Lancement du nouveau programme de soutien à l'innovation technologique

Le groupe Sword, une entreprise mondiale de transformation technologique, s'est associé à Venturelab pour lancer le Sword Startup Challenge. Ce programme annuel soutient les startups dans le développement de technologies innovantes et favorise leur croissance dans l'écosystème suisse très compétitif.

Le Sword Startup Challenge encourage les start-ups en leur offrant une expertise, des conseils techniques et un programme de développement. (Image : www.depositphotos.com)

Le Sword Startup Challenge offre aux participants la possibilité de collaborer avec des experts informatiques suisses et internationaux du groupe Sword. Les cinq finalistes bénéficient d'un soutien pratique en matière de conseil et de développement ainsi que d'un accès à un programme de suivi de douze mois impliquant des clients et partenaires potentiels.

Le gagnant du programme recevra un package exclusif d'une valeur de 50 000 euros de services de développement et de conseil de la part des spécialistes de Sword, ce qui lui permettra de développer et d'étendre ses solutions technologiques.

"Chez Sword, nous sommes convaincus que les innovations réussies nécessitent des bases techniques solides et une expertise approfondie. Grâce à notre partenariat avec Venturelab, nous permettons aux start-up d'accéder à cette expertise et les aidons à développer des solutions commercialisables", a souligné Olivier Perrotey, CEO de Sword Suisse. "Notre objectif est d'accompagner les entrepreneurs pour qu'ils puissent faire le lien entre des idées visionnaires et un succès mesurable".

Les startups peuvent poser leur candidature pour le Sword Startup Challenge jusqu'au 1er mars 2025. Les entreprises actives dans des domaines tels que la numérisation des pouvoirs publics, le partage d'informations, les ressources humaines, la cybersécurité, la gestion informatique verte, la gestion des données et la gestion juridique sont particulièrement visées.

"Notre objectif est d'offrir aux startups les meilleures opportunités de se connecter à des partenaires solides et d'accélérer leur accès au marché", a souligné Jordi Montserrat, Managing Partner chez Venturelab. "Nous sommes ravis de travailler avec le Sword Group pour concrétiser cette vision".

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Graphax reprend la distribution de Riso en Suisse

La coopération entre Riso et Graphax réunit deux entreprises bien établies pour servir le marché suisse avec des solutions d'impression modernes et efficaces. Le partenariat combine les points forts des deux entreprises et offre un portefeuille de produits coordonné, soutenu par la structure de services complète de Graphax.

Riso et Graphax proposent des solutions d'impression durables pour la Suisse. Une technologie innovante rencontre un service et une efficacité de premier ordre. (Image : www.graphax.ch)

Riso, connu pour ses systèmes d'impression écologiques et rapides, apporte à ce partenariat une technologie jet d'encre brevetée. La technologie d'impression à haute vitesse Forsejet™ permet d'imprimer jusqu'à 9'900 pages par heure sans générer de chaleur. Il en résulte un processus d'impression économe en énergie, qui consomme jusqu'à 91% d'électricité en moins que les systèmes traditionnels.

Synergies pour une impression durable et efficace

Cette collaboration vise à promouvoir des solutions durables et à renforcer la présence sur le marché. Les produits Riso s'inscrivent parfaitement dans l'engagement de Graphax en faveur du respect de l'environnement et de la rentabilité.

La structure de service complète de Graphax, avec sa propre hotline en Suisse, garantit un support rapide et compétent. Chaque client se voit attribuer une équipe dédiée composée de commerciaux, de techniciens et d'administrateurs, ce qui garantit un suivi global.

Des solutions sur mesure pour des exigences multiples

Le portefeuille de produits élargi couvre un large éventail :

  • Impression à grande vitesse : les systèmes Riso produisent jusqu'à 330 pages recto verso par minute, idéal pour les gros volumes.
  • Polyvalence : les imprimantes Riso traitent des grammages de papier allant de 46 g/m² à 350 g/m², y compris les enveloppes et les papiers écologiques.

Graphax complète cela avec des solutions professionnelles pour la gestion des documents, l'automatisation des processus et la gestion de l'information.

Conclusion : un partenariat d'avenir

La coopération entre Riso et Graphax allie une technologie innovante à une vaste expertise du marché. Elle permet aux entreprises suisses d'accéder à des solutions d'impression durables, efficaces et sur mesure, soutenues par un service de premier ordre. Ce partenariat est parfaitement positionné pour répondre aux exigences croissantes du marché suisse et créer une valeur ajoutée significative pour les clients.

Source : www.graphax.ch

Conférence Infosec Healthcare 2025

La onzième Infosec Healthcare Conference aura lieu le mardi 20 mai 2025. En plus de deux exposés principaux et d'une sélection personnelle de huit exposés en break-out, de nombreuses occasions se présenteront d'échanger des connaissances avec d'autres professionnels sur le thème de la sécurité de l'information dans le domaine de la santé.

L'Infosec Healthcare Conference montre comment les institutions du secteur de la santé peuvent détecter les cyber-attaques à un stade précoce et mieux se protéger. (Image : générée par l'IA / DALL-E)

Les cyberattaques dans le secteur de la santé sont en augmentation - et les conséquences peuvent être graves. Les systèmes informatiques sont régulièrement contrôlés pour déceler les points faibles, et l'on constate régulièrement que de nombreuses institutions sous-estiment le risque ou ne réagissent que lorsqu'il est trop tard. Une stratégie de sécurité proactive est essentielle pour protéger les données sensibles de votre organisation et la sécurité des patients.

L'Infosec Healthcare Conference offre une plate-forme pour des échanges précieux et des aperçus pratiques :

  • Comment les cyber-attaques peuvent-elles être détectées et contrées à temps ?
  • Quelles sont les stratégies les plus efficaces dans le secteur de la santé ?
  • Comment mettre en œuvre efficacement les mesures préventives ?

Le site Programme de la conférence est complété en permanence et propose des contenus pratiques spécialement destinés aux experts en TIC et en sécurité, aux administrateurs de réseau, aux informaticiens médicaux ainsi qu'aux spécialistes ayant des tâches de direction.

Plus d'informations et inscription sur www.infosec-health.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/infosec-healthcare-conference-2025/

Swiss Arbeitgeber Award 2025 : deux branches surprennent

Pénurie de personnel, surplus de travail et malgré tout des collaborateurs loyaux ? Le Swiss Arbeitgeber Award 2025 montre qu'en dépit des défis actuels, les entreprises peuvent renforcer l'engagement de leurs collaborateurs par la promotion de ces derniers et une bonne gestion des changements.

