Journée d'étude du 07.05.2025 sur le thème de la sécurité des entreprises et des organisations résilientes

Dans un monde caractérisé par la volatilité, l'incertitude, la complexité et l'ambiguïté (VUCA), la gestion de la résilience organisationnelle devient un facteur de réussite décisif. Les cyberincidents, les crises, les interruptions dans les opérations et la chaîne d'approvisionnement, la gestion des clics et les risques globaux exigent des stratégies ciblées pour stabiliser durablement les processus commerciaux et la sécurité.

Le colloque 2025 montre comment les organisations renforcent leur résilience par la gestion des risques, la technologie et la prévention. (Image : Save AG)

Le colloque "Organisations résilientes Développer la sécurité de manière globale !" du 07 mai 2025 réunira des experts et des spécialistes pour discuter des meilleures pratiques, des défis et des nouveaux développements.

Comment les organisations peuvent-elles renforcer durablement leur résilience grâce à une gestion des risques avancée, des technologies innovantes et des mesures de prévention ciblées ? Le 7 mai, neuf experts renommés donneront un aperçu des mesures nécessaires à une véritable résilience et expliqueront comment la résistance ne peut être obtenue que de manière interdisciplinaire. Une compréhension approfondie des risques et des interdépendances est tout aussi nécessaire qu'une étroite collaboration entre les secteurs concernés de l'entreprise. La devise est la suivante : des éléments individuels à la résilience organisationnelle en passant par les exigences actuelles.

Les participants reçoivent des impulsions pratiques pour développer la résilience de manière ciblée et l'intégrer durablement dans le quotidien de l'entreprise.

Plus d'informations et le programme complet de la conférence.

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/fachtagung-vom-07-05-2025-zum-thema-unternehmenssicherheit-und-resiliente-organisationen/

Financement repensé : Kamuno apporte de la flexibilité aux prêts aux PME

Kamuno propose aux PME une plateforme de crédit numérique avec des décisions rapides, des financements flexibles et des processus simples. Derrière cette offre se trouvent des experts en crédit expérimentés qui veulent révolutionner le crédit bancaire classique à moyen terme.

Kamuno offre aux PME une plateforme de crédit numérique avec des financements rapides, des crédits flexibles et des processus simples. (Image : Kamuno)

Les PME sont l'épine dorsale de l'économie suisse, mais les petites entreprises ont souvent du mal à obtenir des crédits bancaires. Nombre d'entre elles craignent la bureaucratie ou ne sont pas considérées comme un groupe cible prioritaire par les banques classiques. Au lieu de cela, elles se tournent souvent vers des alternatives coûteuses ou compliquées.

C'est précisément là que Kamuno intervient : La plateforme a été spécialement conçue pour les PME afin de faciliter l'accès au crédit et d'ouvrir le marché aux petits financements. Les crédits jusqu'à 250'000 francs, qui étaient jusqu'à présent souvent liés à de longs processus de contrôle, sont désormais disponibles rapidement, numériquement et efficacement.

Flexibilité et transparence : un avantage décisif pour les PME

Ce qui rend Kamuno unique, ce n'est pas seulement la rapidité de l'évaluation du crédit, mais aussi la flexibilité d'utilisation. Les entreprises obtiennent immédiatement une première estimation de leur solvabilité et connaissent directement leur marge de crédit possible.

Au lieu d'emprunter un montant fixe en une seule fois, Kamuno permet aux PME d'obtenir des prêts flexibles dans le cadre de cette limite - exactement le montant dont elles ont besoin à un moment donné. Cela signifie que

  • Le premier versement s'élève au minimum à 50 % de la limite de crédit accordée.
  • Ensuite, l'entreprise peut à tout moment faire appel à des fonds supplémentaires - exactement ce dont elle a besoin.
  • Il n'y a de frais que pour le montant effectivement utilisé - et non pour la totalité de la ligne de crédit.

Cela offre une flexibilité financière maximale : une entreprise peut par exemple obtenir une ligne de crédit de 100'000 francs, mais n'utiliser dans un premier temps que 50'000 francs pour un investissement. Plus tard, si elle a besoin de fonds supplémentaires, elle peut accéder de manière flexible aux 50'000 francs restants - sans nouvelle demande et sans frais inutiles.

Cette solution de financement dynamique permet aux PME de mieux contrôler leurs liquidités et de ne pas supporter inutilement des coûts de capital.

Rapide, flexible, numérique - c'est ainsi que fonctionne Kamuno. (Image : Kamuno)

Qui fait avancer le projet ?

Kamuno a été fondée en tant que filiale de l'Urner Kantonalbank (UKB), qui soutient le projet depuis le début en tant qu'actionnaire majoritaire. L'entreprise agit de manière indépendante, mais reste stratégiquement liée à l'UKB. Le président du conseil d'administration est Christoph Bugnon, CEO de l'UKB.

L'équipe de direction est composée de Régis Lehmann (CEO), Attila Janecsko, Samantha Pitchford et Roger Twerenbold - tous ayant une longue expérience dans le domaine du crédit. Les 16 collaborateurs apportent en moyenne 15 ans d'expertise financière.

Pour les innovations technologiques, Kamuno mise sur des partenariats stratégiques. Swisscom Sign permet une signature numérique sécurisée des contrats pour les PME. De plus, grâce à son expertise bancaire, le Groupe DAI assure une solution de gestion des données performante qui rend les processus de financement plus efficaces.

Vision à long terme : où veut aller Kamuno ?

Kamuno est plus qu'une simple plateforme de crédit - c'est le premier pas vers un avenir numérique du financement des PME. La stratégie prévoit une extension progressive de la plateforme afin d'offrir à long terme des services financiers supplémentaires aux petites et moyennes entreprises. Pour ce faire, Kamuno mise de manière ciblée sur la croissance du segment des petites entreprises, qui a souvent été négligé jusqu'à présent par les banques traditionnelles. Parallèlement, les processus sont continuellement automatisés afin de rendre les financements encore plus rapides et efficaces. La plateforme démarre délibérément par une introduction contrôlée afin d'adapter le système de manière optimale aux besoins des PME.

