Le transbordement de marchandises à Bâle, la plaque tournante logistique de la Suisse, doit devenir plus durable et plus efficace. Après un an et demi de travaux, le groupe Rhenus ouvrira en janvier 2025 le centre logistique du futur à Möhlin (AG).

Environ 80 collaborateurs trouvent dans le centre logistique de Möhlin (AG) des tâches passionnantes qui ont de l'avenir et sont assistés par 30 robots P40 Geek+ et sept RoboShuttles. Ensemble, ils desservent un total de 30'000 emplacements de stockage sur une surface totale de 2'000 mètres carrés et réalisent grâce à cette collaboration un gain de temps pouvant atteindre 70 pour cent.

Pour répondre aux exigences croissantes, le centre logistique est équipé d'entrepôts spéciaux qui permettent de stocker des marchandises à température contrôlée et de conserver des substances dangereuses en toute sécurité selon les normes de sécurité les plus strictes. Une installation photovoltaïque produisant un million de kilowattheures (kWh) d'électricité par an alimente l'ensemble du bâtiment en électricité verte et sûre, garantissant ainsi un transbordement de marchandises à faibles émissions et en toute autonomie. "Notre nouveau centre logistique de Möhlin (AG) montre de manière impressionnante à quoi ressemble la logistique moderne : plus d'automatisation et une efficacité accrue tout en favorisant l'emploi, les objectifs de durabilité et les exigences de qualité", affirme avec conviction Andreas Stöckli, CEO de Rhenus Alpina et membre du directoire du groupe Rhenus.

Source : www.rhenus.group

La Global Cyber Conference, l'un des principaux événements internationaux dans le domaine de la cybersécurité, réunit des acteurs de haut niveau de la cybersécurité, des autorités et des scientifiques afin de créer des liens, d'échanger des connaissances et de renforcer la cyber-résilience. Lors de la cérémonie des Swiss CISO Awards, Mostafa Hassanin, Chief Information Security Officer (CISO) de la SMG, s'est vu décerner le Cybersecurity Excellence Award. Cette reconnaissance souligne les efforts qu'il a déployés avec son équipe pour protéger les places de marché en ligne les plus populaires de Suisse et pour faire progresser les meilleures pratiques en matière de cybersécurité.

Initiatives pionnières en matière de cybersécurité

Sous la direction de Mostafa Hassanin, la SMG a réalisé des progrès significatifs en matière de cybersécurité depuis 2022, investissant chaque année un montant moyen à un chiffre en millions. Avec son équipe de douze personnes, Hassanin a mis en œuvre des solutions avancées et renforcé la protection à travers les différentes plateformes de la SMG. Parmi les initiatives les plus importantes, on peut citer

• Solutions d'identité numérique de pointe : Systèmes de connexion avancés avec authentification multi-facteurs (MFA) adaptative, dont des notifications push intelligentes et des fonctions de connexion sans mot de passe, uniques en leur genre pour les places de marché en ligne en Suisse et en Europe.
• Campagnes de sensibilisation à la cybersécurité : Par le biais de campagnes externes et internes, SMG promeut activement une culture de la sécurité et de la responsabilité sociale afin de rendre la cybersécurité plus accessible et plus compréhensible.
• Ricardo MoneyGuard : Une solution de paiement fiable qui garantit des transactions sécurisées pour les acheteurs et les vendeurs.
• Participation aux normes mondiales : En tant que membre de l'Alliance FIDO, la SMG s'engage en faveur de normes de sécurité mondiales et montre ainsi sa volonté de participer activement à la construction de l'avenir de la sécurité numérique.
• Coopération avec les autorités : Coopération avec les forces de l'ordre pour lutter contre la cybercriminalité en Suisse, y compris la recherche et la prévention avec la Prévention Suisse de la Criminalité, afin de sensibiliser et de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Ces initiatives reflètent l'engagement de SMG à renforcer la confiance de ses clients, à protéger les infrastructures et les données et à fournir une plateforme sécurisée à des millions d'utilisateurs.

"C'est un grand honneur de recevoir ce prix qui récompense le travail de toute l'équipe", déclare Mostafa Hassanin. "Nos récents succès, notamment avec Ricardo et Homegate, montrent comment les investissements dans la cybersécurité peuvent rendre nos places de marché en ligne plus sûres et plus fiables".

La cybersécurité, pilier central de la stratégie de développement durable de la SMG

La cybersécurité joue un rôle clé dans la stratégie de durabilité de SMG en renforçant la confiance et la sécurité dans l'écosystème numérique. En tant que l'un des quatre piliers stratégiques de la durabilité, elle est essentielle à la cyber-résilience et à la responsabilité à long terme. Avec Hassanin et son équipe, la SMG continuera à investir fortement dans la cybersécurité et à mettre en œuvre d'autres initiatives pour élever encore plus les normes.

À propos de Mostafa Hassanin

Avec plus d'une décennie d'expérience dans le domaine de la sécurité de l'information et de la cybersécurité, notamment dans les secteurs de la banque, de la finance et des marchés en ligne, Mostafa Hassanin a laissé une empreinte durable sur le paysage de la sécurité numérique en Suisse. Il a notamment développé des stratégies de sécurité pour des marques suisses de premier plan, participé à l'élaboration de normes sectorielles dans le secteur financier et dirigé la stratégie de cybersécurité de la SMG afin de protéger ses plateformes et ses utilisateurs:internes. En plus de son rôle professionnel, Hassanin est un expert en TIC du canton de Zoug, il est membre du comité de cybersécurité de digitalswitzerland et siège au conseil consultatif d'InfoSec Global. Il est titulaire d'un BSc en informatique (Loughborough), d'un MSc en sécurité des logiciels et des systèmes (Oxford) et d'un Executive MBA (INSEAD).

