Les crises permanentes mettent les entreprises suisses à rude épreuve

Après un bref répit post-Corona, d'importants indicateurs de risque laissent entrevoir la prochaine crise (durable). Certes, le nombre d'entreprises résistantes aux crises est proportionnellement plus élevé en Suisse qu'en Allemagne et en Autriche, mais les effets des crises commencent à se faire sentir dans notre pays également. Si les entreprises suisses se portent encore relativement bien, c'est non seulement grâce à une gestion des risques efficace, mais aussi à la politique économique suisse. C'est ce que montre une étude de la Haute école de Lucerne et de la Haute école spécialisée de Kiel.

Résilience aux crises des entreprises suisses
Certes, le nombre d'entreprises résistantes à la crise est proportionnellement élevé en Suisse, mais les effets des crises commencent à se faire sentir dans notre pays également. (Image : www.depositphotos.com)

Changement climatique, Covid-19, guerre en Europe et au Moyen-Orient, instabilités politiques, crise énergétique, inflation et économie chancelante : ces dernières années, les crises se sont enchaînées. Cette série continue de défis laisse des traces évidentes dans les performances financières de nombreuses entreprises. Même si de nombreuses entreprises ont fait leurs devoirs de résilience depuis la pandémie, le nombre d'entreprises sensibles aux crises a de nouveau augmenté en Allemagne, en Autriche et en Suisse dans les années 2023/2024. Cette évolution négative peut être attribuée aux tensions géopolitiques persistantes, déclenchées par la guerre russe en Ukraine, et à la hausse significative des prix de l'inflation, de l'énergie et des denrées alimentaires. C'est ce que montre une étude internationale de la Haute école de Lucerne (HSLU) et de la Haute école spécialisée de Kiel. Des différences notables apparaissent toutefois entre les pays.

Différents facteurs favorisent la résilience aux crises en Suisse

Comme le montre l'étude, les entreprises suisses sont proportionnellement plus nombreuses dans le groupe des entreprises résilientes à la crise - presque deux fois plus que les entreprises allemandes. Les entreprises résilientes se distinguent par un ratio de fonds propres élevé, des liquidités plus importantes, une croissance réelle du chiffre d'affaires plus stable et des structures de coûts plus flexibles. Ces facteurs aident à mieux lisser les fluctuations du chiffre d'affaires et à maintenir une rentabilité élevée du chiffre d'affaires.

En outre, les entreprises suisses ont tendance à bien diversifier leurs modèles d'affaires et leurs sources de revenus, ce qui les rend moins vulnérables aux chocs externes. Une gestion efficace des risques et de bonnes relations avec les partenaires et les parties prenantes renforcent également la résilience des entreprises suisses. Des dirigeants orientés vers le long terme ainsi que la constitution de tampons et de réserves anticycliques contribuent également à la résistance suisse aux crises.

Selon l'auteur de l'étude, le professeur Stefan Hunziker, les hiérarchies plus plates et la culture d'entreprise des entreprises suisses favorisent en outre une culture de discussion ouverte, le degré de numérisation et l'utilisation de modèles de temps de travail flexibles - autant de facteurs qui rendent les entreprises plus résistantes en cas de crise, explique le professeur de la HSLU.

Succès de la politique économique suisse

Mais la résilience n'est pas seulement augmentée par la culture d'entreprise et une gestion des risques réussie, elle est également influencée par des facteurs externes. Là aussi, selon les auteurs de l'étude, des différences claires apparaissent entre les trois pays. Les entreprises allemandes ont par exemple reçu plus d'aides publiques que leurs homologues suisses. Cela réduit l'incitation à réduire les coûts ou à faire ses propres efforts d'efficacité pour favoriser la résilience, comme le montrent d'autres études.

La Banque nationale suisse (BNS) a également contribué à la résilience des entreprises suisses. Elle est relativement flexible et peut davantage adapter sa politique aux besoins du marché intérieur, alors que la Banque centrale européenne doit se concentrer sur l'ensemble de la zone euro. "La comparaison entre les pays met en évidence les différences entre les marchés en ce qui concerne la réaction à la pandémie, à la guerre en Ukraine ou à la crise énergétique qui s'en est suivie", explique Hunziker. "Outre les différences structurelles entre les pays DACH, la flexibilité de la BNS a permis des taux d'inflation plus bas et des hausses de taux plus faibles", explique le professeur d'économie.

Malgré une bonne résilience, les entreprises suisses souffrent aussi de plus en plus

Bien que les entreprises autrichiennes aient fait preuve de résistance, notamment dans les secteurs du tourisme et de l'énergie, elles ont été confrontées à une inflation et à des coûts de construction élevés. Les entreprises allemandes ont été les plus touchées par les prix de l'énergie et les ruptures de la chaîne d'approvisionnement, notamment dans les secteurs de l'industrie et des matériaux. En outre, les entreprises suisses sont généralement moins gourmandes en énergie que leurs homologues allemandes et autrichiennes, car la Suisse dépend moins des industries à forte consommation d'énergie. Ainsi, l'industrie allemande a besoin d'environ deux fois et demie plus d'énergie pour chaque dollar de valeur ajoutée que l'industrie suisse.

Toutefois, comme le montre clairement l'étude de la HSLU, une tendance négative en matière de résilience financière se dessine également en Suisse depuis 2023. "Certes, les entreprises suisses sont très bien placées en comparaison européenne, mais les risques de marché et les taux d'intérêt plus élevés pèsent de plus en plus lourd.

Source : www.hslu.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/dauerkrisen-stellen-schweizer-unternehmen-auf-harte-probe/

La Suisse occupe la deuxième place du baromètre international de la numérisation

La Suisse occupe désormais la deuxième place du World Digital Competitiveness Ranking (WDCR), une comparaison internationale de 67 pays. Il s'agit de la meilleure position du pays depuis le lancement du classement en 2017, avec une amélioration de trois rangs par rapport à l'édition de l'année dernière. En 2024, Singapour occupe la première place, suivie du Danemark en troisième position.

La Suisse reste en tête pour le facteur connaissance et s'améliore aussi bien pour les facteurs technologie et viabilité. (Image : www.depositphotos.com)

"L'ascension de la Suisse à la deuxième place souligne le rôle crucial que jouent les talents qualifiés, une réglementation efficace et la protection de la propriété intellectuelle dans la résilience numérique. En améliorant encore les mesures de cybersécurité et en encourageant l'engagement des citoyens dans les espaces numériques, la Suisse peut renforcer son rôle de leader à l'ère numérique", déclare Christos Cabolis à ce sujet. Il est économiste en chef au World Competitiveness Center (WCC) de l'IMD.

