Aperçu des tendances économiques innovantes de la Chine

Le Conseil du numérique, en collaboration avec Swissnex en Chine, a mis au point un programme unique et sur mesure pour explorer le paysage vivant de l'innovation en Chine. Ce programme offre aux professionnels et aux personnes intéressées la possibilité de se faire une idée plus approfondie de la dynamique de l'une des économies à la croissance la plus rapide au monde.

Découvrez le monde de la technologie en Chine, visitez les meilleures entreprises et nouez de précieux contacts avec des acteurs de premier plan. (Image : www.digitalrat.ch)

Le programme met en lumière les principaux acteurs de l'économie de l'innovation en Chine et combine des visites académiques dans des laboratoires universitaires avec un accès exclusif à des entreprises tech de premier plan. Les participants bénéficient d'un aperçu pratique, de discussions organisées et de contacts précieux pour comprendre les dernières tendances et opportunités dans des domaines tels que la fabrication intelligente, l'industrie 4.0, la conduite autonome, la robotique et l'IA. Au-delà des connaissances, le programme permet d'établir des contacts précieux et de nouvelles perspectives afin d'acquérir une compréhension plus approfondie des tendances mondiales en matière d'innovation et de promouvoir des approches tournées vers l'avenir.

Le programme comprend

Aperçu de l'environnement technologique et économique de la Chine : des connaissances complètes et un aperçu approfondi des tendances et des marchés en Chine.

  • Visites exclusives d'entreprises et d'institutions innovantes à Shanghai et Hangzhou.
  • Visites académiques dans des laboratoires universitaires axés sur la recherche de pointe.
  • des tables rondes avec des experts locaux et des rencontres avec des start-ups tech.
  • Réseautage et développement professionnel : élargissement de votre réseau et potentiel de partenariats.

Informations pratiques

Afin de garantir une expérience de qualité et des échanges approfondis, le nombre de participants à ce voyage est limité. Les personnes intéressées sont donc priées de s'inscrire à l'avance afin de garantir leur place.

Pour plus d'informations sur le voyage d'étude et l'inscription, veuillez vous adresser à china@digitalrat.ch.

Les entreprises suisses sont plus prudentes que leurs concurrentes internationales

Peu d'investissements, peu de savoir-faire et peu d'applications concrètes : Les entreprises suisses n'abordent le thème de l'intelligence artificielle générative que de manière hésitante. Les entreprises européennes et américaines sont bien plus avancées dans l'intégration de cette technologie. C'est ce que montre l'étude State of Generative AI in the Enterprise de Deloitte.

Les entreprises suisses sont réticentes à l'introduction de l'IA générative. L'Europe et les Etats-Unis sont nettement plus avancés. (Image : IA générée / DALL-E)

Les programmes d'IA comme ChatGPT sont devenus du jour au lendemain des compagnons indispensables dans la vie quotidienne. Une grande partie des gens utilisent désormais l'intelligence artificielle générative (IA) pour simplifier les tâches. Les entreprises ont toutefois besoin de plus de temps pour intégrer la technologie dans leurs processus. La dernière édition de l'étude sur l'IA du cabinet d'audit et de conseil Deloitte montre que l'introduction prend plus de temps que prévu au départ. L'euphorie qui se dégageait des enquêtes précédentes a fait place à un sain réalisme.

Les entreprises suisses jugent l'évolution avec une prudence particulière en comparaison internationale. La moitié des membres de la direction interrogés s'attendent à ce que les changements fondamentaux de leur branche par l'IA générative prennent encore un à trois ans. Un petit tiers (30%) s'attend même à plus de trois ans. Seuls 8 % estiment que l'IA générative a déjà transformé l'environnement du marché. Aux États-Unis, 22% sont de cet avis.

Dans quels domaines les entreprises suisses utilisent-elles l'IA générative - et où en sont-elles ? (Image : www.deloitte.com)

La Suisse en queue de peloton

Les entreprises américaines font avancer l'intégration de l'IA plus rapidement que les entreprises suisses : Près de la moitié d'entre elles (45%) ont déjà bien ou très bien préparé leur infrastructure technique à l'introduction. En Suisse, c'est le cas d'à peine un tiers des entreprises (32%). Les entreprises européennes sont encore plus avancées. Elles devancent nettement les États-Unis et la Suisse en ce qui concerne la préparation de la stratégie, le développement des compétences des collaborateurs et la gestion des données.

"Les entreprises suisses sont encore réticentes à l'introduction de l'IA générative. Nous l'observons également dans notre travail avec la clientèle. Dans l'informatique ou le marketing, nous voyons cependant déjà une utilisation prometteuse de l'IA générative", explique Marc Beierschoder, responsable IA & Data chez Deloitte Suisse. Comme le souligne l'enquête, les projets les plus avancés concernent l'informatique et la cybersécurité ainsi que le marketing, la vente et le service à la clientèle. En revanche, pour les outils d'IA destinés au service juridique ou aux ressources humaines et financières, la plupart des entreprises n'en sont qu'au stade de l'évaluation.

Peu d'investissements et peu de savoir-faire

L'enquête fournit quelques pistes d'explication pour expliquer le retard pris par rapport à l'étranger. D'une part, les entreprises suisses investissent relativement peu dans l'IA générative : la moitié des personnes interrogées ne consacrent même pas 20 % du budget total de l'IA à cette technologie. Aux États-Unis et en Europe, les investissements sont nettement plus élevés. D'autre part, les entreprises suisses manquent de connaissances spécialisées. Près d'un quart (24%) des entreprises admettent ne disposer que de peu d'expertise dans l'utilisation de la technologie. En Europe, ce n'est le cas que de 13% et de 7% aux États-Unis. De même, l'intérêt du management pour l'IA générative est plutôt faible en Suisse. La majorité des personnes interrogées s'accordent à dire qu'il faut accorder plus d'attention à ce sujet en interne.