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Premiers intervenants - déjà un pied en prison ?

Il existe de nombreux aspects juridiques liés aux premiers secours : le comportement sur le lieu de l'accident, l'utilisation des médias, la distribution de médicaments et bien d'autres choses encore. Le chemin de la prison est certes improbable pour les secouristes. Mais comment les premiers secours sont-ils organisés dans une prison ? C'est à ces questions que répondra le symposium des premiers secours 2025 du 8 novembre 2025.

Le Symposium des premiers secours 2025 aborde les aspects juridiques des premiers secours, des interventions de la police à la distribution de médicaments. (Photo : Jonas Weibel / Symposium des premiers secours)

Les questions juridiques préoccupent plus d'un secouriste. Il y a la peur de faire quelque chose de mal et d'être poursuivi pour cela. Mais il y a aussi le doute sur ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. Et parfois, les mythes les plus divers entrent en jeu.

Le cinquième symposium sur les premiers secours, qui se tiendra le 8 novembre 2025 au KKL Luzern, sera consacré à de tels aspects juridiques des premiers secours et vise à fournir une sécurité et une orientation sur ces questions.

Sur le lieu de l'accident : ce que veulent la police et le parquet

Michael Muther est le chef de la police de sécurité du Sud et ouvrira le symposium des premiers secours de cette année. Il souhaite expliquer aux participants comment la police intervient sur le lieu d'un accident et comment l'aider au mieux. "Je sais à quel point le travail des secouristes est important", dit-il. "Dans mon exposé, j'aborderai la manière dont nous pensons en tant que police et comment nous pouvons optimiser la collaboration avec les secouristes".

Il abordera également les points importants pour l'établissement des preuves, la manière de résoudre les conflits entre la conservation des preuves et les premiers secours et ce que les secouristes doivent savoir pour traiter avec la police et le procureur sur le lieu de l'accident.

Médias : ce que veulent les journalistes

Souvent sur les lieux d'un accident : les journalistes. Ils n'hésitent pas à piétiner dans une zone dangereuse, à se mettre en travers du chemin et à provoquer des déclarations des premiers intervenants qu'ils ne devraient pas faire. Alors comment gérer ces maudits journalistes ?

Kay Schubert, formateur en médias et journaliste de longue date, s'est penché sur ce sujet. "De nombreux secouristes sont agacés par les journalistes sur place qui veulent faire un reportage", dit-il. "Comment réagir correctement lorsqu'on est filmé sans qu'on le demande ou qu'un journaliste pose des questions délicates ? Dans mon exposé, je transmettrai les choses à faire et à ne pas faire les plus importantes et les plus pratiques dans les relations avec les journalistes".

Médicaments : ce que veut la loi sur les produits thérapeutiques

Pouvons-nous ou ne pouvons-nous pas ? La distribution de médicaments est un sujet délicat. Elle est en outre traitée de manière légèrement différente d'un canton à l'autre, et l'affaire des vignettes de médicaments peut encore prêter à confusion. Il y a aussi des entreprises qui, par le biais de règlements de compétences, obtiennent l'un ou l'autre assortiment de médicaments dans le service sanitaire de l'entreprise. Mais à quel point est-ce légal ?

Rudolf Hauri est l'un de ceux qui le savent. Le médecin cantonal du canton de Zoug et ancien président de l'Association des médecins cantonaux veut éclairer les participants dans son exposé : "Je vais leur montrer ce qu'ils peuvent faire, ce qu'ils peuvent faire et ce qu'ils doivent faire", dit-il.

Premiers secours derrière les barreaux

Celui qui prodigue les premiers secours ne risque donc pas de se retrouver derrière les barreaux. Et si c'est le cas, ce sera tout au plus en tant que secouriste - car dans une prison aussi, il faut se préparer aux urgences. Quelles sont les particularités, quels sont les scénarios, comment une prison organise-t-elle son 'service sanitaire d'entreprise' et que se passe-t-il lorsque le secouriste ne peut pas intervenir ?

Le service d'aide sociale doit-il être appelé en prison - et veut-il en sortir ?

C'est ce que Marcel Ruf, directeur de l'établissement pénitentiaire de Lenzbourg, aborde dans son exposé final. "Nous avons des murs, des clôtures et des portes fermées", dit-il, "mais nous devons aussi pouvoir apporter les premiers secours dans un délai raisonnable et faire venir des organisations d'urgence en prison".

Nouveau dans la Luzernersaal - et avec Donat Hofer comme présentateur

Le Symposium des premiers secours 2025 promet donc une fois de plus une foule de contenus passionnants et s'adresse à tous les secouristes, qu'ils soient débutants, avancés ou professionnels, qu'il s'agisse de samaritains, de sanitaires d'entreprise, de chargés de sécurité, de particuliers ou d'organisations à feu bleu. Comme d'habitude, une heure est prévue pour chaque exposé, ce qui laisse beaucoup de place aux questions et aux discussions - et tous les exposés seront traduits simultanément en français.

L'environnement sera moins familier. Certes, le symposium des premiers secours reste au KKL Luzern, mais après quatre éditions réussies dans l'auditorium, il déménage dans la plus grande salle de Lucerne. Et les participants seront accompagnés tout au long de la journée par une nouvelle tête : Donat Hofer animera le symposium des premiers secours 2025. Il est bien connu de nombreux téléspectateurs pour ses apparitions passionnantes et empathiques dans les émissions "Reporter" ou "rec." et, depuis quelque temps, on peut également l'entendre à la radio dans l'émission "Focus" - et maintenant donc le 8 novembre 2025 au symposium des premiers secours. "Nous sommes très heureux d'avoir pu enthousiasmer Donat pour cette tâche et de l'avoir gagné", déclare Stefan Kühnis, président de l'Association suisse des sanitaires d'entreprise (ASSE).