Lors du Swiss Arbeitgeber Award 2025 de cette année, le secteur de la construction et les centres de soins ont convaincu par leur promotion et leur fort engagement. (Image : www.swissarbeitgeberaward.ch)

Le 16 janvier 2025, la remise du 24e Swiss Arbeitgeber Award a eu lieu au Lake Side à Zurich. Avec 50'935 participants issus de 149 entreprises en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein, il s'agit de la plus grande enquête suisse auprès des collaborateurs. Les meilleurs employeurs dans leur catégorie de taille respective sont : Baumann Koelliker Gruppe, Corti Spleiss Holding AG, Wia - Wohnen im Alter Sonnmatt et Seeblick Haus für Pflege & Betreuung. Concernant les deux prix spéciaux : L'étoile montante de l'année est la Hochgebirgsklinik Davos AG et le prix de l'innovation pour un monde du travail moderne revient à Reha Rheinfelden.

La construction et les centres de soins surprennent en tant que gagnants

Parmi les quatre entreprises gagnantes, deux proviennent sans surprise du secteur de la construction et deux du secteur des maisons de retraite et des centres de soins. Qui aurait pensé que malgré les grands défis de ces deux secteurs, ils feraient partie des gagnants et dépasseraient toutes les entreprises des autres secteurs ? Une comparaison de ces branches avec l'ensemble des 149 entreprises suisses interrogées révèle un point commun remarquable : parmi les 17 dimensions examinées, qui décrivent la qualité de l'emploi de manière globale, les plus grands écarts positifs par rapport au benchmark suisse se rapportent dans les deux branches aux mêmes dimensions : la promotion des collaborateurs et la gestion des changements.

Ces deux secteurs semblent accorder une importance supérieure à la moyenne au développement professionnel de leurs collaborateurs et se distinguent par une réaction rapide aux changements externes. La pénurie de main-d'œuvre qualifiée est une préoccupation majeure dans ces secteurs, ce qui incite certainement les gagnants à s'adapter rapidement à leur environnement et à trouver des solutions innovantes. Il est intéressant de constater que la dimension "travail et loisirs" est nettement inférieure au benchmark suisse et que, malgré cela, la satisfaction globale et l'engagement des collaborateurs sont très élevés, ce qui permet aux gagnants de s'imposer dans leur catégorie de taille face à toutes les autres entreprises. Cela montre que ce n'est pas la charge de travail qui fait qu'on est un employeur formidable.

Le Swiss Arbeitgeber Award est la cérémonie la plus représentative de l'attractivité des employeurs en Suisse. Ce qui est déterminant pour cette distinction, ce sont les évaluations détaillées des collaborateurs d'une entreprise par rapport à leur situation professionnelle actuelle. Le questionnaire développé scientifiquement se compose d'environ 60 questions et a été rempli en moyenne par 76% de tous les employés d'une entreprise. Les évaluations sont ainsi extrêmement valables et permettent de se faire une idée différenciée du monde du travail. Au total, 45 entreprises ont été récompensées par le label Swiss Arbeitgeber Award et 33 autres ont reçu un label de qualité. Ces dernières entreprises ont dépassé le benchmark suisse pour au moins l'une des trois valeurs cibles centrales - satisfaction globale avec la situation de travail, engagement envers l'employeur ou absence de résignation - mais ne comptent pas parmi les meilleurs employeurs de Suisse et ne figurent donc pas dans les classements.

Les gagnants du Swiss Arbeitgeber Award 2025

Grandes entreprises (1'000+ collaborateurs)

  1. Groupe Baumann Koelliker
  2. Banque Cantonale de Lucerne SA
  3. Cliniques Valens

Entreprises de taille moyenne (250-999 collaborateurs)

  1. Corti Spleiss Holding AG
  2. Pistor AG
  3. Banque cantonale d'Argovie

Entreprises de taille moyenne (100-249 employés)

  1. Wia - Vivre à la retraite Sonnmatt
  2. Ameron Collection Suisse
  3. BitHawk AG

Petites entreprises (50-99 collaborateurs)

  1. Seeblick Maison de soins et d'accompagnement
  2. Esslinger AG
  3. Breitenmoser Spécialités de viande d'Appenzell SA

Prix spéciaux

Promu de l'année : Clinique de haute montagne Davos AG

Un projet innovant pour un monde du travail moderne : Reha Rheinfelden

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Un expert met en garde contre la pénurie de managers : une espèce en voie de disparition ?

"La pénurie de personnel qualifié ne s'arrête pas aux postes de direction", a constaté le Dr Harald Schönfeld, expert en management. Il prédit que les bons managers seront bientôt aussi difficiles à trouver que les artisans ou le personnel soignant. Selon lui, les principales causes de cette évolution sont le facteur démographique et une nouvelle conception de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui ne s'arrête pas aux échelons supérieurs de la direction.

Le management par intérim comme solution à la pénurie de personnel qualifié : le Dr Harald Schönfeld explique comment Butterflymanager soutient les entreprises. (Image : www.depositphotos.com)

Le Dr Harald Schönfeld, directeur de la société de conseil en ressources humaines Butterflymanager, spécialisée dans le placement de cadres supérieurs temporaires (interim managers), explique : "Le faible taux de natalité se traduit par un pool plus restreint de jeunes susceptibles d'occuper des postes de direction. La fameuse 'guerre des talents' va donc inévitablement s'intensifier. Les entreprises devront s'habituer à ne plus pouvoir, à l'avenir, pourvoir durablement chaque poste de management avec un cadre qualifié pour cela". Aujourd'hui déjà, les postes de direction importants sont souvent occupés pendant des mois par des managers intérimaires pour combler les postes vacants, explique l'expert en management par expérience, surtout dans les moyennes entreprises.

Harald Schönfeld estime que la nouvelle génération de managers a une conception plus sûre d'elle-même de sa profession. Il explique : "Les moteurs de carrière traditionnels que sont le pouvoir et l'argent ont de moins en moins de prise sur les jeunes. Les jeunes générations aspirent à un plus grand épanouissement personnel et à donner un sens à leur vie professionnelle. Ils exigent tout naturellement un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée que les cadres dirigeants actuels".

Les managers par intérim pour sortir de la crise des managers

Chez Butterflymanager, on s'est déjà préparé à une demande croissante de managers intérimaires pour sortir de la "crise des managers", selon le Dr Harald Schönfeld. Il est également directeur de la communauté de managers par intérim United Interim. Selon lui, la demande en cadres dirigeants temporaires augmente depuis un peu plus d'un an.