: Pression interne et externe sur les entreprises suisses pour l'implémentation d'outils d'IA générative (comparaison annuelle). (Image : www.deloitte.com)

La pression sur les entreprises suisses s'accroît

Pour les entreprises suisses, le manque de compétences et de personnel qualifié fait donc également partie des trois principaux obstacles à l'intégration de la technologie, avec la gestion des risques et les exigences légales complexes. En comparaison internationale, on remarque en outre que les entreprises suisses observent des résistances culturelles plus fortes parmi leurs collaborateurs.

"Pour exploiter largement le grand potentiel de la technologie, il faut surmonter les résistances internes et investir davantage. Le temps presse, car la pression sur les entreprises augmente", constate Marc Beierschoder de Deloitte. Par rapport à l'enquête d'il y a un an, presque deux fois plus d'entreprises suisses ressentent un fort besoin d'agir en interne en ce qui concerne l'introduction d'outils d'IA générative : alors qu'elles n'étaient que 18% l'année dernière, elles sont déjà 34% aujourd'hui. La pression exercée par l'extérieur, par exemple par les concurrents ou les actionnaires, est encore plus forte. En l'espace d'un an, cette valeur a augmenté de manière significative, passant de 18 à 46 pour cent.

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Nouvelle direction chez Crayon Suisse SA

Rolf Stadler, fondateur et CEO de Crayon Suisse SA, se prépare pour l'avenir avec de nouveaux membres de la direction. Gilbert Mariéthod reprend le poste de Service Director et Thomas Vetsch devient le nouveau Sales Director. Avec cette réorientation stratégique, l'entreprise mise sur la croissance, l'innovation et une proximité accrue avec les clients.

Avec sa nouvelle direction, Crayon Schweiz AG mise sur la croissance, l'innovation et la proximité avec la clientèle pour un avenir couronné de succès. (Image : www.crayon.com)

Depuis sa création en 2015, le prestataire de services informatiques Crayon Schweiz AG aide les entreprises à optimiser leurs coûts informatiques, à réduire leurs dépenses et à mettre en œuvre des solutions technologiques durables. Après 10 ans sur le marché suisse, l'entreprise a et continuera à avoir un objectif clair : une direction forte avec des impulsions fraîches continuera à faire avancer l'histoire du succès.

Une nouvelle direction fait souffler un vent de fraîcheur sur le service et la vente

La nomination de Gilbert Mariéthod au poste de Service Director souligne l'objectif clair d'améliorer encore la qualité du service. Grâce à sa longue expérience dans la gestion des services, il s'assure que les clients sont pris en charge au plus haut niveau et que leurs attentes ne sont pas seulement satisfaites, mais dépassées.

En tant que Sales Director, Thomas Vetsch assume la responsabilité du développement des stratégies de vente et de l'extension de la présence sur le marché. Grâce à ses vastes connaissances dans le domaine de la vente, il apporte de nouvelles approches et perspectives afin de répondre au mieux aux exigences individuelles des clients.

Avec le CEO Rolf Stadler, la nouvelle direction forme une équipe dynamique qui fait avancer la croissance et l'innovation. "L'innovation naît lorsque des personnalités extraordinaires travaillent ensemble", souligne Rolf Stadler, CEO de Crayon Schweiz AG.

De la fondation à l'avenir

Lancée en 2015 dans la maison Suworow à Altdorf, Crayon Schweiz AG compte aujourd'hui 80 collaborateurs sur la place de la gare - avec une mission claire : réduire les coûts informatiques des clients publics et professionnels.

En dix ans, l'entreprise s'est imposée comme un partenaire de premier plan dans le domaine du conseil en informatique, a mis en œuvre plus de 250 projets et a réalisé en moyenne 31% d'économies. Aujourd'hui, Crayon Suisse est un précurseur en matière de gestion du cloud et de FinOps.

Le regard tourné vers l'avenir : une croissance rentable, de nouveaux services et une innovation continue pour continuer à soutenir les clients de manière optimale.

10 ans de "pure optimization

Depuis une dizaine d'années, Crayon Suisse SA s'est imposé comme un partenaire fiable pour les entreprises qui souhaitent moderniser leur stratégie informatique et réduire durablement leurs coûts.

"C'est avec fierté que nous jetons un regard sur les dix dernières années et que nous nous réjouissons de continuer à offrir un service de première classe à nos clients avec des idées neuves et une vision claire", explique le CEO Rolf Stadler.

Source : www.crayon.com

Exportations des PME suisses en 2025 : un optimisme prudent malgré les incertitudes mondiales

Le climat d'exportation des PME suisses se situe toujours au-dessus du seuil de croissance et se montre donc toujours "prudemment optimiste". Les risques monétaires, les relations à clarifier avec l'UE ainsi que les conséquences incertaines du changement de président aux Etats-Unis sont actuellement les plus préoccupants. Dans cette phase, l'Europe, qui est de toute façon décisive pour le succès de l'économie d'exportation, devient encore plus importante, tandis que la conquête de nouveaux marchés joue un rôle plutôt secondaire.

Exportations des PME suisses en 2025 : un optimisme prudent malgré les incertitudes mondiales (photo Christian Flierl)

Les PME suisses envisagent l'avenir avec un optimisme modéré. Le climat d'exportation, calculé par Switzerland Global Enterprise dans le cadre d'une enquête semestrielle auprès des PME suisses orientées vers l'exportation, a certes baissé de manière minime au cours du dernier semestre, passant de 62,8 à 57,1 points, mais il se situe toujours nettement au-dessus du seuil de croissance de 50 points. Après une phase de grande confiance qui avait suivi la brève mais violente chute due à la pandémie, la valeur du climat se stabilise depuis deux ans et demi autour de la barre des 60 points.

