Les agriculteurs bio et les aviculteurs progressent

Le nombre d'exploitations agricoles a encore diminué en 2019. La surface de production agricole a également continué de diminuer. En revanche, de plus en plus d'agriculteurs produisent de manière biologique sur de plus en plus de surfaces. Les Grisons restent à cet égard des précurseurs.

Stimulée par le succès de la production biologique, la production de viande de bœuf a gagné en importance de manière analogue aux années précédentes, montre une enquête récente de l'Office fédéral de la statistique OFS. (Image : Unsplash)

En moyenne, 16 pour cent de la surface agricole utile en Suisse est exploitée par des exploitations biologiques. Pour les légumineuses, la production biologique représente déjà 29 pour cent des surfaces cultivées, et 21 pour cent pour les légumes. En revanche, la viticulture biologique est moins développée que la moyenne, avec 10 pour cent de la surface viticole.

L'année dernière, 50'038 exploitations paysannes ont été enregistrées en Suisse, soit 814 de moins que l'année précédente. Elles ont exploité au total 1'043'729 hectares, soit 1247 hectares de moins qu'en 2018. Ce recul se fait uniquement au détriment des exploitations de production traditionnelle.

Le nombre d'exploitations agricoles bio a en revanche augmenté de 252 pour atteindre 7284. Ensemble, elles exploitent 170 007 hectares, soit 8986 hectares de plus qu'en 2018. Les pâturages d'estivage ne sont pas compris dans ce chiffre.

Les Grisons restent le seul canton où les exploitations bio sont majoritaires : 1305 exploitations bio exploitent 36'889 hectares, tandis que 945 exploitations de production conventionnelle en exploitent 19'288. Berne et Vaud affichent la plus forte croissance avec respectivement 39 et 37 exploitations bio de plus, la surface exploitée en bio ayant augmenté de 1227 et 1835 hectares dans les deux cantons.

Extrait du communiqué de presse de l'Office fédéral de la statistique OFS

Moins de blé panifiable et de betteraves sucrières
En 2019, la surface agricole utile (SAU) comprenait majoritairement des prairies naturelles et des pâturages (605 700 hectares, soit 58% de la SAU). Les grandes cultures étaient pratiquées sur 398 800 hectares (38% de la SAU). Le site
Les autres surfaces (38 200 ha ; 4% de la SAU) étaient constituées entre autres de vignobles (13 400 ha) et de vergers (7000 ha).

Les cultures ont évolué différemment en 2019. La surface cultivée en blé panifiable (73 600 ha) a diminué de 2,8%, celle en betteraves sucrières a encore perdu 1 000 hectares en 2019 pour atteindre 17 600 hectares. La superficie consacrée aux légumes a également diminué (11 900 ha ; -2,1%), après plusieurs années de croissance. En revanche, la culture du tournesol a augmenté en 2019 (5900 ha ; +9,6%).
Les surfaces cultivées en avoine (1700 ha, +5,2%) et en épeautre (5700 ha, +6%) ont également connu une croissance particulièrement forte. Certaines cultures de niche, comme le millet et le sorgho, le chanvre et les lentilles, ont également augmenté à
en progression.

L'agriculture biologique fait désormais partie intégrante de l'agriculture suisse et est pratiquée sur 16% des surfaces. Les surfaces cultivées biologiquement représentent 21% pour les légumes, et
29% pour les légumineuses et 10% pour les vignes. En revanche, les betteraves sucrières bio ne sont pas très répandues, avec seulement 1%.

Toujours moins de vaches laitières et de porcs, plus de volaille
Comme les années précédentes, le cheptel bovin a continué de diminuer en 2019 (-1,2%). Cette tendance a été particulièrement marquée pour les vaches laitières (554 600 têtes, -1,7%). Depuis 1999, les
Les effectifs de vaches laitières ont baissé de 19%, le nombre d'élevages a également diminué (-47%).

Stimulée par le succès de la production bio, la production de viande bovine a gagné en importance de manière analogue aux années précédentes : le nombre de vaches allaitantes a augmenté de 2,2%. Leurs effectifs ont triplé en 20 ans (1999 : 41 200 ; 2019 : 128 300). Dans le domaine de la production de viande porcine, tant le nombre de producteurs (5800 ; -5,7%) que les effectifs d'animaux (-4,1%) ont diminué.

L'aviculture a globalement enregistré une reprise en 2019 (+2,5%). En raison de la hausse de la demande, le nombre de poules pondeuses a augmenté de 5,3% par rapport à 2018. 18% d'entre elles sont élevées sous
un label bio ont été élevés. En revanche, le nombre de poulets de chair est resté stable par rapport à l'année précédente. Les effectifs de moutons et de chèvres sont également restés pratiquement inchangés en 2019. Ces derniers sont
principalement dans les cantons de Berne, des Grisons, du Valais et de Saint-Gall. Les trois quarts du cheptel de brebis laitières sont élevés selon les règles de l'agriculture biologique.

Le transfert vers la production bio se manifeste donc définitivement dans la production de viande : selon l'OFS, le nombre de vaches allaitantes a augmenté de 2,2 pour cent en 2019, tandis que le nombre de vaches laitières a diminué de 1,7 pour cent, c'est ce que montre l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans une Communiqué.

Sisag AG utilise l'Internet des objets pour l'exploitation des remontées mécaniques

La société Sisag AG propose des systèmes de commande pour les remontées mécaniques. En collaboration avec la société bbv, elle a développé une nouvelle plateforme basée sur l'Internet des objets. Celle-ci permet aux exploitants d'installations dans les domaines skiables de consulter toutes les données de leurs remontées mécaniques et de leurs corps de métier.

La société Sisag AG, basée dans le canton d'Uri, est un fournisseur de systèmes électriques de commande et d'information pour les remontées mécaniques. (Image : sisag.ch)

Sisag AG a déjà présenté la plate-forme lors du salon international de référence pour les technologies alpines INTERALPIN. Entre-temps, la plate-forme est mise en œuvre chez trois clients. Il s'agit entre autres des Berner Jungfrau Bahnen.