Source : www.swissmarketplace.group/de

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/smg-ciso-gewinnt-cybersecurity-excellence-award/

Avec la nomination de Christian Speck au poste de vice-président, Bechtle confie les canaux de distribution IT-Systemhaus & Managed Services et IT-E-Commerce en Suisse, jusqu'ici gérés séparément, à une nouvelle responsabilité globale. L'objectif est d'approfondir la collaboration pour un suivi complet des clients et d'exploiter des synergies supplémentaires. L'homme de 54 ans, actuellement directeur de Bechtle Schweiz AG, est ainsi également responsable de la conception et de la mise en œuvre d'une stratégie multicanale intégrée à l'échelle nationale. "Christian Speck dispose d'une expérience impressionnante en matière de direction et de branche. Nous sommes convaincus que cette étape nous permettra de consolider notre positionnement sur le marché en tant que l'un des partenaires informatiques leaders des PME, des clients d'entreprise et du secteur public en Suisse et de faire progresser fortement la croissance", déclare Konstantin Ebert, COO, Bechtle AG.

Un cadre supérieur expérimenté pilote le développement

Christian Speck est à la tête du prestataire de services informatiques Bechtle Schweiz AG en tant que directeur depuis 2020. Auparavant, il a été pendant de nombreuses années co-directeur de Steffen Informatik AG, acquise par Bechtle en 2016, et a ensuite été membre de la direction de Bechtle Steffen Schweiz AG. Ingénieur électricien de formation, il est titulaire d'un Executive MBA en General Management de l'université de Saint-Gall. Il s'engage bénévolement en tant que membre du comité directeur de HSG Alumni, Saint-Gall.

"Je me réjouis beaucoup de ma prochaine mission en tant que vice-président de Bechtle Switzerland. Grâce à l'interconnexion de tous les canaux de distribution, nous pourrons à l'avenir encadrer nos clients de manière transparente sur toute la gamme de leurs exigences pour la transformation numérique - de l'approvisionnement intelligent aux services gérés efficaces en passant par les projets d'infrastructure informatique et d'innovation. De plus, nous pouvons soutenir les entreprises suisses au sein de la puissante association du groupe Bechtle en Europe et dans le monde entier", explique Christian Speck.

Passation de pouvoir entre Hanspeter Oeschger et Christian Speck

Le 1er janvier 2025 marquera également la fin de l'ère de Hanspeter Oeschger en tant que directeur de division de Bechtle en Suisse. Jusqu'à fin mars 2025, ce manager informatique reconnu et très apprécié dans le secteur accompagnera encore la transition vers Christian Speck et quittera alors l'entreprise comme prévu. À 65 ans, il a l'intention de consacrer plus de temps à ses hobbies et à sa famille et de se perfectionner dans le domaine de l'intelligence artificielle.

Cofondateur et directeur de Steffen Informatik, Hanspeter Oeschger a rejoint Bechtle, tout comme Christian Speck, lors de l'acquisition de l'entreprise. En janvier 2019, il a pris la responsabilité de directeur de la division Bechtle IT-Systemhaus & Managed Services Suisse. Dans cette fonction, il a marqué de manière décisive la réorientation stratégique et organisationnelle des maisons de systèmes informatiques Bechtle en Suisse ainsi que la coopération entre les sociétés du groupe sur le marché.

" Au cours des dernières années, Hanspeter Oeschger a fait progresser le positionnement sur le marché suisse avec beaucoup d'habileté entrepreneuriale et une grande circonspection, a pris des décisions stratégiques intelligentes et a conduit Bechtle en Suisse à une croissance extrêmement réjouissante malgré les défis conjoncturels. Nous lui sommes très reconnaissants et sommes heureux qu'il passe le relais à Christian Speck, son collègue de travail de longue date, pour une organisation bien établie ", déclare Michael Guschlbauer, COO, Bechtle AG.

Un partenaire informatique solide pour l'économie suisse

Bechtle a commencé l'expansion internationale de l'entreprise en 1996 en Suisse. En plus des fournisseurs informatiques Bechtle direct et Bechtle Schweiz AG actifs dans tout le pays dans les régions germanophones et Bechtle Suisse SA dans les régions francophones, le groupe est aujourd'hui actif sur le marché suisse avec le spécialiste ERP et CRM Aproda AG ainsi que les filiales Solid Solutions AG et SGSolution AG, spécialisées dans les solutions PLM. En Suisse, Bechtle emploie au total 1 162 personnes sur 12 sites et a réalisé un chiffre d'affaires d'un peu plus de 505 millions d'euros au cours de l'exercice 2023.

Source : www.bechtle.com

Les détecteurs haute performance de Dectris sont utilisés dans le monde entier dans des instituts de recherche de pointe, par exemple dans des accélérateurs de particules, dans l'analyse des rayons X ou dans la microscopie électronique. Grâce à ces détecteurs, les chercheurs et les ingénieurs obtiennent rapidement des données d'analyse précises dans des domaines tels que le développement de médicaments ou la recherche sur les batteries. Outre les détecteurs, Dectris développe d'autres produits et services pour la recherche de pointe, dont une plateforme cloud particulièrement performante pour l'utilisation collaborative de données scientifiques.

Développer la marque Dectris au niveau mondial

Sur le marché extrêmement dynamique de la haute technologie, Dectris veut continuer à renforcer sa position de leader. Parallèlement, la marque doit s'affirmer comme un leader en matière d'innovation et un partenaire fiable dans un environnement scientifique exigeant. Pour répondre à ces exigences, Scholtysik doit poursuivre le développement stratégique de la marque Dectris et augmenter durablement son rayonnement.

"Avec Scholtysik, nous avons trouvé un partenaire de marque qui apporte non seulement une grande expérience dans le secteur technologique, mais qui comprend également les communautés scientifiques pour lesquelles nous développons finalement nos produits", déclare Stefan Brandstetter, Chief Commercial Officer de Dectris. "Nous sommes impatients de porter ensemble la marque Dectris à un nouveau niveau".