Augmentation attendue des exportations au cours de l'année

Pour le prochain semestre, près d'une entreprise interrogée sur deux (48%) s'attend à une croissance des exportations, une sur trois (33%) à une stagnation et 19% à un recul. Pour l'ensemble de l'année 2025, les PME jugent les chances de croissance encore un peu plus élevées : 59% s'attendent à une croissance, 11% seulement à un recul. Une entreprise sur six s'attend à une croissance supérieure à 10%.

Les risques de change, de loin la principale préoccupation

Les risques de change, qui préoccupent actuellement 56% des entreprises, devraient compter parmi les facteurs entravant la croissance au cours du prochain semestre. La deuxième place est désormais occupée par les relations avec l'UE, qui font l'objet d'une attention accrue depuis la conclusion des négociations sur les accords bilatéraux (40%).

En outre, les obstacles commerciaux et le protectionnisme (36%), les tensions entre les Etats-Unis et la Chine (34%) ainsi que le conflit entre la Russie et l'Ukraine (33%) sont les plus préoccupants. Cela montre que l'incertitude qui règne dans le monde entier quant aux conséquences du changement de président aux Etats-Unis n'épargne pas la Suisse. Il est réjouissant de constater que plus de la moitié des entreprises s'estiment suffisamment flexibles pour pouvoir réagir à d'éventuels changements politiques et économiques.

En revanche, les prix de l'énergie et des matières premières, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et l'inflation perdent nettement de leur importance.

L'Europe devient encore plus importante pour la Suisse

L'Allemagne reste la principale destination des exportations, vers laquelle 81% des PME prévoient de livrer des marchandises au cours des six prochains mois. Suivent les autres pays voisins, la France, l'Italie et l'Autriche, ainsi que les États-Unis, avec respectivement entre 55% et 60%. Parallèlement, certains débouchés européens progressent nettement dans les autres rangs, ce qui renforce encore la domination de l'Europe. Les États-Unis et la Chine sont les seuls marchés non européens dans le top 12. Parmi les marchés extra-européens les plus émergents, on trouve l'Inde, le Japon et les pays de l'ASEAN.

L'Inde est à la mode

Compte tenu de ces incertitudes globales, 41% des entreprises interrogées n'ont pas l'intention de s'implanter dans de nouveaux pays au cours des prochains mois. Les entreprises qui souhaitent néanmoins s'étendre ont de plus en plus souvent l'Inde en ligne de mire : Le sous-continent est désormais le nouveau marché mondial le plus important pour la Suisse, ce qui est probablement dû en grande partie à l'accord de libre-échange négocié. L'Inde est suivie par les Etats-Unis et les pays du Golfe.

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ServiceNow et SoftwareOne concluent un partenariat stratégique pour la modernisation de l'informatique

SoftwareOne Holding AG, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels et de solutions cloud, et ServiceNow, leader des solutions d'intelligence artificielle pour la réussite de la transformation des entreprises, ont annoncé un partenariat stratégique pluriannuel visant à faire progresser la modernisation de l'informatique dans le cloud.

SoftwareOne et ServiceNow unissent leurs forces pour promouvoir la modernisation de l'informatique, l'amélioration de l'efficacité et l'innovation dans le cloud. (Image : www.depositphotos.com)
 

Dans la première phase du partenariat, les entreprises développeront une offre commune pour leurs clients. Il s'agit de combiner l'automatisation de pointe des flux de travail de ServiceNow avec l'expertise en matière de cloud de SoftwareOne. L'objectif est de maximiser le retour sur investissement des dépenses des clients en matière de logiciels et de cloud. Parallèlement, il s'agit de promouvoir l'innovation et d'optimiser les processus informatiques.

Ensemble vers l'efficacité et l'innovation

Ce partenariat permet aux clients d'accélérer l'innovation, d'améliorer l'efficacité opérationnelle et d'exploiter de nouvelles opportunités de croissance. Ils obtiennent ainsi une meilleure vue d'ensemble de leurs ressources informatiques et peuvent gérer efficacement les coûts croissants des logiciels. Parallèlement, une base de données solide est créée pour soutenir les mesures d'IA, de sécurité et de modernisation.

SoftwareOne et ServiceNow vont travailler ensemble pour améliorer l'expérience des employés et des clients. Ils y parviendront grâce à des solutions de bout en bout qui automatisent et optimisent les services de la plate-forme. De plus, cette approche maximise le retour sur investissement et crée une expérience utilisateur intuitive qui permet aux collaborateurs d'accomplir leurs tâches de manière efficace. Dans ce contexte, tant les collaborateurs que les clients bénéficient d'une conception conviviale.

"Les entreprises qui adoptent une stratégie cloud-first sont confrontées au défi de moderniser leurs applications afin de maximiser la valeur de leurs investissements logiciels et matériels existants. SoftwareOne est depuis des années un partenaire ServiceNow Elite performant, qui aide nos clients communs à maximiser la valeur de leurs investissements logiciels, cloud et technologiques", déclare Raphael Erb, CEO de SoftwareOne. "Ce partenariat stratégique est une avancée naturelle dans notre mission commune d'accompagner les entreprises dans leur transformation numérique tout en optimisant leurs écosystèmes informatiques. La nouvelle offre permettra de réaliser des économies et d'assurer la croissance des clients dans une période de changement rapide, où la réduction des coûts et la consolidation sont plus importantes que jamais".

ServiceNow et SoftwareOne renforcent les entreprises du monde entier

"Notre partenariat avec SoftwareOne vise à aider les entreprises à moderniser leurs opérations et à libérer l'innovation et les économies de coûts qui peuvent être réinvesties pour saisir les opportunités de l'ère de l'IA", explique Erica Volini, SVP Global Partnerships and Channels chez ServiceNow. "Nous aidons nos clients à transformer leurs organisations. Cette collaboration souligne notre engagement en faveur de l'innovation, de l'excellence opérationnelle et de résultats commerciaux mesurables, même en période de défis.