Points de formation continue et programme-cadre et valeurs ajoutées

L'événement commun de l'ASFS et d'IVF Hartmann a eu lieu pour la première fois en 2021 et s'est rapidement transformé en une histoire à succès. Les organisateurs accordent également une importance particulière au programme-cadre et à d'autres valeurs ajoutées :

Par exemple

  • Après chaque exposé, il reste beaucoup de temps et d'espace pour poser des questions aux intervenants.
  • Les pauses seront l'occasion de discuter et d'entretenir son réseau. En outre, quelque 25 exposants présenteront leurs produits, cours ou autres services.
  • Toutes les conférences seront traduites simultanément de l'allemand vers le français.
  • 3,5 heures sont prises en compte pour le certificat IAS et 2 points de formation continue SSST sont attribués.

Possibilités d'inscription (date limite d'inscription : 30.09.2025) et plus d'informations

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/ersthelfer-mit-einem-bein-schon-im-gefaengnis/

Amnis obtient CHF 10 millions lors d'un tour de financement avec Swisscom Ventures comme investisseur principal

Amnis Treasury Services AG, une fintech basée à Zurich qui optimise le trafic des paiements internationaux pour les entreprises, annonce la conclusion réussie de son tour de financement de la série B. L'entreprise a pu lever 10 millions de francs suisses afin d'accélérer encore sa croissance. Le tour de table a été mené par Swisscom Ventures.

Amnis obtient CHF 10 millions dans le cadre du financement de série B. Swisscom Ventures mène le tour de table, expansion et nouvelles intégrations prévues. (Image : Amnis Treasury Services AG)

Amnis offre une plateforme bancaire internationale qui aide les PME à recevoir et à envoyer des paiements à l'échelle mondiale - avec des coûts de transaction réduits et l'automatisation des processus comptables et des dépenses d'équipe. En optimisant ainsi les paiements transfrontaliers, la solution multidevises d'Amnis offre aux entreprises un avantage concurrentiel décisif. Au cours des douze derniers mois, le volume des paiements effectués par Amnis a plus que doublé, notamment en raison de la forte demande pour la carte de débit et les nouvelles fonctions de traitement des frais.

Le tour de financement actuel renforce la position d'Amnis sur le marché dans les pays existants et accélère l'expansion sur de nouveaux marchés. En même temps, elle permet de connecter d'autres systèmes comptables et ERP pour des processus financiers encore plus efficaces.

Un nouveau chapitre dans l'histoire de la croissance d'Amnis

Outre Swisscom Ventures, des investisseurs existants ont également participé au tour de financement, dont le co-investisseur Lansdowne Investment Company Ltd. Dans le cadre de ce tour, Amnis s'est également assuré des fonds de tiers à hauteur de CHF 2 millions auprès de Lendity, un investisseur suisse en capital de croissance. Ce complément stratégique diversifie le financement d'Amnis et offre une flexibilité supplémentaire pour la poursuite de sa croissance.

"Nous avons délibérément opté pour une structure d'investisseurs qui soutient notre stratégie à long terme", explique Michael Wüst, cofondateur et CEO d'Amnis. "Avec Swisscom Ventures, nous avons à nos côtés un partenaire solide qui partage notre vision et nous accompagne dans notre prochaine étape de croissance".

En vue de l'avenir, la croissance et la rentabilité sont au centre des préoccupations. "La collaboration avec Swisscom Ventures est la prochaine étape logique dans cette direction", poursuit Wüst.

Amnis accueille un nouveau membre du Conseil d'administration

Dans le cadre de son développement stratégique, Amnis annonce également des changements au sein du Conseil d'administration. Peter Gerlach a été nommé nouveau président du conseil d'administration. Il apporte sa grande expérience pour mener l'entreprise vers la prochaine phase de croissance.

De plus, Semih Kaçan, Investment Director chez Swisscom Ventures, vient renforcer le conseil d'administration d'Amnis. Son expertise permettra de renforcer l'orientation stratégique de la fintech. Parallèlement, les deux cofondateurs Robert Bloch et Philippe Christen se retirent du conseil d'administration, mais continueront à travailler pour Amnis dans leurs rôles actuels de COO et CFO.

Perspectives stratégiques et expansion

Plus de 3'000 entreprises dans plus de 35 pays travaillent déjà avec Amnis. Outre des taux de croissance élevés sur les marchés existants, l'entreprise prévoit de s'implanter dans d'autres pays européens et d'étendre ses services, notamment des solutions de commerce électronique et des intégrations supplémentaires de systèmes tiers.

"Nous sommes ravis de soutenir Amnis dans sa prochaine phase", a déclaré Rafael Karamanian, fondateur de Lendity. "Avec une forte croissance, une base de clients fidèles et une équipe de premier ordre, Amnis est bien placée pour étendre sa portée et continuer à innover".

Semih Kaçan a commenté : "Amnis a créé une base solide dans le secteur des PME Fintech et adresse un réel besoin du marché avec sa solution multi-monnaies et son infrastructure propriétaire évolutive. Nous voyons un potentiel de croissance considérable et nous sommes impatients de soutenir l'équipe dans la mise à l'échelle de son écosystème de finance embarquée en Europe".

Source : www.amistreasury.com

Les temps difficiles continuent pour la branche MEM

L'indice du climat des affaires PME-MEM de Swissmechanic pour février 2025 montre toujours une situation tendue dans l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM). Depuis plus de 18 mois, le climat des affaires se situe dans la zone négative, une situation aggravée par la faiblesse de la demande étrangère, la force du franc suisse et la hausse des coûts de production.

L'indice du climat des affaires PME-MEM de Swissmechanic révèle une situation tendue dans la branche MEM. Les investissements restent difficiles. (Image : www.depositphotos.com)

Près de 60 % des entreprises interrogées ont signalé des baisses de commandes. Seules 18 % des entreprises ont enregistré une hausse de leur chiffre d'affaires. La majorité des entreprises ne voient pas d'amélioration rapide de la situation. Plus de 500 entreprises ont participé à l'enquête trimestrielle - un nombre très élevé, ce qui est réjouissant.

La problématique persistante des marges reste particulièrement pesante : 51 % des entreprises font état de marges stagnantes ou négatives. Les coûts de production restent élevés, alors que les prix de vente ne peuvent souvent pas augmenter dans les mêmes proportions. Un autre problème central est la volonté d'investissement fortement limitée : 27 % des entreprises indiquent que les restrictions financières empêchent les investissements (en novembre 2024, elles étaient 25 %).