Franziska Barmettler, CEO de digitalswitzerland, ajoute : "L'excellent classement de la Suisse souligne les efforts conjoints de l'économie, de la politique et de la société pour promouvoir la numérisation dans l'intérêt du pays. L'objectif doit maintenant être de continuer à faire partie des meilleurs". Pour Barmettler, il est également clair que "la Suisse présente toujours un potentiel d'amélioration : L'identité numérique est déjà une réalité dans d'autres pays et le dossier électronique du patient se fait également attendre. Pour de tels projets, il ne suffit pas d'investir, il faut aussi avoir confiance dans les technologies, la sécurité des données et les institutions. L'accent doit être mis sur l'instauration de la confiance, c'est ainsi que la Suisse pourra rester compétitive". 

Progrès dans les exportations de haute technologie, la participation en ligne et la cybersécurité 

Le classement annuel, établi par le World Competitiveness Center (WCC) de l'IMD, se base sur des données et des sondages, détermine ainsi la compétitivité numérique de 67 économies mondiales et met en évidence leurs forces et leurs faiblesses. 

Le classement divise les résultats en trois facteurs : Connaissance, Technologie et Pérennité. Chacun de ces facteurs est divisé en trois sous-facteurs qui mettent en lumière chaque facette des domaines analysés. Au total, le classement comprend neuf sous-facteurs de ce type. Ces neuf sous-facteurs comprennent 59 critères au total.

La Suisse reste en tête pour le facteur connaissance et s'améliore à la fois pour les facteurs technologie (quatrième place) et viabilité (cinquième place). Le pays continue d'obtenir de très bons résultats dans les sous-facteurs "personnel qualifié" (troisième place), "cadre juridique" (deuxième place) et "flexibilité commerciale" (septième place), et enregistre des améliorations notables dans les sous-facteurs "site de recherche" (deuxième place) et "cadre technologique" (septième place). 

Dans les domaines de la formation et de la formation continue (8e place) et de l'intégration des technologies de l'information (7e place), la Suisse a reculé d'une place à chaque fois. La Suisse se distingue toutefois par une performance globalement équilibrée dans tous les facteurs du CMDR et se classe parmi les dix premiers dans sept des neuf sous-facteurs.

"Les résultats impressionnants de la Suisse dans le World Digital Competitiveness Ranking soulignent la force conséquente du pays dans différents domaines, avec un accent particulier sur la gouvernance, les compétences et l'infrastructure technologique. La capacité de la Suisse à attirer des professionnels internationaux hautement qualifiés, ainsi que la forte protection de la propriété intellectuelle et l'efficacité du cadre réglementaire, témoignent de l'engagement de la Suisse en faveur de l'innovation. Avec une notation de crédit stable et les meilleures notes pour la disponibilité de cadres ayant une expérience internationale, la Suisse reste une destination de choix pour les investissements numériques et le transfert de connaissances", a déclaré José Caballero, Chief Economist au WCC.

Cependant, malgré une augmentation des exportations de haute technologie et des capacités en matière de cybersécurité, la Suisse se bat encore avec certains indicateurs d'infrastructure technologique, se classant par exemple au 52e rang pour la vitesse des connexions sans fil à haut débit.

Un classement au fil du temps

IMD fait évoluer le classement en permanence afin de refléter au mieux les conditions changeantes de l'administration, de l'économie et de la société numériques. À cette fin, les indicateurs suivants ont été introduits ou améliorés cette année : un indice de l'enseignement de l'informatique, la comptabilisation du nombre d'articles et de lignes directrices sur l'IA examinés par des pairs, le nombre de serveurs Internet sécurisés et une mesure de la flexibilité et de la capacité d'adaptation des personnes face aux nouveaux défis.

Le rapport accompagnant le classement - The Digital Divide : Risks and Opportunities - examine cette année l'impact global de trois phénomènes : le développement inégal de l'infrastructure numérique, les tensions géopolitiques et le rythme élevé du développement technologique.

Source : www.imd.org

30% des professionnels de la Gen Z ne veulent pas travailler dans le management intermédiaire

Une nouvelle étude du cabinet de recrutement suisse Robert Walters montre qu'en Suisse, les professionnels de la génération Z sont peu enclins à assumer un rôle de cadre moyen. Alors que les entreprises misent traditionnellement sur la transition vers des postes de cadres moyens, une part considérable de la jeune génération n'y voit aucun avenir. Cela exige une nouvelle approche de la part des entreprises : comment rendre le rôle de cadre moyen attractif pour la prochaine génération ?

Les professionnels de la génération Z ne veulent pas jouer un rôle de cadre moyen dans leur carrière. (Image : www.depositphotos.com)

L'étude de Robert Walters montre que les professionnels de la génération Z en Suisse choisissent une voie individuelle pour faire avancer leur carrière, axée sur la croissance personnelle et l'acquisition de compétences, plutôt que d'assumer un rôle de leader. 

Christian Atkinson, Country Director chez Robert Walters Suisse, explique : "Les Gen Z sont connus pour leur esprit d'entreprise. Ils préfèrent mettre tout leur être dans les projets et se concentrer sur la construction de leur propre marque et de leur propre approche plutôt que de gérer les autres". 

Différences générationnelles dans l'appréciation du management intermédiaire 

Il est intéressant de noter que 75 % des professionnels estiment que les générations plus âgées accordent beaucoup plus de valeur aux tâches de l'encadrement intermédiaire que leurs collègues plus jeunes. Christian constate : "Les professionnels plus âgés ont généralement passé des années à gravir les échelons traditionnels de l'entreprise, ce qui leur vaut un plus grand respect pour le management intermédiaire. D'un autre côté, les professionnels plus jeunes, qui sont souvent entrés dans la vie active à une époque où le travail à distance ou hybride mettait l'accent sur les compétences numériques, ont moins tendance à développer une forte fidélité à l'entreprise". 

