Besoin croissant d'action des entreprises dans le domaine du stress et de la santé mentale

La diffusion de la gestion de la santé en entreprise (GSE) en Suisse reste stable. Environ 71 % des entreprises de dix collaborateurs ou plus mettent en œuvre la GSE, et ce chiffre atteint même 75 % pour les entreprises de 50 collaborateurs ou plus. C'est ce que montre le dernier monitoring Diffusion GSE 2024.

le stress et la santé mentale. Dans ce domaine, davantage de mesures sont mises en œuvre qu'il y a quatre ans. (Image : zVg / Promotion Santé Suisse)

Le monde du travail est soumis à des changements constants, ce qui augmente les défis pour les travailleurs. Une pression temporelle élevée et un manque d'estime peuvent avoir un impact considérable sur le bien-être des collaborateurs. La GSE peut contrecarrer cette tendance de manière ciblée en créant des structures et des processus qui renforcent la santé des collaborateurs. Les entreprises profitent à long terme d'une diminution de l'absentéisme, d'une augmentation de la productivité et d'une plus grande attractivité en tant qu'employeurs. Les résultats du monitoring actuel Diffusion de la GSE confirment cette tendance : la mise en œuvre de la GSE dans les entreprises en Suisse s'est maintenue à un niveau stable depuis 2020 et tend à progresser par rapport à 2016. Au total, plus de 70 % des entreprises en Suisse s'engagent activement dans le domaine de la GSE, 60 % des entreprises interrogées souhaitant s'engager encore davantage dans la GSE à l'avenir.

Défis et potentiel d'optimisation

Bien que de nombreuses entreprises mettent déjà en œuvre la GSE, des potentiels d'optimisation subsistent. Seules 22 % des entreprises mettent en œuvre la GSE de manière systématique, tandis que 49 % réalisent la GSE en majorité et 26 % de manière embryonnaire. Il y a encore des progrès à faire, en particulier dans les domaines de l'ancrage stratégique, des bases conceptuelles et de la dotation en ressources. L'accent est de plus en plus mis sur la sensibilisation au stress et à la santé psychique. 51 % des entreprises interrogées estiment avoir besoin d'investir dans ce domaine. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2016 et montre que la santé psychique prend de plus en plus d'importance dans le monde du travail.

Les petites entreprises à l'honneur pour la première fois

Pour la première fois, l'enquête 2024 a également pris en compte les entreprises comptant entre 10 et 49 collaborateurs. Les résultats le montrent : Les petites entreprises ne se distinguent pas fondamentalement des autres entreprises en matière de GSE. En ce qui concerne le degré de mise en œuvre de la GSE ainsi que les conditions et les raisons qui la motivent, elles sont très similaires aux entreprises de 50 à 99 collaborateurs. Ces entreprises ont tendance à mettre en œuvre la GSE de manière moins systématique, mais elles misent de manière ciblée sur une culture d'entreprise et de direction favorable à la santé. Parallèlement, les offres externes de GSE sont moins connues dans les petites entreprises que dans les plus grandes, ce qui révèle un potentiel de sensibilisation supplémentaire.

La prévention est payante

Une GSE durable est payante à plusieurs égards pour les entreprises : L'investissement dans des conditions de travail favorables à la santé peut réduire à long terme le nombre de cas de maladie, augmenter la satisfaction des collaborateurs et accroître la productivité. Les entreprises qui investissent dans la GSE se positionnent comme des employeurs attractifs et s'assurent des avantages économiques à long terme. Comme de nombreuses entreprises s'engagent déjà dans le domaine de la GSE et souhaitent continuer à le faire, il est d'autant plus important de suivre cette tendance, de maintenir et de développer l'engagement en faveur de la GSE. La GSE est notamment un moyen de se positionner en tant qu'employeur attrayant et de lutter efficacement contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée.

