Plus d'une personne sur deux en Suisse alémanique est ouverte à un nouvel emploi

La confiance sur le marché du travail suisse n'a jamais été aussi élevée depuis longtemps : 86 % des employés ne se font (plutôt) pas de souci pour leur emploi - une nette augmentation par rapport à 2024 (75 %). Cependant, le désir de changement reste fort : 56 % prévoient ou envisagent de changer de travail, souvent pour des raisons de salaire ou d'envie de changement. C'est ce que révèle une récente étude Xing, réalisée par l'institut de sondage Forsa.

56 % des employés suisses prévoient de changer de travail en 2025. Le salaire, les horaires de travail flexibles et le style de management sont des facteurs décisifs. (Image : Xing)

La volonté de changer se compose de deux catégories : les employés qui prévoient concrètement de changer d'employeur cette année (12 %) et ceux qui sont ouverts à un changement d'emploi, mais qui n'ont pas encore entrepris de démarches concrètes (44 %).

En comparaison internationale, les Suisses se montrent nettement plus ouverts à un changement de travail que leurs voisins : alors que 36% des personnes interrogées en Allemagne et 44% en Autriche sont prêtes à changer d'emploi, ce chiffre est de 56% en Suisse.

Salaire insuffisant, envie de varier les plaisirs et mauvaise gestion

La volonté de changement des employés en Suisse n'est pas nécessairement l'expression d'une insatisfaction. Dans l'ensemble, environ 85 % des personnes interrogées se disent très ou plutôt satisfaites de leur emploi. Même parmi ceux qui souhaitent changer de travail, la majorité (76 %) est fondamentalement satisfaite.

Sur la liste des raisons de ne pas vouloir malgré tout conserver son emploi actuel, le salaire trop bas arrive en tête (43 %), suivi d'une envie générale de changement (34 %), d'une insatisfaction vis-à-vis du manager direct (24 %) et d'une insatisfaction vis-à-vis de l'orientation stratégique de l'entreprise (24 %). Il est particulièrement frappant de constater que les femmes sont significativement plus nombreuses que les hommes à citer le salaire comme motif de changement : 52% des femmes considèrent leur salaire comme trop bas et y voient une motivation pour changer de travail, contre 35% des hommes.

Parmi ceux qui souhaitent rester à long terme chez leur employeur, les raisons les plus souvent citées sont la cohésion entre collègues (58 %), la sécurité de l'emploi (55 %), l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée (53 %) et les tâches à accomplir (53).

Plus d'argent et une répartition flexible du temps de travail

Les personnes interrogées souhaitent avant tout qu'un nouvel employeur leur offre un salaire plus élevé (58 %), une répartition flexible du temps de travail (54 %), la sécurité de l'emploi (53 %) ainsi qu'une localisation attractive de l'entreprise (53 %). Un bon comportement de direction est également important (48 %).

Malgré tout, l'argent ne fait pas tout : en effet, lorsqu'on leur demande quels sont les aspects qui empêcheraient les personnes interrogées de postuler dans une entreprise malgré un meilleur salaire, elles citent principalement une localisation défavorable de l'entreprise (47 %), une mauvaise culture de gestion (41 %) et un contrat de travail à durée déterminée (36 %).

Plus d'argent et une répartition flexible du temps de travail figurent en tête de la liste de souhaits des nouveaux employeurs. (Image : Xing9

A la question de savoir quelles offres supplémentaires rendraient un employeur potentiel plus attrayant, la semaine de 4 jours arrive en tête pour un même temps de travail hebdomadaire (52 %). Viennent ensuite, loin derrière, la possibilité de prendre un congé sabbatique (34 %), ainsi que la transparence des salaires (33 %).

"Les résultats montrent clairement que si un salaire plus élevé et des horaires de travail flexibles restent les principales incitations à changer d'emploi, de plus en plus de salariés accordent de l'importance à une bonne culture de gestion et à un environnement de travail attrayant. Les employeurs qui se distinguent non seulement par leur salaire, mais aussi par leurs conditions de travail et leurs valeurs d'entreprise, peuvent attirer les meilleurs talents à long terme", explique Thomas Kindler, Managing Director Xing.

Les travailleurs suisses envisagent l'avenir avec optimisme

La confiance en la possibilité de trouver rapidement un nouvel emploi est élevée parmi les employés : plus de la moitié (57 %) sont convaincus de réussir dans les six mois. De plus, la grande majorité des personnes interrogées (81 %) ont fait une expérience positive de leur dernier changement d'employeur. Pour 42% d'entre eux, leurs attentes ont été entièrement satisfaites, pour 39% au moins partiellement. L'inquiétude de perdre son emploi actuel reste faible (86 pour cent) - une nette augmentation par rapport à l'année précédente (75 %), ce qui indique une confiance croissante des employés.

Les salariés de Suisse alémanique font preuve d'une attitude fondamentalement positive vis-à-vis du travail : la majorité des personnes interrogées prévoient de rester actives professionnellement au moins jusqu'à l'âge normal de la retraite. 43 pour cent (hommes : 41 %, femmes : 46 %) souhaitent travailler jusqu'à l'âge de 65 ans. En outre, 22 pour cent aspirent même à rester plus longtemps dans la vie professionnelle, et ce chiffre atteint même 27 pour cent pour la génération 50+.

L'argent joue certes un rôle, mais pas décisif : 55 % espèrent ainsi rester en forme, 47 % sont à la recherche d'un sens personnel et 41 % souhaitent entretenir leurs contacts sociaux. Plus d'une personne interrogée sur trois (38 %) prolonge toutefois sa vie professionnelle par nécessité financière, par exemple parce que sa pension mensuelle ne suffit pas.

"La volonté de travailler plus longtemps montre que les employés en Suisse souhaitent rester actifs non seulement pour des raisons financières, mais aussi par désir d'accomplissement personnel, de forme mentale et de contacts sociaux. Les employeurs devraient voir cela comme une opportunité de fidéliser leurs employés à long terme et de créer un environnement de travail qui soutient ces besoins", conclut Thomas Kindler.

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Cinq finalistes nominés pour le Prix SVC Zentralschweiz 2025

Pour la dixième fois déjà, le réseau de PME SVC (Swiss Venture Club) décernera le 22 mai 2025 le Prix SVC Zentralschweiz. Cinq entreprises prospères de la région ont été nominées par le jury d'experts SVC pour la finale et peuvent espérer remporter ce prix prestigieux : Le groupe Axon Active de Lucerne, Impact Acoustic AG également de Lucerne, Obrist interior AG d'Inwil, Schiltrac Fahrzeugbau GmbH de Buochs et Stadler Form AG de Zoug.

En 2023, le Prix SVC Zentralschweiz a été décerné à Marianne et Pirmin Jung. (Photo : Thomas Berner)

L'organisme responsable et l'initiateur de la remise du Prix SVC est le SVC. Il s'agit d'une association indépendante de promotion et de soutien des PME en Suisse, fondée en 2001. Avec le Prix SVC Zentralschweiz, elle distingue des entreprises exemplaires qui convainquent par leurs produits et services innovants, leur culture d'entreprise, la qualité de leurs collaborateurs et de leur management ainsi que par leurs résultats durables.