Image négative du management intermédiaire 

Lorsqu'on leur a demandé pourquoi ils éviteraient les rôles de cadres moyens, 78 % des professionnels de la Gen Z en Suisse ont mentionné un stress élevé et peu de récompenses. D'autres facteurs étaient les pouvoirs de décision limités et les possibilités réduites de développement personnel. Christian ajoute : "Les nouveaux cadres moyens doivent faire face à une courbe d'apprentissage abrupte, gérer une charge de travail plus importante, être toujours disponibles pour leur équipe tout en atteignant leurs propres objectifs. Cela explique pourquoi beaucoup rechignent à occuper ces postes, car ils impliquent trop de responsabilités. 

L'avenir : une culture sans chefs 

Malgré ces tendances, les cadres intermédiaires restent indispensables pour beaucoup : 63 % des employeurs déclarent que les cadres intermédiaires jouent un rôle crucial dans leur entreprise. Christian conclut : "Il est clair que les cadres intermédiaires sont la pierre angulaire de toute organisation. Pour pourvoir ces postes, les employeurs doivent repenser leurs stratégies afin de les rendre plus attrayants. Ils pourraient notamment offrir plus d'autonomie, des évaluations régulières de la charge de travail et des possibilités claires de développement des compétences. 

L'introduction d'une "culture sans chef" pourrait faire en sorte que ces fonctions ne soient plus considérées comme un niveau de management inutile, mais comme des facilitateurs qui encouragent leurs équipes à prendre des initiatives. Les employeurs doivent dès à présent donner la priorité au management intermédiaire afin d'éviter une importante pénurie de talents à l'avenir". 

Source : www.robertwalters.ch

Statistiques de sinistres Allianz Trade : l'escroquerie au faux résident toujours "en vogue

Les criminels économiques frappent de plus en plus souvent et causent des dommages toujours plus importants. Ils deviennent de plus en plus professionnels, notamment grâce à l'intelligence artificielle. Les criminels apprécient particulièrement ce que l'on appelle le "social engineering", c'est-à-dire les escroqueries dans lesquelles les auteurs manipulent des personnes. Mais la plupart des dommages continuent d'être causés par des malfaiteurs internes, c'est-à-dire par les propres collaborateurs de l'entreprise.

Fake deep et criminalité économique
Les deepfakes bien réalisés sont souvent difficiles à identifier. (Image : www.depositphotos.com)

"La vérité qui dérange pour les entreprises demeure : Le point faible est l'être humain, et les propres collaborateurs continuent de causer la plupart des dommages et - au moins jusqu'en 2023 - les plus importants. En 2024, cette situation pourrait s'inverser pour la première fois en ce qui concerne le montant des dommages", explique Marie-Christine Kragh. Elle est responsable mondiale de l'assurance contre les risques de confiance chez Allianz Trade.

En 2023, les malfaiteurs internes étaient responsables de plus de la moitié (55 %) de tous les sinistres déclarés à Allianz Trade en Allemagne et d'environ trois quarts du volume des sinistres déclarés (76 %). En 2024, cette tendance s'est poursuivie jusqu'à présent : de janvier à août 2024, les auteurs internes ont commis environ 60 % des cas déclarés. Ce qui est nouveau en 2024, c'est que les auteurs externes ont pris l'avantage en termes de montant des dommages sur la même période (61 %). L'expérience montre que des décalages importants peuvent encore se produire pour l'ensemble de l'année, tant en raison de dommages importants que du fait que les actes criminels commis par des auteurs internes ne sont généralement découverts et annoncés que bien plus tard que les délits commis par des auteurs externes.

L'ingénierie sociale est en plein essor chez les criminels économiques

Les "ingénieurs sociaux" font également partie des auteurs externes : dans le cas de l'escroquerie au paiement et à la commande, ils détournent les flux de paiement et de marchandises, et dans le cas de l'escroquerie au faux résident, ils se font passer pour de prétendus patrons et demandent aux collaborateurs de virer des sommes d'argent sur des comptes frauduleux pour de prétendues transactions commerciales. En 2023, le nombre de cas liés à ces délits a augmenté de 17 % par rapport à l'année précédente et le volume des dommages de 19 %.

"L'escroquerie au faux résident est toujours à la mode après un renouveau surprenant il y a deux ans", explique Kragh, "le nombre de cas de cette escroquerie a encore augmenté de près d'un tiers (+31 %) en 2023".

Les dommages causés par les deux entreprises par cas ont toutefois nettement diminué en 2023. L'année dernière, le volume des dommages a diminué de moitié (-55 %). Dans la plupart des cas, le montant des dommages s'est élevé à des sommes à six chiffres, faibles ou moyennes.

Les faux patrons toujours "en vogue" avec des dommages importants, l'IA apporte un nouveau niveau d'évolution

"En 2023, les faux patrons ont frappé beaucoup plus souvent, mais en emportant des sommes moins importantes", explique Kragh. "Les entreprises ne devraient toutefois pas se sentir en sécurité, bien au contraire. Cette année, nous nous attendons à ce que le nombre de cas reste élevé mais constant et à ce qu'il y ait à nouveau de plus en plus de gros sinistres. Nous partons du principe que le volume des sinistres pour les entreprises devrait largement plus que doubler en 2024. Cela indique que les escrocs continuent à professionnaliser leurs arnaques grâce aux outils d'intelligence artificielle, avec une approche encore plus ciblée des collaborateurs et des entreprises".

La nouvelle technologie devrait également continuer à faire le jeu des criminels économiques en matière de fraude aux paiements. Le montant des dommages causés par la fraude au paiement a plus que doublé en 2023 par rapport à l'année précédente (+59 %), principalement sous l'impulsion de gros dommages. Dans de nombreux cas, il est pratiquement impossible de distinguer les factures falsifiées des originaux.

Pour l'ensemble de l'année 2024, une légère détente se dessine pour les gros sinistres en matière de fraude au paiement, selon les estimations d'Allianz Trade basées sur les statistiques des sinistres de janvier à août 2024 : Le nombre de cas devrait certes rester à un niveau élevé, mais les dommages moyens devraient se normaliser quelque peu et le volume de sinistres devrait globalement diminuer en 2024 (-25 %).

