Les Suisses demandent une augmentation de salaire en 2025

L'enquête salariale 2025 du cabinet de conseil en ressources humaines suisse Robert Walters montre quelles augmentations de salaire les professionnels attendent pour l'année à venir. Charlotte Jacobs, Senior Manager chez Robert Walters, explique les principales conclusions de l'enquête.

L'enquête salariale 2025 de Robert Walters le montre : Les professionnels s'attendent à des augmentations de salaire, mais les employeurs agissent souvent de manière réactive. (Image : www.depositphotos.com)

Une augmentation de salaire ? Seulement si vous l'avez demandé !

L'enquête salariale de Robert Walters montre qu'à peine 34 % des salariés suisses ont obtenu spontanément une augmentation de salaire de leur employeur l'année dernière. 7 % ont eu besoin d'une initiative personnelle, tandis que 11 % ont dû changer d'employeur pour obtenir une augmentation. Une personne sur trois n'a pas demandé d'augmentation de salaire et n'a donc rien reçu, tandis que 14 % ont vu leur demande rejetée.

"L'année dernière, nous avons constaté que de nombreux employeurs ont été plus réactifs que proactifs", explique Charlotte Jacobs. "Mais si les entreprises veulent garder leurs meilleurs talents, elles doivent être plus attentives à récompenser et à valoriser les employés sans qu'ils aient à le demander eux-mêmes".

À peine la moitié est satisfaite de son salaire actuel

La même enquête montre que seuls 4 % des salariés en Suisse sont 'très satisfaits' de leur salaire actuel, y compris les avantages. 30 % se disent 'satisfaits', mais voient des possibilités d'amélioration. Un peu plus d'un quart (27 %) est 'neutre', tandis que 36 % sont 'insatisfaits' parce qu'ils ont le sentiment que leur package salarial ne correspond pas à leurs attentes ou aux normes du marché.

"Un package salarial compétitif n'est plus un "nice-to-have", mais un "must"", souligne Charlotte Jacobs. "Les employeurs doivent comprendre que l'insatisfaction en matière de salaire peut rapidement entraîner la perte de talents. En effet, 46 % des professionnels interrogés envisagent de changer de travail s'ils ne reçoivent pas d'augmentation de salaire au cours des 12 prochains mois".

Attentes pour 2025

Robert Walters a également étudié les attentes en matière d'évolution salariale. Et celles-ci sont élevées : 73 % des professionnels interrogés sont optimistes et s'attendent à une augmentation de salaire pour 2025.   

Une personne sur quatre (24 %) espère une augmentation modérée de 1 à 5 %, tandis que 13 % visent une augmentation de 6 à 10 %. 14 % visent une augmentation plus importante de 11 % ou plus. Cependant, une personne sur cinq est moins confiante et estime qu'il est peu probable qu'elle obtienne une augmentation l'année prochaine.   

"Les augmentations de salaire restent importantes, mais elles ne sont pas le seul facteur de satisfaction au travail", explique Charlotte Jacobs. "Les professionnels apprécient l'ensemble des éléments : un salaire compétitif et la possibilité de travailler à domicile, combinés à l'adéquation avec les valeurs de l'entreprise, un contenu de travail approprié, des perspectives de croissance, l'accessibilité et une gestion efficace".

Que vont faire les employeurs ?

Plus de la moitié des employeurs (51 %) estiment que leurs employés sont satisfaits de leur package salarial actuel, tandis que 30 % sont convaincus du contraire. Malgré ces perceptions, 74 % des employeurs prévoient une augmentation de salaire d'ici 2025. Pour garder leurs employés heureux, les employeurs ont également introduit des avantages supplémentaires l'année dernière, tels qu'un système de bonus (optimisé), des actions de l'entreprise, des jours de congé supplémentaires ou des possibilités de formation externe.

"Il est positif de voir que les employeurs investissent dans des avantages supplémentaires, mais cela ne doit pas remplacer un salaire compétitif", avertit Jacobs. "Un bon paquet global combine un salaire compétitif et des avantages supplémentaires qui répondent aux besoins des employés".

Ces chiffres illustrent l'importance d'une approche stratégique des packages salariaux et des avantages pour attirer et retenir les talents sur un marché du travail très concurrentiel. Utilisez l'outil numérique gratuit d'enquête sur les salaires de Robert Walters pour comparer les salaires.   

Source : www.robertwalters.ch

4 conseils pour donner un nouvel élan à sa carrière en 2025

A l'aube d'une nouvelle année, de nombreux professionnels reconsidèrent leur carrière et se fixent des objectifs ambitieux pour un nouveau départ. Selon la dernière enquête salariale de Robert Walters, 65 % des professionnels suisses prévoient de changer d'emploi en 2025 - une preuve évidente du désir de relever de nouveaux défis et de saisir les opportunités de développement personnel.

Réinventer sa carrière en 2025 : Conseils d'experts pour relever les défis, fixer des objectifs et stimuler la croissance. (Image : www.depositphotos.com)

Si vous faites partie de ceux qui souhaitent un changement, c'est le moment idéal pour prendre le contrôle de votre carrière. Réinventer sa carrière peut sembler intimidant, mais ouvre la voie à la croissance personnelle, à une nouvelle motivation et à des succès significatifs. Voici 4 conseils pratiques des experts en recrutement de Robert Walters pour faire de 2025 votre année de transformation.

1. accepter les défis

Tout changement important s'accompagne d'obstacles, mais ce sont précisément ces obstacles qui favorisent votre croissance personnelle. L'échec - s'il est utilisé de manière productive - devient une opportunité d'apprentissage précieuse.

Considérez l'écart entre votre situation actuelle et votre objectif comme un terrain d'entraînement. Abordez les défis avec persévérance et utilisez les revers pour affiner votre stratégie. De l'autre côté des difficultés, la clarté, la résilience et le succès vous attendent.

Tenez un journal dans lequel vous notez les défis et les enseignements que vous en tirez. Cela vous aidera à rester motivé et à reconnaître vos progrès.

2. demandez-vous "pourquoi ?"

Chaque objectif que vous poursuivez doit avoir un but précis. Pourquoi aspirez-vous à ce changement ? Quelle est la valeur qu'il apporte à votre vie ou à votre carrière ?

Un "pourquoi" fort vous aide à rester concentré, même lorsque des obstacles se présentent, et garantit que vos objectifs sont en accord avec vos valeurs et vos ambitions à long terme.

Utilisez la méthode des "5 pourquoi". Continuez à poser la question jusqu'à ce que vous trouviez la motivation profonde derrière votre désir de changement.