Offres de Promotion Santé Suisse

Promotion Santé Suisse soutient les entreprises avec une Série d'offresIl s'agit de mettre en place ou d'optimiser une GSE. Le site Boîte à outils RH offre des réponses fondées et des outils pour les questions et les thèmes les plus brûlants des responsables RH dans les PME. Avec le Kit de leadership les personnes ayant des responsabilités d'encadrement peuvent avoir un impact positif sur le bien-être et la collaboration au sein de leur équipe. Avec la Analyse du stress au travail Promotion Santé Suisse propose un instrument d'enquête en ligne validé scientifiquement et éprouvé dans la pratique, qui donne un aperçu détaillé du stress dans l'organisation. Les entreprises qui ont intégré systématiquement la GSE dans leur stratégie d'entreprise peuvent, après examen par des assesseurs, se servir du Label de qualité "Friendly Work Space" (espace de travail agréable) de se faire récompenser.

Les projets de la Fondation Suisse pour le Climat portent leurs fruits

Ce que fait la Fondation Suisse pour le Climat fonctionne. 2024, la fondation a réalisé une mesure d'impact sur la période écoulée depuis sa création en 2008. 40% des innovations ont été lancées avec succès sur le marché. C'est ce qui ressort du rapport annuel qui vient d'être publié.

Bien plus que des installations solaires : les projets soutenus par la Fondation Suisse pour le Climat sont très variés. (Image symbolique ; Unsplash.com)

Protéger le climat et renforcer les PME : Selon cette devise, la Fondation Suisse pour le Climat soutient des projets de petites et moyennes entreprises (PME) qui contribuent à la protection du climat. Depuis sa création en 2008, la fondation a accordé des aides à hauteur de plus de 40 millions de francs en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein. Sur ce montant, plus de 20 millions de francs ont été alloués à quelque 200 projets d'innovation. La Fondation Suisse pour le Climat est d'utilité publique et indépendante. Elle est placée sous la surveillance de la Confédération et est ouverte aux entreprises intéressées qui souhaitent renforcer la protection du climat en utilisant de manière efficace et ciblée la redistribution de la taxe d'incitation sur le CO2.

L'impact de tels projets n'apparaît souvent qu'après des années. Seules les technologies réussies peuvent également être mises à l'échelle. Alors que les 40% mentionnés de projets d'innovation établis sur le marché ont un impact positif sur le climat et l'économie, il convient de noter que près d'un tiers des projets ont été abandonnés. Les raisons sont d'ordre technique, économique ou organisationnel. Ce sont les conclusions clés d'une mesure d'impact réalisée par la Fondation Suisse pour le Climat en 2024. 

40% des projets soutenus sont couronnés de succès sur le marché. (Graphique : Fondation Suisse pour le Climat)

Au cours des 16 dernières années, plus de la moitié des projets soutenus provenaient des secteurs de la production d'énergie, des bâtiments et de la construction, ainsi que de l'alimentation et de l'agriculture. En 2024, le soutien s'est concentré sur les innovations climatiques dans le domaine de la production d'énergie. Les innovations et solutions climatiques sont donc là pour renforcer la stratégie énergétique des sites économiques de la Suisse et du Liechtenstein, conclut la Fondation pour le climat.

Source et informations complémentaires

Boreout - le risque silencieux

Le surmenage et le burnout sont devenus depuis longtemps des risques à prendre au sérieux dans les entreprises et sont désormais considérés comme un syndrome à part entière. De nombreuses mesures de prévention, offres de santé et formations pour les cadres sont désormais disponibles. Le phénomène opposé - le boreout - reste en revanche souvent ignoré.