Danger des deepfakes : le clonage vocal par simple pression sur un bouton

Avec le développement rapide des outils d'intelligence artificielle, les deepfakes devraient représenter à l'avenir un danger croissant pour les entreprises. "Il y a quelques années, le clonage vocal était encore l'affaire de spécialistes absolus et la qualité était souvent douteuse", explique Tom Alby, Chief Digital Transformation Officer chez Allianz Trade en Allemagne, Autriche et Suisse. "Aujourd'hui, grâce aux outils d'intelligence artificielle, il suffit d'appuyer sur un bouton pour que cela soit 'prêt à l'emploi'. Cela ouvre également de tout nouveaux horizons aux fraudeurs. Les obstacles n'ont jamais été aussi bas, ils ont besoin de moins en moins de compétences pour des attaques vraiment bien faites".

Chez Social Engineers, la technologie n'est toutefois qu'un moyen pour atteindre une fin. Elle doit souligner l'authenticité du chef et de la mission. La manipulation par les émotions et la pression joue un rôle tout aussi important. "L'exploitation de voix et d'images créées artificiellement pour instaurer la confiance est un outil puissant", explique Kragh. "Un e-mail bien formulé est une chose, mais si le faux chef parle soudain avec sa vraie voix ou a aussi l'air réel et, en cas de doute, est visible dans 'son' bureau, cela prend encore une toute nouvelle dimension qui, dans de nombreux cas, fait disparaître tous les doutes. Il n'est pas possible d'installer un patch de sécurité sur les collaborateurs et de tout bloquer de manière automatisée. La sensibilisation est donc plus importante que jamais".

Course entre les niveaux d'évolution des criminels et les mesures de protection

Les deepfakes bien réalisés sont souvent difficiles à identifier. Les collaborateurs devraient être attentifs à une intonation ou une mélodie de la voix peu naturelle ou à l'authenticité des mouvements ou des clignements d'yeux. Une mauvaise qualité audio ou vidéo, des bruits secondaires inexplicables ou des changements de lumière et de teint peuvent également être des indices importants. Il en va de même pour une mauvaise synchronisation des lèvres avec ce qui est dit. Vous pouvez aussi simplement demander à votre interlocuteur de se toucher le nez avec le doigt.

"Je pars toutefois du principe que nous verrons dans les mois à venir des deepfakes pour lesquels tout cela ne sera déjà plus valable", déclare Alby. "C'est pourquoi il est judicieux de réfléchir en interne à la manière dont on peut installer des mécanismes de contrôle. Car les criminels ne dorment pas, ils travaillent quasiment jour et nuit sur les déficits restants et sont les premiers à prendre en compte de telles "astuces de détection". C'est leur apport pour la prochaine étape de l'évolution. Ce sera définitivement le jeu du chat et de la souris".

"La vigilance, l'esprit critique et une bonne culture d'entreprise ouverte sont toutefois les facteurs les plus importants", explique Kragh. "Une seule question peut faire s'effondrer tout le château de cartes et démasquer les auteurs. L'engagement du CEO à ne pas ordonner de virements par vidéoconférence ou une solution pour certaines transactions peuvent également constituer des mesures de protection appropriées".

Dans un cas récent, un collaborateur d'un groupe automobile a déjoué une tentative d'escroquerie au faux président par une simple demande de renseignements : Quel livre le CEO lui avait recommandé la semaine dernière. Le faux patron n'en avait aucune idée.

Source : www.allianz-trade.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/allianz-trade-schadensstatistik-fake-president-betrugsmasche-weiter-en-vogue/

Prix SVC Espace économique Zurich 2024 : RepRisk AG

Le 26 novembre 2024, le Prix SVC Wirtschaftsraum Zürich sera décerné. Parmi les finalistes figure RepRisk AG, dont le siège est à Zurich. Un bref portrait de cette entreprise leader dans le domaine de l'évaluation des risques ESG.

La plateforme de RepRisk AG analyse quotidiennement plus de 150'000 sources accessibles au public en 23 langues afin d'identifier les risques commerciaux potentiels. (Image : RepRisk AG / www.reprisk.com)

Depuis sa création en 1998, RepRisk AG est devenu un leader mondial dans l'identification et l'évaluation des risques commerciaux et ESG. RepRisk met en évidence des risques tels que les violations des droits de l'homme et la corruption, qui ne sont pas divulgués par les entreprises. Les décideurs ont ainsi une vision plus claire de leurs relations commerciales et de leurs investissements. Les données RepRisk sont basées sur une méthodologie transparente et cohérente, optimisée en permanence depuis deux décennies grâce à l'utilisation de l'intelligence artificielle et d'analystes hautement qualifiés.

Une présence mondiale et des clients de renom

A l'origine, RepRisk AG a démarré en tant que société de conseil en matière de risques environnementaux et sociaux dans le secteur bancaire et comptait UBS parmi ses premiers clients. Aujourd'hui, sa clientèle compte plus de 550 entreprises dans le monde entier. Parmi eux figurent des institutions financières de premier plan comme Pictet et Julius Baer ainsi que des groupes internationaux comme Swiss Re et Glencore. Des gestionnaires de fortune comme BlackRock et Allianz Global Investors font également confiance aux données ESG de RepRisk. Avec son siège principal à Zurich et des succursales à Londres, New York, Berlin et Tokyo, RepRisk AG emploie environ 350 personnes dans le monde entier.

Des solutions innovantes pour l'évaluation des risques ESG

La plateforme de RepRisk AG analyse quotidiennement plus de 150 000 sources accessibles au public en 23 langues afin d'identifier les risques commerciaux potentiels. Ces sources comprennent la presse écrite, les médias en ligne, les réseaux sociaux, les autorités de régulation, les newsletters et autres plateformes numériques. La liste des sources est régulièrement mise à jour et étendue. La base de données comprend plus de 275'000 entreprises et 80'000 projets d'infrastructure. Plus de 100 facteurs de risque ESG sont pris en compte, ce qui permet une analyse complète. En combinant l'intelligence artificielle et l'expertise humaine, l'équipe d'analystes de RepRisk garantit la qualité et la fiabilité de l'évaluation des risques.

Un précurseur pour des décisions éclairées

Depuis sa création, RepRisk AG a conclu de nombreux partenariats afin d'intégrer les données ESG dans les systèmes de gestion des risques des institutions financières mondiales. Une étape importante a été le partenariat avec UBS en 2006, lorsque le système de conformité de la banque a été étendu aux données de risque ESG. Au cours des années suivantes, l'entreprise a consolidé sa position de leader en collaborant avec des entreprises telles que Robecosam, BASF et Blackrock.