Dès le début, le projet a été conçu pour aller vite. L'objectif était de développer un premier prototype en l'espace de quatre mois afin de le présenter au salon professionnel INTERALPIN, le plus grand salon mondial des technologies alpines. Les experts de bbv ont donc développé une architecture basée sur Microsoft Azure selon une approche agile, afin que le produit soit rapidement utilisable et puisse être continuellement étendu à d'autres exigences.

"Sans bbv, nous n'aurions pas pu développer le prototype dans un délai aussi court", déclare Arnold, qui poursuit : "Les réactions au salon ont également montré qu'il y avait un grand intérêt pour SisControl".

Entre-temps, la plate-forme est mise en œuvre chez trois clients. Les chemins de fer Berner Jungfrau en font notamment partie. Arnold confirme qu'il y a d'autres clients intéressés. Et à l'avenir, "SisControl" sera également utilisé en interne. "Nous sommes en train de mettre en place un centre de contrôle interne à partir duquel les installations de remontées mécaniques pourront être surveillées à distance. "SisControl" est l'application principale. Nous voulons ainsi pouvoir réagir plus rapidement aux problèmes rencontrés par les exploitants. Nous voulons proposer ce service en tant que service supplémentaire", explique-t-il.

SisControl se base entre autres sur des données collectées par des capteurs. Les données relatives au vent ou aux mouvements sont directement affichées au personnel de maintenance. Sur le tableau de bord, le personnel peut également consulter les prévisions des services météorologiques et les projections du nombre de visiteurs, ce qui lui permet de prendre des mesures d'anticipation. Les données d'exploitation - par exemple les données d'état des capteurs sur les éléments de construction - sont à leur tour enregistrées pour des analyses complètes.

Et la collaboration avec bbv devrait également se poursuivre, confirme Arnold : "Nous sommes en contact pour le développement d'autres produits". De plus, certains responsables de Sisag ont récemment profité de l'offre Academy de bbv, raconte-t-il : "L'atelier sur la modernisation des logiciels nous a inspirés pour l'avenir".

Pour lire la Success Story complète de Sisag, cliquez ici. ici.

La société Sisag AG

Le site Sisag AG du canton d'Uri, est un fournisseur de systèmes électriques de commande et d'information pour les remontées mécaniques. En collaboration avec la société lucernoise BBV Software Services AG (bbv) a développé une nouvelle plateforme basée sur l'Internet des objets (IoT). Baptisée SisControl, cette solution permet aux exploitants d'installations de remontées mécaniques dans les domaines skiables de consulter d'un seul coup d'œil toutes les données de leurs remontées mécaniques et de leurs corps de métiers, indique Communiqué

Étude : la génération Z et les millennials veulent faire des achats neutres en CO2, les boomers plutôt pas

Un Suisse sur trois aimerait pouvoir compenser les émissions de CO2 de ses achats en ligne directement dans la boutique, montre une étude de Digitec Galaxus. Les personnes qui gagnent bien leur vie et les jeunes se montrent particulièrement ouverts aux offres de compensation de CO2.

Production d'électricité durable : des panneaux solaires sur l'immense entrepôt de marchandises de Digitec Galaxus à Wohlen AG. (Image : Digitec Galaxus)

Même si le sujet a été temporairement relégué au second plan en raison de la pandémie de Corona, le shopping a un impact sur l'environnement. L'extraction des matières premières, la fabrication industrielle des produits ou leur transport autour du globe rejettent des tonnes de CO2 et d'autres substances nocives dans l'atmosphère.

Digitec Galaxus voulait savoir si les consommateurs suisses compenseraient l'empreinte carbone de leur consommation en ligne par une taxe volontaire. L'entreprise veut elle-même introduire fin mai une taxe volontaire sur le CO2 pour les commandes et indiquer de manière transparente la quantité de CO2 générée par l'achat.

Le commerçant en ligne a demandé à l'institut d'études de marché GfK de réaliser un sondage représentatif sur les habitudes de consommation des consommateurs. Sondage a été commandée par l'OFSP. L'enquête a été menée auprès de 501 personnes en Suisse alémanique et en Suisse romande.

Résultat : un habitant de Suisse sur trois aimerait avoir la possibilité de compenser les émissions de CO2 de ses achats en ligne. Un autre tiers de la population trouve une telle option inutile ou est indécis (voir graphique ci-dessous).

 

 

Deux fossés : les röstis et la vieillesse

Si l'on examine les réponses à la loupe, on constate deux fossés. Tout d'abord, le Röstigraben : Ce sont surtout les Suisses alémaniques qui souhaitent une option de compensation des émissions de CO2. En Suisse romande, en revanche, seul un bon quart des personnes interrogées ont répondu qu'elles accueilleraient absolument ou "plutôt" favorablement l'option de shopping neutre en CO2 lors de leurs achats. Les hommes ont en outre une opinion plus claire que les femmes : Ils sont plus nombreux à trouver la compensation à la fois utile et inutile.

Le deuxième fossé se situe entre les générations : Ce sont surtout les jeunes Suisses de moins de 30 ans et les habitants dont le revenu moyen du ménage se situe entre 7000 et 12 000 francs par mois qui souhaitent réduire leur empreinte écologique.

 

Les jeunes et les femmes aiment les alcools forts

Les participants à l'enquête ont également été interrogés sur leur disposition à payer s'ils avaient la possibilité de compenser les émissions de CO2 lors de leurs achats sur Internet. Plus de la moitié des Suisses seraient ainsi prêts à faire don d'une partie de la valeur de la marchandise à des projets environnementaux - même si, pour 15 des 100 personnes interrogées, cela ne représenterait même pas un pour cent du montant de l'achat. Un bon quart des personnes interrogées ont indiqué qu'elles utiliseraient tout au plus la possibilité de compensation si cela n'entraînait pas de coûts directs.