Source : www.scholtysik.ch

Les attaques externes sont la principale cause des incidents de sécurité

En moyenne, les entreprises de la zone DACH ont connu 41 incidents de sécurité au cours des douze derniers mois. Les attaques ciblées d'agresseurs externes ont représenté la plus grande partie de ces incidents (36 %), suivies par les erreurs de configuration (29 %) et les erreurs de logiciel (28 %). Les conséquences de ces incidents ont été principalement la perte de données (35 %), les temps d'arrêt ou les interruptions (28 %) et la compromission des comptes clients (25 %). Les entreprises qui citent la perte de chiffre d'affaires comme l'impact le plus important des incidents de sécurité ont signalé des pertes de 3,3 %.

Marshall Erwin, Chief Information Security Officer chez Fastly, commente les résultats : "Le rétablissement complet après des violations de sécurité est de plus en plus compliqué et coûteux pour les entreprises. Cela s'explique par les pertes de chiffre d'affaires, les atteintes à la réputation et les pertes de temps qui affectent les relations commerciales à long terme et mobilisent les ressources de différents secteurs de l'entreprise. Étant donné que le nombre d'attaques ne va pas diminuer et que le risque de pannes importantes existe à tout moment, il est essentiel que les adaptations de la stratégie de cybersécurité fassent partie d'un plan global et que les entreprises ne prennent pas de décisions hâtives".

Trop peu de protection contre les nouvelles menaces : Les entreprises sous pression

63 % des personnes interrogées craignent les cyber-attaques contre les employés à distance. 53 pour cent indiquent en outre que le paysage des menaces de plus en plus complexe a laissé leur entreprise sans préparation face à de futures attaques et 51 pour cent des entreprises constatent qu'elles ne sont pas protégées contre les menaces liées à l'émergence de la technologie d'intelligence artificielle générative. La moitié des entreprises imputent le manque d'investissement dans les technologies de sécurité à l'augmentation du niveau des menaces.

Les investissements dans la cybersécurité vont augmenter - mais aussi la consolidation

En conséquence, 88 % des décideurs interrogés s'attendent à ce que les investissements dans la cybersécurité augmentent au cours des douze prochains mois, mais les investissements dans les solutions de sécurité doivent être davantage justifiés compte tenu des budgets limités. Les assurances de cybersécurité (34 %) et les services de sécurité gérés (28 %) se classent dans le top 3 des domaines d'investissement attendus, après les méthodes d'authentification modernes (40 %).

Il y a donc une nette tendance à l'externalisation et à la sécurisation - en complément des outils et fournisseurs de sécurité existants, qui sont davantage mis à l'épreuve en réaction aux incidents de l'année dernière (46 %). La situation économique globale crée une tension supplémentaire : en effet, même si la nécessité d'investir dans la cybersécurité est indiscutable, près des trois quarts des personnes interrogées (72 %) pensent davantage à consolider leurs fournisseurs et leurs outils.

Une approche globale de la sécurité comme stratégie pour l'avenir

La manière dont les organisations intègrent la sécurité des logiciels dans leurs processus opérationnels est également réévaluée. De plus en plus de parties prenantes en dehors des équipes de sécurité traditionnelles, y compris des équipes de domaines tels que l'ingénierie de plateforme, sont impliquées dans l'introduction de solutions de sécurité. Un cinquième (20 %) des personnes interrogées ont même indiqué que l'introduction d'une approche moderne de l'ingénierie des plateformes pour la sécurité des logiciels faisait partie de leurs priorités pour l'année à venir.

"Nous constatons un glissement vers une responsabilité partagée en matière de sécurité dans les entreprises, avec un accent plus marqué sur l'intégration des mesures de sécurité dès le début dans tous les projets. Les entreprises qui intègrent la sécurité à un stade précoce de leurs processus et qui établissent des partenariats solides avec des spécialistes de la sécurité sont mieux préparées à faire face aux menaces futures et à se remettre plus rapidement des attaques", recommande Erwin.

Source : www.fastly.com/de

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/neue-studie-zeigt-unternehmen-brauchen-laenger-als-erwartet-um-sich-von-cyberangriffen-zu-erholen/

Ces programmes ont été conçus pour faire face à la grave pénurie de personnel qualifié dans le secteur informatique et pour renforcer la compétitivité de l'économie suisse. Alors que le MAS Leadership in Cybersecurity s'adresse de manière ciblée à la menace croissante des cyberattaques, le MAS Digital Leadership in IT se concentre sur la promotion des compétences de direction pour la transformation numérique. Les deux programmes sont adaptés aux compétences futures des spécialistes et des cadres ainsi qu'à leurs organisations.

Les nouveaux programmes permettront d'affiner les profils de compétences des diplômés dans un monde numérique en rapide évolution et plein de défis. La particularité des nouveaux programmes MAS réside dans leur structure modulaire et donc dans la flexibilité de leur inscription par les diplômés.

MAS Leadership numérique en TI

Ce programme a été conçu pour les professionnels de l'informatique et les dirigeants expérimentés qui souhaitent élargir leurs compétences en matière de gestion stratégique et numérique et renforcer leurs compétences en matière de leadership. La formation se concentre sur les compétences clés que sont la technologie, le commerce et le leadership :

• Une gestion moderne axée sur les personnes
• Gestion de la technologie
• Transformation numérique des entreprises

Dans le cadre de ce programme, les participants obtiennent en outre la certification Agile Business Professional, reconnue au niveau international.

MAS Leadership en cybersécurité

Ce programme a été conçu pour les professionnels de la sécurité informatique et les cadres supérieurs qui souhaitent développer leurs compétences en matière de gestion stratégique de la cybersécurité et occuper des postes de direction. Les participants sont préparés à diriger des équipes de sécurité, à organiser des campagnes de sensibilisation et à soutenir la direction dans ses décisions stratégiques. Cette formation continue se concentre sur les compétences clés :

• Une gestion moderne axée sur les personnes
• Gestion de la cybersécurité avec les normes BSI, ISO et NIST
• Stratégies et exploitation de la cybersécurité basée sur l'IA

Dans le cadre de ce programme, les participants peuvent en outre obtenir les certificats suivants :

• Certifications BSI et ISO intégrées
• Certification Agile Business Professional
• Audit, certification intégrée AI powered CyberTech

Source : www.fhnw.ch

Ces règles et réglementations ont un impact considérable, en particulier pour les systèmes critiques en termes de sécurité qui comportent des composants d'intelligence artificielle. Les techniques de V&V (vérification et validation) sont utilisées pour garantir que les sorties d'un modèle d'IA respectent les directives et les spécifications. La vérification consiste à vérifier qu'un modèle d'IA a été créé et développé conformément aux exigences spécifiées. La validation consiste à vérifier si le produit répond aux exigences et aux attentes du client. Les méthodes V&V permettent en outre une détection précoce des bugs et des stratégies de traitement des données déformées (data bias).