3. se réinventer en changeant 

Une véritable réorientation nécessite de sortir de sa zone de confort. La croissance survient lorsque vous acceptez l'inconnu, que vous prenez des risques calculés et que vous affrontez vos peurs. 

Si la voie à suivre ne semble pas claire, inspirez-vous de personnes qui ont réussi des transitions similaires. Partagez vos idées et vos objectifs avec des mentors ou des collègues de confiance afin d'obtenir de nouvelles perspectives et un soutien. 

Participez à des cours en ligne, à des événements de réseautage ou à des projets qui correspondent à vos ambitions professionnelles. Ces petits pas peuvent mener à de grandes percées. 

4. fixer des objectifs clairs et réalistes

La clé d'une réorientation réussie réside dans une vision claire. Réfléchissez à votre situation actuelle, définissez vos objectifs et établissez un plan pour les atteindre.

Divisez votre vision en étapes plus petites et réalisables afin d'éviter toute frustration. Mettez-vous toutefois au défi de continuer à progresser.

Utilisez la méthode SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et daté) pour structurer vos objectifs et suivre vos progrès.

Pourquoi il est important de réinventer votre carrière

Réinventer sa carrière, ce n'est pas seulement changer de travail, c'est aussi évoluer en tant que personne et en tant que professionnel. C'est l'occasion de s'aventurer en terrain inconnu, de découvrir des potentiels cachés et de construire une carrière en accord avec vos valeurs et vos passions.

Acceptez les défis, remettez en question votre motivation, accueillez le changement et planifiez de manière stratégique. Le chemin peut être exigeant, mais les résultats en valent la peine.

Source : www.robertwalters.ch

Les entreprises suisses misent de plus en plus sur la cybersécurité comme avantage stratégique

Les entreprises suisses donnent la priorité aux cyber-risques et augmentent leur budget pour la cybersécurité. L'enquête "Global Digital Trust Insights 2025" montre que les menaces liées au cloud et les exigences réglementaires sont des thèmes centraux pour les entreprises suisses. Dans ce contexte, la cybersécurité devient également de plus en plus un avantage concurrentiel stratégique.

Les menaces liées au cloud sont le plus grand danger pour la moitié des entreprises suisses - mais beaucoup se sentent mal préparées. (Image : www.depositphotos.com)

Les cyber-risques restent la priorité absolue

Cette année encore, 65 % des cadres suisses considèrent les cyber-risques comme le défi le plus urgent pour les douze prochains mois - nettement plus que les comparaisons mondiale et européenne, qui se situent toutes deux à 57 %. Ce chiffre souligne l'importance croissante de la cybersécurité dans un paysage de menaces de plus en plus complexe.

65 % des cadres suisses considèrent la réduction des cyberrisques comme une priorité absolue pour les douze prochains mois. (Image : www.pwc.ch)

Alors que 54 % des entreprises suisses prévoyaient d'augmenter leurs dépenses en cybersécurité en 2023, ce chiffre est passé à 70 % en 2024. En 2025, 67 % des entreprises suisses et 77 % au niveau mondial prévoient d'augmenter encore leur budget de cybersécurité. 22 % des entreprises suisses souhaitent maintenir leurs dépenses en cybersécurité au même niveau, contre 11 % au niveau mondial.

"En comparaison internationale, les entreprises suisses se montrent plus stables", explique Urs Küderli, associé, responsable Cybersecurity et Privacy, PwC Suisse. "Dans le monde entier, les entreprises sont nettement plus nombreuses à augmenter ou à réduire leurs dépenses, tandis que peu d'entre elles maintiennent leurs budgets. Les entreprises suisses continuent de miser sur une croissance modérée et veulent maintenir ce cap".

Attaques en nuage et surfaces d'attaque étendues comme risques principaux

La surface d'attaque des cybermenaces ne cesse de croître. Les progrès de l'intelligence artificielle, l'utilisation accrue des technologies de l'informatique en nuage et la dépendance vis-à-vis de tiers créent des défis supplémentaires. Les attaques basées sur le cloud, les opérations de piratage et de fuite et les attaques sur les produits en réseau sont particulièrement considérées comme critiques. 49 % des cadres suisses considèrent les menaces basées sur le cloud comme le plus grand danger. Dans le même temps, de nombreuses entreprises ne se sentent pas suffisamment préparées pour faire face efficacement à ces menaces.

"D'un côté, les technologies cloud permettent l'innovation et l'efficacité", explique Johannes Dohren, associé et responsable Cyber Resilience et Défense chez PwC Suisse. "Mais d'un autre côté, elles augmentent la surface d'attaque des cybermenaces - c'est pourquoi les entreprises doivent systématiquement accompagner leur stratégie de cloud d'une cyberstratégie robuste".

Exigences réglementaires

Les cadres suisses voient souvent l'impact de la cyberréglementation de manière plus positive que leurs homologues mondiaux. 28 % soulignent que les réglementations aident à créer des lignes directrices claires pour l'innovation et la transformation technologiques. En outre, 24 % - plus que la moyenne mondiale de 20 % - font état d'une résilience renforcée par une réglementation uniforme et des normes sectorielles. Parallèlement, seuls 18 % des dirigeants suisses estiment que les réglementations sont si exigeantes qu'elles nécessitent des améliorations globales de leurs systèmes, contre 24 % au niveau mondial.

Les cadres suisses voient souvent l'impact de la cyberréglementation de manière plus positive que leurs homologues mondiaux. (Image : www.pwc.ch)

"Les entreprises suisses, en particulier celles des secteurs fortement réglementés depuis plusieurs années, ont déjà établi un standard de sécurité de base ou sont habituées à l'influence réglementaire et peuvent donc aussi faire davantage confiance à leurs systèmes et partenariats existants", explique Urs Küderli. "Néanmoins, une coordination entre les équipes de sécurité, les fonctions de risque et la direction est essentielle pour relever les défis réglementaires. Seule une telle coordination permet aux organisations de maintenir leur état de préparation à la conformité et de promouvoir des améliorations stratégiques".

La cybersécurité, un avantage stratégique

La cybersécurité est de plus en plus considérée comme un avantage concurrentiel décisif pour les organisations. En Suisse, cet avantage se concrétise principalement par la confiance des clients, 55 % des entreprises positionnant la cybersécurité comme moteur de la confiance - proche de la moyenne mondiale de 57 %. La cybersécurité est en train de devenir un élément central de la confiance et de l'avantage concurrentiel. Les entreprises qui adaptent leur stratégie de manière proactive et considèrent la résilience comme un avantage stratégique se positionnent mieux dans un environnement numérique croissant. "Il ne s'agit plus seulement de protection. La cybersécurité est devenue un facteur de différenciation décisif", explique Urs Küderli. "Les organisations doivent intégrer la cybersécurité dans toutes leurs décisions commerciales afin d'assurer un succès durable".