Les femmes sont d'ailleurs nettement plus disposées à faire des dons que les hommes. Il en va de même pour les jeunes Suisses : parmi les moins de 30 ans, plus des deux tiers seraient prêts à verser de l'argent pour une compensation environnementale. Sept pour cent d'entre eux seraient même prêts à payer entre 10 et 20 pour cent de la valeur de la marchandise - et un pour cent encore plus.

Les plus radins sont les 50-59 ans : Plus d'un tiers des personnes interrogées n'accorde pas un centime à la réduction de l'empreinte carbone. Les personnes qui gagnent bien leur vie sont également très dépensières : Plus de la moitié de ceux qui gagnent plus de 12'000 francs par mois dans leur ménage donneraient plus d'un pour cent de la valeur de la marchandise pour la compensation environnementale.

 

 

 

""

 

 

Corona : L'hygiène de l'air doit réduire le risque de contagion

L'essaimage de l'ETH AFC s'occupe de l'hygiène de l'air et de la propagation des particules et des polluants atmosphériques. Dans le contexte de la crise Corona, l'entreprise élabore des stratégies de ventilation individuelles pour les entreprises sur la base de simulations. Le risque de contagion devrait ainsi pouvoir être minimisé.

L'AFC Air Flow Consulting AG a été détachée de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) il y a plus de 20 ans.

En raison de la situation exceptionnelle liée à la crise Corona, l'AFC Air Flow Consulting AG travaille sur un nouveau concept de protection de l'hygiène de l'air pour les entreprises. L'infrastructure, l'occupation des locaux et la situation en matière de ventilation sont d'abord analysées. Ensuite, une stratégie d'aération est développée sur la base de simulations et de preuves par le calcul.

Celle-ci doit contribuer à réduire le risque de contagion. Grâce au concept de protection d'AFC, les entreprises devraient pouvoir rouvrir plus rapidement. Selon les informations fournies par l'entreprise, il est également possible d'augmenter le taux d'occupation sans augmenter le risque de contagion.

Pour ce nouveau développement, l'AFC est assistée par Stefan Kühn de l'International Negotiation and Conflict Resolution Systems (INCS Ltd).

Le site AFC Air Flow Consulting AG a été détachée de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) il y a plus de 20 ans. L'entreprise est spécialisée dans l'hygiène de l'air. Elle s'occupe par exemple de la propagation des particules et des polluants atmosphériques dans les bâtiments.

La compétence principale de l'AFC est une simulation informatique qui permet de visualiser les flux d'air et d'évaluer ainsi l'efficacité de différentes mesures sur les flux d'air et la propagation des polluants.

Guide : Mesures efficaces de protection contre les inondations et les refoulements

Le contenu du guide "Protection contre les refoulements" de Mall a été étendu à l'aspect de la protection contre les inondations et est disponible dans une deuxième édition qui présente désormais sur 36 pages l'ensemble du spectre technique de la thématique des inondations et des refoulements.

La deuxième édition du guide de protection contre le refoulement de Mall s'adresse à tous ceux qui sont personnellement concernés par les risques d'inondation et de refoulement ou qui s'en occupent de manière professionnelle. (Mall GmbH) 

Le guide "Protection contre le refoulement" s'adresse aussi bien aux propriétaires de terrains et de bâtiments qu'aux bureaux d'études, aux communes, aux entreprises artisanales et au secteur du logement.

Les fortes pluies étant plus fréquentes et plus intenses, les biens immobiliers sont doublement menacés : par les inondations et par le refoulement des canalisations surchargées. Le guide replace tout d'abord le phénomène des fortes pluies dans le contexte actuel du changement climatique ; des experts expliquent ensuite la formation des situations d'inondation et de refoulement, décrivent les possibilités de protection technique et de construction, présentent les aspects d'assurance et apportent un aperçu des normes à appliquer.

En complément, le guide explique ce dont il faut tenir compte dans le cas particulier des bâtiments en pente. Des exemples d'application typiques complètent cette brochure qui paraît dans la série d'ouvrages spécialisés "Ökologie aktuell". Elle peut être commandée par e-mail à info@mall.info au prix de 15 euros, TVA incluse et frais de port en sus (ISBN 978-3-00-060966-4).

Pour plus d'informations sur la gamme de produits de Mall, veuillez consulter le site Internet suivant www.mall.info

 

Étude : les systèmes alimentaires urbains peuvent aider l'environnement

Une nouvelle étude a examiné les émissions de gaz à effet de serre ainsi que l'utilisation de l'eau et des terres dans les systèmes alimentaires des États-Unis et de l'Inde. Les résultats devraient aider les villes à prendre des mesures pour atténuer les effets négatifs sur l'environnement.

La nouvelle méthode des chercheurs de Princeton, combinée à d'autres approches, permet d'obtenir une image globale afin de prendre des mesures appropriées pour le système alimentaire mondial. (Image : Unsplash) 

Des chercheurs de l'Université de Princeton ont développé un cadre pour comprendre et comparer les systèmes alimentaires des villes en termes de changement climatique, d'utilisation de l'eau et des terres. Les résultats devraient aider les urbanistes à évaluer l'impact d'un système alimentaire et à mettre en place des mesures appropriées.

Selon une Explication d'Anu Ramaswami, co-auteur de l'étude en question, les chercheurs ont constaté de grandes différences dans les systèmes alimentaires, tant à l'intérieur des pays qu'au-delà des frontières. Ils ont néanmoins réussi à développer une méthodologie générale qui permet d'évaluer à l'avance les conséquences des mesures politiques sur l'environnement.

L'étude a examiné les émissions de gaz à effet de serre ainsi que l'utilisation de l'eau et des terres des systèmes alimentaires de deux régions métropolitaines indiennes et américaines. Il s'agit d'une part de Delhi et Puducherry et d'autre part de New York et Minneapolis. En ce qui concerne les deux villes américaines, il s'est avéré qu'un changement des habitudes alimentaires des habitants, dans lequel la viande est remplacée par des lentilles et des légumes, entraînerait une réduction de 34% des émissions de gaz à effet de serre.