Christoph Stockhammer, Senior Application Engineer chez MathWorks, explique comment les ingénieurs peuvent mettre en place de tels processus de V&V et quels avantages ils apportent lors du développement de modèles d'IA dans des systèmes critiques pour la sécurité.

Vérification et validation : Pourquoi les systèmes d'IA en bénéficient-ils ?

L'un des avantages de l'utilisation de l'IA dans les systèmes critiques pour la sécurité réside dans le fait que les modèles d'IA permettent d'approximer les systèmes physiques et de valider la conception. Les ingénieurs simulent des systèmes avec des composants d'IA et testent, à l'aide des données, le comportement dans différents scénarios, y compris en cas d'événements aberrants. L'exécution de la R&D garantit qu'un système critique pour la sécurité basé sur l'IA peut maintenir le niveau requis de performances et de fonctionnalités dans différentes conditions.

La plupart des secteurs dans lesquels des produits contenant des composants d'IA sont développés obligent leurs ingénieurs à respecter des normes de sécurité avant que les produits ne soient mis sur le marché. Il s'agit notamment de l'industrie automobile et des véhicules, ainsi que de l'industrie aéronautique, spatiale et de la défense. Les processus de certification garantissent l'intégration de certains éléments dans ces produits. Les ingénieurs testent la fonctionnalité de ces éléments à l'aide de la V&V, ce qui leur permet d'obtenir plus facilement des certifications, voire de les obtenir tout court.

De la planification à la pratique : les éléments constitutifs des processus D+A

Lors de la réalisation de la R&D, les ingénieurs doivent s'assurer que le composant d'IA répond aux exigences spécifiées, qu'il reste fiable dans toutes les conditions de fonctionnement et qu'il est sûr et donc prêt à être utilisé. Le processus de V&V pour l'IA comprend la réalisation d'activités d'assurance logicielle. Il s'agit d'une combinaison d'analyses statiques et dynamiques, de tests, de méthodes formelles et de surveillance de l'exploitation en situation réelle. Les processus de R&D peuvent varier légèrement en fonction du secteur, mais ils comprennent toujours les mêmes étapes générales :

• Analyser le processus de prise de décision pour résoudre le problème de la boîte noire : Le problème de la boîte noire survient lorsque les ingénieurs ne peuvent pas comprendre comment un modèle d'IA prend des décisions. L'analyse de l'importance des caractéristiques évalue quelles variables d'entrée (par exemple, les facteurs environnementaux dans les systèmes critiques en matière de sécurité) influencent le plus les valeurs de sortie du modèle d'IA. Les techniques d'explicabilité aident à comprendre la logique de décision d'un modèle, par exemple en identifiant les zones des images qui contribuent le plus à la sortie du modèle. Ces deux approches favorisent la transparence et la confiance des ingénieurs et des scientifiques dans les systèmes d'IA.
• Tester le modèle sur des ensembles de données représentatifs : Les ingénieurs testent les modèles d'IA avec des ensembles de données représentatifs afin d'identifier les limitations et d'améliorer la fiabilité du modèle. Les données sont nettoyées et des cas de test sont développés pour évaluer des aspects tels que la précision et la reproductibilité. Enfin, le modèle est appliqué aux ensembles de données, les résultats sont enregistrés et comparés à la sortie attendue. La conception du modèle est améliorée en fonction des résultats des tests de données.
• Réalisation de simulations du système d'IA : Les simulations permettent aux ingénieurs d'évaluer les performances d'un système d'intelligence artificielle dans un environnement virtuel contrôlé. Des outils tels que Simulink® aident à analyser le comportement du système sous différents scénarios, paramètres et facteurs environnementaux. Comme pour les tests de données, les résultats des simulations sont comparés aux résultats attendus ou connus et le modèle est amélioré de manière itérative.
• Garantir le fonctionnement du modèle dans des limites acceptables : Pour faire fonctionner les modèles d'IA de manière sûre et fiable, il faut définir des limites et surveiller leur comportement. L'un des problèmes les plus fréquents avec les limites survient lorsqu'un modèle a été entraîné avec un ensemble de données spécifique et reçoit en entrée, au moment de l'exécution, des données ne faisant pas partie de la distribution de cet ensemble de données. Les modèles sont entraînés à l'aide de l'augmentation des données (p. ex. variabilité due aux différentes perspectives des images) et de l'équilibrage des données (répartition uniforme des classes de données) afin de réduire les distorsions et d'augmenter la capacité de généralisation. Pour rendre les réseaux neuronaux plus robustes et moins vulnérables aux erreurs de classification, des modèles mathématiques rigoureux peuvent être intégrés au processus de développement et de validation afin de démontrer certaines propriétés souhaitables des réseaux neuronaux.

Ces étapes du processus de R&D sont itératives et permettent d'affiner et d'améliorer continuellement le système d'IA au fur et à mesure que les ingénieurs collectent de nouvelles données, acquièrent de nouvelles perspectives et intègrent le feedback de l'entreprise.

Conclusion : la R&D, clé d'une utilisation responsable de l'IA

À l'ère des systèmes de sécurité critiques basés sur l'IA, les procédures de R&D jouent un rôle crucial dans l'obtention de certifications sectorielles et la conformité aux réglementations. La construction et la maintenance de systèmes fiables nécessitent l'utilisation de techniques de vérification qui fournissent une explication et une transparence des modèles d'IA sur lesquels ces systèmes sont basés. Cela permet de garantir une utilisation transparente et responsable de l'IA pour les systèmes critiques en termes de sécurité.