SoftwareOne aide ses clients dans le monde entier à obtenir une vision plus approfondie de leur environnement informatique, de leur consommation de ressources ainsi que de leurs coûts et risques. De plus, l'entreprise automatise les processus chronophages pour plus d'efficacité. SoftwareOne est un partenaire ServiceNow Elite depuis 2017 et dispose de compétences clés ainsi que de plus de 350 certifications ServiceNow. L'expertise de SoftwareOne se concentre notamment sur l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse (DACH), les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France et l'Amérique du Nord. L'acquisition de Beniva Consulting, un fournisseur de services professionnels pour la mise en œuvre de la plate-forme ServiceNow, a encore renforcé les capacités de l'entreprise.

Source : www.softwareone.com

Swiss Cyber Security Days 2025 : l'art de l'IA, le FBI, la désinformation et la protection des enfants

Les Swiss Cyber Security Days (SCSD) auront lieu les 18 et 19 février 2025 sous le slogan "Eye of the Cyber - create tomorrow". Le programme sera complété par une exposition interactive sur l'IA et des panels consacrés aux dangers de la désinformation, du terrorisme et de la protection des mineurs dans l'espace numérique. Un autre point fort sera l'intervention de la division cyber du FBI.

Les Swiss Cyber Security Days 2025 offrent un aperçu de l'IA, de la protection contre la désinformation, des cybermenaces et de la technologie interactive. (Image : www.depositphotos.com)

Les 18 et 19 février 2025, les SCSD se tiendront sur le site de Bernexpo. Sur les deux scènes principales, des intervenants nationaux et internationaux de haut niveau montreront pendant deux jours à quel point la technologie domine le présent et l'avenir, et pourquoi un cyberespace sûr et souverain est de la plus haute importance pour la Suisse. Les organisateurs sont fiers de compléter cet illustre programme par des contributions de la Cyber Division du FBI ainsi que par deux panels de haut niveau sur les thèmes urgents de la désinformation, de la radicalisation et de la protection des mineurs dans l'espace numérique.

Le jour d'ouverture, la scène principale sera animée par l'ancien Monsieur Kassensturz et le conseiller national fraîchement élu Ueli Schmezer. Le deuxième jour, Dani Glaus, journaliste d'investigation de la SRF et expert en terrorisme, animera la scène principale.

L'art interactif de l'IA "Made in Bern

Le long de la devise "Eye of the Cyber - create tomorrow", les organisateurs se concentrent sur la force créative de l'intelligence artificielle et la présentent dans le cadre d'une collaboration non conventionnelle : la technologie et l'art empruntent de nouvelles voies. En collaboration avec le Musée de la communication, l'école professionnelle Gibb de Berne et les deux artistes bernois de motion art Kaspar Kilchenmann et Yan Hirschbühl, les organisateurs présentent pendant les deux jours de l'art interactif d'IA "Made in Bern".

"Cette collaboration est une occasion passionnante de pouvoir mettre à profit les atouts du Museum für Kommunikation dans un nouvel environnement", déclare Nico Gurtner. Il est responsable de la communication au Musée de la communication. Le Creative Director de l'agence bernoise "Efentwell" Kaspar Kilchenmann et le Motion Designer Yan Hirschbühl enthousiasmeront le public avec des mondes visuels spécialement produits pour la SCSD. L'infrastructure technique est mise à disposition par l'école professionnelle Gibb de Berne.

Des exposants de premier plan présentent des solutions révolutionnaires

Avec Axpo, Aveniq, Sophos, Amazon Web Services et de nombreux autres exposants nationaux et internationaux, les SCSD 2025 promettent des aperçus et des solutions innovants dans le monde de la cybersécurité. Les approches innovantes présentées vont de la sensibilisation à la sécurité et de la gestion des risques humains à des thèmes tels que l'architecture à confiance zéro, l'intelligence artificielle, l'informatique quantique et la protection avancée contre les menaces.

Dans la Start-up Zone, une vingtaine de start-ups prometteuses présenteront leurs solutions innovantes en matière de cybersécurité. La Gibb ES Informatique se présente également comme un solide partenaire de formation. Sur leur stand, les visiteurs pourront participer à un concours Capture-the-Flag (CTF) passionnant et découvrir en direct comment la théorie se transforme en pratique. Une excellente occasion pour les dirigeants et les experts en cybersécurité de nouer des coopérations précieuses pour l'avenir numérique.

Le réseautage à un nouveau niveau - Hornetsecurity élève le réseautage à un nouveau niveau lors des Swiss Cyber Security Days 2025. Le mardi soir, la soirée de réseautage sponsorisée par Hornetsecurity vous attend, l'endroit idéal pour nouer de précieux contacts.

"Les exposants de renom et le programme prestigieux font de SCSD 2025 un lieu de rencontre central pour la branche et attirent un grand intérêt" déclare Tom Winter, CEO de Bernexpo AG. "Les ventes de billets réalisées jusqu'à présent le prouvent. Avec les Swiss Cyber Security Days 2025, nous renouons avec le succès de l'année dernière".

Source : www.scsd.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/swiss-cyber-security-days-2025-ki-kunst-fbi-desinformation-und-kinderschutz21002-2/

Les entreprises suisses moins optimistes

En Suisse, le Global Business Optimism Index a baissé à 121 points au premier trimestre 2025 (-14 pour cent). Ce recul est donc légèrement supérieur à la baisse mondiale de 13 pour cent (de 131 à 114 points). C'est la conclusion du dernier Global Business Optimism Insights Report de Dun & Bradstreet. Pour cette étude, 10'000 entreprises de 32 pays et 17 branches ont été interrogées sur leurs attentes commerciales.