En Inde, en revanche, la culture du riz contribue de manière décisive aux émissions. Si le riz était remplacé par du blé, cela aurait un impact durable tant sur l'empreinte de Delhi que sur celle de Puducherry.

Pour gérer les déchets alimentaires 

Si, à son tour, la gestion des déchets alimentaires était améliorée, cela aurait un effet positif pour les quatre villes. Les mesures nécessaires à cet effet seraient en revanche différentes dans les quatre métropoles. Une augmentation de l'agriculture, qu'elle soit conventionnelle ou verticale, n'aurait en revanche qu'un faible impact, comme le précise la déclaration.

Grâce à ces recherches, une méthode est désormais disponible pour évaluer l'impact environnemental des mesures concernant le système alimentaire, explique Dana Boyer, co-auteur de l'étude. Cependant, il faut également tenir compte des nombreuses différences entre les systèmes alimentaires. Celles-ci se situent au niveau de la culture, de la santé et de l'égalité.

Yova peut continuer à se développer grâce à un capital frais

La start-up zurichoise Yova a levé plus de quatre millions de francs lors d'un tour de financement qui vient de s'achever. La voie est ainsi ouverte pour une expansion dans d'autres pays européens.

Yova
"Yova combine une approche d'impact investing avec une automatisation poussée", explique Tillmann Lang, CEO et co-fondateur de Yova (au centre).

Yova peut conquérir de nouveaux marchés avec ses produits d'investissement durables. Lors d'un tour de financement qui vient de se terminer, la start-up zurichoise a obtenu plus de 4 millions de francs. Cela ouvre la voie à l'entreprise fintech dans d'autres pays européens.

Après une forte croissance en Suisse alémanique et une implantation en Suisse romande prévue pour fin avril, l'Allemagne sera le troisième marché sur lequel se concentrera l'expansion européenne au second semestre. Ensuite, Yova prévoit de s'implanter dans d'autres pays.

"L'entrée sur le marché allemand va encore accélérer notre développement commercial. Nous sommes en pourparlers de coopération avec différents prestataires de services financiers et compagnies d'assurance, car ils ressentent de plus en plus la demande accrue de produits d'investissement durables et transparents de la part des clients", explique Tillmann Lang, cofondateur et CEO de Yova, dans un communiqué de presse.

Des partenaires solides 

Yova va non seulement "bien sortir de la crise actuelle", mais "va aussi développer son activité de manière substantielle dans un avenir proche", justifie l'investisseuse Carole Ackermann, membre du conseil d'administration de Alliance Suisse et FMBson engagement. A ses côtés, on trouve notamment WIVenture, le cofondateur du VZ Vermögenszentrums, Andreas Reinhardt, le PDG de Salt, Pascal Grieder, et Eva Richterich, membre de la direction de Ricola, aux investisseurs.

Chez Yova, les clients peuvent choisir parmi 16 thèmes tels que le changement climatique, les énergies renouvelables ou l'accès à l'éducation. Ils peuvent également choisir huit critères d'exclusion comme le tabac ou les armes. En fonction de leur propension au risque, ils reçoivent ensuite des propositions parmi un mix de 400 entreprises dans lesquelles Yova investit. Le mix d'entreprises est personnalisable, les favoris peuvent être ajoutés parmi plus de 800 entreprises supplémentaires. Le portefeuille final se compose de 30 à 40 actions et obligations d'État.

Masques de protection respiratoire pour la Suisse

Les masques de protection sont actuellement une denrée rare. Afin d'équiper la Suisse d'un matériel de protection efficace lors de la crise de Corona, des chercheurs de l'Empa travaillent sur le projet "ReMask" en collaboration avec une équipe nationale de recherche, de santé publique et d'industrie. De nouveaux types de masques ainsi que des technologies permettant de réutiliser le matériel de protection existant sont développés - pour aujourd'hui, mais aussi pour les pandémies futures.

 

Les masques de protection sont une denrée rare et pourtant, ils ne sont utilisés qu'une seule fois. (Image : Unsplash)

Dans le cadre de la crise Corona, les chercheurs suisses se rapprochent les uns des autres. Afin d'assurer les besoins de la Suisse en matériel de protection, des chercheurs de l'Empa, de l'ETH Zurich, de l'EPFL et du laboratoire de Spiez, en collaboration avec un grand nombre de partenaires du secteur de la santé et de l'industrie, ont mis au point un système de protection contre les effets de la Corona. le projet "ReMask"a été lancé. Les objectifs de ReMask sont de développer des technologies permettant de réutiliser les masques existants, de produire dans le pays des équipements de protection efficaces et de mettre au point des masques alternatifs dotés de nouvelles propriétés permettant de lier et de tuer les virus.

Les conclusions de ReMask ont soutenu la "National COVID-19 Science Task Force" récemment créée, dont les experts conseillent l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), l'état-major de crise ainsi que d'autres services fédéraux dans la gestion de la pandémie. L'une des tâches hautement prioritaires de la Task Force, dirigée par Peter Wick (Empa), Sarah Tschudin Sutter (Université de Bâle) et Andreas Mortensen (EPFL), est de rendre possible des projets de fabrication et de réutilisation de masques de protection.

Avec ReMask, cette approche multidisciplinaire est désormais mise en œuvre. Le groupe d'experts "Masques" de la Science Task Force a maintenant émis une recommandation sur les exigences minimales de qualité pour les masques dits "communautaires" destinés à la population. Sur la base de ces recommandations l'Empa étudiera temporairement de tels masques communautaires pendant la situation de crise actuelle, jusqu'à ce que le savoir-faire correspondant puisse être transféré à un organisme indépendant.