Les investissements restent difficiles

L'incertitude qui règne sur les marchés se reflète également dans la propension à investir. La situation devient particulièrement critique pour les petites entreprises qui, en raison de l'érosion des marges, ont des difficultés à mobiliser des fonds propres et à s'assurer une base de financement solide. Seules 26 % des entreprises prévoient d'augmenter leurs capacités de production l'année prochaine, ce qui pèse sur l'évolution à long terme du secteur.

Source : BAK Economics, enquête trimestrielle Swissmechanic

Perspectives d'avenir : Pas de reprise rapide en vue

Malgré une légère stabilisation du climat des affaires, peu d'entreprises s'attendent à une amélioration rapide. Seules 14 % des entreprises estiment que la situation s'améliorera nettement au cours des trois prochains mois. Les fortes incertitudes qui pèsent sur l'économie mondiale, associées aux défis structurels du secteur, indiquent que l'évolution restera difficile.

Swissmechanic demande aux politiques et aux organisations économiques d'améliorer les conditions-cadres pour la branche MEM et de soutenir les PME afin de garantir leur compétitivité et de renforcer leur capacité d'investissement - par exemple en simplifiant les réglementations.

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Ulrich Schäffeler devient chef du service clientèle et de l'exploitation et membre de la direction de MGBahn & BVZ

Le conseil d'administration a nommé Ulrich Schäffeler nouveau directeur du service clientèle et de l'exploitation et membre de la direction de la Matterhorn Gotthard Bahn (MGBahn) et de la BVZ Holding AG. Lors de la procédure de recrutement, il a su convaincre par ses compétences professionnelles avérées ainsi que par sa personnalité calme et digne de confiance.

Ulrich Schäffeler - à partir du 1er août 2025, nouveau directeur du service clientèle et de l'exploitation et membre de la direction du Matterhorn Gotthard Bahn (MGBahn) et de la BVZ Holding AG. (Image : www.bvzholding.ch)

Ulrich Schäffeler prendra ses nouvelles fonctions au sein de MGBahn le 1er août 2025 et succédera ainsi à Peter Luginbühl, qui a quitté le groupe de son plein gré en janvier 2025.

Ulrich Schäffeler, qui a grandi dans l'Allgäu (D) et habite à Bremgarten près de Berne, connaît parfaitement le système ferroviaire et l'interaction entre l'infrastructure, le matériel roulant et l'exploitation, ainsi que les besoins du marché et des clients, grâce à sa longue et vaste expérience de la branche et à son parcours. Il est actuellement employé par le BLS, où il a dirigé jusqu'à récemment la gestion du marché et, en dernier lieu, le secteur d'activité de la mobilité des personnes par intérim.

Le conseil d'administration et la direction du MGBahn et du BVZ se réjouissent du recrutement de ce spécialiste expérimenté de la branche. "Nous gagnons un dirigeant empathique et un expert ferroviaire qui dispose d'un excellent réseau dans la branche et qui est très apprécié en raison de son attitude engageante", a déclaré le CEO Egon Gsponer.

Ingénieur civil de formation, il a obtenu son doctorat à l'EPF de Zurich. Actuellement, il suit un EMBA en management général à la Haute école de Saint-Gall (HSG). Il dispose en outre d'un MAS Leadership & Management à l'Institut de psychologie appliquée de la ZHAW. Il est marié et a deux fils.

Source : www.bvzholding.ch

La demande de managers intérimaires experts en IA augmente rapidement

"En période de bouleversements, les managers intérimaires sont particulièrement demandés s'ils apportent l'expertise nécessaire pour participer à ces changements. Et actuellement, ce sont surtout les compétences en IA qui sont demandées", explique le Dr Harald Schönfeld, expert en management. Il est le directeur du cabinet de conseil en ressources humaines Butterflymanager, spécialisé dans le placement de cadres supérieurs temporaires (interim managers).

Les managers intérimaires avec une expertise en IA sont très demandés. Les entreprises utilisent les postes vacants pour préparer les niveaux de direction à l'ère de l'IA. (Image : www.depositphotos.con)

Le recruteur a constaté que les managers intérimaires disposant d'une expérience dans l'introduction de l'intelligence artificielle dans le quotidien de l'entreprise sont actuellement très souvent recherchés, principalement pour combler des postes vacants au niveau des cadres supérieurs et moyens. La plupart des demandes proviennent des secteurs de la construction de machines et d'installations, des produits métalliques et électriques et de la pharmacie, dit-il. Seul le secteur automobile, dans lequel les managers intérimaires sont traditionnellement très demandés, connaît actuellement "une accalmie en raison de la faiblesse économique persistante sur le marché automobile".

Rendre l'espace de travail du poste vacant "prêt pour l'IA

Dans presque tous les secteurs, on recherche de plus en plus des managers intérimaires à "double fonction" : pour combler des postes vacants et en tant que "transformateurs IA". Le Dr Harald Schönfeld le sait : "Les intérimaires sont appelés de manière ciblée dans les entreprises afin de rendre prêt à l'IA le domaine de travail correspondant au poste vacant".

L'expertise en IA est devenue un co-critère pour de nombreux recrutements. Le spécialiste du management explique : "Lorsqu'un cadre quitte l'entreprise, les entreprises ne veulent de plus en plus souvent pas simplement pourvoir le poste devenu vacant un à un, mais publient un profil de poste nettement modifié. Et le changement le plus fréquent se rapporte actuellement à l'IA".

Les avantages classiques de l'intérim toujours demandés

Selon les estimations du Dr Harald Schönfeld, les "avantages classiques" des managers intérimaires sont certes toujours demandés : disponibilité à court terme, expertise prononcée, mise au courant rapide, réduction des coûts de vacance, compétences managériales et sociales élevées et flexibilité maximale. "Mais une compréhension approfondie de l'intelligence artificielle est désormais exigée en plus dans de nombreux cas", explique le spécialiste des ressources humaines à l'issue de nombreux entretiens. Cela vaut en grande partie indépendamment de la taille de l'entreprise, du secteur ou du poste pour lequel un manager temporaire est recherché.