À propos de l'étude

L'enquête Global Digital Trust Insights Survey recueille le point de vue des cadres supérieurs sur les défis et les opportunités liés à l'amélioration et à la transformation de la cybersécurité dans les entreprises au cours des 12 à 18 prochains mois. L'enquête porte sur 4042 personnes interrogées dans 717 pays (dont 51 en Suisse).

Source : www.pwc.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/schweizer-unternehmen-setzten-verstaerkt-auf-cybersicherheit-als-strategischen-vorteil/

Tendances cybernétiques 2025 : fumigènes criminels et cyberattaques démocratisées

En matière de cybersécurité, les dernières années ont montré qu'il faut s'attendre à tout. Comme personne ne peut prédire l'avenir, il vaut toutefois la peine de se pencher sur 2024 pour évaluer les évolutions, anticiper les scénarios possibles pour l'avenir et s'adapter afin d'aborder une nouvelle année avec confiance. La sécurité est bien en place, mais la vigilance reste le maître-mot. Car les criminels sont de plus en plus opportunistes en ce qui concerne leurs proies, leurs commanditaires et leurs soutiens.

Rétrospective de 2024 et perspectives de 2025 : les attaques du cloud, l'IA générative et les attaques de la chaîne d'approvisionnement marquent la cybersécurité. (Image : www.depositphotos.com)

Que pouvons-nous donc attendre de 2025 en matière de cybersécurité ?

1. les attaquants se concentrent de plus en plus sur le cloud

Comme de plus en plus d'entreprises protègent leurs appareils avec Endpoint Detection and Response (EDR) et que la diffusion de l'authentification multi-facteurs (MFA) augmente, les attaquants de ransomware se tournent de plus en plus vers les ressources cloud qui ne disposent normalement pas de MFA. Le "prix" à payer pour les criminels n'est plus les mots de passe, mais les jetons d'authentification et les cookies du navigateur.

2. l'IA générative "démocratise" les activités cybercriminelles

Les outils et procédures utilisés par les cybercriminels professionnels sont utilisés comme données d'entraînement par de nombreuses plateformes GenKI. Cela signifie que certaines activités cybercriminelles se sont "démocratisées" et que des attaquants peu qualifiés et opportunistes peuvent désormais créer sans grand effort, par exemple, un appât de phishing ou un code de ransomware. En raison du manque de professionnalisme, ces attaques ont certes un faible taux de réussite, mais elles contribuent, en raison de leur masse, à mobiliser les ressources des défenseurs et à laisser ainsi la voie libre aux attaquants professionnels.

3. les cybercriminels allument de plus en plus d'écrans de fumée

Les cybercriminels ont de plus en plus recours à des manœuvres de diversion pour dissimuler leurs véritables activités principales et créer des perturbations et de la confusion dans les défenses. Les petites opérations d'attaque mobilisent les ressources de réaction et entraînent une diminution de l'efficacité globale des systèmes de défense. Cela conduit à un déséquilibre entre les bons et les méchants, même avec une cybersécurité bien établie.

4. les attaques contre la chaîne d'approvisionnement ont un impact plus important

Les attaques contre la chaîne d'approvisionnement en logiciels, dont les conséquences dépassent largement les activités des entreprises individuelles, constituent un élément de plus en plus important dans les stratégies d'attaque des cybercriminels. Ils cherchent à exercer une pression maximale afin de donner encore plus de poids à leurs demandes de rançon et d'augmenter les sommes extorquées.

5) Les cyberattaques complexes utilisent des systèmes multi-agents LLM

Les cybercriminels profitent également de l'évolution actuelle de l'utilisation des LLM, qui consiste à enchaîner des modèles pour créer des tâches plus complexes. Par exemple, au lieu d'utiliser uniquement ChatGPT pour écrire une ligne de code, les cybercriminels peuvent désormais combiner plusieurs LLM pour créer des projets plus vastes tels que des sites web générés par l'IA, des vidéos ou des deepfakes.

6. les cybercriminels cherchent à obtenir un meilleur retour sur investissement

L'exploitation après l'infiltration réussie d'une entreprise n'est plus un processus à une seule voie. Les pirates ont de plus en plus recours à une approche "double-dip". Par exemple, lorsqu'ils volent des cryptomonnaies, ils dérobent également des cookies ou des documents d'identité afin de les utiliser pour d'autres délits.

Source : news.sophos.com

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/cybertrends-2025-kriminelle-nebelkerzen-und-demokratisierte-cyberattacken/

Les employés veulent du télétravail : pas de flexibilisation sans protection de la santé

Depuis sa création en 2016, l'alliance politique "la Plateforme" s'engage pour des possibilités de travail flexibles et la protection de la santé dans le home office. Elle considère la consultation sur l'initiative parlementaire Burkart "Liberté d'organisation du travail en home office" comme une étape importante. Sa dernière enquête montre toutefois que des adaptations sont nécessaires pour répondre aux besoins des professionnels et garantir à la fois la flexibilité et la protection de la santé.

L'alliance politique "die Plattform" demande des règles claires pour le travail à domicile, qui favorisent la flexibilité et garantissent la protection de la santé. (Image : www.depositphotos.com)

Le home office est venu pour rester : La part des professionnels des services et des professions intellectuelles qui travaillent régulièrement en home office est passée d'environ 30% à près de 90% au cours des quatre dernières années. La majorité d'entre eux préfèrent en outre travailler deux à trois jours par semaine en home office. C'est ce que montre l'enquête actuelle menée auprès des 85 000 membres des associations de la plate-forme : Société suisse des employés de commerce, Employés Suisse, Swiss Leaders, SwissAccounting, Zürcher Gesellschaft für Personal-Management ZGP, Sales Swiss, Association des cadres des transports publics KVöV et Swiss Engineering.

Adapter la loi sur le travail à la réalité

La loi sur le travail en vigueur est conçue pour des horaires de travail fixes dans l'entreprise. "Il est urgent d'adapter la loi à la réalité vécue des modèles de travail et des cadres de vie flexibles, afin de répondre aux besoins et aux attentes changeants des personnes actives et des employeurs", déclare Ursula Häfliger, directrice de la plate-forme. "Cette flexibilisation potentielle du travail ne doit toutefois pas se faire au détriment de la santé et c'est pourquoi une attention particulière doit être accordée à la protection de la santé lors de la modification de la loi. Certaines limites doivent être fixées au décloisonnement du travail".