Masques de protection : trois types pour différents usages

 

/documents/56164/12681608/Masken_box.jpg/c1a10d10-508f-4c7f-b9cb-054b928a4dbb?t=1586950073637
Photos : Unsplash/istock

 

Les masques chirurgicaux (à droite) ont pour but d'empêcher que de grosses gouttelettes contenant des agents pathogènes soient séparées du porteur. Ils protègent donc moins le porteur, puisque les petites particules peuvent passer à l'intérieur et que le masque n'est pas étanche au visage. En revanche, ils protègent l'entourage des gouttelettes contenant des virus provenant d'un porteur infecté.

Il en va autrement des masques de protection respiratoire de type FFP-2 (en anglais "filtering face piece") : les masques FFP-2 (à gauche) doivent protéger le porteur contre les substances nocives et les agents pathogènes présents dans l'air. Les plus petites particules qui peuvent être interceptées mesurent environ 600 nanomètres. Ces deux types de masques ne sont actuellement destinés qu'à être portés une seule fois.

En troisième lieu, il faut mentionner les masques dits communautaires ou masques hygiéniques, qui ne sont pas couverts par les normes certifiées des deux autres types de masques. Comme son nom l'indique, l'utilisation de masques communautaires est destinée au grand public comme moyen de minimiser le risque de transmission et donc de protéger l'environnement.

 

/documents/56164/12681608/Auswahl_para.jpg/fde14ac6-4b57-4d1d-a6c3-f6b56929f759?t=1586950074053
La chercheuse de l'Empa Luzia Wiesli et le mécanicien Jörg Gschwend ont déjà commencé les montages d'essai pour le projet ReMask. Photo : Empa

 

Dans les laboratoires de l'Empa, des projets de recherche ont déjà été lancés pour pallier les pénuries à court terme et permettre la réutilisation des masques. Cela permet en outre une utilisation plus durable des ressources matérielles à long terme. Il s'agit notamment de déterminer comment les masques peuvent être stérilisés de manière non destructive, comment ils peuvent être stockés de manière durable et comment leur efficacité peut être prouvée sans aucun doute, même après plusieurs utilisations.

Pour éviter d'utiliser des virus dangereux pour ces expériences, les chercheurs travaillent avec des particules non infectieuses qui simulent ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur d'un masque dans le sens d'une infection par gouttelettes. "Nous développons actuellement des appareils qui permettent d'obtenir ces simulations", explique René Rossi, chercheur à l'Empa au "Laboratory for Biomimetic Membranes and Textiles" de Saint-Gall.

De même, d'autres propriétés des masques, telles que la perméabilité à l'air (<60 Pa/cm2), la résistance aux éclaboussures (imperméabilité aux éclaboussures) ou l'efficacité de la filtration contre les petites particules (efficacité de filtration de 70 % pour des particules de 1 micromètre). Les protocoles d'essai élaborés à cette occasion seront distribués à grande échelle aux entreprises qui fabriquent des masques, des filtres et des équipements de protection. "Il s'agit d'un effort rapide à l'échelle nationale", explique Rossi. C'est pourquoi nous ne travaillons pas avec un seul partenaire industriel, mais nous avons fait appel à l'ensemble du secteur.

Consortium ReMask

Des experts de la recherche, de la santé publique et de l'industrie se sont réunis pour le projet ReMask afin de mettre à disposition en temps utile des produits, des concepts et des technologies dont le besoin est urgent pour lutter contre COVID-19. A l'Empa, il s'agit de "Laboratoire des membranes biomimétiques et des textiles"., le "Laboratoire d'interactions particules-biologie", le "Transport at Nanoscale Interfaces Laboratory" (Transport aux interfaces nanométriques), le "Centre d'analyse des rayons X" et le "Biointerfaces" Laboratoire impliqué.
Partenaires : ETH Zurich, EPFL, Laboratoire Spiez, Hôpital universitaire de Zurich, Hôpital de l'Île de Berne, "Centre hospitalier universitaire vaudois" (CHUV), "Hôpitaux Universitaires de Genève" (HUG), Hôpital cantonal de Wintertur, Hôpital du Valais, Regio 144 AG, Indema AG ainsi que 200 entreprises de l'association professionnelle Swiss Textiles (https://subitex.empa.ch)

Les objectifs à moyen et long terme de ReMask comprennent en outre le développement et la production de nouveaux types de masques et de pièces de masques. Ainsi, des couches supplémentaires à l'intérieur et à l'extérieur des masques traditionnels doivent améliorer leur longévité et leur fonctionnalité. Sur la face intérieure des masques, une couche qui retient l'eau doit absorber l'humidité de la respiration du porteur. Sur la face extérieure en revanche, le coronavirus doit être bloqué de manière ciblée. On sait déjà que l'enveloppe de l'agent pathogène, qui ressemble à une couronne, a une charge électrique négative. "Un revêtement de fibres ou de membranes chargé positivement lierait électrostatiquement le virus à l'extérieur du masque et le bloquerait ainsi", explique Rossi. Par ailleurs, les chercheurs veulent développer des textiles aux propriétés antivirales. Rossi : "Nous suivons plusieurs approches qui permettent d'inactiver les coronavirus qui se posent sur le textile".

Il s'appuie sur les connaissances acquises dans le cadre d'un projet précédent. Dans le cadre de ce projet de l'Empa et de l'EPFLUn protège-dents équipé d'un nouveau type de film filtrant a été mis au point. Ces nouveaux masques, plus robustes et plus performants, doivent également résister aux procédures de test qui sont déjà mises en œuvre pour les masques usagés.

Pour la production et la fonctionnalisation des masques de protection, des entreprises suisses sont mises à contribution. Ainsi, ReMask est non seulement un projet de recherche, mais aussi un projet de promotion économique qui, en pleine crise de Corona, permet d'obtenir des commandes pour des entreprises suisses.