"Sans IA, pas de carrière"

Le Dr Harald Schönfeld classe les choses ainsi : "Les entreprises profitent de la fluctuation naturelle du personnel de direction pour préparer leurs niveaux de direction aux changements qui accompagnent l'intelligence artificielle". Les managers intérimaires jouent un rôle clé dans cette phase de transition, "pour faire passer les postes de direction de l'ancien monde à la nouvelle ère de l'IA".

Cela signifie par ailleurs que les cadres, qu'ils soient en mission d'intérim ou en poste fixe, seraient bien avisés de se doter d'un solide savoir-faire en matière d'IA pour leur avenir professionnel. "Sans IA, pas de carrière", c'est ainsi que le Dr Harald Schönfeld résume la situation actuelle sur le marché du personnel pour les cadres. L'expert en management avait prévu cette évolution depuis longtemps : Il est co-éditeur et co-auteur du livre "Künstliche Intelligenz für Entscheider : Was Sie als Vorstand, Geschäftsführer, Aufsichtsrat oder Beirat über Künstliche Intelligenz wissen sollten" (ISBN 978-3-98674-078-8), qui est déjà paru mi-2023. Il a notamment rédigé cet ouvrage en collaboration avec l'un des "pères fondateurs" de l'intelligence artificielle, le professeur Sebastian Thrun, qui a fondé la première chaire d'intelligence artificielle au monde à l'université de Stanford.

Source : www.butterflymanager.com

Adnovum nomme Matthias von Arx au poste de directeur général "Solutions

L'entreprise suisse de logiciels Adnovum nomme Matthias von Arx directeur général de sa nouvelle division "Solutions". Avec cette décision stratégique, Adnovum donne une impulsion importante à la poursuite de sa croissance et au renforcement de son offre.

Matthias von Arx prendra la direction de la nouvelle division "Solutions" d'Adnovum à partir du 1er mars 2025 et renforcera l'offre de cybersécurité. (Image : Adnovum)

A partir du 1er mars 2025, Matthias von Arx prendra la direction de la nouvelle division "Solutions" et deviendra membre du Global Leadership Team de l'entreprise suisse de logiciels Adnovum. En regroupant ses solutions dans la nouvelle division "Solutions", l'entreprise renforce son offre éprouvée de services de cybersécurité et d'IAM pour les grandes et moyennes entreprises. L'objectif est d'élargir encore le portefeuille de solutions et d'intégrer les offres actuelles de cloud et d'intelligence artificielle.

Matthias von Arx a plus de 20 ans d'expérience en tant que Managing Director, Chief Commercial Officer et Sales Leader dans des entreprises de TIC et de cybersécurité. Ses précédentes fonctions lui ont permis d'acquérir une grande expérience dans la promotion d'une croissance durable et rentable dans un environnement de marché complexe. Il est également expérimenté dans le développement de stratégies, le repositionnement et l'ouverture de nouveaux domaines d'activité ainsi que dans la direction et le développement d'équipes de vente et de marketing.

Thomas Zangerl à propos du nouveau membre de l'équipe dirigeante : "Nous sommes heureux d'avoir pu recruter Matthias von Arx pour ce rôle clé. Grâce à son expérience et à sa vision stratégique, il contribuera de manière déterminante à développer notre offre de services IAM et de cybersécurité. Il se concentrera sur les solutions de sécurité automatisées pour les environnements cloud et sur le développement de services de cybersécurité sur mesure pour les PME. L'accent sera également mis sur l'utilisation de l'IA générative dans le service à la clientèle".

Matthias von Arx se réjouit de ce nouveau défi : "Je suis convaincu par la culture d'entreprise très centrée sur l'humain et par le fort positionnement d'Adnovum sur le marché de la numérisation. En collaboration avec les équipes Solutions, je souhaite développer les offres existantes, en particulier dans les domaines clés d'Adnovum que sont la cybersécurité et l'IAM. De plus, je vois un grand potentiel pour offrir aux clients une valeur ajoutée décisive avec des solutions innovantes de cloud et d'IA".

Source : www.adnovum.com/de

IVF Hartmann augmente son chiffre d'affaires et son bénéfice pour l'exercice 2024

Le groupe IVF Hartmann a clôturé l'exercice 2024 avec succès. Grâce à une mise en œuvre stratégique, il a progressé sur des marchés nouveaux et existants et a gagné des parts de marché. Des effets uniques ont également eu un impact majoritairement positif sur le chiffre d'affaires et les coûts.

Le groupe IVF Hartmann connaît une forte croissance en 2024, augmentant son chiffre d'affaires et son EBIT. Des parts de marché, de nouveaux produits et un bilan stable renforcent l'entreprise. (Image : www.ivf.hartmann.info)

La situation du chiffre d'affaires et des bénéfices du groupe IVF Hartmann s'est bien développée au cours de l'exercice 2024, tant sur le plan structurel que sous l'influence de divers effets spéciaux. Le chiffre d'affaires a augmenté de 7,3 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 158,8 millions de CHF. Le groupe IVF Hartmann a connu une croissance supérieure à celle du marché dans presque tous les principaux segments de produits et de clients.

Outre l'augmentation du chiffre d'affaires, la poursuite de l'amélioration de la structure interne des coûts, diverses optimisations dans le domaine de la production et de l'achat de matériel, le mix de produits et de canaux plus avantageux ainsi que l'influence positive des taux de change ont également contribué à l'augmentation du résultat. Au total, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) a augmenté de 37,2 % pour atteindre CHF 23,1 millions. La marge EBIT a augmenté de 3,1 points de pourcentage pour atteindre 14,5 %. Le bénéfice consolidé a pu être augmenté de CHF 5,2 millions pour atteindre CHF 20,3 millions.

Évolution des segments

Comme les années précédentes, des différences sont apparues dans l'évolution du chiffre d'affaires et des bénéfices des différents segments. De même, on constate une fois de plus l'avantage d'une large offre de produits et de services avec les effets compensatoires qui en résultent.