Le télétravail renforce le bien-être et l'équilibre

Il ressort de l'enquête que les actifs qui travaillent régulièrement en home office sont nettement plus satisfaits de leur autonomie au travail, ce qui, selon de nombreuses études scientifiques, peut compenser le stress. A l'inverse, les personnes qui souhaiteraient travailler davantage en home office, mais qui n'en ont pas le droit ou la possibilité, sont beaucoup moins satisfaites de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les personnes interrogées citent les possibilités de travail à domicile et les heures fixes de non joignabilité comme les principaux facteurs de récupération. "Cela montre de manière impressionnante que la flexibilité associée à des limites claires est la clé de la réussite du home office", explique Häfliger.

La double charge augmente le risque de maladie

Les résultats mettent également en évidence les défis posés par la double charge du travail rémunéré et du travail familial (ou du travail de care). Les professionnels interrogés travaillent beaucoup pour leur employeur ou leur propre entreprise : la majorité d'entre eux travaillent plus de 42 heures par semaine. En outre, environ 20% atteignent une charge totale hebdomadaire très élevée de plus de 58 heures de travail rémunéré et non rémunéré. Il est prouvé que cette charge globale élevée augmente le risque de maladie. La médecine du travail ne conteste pas non plus le rôle compensatoire de la flexibilité autodéterminée sur les facteurs de stress. L'enquête de plattform fournit donc des indications claires sur le lien entre la charge de travail et la satisfaction en termes de flexibilité et d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Garantir la flexibilité et la protection de la santé

Les réglementations du travail en home office proposées dans le projet de consultation de la commission du Conseil des Etats correspondent en grande partie aux propositions de la plateforme après sa dernière enquête sur le home office 2020. Elles ne créent pas seulement plus de flexibilité, mais fixent également des limites et des mécanismes de protection pour les travailleurs.

Certains aspects doivent toutefois être pris en compte dans tous les cas :

  • La réglementation légale doit s'appliquer à tous les employés qui peuvent et veulent travailler en home office.
  • Les temps de repos doivent être réglés de manière à ce qu'un repos soit également possible et réaliste : les interruptions et le travail du dimanche ne sont pas propices à cela.
  • La réglementation de l'injoignabilité permet de préserver la santé et est donc indispensable.
  • L'inscription du contrat de télétravail dans le Code des obligations, y compris les règles relatives à la protection de la santé, définit les garde-fous du travail en home office pour les entreprises et leurs employés et est impérative.

La plate-forme demande des dispositions légales claires qui garantissent le home office en tant que partie intégrante du monde du travail moderne, qui tiennent compte de la flexibilité du travail et qui garantissent une protection adéquate de la santé.

Source : www.die-plattform.ch

L'IA dans l'entreprise : Opportunités et stratégies 2025

Les développements actuels dans le domaine de l'intelligence artificielle, tels que les investissements, les déploiements et les résultats, montrent clairement que cette technologie deviendra une partie intégrante de toute entreprise, quel que soit son secteur d'activité.

L'IA générative transforme les entreprises : L'intégration des données, la gouvernance et les solutions sur mesure créent des avantages concurrentiels. (Image : www.depositphotos.com)

Les résultats du rapport d'impact de The Economist intitulé "Unlocking Enterprise AI : Opportunities and Strategies" montrent une tendance claire : déjà 84% des entreprises en Allemagne utilisent l'IA générative dans au moins un domaine d'application et 97% prévoient de développer d'ici 2027 des modèles personnalisés à valeur d'usage basés sur des données d'entreprise.

Mais ce qui est aussi certain que le succès de la technologie, c'est qu'il exige des chefs d'entreprise bien plus que l'adoption du dernier et du meilleur modèle d'IA. Pour prendre les devants, il faut adopter une approche globale qui intègre la gestion des données, la sécurité, la gouvernance, la culture et l'expertise spécifique au domaine.

Moderniser les plateformes de données et promouvoir la démocratisation

La plupart des entreprises souhaitent intégrer des modèles d'IA génératifs dans leurs propres données. Pour ce faire, elles doivent moderniser leur plateforme de données d'entreprise, s'attaquer au problème de la fragmentation et aller au-delà des possibilités offertes par un seul grand modèle commercial. L'avenir est aux systèmes et agents d'IA à composants multiples utilisant des modèles individuels, chacun optimisé pour des tâches spécifiques. Cette approche permet d'améliorer la précision, de réduire les coûts, d'augmenter les performances et d'améliorer la sécurité, des facteurs essentiels lorsqu'il s'agit d'applications basées sur l'IA pour les entreprises.

La démocratisation est un moteur important de l'IA. Les entreprises veulent rendre les données accessibles à un plus grand nombre de collaborateurs et leur donner les moyens de créer et d'affiner des modèles d'IA qui répondent à leurs besoins commerciaux quotidiens. Dans ce contexte, il est également important de disposer d'un traitement du langage naturel (NLP) qui exploite les informations nécessaires pour obtenir des résultats en langage naturel, car les Citizen Data Scientists peuvent poser des questions en langage naturel et obtenir également des réponses en langage naturel. De cette manière, chaque collaborateur au sein d'une entreprise peut interagir avec le modèle afin de garantir une compréhension aussi large que possible pour tous les employés. Un résultat du rapport d'impact de l'Economist montre que 59% des entreprises allemandes pensent que la PNL sera la première, voire la seule façon de traiter les ensembles de données complexes à l'avenir.

Équilibre entre sécurité et innovation

La sécurité et la gouvernance sont essentielles dans le nouveau paysage de l'IA. Les entreprises qui mettent en œuvre des solutions d'IA trop rapidement doivent s'assurer que les données sensibles sont protégées et que les réglementations sont respectées. En même temps, la mise en œuvre ne doit pas prendre trop de temps pour rester compétitive. Des processus de sécurité et de gouvernance solides sont essentiels pour permettre l'innovation sans être freinés par une prudence excessive. Selon le rapport, 40 % des personnes interrogées estiment que la gouvernance des données et de l'IA dans leur organisation est insuffisante. La moitié des ingénieurs de données indiquent que la gouvernance leur prend plus de temps qu'autre chose. C'est pourquoi la mise en place d'une gouvernance cohérente est la clé de l'exploitation de l'IA dans l'entreprise.

Des solutions d'IA sur mesure comme avantage concurrentiel

L'avenir ne réside pas seulement dans des modèles d'IA entraînés sur des données provenant d'Internet, mais dans une véritable intelligence des données. Il s'agit de systèmes qui comprennent et traitent les ensembles de données spécifiques, souvent sensibles, d'une entreprise. Et ce, dans une IA qui comprend le contexte de la propre entreprise. Cette approche s'appuie sur des systèmes d'agents qui utilisent des modèles spécialisés pour des tâches spécifiques. Les entreprises peuvent ainsi développer des solutions adaptées à leurs besoins et utiliser leurs propres données comme avantage concurrentiel.