Soutien aux start-ups

Ces dernières années, plus de la moitié des start-ups suisses de "deep tech" sont issues d'institutions du Domaine des EPF, ce qui a permis de créer de nouvelles technologies, de nouveaux services et de nouveaux emplois. Afin que les performances innovantes et de promotion économique des start-up en Suisse ne soient pas menacées par la crise de Corona, le Domaine des EPF a récemment lancé une nouvelle initiative à laquelle participe également l'Empa. La "COVID-19 Start-up-Task Force" vise à soutenir les jeunes entreprises hautement qualifiées dans la situation de crise actuelle. Elle exploite en outre les synergies et les contacts avec les experts économiques de la "National COVID-19 Science Task Force" ainsi qu'avec les principales parties prenantes de l'écosystème suisse des start-up.

 

Prix de l'environnement : les nominés pour 2020 sont connus

Le prix environnemental de l'économie sera à nouveau décerné en septembre. Les entreprises nominées sont déjà connues. Elles s'occupent par exemple de vêtements compostables, d'énergie à distance ou de la gestion des déchets alimentaires.

 

Parmi les nominés au Prix de l'environnement pour l'économie figurent de jeunes entreprises ainsi que des entreprises suisses de premier plan comme Calida. (Image : Calida)

Cette année, un certain nombre d'entreprises innovantes ont à nouveau été nominées pour le prix de l'environnement de l'économie. Ce prix récompense les entreprises qui misent sur des produits, des technologies, des services ou des modèles commerciaux innovants et qui protègent l'environnement grâce à ces derniers.

Parmi les nominés, on trouve par exemple l'entreprise romande Kitroqui veut aider le secteur de la restauration à gérer les déchets alimentaires. Elle propose pour cela une solution automatisée. Le fabricant de vêtements a également été Calida d'Oberkirch (LU) a été nominée pour une collection entièrement compostable, fabriquée avec du tissu à base de 100 % de cellulose. Le fabricant de chaussures de ski Heierling de Davos met au point la première chaussure de ski capable de circuler. De même, la AGRO Energie Schwyz AG a été nominée. Elle a su convaincre avec un projet de chauffage à distance comprenant un grand réservoir de chaleur.

Les trois finalistes seront annoncés le 2 juillet. Le 17 septembre, le lauréat du prix de l'environnement sera désigné. Le prix est soutenu par un partenariat entre les organisations suivantes Fondation suisse pour l'environnement ainsi que l'association Go for impact. Le jury est présidé par l'ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard.

"La Suisse a besoin du prix environnemental de l'économie, car il incite à rechercher le succès économique de manière écologique", a déclaré Doris Leuthard, citée dans le communiqué. La Suisse, championne du monde de l'innovation, dispose des meilleures conditions pour jouer un rôle de pionnier dans le domaine de l'économie durable.

La liste complète des entreprises nominées est disponible sur Internet visible.

L'Empa et l'ETH Zurich développent un capteur pour la détection du virus COVID-19

Une équipe de chercheurs de l'Empa, de l'ETH Zurich et de l'Hôpital universitaire de Zurich a réussi à développer un nouveau type de capteur pour détecter le nouveau coronavirus. Il pourrait être utilisé à l'avenir pour déterminer la concentration de virus dans l'environnement - par exemple dans les lieux fréquentés par de nombreuses personnes ou dans les systèmes de ventilation des hôpitaux.

La concentration de Covid-19 pourrait être détectée par le biocapteur nouvellement développé en Suisse, en particulier dans les nœuds routiers. (Image : Unsplash)

Habituellement, Jing Wang et son équipe de l'Empa et de l'ETH Zurich mènent des recherches pour mesurer, analyser et réduire les polluants atmosphériques tels que les aérosols et les nanoparticules artificielles. Mais le défi actuel auquel le monde entier est actuellement confronté modifie également les objectifs et les stratégies dans les laboratoires de recherche. Le nouveau point de mire : un capteur capable de détecter rapidement et de manière fiable le SRAS-CoV-2 - le nouveau coronavirus.

L'idée n'est toutefois pas si éloignée des travaux de recherche menés jusqu'à présent par le groupe : avant même que le virus COVID-19 ne commence à se propager, d'abord en Chine puis dans le monde entier, Wang et ses collaborateurs ont mené des recherches sur des capteurs capables de détecter les bactéries et les virus dans l'air. Dès le mois de janvier, l'idée a donc mûri d'utiliser ces bases - et de développer le capteur de manière à ce qu'il identifie de manière fiable un virus spécifique. Le capteur ne doit pas nécessairement remplacer les tests de laboratoire établis, mais il pourrait être utilisé comme méthode alternative pour le diagnostic clinique. Et notamment pour mesurer en temps réel la concentration de virus dans l'air, par exemple dans des lieux très fréquentés comme les gares ou les hôpitaux.

Des tests rapides et fiables pour le COVID-19 sont nécessaires de toute urgence afin de maîtriser la pandémie le plus rapidement possible. La plupart des laboratoires utilisent une méthode moléculaire appelée "Reverse Transcription Polymerase Chain Reaction", ou RT-PCR, pour détecter les virus dans les infections respiratoires. Cette méthode est bien établie et permet de détecter des quantités infimes de virus - mais en même temps, les tests prennent souvent beaucoup de temps.

Un capteur optique pour les échantillons d'ARN
/documents/56164/12733254/Coronavirus+small/32cc611e-178a-412d-bf0f-1938af9fc89b?t=1587450041778
Le capteur utilise un effet optique et un effet thermique pour détecter le virus COVID-19 de manière sûre et fiable.

Jing Wang et son équipe ont développé une méthode de test alternative, sous la forme d'un biocapteur optique. Le capteur combine ainsi deux effets différents pour détecter le virus de manière sûre et fiable : un effet optique et un effet thermique.

Le capteur est basé sur de minuscules structures en or, appelées nanoîlots d'or, sur un substrat de verre. Des séquences d'ADN fabriquées artificiellement et correspondant à certaines séquences d'ARN du virus du SRAS-CoV-2 sont appliquées sur les nanoîlots. Le nouveau coronavirus est ce qu'on appelle un virus à ARN : son génome n'est pas constitué de doubles brins d'ADN comme chez les humains, les animaux et les plantes, mais d'un seul brin d'ARN. Les récepteurs d'ADN artificiels sur le capteur sont donc les séquences complémentaires des séquences génomiques d'ARN uniques du virus, qui permettent de l'identifier sans équivoque.