Auteur

Christoph Stockhammer - Ingénieur d'application senior chez MathWorks

Source : www.mathworks.com

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/ki-qualitaetssicherung-verifikation-und-validierung-am-puls-der-zeit/

25 projets nominés, 4 catégories, 17 membres du jury - c'était le Best of Swiss Software (BOSS) 2024 en chiffres. Hier soir, la soirée des BOSS Award Night s'est tenue au Kongresshaus de Zurich. Seuls 25 des projets soumis ont réussi à être nominés et se sont affrontés dans les quatre catégories Business Solutions, Cloud Native Solutions, Core Business Integration et Data & AI Solutions.

Un jury de haut niveau

Seuls ceux qui ont su convaincre le jury ont été récompensés dans l'une des quatre catégories. Dix-sept experts critiques et connaisseurs de la branche siégeaient au sein du comité. Des entreprises suisses - d'Abraxas à Zühlke en passant par Elca et Isolutions - étaient représentées au sein du jury, tout comme les hyperscalers AWS, Google et Microsoft.

Dans le cadre d'un processus en deux étapes, l'Université de Berne et le jury ont examiné la qualité et la force d'innovation de tous les projets soumis. Dans chaque catégorie, il y avait 1x or, 1x argent et 1x bronze à gagner.

Double victoire pour Apriko

Chez Apriko, la joie est grande : les douze collaborateurs de la start-up Apriko sont très heureux d'avoir pu ramener deux métaux précieux à la maison : Or dans la catégorie Business Solutions et Argent dans la catégorie Cloud Native Solutions.

L'efficacité rencontre la convivialité

"Apriko pose de nouveaux jalons dans la numérisation du secteur de la location de services. La plateforme soutient les processus de bout en bout du secteur de manière efficace et efficiente. Elle brille par sa convivialité et son large éventail de fonctionnalités", a déclaré le président du jury Michael Quade pour justifier la décision du jury et souligner le rôle précurseur de la plateforme pour le secteur.

Et le CEO et partenaire fondateur d'Apriko, Thaya Selvarajah, souligne : "Ces deux récompenses sont une incroyable reconnaissance pour notre équipe et notre vision. Elles montrent que notre solution logicielle est exactement là où le secteur a besoin de nous : dans la numérisation efficace et l'optimisation de processus complexes. Nous ne pourrions pas être plus fiers de pouvoir célébrer ce succès ensemble".

Source : www.apriko.com

L'histoire de Google Suisse a commencé il y a deux décennies sur le Limmatquai de Zurich - une étape importante pour l'entreprise et le secteur technologique suisse. En 2004, deux collaborateurs ont ouvert le premier site de développement en dehors des Etats-Unis, à une époque où "googler" venait de faire son entrée dans le dictionnaire et où des technologies comme les smartphones, YouTube ou le cloud computing n'étaient encore qu'à l'état de projet.

Entre-temps, les technologies ont connu une évolution fulgurante grâce à l'interaction étroite entre les acteurs innovants les plus divers. Google Suisse, qui compte aujourd'hui quelque 5'000 collaborateurs de 85 nationalités différentes, a participé et participe activement à ce progrès. Dans ce contexte, l'entreprise accorde aujourd'hui une attention particulière à la recherche et au développement de l'intelligence artificielle (IA).

L'IA offre de nouvelles opportunités pour la société et l'économie. Des personnalités de l'économie et de la recherche ainsi que des représentants de haut rang de Google se sont accordés sur ce point lundi. Ils se sont réunis sur le site de Google à Zurich à l'occasion de son anniversaire pour discuter des potentiels, des partenariats et des innovations dans l'écosystème local. Ils ont tous souligné l'importance de Google pour la place économique suisse. Par exemple, de nombreux anciens collaborateurs de Google ont entre-temps fondé eux-mêmes des start-up en Suisse ou sont devenus professeurs dans des hautes écoles renommées. A l'heure actuelle, 115 entreprises ont été créées par d'anciens collaborateurs de Google Suisse et plus de 1'700 emplois ont été créés.

Retour sur les débuts

L'échange avec les pionniers de Google, Urs Hölzle, Ralph Keller et Reto Strobl, qui ont posé la première pierre de Google Suisse en 2004, a été un moment fort de cet anniversaire. Hölzle, père fondateur du site zurichois et huitième employé de Google, a raconté comment Zurich est devenu le premier site de développement en dehors des États-Unis : "Il était clair que le moteur de recherche allait devenir un projet mondial". La décision de choisir Zurich a été prise par quatre collaborateurs européens de Google - aucun d'entre eux n'était suisse, mais la situation centrale et la proximité des universités ont convaincu.

Les histoires personnelles de diplômés de l'ETH comme Reto Strobl et Ralph Keller ont également illustré l'esprit particulier des premières années. Reto Strobl, aujourd'hui Director Video Ads, a raconté comment sa femme avait attiré son attention sur un reportage télévisé consacré à Google. Ralph Keller, aujourd'hui chef d'équipe Google Lens, s'est souvenu comment un article du NZZ sur Google Zurich avait éveillé son intérêt. La première rencontre avec Urs Hölzle a eu lieu à la gare d'Olten - le début d'une équipe qui comptait alors cinq personnes.

Des meubles Ikea à la boule de neige mondiale

Les premières années au Limmatquai ont été marquées par l'improvisation : les racks de serveurs ne passaient pas par la cage d'escalier et la porte de la salle des serveurs devait rester ouverte, sinon il faisait trop chaud. Reto Strobl se souvient qu'ils devaient eux-mêmes aller acheter des meubles chez Ikea un vendredi après-midi en voiture privée et les monter de leurs propres mains. Mais cette période pionnière a jeté les bases des succès ultérieurs.