Le Dr Harald Schönfeld se tourne vers l'avenir : "Avec environ 15.000 cadres spécialisés dans ce domaine dans l'espace germanophone, le management par intérim est encore considéré comme un marché de niche, mais il s'imposera de plus en plus sur un large front à l'avenir". Au-delà de la pénurie de managers, il justifie son pronostic par des changements du côté des entreprises. Il a constaté, lors de nombreux entretiens avec des conseils d'administration, des directeurs et des conseils de surveillance, qu'un changement de mentalité s'opère à la tête des entreprises. Il est de plus en plus évident que les hiérarchies de gestion tentaculaires conduisent souvent à des guerres de tranchées internes, à la bureaucratie, au nombrilisme, à l'aveuglement de l'entreprise et à l'inertie, ce qui nuit à l'entreprise. Les managers intérimaires sont appelés dans l'entreprise de manière ciblée pour des tâches spécifiques. Ils offrent de précieuses ressources de gestion, bien au-delà de la couverture de postes vacants, et agissent de manière détachée des structures internes".

Le spécialiste du management cite comme exemple actuel l'introduction de l'intelligence artificielle dans les entreprises. "Souvent, la peur de perdre son propre emploi est bien trop grande au sein du management intermédiaire pour que l'on s'y préoccupe sérieusement de l'utilisation de l'IA à grande échelle", explique le Dr Harald Schönfeld en se basant sur plusieurs projets. "La réduction de la bureaucratie visée non seulement dans l'administration publique, mais aussi dans les entreprises, est souvent associée à l'introduction de l'IA à grande échelle afin d'alléger les hiérarchies de gestion". Les cadres libérés ne trouveraient certes généralement plus d'emploi fixe adéquat ou ne chercheraient même plus à en trouver, mais ils pourraient, en tant que managers intérimaires détachés d'un corset spécifique à l'entreprise, "déployer un très bon effet dans de nombreux cas", est convaincu le Dr Harald Schönfeld. Il a souvent constaté que de nombreux dirigeants ne peuvent vraiment utiliser leur créativité, leur force de persuasion et leur expérience pour une tâche que lorsqu'ils ne sont plus coincés dans la hiérarchie d'une organisation rigide.

Comment Butterflymanager soutient les entreprises

Butterflymanager est un cabinet de recrutement spécialisé depuis plus de 20 ans dans le placement de managers par intérim. Les managers intérimaires sont des cadres supérieurs temporaires qui comblent des postes vacants ou assument des tâches spéciales. La méthode butterflymanager, développée par le directeur général Harald Schönfeld, est un système en cinq étapes permettant de trouver systématiquement le manager intérimaire adéquat dans les plus brefs délais et de l'employer avec succès dans l'entreprise. Les cinq étapes comprennent : 1. la clarification de la mission, 2. la recherche de candidats, 3. l'aide à la décision, 4. le partenariat contractuel et 5. l'accompagnement du projet. Face à la pénurie de spécialistes et de cadres qualifiés, les managers intérimaires jouent un rôle clé dans la réussite de l'entreprise. Harald Schönfeld est également le fondateur et le directeur de United Interim, la principale communauté en ligne pour les managers par intérim dans les pays germanophones. Il est également l'éditeur de la série d'ouvrages spécialisés "Von Interim Managers lernen", publiée par la maison d'édition du groupe de réflexion de l'ONU Diplomatic Council. En tant que membre certifié du conseil de surveillance et du conseil consultatif, le Dr Harald Schönfeld assume personnellement les mandats correspondants.

Source : www.butterflymanager.com

Libor Voncina : membre du conseil d'administration de la start-up BrainE4 International AG

BrainE4 International AG annonce la nomination de Libor Voncina comme nouveau membre du conseil d'administration. L'ancien CEO de Sunrise Communications (Suisse), KPN Group Belgium et Telekom Slovenija dispose d'une vaste expérience dans la gestion et le développement d'entreprises technologiques et a accompagné avec succès de nombreuses phases de croissance.

Libor Voncina est le nouveau membre du conseil d'administration. (Image : BrainE4)

Le problème principal dans les entreprises est que les collaborateurs ne sont pas suffisamment écoutés - des connaissances précieuses sur la localisation des problèmes ou l'utilisation de nouvelles solutions créatives restent ainsi inexploitées. Dès que Brain4E est mis en œuvre rapidement et facilement, un dialogue s'instaure entre la direction et les collaborateurs sur la manière dont l'entreprise peut être organisée plus efficacement. Au lieu des enquêtes traditionnelles, les collaborateurs peuvent discuter eux-mêmes d'idées, d'opinions et de propositions d'amélioration et les faire avancer dans des "duels". Les entreprises qui veulent aller chercher le savoir et l'expérience de leurs collaborateurs misent sur Brain4E. Il n'existe pas d'autre technologie qui permette de recueillir efficacement et directement les connaissances des collaborateurs en un temps record.

Andreas Seonbucher, CEO de BrainE4, déclare : "L'expérience de Libor Voncina renforcera encore la position de l'entreprise et nous aidera à déployer la stratégie nationale et internationale. Libor apporte non seulement une vaste expérience de direction, mais aussi une vision stratégique".

Libor Voncina sur son arrivée :

"BrainE4 est un service qui apporte des connaissances internes précieuses sur la table de la direction. Cela se fait en quelques heures. Cela m'a fasciné et m'aurait grandement facilité la vie dans nombre de mes tâches et permis de prendre de meilleures décisions. Dans un monde où les organisations doivent agir plus rapidement et plus précisément, BrainE4 offre exactement l'outil qu'il faut".

Après s'être établie avec succès en Suisse avec des clients des secteurs public et privé, l'entreprise est prête à étendre sa présence en Europe et au-delà.

Source : www.braine4.com/de

L'IA rend les compétences humaines plus importantes que jamais dans le monde du travail

Workday publie une nouvelle étude mondiale intitulée "Elevating Human Potential : The AI Skills Revolution", qui se penche sur l'impact de l'intelligence artificielle sur le marché du travail. Les résultats vont à l'encontre des craintes souvent exprimées selon lesquelles l'intelligence artificielle remplacerait l'homme.

L'étude de Workday montre que l'IA renforce les capacités humaines, accroît la créativité et favorise la transparence - une image positive de la révolution de l'IA. (Image : www.depositphotos.com)

Le développement rapide des agents basés sur l'IA, avec leur influence profonde sur le monde du travail, fait craindre à de nombreux observateurs la marginalisation de l'homme et la menace d'un chômage de masse. La nouvelle étude de Workday oppose à ces réserves une vision nettement plus optimiste de l'avenir.