Les PME elles-mêmes n'ont pas la possibilité de postuler pour une nomination au Prix SVC. La sélection des entreprises et les nominations pour le Prix SVC sont exclusivement effectuées par un jury d'experts indépendant et fortement ancré dans la région.

La remise des prix aura lieu le jeudi 22 mai 2025 au Centre de culture et de congrès KKL de Lucerne. Quelque 1'100 invités issus des milieux économiques, scientifiques, politiques et culturels sont attendus. Le Prix SVC Zentralschweiz a été décerné pour la première fois en 2006 et 2025 marquera un anniversaire - c'est la dixième fois qu'une PME prospère de la région recevra le prix du vainqueur du Prix SVC.

Les finalistes 2025 : cinq success stories de Suisse centrale

Groupe Axon Active, Lucerne

Le site Groupe Axon Active développe des solutions et des produits qui ouvrent aux clients du monde entier les portes d'une transformation numérique réussie. Le siège de l'entreprise se trouve sur les hauteurs de Lucerne, sur la colline de Wilhelms. Une sorte de "Silicon Valley de Suisse centrale" est en train de naître dans le château historique de Schönegg. Grâce à ses équipes interdisciplinaires, Axon Active aide les entreprises et les organisations de différents secteurs - des fournisseurs de mobilité aux prestataires de services financiers en passant par les fournisseurs d'énergie - à transformer et à optimiser leurs processus commerciaux grâce à des solutions numériques innovantes et évolutives. L'entreprise se distingue par son agilité, sa durabilité et sa proximité avec les clients.

Impact Acoustic AG, Lucerne

Le site Impact Acoustic AG est est spécialisée dans les solutions acoustiques innovantes et l'aménagement de l'espace. Depuis sa création en 2019, l'entreprise lucernoise développe des produits à cycle fermé qui améliorent l'acoustique des bureaux, des restaurants, des hôtels et des bâtiments publics. Impact Acoustic combine durabilité, design et haute fonctionnalité pour créer des environnements acoustiques optimaux. En développant des matériaux écologiques et réutilisables ainsi que des éléments de conception créatifs, l'entreprise assure une absorption acoustique et une qualité sonore efficaces qui favorisent le bien-être et la productivité. 

Obrist interior AG, Inwil

Le site Obrist interior AG d'Inwil développe et réalise dans le monde entier des aménagements de magasins et d'intérieurs haut de gamme. L'entreprise accorde une grande importance au design, à la qualité et à la fonctionnalité et met en œuvre des projets exclusifs qui répondent exactement aux souhaits et aux besoins des clients. Du concept à la production de meubles en passant par la réalisation, Obrist interior combine l'artisanat traditionnel avec des technologies et des services modernes afin de créer des concepts d'espace esthétiques, fonctionnels et durables - ce qu'elle fait avec succès depuis 130 ans.

Schiltrac Fahrzeugbau GmbH, Buochs

Le site Schiltrac Fahrzeugbau GmbH s'est spécialisée dans le développement et la construction de transporteurs spéciaux pour différents secteurs. Fort d'une longue expérience, Schiltrac propose des solutions sur mesure pour les utilisations les plus diverses, de l'agriculture aux véhicules de pompiers en passant par les véhicules communaux. Grâce à une technique innovante, les transporteurs de l'entreprise nidwaldienne peuvent également être utilisés dans des zones où les véhicules classiques doivent capituler. Schiltrac est connu pour sa haute qualité de fabrication et sa flexibilité, ce qui lui permet de répondre individuellement aux exigences de ses clients et de réaliser des véhicules efficaces, durables et performants, qui répondent aux plus hautes exigences.

Stadler Form AG, Zoug

Le site Stadler Form AG dont le siège est à Zoug, est une entreprise leader dans le domaine des appareils ménagers destinés à optimiser le climat intérieur. Depuis sa création en 1998, Stadler Form développe et fabrique des produits innovants qui séduisent par leur design intemporel et leur technologie de pointe. L'entreprise est connue pour ses humidificateurs, diffuseurs d'arômes et déshumidificateurs, qui sont à la fois esthétiques et efficaces sur le plan énergétique. En mettant clairement l'accent sur la durabilité et la convivialité, Stadler Form propose des solutions qui améliorent le climat intérieur et augmentent le confort de sa clientèle. La qualité et l'innovation sont toujours au centre des préoccupations.

Source : www.svc.swiss

Que prévoit le programme du Congrès international de métrologie 2025 ?

La 22e édition du Congrès international de métrologie (CIM) se tiendra du 11 au 14 mars 2025 à Eurexpo, à Lyon (France). Cet événement dans le domaine de la métrologie et de la mesure met en avant les meilleures pratiques industrielles ainsi que la recherche appliquée dans le domaine de la fiabilité des données de mesure. Organisé par le CFM (Collège-Français de Métrologie), le congrès CIM attire chaque année près de 650 participants de 45 pays.

Le CIM 2025 à Lyon montre comment la métrologie soutient la durabilité. 200 conférences, ateliers et réseautage vous attendent. (Image : CFM)

La métrologie joue un rôle crucial pour relever les défis environnementaux et numériques actuels. Cette année, l'accent sera mis sur la manière dont la métrologie peut soutenir le développement durable, à travers de nombreuses présentations orales et affichées, ainsi que lors de la session plénière principale pendant le congrès. En outre, la numérisation de la métrologie, l'un des plus grands défis de la prochaine décennie, sera abordée dans trois sessions de conférence et trois tables rondes.

"Cette année, nous avons choisi le titre "Une nouvelle métrologie pour une industrie et une société durables" parce que le programme montre clairement comment la métrologie évolue et comment notre communauté essaie de trouver de nouvelles façons de contribuer au défi de la durabilité", a déclaré Martin Milton, directeur du BIPM et président de CIM2025.

Quatre jours pour se lancer à fond

Pendant quatre jours, les participants auront l'occasion d'aborder tous les thèmes importants de la métrologie internationale.

L'objectif ? Permettre à chaque participant de tirer le meilleur parti de l'événement, qu'il s'agisse d'élargir ses connaissances, de développer son réseau ou de découvrir les dernières avancées technologiques. Des dernières innovations dans différents domaines techniques à l'optimisation des processus de mesure et de qualité, rien n'est laissé de côté à la CIM.

Ce numéro célèbre également le 150e anniversaire de la Convention du mètre, une étape historique à ne pas manquer.

Quel est le programme ?