Dans le segment "Soins des plaies" Le groupe IVF Hartmann a enregistré une hausse de son chiffre d'affaires de 3,8 millions de CHF, à 44,0 millions de CHF. Cette augmentation résulte principalement du groupe de produits Médecine d'intervention tactique, pour lequel d'importantes livraisons ont été effectuées à l'étranger. L'EBIT a augmenté de 2,1 millions de CHF à 10,3 millions de CHF en raison de la hausse du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires de 33,9 millions de CHF du segment "Gestion de l'incontinence" ont augmenté de CHF 1,8 million par rapport à l'année précédente. La plateforme d'approvisionnement Hartmann Easy, qui sera complétée en 2023 par un service de facturation pour les produits Migel, reste l'un des principaux moteurs de cette croissance. L'EBIT a augmenté de 0,3 million de CHF à 2,8 millions de CHF sur la base du mix de produits et de l'augmentation du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires du secteur "Gestion des infections" ont augmenté de 4,7 millions de CHF par rapport à l'année précédente, pour atteindre 58,9 millions de CHF, notamment en raison de la légère reprise du marché de la désinfection et de la demande accrue de produits de la gamme Prévention des risques. L'EBIT a augmenté de 3,8 millions de CHF à 8,3 millions de CHF en raison du mix d'assortiment, de la baisse partielle des coûts d'approvisionnement et de l'augmentation du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires du secteur "Autres activités du groupe" ont légèrement augmenté par rapport à l'année précédente, de 0,5 million de CHF, pour atteindre 22,0 millions de CHF. L'EBIT est resté constant par rapport à l'année précédente, à 1,6 million de CHF.

Flux financiers, structure du bilan et dividende

Outre un flux de trésorerie positif issu de l'activité d'exploitation, des entrées de fonds ont eu lieu suite, entre autres, au remboursement du prêt de 23,5 millions de CHF accordé à des personnes proches (Paul Hartmann AG). Les sorties de fonds ont résulté de paiements pour des investissements dans des immobilisations financières, corporelles et incorporelles ainsi que du versement de dividendes. Au total, les liquidités sont passées de 87,9 millions de CHF au 31 décembre 2023 à 94,9 millions de CHF au 31 décembre 2024. Une partie des liquidités est investie sous forme de dépôts à terme (d'une durée inférieure à trois mois) auprès de banques. Comme l'année précédente, il n'y avait pas de dettes financières à la date de clôture du 31 décembre 2024. Le ratio de fonds propres est passé de 80,1 % l'année précédente à 80,4 %.

Le groupe IVF Hartmann dispose d'une structure de bilan solide qui aide et continuera d'aider le groupe à saisir les opportunités dans un environnement de marché volatile et à évaluer les investissements dans la croissance et l'innovation à partir d'une position de force. Les réflexions menées sur la gestion de la trésorerie dans le cadre de la stratégie ont amené le conseil d'administration à proposer un dividende spécial à l'assemblée générale. Le conseil d'administration propose à l'assemblée générale un dividende de CHF 6.20 pour l'exercice 2024 (composé d'un dividende ordinaire de CHF 3.20 par action nominative et d'un dividende extraordinaire de CHF 3.00 par action nominative) ; cela correspond à une distribution totale aux actionnaires de CHF 14.88 millions (année précédente : CHF 19.68 millions).

Perspectives

Pour 2025, on s'attend à une volatilité persistante sur les marchés d'approvisionnement et surtout sur les marchés de vente. L'entreprise mise sur la stabilité pour ses clients dans un contexte d'incertitude et de pression sur les coûts. La croissance est attendue grâce au lancement de nouveaux produits ainsi qu'à une distribution élargie dans le secteur des clients finaux, notamment dans le domaine DermaPlast. Le développement de la médecine d'intervention tactique se poursuit, mais on s'attend ici, en raison de la structure du marché, à des fluctuations du chiffre d'affaires et à d'éventuelles pertes par rapport à la forte année précédente.

Au début de l'année, le système de prix sera adapté avec le principal fournisseur, le groupe Hartmann, afin d'optimiser la conformité à l'OCDE et la conformité fiscale des prix de transfert internationaux. Dans l'ensemble, on s'attend pour 2025 - corrigé de l'activité plus volatile de la médecine d'intervention tactique - à un chiffre d'affaires au niveau de l'année précédente. L'EBIT devrait être inférieur à celui de l'année record 2024, mais supérieur au niveau de 2023.

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Étude Cisco : l'IA va stimuler massivement le chiffre d'affaires des canaux de distribution d'ici 2029

Le channel s'attend à une forte vague de demande grâce à l'IA d'ici 2029. Selon l'étude Cisco "Bridging the Customer AI Readiness Gap", les partenaires et les intégrateurs de systèmes considèrent l'IA comme un moteur central de leur chiffre d'affaires. Les partenaires suisses identifient l'infrastructure (31 %), la cybersécurité (14 %) et l'expérience client (9 %) comme les principaux moteurs de la demande.

L'IA transforme le canal informatique : D'ici 2029, elle deviendra un moteur de chiffre d'affaires. L'étude Cisco montre les opportunités, les défis et les compétences recherchées. (Image : www.depositphotos.com)

En raison de l'énorme demande en IA, les partenaires s'attendent à une nette modification de leur mix de chiffre d'affaires. Dans la perspective de l'année 2025, 36% des personnes interrogées en Europe et 31% des partenaires Channel suisses estiment que les solutions liées à l'IA représenteront déjà entre 26 et 50% de leur chiffre d'affaires. A long terme, cette part augmentera. 29 pour cent des partenaires européens pensent que la demande de solutions basées sur l'IA augmentera de 76 à 100 pour cent au cours des quatre à cinq prochaines années. Les partenaires suisses sont toutefois plus réservés sur ce point. Seul un cinquième (20 %) des entreprises de notre pays partagent cet avis.