Les prévisions commerciales en Suisse sont en baisse : le Global Business Optimism Index chute de 14 %. Les entreprises se montrent réticentes à investir. (Image : www.depositphotos.com)

L'indice mondial d'optimisme des entreprises a baissé dans les 32 pays étudiés. Dans 26 d'entre eux, les commandes à l'exportation ont diminué. Les États-Unis et la Chine continentale sont particulièrement touchés, avec une baisse de 10 %. Les principales raisons de cette baisse sont les inquiétudes croissantes concernant l'affaiblissement de l'économie, la montée des tensions géopolitiques et les incertitudes en matière de politique commerciale.

Les entreprises se montrent plus sceptiques quant à la stabilité de la chaîne d'approvisionnement et hésitent à investir. Les changements politiques annoncés par la nouvelle administration américaine renforcent cette réticence. Toutefois, la tendance indique davantage une correction de l'optimisme précédemment accru qu'une détérioration des perspectives.

Suisse : baisse généralisée des prévisions d'activité

  • Optimisme commercial : Le recul de l'indice Global Business Optimism en Suisse est resté légèrement supérieur à la baisse mondiale de 13 pour cent. L'Allemagne (-23 pour cent), le Kenya (-25 pour cent) ainsi que l'Egypte et la Hongrie (-23 pour cent chacun) sont les pays où la valeur de l'indice a le plus chuté. Les pertes les plus faibles ont été enregistrées en Pologne (-1 pour cent), en Suède (-2 pour cent) et en Australie (-3 pour cent).
  • Confiance financière : Le Global Business Financial Confidence Index a chuté de 17 pour cent pour atteindre 116 points. La Suisse enregistre ainsi l'un des plus forts reculs d'Europe. Les plus fortes pertes sont enregistrées en Hongrie (-27 pour cent), en Allemagne (-24 pour cent) et en République tchèque (-21 pour cent).
  • la volonté d'investir : Le Global Business Investment Confidence Index a chuté de 9% pour atteindre 127 points. Il se situe ainsi un point en dessous de la moyenne mondiale de 128 points. A l'échelle européenne, la Pologne (+4 pour cent) enregistre la valeur la plus élevée avec 134 points et l'Allemagne (-17 pour cent) la valeur la plus basse avec 110 points.
  • Stabilité de la chaîne d'approvisionnement : L'indice mondial de continuité de la chaîne d'approvisionnement a chuté de 15 pour cent pour atteindre 105 points. En Europe, la Hongrie (-30 pour cent), les Pays-Bas (-29 pour cent) et la République tchèque (-26 pour cent) enregistrent les plus fortes baisses. Les raisons en sont les coûts élevés du fret, le manque de conteneurs, les conflits géopolitiques et les retards de paiement.
  • Focus sur les ESG : L'indice Global Business ESG en Suisse s'est amélioré de 2 pour cent. La plus forte hausse au niveau mondial est enregistrée par l'Australie (26 %), suivie des Pays-Bas (24 %) et de l'Italie (19 %). A l'inverse, l'Allemagne enregistre le plus fort recul avec -15 pour cent.

Perspectives mondiales : Les risques augmentent sensiblement

Arun Singh, économiste en chef mondial chez Dun & Bradstreet, explique : "Les entreprises du monde entier commencent le premier trimestre 2025 avec prudence. La forte concentration des fournisseurs est particulièrement préoccupante - seules 51% des entreprises se disent confiantes dans leur capacité à la maîtriser. Au trimestre précédent, elles étaient encore 59 pour cent. Parallèlement, le coût du capital reste élevé malgré la baisse des taux d'intérêt de la banque centrale - un signal d'alarme pour l'augmentation des risques de défaillance de crédit. Les attentes modérées en matière de chiffre d'affaires et de rentabilité aggravent encore la situation".

Source : www.dnb.com

Enespa et Plasteco unissent leurs forces pour un recyclage durable du plastique

Le groupe Enespa conclut un partenariat stratégique avec la start-up finlandaise Plasteco Ltd. L'accent est mis sur une participation de 40 pour cent d'Enespa Technologies AG dans Plasteco Ltd. ainsi que sur une étroite collaboration dans le domaine des technologies de recyclage.

La première installation Plastic-to-Oil livrée par Enespa à Plasteco sera transportée en Finlande en février. (Photo : www.enespa.com)

L'Enespa est un groupe d'entreprises en plein essor dans l'industrie des technologies vertes, avec des sociétés en Suisse, au Liechtenstein, en Allemagne et aux États-Unis. Elle construit et exploite des installations industrielles pour le recyclage chimique du plastique, le raffinage de l'huile et la pyrolyse des pneus. Grâce à son partenariat avec Plasteco Ltd. à Lahti, Enespa entend promouvoir le développement de solutions de recyclage modernes.

Dans le cadre de cette participation, Plasteco augmente son capital. Parallèlement, le groupe Enespa désigne deux représentants au conseil d'administration : Joachim Vogt, nouveau COO du groupe Enespa, et Ben Richters, CTO. Ils auront pour mission de promouvoir une collaboration étroite et ciblée entre les deux entreprises.

Coup d'envoi avec la première livraison d'installation

Le partenariat débute par la livraison d'une première installation de recyclage chimique, qui sera acheminée à Lahti en février 2025. La machine a une capacité de 5 tonnes par jour. Si le montage et les tests se déroulent comme prévu, l'exploitation débutera en avril 2025. Pour l'avenir, il est prévu de livrer chaque année d'autres installations et d'augmenter continuellement les capacités.

"Avec le groupe Enespa, nous avons trouvé le partenaire idéal pour concrétiser notre vision d'une économie circulaire durable", explique Kari Larjava, CEO de Plasteco Ltd. "La livraison de la première installation est le point de départ d'une vaste collaboration".