  • 200 conférences, réparties en présentations orales et affiches
  • Cinq tables rondes :
    • IoT et métrologie : vers un Internet de la métrologie ?
    • Infrastructure de qualité dans un monde numérique
    • Lutter contre les nouveaux polluants pour un avenir plus sain
    • Capteurs quantiques : la prochaine révolution industrielle
    • Les métrologues : une espèce en danger ?
  • Session plénière : "Une nouvelle métrologie pour une industrie et une société durables".
  • Atelier QI-DIGITAL : La métrologie dans la transformation numérique de l'infrastructure internationale de la qualité
  • Cours de courte durée : Assurer la traçabilité des mesures dans les laboratoires ISO/IEC 17 025 - Nouveau en 2025
  • Nombreuses activités de networking (pauses café, service de restauration, soirée de gala, MyGI...)
  • Le CFM Metrology Village, le lieu de rencontre idéal pour les exposants, les congressistes et les visiteurs.

Près de 800 m² de surface d'exposition au cœur de l'univers de l'industrie de la mesure, du contrôle, de l'imagerie et des appareils de mesure - ici la liste des exposants.

Toutes les présentations sur place seront faites en anglais. Vous trouverez le programme complet ici.

Le public est composé de 650 participants de 45 pays :

  • 65 % représentent des utilisateurs finaux de différents secteurs industriels
  • 35 % des autorités et des laboratoires de recherche

Inscription en ligne possible dès maintenant

L'inscription comprend l'accès au programme de conférences CIM pour 2 ou 4 jours, la possibilité de participer aux ateliers, la possibilité d'assister à la soirée de gala au Cique Imagine, le déjeuner et le service de restauration, l'accès gratuit et la visite du Global Industry Trade Show, le réseautage direct et en ligne, le service de vestiaire gratuit. Vers l'inscription.

Plus d'informations

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/was-steht-auf-dem-programm-des-internationalen-metrologiekongresses-2025/

MTF Solutions AG transfère son activité Abacus à Axept

MTF Solutions AG, fournisseur leader de solutions informatiques globales pour les PME, annonce qu'elle transférera son activité Abacus à Axept Business Software AG le 1er avril 2025. Outre la collaboration déjà éprouvée entre Axept et MTF, le transfert de l'activité Abacus sera mis à profit pour créer des synergies et renforcer la présence dans la région de Schaffhouse.

Raphael Kohler, CEO Axept Business Software AG et Dario Cardone, responsable des solutions Abacus, MTF Solutions AG. (Image : MTF Solutions SA)

Afin de se concentrer sur son cœur de métier et d'offrir à ses clients un accès plus large à l'expertise et au savoir-faire, MTF Solutions SA, filiale de Swisscom et fournisseur leader de services informatiques pour les PME, confie l'ensemble de ses activités Abacus à Axept Business Software SA, également membre du groupe Swisscom et fournisseur leader de solutions ERP Abacus en Suisse. Cette étape stratégique permet à MTF Solutions SA de concentrer ses ressources de manière ciblée sur les domaines du consulting, des services informatiques et du développement de sa solution Private Cloud.

Renforcement de la région de Schaffhouse par Axept Business Software AG

Axept Business Software AG, le fournisseur leader de solutions ERP Abacus ainsi que de solutions numériques de gestion de la construction et de business intelligence en Suisse, reprend non seulement l'équipe Abacus expérimentée de MTF Solutions AG Schaffhausen, mais aussi le suivi des clients et le développement des solutions Abacus. L'étroite collaboration entre Axept et MTF sera maintenue. MTF continuera à fournir l'infrastructure cloud pour les solutions Abacus, garantissant ainsi que les clients bénéficient d'une plateforme performante, stable et moderne. Parallèlement, Axept continuera à développer ses activités Abacus et à exploiter les synergies dans la région de Schaffhouse.

"L'intégration de l'équipe Abacus de MTF Solutions AG Schaffhausen est une étape importante pour Axept Business Software AG. Ensemble, nous pouvons concentrer nos synergies et offrir à nos clients un service encore meilleur, tout en renforçant notre présence sur le marché dans la région du nord-est de la Suisse", déclare Raphael Kohler, CEO d'Axept Business Software AG. "Nous nous réjouissons d'associer le savoir-faire et la force d'innovation des deux équipes".

Dario Cardone, responsable Abacus chez MTF Solutions AG Schaffhausen, ajoute : "Nous sommes fiers de faire partie de la famille Axept. Cette collaboration nous ouvre, ainsi qu'à nos clients, de nouvelles possibilités pour continuer à agir avec succès dans un environnement de marché des PME dynamique et en pleine croissance".

Une vision commune : l'orientation client en point de mire

Le transfert des activités d'Abacus se fera progressivement au cours des prochains mois. Cela permettra d'assurer une transition en douceur pour les collaborateurs et les clients.

Avantages pour les clients :

  • Accès à une expertise complète et à un portefeuille élargi : Les clients bénéficient d'un savoir-faire élargi, de solutions logicielles innovantes et de services de conseil sur mesure.
  • Présence régionale renforcée : un suivi plus rapide et plus personnalisé est assuré par la présence locale renforcée d'Axept Business Software AG.
  • Continuité et développement : les prestations de service existantes sont intégralement maintenues et seront développées de manière ciblée grâce aux possibilités élargies du nouveau partenariat.

Florian Meier, CEO de MTF Solutions AG à Schaffhouse, souligne : "Les besoins de nos clients sont notre priorité absolue. Nous mettons tout en œuvre pour assurer une transition en douceur, afin que nos clients continuent à bénéficier d'un suivi de premier ordre et de solutions innovantes. Parallèlement, nous souhaitons exploiter pleinement les synergies issues de notre étroite collaboration avec Axept et MTF afin de créer une valeur ajoutée durable et de soutenir encore plus efficacement les transformations numériques de nos clients".

Cette réorganisation renforce la position d'Axept Business Software AG sur le marché. Elle permet à MTF Solutions AG de se concentrer davantage sur ses compétences clés.

Source : www.mtf.ch

Postes à pourvoir : Pour la première fois depuis la pandémie de Corona, le bilan annuel est négatif

En 2024, la faiblesse de la conjoncture a détérioré les perspectives sur le marché du travail suisse. Le nombre de postes vacants a baissé de 10 pour cent par rapport à l'année précédente - pour la première fois depuis la pandémie de Corona, le bilan annuel est donc négatif. C'est ce que montre l'Adecco Group Swiss Job Market Index, l'étude scientifiquement fondée du groupe Adecco Suisse et du Moniteur du marché de l'emploi suisse de l'Université de Zurich.

Une conjoncture faible caractérise le marché du travail suisse en 2024 : 10 % d'offres d'emploi en moins, des différences régionales et des reculs sectoriels. (Image : Groupe Adecco)

La faiblesse de la conjoncture européenne et la force du franc suisse freinent l'économie suisse, ce qui a également des répercussions sur le marché du travail. En 2024, un total de 10% d'annonces d'emploi de moins qu'en 2023 ont été publiées. Le recul est particulièrement visible au 4e trimestre 2024, au cours duquel 13% d'annonces de moins ont été publiées par rapport à la même période de l'année précédente.