Le manque de sollicitation et l'ennui peuvent avoir des conséquences aussi graves que le stress sur le bien-être psychologique. (Image : cottonbro studio / Pexels.com)

Le boreout est le véritable contraire du burnout et désigne un manque chronique de sollicitation. Celui-ci peut également avoir des conséquences aussi graves sur le bien-être psychique que le stress permanent. Elle conduit à la démotivation, à la démission interne et, à long terme, à des pertes de productivité et d'innovation. "Le boreout ne représente pas un déficit individuel, mais résulte souvent d'une mauvaise gestion structurelle dans les entreprises", sait Lars Thiele, directeur d'Emendo Leadership Consultants GmbH à Hambourg. "Lorsque les profils de rôle et les compétences ne correspondent pas, il en résulte un vide qui ne se voit pas au premier coup d'œil - mais l'effet est grave. Le boreout coûte à long terme de l'argent aux entreprises - non pas en raison de l'absentéisme, mais en raison des capacités inutilisées, de l'augmentation de la fluctuation et de la baisse de la dynamique d'équipe. Sans parler des éventuelles répercussions psychiques ou sur la santé des personnes concernées".

La volonté de performance nécessite une adaptation, pas seulement une présence

Le boreout est rarement soudain. Il s'agit plutôt d'un sentiment d'insignifiance croissante qui se développe au fil du temps, souvent chez des collaborateurs dont l'activité ne produit guère de résonance intellectuelle ou émotionnelle. De plus, la standardisation croissante des processus et le degré élevé de formalisation privent souvent les collaborateurs engagés de la marge de manœuvre nécessaire à un travail autonome et porteur de sens. Les collaborateurs qui sont en contact direct avec la clientèle sont également fortement touchés. Les personnes qui travaillent quotidiennement avec des clients, mais qui n'ont aucune marge de manœuvre et suivent toujours les mêmes procédures, perdent souvent la motivation de s'impliquer activement. Là où l'initiative personnelle était autrefois requise, c'est souvent l'exécution de check-lists qui domine aujourd'hui - un terrain propice au bore-out, même chez les personnalités engagées. Dans de nombreuses entreprises, la performance est encore principalement définie par la présence physique - une vision dépassée qui ne tient pas compte de la productivité réelle. Des signaux subtils tels que le retrait, le cynisme ou l'indifférence apparente passent ainsi souvent inaperçus. "Il ne s'agit pas de maximiser l'emploi, mais de donner du sens. Les gens veulent être utilisés, pas seulement occupés", souligne Thiele. Une étude récente de Forsa (1) le montre : Pour 52 pour cent des travailleurs, une activité qui a du sens compte et 63 pour cent souhaitent un bon comportement de direction1. Si ces deux éléments ne sont pas présents, les employeurs risquent d'être confrontés à des jours de maladie et à des fluctuations. L'actuel Gallup Engagement Index 2024 (2) confirme également cette évolution : seuls 9 pour cent des employés en Allemagne ont encore un lien émotionnel élevé avec leur employeur, tandis que 79 pour cent font leur travail selon les règles. Il en résulte une perte massive de motivation, de force d'innovation et de volonté de performance, ce qui nuit aux entreprises à long terme.

Le leadership comme levier contre la démotivation

Mais la responsabilité de prévenir le boreout n'incombe pas uniquement aux services RH ou au coaching individuel. Il faut plutôt une culture de direction qui lie systématiquement les tâches aux compétences, ouvre des perspectives et établit l'intelligence émotionnelle comme instrument de direction. "Dans nos formations continues, de nombreux cadres prennent conscience pour la première fois du lien étroit entre l'expérience du sens et la performance et de l'importance décisive de leur propre attitude", explique Thiele. Outre les instruments d'analyse du potentiel, il s'agit de stratégies d'action concrètes - par exemple la conception dynamique de profils de tâches, des entretiens de développement ciblés ou le transfert conscient de responsabilités dans des contextes motivants.

En même temps, cette attitude marque la voie vers une nouvelle culture de la performance. Les organisations qui considèrent le boreout comme un phénomène marginal risquent de perdre des potentiels essentiels - et ce, plutôt silencieusement que bruyamment. Une culture de direction moderne, en revanche, ne mesure pas la performance uniquement à l'activité, mais à l'impact, à l'initiative et à l'engagement. "Ceux qui considèrent le manque de sollicitation comme un problème de luxe méconnaissent sa force explosive stratégique", avertit Thiele. "Le boreout ne représente pas un signe de faiblesse, mais un signal d'alarme pour le management". C'est justement parce que les signaux sont souvent silencieux qu'une réflexion consciente sur le sujet s'avère d'autant plus importante. Si les organisations prennent cela au sérieux, il en résulte non seulement un mandat de direction clair, mais aussi la chance de développer la culture d'entreprise pour l'avenir.