Parmi les étapes clés, on peut citer la collaboration avec BlackRock pour intégrer les données ESG dans la plateforme eFront en 2021 et la collaboration avec Bloomsberg en 2024, qui facilitera l'accès aux données ESG de RepRisk mises à jour quotidiennement. Ces collaborations illustrent le rôle central de RepRisk dans la promotion des pratiques commerciales durables.

Plus d'informations : www.reprisk.com / www.svc.swiss 

Prix SVC Espace économique Zurich 2024

La remise des prix aura lieu le mardi 26 novembre 2024 au Kongresshaus de Zurich. Quelque 1'500 invités issus des milieux économiques, scientifiques, politiques et culturels sont attendus. La cérémonie de remise des prix sera animée par Nik Hartmann. Plus d'informations.

La nouvelle école de marketing propose un mélange de vacances et d'apprentissage

Les Savoir Marketing Seminars proposent des séminaires de 4 jours qui combinent le savoir-faire en marketing sur la stratégie, les annonces, le storytelling et l'IA générative avec des expériences inoubliables dans des lieux exclusifs dans toute la Suisse. Tous les séminaires sont certifiés par la Haute école de gestion (HWZ).

Les Savoir Marketing Seminars proposent des expériences de formation continue qui allient des connaissances professionnelles de qualité à des expériences uniques dans toute la Suisse. (Image : www.savoir-marketing-seminars.ch)

Les Savoir Marketing Seminars présentent une série unique de formations continues qui allient apprentissage et sentiment de vacances. Les séminaires Savoir Marketing se déroulent au sommet des montagnes, dans des lodges de montagne pittoresques ou sous les palmiers du Tessin et combinent l'enseignement avec des activités de réseautage comme des dégustations de vin, des safaris en bouquetins ou des aventures en luge.

Formation continue pratique dans différents domaines

Les séminaires, conçus en collaboration avec des experts nationaux et internationaux renommés, offrent une formation continue pratique dans les domaines de la stratégie marketing, du storytelling, des annonces sur les médias sociaux et de l'IA générative.

"Avec les séminaires Savoir Marketing, nous créons une atmosphère dans laquelle les gens peuvent se concentrer entièrement sur l'apprentissage et le réseautage, sans pour autant renoncer à la détente et aux expériences. Nous transposons la théorie directement dans la pratique - dans des lieux qui inspirent autant que ce que l'on apprend", explique Tanja Herrmann. Elle est responsable de la filière à la HWZ et fondatrice des Savoir Marketing Seminars.

Le nombre de participants est limité

Outre des modules d'apprentissage intensifs, chaque séminaire propose un programme cadre adapté à l'ambiance, permettant d'échanger avec d'autres professionnels.

Le nombre de participants est limité à 14 personnes par séminaire afin de garantir un suivi individuel et un feedback personnel. Les participants terminent chaque séminaire avec un certificat HWZ, ce qui leur assure une formation continue reconnue.

Les Savoir Marketing Seminars offrent une alternative bienvenue à l'enseignement en ligne - et répondent à la demande croissante de concepts de formation continue qui allient qualité et expérience. Dès aujourd'hui, les personnes intéressées peuvent s'inscrire sur le Site web s'inscrire aux séminaires.

Source : www.savoir-marketing-seminars.ch

Le monde du travail en pleine mutation : l'IA nécessite une offensive globale en matière de connaissances

Dans le monde du travail, l'évolution technologique rapide due à l'intelligence artificielle (IA) entraîne de grands changements. Les professions des services et du savoir sont particulièrement concernées. Pour que l'implémentation de l'IA dans les entreprises soit durable, il faut une stratégie globale de promotion des compétences en IA dans le monde du travail. C'est ce que démontre l'enquête actuelle de la plate-forme.

80% des personnes interrogées ont besoin de plus de connaissances et de compétences pour pouvoir intégrer efficacement l'IA dans leur travail. (Image : www.die-plattform.ch)

La "Plate-forme" est l'alliance politique de huit associations d'employés et professionnelles indépendantes et orientées vers des solutions. Elle s'occupe de l'impact des développements technologiques sur le monde du travail - que ce soit par la numérisation au sens large ou par l'IA en particulier. Étant donné que, selon des études scientifiques, les professions des services et du savoir sont particulièrement concernées par l'IA dans le monde du travail, l'alliance a mené une enquête auprès de ses quelque 85 000 membres sur l'attitude, l'utilisation et les compétences dans le domaine de l'IA au travail.

Les résultats offrent un aperçu précieux des perceptions et des défis des professionnels en Suisse. "Étant donné que l'évolution technologique due à l'IA n'est souvent considérée que sous un angle technico-fonctionnel, il est indispensable pour le groupement de prendre également en considération les défis sociaux, économiques et politiques qui vont de pair avec l'IA", explique Ursula Häfliger, directrice de la plateforme.

La fonction et le niveau d'éducation influencent l'attitude envers l'IA

Les résultats de l'enquête montrent que les travailleurs du savoir sont effectivement déjà fortement concernés par l'IA dans le monde du travail. L'attitude vis-à-vis de l'IA dépend fortement de la fonction professionnelle et du niveau de formation : alors que les professionnels occupant des fonctions élevées et disposant d'un niveau de formation supérieur voient de grandes opportunités dans l'utilisation de l'IA - en particulier pour l'économie, on constate un plus grand scepticisme chez les employés moins bien formés occupant des fonctions moins élevées. En même temps, les scénarios concernant les effets négatifs de l'IA sur la société sont plus répandus parmi les professionnels mieux formés. Des thèmes tels que l'influence sur les débats publics, une diminution potentielle des contacts sociaux et une surveillance généralisée sont cités comme défis.

Malgré une utilisation répandue : un grand besoin de compétences en IA

Environ la moitié des personnes interrogées (48%) utilisent l'IA (générative) au travail, tandis que 32% déclarent ne pas utiliser l'IA. Les 20% restants sont incertains ou ne donnent aucune indication à ce sujet. Ce sont surtout les jeunes collaborateurs et les personnes occupant des fonctions élevées qui misent de plus en plus sur l'utilisation de l'IA. "Les applications faciles d'accès basées sur l'IA sont certes déjà souvent utilisées au travail, mais il existe un grand besoin de disposer de plus de savoir-faire en matière d'IA pour son propre travail", explique Häfliger.