"La faiblesse de la conjoncture suisse continue d'avoir un impact sur le marché du travail. La croissance de l'emploi s'est ralentie en 2024 par rapport à 2023, ce qui a entraîné une légère augmentation du chômage. Parallèlement, le nombre de postes vacants a diminué. Celui-ci est certes encore supérieur au niveau pré-Corona, mais il s'en rapproche de plus en plus, signe d'une normalisation du marché du travail. Il reste à voir quel sera l'impact de la faible conjoncture en 2025", déclare Marcel Keller, Country President Adecco Suisse.

La baisse de la demande de main-d'œuvre qualifiée se retrouve dans toutes les catégories professionnelles

Variation des postes vacants par groupe professionnel. (Image : Groupe Adecco)

La diminution de la demande de main-d'œuvre qualifiée entraîne une baisse des offres d'emploi dans toutes les catégories professionnelles. En 2024, les groupes de professions MINT et Santé ont enregistré un recul des postes pour la deuxième année consécutive. Avec -19 % par rapport à l'année précédente, ce recul est plus marqué qu'en 2023 (-3%). Le principal moteur de cette évolution a été, une fois de plus, la baisse de la demande de développeurs et d'analystes de logiciels. En outre, les spécialistes des TIC, des bases de données et des réseaux, les professionnels de la santé tels que les médecins et les infirmiers ainsi que les ingénieurs en construction et en environnement ont également contribué au recul en 2024.

Malgré cela, le nombre total de postes vacants était encore supérieur au niveau d'avant la pandémie Corona et à la moyenne nationale. Pour les professions de la santé, comme les infirmiers, le recul a eu lieu à partir d'un niveau historiquement élevé en Suisse en 2023 et a été moins important que pour les professions des TIC. Néanmoins, le nombre de postes vacants dans ce groupe reste inférieur à celui d'autres professions de pointe.

En 2024, le groupe professionnel des employés de bureau et des employés administratifs a de nouveau enregistré un recul des postes mis au concours, avec -17%, et ce pour la deuxième année consécutive. La tendance légèrement négative qui était déjà visible avant la pandémie Corona s'est ainsi poursuivie. Toutes les sous-catégories ont été touchées, notamment les professionnels de la finance et de la comptabilité, les services financiers, la comptabilité, les ressources humaines ainsi que les employés de bureau, les secrétaires et les employés de bureau du service clientèle.

Recul également dans la technique, l'économie et les services

Les trois groupes de professions suivants ont enregistré une baisse modérée de -7% à -8%. Parmi eux, les professionnels de la technique avec une baisse de -8%, qui comprennent entre autres les électrotechniciens, les webmasters et les techniciens de procédés. Juste derrière, on trouve le groupe des professions universitaires économiques et sociales, avec une baisse de -7%. Ce groupe comprend par exemple les enseignants, les avocats ou les analystes financiers. De même, les professionnels des services et de la vente enregistrent une baisse des offres d'emploi de -7%. Ce groupe comprend des professions telles que les professionnels de la santé et des soins, les cuisiniers et les spécialistes du commerce de détail.

Les groupes professionnels des cadres et des spécialistes de l'artisanat et des auxiliaires ont connu le plus faible recul des annonces d'emploi par rapport à l'année précédente, avec -3%. Les cadres comprennent les directeurs, les responsables des ressources humaines et les directeurs financiers. Depuis 2020, le nombre d'offres d'emploi pour ces postes a tendance à diminuer. Les professionnels de l'artisanat et les auxiliaires ont enregistré le deuxième plus grand nombre d'offres d'emploi au niveau national. Ce groupe de professions comprend des métiers artisanaux tels que menuisiers et boulangers, ainsi que des polytechniciens, des mécaniciens de production et des ajusteurs de machines, ainsi que des spécialistes du bâtiment et du second œuvre. Malgré le recul, les artisans qualifiés et les auxiliaires présentent un niveau historiquement élevé de postes vacants dans toute la Suisse.

"Les chiffres 2024 mettent en évidence deux thèmes centraux pour le marché du travail suisse : la conjoncture internationale et les changements technologiques. Alors que les professions dans le domaine des services et de la vente profitent de la forte demande intérieure et restent stables, le nombre de postes vacants diminue dans les branches dépendantes des exportations telles que l'industrie horlogère et l'industrie MEM. La baisse de la demande pour les métiers de l'informatique, comme les développeurs de logiciels, pourrait indiquer des changements à long terme dus à l'évolution technologique, notamment l'IA", explique Johanna Bolli-Kemper, du Moniteur suisse du marché de l'emploi.

 Des études ont démontré que l'automatisation entraîne un recul des professions comportant de nombreuses tâches routinières, par exemple dans le domaine de la bureautique et de l'administration. Mais la question de l'impact à long terme des changements technologiques sur la demande de professions informatiques reste ouverte. "Selon l'OCDE, cela dépendra du remplacement ou de l'amélioration de la productivité de ces professions par les nouvelles technologies et du nombre total de nouveaux emplois qui en résulteront", a déclaré Bolli-Kemper.

Recul généralisé des annonces d'emploi en 2024 avec des lueurs d'espoir régionales

Variation des postes vacants par région. (Image : Groupe Adecco)

Les évolutions négatives sur le marché du travail suisse ont touché toutes les grandes régions en 2024. Zurich est particulièrement touchée avec un recul des offres d'emploi de -15%, suivie de près par l'Espace Mittelland avec -14%. La Suisse centrale et la Suisse du Nord-Ouest ont enregistré des baisses un peu moins importantes avec -9%. Les régions les moins touchées sont la Suisse orientale (-3%) et la Suisse du sud-ouest (-2%).

En Suisse centrale, les professions universitaires de l'économie et du social enregistrent le plus fort recul (-27%). En revanche, à Zurich et dans l'Espace Mittelland, les professions universitaires MINT et santé sont particulièrement touchées (Zurich : -26% ; Espace Mittelland : -20%). En Suisse orientale et dans le nord-ouest de la Suisse, c'est le groupe de professions "personnel de bureau et d'administration" qui a enregistré la plus forte baisse des annonces d'emploi (Suisse orientale : -26% ; nord-ouest de la Suisse : -20%). Dans le sud-ouest de la Suisse, qui présente le recul le plus faible de toutes les grandes régions, ce sont les professionnels des services et de la vente ainsi que les professions universitaires MINT et de la santé qui mènent la danse avec un recul de -14% chacun.

Malgré la situation globale négative, il y a aussi des lueurs d'espoir : les cadres connaissent une nette augmentation des annonces d'emploi en Suisse centrale (+29%) et dans le sud-ouest de la Suisse (+20%), tandis que le nord-ouest de la Suisse n'enregistre qu'une légère augmentation de +1%. En Suisse orientale, les annonces pour les professionnels des services et de la vente ont augmenté de +20%, et dans le nord-ouest de la Suisse, la demande de professionnels de la technique a progressé de +15%.

Les résultats montrent certes une évolution nette du marché du travail suisse, mais différente selon les régions et les groupes professionnels.