  • Il en ressort que les utilisateurs les plus actifs de l'IA sont également les plus positifs quant à ses avantages (4,23 points sur 5). Ceux qui ont l'intention de passer à l'IA dans les douze prochains mois ont le score le plus bas (3,89 points) et sont donc particulièrement sceptiques.
  • L'IA permet de libérer les capacités humaines pour des activités plus significatives. 93 % des utilisateurs actifs de l'IA déclarent que l'intelligence artificielle leur permet de mieux se concentrer sur des tâches plus importantes, comme le développement de stratégies et la résolution de problèmes.
  • Bien qu'il y ait des inquiétudes sociales sur le fait que l'IA puisse nuire à la confiance, 90% des employés pensent que l'intelligence artificielle peut apporter plus de transparence et une responsabilité plus claire au sein de l'entreprise. Les dirigeants et les employés sont proches les uns des autres sur ce point, avec respectivement 92 pour cent et 89 pour cent.
  • Ils sont moins unanimes lorsqu'il s'agit d'évaluer la nécessité des relations interpersonnelles à l'ère de l'intelligence artificielle. Alors que 82% des collaborateurs estiment qu'elles sont nécessaires, les cadres ne sont que 65% à le penser.
  • Les qualités uniques de l'être humain, telles que la prise de décision éthique, l'empathie, l'établissement de relations et la capacité à résoudre les conflits, sont considérées comme indispensables à la réussite dans un monde économique dirigé par l'IA.

"Les débats sur l'intelligence artificielle sont souvent marqués par des inquiétudes et la peur de perdre son emploi ; nous considérons au contraire l'IA comme une incroyable opportunité", souligne Jim Stratton, Chief Technology Officer, Workday. "Elle est notre chance de nous concentrer sur ce qui fait l'essence de l'être humain - notre créativité, notre empathie et notre capacité à nouer des relations. Grâce à l'IA, nous pouvons créer un environnement de travail dans lequel ces qualités sont déterminantes pour le succès. Notre étude montre que les travailleurs sont prêts à suivre cette opportunité".

L'homme comme facteur positif

Selon l'étude de Workday, 83 pour cent des personnes interrogées pensent que l'IA augmentera l'importance des compétences humaines ainsi que la créativité humaine, créant ainsi de nouveaux types de valeur ajoutée économique. La comparaison avec une étude commandée par Workday quelques mois plus tôt, dans laquelle seulement 52 pour cent des employés étaient favorables à l'utilisation de l'IA sur leur lieu de travail, montre également que l'attitude envers l'IA sur le lieu de travail devient plus positive. 

Les conclusions de l'étude actuelle soulignent l'importance de la promotion de qualités typiquement humaines telles que la créativité, le leadership, la capacité d'apprentissage, la confiance et la collaboration, en particulier dans un monde dominé par l'IA. Nous sommes à un tournant qui nous fait prendre conscience collectivement à quel point l'IA va déterminer l'avenir du travail et à quel point les qualités humaines seront importantes dans cet avenir - un tournant vers une révolution des compétences menée par l'IA, qui a le potentiel d'influencer tout le monde d'une manière ou d'une autre, des ouvriers d'usine aux analystes de données.

"L'IA nous pousse vers un avenir où nous pouvons utiliser nos capacités humaines innées pour nous connecter, être créatifs et innover", déclare Sadie Bell, VP of People Systems chez HPE. "Il ne s'agit pas seulement d'efficacité et de résolution de problèmes, mais de libérer notre potentiel pour créer un avenir qui met en avant des capacités telles que l'empathie, l'ingéniosité et notre humanité commune".

La quasi-totalité (93 %) des utilisateurs actifs de l'IA déclarent que l'utilisation de l'intelligence artificielle les aide à se concentrer sur des tâches plus importantes comme le développement de stratégies et la résolution de problèmes. Mais ce n'est pas tout : les utilisateurs actifs de l'IA ont une attitude générale plus positive vis-à-vis de l'intelligence artificielle. 92% des collaborateurs et 95% des cadres partagent ce point de vue. Dans l'ensemble, les résultats soulignent l'importance du potentiel de transformation de l'IA sur le lieu de travail, afin de libérer les capacités humaines pour une collaboration significative et innovante, et de créer ainsi de nouvelles idées et opportunités permettant aux entreprises de s'adapter aux changements économiques et de prospérer.

Les qualités humaines comptent

L'IA remodèle complètement notre monde du travail. 81% des personnes interrogées sont conscientes que cela a un impact sur le profil de compétences de leur travail. Les trois principaux domaines d'application de l'IA sont l'analyse des données (51 %), la détection des fraudes et la surveillance de la sécurité (43 %) et les ressources humaines et l'acquisition de talents (39 %). Un certain nombre d'employés devront acquérir de nouvelles connaissances et compétences, mais aussi cultiver des qualités typiquement humaines pour réussir à l'ère de l'IA. En effet, les données révèlent une tendance claire : les qualités que seuls les humains possèdent deviennent encore plus importantes à mesure que l'IA est utilisée.

"En 2025, l'IA jouera un rôle important pour libérer l'efficacité dans la façon de travailler des équipes people, mais elle ne remplacera pas les aspects humains essentiels tels que l'empathie, la communication et l'établissement de relations", déclare Jennie Rogerson, responsable mondiale de People chez Canva".

Les compétences dont l'IA ne disposera pas dans un avenir proche sont précisément celles qui seront les plus précieuses sur le lieu de travail : la prise de décision éthique, la mise en réseau et la gestion des relations, l'intelligence émotionnelle et l'empathie ainsi que la capacité à résoudre les conflits. La prise de décision éthique s'avère être la compétence la plus importante dans tous les scénarios, aussi bien aujourd'hui que dans un avenir dominé par l'IA.

Divergence dans l'évaluation des relations interpersonnelles : Les dirigeants doivent agir

Il est frappant de constater à quel point les collaborateurs et les cadres jugent différemment la nécessité des relations humaines sur le lieu de travail. Alors que 82 % des collaborateurs estiment que le désir d'interaction humaine va augmenter, seuls 65 % des cadres partagent cet avis. Pour ces derniers, il s'agit d'une opportunité importante de promouvoir les interactions interpersonnelles et de construire des relations stables avec leur équipe.

Interrogés sur l'impact de l'IA sur les priorités en matière de leadership et de gestion, les participants ont identifié trois aspects clés : de meilleurs processus décisionnels basés sur des données, des possibilités accrues de formation et de développement grâce à la technologie de l'IA, et l'affectation ciblée des ressources aux domaines critiques pour la réussite grâce à l'automatisation des tâches de routine par l'IA. La pondération égale des réponses souligne le potentiel attribué à l'intelligence artificielle pour soutenir les cadres dans ces domaines, ainsi que l'attente de pouvoir se concentrer davantage sur la culture de l'empathie et sur des relations d'équipe plus profondes.

Créer la confiance ensemble

L'IA révolutionne le monde du travail. 90% des employés estiment qu'elle peut apporter plus de transparence et de responsabilité au sein de l'entreprise. Ces avantages ne peuvent toutefois se concrétiser que si toutes les personnes concernées s'engagent à utiliser l'IA de manière responsable. Il s'agit là d'une attente largement répandue : 54% des personnes interrogées s'attendent à ce que le secteur technologique prenne les devants dans la mise en œuvre de mesures visant à garantir la transparence et la responsabilité dans l'utilisation de l'IA. Toutefois, la responsabilité partagée attribuée aux organisations individuelles (12 %) et aux gouvernements (12 %) reflète un sentiment plus large selon lequel l'instauration de la confiance dans l'IA nécessite une collaboration entre différents secteurs.