"Le potentiel de l'IA pour la transformation des processus commerciaux est immense. En conséquence, de nouvelles opportunités de revenus s'ouvrent pour l'ensemble du channel suisse", déclare Niema Nazemi, Channel Leader Cisco Suisse. "Pour exploiter ce potentiel, les compétences de déploiement de nos partenaires doivent être encore renforcées. Cisco soutient de son mieux pour que les partenaires suisses soient à la pointe de l'introduction, de la mise en œuvre et de l'utilisation de l'IA et que la Suisse puisse faire le prochain grand pas en avant en matière d'IA".

Compétences en IA requises pour les fournisseurs de systèmes informatiques et les partenaires de distribution

Les résultats de l'étude Cisco montrent une forte confiance des partenaires dans leurs connaissances et leur compréhension des différents aspects des technologies d'IA. Pour ce faire, l'étude considère des domaines de solutions et des compétences spécifiques dans les domaines de l'infrastructure informatique, de la gestion des données, de la gouvernance et du savoir-faire en matière d'IA qui seront nécessaires sur le marché à l'avenir :

  • Construire une infrastructure évolutive et adaptable compatible avec l'IA ;
  • Garantir des ressources GPU suffisantes pour les projets en cours ;
  • Évaluation et respect de la latence et du débit des centres de données ;
  • Comprendre les ensembles de données, la souveraineté des données et les lois sur la protection des données dans et au-delà des différentes régions ou pays.

Un résultat important de l'étude : les partenaires ne sont pas déjà parfaitement positionnés dans tous ces domaines. Les partenaires européens considèrent que les obstacles les plus importants sont le manque d'expérience dans l'utilisation des nouvelles technologies (55 %), le manque de connaissances sur les systèmes et les processus (60 %) et le manque de technologies disponibles (51 %).

Les trois plus grands défis pour aider les clients à mettre en œuvre des projets d'IA. (Image : Cisco)

Cependant, pour relever ces défis, les partenaires investissent déjà fortement dans la formation continue de leurs collaborateurs en matière de compétences IA. 70% des partenaires en Europe organisent des formations en interne ou font appel à des prestataires externes pour les formations en IA.

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Boss Info et Dataglobal Group renforcent leur collaboration

Le fournisseur leader de solutions ICT et business pour les PME suisses - Boss Info - conclut un nouveau contrat de partenariat avec le Dataglobal Group et commercialisera à l'avenir également windream ECM/BPM ainsi que les solutions Vysoft pour la gestion des ressources.

Boss Info étend son partenariat avec le Dataglobal Group et commercialise désormais Windream ECM/BPM ainsi que les solutions Vysoft pour la gestion des ressources. (Image : Boss Info)

Le Dataglobal Group, développeur visionnaire de l'approche Data City pour le Digital Workplace, étend son partenariat stratégique avec la société suisse Boss Info. Boss Info est le principal fournisseur de solutions sectorielles, de conseil, de solutions et de services TIC pour les PME en Suisse. Le nouvel accord fixe désormais le cadre pour les trois années à venir et comprend entre autres des plateformes connues comme Dataglobal CS, windream ECM/BPM ainsi que les solutions Vysoft pour la gestion des ressources.

Une collaboration de longue date dans l'environnement DMS s'étend désormais de manière significative

Plus de 1.500 clients font quotidiennement confiance à l'expertise des plus de 300 spécialistes de Boss Info pour la numérisation des processus commerciaux. De nombreux clients, comme par exemple SR Technics, Bring ! et Rehasys, utilisent déjà depuis de nombreuses années les solutions DMS de Boss Info basées sur Dataglobal CS. Grâce à ce partenariat élargi, Boss Info a désormais également accès à la ligne de produits Windream pour l'ECM et le BPM, qui complète et prolonge parfaitement les solutions existantes. La version 9 de Windream, récemment publiée, permet de gagner en efficacité dans un environnement de travail intelligent et flexible grâce à un soutien innovant de l'IA dans le DMS et à une expérience utilisateur moderne avec le Dynamic Workspace.

"L'intégration avec le portefeuille Windream du Dataglobal Group ouvre à nos clients DMS de nombreuses nouvelles possibilités dans le domaine ECM et BPM, comme par exemple le travail basé sur l'IA avec des documents en dialogue. Ils profitent de l'approche globale du Digital Workplace de Dataglobal Group et peuvent numériser encore plus rapidement et mieux les processus commerciaux", explique Claudio Stammler, Head of Team DMS chez Boss Info.

Partage de bureau, gestion des locaux, gestion de la flotte de véhicules et autres avec Microsoft 365

Les solutions Vysoft pour la gestion des ressources, qui sont des solutions cloud natives pour Microsoft SharePoint, viennent s'ajouter au portefeuille de Boss Info et aident à utiliser plus efficacement les salles et les espaces de bureau ainsi que d'autres ressources. Elles complètent le Digital Workplace avec la signalisation numérique des espaces et la réservation de desks jusque dans le monde physique des bureaux. Les solutions sont déjà largement introduites en Suisse et sont par exemple utilisées avec succès par la ville de Zurich, dans les cliniques Hirslanden ainsi que par Apleona Suisse et la police de Schaffhouse.

"Avec les solutions innovantes de Vysoft pour la gestion des ressources et la plateforme ECM/BPM de Windream, le Dataglobal Group a constitué un portefeuille passionnant sur l'espace de travail numérique", déclare Simon Boss, CEO & VRP chez Boss Info.

La Suisse, premier marché étranger pour Dataglobal Group

Pour les sociétés individuelles du Dataglobal Group, la Suisse était déjà un marché important en dehors de l'Allemagne, avec de nombreuses relations clients, souvent de longue date, et des partenaires bien rodés sur place. Avec l'intégration dans le Dataglobal Group, les clients et partenaires suisses profitent désormais d'encore plus de prestations, de savoir-faire et de capacités ainsi que d'un univers de produits innovants pour le Digital Workplace.

"Depuis de nombreuses années déjà, Boss Info et Dataglobal connaissent ensemble un grand succès avec des solutions DMS modernes et nous sommes très heureux d'élargir encore cette collaboration. Nous avons une grande confiance dans la compétence et l'efficacité de Boss Info en tant que grand partenaire important en Suisse", déclare Nicolas Schwarzpaul, CEO de Dataglobal Group. "Nous nous réjouissons de croître ensemble sur le marché suisse".