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Lancement du prochain chapitre pour le Digital Trust Label

En collaboration avec des soutiens, des partenaires et des experts, la Swiss Digital Initiative a développé le Digital Trust Label, un système unique de certification de la fiabilité des services numériques. Après la validation du système de certification sur le marché et la mise à jour de la norme d'intelligence artificielle, le temps est venu de passer au chapitre suivant de ce projet en le confiant à SGS, partenaire d'audit de longue date.

Doris Leuthard, présidente de la Swiss Digital Initiative, et Jan Meemken, Sub-Regional Manager DACH chez SGS, célèbrent la remise du Digital Trust Label à SGS. (Photo : SDI)

Projet phare de la Swiss Digital Initiative, le travail sur le Digital Trust Label a débuté en 2020 avec une mission claire : relever le défi croissant de la confiance numérique en établissant une nouvelle norme pour les services numériques et en donnant aux utilisateurs un signal clair de fiabilité. Avec son lancement officiel en janvier 2022, l'initiative a pris un essor considérable et a été rapidement adoptée par des entreprises de premier plan telles que Swiss Re, Swisscom, Swiss Post, Cisco, Wefox et d'autres. Une étape importante a été franchie en 2024 avec une mise à jour complète du catalogue de critères, qui aborde notamment le rôle crucial de l'intelligence artificielle dans la confiance numérique et assure la pérennité du label.

En outre, la Swiss Digital Initiative a publié un outil d'auto-évaluation pour aider les fournisseurs de services numériques à mettre en œuvre l'IA en toute confiance. Dans le paysage numérique en évolution rapide d'aujourd'hui, l'intelligence artificielle - en particulier l'IA générative - s'est révélée être une force de transformation pour la conception de services numériques. Alors que les entreprises se dépêchent d'intégrer ces technologies, la nécessité d'une mise en œuvre réfléchie n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui. Alors que le potentiel de l'IA générative pour améliorer les services numériques est immense, le paysage réglementaire est encore en évolution et les normes sont encore en train d'émerger. Les entreprises doivent s'y retrouver dans cette complexité tout en gagnant la confiance de leurs utilisateurs finaux - un défi qui nécessite de peser soigneusement les opportunités et les risques.

Construire un avenir de confiance numérique vérifiable

La Swiss Digital Initiative annonce le transfert du label Digital Trust à SGS, le leader mondial des tests, de l'inspection et de la certification et un partenaire de longue date du projet. Le transfert à SGS représente une évolution naturelle dans le parcours du label, qui passe d'un concept innovant à une norme vérifiable. Sous la direction de SGS, le label Digital Trust élargira sa portée tout en conservant ses normes strictes, rendant ainsi la confiance numérique vérifiable et réalisable par les organisations du monde entier.

"Le label de confiance numérique s'inscrit parfaitement dans notre vision stratégique des services de confiance numérique", déclare Jan Meemken, directeur sous-régional DACH chez SGS. "Nous avons soutenu cette initiative dès le début et reconnu son potentiel pour la confiance numérique. Nous nous engageons à diffuser cette innovation suisse à l'échelle internationale, tout en préservant ses normes élevées et sa crédibilité".

Doris Leuthard, présidente de Swiss Digital Initiative, revient sur le chemin parcouru : "Je suis fière de voir comment notre vision de créer un 'label de commerce équitable pour l'ère numérique' est passée du concept à la réalité concrète. Cet accomplissement n'aurait pas été possible sans l'engagement de l'équipe de la Swiss Digital Initiative, de nos soutiens, de nos partenaires, de nos clients et de nos experts, qui ont apporté leur savoir-faire et leur passion".

Source : www.swiss-digital-initiative.org

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/start-des-naechsten-kapitels-fuer-das-digital-trust-label/

Tendances salariales suisses 2025 : le secteur financier et les ressources humaines paient le mieux

L'Aperçu des salaires et les Tendances du recrutement 2025 de Michael Page montrent que le secteur financier continue de payer les salaires les plus élevés pour les cadres. Il est suivi de près par les professionnels des ressources humaines. Au cours des douze derniers mois, ce sont les secteurs du commerce des métaux, de la fiscalité et de la vente qui ont connu les plus fortes augmentations de salaire moyennes, de 18 à 25 %.

L'Aperçu des salaires 2025 de Michael Page montre que : Les cadres du secteur financier et les professionnels des RH sont ceux qui gagnent le plus. (Image : www.depositphotos.com)

Postes les mieux payés*

*C-niveau, en dessous du niveau du CEO. (Tableau : www.michaelpage.ch)

Le commerce des matières premières, le droit et la vente affichent les plus fortes augmentations de salaire

Les négociants en métaux ont enregistré la plus forte hausse de salaire, soit 25 pour cent. Les avocats spécialisés en droit fiscal ont progressé de 20 pour cent et les directeurs des ventes multilingues de 18 pour cent. Les événements géopolitiques, les perturbations des chaînes d'approvisionnement et les fluctuations de la demande ont entraîné une volatilité considérable sur les marchés des matières premières. Cette volatilité a permis aux négociants de réaliser des bénéfices plus élevés. Cela a entraîné une hausse des salaires, car il est essentiel pour les entreprises de sécuriser leurs chaînes d'approvisionnement dans des périodes aussi volatiles.

Les experts juridiques et leurs collaborateurs sont très demandés en raison du ralentissement de l'économie, car on ne prévoit qu'une croissance modérée pour 2025. Par conséquent, il y a une forte demande de candidats dans les services juridiques pour faire face aux défis juridiques croissants qui en découlent. Cette demande accrue a entraîné une pression à la hausse sur les salaires pour ces postes.

En outre, les entreprises étoffent leurs équipes de vente afin d'augmenter leur chiffre d'affaires et d'atténuer les effets du ralentissement économique. Les postes tels que les directeurs des ventes, les ingénieurs des ventes ou les spécialistes techniques des ventes sont très demandés.

Les autres postes qui ont connu une augmentation de salaire de dix pour cent au cours des douze derniers mois sont principalement dans le secteur financier. Les salaires moyens des responsables de la conformité et des comptables dans le secteur bancaire ont augmenté de onze pour cent. Les salaires moyens des rôles clés dans le secteur de l'assurance, tels que les gestionnaires de comptes d'assurance senior et les gestionnaires de fonds de pension internes, ont également augmenté de onze pour cent.

La plupart des salaires vont stagner

Compte tenu des tensions géopolitiques croissantes et de la baisse probable de l'inflation à 1%, les employeurs sont très prudents en ce qui concerne le nombre d'employés et les salaires. Parallèlement, les candidats sont prudents lorsqu'il s'agit de commencer un nouvel emploi dans un environnement incertain. En conséquence, le salaire de la plupart des postes stagnera.

Yannick Coulange, directeur général de Michael Page Suisse, explique : "Il y a une forte demande pour des candidat(e)s qui aident à surmonter les défis entrepreneuriaux et à atteindre des objectifs de vente ambitieux. La demande de professionnels dans des domaines critiques tels que l'informatique, qui se concentrent sur la réduction des coûts et l'optimisation des processus d'entreprise, est toujours aussi forte".