Les entreprises technologiques, l'économie dans son ensemble, mais aussi les pouvoirs publics doivent travailler ensemble pour s'assurer que l'IA profite à tous. De cette collaboration peut naître un avenir dans lequel l'homme et l'IA réaliseront ensemble de grandes choses.

Source : www.workday.com

Baromètre des risques d'Allianz : Les cyber-attaques resteront le principal risque mondial pour les entreprises en 2025

Allianz Commercial publie pour la 14e fois son enquête annuelle "Allianz Risk Barometer" sur les principaux risques commerciaux dans le monde, à laquelle ont participé 3 778 personnes interrogées dans 106 pays. Les cyber-incidents et les interruptions d'activité arrivent en première et deuxième position, tant au niveau mondial qu'en Suisse. Ils sont suivis par les catastrophes naturelles en troisième position au niveau mondial, tandis qu'en Suisse, comme en 2024, les changements de lois et de réglementations, tels que les droits de douane, les sanctions ou les tentatives de protectionnisme, continuent de causer des maux de tête aux entreprises.

Cyber-risques, interruptions d'activité et changement climatique : l'Allianz Risk Barometer présente les principaux risques commerciaux en 2025. (Image : www.commercial.allianz.com)

Les cyberincidents tels que les atteintes à la protection des données, les attaques de ransomware et les pannes informatiques, comme l'incident CrowdStrike de l'été dernier, représentent cette année encore le risque le plus important pour les entreprises du monde entier. Les interruptions d'activité suivent, quelle que soit la taille de l'entreprise, à la deuxième place. Après une nouvelle année d'événements climatiques extrêmes, les catastrophes naturelles reviennent à la troisième place du classement mondial. La super année électorale 2024, les tensions géopolitiques croissantes et les guerres commerciales potentielles font que les modifications de lois et de réglementations restent en quatrième position en dehors de la Suisse (troisième position pour la Suisse). Cette année, c'est le changement climatique qui fait le plus grand bond dans l'Allianz Risk Barometer, passant de la 7e à la 5e place et atteignant ainsi son meilleur classement depuis la création de l'étude.

Top 10 des risques commerciaux dans le monde en 2025. (Image : Allianz Commercial)

Les entreprises de toutes tailles considèrent les cyberincidents comme leur principal risque commercial. Dans le reste du classement, il existe toutefois des différences considérables. Les petites entreprises sont préoccupées par les risques locaux et immédiats tels que la conformité réglementaire, les développements macroéconomiques et la pénurie de compétences. Toutefois, certains signes indiquent que certains risques qui préoccupent traditionnellement les grandes entreprises touchent désormais aussi les petites entreprises. On peut citer ici le changement climatique, les risques politiques et la violence.

La pénurie de main-d'œuvre qualifiée reste dans le top 5 des risques

Parmi les participants suisses à l'étude, les cyber-attaques et les interruptions d'activité occupent également les places 1 (2024 : 1) et 2 (2024 : 2). Contrairement au classement mondial, les modifications de lois et de prescriptions occupent la 3e place, comme en 2024 déjà. Comme l'année précédente, la pénurie de personnel qualifié est perçue comme un risque majeur en Suisse. Elle occupe la 4e place dans notre pays, alors qu'elle n'atteint que la 11e place au niveau mondial.

Top 10 des risques commerciaux en Suisse en 2025. (Image : Allianz Commercial)

Vanessa Maxwell, Chief Underwriting Officer d'Allianz Commercial, commente les résultats : "2024 a été une année exceptionnelle pour la gestion des risques. Les résultats de notre baromètre annuel des risques Allianz reflètent l'incertitude à laquelle sont confrontées de nombreuses entreprises dans le monde. L'interconnexion des principaux risques est particulièrement frappante cette année, car le changement climatique, les nouvelles technologies, la réglementation et les risques géopolitiques sont de plus en plus interdépendants. Il en résulte des relations complexes de cause à effet. Les entreprises doivent placer la résilience en tête de leur agenda et s'efforcer systématiquement d'améliorer leur gestion des risques et leur résistance".

Les cyber-risques augmentent avec les progrès technologiques

Les cyberincidents (38 %) constituent le principal risque pour les entreprises pour la quatrième année consécutive et, pour la première fois, avec une nette avance de sept points de pourcentage. Dans 20 pays, le cyber est le premier risque, dont la Suisse, l'Argentine, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Inde, l'Afrique du Sud ou les États-Unis. Plus de 60 % des personnes interrogées citent les violations de données comme la menace la plus inquiétante, devant les attaques contre les infrastructures ou les actifs critiques (57 %).

"De nombreuses entreprises désignent le cyber comme leur plus grand risque, qui est même aggravé par le développement rapide de l'intelligence artificielle. Compte tenu de la dépendance croissante à la technologie, il restera probablement un risque majeur pour les entreprises à l'avenir. L'incident CrowdStrike de l'été 2024 nous a rappelé à quel point nous sommes tous dépendants de systèmes informatiques sécurisés", explique Rishi Baviskar, Global Head of Cyber Risk Consulting chez Allianz Commercial.

Les interruptions d'activité sont étroitement liées à d'autres risques

Depuis dix ans, les interruptions d'activité (IA) arrivent soit en première soit en deuxième position dans chaque baromètre des risques d'Allianz. Avec 31% des réponses, elles restent en deuxième position en 2025, tant au niveau mondial qu'en Suisse. Les AP sont généralement la conséquence d'événements tels que les catastrophes naturelles ou les cyberattaques, qui perturbent ou interrompent le fonctionnement d'une entreprise. Plusieurs exemples datant de 2024 montrent pourquoi les entreprises les considèrent toujours comme une menace majeure pour leur modèle économique.

Par exemple, les attaques des Huthi en mer Rouge ont entraîné des perturbations de la chaîne d'approvisionnement en obligeant les porte-conteneurs à se dérouter, tandis que des incidents tels que l'effondrement du pont Francis Scott Key à Baltimore ont également eu un impact direct sur les chaînes d'approvisionnement mondiales et locales. Les perturbations de la chaîne d'approvisionnement ayant un impact mondial se produisent environ tous les 1,4 ans, avec une tendance à la hausse, comme le montre une analyse de Circular Republic en collaboration avec Allianz et d'autres. Elles entraînent des temps d'arrêt supplémentaires et des dommages économiques considérables, qui représentent entre cinq et dix pour cent du coût des produits.