Avec le rachat de YouTube et de l'entreprise lucernoise Endoxon - dont la technologie est à la base de Google Maps - Zurich a commencé à gagner en importance au niveau international. Le déménagement sur le site Hürlimann en 2008 a en outre offert l'espace nécessaire à la poursuite de la croissance.

Urs Hölzle a parlé d'un "effet boule de neige" qui a fait de Google Zurich l'un des principaux sites de développement de l'entreprise. Aujourd'hui, deux décennies plus tard, Zurich n'est pas seulement considérée comme un moteur d'innovation pour Google, mais aussi comme un site central pour le développement de technologies d'avenir telles que l'intelligence artificielle.

Une longueur d'avance sur les agresseurs

Outre le regard rétrospectif, les participants à la manifestation se sont également tournés vers l'avenir. Tous étaient d'accord pour dire que celui-ci sera marqué par les développements dans le domaine de l'IA. Martin Bäuml et Sabine Lehmann, Google Gemini Team Leads à Zurich, ont présenté Gemini, le modèle d'IA le plus performant de Google. Ils ont expliqué comment celui-ci crée un écosystème de produits et de technologies en constante expansion pour les utilisateurs, les entreprises et les développeurs. Lors d'une démonstration en direct, ils ont montré à quel point l'interaction avec Gemini peut être naturelle. Daniel Fabian, responsable de l'équipe Google Red, a souligné comment l'IA peut révolutionner la cybersécurité, par exemple en détectant les attaques à un stade précoce et en repérant les points faibles. Dans le même temps, il a mis en garde contre les potentiels d'abus tels que la désinformation et les attaques ciblées. "Actuellement, nous avons une longueur d'avance sur les attaquants - nous devons saisir cette chance", a déclaré Fabian.

Exploiter le potentiel de l'IA

Aujourd'hui déjà, l'intelligence artificielle joue un rôle décisif dans le développement économique de la Suisse. L'utilisation de l'IA générative peut augmenter le produit intérieur brut annuel de la Suisse de 80 à 85 milliards de francs (jusqu'à 11 pour cent) au cours des dix prochaines années. C'est ce qu'indiquent les résultats de l'étude commandée cette année par Google. Etude "Le potentiel économique de l'IA pour la Suisse".qui a été soutenue par economiesuisse. Monika Rühl, directrice d'economiesuisse, a fait une nouvelle fois référence à l'étude et a souligné que la Suisse dispose d'un écosystème d'innovation fort et qu'elle est en position de leader en comparaison européenne pour exploiter le potentiel de l'IA en vue d'une croissance économique durable. "Nous sommes bien placés et nous devons veiller à exploiter cet avantage. Nous devons monter dans le train de l'IA, car il ne nous attendra pas", conclut Rühl. 

Collaborations de recherche fructueuses

L'environnement innovant de la Suisse en matière de recherche et de développement, y compris ses excellents établissements d'enseignement, a attiré très tôt l'attention de Google. L'ETH Zurich a été l'une des principales raisons pour lesquelles Google a choisi la Suisse comme site de développement il y a 20 ans. Depuis, l'entreprise entretient des échanges étroits avec la haute école zurichoise ainsi qu'avec l'EPFL à Lausanne. De nombreux collaborateurs ont fait leurs études à l'EPF. Et certains passent à l'inverse de Google à l'ETH Zurich pour y enseigner ou poursuivre leurs recherches. C'est le cas par exemple de l'ETH AI Center. Selon le président de l'ETH Joël Mesot, ce centre réunit les meilleurs experts de différentes disciplines pour travailler sur des innovations et des défis tels que le changement climatique, la santé et l'évolution démographique. L'ETH et Google collaborent activement depuis de nombreuses années à des projets de recherche qui ont permis d'établir la Suisse en tant que site d'innovation au niveau international.

Inventer ensemble

A la fin de la manifestation, Christine Antlanger-Winter, Country Director de Google Suisse, a résumé une nouvelle fois les raisons pour lesquelles l'entreprise technologique apprécie tant le site suisse : "Google est fortement lié à la Suisse. L'environnement d'innovation local a depuis toujours inspiré Google. L'étroite collaboration et l'échange avec nos partenaires de la science, de la formation et de l'industrie sont très importants pour nous. Chez Google, la collaboration s'écrit en lettres majuscules, tant en interne qu'en externe. Nous inventons ensemble. C'est une valeur que Google et la Suisse partagent. L'innovation est autant dans l'ADN de la Suisse que dans celui de Google".

Plus d'informations : https://about.google/intl/de_ch/google-in-switzerland/

Méthode

Le classement des champions des prix repose sur une enquête auprès des clients et se fait sans la participation des fournisseurs à évaluer. Il est demandé concrètement dans quelle mesure les entreprises ou les marques peuvent enthousiasmer par la structure de leurs prix. Sur la base des réponses des personnes interrogées, un "Price Structuring Score" (PSS) individuel est déterminé pour chaque entreprise évaluée. Les entreprises dont le PSS est nettement supérieur à la moyenne sont classées parmi les médailles (or, argent et bronze) dans un classement général de toutes les entreprises étudiées. Les entreprises qui, au sein de leur secteur, présentent en outre le score d'enthousiasme des clients le plus élevé pour leur structure tarifaire sont désignées comme gagnantes du secteur.

Classes de distinction et fournisseurs ayant obtenu les meilleurs résultats

Au total, 100 entreprises sont classées en or, argent ou bronze. Cinquante-sept entreprises et fournisseurs sont en outre désignés gagnants du secteur à leurs rangs respectifs. Les vingt gagnants sectoriels ayant obtenu les PPS les plus élevés sont listés ci-dessous.