Source : www.michaelpage.ch

Le Wifo du jubilé montre comment l'innovation et l'audace font avancer la vallée du Rhin

Site, stratégie et passage de témoin - ces trois thèmes ont marqué le 30e Forum économique de la vallée du Rhin, qui s'est tenu le 17 février dans la salle de sport Aegeten. Des représentants éminents de l'économie de la vallée du Rhin ainsi que des invités de marque venus de toute la Suisse ont discuté des défis actuels et des perspectives.

Salle comble au Forum économique du Rheintal : Le président de la Confédération Guy Parmelin est monté sur scène pour parler des atouts de la Suisse en tant que site économique. (Image : Roger Oberholzer)

"Trois décennies de Wifo - trois décennies d'échanges, d'impulsions et de visions communes". C'est par ces mots que Roland Günther d'Abacus Research AG, représentant des sponsors principaux, a ouvert le 30e Forum économique du Rhin. Selon lui, l'événement n'impressionne pas seulement par la diversité des entreprises et des personnalités qu'il réunit année après année, mais montre aussi à quel point l'interaction entre le site et la stratégie est décisive. La continuité et le courage de se réinventer sans cesse sont des facteurs clés, non seulement pour un forum réussi, mais aussi pour toute entreprise orientée vers l'avenir.

Après Roland Günther, la présidente du gouvernement saint-gallois Susanne Hartmann est montée sur scène. Elle a souligné l'urgence d'investir pour assurer l'avenir de la vallée du Rhin : "Assurer l'avenir parce que l'avenir est incertain". Dans ce contexte, l'innovation serait la clé d'un développement réussi de la région. Hartmann s'est montrée confiante : des perspectives passionnantes s'ouvrent à la vallée du Rhin et elle espère pouvoir faire état des premiers succès dès le prochain Wifo.

La coupe reste en Suisse

Cette année, le "Prix de l'économie de la vallée du Rhin" a été décerné à Leica Geosystems - une pionnière de la métrologie moderne et un synonyme de précision et d'innovation. L'entreprise a contribué de manière décisive à faire de la vallée du Rhin une "Precision Valley" et reste solidement enracinée dans la région 20 ans après son rachat par Hexagon. L'hommage tardif rendu à Leica Geosystems par ce prix a soulevé la question : Pourquoi seulement maintenant ? Le président du jury Klaus Brammertz a pris la chose avec humour et a déclaré : "Je me suis aussi posé la question". Le CEO Thomas Harring s'est montré détendu. Il a soulevé la lourde sculpture avec un sourire et a assuré : "Le trophée n'ira pas à Stockholm, ni chez moi". Au lieu de cela, le trophée trouvera une place d'honneur auprès des collaborateurs.

Le président du jury Klaus Brammertz (à gauche) a remis le prix de l'économie de la vallée du Rhin à Thomas Harring, directeur de Leica Geosystems. (Photo : Roger Oberholzer)

Guy Parmelin mise sur l'innovation et la neutralité

Avec son charme et son humour, le conseiller fédéral Guy Parmelin a rapidement conquis le public. "La salle est pleine à craquer. Ce n'est certainement pas seulement grâce à moi, mais peut-être un peu déjà", a-t-il plaisanté d'entrée de jeu. Il s'est ensuite consacré à la question suivante : "Comment rendre la place économique suisse attrayante et la maintenir ?" Selon Parmelin, cette question a rarement été aussi actuelle qu'aujourd'hui, car les temps sont plus incertains que jamais. Il a souligné l'importance de la formation, de la recherche et de l'innovation et a insisté sur le fait que l'innovation n'allait pas de soi, mais nécessitait des soins continus. La protection de la propriété intellectuelle, véritable patrimoine d'une entreprise, en fait également partie.

Parmelin a qualifié la neutralité de l'une des plus grandes forces de la Suisse. Elle permet de rester objectif en des temps géopolitiques difficiles. Pour conclure, le conseiller fédéral a souligné que la Suisse ne pouvait réussir que si elle façonnait elle-même activement l'avenir. Cela permet d'éviter les conjectures inutiles, la peur et la passivité et constitue la clé pour relever les défis et saisir les opportunités.

Le CEO de Hilti parle de l'avenir de l'industrie de la construction

Jahangir Doongaji, CEO du groupe Hilti, a parlé des défis de l'industrie de la construction. La faible productivité, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et les exigences croissantes en matière de durabilité et de sécurité ont marqué le secteur. "La construction s'améliore - elle devient plus rapide, plus sûre et plus verte", a expliqué Doongaji, en soulignant comment la numérisation et la robotique favorisent le changement.

Hilti mise sur des stratégies claires, basées sur les compétences clés de l'entreprise, ainsi que sur des investissements à long terme dans l'innovation et les collaborateurs. "Il faut du courage pour prendre des décisions", a souligné Doongaji. Avec sa vision "Making Construction Better", Hilti veut rendre la construction plus productive, plus sûre et plus durable et continuer à s'affirmer comme un partenaire de confiance dans le secteur.

Stratégie d'entreprise en période d'incertitude

La table ronde réunissant Jahangir Doongaji, Franziska Tschudi Sauber, présidente du conseil d'administration du groupe Weidmann, et Alfred Felder, CEO du groupe Zumtobel, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises actives à l'international face aux tensions géopolitiques et aux incertitudes économiques. Franziska Tschudi Sauber a rappelé une maxime qu'elle avait apprise lorsqu'elle était étudiante à la HSG : il faut construire des tentes plutôt que des palais. Pour elle, la flexibilité et la capacité d'adaptation sont essentielles dans l'entrepreneuriat. Jahangir Doongaji a comparé la gestion d'entreprise actuelle à un jeu vidéo et a expliqué que tout changeait rapidement et que les entreprises devaient réagir en conséquence. Alfred Felder a ajouté que l'innovation était essentielle dans de telles périodes : "Il est toujours payant d'investir dans l'avenir, même dans les périodes difficiles.

Outre la stratégie, la culture d'entreprise joue un rôle décisif. Doongaji a souligné : "La stratégie dit ce que nous faisons et la culture dit comment nous le faisons". Il a souligné l'importance de vivre activement la culture. C'est pourquoi chez Hilti, les cadres ne sont pas seulement évalués sur les résultats, mais aussi sur la manière dont ils développent les collaborateurs. Tschudi Sauber a ajouté qu'il était parfois nécessaire de se séparer de collaborateurs performants, mais n'ayant pas l'esprit d'équipe, afin de protéger la culture. Tous trois étaient d'accord pour dire que, sur un marché du travail tendu, il est crucial d'attirer et de conserver des professionnels qualifiés.