Les entreprises sont à la recherche de solutions telles que la Data Intelligence Platform de Databrick, adaptées à leurs besoins commerciaux. Elles hiérarchisent les données, centralisent la gouvernance et offrent un TCO efficace à grande échelle. La révolution de l'IA n'en est qu'à ses débuts, et une chose est sûre : les entreprises qui utilisent efficacement leurs données et mettent en place des systèmes d'IA adaptés à leurs besoins individuels seront les leaders de demain.

Source : www.databricks.com

Quelles tendances attendent le monde des RH en 2025

L'année 2024 entame son sprint final, le regard tourné vers un avenir incertain demeure. Dans les entreprises de la région DACH, le recul de la performance économique se fait sentir : Alors que l'Allemagne et l'Autriche souffrent d'une économie en recul, seule la Suisse peut se targuer d'une croissance faible, mais inférieure à la moyenne. Outre les conditions générales toujours volatiles dans le monde du travail, les réductions budgétaires et les nouvelles réglementations à l'échelle européenne pèsent sur les départements des ressources humaines.

Tendances RH 2025 : l'attentisme n'est pas une option, la définition claire des rôles, les People Analytics et le règlement ESG marquent le monde du travail. (Image : www.depositphotos.com)

Le Dr Arne Sjöström, directeur régional, People Science EMEA, de la plateforme Employee Experience Culture Amp, donne un aperçu des tendances sur la scène RH.

1. attendre n'est pas une option

Les uns attendent, les autres hésitent - c'est ainsi que l'on peut résumer la persévérance actuelle, tant du côté des travailleurs que de celui des employeurs. Les conséquences de cette évolution se feront sentir dès que l'économie repartira. Actuellement, il y a un surplus de travailleurs qui souhaitent en fait quitter l'entreprise. La situation économique incertaine les fait hésiter, mais dès que de nouvelles opportunités de carrière se présenteront, ils les saisiront. Dans de nombreuses entreprises, l'attentisme est malheureusement aussi devenu la devise des employeurs : Ils n'investissent pas assez dans le développement des collaborateurs et risquent surtout de perdre leurs meilleurs éléments.

Il est trompeur d'assimiler la persévérance des employés à leur satisfaction. Certes, les entreprises ne peuvent actuellement pas se permettre d'investir de manière égale dans tous leurs collaborateurs. Toutefois, les entreprises qui en sont conscientes donneront la priorité à leurs employés les plus performants en 2025, offriront des possibilités de carrière attrayantes et répondront mieux à leurs besoins. L'hésitation n'est pas bonne conseillère dans ce domaine - elle ne fait que révéler que les entreprises sont mal préparées à une reprise de l'économie.

2. plus de performance et de bien-être grâce à une définition claire des rôles

Dans de nombreuses entreprises, les travailleurs se sentent incertains quant à leur rôle exact, aux processus de l'entreprise et à la manière dont leur travail contribue à la réalisation des objectifs de l'entreprise. Les entreprises prévoyantes sauront saisir l'opportunité du bouleversement actuel et combleront ce vide avec plus de clarté. Pour la première fois depuis le début du travail hybride, les valeurs et les processus sont redéfinis. Dans ce contexte, les entreprises s'orientent davantage vers le facteur performance et fixeront en conséquence de nouvelles priorités pour l'année à venir. L'objectif est d'améliorer l'expérience des employés, ce qui implique également une définition plus claire des rôles : chaque collaborateur doit mieux comprendre quelles sont les attentes concrètes de l'entreprise à son égard et comment il contribue à la performance de l'entreprise.

Dans ce contexte, de nouveaux défis attendent les responsables des ressources humaines et les équipes RH en 2025 : Les tâches principales des collaborateurs doivent être communiquées de manière plus claire et plus transparente, ce qui permettrait idéalement d'alléger les processus et d'éliminer les attentes inutiles envers les collaborateurs. Parallèlement, la définition des rôles doit être mieux adaptée aux objectifs de l'entreprise : La performance et le bien-être des collaborateurs sont priorisés, tout en établissant des règles claires sur la manière dont cette performance doit être fournie. Les entreprises qui ont compris le rôle clé que joue la satisfaction des collaborateurs réduiront ainsi considérablement les zones d'ombre du travail hybride. Néanmoins, les discussions telles que le "droit à la déconnexion", qui fait déjà l'objet d'une législation dans certains pays européens, ne s'éteindront pas dans notre pays.

3. l'orientation vers la performance gagne en importance

Savoir ce qui se passe et agir en conséquence pour améliorer les performances de l'entreprise : voilà comment on peut résumer la mission des services RH pour l'année à venir. En 2025, les responsables RH s'appuieront de plus en plus sur les People Analytics pour mieux comprendre l'engagement et la motivation des collaborateurs et pour améliorer de manière ciblée les performances de l'entreprise. Face à la pression économique croissante, les connaissances basées sur les données du personnel sont indispensables pour rester compétitif et prendre des mesures efficaces.

People Analytics, en combinaison avec d'autres données d'entreprise, contribue à fournir aux dirigeants des bases décisionnelles plus solides sur les mesures qui peuvent être efficaces pour une gestion optimisée des performances. Des études ont montré que les entreprises qui utilisent des stratégies de gestion active des performances ont 1,75 fois plus de chances d'atteindre les résultats commerciaux escomptés et 1,9 fois plus de chances d'obtenir des résultats positifs en matière de ressources humaines.

4. le règlement ESG nécessite une approche pragmatique

À partir de l'année prochaine, le cercle des entreprises qui doivent établir des rapports détaillés sur leurs efforts dans les domaines de l'environnement, du social et de la conformité (Environment, Social, Government) s'élargira à de nombreuses petites et moyennes entreprises. Les nouvelles exigences les obligent à définir des indicateurs à long terme et à en rendre compte chaque année. En outre, elles doivent faire état dans leur rapport des principaux impacts, risques et opportunités de leurs activités commerciales. Pour ce faire, les données commerciales doivent être collectées, reliées et analysées.

Comme de nombreuses questions ESG concernent directement le capital humain et les conditions dans lesquelles les collaborateurs fournissent leurs prestations, cela entraîne une charge de travail supplémentaire pour les équipes RH. Les entreprises n'y parviendront qu'en utilisant systématiquement des systèmes d'information intégrés qui améliorent également la vision en temps réel de l'entreprise et aident la direction à mieux comprendre les expériences des collaborateurs. Parallèlement, les tâches de routine sont automatisées et un reporting conforme aux règles est rendu possible. Avec le règlement ESG, les équipes RH s'aventurent en terrain inconnu, ce qui nécessite dans un premier temps une approche pragmatique.