Gagnant du secteur | PSS | secteur
Aldi Suisse | 77,3% | Commerce de détail alimentaire
Ochsner Sport | 76,9% | Magasins de sport
Manor | 76,6% | Grand magasin
Travelhouse | 76,1% | Tour opérateur
Salt | 76,1% | Télécommunications
Visana | 76,1% | Assurance ménage et responsabilité civile privée
Digitec.ch | 76,0% | Electronique & Informatique
Aldi Suisse Mobile | 76,0% | Fournisseur de téléphonie mobile
Vaudoise | 75,9% | assureur protection juridique
Smile | 75,8% | Assurance automobile
Ochsner Shoes | 75,7% | commerce de chaussures
Mediservice.ch | 75,7% | Pharmacies - Expédition
Discountfit | 75,5% | Salles de sport
Bike World | 75,4% | Magasins de vélo
McOptic | 75,4% | Opticien
Vero Moda | 75,3% | Magasins de mode : mode féminine
Fensterversand.ch | 75,2% | Fenêtres et portes
JYSK | 75,1% | Magasins de meubles
Hotelplan | 75,1% | Agences de voyage
Zalando | 75,1% | Grand magasin en ligne

Parmi les autres gagnants de la branche qui ont décroché l'or, on trouve le fournisseur d'électricité Premio Energie, l'audioprothésiste Audika, le libraire Orellfüssli, le magasin de vêtements pour enfants ForK, le studio de cuisine Inpuncto Schweiz, la jardinerie Landi, l'imprimerie en ligne onlinedruck.ch et, dans la branche des articles pour animaux, Meiko.

"Les consommateurs n'ont tout au plus qu'une influence indirecte sur la fixation des prix des entreprises", commente le Dr Claus Dethloff, directeur de ServiceValue GmbH, qui ajoute que "les fournisseurs devraient d'autant plus toujours fixer leurs prix, ainsi que les éventuelles modifications de prix, de manière compréhensible et les communiquer de manière équitable, afin que la confiance des clients ne soit pas entamée".

Vous trouverez le classement complet des "Champions suisses des prix" sur ici.

Source : www.servicevalue.de

Les finalistes de la catégorie "Inventors" ont réalisé une percée dans leurs travaux de recherche ou de développement et sont en passe de démontrer la viabilité de leur idée grâce à un prototype. L'accent est ici mis sur la technologie et encore moins sur le business plan.

Les "start-ups (Rising Stars)" ont déjà pris en main concrètement la mise en œuvre de leur idée avec une structure d'exploitation. Leur produit est défini, des prototypes existent idéalement. Elles ont étudié en détail les possibilités de financement, de production et de commercialisation et peuvent présenter un business plan solide.

Les trois meilleurs de la catégorie "Industry Innovation" correspondent à une entreprise bien établie avec un portefeuille de produits existant et performant. Grâce à leurs activités de R&D, elles mettent régulièrement sur le marché des solutions nouvelles et convaincantes qui apportent des avantages clairs dans l'une ou même toutes les dimensions de la durabilité.

À propos des gagnants :

• Inventaires : RoBoa développe un robot de type serpent dont la locomotion est basée sur la croissance et dont la manœuvrabilité et la sécurité uniques surpassent les méthodes traditionnelles d'inspection industrielle et de recherche et sauvetage. Cette technologie de pointe permet au robot de cartographier les environnements de manière autonome, de fournir des fournitures essentielles et de maintenir une connexion de données sur de longues distances, établissant ainsi de nouvelles normes en matière de sécurité et d'efficacité.
• Start-ups/Rising Stars : Oxyle offre la première solution économique, durable et permanente au monde pour éliminer complètement la contamination de l'eau par les PFAS, aidant ainsi les entreprises industrielles et de dépollution à lutter contre la pollution de l'eau. Avec une consommation moyenne d'énergie 15 fois inférieure à celle des autres méthodes, Oxyle est le traitement le plus efficace sur le plan énergétique et le plus rentable sur le marché pour éliminer les PFAS sans déchets secondaires en dessous du seuil de détection.
• Innovation industrielle : Bystronic, une entreprise technologique de premier plan au niveau mondial dont le siège social se trouve à Niederönz, en Suisse, se spécialise dans le traitement de la tôle et propose des solutions de haute qualité pour l'automatisation de toute la chaîne de flux de matériaux et de données dans les processus de découpe et de pliage. Grâce à une technologie innovante qui intègre des capteurs et une surveillance en temps réel basée sur l'IA pour garantir la qualité de la découpe, Bystronic augmente l'autonomie et la fiabilité des machines de découpe laser et apporte son soutien.

À propos de la remise des prix lors de la nouvelle conférence sur l'innovation Open-i :

Cette année, la remise des prix a eu lieu lors de la nouvelle conférence sur l'innovation Open-i, les 21 et 22 novembre 2024 au Kongresshaus de Zurich.

Open-i se veut un catalyseur d'échanges entre les start-ups, les PME, les grands groupes, les investisseurs et les penseurs du monde scientifique et économique. La conférence propose un programme complet avec plusieurs scènes et plus de 70 speakers nationaux et internationaux de renom. Open-i est bien plus qu'une plateforme de transfert de connaissances. L'accent est également mis sur la mise en réseau des quelque 1000 participants, afin de permettre des coopérations et d'assurer ainsi le rôle de leader de la Suisse en tant que marché innovant et prospère.

Source : www.open-i.swiss

Les centres de données Microsoft successivement agrandis à Zurich et à Genève offrent aux prestataires de services Microsoft et à leurs clients de nouvelles possibilités de réorganiser l'infrastructure informatique et les concepts d'architecture informatique dans les entreprises. De plus, l'implémentation progressive de l'IA générative (Generative AI, GenAI) modifie l'écosystème Microsoft de fond en comble. C'est ce qu'annonce la nouvelle étude comparative "ISG Provider Lens Microsoft Cloud Ecosystem Switzerland 2024", publiée par la société d'études de marché et de conseil Information Services Group (ISG). Dans ce contexte, des principes suisses importants tels que la sécurité des données et la souveraineté numérique resteraient prioritaires. Dans cette étude, ISG a examiné la force du portefeuille et de la concurrence de 45 prestataires de services informatiques et fournisseurs de produits actifs sur le marché suisse des services et solutions Microsoft.