Changement de génération : les femmes dans la direction

Après la pause, l'animatrice Sonja Hasler a mené un entretien avec Antje von Dewitz, CEO de Vaude Sport, et Diana Gutjahr, présidente du CA d'Ernst Fischer AG, sur leurs expériences en matière de changement de génération dans les entreprises familiales. L'accent a été mis en particulier sur le défi que représente l'accession d'une femme à un poste de direction - un rôle qui n'allait pas de soi pour les deux. Au départ, leurs pères ne les avaient pas prévues comme successeurs. Gutjahr était étroitement liée à l'entreprise de son père depuis son plus jeune âge, mais au départ, on ne la voyait pas comme une successeure : "L'acier et le métal ne sont pas des domaines typiquement féminins".

L'animatrice Sonja Hasler (à gauche) s'entretient avec Diana Gutjahr et Antje von Dewitz sur les défis et les opportunités liés au changement de génération dans les entreprises. (Photo : Roger Oberholzer)

Selon von Dewitz, les entreprises familiales sont "gérées de manière très passionnée et familiale, ce qui comporte aussi des risques, surtout lorsque différents systèmes se heurtent". Le changement vers plus de durabilité chez Vaude a été un grand processus de transformation après sa reprise : "Nous avons changé beaucoup de matériaux, tout est passé au durable et au recyclé et les chaînes d'approvisionnement sont devenues transparentes". Au début, le concept a suscité le scepticisme, mais elle reste convaincue : "La durabilité a un coût, mais elle permet aux entreprises d'innover et de se projeter dans l'avenir".

Départ de Reinhard Frei

Le 30e Forum économique de la vallée du Rhin s'est achevé par les adieux de Reinhard Frei, qui a marqué le Forum de son empreinte pendant de nombreuses années. Karl Stadler, ancien président de l'Union patronale suisse, a rendu hommage à ses mérites et a qualifié Frei de force motrice derrière de nombreux projets qui ont fait du Forum économique un acteur incontournable de la vallée du Rhin. Le forum anniversaire s'est terminé par des applaudissements nourris et un passage de témoin solennel à Karin Krawczyk.

Reinhard Frei passe le témoin symbolique à son successeur Karin Krawczyk et fait ses adieux après de nombreuses années passées à la tête du Forum économique du Rheintal. (Photo : Roger Oberholzer)

Baisse de la satisfaction à l'égard du site de Winterthur

Les entreprises sont moins satisfaites de la place économique de Winterthur que ces dernières années. C'est ce que montrent les résultats de l'enquête 2024 auprès des entreprises de House of Winterthur. Avec une volonté d'investissement en hausse et des attentes commerciales optimistes pour l'année à venir, l'ambiance reste néanmoins positive dans la région économique.

L'enquête auprès des entreprises le montre : La satisfaction à Winterthour diminue, mais la volonté d'investir et les attentes commerciales restent positives. (Image : www.winterthur.com)

Les résultats de l'enquête auprès des entreprises 2024 montrent que le sentiment général des entreprises de la région économique de Winterthur est largement majoritairement positif. Toutefois, la satisfaction vis-à-vis des conditions économiques générales a sensiblement baissé. La satisfaction du site a nettement diminué par rapport à l'année précédente. Près de 70% des entreprises interrogées ont indiqué être plutôt satisfaites ou très satisfaites des conditions-cadres de la région économique de Winterthur. L'année précédente, ce chiffre était encore d'environ 87 pour cent.

"Cette évolution souligne la nécessité de s'engager en faveur des entreprises implantées ici et de leurs besoins", explique Jakob Bächtold, directeur et responsable de l'économie de House of Winterthur. Afin de pouvoir tirer de meilleures conclusions sur les raisons de la baisse de satisfaction, House of Winterthur augmentera en 2025 le nombre de visites d'entreprises et de membres et mènera davantage d'entretiens avec des représentants de l'économie.

La pénurie de main-d'œuvre qualifiée préoccupe les entreprises, la volonté d'investir augmente

Dans l'enquête, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée est citée par les entreprises comme le plus grand défi pour l'année à venir, suivie des dispositions politiques, de la pression sur les prix, de la situation des commandes et du comportement des consommateurs. Malgré les défis cités, trois quarts des entreprises s'attendent à une évolution plutôt positive à très positive de leurs affaires en 2025. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui de l'année précédente (80 %). La volonté d'investir a encore légèrement augmenté, atteignant un nouveau record avec plus de 55 pour cent, ce qui montre que de nombreuses entreprises vont continuer à se développer sur le site.

Proximité et situation immobilière : des facteurs d'implantation importants

Les facteurs décisifs pour le choix du lieu d'implantation pour les entreprises sont principalement la proximité des clients (19,9%) et le domicile privé (17,2%), suivis par la proximité du réseau privé, la disponibilité de biens immobiliers et les prix plus bas des loyers et de l'immobilier.

Vers l'enquête auprès des entreprises

Depuis sept ans, House of Winterthur réalise une enquête auprès des entreprises de la ville et de la région de Winterthur. Les questions portent à chaque fois sur des thèmes tels que la satisfaction vis-à-vis du site et les défis actuels. Environ 150 entreprises ont participé à l'enquête à la fin de l'automne 2024. Les quatre cinquièmes des réponses ont été fournies par des membres de la direction.

Source : www.winterthur.com

Brevit AG renforce son conseil d'administration avec un expert en cybersécurité expérimenté

Brevit AG, l'un des principaux fournisseurs de solutions de cybersécurité pour les PME en Suisse, élargit son conseil d'administration avec un expert de haut niveau. Avec Thomas Liechti, l'ancien directeur de Mount10 - le spécialiste suisse des solutions de sauvegarde de données - l'entreprise renforce de manière ciblée sa mission qui consiste à rendre accessibles aux PME des solutions de sécurité du niveau des grandes entreprises.

L'ancien CEO de Mount10 Thomas Liechti renforce le conseil d'administration de Brevit AG. (Image : Brevit AG)

Thomas Liechti dispose d'une vaste expérience dans le domaine de la cybersécurité et de l'industrie informatique. En tant qu'expert reconnu dans le domaine de la sécurité des données, il a largement contribué, au cours des dix dernières années, à protéger les entreprises suisses contre les multiples menaces numériques. Son expertise fait de lui un atout précieux pour l'orientation stratégique de Brevit AG.

 "Avec Thomas Liechti, nous gagnons un expert qui fera progresser notre mission consistant à assurer les PME au même niveau que les grandes entreprises", déclare Roger Hiestand. Il est fondateur, co-directeur et président du conseil d'administration. Marco Hiestand, également fondateur, co-directeur et membre du conseil d'administration, ajoute : "Sa longue expérience en matière de cybersécurité ainsi que de gestion d'entreprise contribuera de manière décisive à préparer Brevit AG de manière optimale aux défis futurs".

Avec le soutien de Thomas Liechti, Brevit AG se concentre davantage sur une croissance organique durable et sur le développement ciblé de son portefeuille de cybersécurité pour les PME.

La mission de Brevit : une cybersécurité de haut niveau pour les PME

L'objectif de Brevit AG est d'amener systématiquement les PME au niveau de sécurité des grandes entreprises. Elle renforce ainsi de manière ciblée leur compétitivité dans une économie de plus en plus numérique.