Source : www.cultureamp.com

Les employeurs suisses restent optimistes en ce début d'année

Malgré le climat économique incertain, les employeurs suisses s'attendent à une augmentation des activités de recrutement au premier trimestre 2025. Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, l'up- et reskilling des collaborateurs existants deviendra une stratégie centrale.

Des plans d'embauche positifs malgré la pénurie de personnel qualifié : en 2025, les entreprises suisses misent sur l'up- et le reskilling pour un succès durable. (Image : Manpowergroup)

Les bouleversements économiques mondiaux et les défis dans la zone euro continuent d'influencer les plans de recrutement en Suisse. Néanmoins, les employeurs suisses font preuve de résilience et continuent d'envisager les perspectives d'emploi de manière positive. Pour le premier trimestre 2025, les perspectives nettes d'emploi (NEO) s'élèvent à 29%. Bien que cela représente un recul de 4 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent et à l'année précédente, la Suisse reste compétitive à l'échelle mondiale. En comparaison mondiale, la Suisse se classe sixième avec un NEO de 4 points supérieur à la moyenne mondiale de 25%.

"Malgré une légère baisse des prévisions de recrutement, le marché du travail suisse reste l'un des plus compétitifs et des plus résistants au monde. Cela reflète la capacité d'adaptation et l'orientation stratégique habile des entreprises suisses", déclare Eric Jeannerod, Country Manager de Manpowergroup Suisse.

Les défis du recrutement

Les entreprises suisses sont confrontées à des défis considérables dans la recherche de personnel qualifié. 76% des employeurs déclarent qu'il est "difficile" ou "très difficile" de trouver des candidats adéquats. Pour y remédier, les organisations ont recours à différentes stratégies, la priorité étant donnée aux horaires de travail flexibles. Les augmentations de salaire et les initiatives de formation continue des collaborateurs existants jouent également un rôle important, tout comme les lieux de travail flexibles.

Les intentions d'embauche varient selon les régions suisses. La région de Zurich présente les perspectives les plus compétitives avec un NEO de 40%. Ce résultat est en hausse de 7 points par rapport au trimestre précédent, mais en baisse de 4 points par rapport à l'année dernière. La Suisse du Nord-Ouest enregistre la plus forte croissance avec un NEO de 36%, soit une augmentation de 13 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent. A l'inverse, la région du Tessin doit faire face à un NEO négatif de -14%. Ces différences reflètent la diversité des conditions économiques locales. Alors que certaines régions bénéficient de puissants moteurs de croissance, d'autres sont plus prudentes, voire négatives, quant aux perspectives de croissance.

Les intentions d'embauche varient selon les régions suisses. (Image : Manpowergroup)

Tendances spécifiques au secteur

Sept des neuf secteurs suisses prévoient une hausse de l'emploi au premier trimestre 2025. Le secteur Santé et Sciences de la vie mène le peloton avec un NEO record de 46%, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l'enquête en 2022, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport au trimestre précédent et de 17 points par rapport à l'année précédente. Le secteur Technologies de l'information affiche également des prévisions robustes avec un NEO de 32%. Le secteur de l'énergie et des services publics affiche les perspectives les plus faibles, avec -26%, ce qui reflète des défis tels que les fluctuations de prix et la pression réglementaire.

Sept secteurs suisses sur neuf prévoient une hausse de l'emploi au premier trimestre 2025. (Image : Manpowergroup)

Tous ont des difficultés à trouver des professionnels

La pénurie de main-d'œuvre qualifiée est un défi dans tous les secteurs. Par exemple, 94% des employeurs du secteur des technologies de l'information indiquent qu'il est "difficile" ou "très difficile" de trouver du personnel qualifié. Les entreprises du secteur de la santé et des sciences de la vie (85%), de l'énergie et des services publics ainsi que des biens de consommation et des services (82% chacun) signalent des difficultés similaires.

Dans l'ensemble du pays, les compétences en informatique et en données sont les plus difficiles à trouver. 27% des employeurs y voient des défis majeurs, ce qui reflète la dépendance croissante du pays aux compétences numériques et technologiques. Les compétences RH (23%), les compétences de fabrication ou de production (22%) et les compétences d'ingénierie (21%) sont d'autres domaines clés en pénurie de compétences. Ces chiffres soulignent le besoin de talents techniques et opérationnels spécialisés.

Les grandes entreprises en tête de l'optimisme

Les prévisions de recrutement restent positives dans toutes les tailles d'entreprises. Les grandes entreprises (5 000+ employés) sont les plus optimistes et annoncent un NEO de 43%, soit une augmentation de 20 points par rapport au trimestre précédent et de 9 points par rapport à l'année précédente. Ce NEO reflète la forte confiance des grandes organisations dans la reprise économique. En revanche, les micro-entreprises (moins de 10 employés) semblent avoir moins confiance dans les opportunités de croissance positive, avec un NEO de 8%.

Mais ce sont aussi les grandes organisations qui font état des plus grandes difficultés à pourvoir les postes. 36% déclarent avoir des difficultés importantes. Pour les micro-entreprises, seules 11% signalent de telles difficultés.

Créer une main-d'œuvre durable

Les entreprises suisses continuent de mettre l'accent sur le développement des compétences et l'alignement sur les objectifs ESG, en particulier dans les secteurs axés sur la technologie. Les initiatives en matière de diversité n'en sont toutefois qu'à leurs débuts, 64% des employeurs ne reconnaissant que des progrès limités. On s'attend toutefois à ce que les efforts visant à améliorer l'inclusion et la résilience sur le lieu de travail soient étendus en 2025.

Source : www.manpowergroup.ch

L'impulsion du succès : diriger la génération Z - et y trouver du plaisir

Avec ses propres valeurs et exigences, la génération Z met les cadres au défi. Mais c'est justement là que réside une chance : en adoptant les bonnes approches, les entreprises peuvent profiter de leur créativité et de leur énergie - une impulsion pour le succès de notre chroniqueur invité Volkmar Völzke.

Comment les cadres dirigeants peuvent diriger avec succès la génération Z et utiliser ses nouvelles exigences comme une chance pour plus de motivation et d'innovation. (Image : www.depositphotos.com)

"Les jeunes d'aujourd'hui ... !" Combien de fois avez-vous entendu cette phrase - ou même pensé vous-même ?

En fait, le sentiment de ne pas comprendre la génération suivante existe depuis toujours. Les années 60 étaient considérées comme rebelles, les années 80 comme égocentriques - et aujourd'hui, c'est la génération Z qui est au centre de l'attention.