Le fait est que 80% des personnes interrogées ont besoin de plus de connaissances et de compétences pour pouvoir intégrer efficacement l'IA dans leur travail. Ce besoin est particulièrement prononcé chez les collaborateurs occupant des fonctions inférieures. En outre, seul un tiers des collaborateurs sans fonction de direction pense que leurs supérieurs sont suffisamment informés sur l'IA. Les cadres sont tout aussi sceptiques quant aux connaissances de leurs collaborateurs.

Ni stratégie ni soutien dans les entreprises

L'un des principaux résultats de l'enquête est que seules 23% des entreprises disposent d'une stratégie claire en matière d'IA. Il existe une grande incertitude à ce sujet, en particulier chez les cadres inférieurs et moyens. De plus, les collaborateurs ne sont pas suffisamment préparés à l'utilisation de l'IA - il manque aussi bien des lignes directrices sur l'utilisation et des offres de formation continue que des suggestions sur l'intégration de l'IA dans l'optimisation des processus.

Comparaison avec le baromètre numérique 2024

Le Mobiliar Digital Barometer mesure chaque année le sentiment de la population suisse à l'égard de la numérisation. En 2024, l'accent a été mis sur l'IA. À des fins de comparaison, le groupement a repris huit questions sur la numérisation et l'IA du Digital Barometer. Les résultats montrent que les professionnels du secteur des services et des métiers du savoir ont une attitude nettement plus progressiste que l'ensemble de la population en ce qui concerne la numérisation et l'IA. Alors que les membres de la plate-forme interrogés évaluent en moyenne le degré de numérisation de leur travail à 7,3 points sur 10, cette valeur n'est que de 5,6 pour l'ensemble de la population. En outre, 57% des personnes interrogées dans le cadre de l'enquête de la plate-forme sont favorables à l'IA, contre seulement 35% pour l'ensemble de la population. L'utilisation de l'IA au travail est également plus élevée chez les membres de la plate-forme interrogés : seuls 24% déclarent ne jamais utiliser l'IA (générative) parce qu'ils n'en ont pas besoin dans leur travail, contre 46% pour l'ensemble de la population.

La plateforme intégrera les résultats de son enquête dans son travail politique futur et continuera à s'engager pour que les actifs des professions de service et de la connaissance soient pleinement préparés à la transformation numérique. Cela nécessite un développement inclusif et orienté vers le marché du travail des compétences en IA pour les professionnels.

Source : www.die-plattform.ch

Forum économique de Thurgovie : L'économie circulaire en point de mire

Le 28e Forum économique de Thurgovie a eu lieu le 7 novembre 2024 sur le thème "Repenser l'économie : durabilité et économie circulaire comme clés du succès". Près de 300 participants issus de l'économie, de la politique et de la société se sont rencontrés et ont eu un aperçu passionnant des stratégies d'entreprise durables et des approches innovantes dans le domaine de l'économie circulaire.

Christian Vögtlin, co-directeur du Center for Corporate Responsibility à la ZHAW, a présenté l'importance de la durabilité pour les entreprises en Suisse et au niveau international. (Image : www.galledia-event.ch)

Daniel Wessner, directeur de l'AWA du canton de Thurgovie, a ouvert la conférence par un aperçu de la situation économique actuelle du canton de Thurgovie. Selon ses explications, environ 75 pour cent des exportations du canton étaient destinées à l'Allemagne - un défi compte tenu de la situation politique incertaine dans le pays voisin. Wessner a en outre souligné les déficits d'innovation du canton, dus à l'absence d'une université, à une faible activité de création d'entreprise et à moins de dépôts de brevets. Des initiatives telles que le Fonds d'innovation ou le Campus numérique devraient renforcer la force d'innovation à l'avenir.

Le développement durable, une opportunité pour les entreprises

Christian Vögtlin, co-directeur du Center for Corporate Responsibility à la ZHAW, a présenté l'importance de la durabilité pour les entreprises en Suisse et au niveau international. Dans le contexte des prescriptions réglementaires en Suisse et dans l'UE, Christian Vögtlin a montré que les entreprises qui utilisent la durabilité de manière stratégique peuvent en tirer profit. Que ce soit par des économies, la préservation des ressources, une plus grande attractivité en tant qu'employeur ou un attrait accru pour les investisseurs.

Albin Kälin a ensuite expliqué les principes de base de l'économie circulaire ainsi que le concept "Cradle to Cradle". Ce concept vise à concevoir des produits de manière à ce qu'ils puissent être réintégrés dans des cycles naturels ou techniques après utilisation. Aurèle Meyer de la brasserie Locher a fourni un exemple pratique : la brasserie utilise des déchets issus de la production de bière pour fabriquer des aliments tels que des chips, du vinaigre ou des substituts de viande. Melanie Diem a montré comment les entreprises mettent en œuvre une stratégie d'entreprise durable et a donné aux participants de précieux conseils pour la mise en œuvre pratique.

"Omni-crise" et nouvelles pistes de réflexion

Le futurologue Tristan Horx a parlé dans sa keynote de l'"omnicrise" qui prévaut actuellement, dans laquelle de nombreuses crises économiques et sociales apparaissent en parallèle et nécessitent un changement profond. En réponse à ces défis, Horx a présenté la vision de la "Blue Economy", qui remplace les modèles de production linéaires par des systèmes en circuit fermé, ce qui permet d'éviter les déchets. Horx a ainsi souligné l'importance des ressources locales et régénérables, qui doivent être utilisées plus efficacement grâce à l'innovation et à l'esprit d'entreprise. Un exemple frappant est le verre des fenêtres, qui peut faire office de panneau solaire et rendre ainsi l'énergie solaire directement utilisable.

La Thurgovienne de l'année Annette Fetscherin, récompensée la veille par le Thurgauer Zeitung, n'a pas pu être présente en personne en raison d'obligations professionnelles et a envoyé ses salutations au public via un message vidéo.

Source : www.galledia-event.ch

Tobias Quelle devient le nouveau CIO de Brack Alltron

Brack Alltron a trouvé son nouveau CIO : Tobias Quelle rejoindra la direction de Brack Alltron en tant que Chief Information Officer à partir de 2025. Il succède à Marcel Rassinger, qui a décidé de se mettre à son compte.