"La quête du progrès technologique et de l'efficacité a un impact sur la résistance des chaînes d'approvisionnement. L'automatisation et la numérisation ont considérablement accéléré les processus. Lorsqu'elles sont mises en œuvre efficacement, ces technologies augmentent la résilience en offrant une meilleure analyse des données, des prévisions et des capacités de réaction plus agiles. C'est pourquoi la construction et l'investissement dans la résilience deviennent plus importants pour chaque entreprise", explique Michael Bruch, Global Head of Risk Advisory Services chez Allianz Commercial.

Le changement climatique monte dans la perception des risques

2024 a été l'année la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques. Ce fut également une année de terribles catastrophes naturelles, avec des ouragans et des tempêtes extrêmes en Amérique du Nord, des inondations dévastatrices en Europe et en Asie, et la sécheresse en Afrique et en Amérique du Sud. Après avoir reculé dans le classement pendant les années de la pandémie Corona, les entreprises devant faire face à des défis plus immédiats, le changement climatique gagne deux positions dans le top 5 des risques mondiaux en 2025. Avec la 5e place au niveau mondial, comme en Suisse, il atteint sa position la plus élevée à ce jour. L'année précédente, il se trouvait encore à la 10e place du classement suisse, ce qui montre que la perception de la problématique s'est nettement renforcée.

Les catastrophes naturelles, étroitement liées au changement climatique, restent au troisième rang mondial avec 29 %, alors qu'elles occupent la sixième place en Suisse. Pour la cinquième année consécutive, les dommages assurés ont dépassé 100 milliards de dollars en 2024. La Grèce, Hong Kong, le Japon, la Croatie, l'Autriche, la Roumanie, la Slovénie, l'Espagne et la Turquie, où certains des événements les plus graves ont eu lieu en 2024, classent les catastrophes naturelles comme le risque le plus important. En Europe centrale et orientale ainsi qu'en Espagne, les tempêtes et les inondations ont eu un impact dramatique sur les personnes et les entreprises.

Selon l'association générale des assureurs, les dommages assurés causés par les seules inondations dans le sud de l'Allemagne en juin 2024 se sont élevés à environ deux milliards d'euros. Ces conséquences soulignent l'importance de la prévention et de la limitation des dommages grâce à la collaboration entre les gouvernements, les assureurs et les communes.

La géopolitique et le protectionnisme restent dans le radar des entreprises

Malgré les incertitudes géopolitiques et économiques persistantes au Proche-Orient, en Ukraine et en Asie du Sud-Est, les risques politiques et la violence tombent à la 9e place au niveau mondial (8e en 2024), alors qu'ils ne sont même plus représentés dans le top 10 en Suisse, contrairement à l'année dernière où ils occupaient encore la 4e place dans notre pays. Ils restent toutefois un risque accru pour les grandes entreprises (7e place), tandis que les petites entreprises les classent désormais à la 10e place du classement.

Les craintes de guerre commerciale et de protectionnisme augmentent. Les analyses d'Allianz et d'autres montrent que les restrictions à l'exportation de matières premières critiques ont été multipliées par cinq au cours des dix dernières années. Les droits de douane et le protectionnisme figurent peut-être en tête de liste de la nouvelle administration américaine, mais d'un autre côté, il existe également un risque de "Far West réglementaire", notamment en ce qui concerne l'IA et les crypto-monnaies. En Europe, les exigences en matière de reporting sur le développement durable seront en tête de l'ordre du jour en 2025.

"L'impact des nouveaux droits de douane sera similaire à celui des (sur)réglementations : une augmentation des coûts pour toutes les entreprises concernées", explique Ludovic Subran, économiste en chef chez Allianz. "Toutes les réglementations ne sont pas 'mauvaises' par nature. Dans la plupart des cas, c'est sa mise en œuvre qui complique la vie des entreprises. Il ne faut pas seulement se concentrer sur le nombre de règles, mais aussi sur l'efficacité de l'administration. Une numérisation approfondie des administrations est nécessaire de toute urgence. Toutefois, il est probable qu'en 2025, nous attendions encore en vain une stratégie numérique appropriée. Au lieu de cela, les guerres commerciales menacent. Les perspectives ne sont pas réjouissantes", poursuit M. Subran.

Source : www.commercial.allianz.com

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/allianz-risk-barometer-cyber-attacken-bleiben-2025-weltweites-top-risiko-fuer-unternehmen/

La numérisation ne se limite pas à l'intelligence artificielle

Lors du Computational Life Sciences Day 2025 "Beyond Digitalization : Automation, Simulation and Robotics in Life Sciences" de la ZHAW, des experts issus des disciplines de l'intelligence artificielle (IA), de la numérisation et des sciences de la vie ont présenté les derniers développements et applications. Les jumeaux numériques et les robots ont constitué un thème important de cette manifestation.

Parmi les plus de 150 participants se trouvaient de nombreux représentants des secteurs de la santé, de la pharmacie, de la biotechnologie, de l'agroalimentaire, de l'environnement ainsi que du développement de matériel et de logiciels. ©ZHAW/Tevy

L'Institut des sciences de la vie computationnelles (ICLS) a invité le 8 janvier 2025 à la journée des sciences de la vie computationnelles. Parmi les plus de 150 participants figuraient des représentants des secteurs de la santé, de la pharmacie, de la biotechnologie, de l'agroalimentaire, de l'environnement ainsi que du développement de matériel et de logiciels. Dans son allocution de bienvenue, le directeur de l'institut, Thomas Ott, a souligné que l'accent mis sur l'IA - et notamment sur les Large Language Models LLM - était beaucoup trop étroit et a plaidé pour que l'on regarde au-delà. C'est dans ce sens qu'il faut voir le titre de la manifestation. Outre l'IA, deux thèmes ont joué un rôle important dans de nombreux exposés : Les jumeaux numériques, c'est-à-dire les représentations numériques d'objets ou de processus réels, et les robots.

Les modèles ont besoin de soins - grâce à l'intelligence humaine

Lukas Hollenstein, directeur du pôle de recherche Digital Labs & Production à la ZHAW, a parlé dans son exposé principal de "Modelling Lab & Production Systems with Human and Artificial Intelligence" (modélisation de systèmes de laboratoire et de production avec une intelligence humaine et artificielle) et a tout de suite repris le thème des jumeaux numériques. Ceux-ci se développent de plus en plus et sont très utiles, par exemple pour la maintenance prédictive des systèmes de production. Concrètement, il a montré à l'aide d'un jumeau numérique d'un bioréacteur sur quoi travaillent les différents groupes dans son domaine de recherche principal. Il a souligné qu'un modèle était toujours impliqué et qu'il devait être entretenu. Pour cela, l'intelligence humaine est nécessaire. Outre l'exemple du bioréacteur, Lukas Hollenstein a également présenté des exemples de projets dans le domaine alimentaire, comme la chaîne d'approvisionnement de la masse de cacao ou du blé.