Un concentré de savoir-faire

Avec ce partenariat, le groupe Enespa et Plasteco Ltd. font un pas important vers une économie circulaire durable. Plasteco mise sur la technologie de pyrolyse la plus moderne et coopère étroitement avec les acteurs locaux afin de traiter efficacement les déchets plastiques et de les réintroduire dans le circuit. Pour ce faire, ils s'appuient sur un vaste réseau et une excellente connaissance du marché local. L'Enespa développe et construit les installations et, grâce à ce partenariat, apporte ses solutions à un marché en pleine croissance. Avec cette collaboration, l'Enespa souligne son ambition de jouer un rôle de premier plan dans l'économie circulaire et d'établir ses solutions au niveau international.

"Ce partenariat est une étape importante pour les deux entreprises", déclare Ben Richters, CTO de l'Enespa. "PlastEco apporte l'expertise locale, l'infrastructure et le réseau, tandis que nous fournissons la technologie et le savoir-faire. Ensemble, nous pouvons porter le recyclage chimique des déchets plastiques à un niveau supérieur".

Économique et durable

Un avantage décisif de la coopération réside dans l'approvisionnement local : Plasteco se procure le feedstock de manière rentable auprès des communes environnantes, ce qui permet non seulement de minimiser les coûts d'exploitation, mais aussi de miser sur des trajets de transport courts et une logistique préservant les ressources. Un acheteur pour le matériel de sortie a déjà été trouvé. Il achète la totalité de l'huile de pyrolyse de la première installation et est prêt, en cas de mise à l'échelle de la production, à augmenter la part d'achat en conséquence. Ces partenariats stratégiques garantissent la rentabilité et la durabilité à long terme du projet.

Stratégie de participation et internationalisation

Ce partenariat avec Plasteco est stratégique et marque le début d'une stratégie d'internationalisation du groupe Enespa. Celle-ci a pour objectif de conquérir des marchés sur des marchés clés par le biais de partenariats et d'acquisitions ciblés, de gagner des clients et de produire de manière rentable. Le savoir-faire et les ressources des partenaires ainsi que leurs réseaux locaux et régionaux jouent un rôle décisif dans ce processus. D'autres participations suivront ou sont à l'étude.

Source : www.enespa.com

Marché suisse des fusions et acquisitions : moins de fusions et acquisitions, mais plus importantes

L'année dernière, 464 fusions et acquisitions ont été réalisées, soit quatre pour cent de moins qu'en 2023. Ce qui est frappant, c'est la forte augmentation du volume des transactions de plus de la moitié, passant de 72 milliards de dollars en 2023 à 115 milliards de dollars en 2024. Les secteurs les plus actifs ont été les biens industriels, les télécommunications, les médias et la technologie, ainsi que la pharmacie et les sciences de la vie.

Les cinq plus grandes transactions avec participation suisse en 2024. (Image : KPMG)

"Les incertitudes économiques ont encore légèrement freiné les activités de M&A par rapport aux années fortes de l'après-Corona, car les entreprises comme les investisseurs financiers étaient très occupés par eux-mêmes", explique Timo Knak, responsable Deal Advisory chez KPMG Suisse. Pour l'année en cours, KPMG Deal Advisory s'attend à une légère augmentation de l'activité M&A, notamment dans le domaine du private equity et d'autres carve-outs de grands groupes.

Le secteur des biens industriels, marché le plus actif en matière de fusions et acquisitions

Comme l'année précédente, le secteur le plus actif sur le marché des fusions et acquisitions a été celui des biens industriels. Près d'une transaction sur cinq (84) a concerné ce secteur, avec un volume de transactions d'environ 24 milliards de dollars, soit environ quatre fois plus que l'année précédente. En deuxième position des secteurs M&A les plus actifs, on trouve le secteur des télécommunications, des médias et de la technologie (TMT) avec 75 transactions et un volume d'affaires d'environ 26 milliards de dollars.

Comme les deux années précédentes, le secteur pharmaceutique et des sciences de la vie arrive en troisième position avec 59 deals et un volume de près de 41 milliards de dollars. La part des fusions et acquisitions avec participation de private equity a de nouveau légèrement augmenté par rapport à l'année précédente, passant de 23 à 26 pour cent, mais reste toujours inférieure à la moyenne à long terme d'environ un tiers de toutes les transactions.

L'introduction en bourse de Galderma est la plus importante transaction de M&A en Suisse

Avec un volume de transactions de près de 66 milliards de dollars, les cinq transactions les plus importantes ont représenté environ 57 % du volume total des transactions en 2024. La transaction la plus importante a été l'année dernière l'introduction en bourse de Galderma - avec une évaluation totale d'environ 21,6 milliards de dollars, l'une des plus grandes introductions en bourse de ces dernières années en Europe.

La deuxième plus grande transaction a été l'acquisition basée sur des actions du fabricant d'emballages américain Berry Global par son concurrent suisse Amcor pour environ 17,7 milliards de dollars. La troisième place est occupée par l'opérateur de télécommunications suisse Sunrise, qui s'est fait à nouveau coter à la bourse suisse après une absence de quatre ans, avec une évaluation totale de 10,2 milliards de dollars. Une autre transaction dans le secteur TMT qui a fait grand bruit a été l'acquisition de Vodafone Italia par Swisscom pour environ 8,7 milliards de dollars.

Les entreprises suisses achètent à l'étranger

L'année dernière également, les entreprises suisses ont acquis nettement plus d'entreprises étrangères que l'inverse : dans près de la moitié de toutes les transactions, soit dans 221 cas, des entreprises suisses ont acquis des entreprises ou des parts d'entreprises étrangères. En revanche, les entreprises étrangères n'ont racheté que 107 entreprises ou parts d'entreprises suisses (23% des transactions).

"Grâce à des liquidités élevées et à des bilans robustes, les entreprises suisses sont très bien placées pour les fusions et les acquisitions et sont très actives depuis des années dans l'acquisition d'entreprises étrangères", explique Timo Knak.

Les transactions nationales (Suisse/Suisse) représentent 14% de toutes les transactions, soit 64 deals. Près de 16% de l'ensemble des transactions sont le fait de transactions étrangères avec des vendeurs suisses (72 deals).