Source : www.bossinfo.ch

Nouveau recul important des fusions avec des PME suisses

Le nombre de fusions et d'acquisitions de PME suisses a de nouveau fortement diminué en 2024. Par rapport à l'année précédente, près de neuf pour cent de transactions en moins ont été enregistrées, comme le montre une étude Deloitte. Pour la Suisse, le recul des transactions purement nationales est particulièrement important : elles ont chuté de plus d'un quart (28%).

Les activités de fusions et acquisitions des PME suisses ont diminué de 8,7 % en 2024. Les acquisitions nationales en particulier ont enregistré une forte baisse. (Image : www.depositphotos.com)

En 2024, les PME suisses ont réalisé nettement moins de transactions que l'année précédente. Entre janvier et décembre, elles ont réalisé un total de 179 transactions (contre 196 en 2023), ce qui correspond à un recul de 8,7%. C'est ce que révèle la dernière étude sur les activités de fusions et acquisitions des PME suisses réalisée par le cabinet d'audit et de conseil Deloitte. Les transactions nationales - c'est-à-dire les activités par lesquelles des PME suisses reprennent une autre entreprise en Suisse - ont été le principal moteur négatif. Elles ont diminué de près d'un tiers pour atteindre 48 transactions (-28,4% par rapport à 2023). Il s'agit du niveau le plus bas depuis six ans.

Tous les secteurs ont été touchés par la forte baisse des transactions purement nationales. La raison principale est une priorité donnée à la croissance en dehors de la Suisse par le biais d'acquisitions. Les PME suisses veulent ainsi avoir davantage accès à de nouveaux marchés et à des ressources moins coûteuses. En outre, les défis pour le financement des transactions ont augmenté en raison d'une plus grande concentration dans le secteur bancaire suisse. Enfin, la situation économique tendue en Allemagne a probablement freiné l'envie d'achat des PME suisses.

Activités annuelles de fusions et acquisitions des PME suisses. (Image : Deloitte)

En ce qui concerne les transactions dans lesquelles les PME suisses ont agi en tant qu'acheteuses d'entreprises étrangères (outbound), un renversement de tendance s'est produit en 2024. Depuis 2020, ce chiffre n'a cessé d'augmenter, a atteint un pic en 2023 avec 69 transactions et stagne désormais à 68 transactions l'année dernière. Avec 82% de toutes les transactions, les PME suisses ont principalement investi dans des entreprises européennes en 2024. Il est intéressant de constater que les grands partenaires commerciaux les plus proches géographiquement, à savoir l'Allemagne et la France, sont délaissés au profit d'investissements dans des marchés plus éloignés et plus petits, mais à la croissance plus rapide et aux coûts tendanciellement plus faibles, comme la Pologne et l'Espagne.

Les rachats dans le secteur informatique perdent du terrain

Les transactions entrantes, c'est-à-dire les opérations dans lesquelles des PME suisses ont été la cible de fusions par des entreprises étrangères, ont connu une augmentation marginale. En 2024, 63 transactions entrantes ont été réalisées (contre 60 en 2023). La plus grande partie de toutes les activités de fusions et acquisitions (85%) concerne des entreprises de Suisse alémanique.

Principaux marchés d'acquisition. (Image : Deloitte)

Les investisseurs européens sont particulièrement intéressés par les PME suisses : ils sont responsables de près des trois quarts (73%) de tous les rachats. Les principaux investisseurs européens sont originaires d'Allemagne, de France et du Royaume-Uni ; en 2024, les transactions ont été plus nombreuses dans tous ces pays par rapport à l'année précédente. Les plus gros investisseurs extra-européens sont basés aux Etats-Unis. En Suisse, ce sont surtout les entreprises industrielles qui ont été la cible d'acquisitions étrangères (20%). En revanche, la part des rachats de sociétés informatiques et de logiciels a fortement diminué (2024 : 14% vs. 2023 : 20%).

Des perspectives modérément positives

Après une mauvaise année de transactions en 2023, le marché mondial des fusions et acquisitions s'est légèrement redressé en 2024 (Etats-Unis +2,8%, Europe +12%), comme le montrent les chiffres comparatifs annuels de l'agence d'information sur les marchés financiers Mergermarket. La Suisse est ainsi restée clairement en deçà des évolutions internationales. "Des réglementations plus strictes aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et dans d'autres pays ont également freiné les transactions avec participation suisse - en particulier dans les secteurs innovants et pour les biens stratégiques. Un retard considérable s'est ainsi accumulé, qui devrait se résorber quelque peu en 2025 avec la conclusion de nombreux deals reportés", explique Kristina Faddoul, responsable Strategy, Risk & Transactions Advisory chez Deloitte Suisse.

La situation économique actuelle devrait favoriser davantage de transactions. Selon les chiffres du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), une croissance économique de 1,6% se dessine en Suisse pour l'année en cours. La baisse des taux d'intérêt directeurs devrait également continuer à stimuler le marché des fusions et acquisitions et créer un environnement de financement plus attractif. La force du franc suisse et la résistance de l'économie locale par rapport aux pays voisins renforcent ces perspectives positives.

Incertitudes et incertitudes géopolitiques

Kristina Faddoul déclare à ce sujet : "En janvier de l'année en cours, on a déjà constaté une activité accrue en matière de fusions et d'acquisitions en Suisse. Pour l'année 2025, cela nous rend fondamentalement optimistes et nous nous attendons à ce que les activités de fusions et d'acquisitions des PME suisses augmentent à nouveau et que le marché soit ainsi plus dynamique. Si nous regardons au-delà des frontières, nous constatons toutefois que dans l'environnement international, de nombreux facteurs économiques et géopolitiques sont sources d'incertitude et d'instabilité. La situation est très volatile, comme en témoignent les chiffres des transactions mondiales pour le mois de janvier, qui ont chuté de 49 % par rapport à l'année précédente. Il est par conséquent difficile d'établir des prévisions pertinentes pour 2025".

Source : www.deloitte.com

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