Après l'exposé principal, quatre représentants de l'industrie ont pris la parole. Dans le premier exposé, Thomas Zaugg de Roche a évoqué les défis que la robotique doit relever dans le cadre d'une automatisation croissante jusqu'au laboratoire intelligent. Aujourd'hui, il existe encore trop de solutions isolées qui doivent être reliées entre elles. Il a également mis en lumière l'aspect intéressant du fait que les robots peuvent être utilisés de différentes manières dans les laboratoires, que ce soit de jour en interaction avec les hommes ou de nuit de manière autonome. Alexander Blass de Neura Robotics a présenté les robots cognitifs comme un atout pour l'homme. En effet, contrairement aux autres robots, ceux-ci ne traiteraient pas l'homme comme une machine, mais comme un être humain.

Il a posé la question cruciale de savoir ce que nous attendons réellement de l'IA et y a répondu en prenant l'exemple frappant de la gestion des déchets. L'IA générative ne fournit que des conseils. Ce qu'il faudrait, ce sont des assistants intelligents qui assistent l'homme partout et à tout moment, c'est-à-dire qui éliminent les déchets en même temps. Ahmad Asraf et Bruno Olivera, de l'entreprise Bioengineering, sont entrés dans le monde des bioréacteurs et de leurs jumeaux numériques. Ils ont été soutenus dans leur exposé par Muriel Zumbihl qui, dans le cadre de son travail de master à la ZHAW, a travaillé sur les jumeaux numériques de bioréacteurs et l'interface avec le processus qui doit se dérouler dans le bioréacteur. Dans le dernier exposé, Angela Botros de DataHow a présenté son approche de la modélisation hybride. Les processus biologiques sont à la fois trop complexes pour de simples simulations et trop coûteux pour utiliser suffisamment de données pour l'apprentissage automatique piloté par les données. C'est pourquoi ils combinent les deux pour créer une modélisation hybride.

Présentation de l'institut et de ses étudiants

Des présentations des groupes de recherche de l'institut Computational Life Sciences ou de leurs partenaires de recherche ont constitué la deuxième partie du symposium. Deux étudiants (bachelor et master), une doctorante et deux alumni ont également pris la parole. Les travaux présentés ont montré l'étendue des filières d'études - des robots tondeuses à gazon aux caméras basées sur les événements en passant par la conception d'enzymes assistée par ordinateur.

Dans les groupes de recherche, Maria Anisimova du Centre for Bioinformatics a commencé par présenter les projets de recherche actuels sur les biomarqueurs. Elle était accompagnée de Julien Duc de Nexco Analytics, qui propose des analyses de données en tant que service. Il a présenté de possibles projets communs pour les étudiants. Sebastiano Caprara de l'hôpital universitaire Balgrist de Zurich a fait un exposé pour le Centre for Computational Health. Il a montré comment un framework agile permet d'accélérer la recherche clinique avec des jumeaux numériques dans le domaine de l'orthopédie. Yulia Sandamirskaya du Centre for Cognitive Computing a mis en lumière les questions de savoir où nous en sommes aujourd'hui sur le plan technologique en matière de robots d'assistance et ce qui est encore nécessaire pour une percée. Pour le Centre for Digital Labs and Production, Robert Vorburger a présenté comment l'intégration de l'IA générative dans les laboratoires et la production peut réussir grâce à des systèmes d'IA basés sur des agents. Le partenaire de recherche PRORES a clôturé la journée avec René Puls. Ce dernier a évoqué les développements passionnants dans le domaine de l'aérospatiale commerciale. Starlab Space va construire à Dübendorf l'un des trois Science Parks du monde et le développer, entre autres, en tant que plateforme commerciale pour la recherche et la production dans le domaine des sciences de la vie.

Source : www.zhaw.ch

SoftwareOne renouvelle et élargit sa position dans le nouveau contrat-cadre OCRE-2024

SoftwareOne, un fournisseur mondial de premier plan de solutions logicielles et de cloud, a renouvelé sa position existante de consultant en multi-cloud et en IA dans le nouveau contrat-cadre OCRE-2024 dans 35 pays européens et plus de 25 000 organisations. Il s'agit notamment d'institutions dans les domaines de la recherche, de l'éducation, de la santé, d'organisations à but non lucratif et d'autres institutions du secteur public.

SoftwareOne propose des services sécurisés de cloud et d'intelligence artificielle au secteur public européen dans le cadre du contrat-cadre OCRE. (Image : www.depositphotos.com)

Le contrat-cadre OCRE fournit un ensemble de règles conformes à l'UE pour l'achat en nuage. Il est géré par Géant, une collaboration des réseaux nationaux européens de recherche et d'éducation (NREN). SoftwareOne a été choisi à plusieurs reprises comme fournisseur de services depuis le lancement du contrat-cadre de cloud Géant en 2017. Avec ce nouvel accord, valable de février 2025 à 2030, SoftwareOne étend son offre au-delà des établissements d'enseignement et de recherche, à l'ensemble du secteur public.

Des services cloud sécurisés pour le secteur public

SoftwareOne a été reconduit dans l'accord-cadre en raison de son partenariat étroit avec les principaux hypercalculateurs et autres fournisseurs de cloud et d'IA, ainsi que de sa grande expertise dans les secteurs de l'éducation et de la recherche. Le renouvellement et l'extension de l'accord permettent au secteur public, y compris aux organisations gouvernementales critiques, de se procurer des services de cloud et d'IA de manière juridiquement sûre, efficace et économique.

Cela permettra d'accélérer les déploiements de cloud et d'accéder à des réseaux haut de gamme directement connectés aux centres de données des hypercalculateurs. De plus, les organisations peuvent utiliser des solutions cloud souveraines pour garantir la sécurité et la conformité des données et optimiser leurs dépenses en matière de cloud. En outre, le contrat-cadre permet aux organisations de collaborer en toute sécurité avec d'autres institutions et de renforcer la sécurité des données.

"Le cloud computing et l'IA sont déjà très utilisés dans ce secteur. Le chiffre d'affaires du cloud computing atteindra 2 000 milliards de dollars d'ici la fin de la décennie. En tant que premier fournisseur mondial de logiciels et de solutions cloud, avec une connaissance approfondie du secteur et des relations étroites avec les fournisseurs multi-cloud, SoftwareOne est bien placé pour aider ces organisations à choisir leurs technologies de cloud et d'IA", explique Florian Schulz. Il est Global Public Sector Leader chez SoftwareOne. "Nous sommes impatients de devenir un partenaire informatique pour soutenir la transformation numérique des organisations européennes du secteur public".