Tobias Quelle rejoindra la direction de Brack Alltron en tant que Chief Information Officer à partir de janvier 2025. (Image : www.alltron.ch)

"Nous sommes très heureux d'avoir pu convaincre Tobias Quelle de rejoindre notre équipe de direction et de participer à ce voyage passionnant avec Brack Alltron", commente Stefan Fraude, CEO de Brack Alltron. Dans le cadre de la réorientation stratégique du groupe, la technologie de pointe est un facteur clé, selon Fraude, pour continuer à marquer de manière décisive le paysage commercial suisse à l'avenir.

"Tobias Quelle dispose d'une expérience impressionnante dans le contexte des boutiques en ligne offrant une expérience client exceptionnelle. Et c'est précisément cette orientation qui doit être intégrée dans les boutiques de Brack.ch, Brack.ch Business et Alltron et les amener à un nouveau niveau", commente le CEO.

Une expertise confirmée en matière de commerce électronique

Tobias Quelle rejoindra la direction de Brack Alltron en tant que Chief Information Officer à partir de janvier 2025. Il prendra en charge la direction de l'ensemble du secteur informatique, qui compte environ 120 personnes. Les fonctions clés telles que l'ingénierie logicielle, la gestion des produits, la science des données ainsi que l'infrastructure et la sécurité informatiques relèvent donc de la compétence du nouveau CIO. Depuis six ans et demi, Quelle est responsable des boutiques en ligne et de l'expérience utilisateur chez Digitec Galaxus. En outre, il coache et conseille les cadres sur le thème du leadership produit et de la transformation numérique. Auparavant, il a acquis plus de dix ans d'expérience en gestion du commerce électronique chez Otto et Schiesser, où il a occupé divers postes de direction.

Depuis quelques années, il transmet sa longue expertise dans les domaines du commerce électronique orienté client et de la gestion de l'innovation dans le cadre de cours blocs à la Hochschule für Technik, Wirtschaft und Gestaltung de Constance et à l'Université de Zurich en tant que professeur invité. Tobias Quelle est diplômé en gestion d'entreprise avec une spécialisation en contrôle de gestion et en gestion stratégique de la Haute école de Constance et de l'Université St. Mary's à Halifax, au Canada. Il a également suivi en 2022 le Product Management Executive Program de la prestigieuse INSEAD Business School, dont le siège est à Fontainebleau, près de Paris.

Succession de Marcel Rassinger

Tobias Quelle a 45 ans, est marié et a deux enfants. Quelle succède à Marcel Rassinger, qui a décidé ce printemps de se mettre à son compte et de fonder une entreprise dans le domaine du conseil en IA et en technologie.

Source : www.alltron.ch

"Fais carrière en tant qu'être humain" : relance de la campagne pour assurer les soins de longue durée

Le nouveau lancement de la campagne "Fais carrière en tant qu'être humain" s'adresse aux personnes du niveau secondaire I et II ainsi qu'aux personnes qui changent d'orientation professionnelle et aux professionnels. Avec une approche fraîche et humoristique, la campagne montre à quel point les relations entre le personnel soignant et les personnes dont il s'occupe sont précieuses - et donne ainsi un signal clair contre la pénurie de personnel qualifié.

En Suisse, il manque chaque année des milliers de jeunes professionnels dans le domaine des soins. Les plus grands défis sont l'évolution démographique et la menace d'une pénurie de professionnels de la santé. La nouvelle campagne met en avant les infirmières et infirmiers ainsi que des valeurs telles que la confiance, le respect et la proximité humaine, tout en soulignant le professionnalisme et les possibilités de carrière. Les infirmières et infirmiers sont responsables de l'ensemble du processus de soins et soutiennent les personnes souffrant de pathologies complexes.

Opportunités et perspectives dans les soins de longue durée

La campagne s'adresse de manière ciblée aux personnes du niveau secondaire I et II et à leurs tuteurs ainsi qu'aux personnes qui changent de voie et aux professionnels. Elle souligne que le travail dans l'aide et les soins à domicile et dans les institutions de soins favorise le développement professionnel et personnel. Elle s'adresse aux personnes qui recherchent une activité dans laquelle elles peuvent agir durablement et grandir personnellement. "Le slogan 'Fais carrière en tant qu'être humain' met l'accent sur le choix conscient d'un quotidien diversifié et inspirant du métier de soignant avec ses nombreuses possibilités de développement", explique Monika Weder, responsable de la formation chez Artiset.

La Confédération soutient la campagne

Pour lutter contre la pénurie de personnel qualifié, il est nécessaire d'augmenter significativement le nombre de diplômes de formation dans le domaine des soins et de renforcer les liens avec la branche. C'est pourquoi la Confédération a décidé, dans le cadre des mesures de mise en œuvre de l'initiative sur les soins, de continuer à soutenir la campagne de promotion des soins de longue durée jusqu'en 2029.

Les six sujets de la campagne, qui seront diffusés via les médias sociaux, la publicité extérieure et des flyers dans les écoles, mettent l'accent sur le sens de la profession infirmière.

Les créateurs de la campagne

Les organisations responsables Artiset, Aide et soins à domicile Suisse et OdASanté sont toujours à l'origine du nouveau lancement de la campagne "Fais carrière en tant qu'être humain".

Source : www.langzeit-pflege.ch

Un lieu de travail durable peut doubler la durée de vie des terminaux

Une nouvelle étude d'Atos fournit aux entreprises des connaissances approfondies leur permettant de prendre de meilleures décisions pour leur infrastructure informatique, en accord avec leurs propres stratégies de RSE. Intitulée "Increasing Digital Workplace Sustainability : Data-driven Strategy to Accelerate Progress Together", l'étude met en évidence les quantités considérables de déchets électroniques générés par le secteur informatique et propose des solutions.

La dernière étude d'Atos montre que la mise en œuvre d'une gestion durable, de processus durables et l'adaptation des pratiques courantes ne doivent être ni longues ni coûteuses. (Image : www.depositphotos.com)

Étant donné que 79 % de l'empreinte carbone d'un ordinateur portable est générée lors de sa fabrication, et que 338 kilogrammes de CO2 sont même émis avant la première utilisation, l'allongement du cycle de vie du produit peut faire une grande différence. De plus, cela peut se faire sans impact sur la satisfaction des utilisateurs, selon la nouvelle étude. Les entreprises qui prolongent le cycle de rafraîchissement de trois à quatre ans peuvent réduire les émissions associées de 25 pour cent. Un refresh basé sur les données combiné au remanufacturing peut même augmenter la durée de vie du produit à huit ou dix ans.