L'introduction de l'IA générative transforme l'écosystème de Microsoft

"De nombreuses entreprises suisses, par exemple dans le secteur financier, exigent un contrôle total sur le stockage, le traitement et la transmission de leurs informations sensibles, sans dépendre de prestataires de services externes", explique Uwe Ladwig, directeur général d'ISG en Suisse. "Les prestataires de services du pays doivent donc concevoir leurs offres de telle sorte qu'elles soutiennent non seulement la souveraineté numérique de leurs clients, mais qu'elles convainquent en même temps en définissant des architectures et des concepts d'exploitation optimaux".

Parallèlement, Microsoft, en tant que pionnier, pose actuellement des jalons dans la fusion de l'intelligence artificielle (IA) et de la technologie cloud, notamment avec des produits comme Azure, Microsoft 365 et Dynamics 365. "L'introduction progressive de l'IA générative modifie fondamentalement l'écosystème Microsoft. Elle entraîne une croissance durable et des gains de productivité", poursuit Ladwig.

C'est pourquoi ISG a examiné pour la première fois cette année le marché partiel des "Generative AI Services". GenAI et divers services de copilotage sont au cœur de la stratégie de marché de Microsoft. Copilot Studio permet par exemple de créer ses propres cadres de copilotage, tandis que Github Copilot est un outil pour la programmation automatisée de logiciels. Dans ce but, Microsoft réalise actuellement des investissements de plusieurs milliards et conclut des partenariats stratégiques avec, par exemple, l'EPF de Zurich et des entreprises suisses de premier plan.

L'IA au service de la prévention des cyberattaques

Les nouveaux services doivent assurer une croissance supplémentaire du marché, par exemple avec le Copilot for Security pour le développement d'architectures de sécurité "zero trust". Selon l'étude d'ISG, la vision de Microsoft est d'utiliser l'IA pour prévenir les cyberattaques et de contribuer ainsi de manière significative à la sécurité dans le cyberespace. Quant aux partenaires de Microsoft, ils ont la possibilité, sur la base des services Azure GenAI, de conquérir de nouveaux marchés grâce à des solutions innovantes et à des services spécifiques aux secteurs et aux clients.

Selon les analystes d'ISG, les exigences des entreprises suisses sont remarquablement variées. Ainsi, de nombreuses entreprises commenceraient seulement à utiliser les fonctions et services de base de Microsoft 365 et Azure. D'autres, en revanche, se demanderaient déjà ce qui vient après Microsoft 365 E5 et comment Windows 365 peut être intégré logiquement dans la stratégie globale. "Cette constellation place les fournisseurs de services Microsoft devant la tâche de concevoir leur offre de manière flexible d'une part et de se concentrer sur les services les plus rentables et les plus durables d'autre part", explique Ladwig, directeur général d'ISG.

Tendances du marché des "Managed Services" et de "Microsoft 365

Sur le marché partiel des "Managed Services for Microsoft Azure", ISG a constaté en Suisse une demande croissante de solutions cloud qui prennent en charge la conservation locale des données. L'objectif est de répondre de cette manière à des normes élevées de sécurité et de protection des données, ce qui est un signe de la prise de conscience accrue de l'importance de la souveraineté des données dans des secteurs fortement réglementés. Parallèlement à l'extension de l'infrastructure technologique, les prestataires de services informatiques et les fournisseurs de services gérés ont affiné leurs offres en renforçant l'automatisation.

Selon l'étude ISG, les "Microsoft 365 Services" ont tendance à se développer continuellement dans les domaines de la sécurité, de la conformité et de la gouvernance. Cette évolution est soutenue par l'intégration croissante de données provenant de différentes plateformes dans les applications Microsoft 365. Les prestataires de services Microsoft ont donc pour mission d'intégrer durablement les innovations technologiques dans l'environnement d'entreprise de leurs clients. La création d'une plus-value sensible par une qualité de service élevée, qui se répercute positivement sur l'expérience utilisateur et augmente ainsi l'acceptation et l'efficacité des nouvelles solutions dans le quotidien de l'entreprise, est au premier plan, poursuit l'étude.

Classifications

L'étude "ISG Provider Lens Microsoft Cloud Ecosystem Switzerland 2024" évalue les capacités d'un total de 45 fournisseurs dans cinq segments de marché (quadrants) : "Managed Services for Azure", "Microsoft 365 Services", "SAP on Azure Services", "Power Platform Services" et "Generative AI Services for the Microsoft Clouds".

L'étude classe Swisscom comme "leader" dans les cinq segments de marché et SoftwareONE dans quatre segments au total. Aveniq et ELCA/EveryWare obtiennent ce classement dans trois segments chacun, ainsi que Data One, isolutions, Kyndryl, MDW et T-Systems dans deux segments chacun. Accenture & Avanade, Adesso, All for One Group, Allgeier, Ambit Group, Arvato Systems, Baggenstos, Bechtle. BitHawk, Capgemini, Devoteam M Cloud, DIGITALL, Eviden (à Atos Business), PwC, UMB et Wipro sont des "leaders" dans un segment chacun.

En outre, Kyndryl est considérée comme une "étoile montante" dans deux segments de marché. Selon la définition d'ISG, il s'agit d'entreprises avec un portefeuille prometteur et un fort potentiel d'avenir. Bechtle, BitHawk et Eviden (à Atos Business) obtiennent ce classement dans un segment de marché chacun.

De plus, dans le domaine de l'expérience client, Bechtle reçoit la distinction " Globaler ISG CX Star Performer 2024 " dans l'écosystème des partenaires du cloud Microsoft. Bechtle obtient les meilleurs scores de satisfaction client dans l'enquête ISG Voice of the Customer", qui fait partie du programme ISG Star of Excellence, le principal prix de qualité pour le secteur de la technologie et des services aux entreprises.

Source : www.isg-one.com

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/microsoft-dienstleister-bedienen-verstaerkte-nachfrage-nach-digitaler-souveraenitaet-in-der-schweiz/