Solutions cloud pour les institutions européennes

"Les contrats-cadres de Géant Cloud ont été un moteur essentiel de la transformation numérique et de l'innovation dans la recherche et l'éducation en Europe", déclare Monique Pellinkhof. Elle est Senior Procurement Manager chez Géant. " Avec les fournisseurs de services innovants inclus dans ce contrat-cadre, par exemple SoftwareOne, nous nous attendons à une plus grande adoption des services de cloud commerciaux aux côtés des efforts de cloud communautaire pour faire progresser la recherche mondiale, numériser l'éducation et transformer l'accès institutionnel aux ressources. "

SoftwareOne sert des organisations du secteur public dans plus de 100 pays, y compris des universités, des instituts de recherche, des prestataires de soins de santé, des organisations d'infrastructure et d'autres institutions gouvernementales, avec un portefeuille sur mesure de logiciels, de cloud, d'IA et de services.

Source : www.softwareone.com

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/softwareone-erneuert-und-erweitert-position-im-neuen-ocre-2024-rahmenvertrage/

Christoph Lanter renforce le conseil consultatif de Gobugfree

Gobugfree, la plateforme suisse de gestion des vulnérabilités et de hacking éthique, a accueilli Christoph Lanter en tant que nouveau membre de son Advisory Board. Cet entrepreneur expérimenté et membre de plusieurs conseils d'administration apporte sa passion pour la mise en réseau des personnes, des idées et des entreprises afin de renforcer le paysage de la cybersécurité pour les PME.

Christoph Lanter rejoint l'Advisory Board de Gobugfree pour renforcer la cybersécurité des PME en Suisse grâce à des solutions pratiques. (Image : www.gobugfree.com)

Cybersécurité : une priorité sous-estimée pour les PME

"La cybersécurité est l'un des plus grands risques commerciaux, en particulier pour les petites et moyennes entreprises", explique Christoph Lanter. En tant qu'entrepreneur, il est également actif dans différents conseils d'administration de PME. "Mais la prise de conscience fait souvent défaut, car de nombreuses PME pensent qu'elles ne sont pas des cibles intéressantes pour les cybercriminels. C'est un dangereux sophisme".

Lanter considère qu'il est essentiel de sensibiliser les entreprises de toutes tailles à la cybersécurité. Avec Gobugfree comme partenaire, les PME peuvent améliorer leurs processus de sécurité pas à pas. De l'analyse de leur surface d'attaque à l'intégration de hackers éthiques par le biais de programmes de bug bounty, la plate-forme offre des solutions pratiques et abordables pour une meilleure résilience numérique.

Construire des ponts - également lors d'événements comme le Gohack

En tant qu'organisateur et animateur d'événements expérimenté, Christoph Lanter apprécie l'importance d'événements tels que GOhack, organisé chaque année par Gobugfree. "Gohack réunit la communauté de la cybersécurité et les entreprises - du CEO au spécialiste informatique. Pour les PME en particulier, c'est une formidable occasion d'en apprendre davantage sur les programmes de bug bounty, de vaincre les réticences et de rechercher l'échange avec des experts", poursuit Lanter.

Une perspective d'avenir

Grâce à son expérience en tant qu'entrepreneur, homme de réseau et communicateur, Lanter enrichit le conseil consultatif de Gobugfree. Il apporte non seulement un vaste réseau, mais aussi un sens aigu de la manière dont les thèmes de la cybersécurité et du piratage éthique peuvent être communiqués de manière compréhensible et pratique - en particulier aux entreprises qui n'ont pas encore eu beaucoup de contacts avec ces thèmes.

"Je me réjouis de soutenir la mission de Gobugfree. Rendre la cybersécurité accessible et aider les entreprises à se protéger contre les risques croissants de la cybercriminalité par des moyens simples", déclare Christoph Lanter.

Source : www.gobugfree.com

Albedis renforce sa position de leader du conseil en ressources humaines grâce à une fusion stratégique

Albedis, une société du groupe Interiman, annonce sa transformation en un acteur encore plus fort et plus unifié dans le domaine de l'acquisition de talents. Cette transformation a été menée à bien grâce à la fusion stratégique et à l'intégration des sociétés sœurs Arobase et Interiman au sein d'Albedis.

Albedis réunit Arobase et Interiman, renforce sa présence nationale et propose des solutions de recrutement innovantes dans toute la Suisse. (Image : Peter Sturn)

L'intégration d'Arobase et d'Interiman renforce la capacité d'Albedis à proposer des solutions de recrutement transparentes à l'échelle nationale. Dans le même temps, l'entreprise conserve son approche personnalisée et de haute qualité très appréciée des clients et des candidats. Arobase apporte son expertise reconnue dans les domaines de l'informatique et du numérique, tandis qu'Interiman enrichit le portefeuille avec son expertise dans les métiers OMS (Office Management Support). Grâce à ce savoir-faire, Albedis bénéficie d'un positionnement unique pour répondre à des besoins variés, de la recherche de spécialistes à celle de cadres supérieurs, avec des solutions sur mesure à 360 degrés.

Avec des sites à Genève, Lausanne, Berne et Zurich, Albedis allie une présence locale à une portée nationale. Albedis est ainsi en mesure de répondre de manière efficace et ciblée aux besoins des entreprises et des candidats dans toute la Suisse.

"L'intégration d'Arobase et d'Interiman dans notre marque Albedis marque une étape importante dans notre stratégie visant à regrouper les cabinets de recrutement régionaux en une seule entité nationale. Notre objectif est d'établir des marques leaders dans tous les segments de marché pertinents du secteur, tout en continuant à développer la force de notre expertise et de notre réseau. La nouvelle structure de marque renforce notre présence dans le secteur du conseil en recrutement, crée des synergies entre les régions et nous permet d'offrir des solutions de recrutement encore plus efficaces et tournées vers l'avenir, à une époque où la concurrence pour les meilleurs talents est plus intense que jamais", a déclaré Raphael Schmid, CEO d'Interiman Group.

Les principaux points de la fusion :

  • Expertise unifiée : Capacité élargie pour le placement ciblé de profils de support, de spécialistes, de managers et de cadres dans différents secteurs.
  • Services étendus : Une nouvelle offre et une expertise approfondie pour répondre à l'évolution des besoins en personnel au niveau national.
  • Renforcement de la portée nationale : Une collaboration sans faille entre les sites garantit des solutions uniformes et sur mesure pour tous les clients.

Cette fusion stratégique reflète la vision d'Albedis de simplifier la recherche de talents et de soutenir les entreprises avec des services de recrutement innovants et efficaces. En unissant ses forces, Albedis est idéalement positionnée pour mettre en relation avec succès les entreprises et les talents sur un marché très concurrentiel.

Source : www.albedis.com

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