L'étude d'Atos a également révélé que 76 % des ordinateurs portables des grandes entreprises se prêtent au remanufacturing. Les 24 % restants peuvent être remis à neuf ou recyclés.

Les émissions de CO2 peuvent varier plusieurs fois au cours d'une même journée

Dans son étude, Atos souligne également le rôle essentiel des employés dans le respect des objectifs de durabilité informatique. 75% des employés seraient prêts à laisser leur ordinateur portable en service plus longtemps s'ils étaient conscients des avantages écologiques. Mais la pratique courante consistant à laisser tourner l'ordinateur portable sans interruption montre justement qu'il faut attirer encore plus l'attention des utilisateurs sur une utilisation économe en énergie. Les émissions de CO2 d'un appareil peuvent varier plusieurs fois au cours d'une journée. Informer automatiquement l'utilisateur du meilleur moment pour recharger la batterie peut permettre d'améliorer l'efficacité énergétique.

Les données recueillies suggèrent que 57% des émissions TIC sont causées par les appareils eux-mêmes et l'environnement de travail. Atos, leader mondial du Digital Workplace, a analysé au total 28,5 millions d'appareils dans des moyennes et grandes entreprises et a évalué les données avec ses partenaires Nexthink, Tier1 et Circular Computing pour en tirer des recommandations importantes pour la durabilité de l'informatique.

Leon Gilbert, Senior Vice President Digital Workplace chez Atos, déclare : "Nous voulions utiliser la grande quantité de données dont nous disposions en tant qu'Atos et nos partenaires pour remettre en question les conventions actuelles en matière d'utilisation des appareils et mettre en évidence de nouvelles possibilités pour les entreprises et leurs prestataires de services informatiques. Certains résultats ont même surpris nos experts. Nous pouvons désormais maximiser la valeur financière, environnementale et sociale de chaque appareil, sans minimiser la satisfaction des utilisateurs".

David Welling, IT Sustainability Governance Lead chez National Grid, ajoute : "Dans notre propre organisation, nous voulons utiliser les données pour prendre de meilleures décisions durables en matière d'utilisation. Aujourd'hui, nous sommes peu nombreux à envisager d'utiliser nos propres appareils en fonction de l'utilisation de nos fournisseurs d'énergie. Cependant, personne ne douterait de l'intérêt de recharger son ordinateur portable la nuit, lorsque la demande est moindre et que les sources d'énergie sont plus écologiques. Si nous associons cette flexibilité aux TIC, nous avons une réelle chance de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble du système énergétique de pays entiers".

Une mise en œuvre ni longue ni coûteuse

En résumé, l'étude actuelle d'Atos montre que la mise en œuvre d'un management durable, de processus durables et l'adaptation des pratiques courantes ne doivent pas être longues ni coûteuses. Au contraire, les entreprises peuvent tirer profit des conclusions de l'étude. Ce que nous pouvons mesurer, nous pouvons le changer, telle est la devise d'Atos, qui souligne une fois de plus l'importance de données cohérentes en temps réel pour atteindre les objectifs environnementaux.

Les équipes d'Atos proposent des solutions de bout en bout pour l'expérience utilisateur grâce à des outils numériques de collaboration et de productivité, ainsi que des solutions intelligentes pour le service client. La suite Atos Sustainable Digital Workplace comprend plus de 20 services et solutions "Tech for Good" qui prennent en compte la valeur sociale et l'accessibilité, ainsi que l'analyse des données et les interfaces utilisateur. En mars dernier, Gartner avait déjà classé Atos, pour la huitième fois consécutive, comme leader dans son 2024 Magic Quadrant for Outsourced Digital Workplace Services (ODWS).

Source : www.atos.net

Suissedigital-Day avec le conseiller fédéral Albert Rösti et le publiciste Ludwig Hasler

Lors de la traditionnelle manifestation de la branche Suissedigital-Day, le conseiller fédéral Albert Rösti fera un exposé sur les thèmes de l'intelligence artificielle et de l'extension du haut débit. En outre, une pincée épicée de philosophie du publiciste Ludwig Hasler et différents thèmes d'actualité pour les PME sur l'IA, la cybersécurité et l'informatique sont au programme. Le congrès sera accompagné d'une exposition complète. La manifestation, qui aura lieu le 19 novembre 2024 au Kursaal de Berne, est ouverte au public.

Simon Osterwalder, directeur de Suissedigital. (Image : Patrik Kummer / Suissedigital)

"Intelligence artificielle - où en sommes-nous ?": C'est sur ce thème que le conseiller fédéral Albert Rösti s'exprimera cette année lors du Suissedigital-Day. En outre, des thèmes tels que l'extension du haut débit en Suisse, la collaboration des PME avec les prestataires de services informatiques, l'application de l'intelligence artificielle pour les PME et une évaluation critique des solutions cloud sont au programme. Le philosophe, physicien et publiciste Ludwig Hasler complètera la partie "contenu" en s'exprimant sur le thème "Nous devons être des pilotes et non de simples passagers - ce qui ne doit pas être laissé de côté dans le progrès numérique".

Vaste exposition, animations musicales et beaucoup de temps pour le réseautage

Une vaste exposition réunissant quelque 45 fournisseurs de services de télécommunication et d'informatique de toute la Suisse fera partie intégrante de la réunion de la branche. Le groupe valaisan BARANY, en pleine ascension, assurera l'encadrement musical de l'événement. Par ailleurs, le programme laisse beaucoup de temps pour échanger des nouvelles, entretenir la communauté et entamer des affaires tout en profitant d'une excellente restauration.

"Ces dernières années, le Suissedigital-Day est devenu le point de rencontre de la branche des télécoms et de l'informatique en Suisse", déclare Simon Osterwalder, directeur de Suissedigital. "Je me réjouis de voir de nombreux visages connus et de rencontrer de nouvelles personnes".

Le Suissedigital-Day aura lieu le mardi 19.11.2024 à partir de 09h00 au Kursaal à Berne. La journée est ouverte à toutes les personnes intéressées. L'entrée pour la journée (y compris les pauses, le repas de midi, l'apéritif et le souper) s'élève à 250 francs. Inscription en ligne sur www.suissedigital.ch ou par téléphone au +41 31 328 27 28.

Source : www.suissedigital.ch

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