Légère augmentation de l'activité M&A prévue pour 2025

Pour l'année en cours, KPMG s'attend à une poursuite de la tendance aux transactions axées sur la valeur ainsi qu'à une légère augmentation de l'activité M&A, notamment en ce qui concerne les participations en private equity. Dans ce contexte, la complexité des fusions, acquisitions et scissions continuera d'augmenter, notamment en raison de l'importance croissante de l'intelligence artificielle. "Les systèmes informatiques des entreprises deviennent de plus en plus complexes, ce qui a un impact direct sur les processus de fusion et d'acquisition", explique Knak. "Une gestion efficace des aspects informatiques lors du processus d'intégration ou de scission est donc indispensable pour garantir le succès d'une transaction".

Source : www.kpmg.com

Les entreprises suisses résistent à la crise conjoncturelle

La pression sur les entreprises a rarement été aussi forte qu'aujourd'hui : 84 pour cent des entreprises industrielles de la région DACH font état de défis sans précédent dans la dernière étude sur l'industrie "Façonner l'avenir". Un regard sur les différents pays montre toutefois une image différenciée sur de nombreux points. La comparaison entre les entreprises suisses et allemandes est particulièrement remarquable : Qu'il s'agisse des coûts énergétiques ou de la bureaucratie pesante, le ciel est nettement plus sombre en Allemagne.

L'industrie suisse montre sa force : la résilience, l'efficacité et l'innovation assurent des avantages concurrentiels par rapport à l'Allemagne et au reste du monde. (Image : www.depositphotos.com)

"Les entreprises industrielles suisses ont continuellement renforcé leur capacité de résistance en s'adaptant et en innovant en permanence. Cela porte aujourd'hui ses fruits. Elles envisagent donc l'année 2025 avec plus d'optimisme que leurs concurrentes allemandes", explique Jürg Hodel, directeur de la société de conseil en entreprise Staufen Inova AG. "A cela s'ajoute le fait que l'économie suisse dans son ensemble est déjà nettement plus diversifiée, alors qu'en Allemagne, les crises comme celle qui touche actuellement l'industrie automobile touchent durement non seulement les sous-traitants, mais aussi les prestataires de services voisins", poursuit Hodel.

On constate également de nettes différences entre la Suisse et l'Allemagne en ce qui concerne l'évaluation des défis qui pèsent actuellement le plus sur l'industrie. Alors que 54 % des personnes interrogées en Allemagne citent la situation conjoncturelle difficile, elles ne sont que 47 % du côté suisse. Les entreprises suisses sont également plus positives sur d'autres facteurs : En Allemagne, 42 % des entreprises considèrent la bureaucratie excessive comme une charge, contre 28 % seulement en Suisse. L'écart entre les coûts de l'énergie est également frappant : En Allemagne, les prix de l'énergie sont perçus comme la deuxième charge la plus importante (43 pour cent), alors qu'en Suisse, seule une entreprise sur quatre cite ce facteur.

Le franc fort, un turbo de l'efficacité

La résilience de l'industrie suisse est aussi une conséquence du franc fort. "Pour rester compétitives malgré son appréciation, les entreprises ont déjà été contraintes par le passé de prendre des mesures pour augmenter leur efficacité et se numériser", explique Hodel, directeur de Staufen Inova. Cela a eu pour conséquence que les produits à prix élevés sont devenus moins chers grâce à des processus optimisés ou que la production a été délocalisée à l'étranger. Les entreprises allemandes, qui ont profité pendant des années de la faiblesse de l'euro et de l'énergie bon marché en provenance de Russie, n'ont pas été exposées à cette pression et souffrent aujourd'hui de la modification des conditions générales.

Pourtant, une entreprise sur deux (56%) en Suisse affirme que le site national tend à perdre en compétitivité en comparaison internationale. Et pour quatre entreprises suisses sur dix, les fermetures ou les délocalisations ne sont plus un tabou. "Même si les chiffres sont encore pires en Allemagne (70 et 52 pour cent), cela ne change rien au défi fondamental de pouvoir s'imposer à long terme face à la concurrence asiatique et américaine", avertit l'expert industriel Hodel.

Il est convaincu que, malgré sa force actuelle, la Suisse ne peut pas se permettre de rester immobile : "Que nous le voulions ou non, nous resterons un îlot de hauts salaires et de prix élevés". La réponse ne peut donc être, selon lui, qu'une numérisation conséquente. "Qu'il s'agisse d'une PME ou d'un groupe, l'utilisation systématique de plateformes numériques de bout en bout permet certainement de gagner encore 20 à 30 pour cent de productivité".

À propos de l'étude industrielle "Construire l'avenir

Pour l'étude "Façonner l'avenir", Staufen Inova AG a interrogé fin 2024 un total de 313 entreprises industrielles en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Parallèlement, 280 entreprises américaines ont été interrogées afin de permettre également des comparaisons transatlantiques.

Source : www.staufen-inova.ch

Sévérine Müller élue à la direction de la Suva

Le comité du Conseil de la Suva a élu Sévérine Müller comme nouvelle responsable du département Protection de la santé et personnel et membre de la direction. Madame Müller prendra ses nouvelles fonctions en été 2025 et succèdera ainsi à Edith Müller Loretz. Cette juriste de 41 ans dirige actuellement l'unité d'affaires Prestations et est membre de la direction de l'assureur maladie et prévoyance Concordia.

Sévérine Müller
Sévérine Müller sera la nouvelle responsable de la protection de la santé et du personnel de la Suva en 2025. Elle succède à Edith Müller Loretz. (Image : www.suva.ch)

Edith Müller Loretz avait annoncé son départ en septembre dernier, après 26 ans passés à la Suva et cinq ans au sein de sa direction. L'élection de Sévérine Müller garantit pour l'été 2025 un transfert sans heurts des responsabilités au sein de la direction de la Suva, composée de quatre membres et présidée par Felix Weber. En tant que renouvellement extérieur, Sévérine Müller a su convaincre la commission de recrutement du comité du Conseil de la Suva au terme d'une procédure de sélection en plusieurs étapes.