Vous vous dites peut-être : "Ils devraient apprendre à travailler avant d'exiger quoi que ce soit !" Oui, cela peut être un défi de gérer de nouvelles exigences et attentes. Mais il y a là une grande opportunité : la génération Z apporte des perspectives et des valeurs fraîches qui peuvent enrichir votre culture d'entreprise - si vous les dirigez correctement.

Votre besoin essentiel ? Ils ne veulent pas simplement adopter vos valeurs, mais vivre les leurs. Cela peut être un défi, mais aussi un énorme enrichissement.

Trois conseils pour diriger avec succès la génération Z :

1. de vraies discussions plutôt que des phrases toutes faites

Cette génération reconnaît immédiatement la malhonnêteté. Utilisez des réunions 1:1 pour encourager un dialogue honnête. Posez des questions :

  • "Qu'est-ce qui vous motive ?"
  • "Quels sont vos objectifs professionnels et privés ?"

Ne jugez pas, mais écoutez. Découvrez comment leurs objectifs peuvent être combinés avec les besoins de votre entreprise. Un intérêt sincère construit la confiance et la loyauté à long terme.

2. la flexibilité est essentielle

La génération Z vit dans un monde plein d'options. Ils attendent de la liberté et de la flexibilité pour créer leur propre version de la réussite. Cela signifie

  • Fixer des lignes directrices claires à l'intérieur desquelles ils peuvent agir de manière responsable.
  • Proposer des horaires de travail flexibles ou des options à distance.
  • Autoriser des moyens créatifs pour atteindre les objectifs.

Se concentrer sur les résultats et non sur le chemin à parcourir pour les obtenir augmente la motivation et l'engagement.

  1. La participation est un must

Oubliez les hiérarchies rigides. La Gen Z veut participer à la conception et à l'influence. Créez des structures dans lesquelles ils peuvent faire part de leurs idées, par exemple par le biais de sessions de feedback ou d'ateliers. Prenez leurs suggestions au sérieux.

Lorsqu'ils voient que leurs contributions ont un impact, ils se sentent écoutés et valorisés. Cela augmente la motivation et la force d'innovation.

Conclusion

La Gen Z est différente - mais nous l'étions aussi. Au lieu de nous agacer des différences, nous pouvons les utiliser pour rendre nos équipes plus créatives et plus aptes à affronter l'avenir.

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

L'accélérateur de start-ups Venture Kick accélère sa croissance

L'initiative philanthropique Venture Kick n'accélère pas seulement la croissance des start-up financées, mais aussi la sienne. En 2024, 97 nouveaux projets de start-up issus des hautes écoles suisses ont reçu du capital de départ de Venture Kick. D'ici 2027, ce chiffre devrait doubler pour atteindre 200 nouvelles startups par an. D'ici 2033, les investisseurs devraient s'être engagés à hauteur de 50 milliards de francs dans un portefeuille de 3'000 start-up hautement innovantes et 100'000 emplois devraient avoir été créés.

Jan Lichtenberg (membre du comité stratégique de Venture Kick), Jordi Montserrat (cofondateur de Venture Kick), Pascale Vonmont (présidente du comité stratégique de Venture Kick), Philip Hassler (co-directeur de Venture Kick), Philip Bodmer (membre du comité stratégique de Venture Kick), Suzanne Avedik (membre du comité stratégique de Venture Kick) et Beat Schillig (cofondateur de Venture Kick). (Image : www.venturekick.ch)

Venture Kick a été lancé en 2007 avec l'idée de doubler le nombre d'entreprises spin-off dans les hautes écoles suisses. Il s'agissait d'aider des chercheurs talentueux à faire passer leurs innovations, parfois révolutionnaires, du laboratoire au marché. Il s'agit tout d'abord d'affiner les idées commerciales, respectivement de les focaliser sur des segments de clientèle attractifs et d'élaborer des opportunités de marché rentables. Il s'agit ensuite d'enthousiasmer les investisseurs pour ces opportunités commerciales et d'assurer le financement.

Plus de 1'000 startups soutenues depuis 2007

En tant qu'initiative de la fondation à but non lucratif Kick Foundation, Venture Kick a pu financer un projet candidat sur trois au cours des premières années (2007 - 2012). Le succès a été fulgurant : 68% des entreprises créées durant cette période existent encore aujourd'hui, ont reçu en moyenne 33 millions de la part d'investisseurs et emploient 44 collaborateurs. A la fin de l'année 2024, le nombre de startups financées a pu être porté à 1'121, sélectionnées parmi 7'800 projets candidats.

Le nombre de demandes a augmenté de plus de 10% par an et aujourd'hui, ce sont 80 candidats par mois qui demandent un capital de départ de. En plus des 150'000 francs de capital de départ de Venture Kick, les gagnants se voient offrir 850'000 francs supplémentaires provenant du Kickfund et 150'000 francs d'Innobooster.

100 000 emplois d'ici 2033

"La raison principale de la croissance de Venture Kick est la demande croissante de chercheurs hautement qualifiés qui veulent sortir leurs innovations de leurs laboratoires et résoudre des problèmes réels de notre génération", expliquent Beat Schillig et Jordi Montserrat, codirecteurs de Venture Kick. "Avant, nous soutenions un projet sur trois candidatures - aujourd'hui, nous n'en soutenons plus qu'un sur dix. Pour soutenir davantage de startups prometteuses issues des hautes écoles suisses, Venture Kick a besoin de plus de partenaires".

"Nous sommes heureux d'accueillir deux nouveaux membres dans notre consortium de partenariat, la Lichtsteiner Foundation et la Deep Tech Nation Switzerland Foundation", explique Pascale Vonmont, présidente du Venture Kick Strategy Board. "Avec Venture Kick, nous créons les conditions nécessaires pour globaliser des idées commerciales prometteuses et contribuer au développement de la Suisse. Mais pour réaliser la croissance prévue de Venture Kick et l'objectif des 100'000 emplois d'ici 2033, nous avons urgemment besoin d'autres partenaires".

Source : www.venturekick.ch

Comment la technologie et la sécurité contribuent au succès des petites entreprises dans la région DACH

De nouvelles données d'enquête de GoDaddy montrent que l'utilisation de technologies modernes et l'amélioration des mesures de sécurité sont essentielles pour la croissance et la compétitivité des petites entreprises.