La technologie utilisée par les chercheurs pour la détection de virus s'appelle LSPR ("localized surface plasmon resonance"). Il s'agit d'un phénomène optique qui se produit dans les nanostructures métalliques : celles-ci, lorsqu'elles sont excitées, modulent la lumière incidente dans une certaine gamme de longueurs d'onde et génèrent ce que l'on appelle un champ plasmonique proche autour de la nanostructure. Lorsque des molécules se fixent à la surface, l'indice de réfraction optique change précisément à cet endroit dans ce champ plasmonique proche. Un capteur optique situé à l'arrière du capteur permet de mesurer ce phénomène et de déterminer ainsi si les brins d'ARN recherchés se trouvent dans l'échantillon.

La chaleur augmente la fiabilité

Mais il est bien sûr essentiel que seuls les brins d'ARN qui correspondent exactement au récepteur d'ADN sur le capteur soient capturés. C'est là qu'intervient un deuxième effet : l'effet photothermique plasmonique (PPT). Si la même nanostructure sur le capteur est excitée par un laser d'une certaine longueur d'onde, elle produit de la chaleur.

Et comment cela aide-t-il à la fiabilité ? Comme nous l'avons déjà mentionné, le patrimoine génétique du virus est constitué d'un seul brin d'ARN. Si ce brin trouve sa contrepartie complémentaire, les deux se lient pour former un double brin - un processus appelé hybridation. L'inverse - lorsqu'un double brin se divise en simples brins - s'appelle la fusion ou la dénaturation. Cela se produit à une certaine température, la température de fusion. Mais si la température ambiante est beaucoup plus basse que la température de fusion, des brins qui ne sont pas complémentaires à 100% peuvent également se lier. Cela peut conduire à des résultats de test erronés. En revanche, si la température ambiante n'est que légèrement inférieure à la température de fusion, seuls les brins complémentaires peuvent s'assembler. Et c'est précisément le résultat de l'augmentation de la température ambiante causée par l'effet PPT.

Afin de démontrer la fiabilité du nouveau capteur pour détecter le virus COVID-19 actuel, les chercheurs l'ont testé avec un virus très proche : le SARS-CoV. Il s'agit du virus qui a déclenché la pandémie de SRAS en 2003. Les deux virus - SARS-CoV et SARS-CoV2 - ne se distinguent que très peu au niveau de leur ARN, une distinction claire est donc extrêmement difficile. Mais l'expérience a réussi : "Nos tests ont montré que le capteur peut clairement faire la différence entre les séquences d'ARN très similaires des deux virus", explique Jing Wang.

Pour l'instant, le capteur n'est certes pas encore prêt à mesurer la concentration de coronavirus dans l'air, par exemple dans la gare centrale de Zurich. Pour cela, plusieurs étapes sont encore nécessaires - par exemple un système qui aspire l'air, y concentre les aérosols et isole l'ARN des virus. "Cela nécessite encore du travail de développement", explique Wang. Mais une fois que le capteur sera au point, le principe pourrait être appliqué à d'autres virus - et contribuer à ce que de futures épidémies puissent être détectées à temps et peut-être même stoppées. (Source : Empa)

Littérature :

G Qiu, Z Gai, Y Tao, J Schmitt, G A Kullak-Ublick, J WangBiocapteurs plasmoniques photothermiques à double fonction pour la détection hautement précise du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère ; ACS Nano 2020, doi.org/10.1021/acsnano.0c02439

Baromètre d'ambiance Corona

comparis.ch et Marketagent.com Suisse prennent le pouls des Suisses en pleine crise de la Corona en réalisant un sondage hebdomadaire représentatif. Un mois après le début du lockdown, ils attribuent pour la première fois la note "suffisant" à la population suisse pour son comportement. En revanche, la crise des camps se manifeste chez les moins de 20 ans.

La population suisse obtient pour la première fois la note "suffisant" pour son comportement. (Image : Unsplash)

Chaque semaine depuis le début du lockdown en Suisse, le service de comparaison en ligne Comparis et l'institut d'études de marché Marketagent Suisse demandent à la population de juger de la qualité de la gestion de la crise Corona des acteurs suivants : Gouvernement, système de santé (hôpitaux, cabinets médicaux, hotlines médicales, etc.), propre famille, propre employeur, acteurs financiers (banques, assurances, Banque nationale, etc.) Armée et population suisse. Pendant le week-end de Pâques, les personnes interrogées ont pour la première fois jugé suffisant le comportement de la population suisse. 

Pour la première fois, le comportement de la population est accepté par les plus jeunes 

En quatre semaines, la population suisse est passée d'une note de 3,8 à 4,0 (échelle de notation de 1 à 6). Pour la première fois, le comportement de la population est également accepté par les plus jeunes. Les personnes âgées de 40 à 49 ans ont donné une note de 4,0. Les moins de 20 ans étaient encore particulièrement sévères il y a un mois : leur évaluation est passée de 3,3 il y a un mois à tout de même 3,9. Chez les 30-39 ans, l'évaluation est également passée à 3,9 (contre 3,4). 

"Il est possible que l'évolution positive actuelle du nombre d'infections montre à la population l'ampleur des résultats qu'elle a obtenus par son comportement et contribue à une évaluation plus positive de son propre comportement", explique Liane Nagengast, chargée d'études de marché chez Marketagent Suisse. 

La moitié des personnes interrogées donnent de bonnes à très bonnes notes à leur employeur

Toutes générations confondues, les employeurs n'ont certes pas réussi à améliorer leur note de 4,7 depuis la dernière enquête. Mais la part des personnes qui ont attribué la note "bien" à "très bien" à leur propre employeur a augmenté comme dans aucune autre catégorie depuis le début du lockdown - de 41,1 à 48,9 pour cent. Il s'agit là encore d'une nette augmentation de 7,8 points de pourcentage.