"Avec Sévérine Müller, la direction de la Suva accueillera une personnalité dirigeante chevronnée qui connaît parfaitement le système de santé suisse et qui saura convaincre par ses performances et son intégrité. Elle complètera bien la direction et contribuera à faire progresser la Suva avec son modèle unique de prévention, d'assurance et de réadaptation, autofinancé, sans but lucratif et basé sur le partenariat social. Je me réjouis d'ores et déjà d'une collaboration fructueuse", a déclaré Andreas Rickenbacher, président du Conseil de la Suva, à propos de cette élection.

Une nouvelle directrice à l'expérience variée

Sévérine Müller a obtenu son brevet d'avocat après des études de droit et a commencé sa carrière professionnelle chez Concordia en 2010. En automne 2019, elle a rejoint la toute jeune filiale de Swissre de l'époque, Elipslife, en tant que Head Claims & Care Management et membre de l'équipe de direction suisse. Deux ans plus tard, elle est revenue chez Concordia, où elle a été nommée à la direction en tant que responsable des prestations. Sévérine Müller peut s'exprimer en allemand, en français et en italien, ainsi qu'en anglais.

"Je trouve que le fait que tout tourne autour de la Suva pour rendre le travail et les loisirs plus sûrs pour les gens en Suisse est très inspirant et plein de sens. Je me réjouis de pouvoir apporter mon expérience et mon engagement à la direction de la Suva pour poursuivre cet objectif", explique Sévérine Müller.

Le processus de recrutement ayant été mené à bien par le comité du Conseil de la Suva, Mme Müller pourra prendre ses responsabilités à la Suva en été 2025, succédant ainsi sans transition à Edith Müller Loretz. "Je me réjouis d'accueillir Sévérine Müller au sein de la direction de la Suva avec mes collègues cet été", a commenté Felix Weber, président de la direction de la Suva. 

Source : www.suva.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/severine-mueller-in-die-geschaeftsleitung-der-suva-gewaehlt/

Les organismes de formation continue attendent beaucoup de l'IA, mais ont encore besoin de compétences

Selon l'enquête sur les prestataires de la FSEA, les institutions de formation continue utilisent l'intelligence artificielle principalement dans des domaines tels que le marketing et la communication, ainsi que dans des contextes d'enseignement et d'apprentissage. Cependant, seuls 39% d'entre eux indiquent que leurs collaborateurs disposent de compétences suffisantes en matière d'IA.

L'enquête de la FSEA le montre : l'IA est utilisée dans la formation continue pour le marketing, la communication et les settings d'apprentissage, mais les compétences font défaut. (Image : KI-generiert / DALL-E)

L'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) a également gagné en importance dans la formation continue. Dans son étude de recherche Focus Formation continue, la FSEA montre comment les prestataires utilisent actuellement l'IA. Les résultats se basent sur l'enquête menée auprès des prestataires au printemps 2024, à laquelle 423 organisations des trois régions linguistiques ont participé.

L'enquête auprès des prestataires montre que l'IA est utilisée de manière différente dans les organisations de formation continue suisses. 32% des organisations de formation continue utilisent déjà l'IA, 13% prévoient de l'utiliser. Environ un quart d'entre eux excluent toute utilisation dans un avenir proche.

L'IA est le plus souvent utilisée dans des domaines tels que le marketing et la communication, ainsi que dans des contextes d'enseignement et d'apprentissage. Le recours à des outils de traitement du langage tels que ChatGPT, DeepL ou Gemini est particulièrement fréquent, ces outils étant le plus souvent utilisés pour la création de matériel d'apprentissage.

De grandes attentes pour l'individualisation

Les résultats de l'enquête montrent clairement que la majorité des prestataires sont positifs vis-à-vis de l'IA. Environ deux tiers d'entre eux estiment que l'IA aura un effet positif sur la qualité des offres de formation continue. Nombreux sont ceux qui espèrent en particulier un bénéfice pour l'individualisation des settings d'enseignement et d'apprentissage.

Parallèlement, 60% des organisations estiment que les risques éthiques sont importants, notamment en ce qui concerne la protection des données et le remplacement potentiel des enseignants par l'IA.

Les compétences sont un problème

Un facteur important pour une utilisation réussie de l'IA est la compétence du personnel de formation continue. Au printemps 2024, seules 39% des organisations ont indiqué que leurs collaborateurs disposaient de compétences suffisantes. En même temps, le personnel fait preuve d'une grande ouverture : dans 80 pour cent des organisations, il est prêt à intégrer l'IA dans son travail.

Pour faire face à l'évolution des exigences en matière de compétences, 44% des organisations ont déjà proposé des formations continues à leur personnel. Le contenu va de l'introduction de base à l'IA à des applications spécifiques dans des contextes d'enseignement et d'apprentissage.

Vers l'enquête auprès des fournisseurs

Les résultats présentés se basent sur une enquête menée par la FSEA auprès des prestataires de formation continue professionnelle et générale/culturelle ainsi qu'auprès des prestataires dans le domaine des compétences de base. Les données ont été collectées au moyen d'un sondage en ligne dans toutes les régions linguistiques en allemand, français et italien entre le 30 avril et le 28 mai 2024. L'échantillon net de l'étude comprend 423 prestataires.

46 pour cent des organisations interrogées sont des petits prestataires, 47 pour cent des moyens et 8 pour cent des grands. Pour 62 pour cent des organisations, la formation continue est l'objectif principal et pour 38 pour cent l'objectif secondaire. 41 pour cent sont actifs en Suisse alémanique, 31 pour cent en Suisse romande, 5 pour cent en Suisse italienne et 23 pour cent sont des prestataires suprarégionaux.

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