Avec la nomination de Thomas Liechti, Brevit AG souligne son engagement à renforcer sa position de leader dans le domaine de la cybersécurité pour les PME. La cybersécurité est aujourd'hui une condition indispensable à la réussite à long terme des entreprises, quels que soient leur secteur d'activité et leur taille.

Thomas Liechti se réjouit d'apporter son expérience en tant que membre du conseil d'administration. Avec son équipe, il souhaite contribuer au développement de l'entreprise. "Brevit AG a développé la bonne approche pour soutenir les PME sur la voie d'une infrastructure informatique sécurisée. Peu d'entreprises sont en mesure de le faire de manière aussi simple et rentable", explique Liechti.

Source : www.brevit.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/brevit-ag-staerkt-verwaltungsrat-mit-erfahrenem-cybersecurity-experten/

L'Université de Saint-Gall crée la "Chaire Auto-Suisse pour la mobilité".

Fin 2024, l'Université de Saint-Gall et Auto-Suisse ont signé une convention de subvention pour le financement d'une chaire de gestion de la mobilité. La création de cette institution de recherche doit permettre d'étudier et d'accompagner scientifiquement des thèmes centraux tels que la transformation de l'industrie automobile et la mobilité du futur.

De gauche à droite : Thomas Rücker (directeur d'Auto-Suisse), Dr Peter Grünenfelder (président d'Auto-Suisse), Prof. Dr Manuel Ammann (recteur de l'Université de St-Gall) et Prof. Dr Andreas Herrmann (directeur de l'Institut de la mobilité). (Image : Université de Saint-Gall / Hannes Thalmann)

La création de la "Chaire Auto-Suisse pour la mobilité" est rendue possible grâce à une généreuse contribution de soutien de 2,68 millions de francs de l'Association des importateurs suisses d'automobiles à la Fondation de l'Université de Saint-Gall. L'accord de coopération prévoit une durée de huit ans.

Transformation dans l'industrie automobile

L'industrie automobile est confrontée à des défis majeurs dans le monde entier et se trouve au cœur du plus grand processus de transformation de son histoire bien plus que centenaire. Les mégatendances telles que la numérisation, l'électrification ou l'automatisation offrent un énorme potentiel pour les futurs modèles commerciaux, mais comportent en même temps des risques pour les structures établies, par exemple dans le commerce automobile ou la mobilité. Avec une contribution d'encouragement d'un montant total de 2'680'000 francs suisses, Auto-Suisse veut permettre un accompagnement scientifique approfondi de ces thèmes par l'Université de Saint-Gall (HSG). La "Chaire Auto-Suisse pour la mobilité" créée grâce à la contribution d'encouragement doit être fondée rapidement et pourvue à l'aide d'une procédure de nomination.

"La HSG est l'une des universités économiques les plus progressistes et les plus innovantes d'Europe", constate Peter Grünenfelder, président d'Auto Suisse. "En même temps, l'industrie automobile est le moteur de l'économie et, avec sa foi inébranlable en l'avenir, elle investit chaque année des milliards dans la recherche et le développement de nouvelles technologies. Notre collaboration et l'étude de thèmes d'avenir par la HSG ne sont donc rien d'autre que cohérentes. Avec la nouvelle chaire auto-suisse pour la mobilité, l'automobilité, l'un des secteurs économiques suisses les plus importants, bénéficie d'un accompagnement scientifique fondé pour relever les défis actuels et futurs".

Des thèmes de recherche variés pour la nouvelle chaire de mobilité

Grâce à ce partenariat, Auto-Suisse permet à la HSG de développer des capacités et une expertise supplémentaires dans le domaine de la gestion de la mobilité, où se posent d'importantes questions d'avenir. La chaire comprend un poste d'assistant et un poste de secrétariat (respectivement 100 et 50 pour cent). "Nous sommes très reconnaissants à Auto-Suisse de nous aider à développer des solutions d'avenir pour une interaction optimale de toutes les offres de mobilité", déclare le professeur Manuel Ammann, recteur de la HSG. La HSG ne conclut de tels partenariats que si la liberté de recherche, d'enseignement et de publication est garantie à tout moment. En conséquence, Auto-Suisse n'exerce aucune influence sur le processus de nomination ou sur le contenu du travail de la nouvelle chaire à créer.

La diversité des thèmes parmi lesquels la "Chaire Auto-Suisse pour la mobilité" de la HSG peut choisir ses futurs domaines de recherche est quasiment inépuisable. Ainsi, le développement futur de l'électromobilité et sa contribution à la réduction des émissions constituent actuellement un champ d'action central de l'économie automobile, explique le directeur d'Auto Suisse Thomas Rücker. "Mais en même temps, d'autres solutions auront leur place et il ne faut pas sous-estimer les différences de besoins des différents types de véhicules dans le système global des transports et de la mobilité. A cela s'ajoutent des défis en matière d'aménagement du territoire, notamment en ce qui concerne l'interaction entre les différents modes de transport, ainsi que les tendances de la numérisation et de l'automatisation." L'accessibilité financière et la disponibilité illimitée de la mobilité pour l'ensemble de la société représentent également une question importante pour l'avenir.

Source : www.auto.swiss

Coca-Cola Suisse nomme Fabio Cella nouveau Country Manager

Fabio Cella est le nouveau Country Manager de Coca-Cola Suisse depuis le 1er janvier 2025. Cet Italien d'origine apporte une vaste expérience de son ancien rôle de Managing Director chez Coca-Cola Autriche et succède à Vincent Rameau, qui quitte l'entreprise.

Fabio Cella est le nouveau Country Manager de Coca-Cola Suisse depuis janvier 2025 et apporte avec lui une vaste expérience de l'Autriche. (Image : www.coca-cola.ch)

Diplômé en économie de l'université de Pavie et titulaire d'un master en économie appliquée de l'université Grenoble Alpes, Fabio Cella (48 ans) a commencé sa carrière dans l'industrie alimentaire et des boissons. Cella a d'abord acquis une vaste expérience de direction chez Danone, où il a contribué de manière significative à la croissance et à l'amélioration de l'efficacité, avant de rejoindre Coca-Cola en 2021. En tant que Country Manager chez Coca-Cola Autriche, il a augmenté les ventes de systèmes, approfondi le partenariat avec la Coca-Cola Hellenic Bottling Company et dirigé des projets innovants tels que "Shelf of the Future" avec des partenaires commerciaux de premier plan.

Dans sa nouvelle fonction de Country Manager chez Coca-Cola, Fabio Cella mettra l'accent sur le développement durable de l'entreprise et le renforcement de la collaboration avec les partenaires. "Je me réjouis de travailler avec notre équipe et nos partenaires pour faire avancer des projets qui renforcent les liens et apportent des changements positifs dans les communautés locales", explique Fabio Cella. Vincent Rameau quitte Coca-Cola après cinq ans pour donner une nouvelle orientation à sa carrière.

Source : www.coca-colacompany.com

 

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