Les Suisses alémaniques ont entre-temps dépassé les Tessinois en termes de satisfaction vis-à-vis de leur employeur. Pendant les fêtes de Pâques, 51,5 % des personnes interrogées ont attribué à leur employeur une note comprise entre 5 et 6 (7,6 points de plus que lors de la première enquête). Au Tessin, la proportion a légèrement baissé depuis la semaine dernière, passant de 52 à 48,9%.

"Les petites et moyennes entreprises sont l'épine dorsale de l'économie suisse. Leur taille raisonnable leur permet de réagir rapidement aux nouveaux défis, d'adapter les processus en conséquence et d'utiliser au mieux leur personnel. En combinaison avec la réglementation du chômage partiel et les crédits de crise accordés rapidement par la Confédération, l'économie suisse s'en sort très bien en comparaison internationale", observe Frédéric Papp, expert financier chez Comparis. Il est toutefois essentiel de sortir rapidement mais soigneusement du lockdown. Car c'est surtout dans le domaine du "commerce, des transports et de l'hôtellerie-restauration" que la perte de la demande finale risque d'entraîner des pertes massives de valeur ajoutée pouvant aller jusqu'à 25 %*. "Des pertes de cet ordre de grandeur conduiront à de nouveaux licenciements", affirme Papp.  

L'angoisse du camp chez les adolescents

Après des semaines sans structures scolaires ou d'apprentissage fixes à la maison, la quatrième enquête révèle une crise de stock chez les adolescents. La gestion de crise de la famille est toujours en tête du classement, avec une note globale de 5,2, mais parmi les 15-19 ans, la part des sondés qui ont évalué leur propre famille comme "bonne" à "très bonne" a chuté de 12,8 points la semaine dernière, pour atteindre seulement 65,5 %. Ce chiffre est le plus bas de toute la période de l'enquête. Le groupe d'adolescents a attribué une note totale de 4,9 à sa propre famille pendant la semaine de Pâques (contre 5,1 la semaine précédente).

www.comparis.ch

Fondation pour le climat : le soutien à la protection du climat continue de croître

La Fondation Suisse pour le Climat a connu une nouvelle année record en 2019. L'année dernière, la fondation a soutenu près de 170 projets de protection du climat, pour un montant total de près de 4,3 millions de francs. La somme des soutiens accordés a donc de nouveau augmenté par rapport à l'année précédente - un signal précurseur pour la protection du climat en Suisse et au Liechtenstein.

Il reste dix ans à la Suisse pour réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Photo : Lac d'Oeschinen au-dessus de Kandersteg. (Image : Reportair.ch / Niklaus Waechter)
En 2019, la Fondation Suisse pour le Climat a soutenu près de 170 projets de protection climatique de PME en Suisse et au Liechtenstein, à hauteur de près de 4,3 millions de francs. C'est presque 18% de plus que l'année précédente. La raison de cette somme de soutien croissante est notamment la nouvelle augmentation des demandes pour des projets d'innovation : "Nous recevons chaque année davantage de demandes de soutien de haute qualité pour des projets de protection climatique innovants", explique Ursula Finsterwald, vice-présidente de la Fondation Suisse pour le Climat. "C'est un signal positif : car de telles innovations sont une clé importante pour atteindre les objectifs climatiques".

Un signal positif pour la protection du climat

Il reste dix ans à la Suisse pour réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Un objectif ambitieux dont la réalisation exige des approches innovantes. Des approches telles que celles développées, entre autres, par les petites et moyennes entreprises. Les PME ne sont pas seulement le pilier de l'économie suisse et liechtensteinoise, elles sont aussi des moteurs actifs de la protection du climat. Pour ce faire, elles peuvent compter sur le soutien financier de la Fondation Suisse pour le Climat.

L'innovation se taille la part du lion

En 2019, le soutien à des projets innovants de protection du climat s'est donc taillé la part du lion : l'an dernier, la Fondation Suisse pour le Climat a investi plus de 3,1 millions de francs dans des projets d'innovation tels que le développement de façades vitrées intelligentes (HyWin), la fabrication de presses de recyclage d'un nouveau genre pour les bouteilles en PET (Revopack) ou la transformation des déblais de chantier en matériaux de construction modernes (Terrabloc) ont été investis. Le soutien aux projets dans le domaine de l'efficacité énergétique a également augmenté :

En 2019, la Fondation Suisse pour le Climat a distribué pour la première fois plus d'un million de francs aux PME qui mettent en œuvre des mesures d'économie d'énergie dans leur entreprise - par exemple en remplaçant leurs fenêtres ou leur toit, en isolant mieux leurs bâtiments ou en convertissant leur flotte commerciale à l'électromobilité. Dans le cadre du programme forestier, la fondation aide en outre à rajeunir les forêts vieillissantes. Quatrième pilier, la Fondation Suisse pour le Climat soutient par une contribution financière les PME qui font appel à un conseil en énergie avec l'Agence act Cleantech Suisse ou l'Agence de l'énergie pour l'économie AEnEC.

Ensemble vers un avenir fort et respectueux du climat

La Fondation Suisse pour le Climat poursuivra ses quatre programmes de soutien en 2020. Cela est possible grâce aux 27 entreprises partenaires de Suisse et du Liechtenstein qui ont bénéficié de la taxe sur le CO2-sur les combustibles fossiles, ils récupèrent plus que ce qu'ils ont payé. Par conviction, ils font don de cette ristourne nette à la fondation commune. La nouvelle loi sur le CO2-La loi sur le climat pour la période allant jusqu'à 2030 n'est pas encore sous toit, mais il est déjà clair que le fonctionnement de la Fondation Suisse pour le Climat est judicieux et sera poursuivi.

Actuellement, la fondation s'efforce de renouveler les contrats de partenariat et de recruter de nouvelles entreprises partenaires afin de continuer à œuvrer ensemble pour l'économie et le climat.

www.klimastiftung.ch

 

 

get_footer() ;