La numérisation fait avancer les petites entreprises en DACH : l'enquête GoDaddy montre l'importance des outils numériques et de la cybersécurité pour la croissance. (Image : www.depositphotos.com)

Alors que les petites entreprises réagissent de plus en plus aux exigences numériques, l'enquête GoDaddy Global Entrepreneurship Survey 2024 montre à quel point les outils numériques sont devenus importants pour les entreprises en Allemagne, en Autriche et en Suisse (DACH). De même, l'enquête met en lumière le besoin croissant de mesures de cybersécurité efficaces pour assurer la durabilité et la compétitivité à long terme.

La technologie comme moteur de croissance

L'enquête souligne le rôle central de la technologie pour la croissance et la compétitivité : 88% des entrepreneurs interrogés considèrent la numérisation comme un avantage concurrentiel décisif. En outre, 90% des personnes interrogées indiquent que les appareils et applications numériques favorisent leur flexibilité au travail. 82 pour cent rapportent que la numérisation a considérablement amélioré leurs processus de travail.

Ces chiffres illustrent la large acceptation des solutions numériques qui favorisent à la fois la communication avec les clients et l'efficacité de l'entreprise. Dans la région DACH, les entrepreneurs utilisent particulièrement les notifications par e-mail (79%), les systèmes de paiement numériques (62%) et la facturation électronique (61%).

Malgré la progression de la numérisation, seules 36% des petites entreprises utilisent un système de gestion de la relation client (CRM) pour gérer les relations avec les clients. Il y a là une grande opportunité de renforcer la fidélisation de la clientèle. GoDaddy aide les petites entreprises à minimiser les coûts et le temps nécessaires à la transformation numérique.

Investir dans le numérique pour l'avenir

À l'horizon 2025, 69% des entrepreneurs de la région DACH prévoient d'augmenter leurs investissements dans les ventes et le marketing en ligne. Cela montre une tendance claire vers l'utilisation des canaux numériques pour la croissance.

"GoDaddy reste un partenaire fiable pour les petites entreprises dans un monde numérique en constante évolution. Grâce à des solutions numériques et à un soutien professionnel, nous aidons les entrepreneurs à développer leur entreprise, à créer un site web professionnel, à attirer des clients et à vendre leurs produits ou services. Grâce à notre offre en ligne complète, nous créons une plus grande égalité des chances et accompagnons les petites entreprises sur la voie de l'avenir numérique", déclare Alexandra Anderson, directrice marketing DACH chez GoDaddy.

Les petites entreprises sont de plus en plus conscientes de la sécurité

Avec la numérisation croissante, les entrepreneurs de la région DACH sont de plus en plus conscients des problèmes de sécurité. Selon l'enquête, 85 % des personnes interrogées estiment être correctement préparées aux cyber-attaques. Les mesures de prévention les plus fréquentes sont l'installation d'un logiciel antivirus (76 %) et la sauvegarde régulière des données (67 %).

Il existe toutefois d'autres mesures que les petites entreprises peuvent prendre pour réduire leur vulnérabilité aux cyber-attaques : Seule la moitié d'entre elles (52 %) déclare utiliser des pare-feu, et seules 44 % utilisent des logiciels de cryptage. Ces mesures de protection supplémentaires peuvent aider les petites entreprises à sécuriser encore mieux leurs ressources numériques.

Conclusion

Alors que les petites entreprises misent de plus en plus sur la numérisation, l'enquête GoDaddy montre que les petits entrepreneurs de la région DACH sont ouverts à de nouvelles solutions numériques pour renforcer leurs relations avec les clients et travailler plus efficacement. GoDaddy leur offre la technologie appropriée, des ressources utiles et un soutien complet pour leur permettre de se développer avec succès dans le monde numérique et d'assurer leur compétitivité.

Source : www.godaddy.com

Les Swiss Cyber Security Days 2025 : dernières découvertes, technologies dominantes, partenaires solides et un alléluia

Les Swiss Cyber Security Days (SCSD) auront lieu les 18 et 19 février 2025 sur le site de Bernexpo à Berne. Outre les partenariats stratégiques, le programme unique se distingue à nouveau. Ce dernier comporte de nombreux points forts, comme l'intervention du professeur Paolo Benanti. Il est le conseiller du pape François et membre du Troisième Ordre Régulier de Saint François.

Les Swiss Cyber Security Days 2025 présenteront des exposés de pointe et des innovations en matière de cybersécurité les 18 et 19 février à Berne. (Image : SCSD)

Les 18 et 19 février 2025, les Swiss Cyber Security Days auront lieu sur le site de Bernexpo. Sur les deux scènes principales, des intervenants nationaux et internationaux de haut niveau montreront pendant deux jours comment la technologie dominante détermine le présent et l'avenir, et pourquoi un cyberespace sûr et souverain est d'une importance capitale pour la Suisse. Les orateurs sont issus des domaines de la science, de la recherche, de la défense, de l'administration, de l'économie, de la sécurité, des médias ainsi que de la vie civile. Parmi les nombreux temps forts du programme figurent notamment les exposés de personnalités telles que le chef de l'Armée suisse Thomas Süssli, le professeur Paolo Benanti, conseiller du pape François et membre du Troisième Ordre Régulier de Saint François ou le Dr Severin Schwan, président du conseil d'administration de Roche Holding AG.

Nik Gugger, président des Swiss Cyber Security Days, déclare : "Une fois de plus, le programme couvre les domaines les plus importants de la cybersécurité et des nouvelles technologies - et élargit la perspective en fonction des évolutions géopolitiques et des débats de société". "Les contributions constituent une base idéale pour situer le cyberespace dans son ensemble, en abordant les chances et les risques afin de se développer en tant que société en toute sécurité et de manière autonome", explique Nicolas Mayencourt, directeur du programme des SCSD.

Des exposants de renom et des sponsors solides

Outre des partenariats avec de nombreuses associations telles que l'Asut et le Swiss Venture Club, les SCSD 2025 peuvent compter sur de nombreux exposants et sponsors nationaux et internationaux. DreamLab Technologies et Hornetsecurity seront présents en tant que Diamond Partners. En outre, Palo Alto Networks, Cisco, Hewlett Packard Enterprise, Elca, Promotion économique du canton de Berne et bien d'autres encore seront à bord. Au total, près de 90 partenaires et exposants présenteront leurs solutions et produits innovants basés sur les meilleures pratiques lors de cette manifestation de deux jours.

"La collaboration avec les partenaires et les exposants fonctionne à tous les niveaux, tant au niveau national qu'international. L'intérêt pour cet événement de deux jours est grand", déclare Tom Winter, CEO de Bernexpo AG. "Avec les Swiss Cyber Security Days 2025, nous renouons avec le succès de l'année dernière".

Source : www.scsd.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/die-swiss-cyber-security-days-2025-neuste-erkenntnisse-dominierende-technologien-starke-partner-und-ein-halleluja/

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