(1) Étude Forsa sur la volonté de changement, 2025
(2) https://www.gallup.com/de/472028/bericht-zum-engagement-index-deutschland-2023.aspx?utm

Source et informations complémentaires : www.emendo-consultants.de

Ces apprentissages seront les plus populaires en 2025

Une évaluation des apprentissages les plus populaires en 2025 le montre : L'apprentissage de commerce ne peut pas être évincé de la tête du classement. Les métiers de l'informatique et du commerce de détail le suivent toutefois de près. Par rapport à l'année précédente, il n'y a toutefois pas eu de changement dans les dix apprentissages professionnels les plus populaires.

Une grande partie des jeunes commence toujours un apprentissage professionnel après l'école obligatoire. (Image : Depositphotos.com)

L'apprentissage est très important en Suisse, comme l'a montré le baromètre des transitions du SBFI l'année dernière. 45% de tous les jeunes en fin de scolarité ont opté pour la formation professionnelle initiale en été 2024. Le portail des places d'apprentissage yousty.ch a procédé à une évaluation des métiers d'apprentissage les plus populaires. 

Les dix apprentissages les plus populaires

Comme le montrent les chiffres d'utilisation, les jeunes ont des préférences claires dans le choix de leur métier d'apprentissage. Il s'agit - résultant des demandes de recherche sur yousty.ch en Suisse alémanique - des professions d'apprentissage les plus souvent recherchées par rapport à l'année précédente :

Top 10 des métiers d'apprentissage en 2024 & 2025 avec une popularité décroissante selon les recherches sur yousty.ch (01.08.2024 - 31.03.2025)
*GvE = Concevoir des expériences d'achat.

Encore beaucoup de places d'apprentissage non occupées

Le métier d'employé(e) de commerce CFC reste de loin le métier le plus recherché et fait l'objet de 1,1 million de recherches (sur un total de 6,5 millions). Proportionnellement, ce sont les cantons d'AI (6.1% de moins que la moyenne suisse), de NE (-5.0%), du VS (-3.7%) et du TI (-2.6%) qui recherchent le moins de professions commerciales.

Il est frappant de constater qu'aucun changement n'est intervenu dans le top 10 par rapport à l'année précédente. Les apprentis ayant progressé l'année précédente (ASSC, préparateur en pharmacie CFC) ont pu conserver leur place, tandis que les apprentis ayant régressé ont également pu garder une position stable. Le baromètre des transitions constate que 13% des places d'apprentissage sont restées ouvertes au cours de la dernière année de recrutement.

Pour l'année 2025, il y a actuellement encore 15115 (état : 28.04.2025) places d'apprentissage publiées sur yousty.ch. 

D'autres faits passionnants

L'évaluation de yousty.ch montre en outre que dans le canton d'origine de la Crypto Valley (canton de Zoug), les professions d'informaticien/ne CFC (+3.1%) et de spécialiste ICT (+2.4%) sont, comme l'année précédente, les plus populaires en Suisse. Le métier d'assistant/e socio-éducatif/ve CFC est proportionnellement le moins recherché dans les cantons de Suisse centrale (ZG, OW, LU, NW) et le plus souvent dans les cantons de Suisse occidentale (FR, VS, NE, VD).

Autre détail intéressant : les pourcentages de recherches pour le métier de préparateur en pharmacie CFC (anciennement assistant/e en pharmacie) dans le canton de BS sont dans la moyenne suisse. En tête du classement, on trouve NE et VD, tandis que les cantons ruraux OW, UR, ZG, AI, GR, LU, NW, JU, SZ sont les moins recherchés.

Source et informations complémentaires : www.yousty.ch

Impulsion de réussite : le plaisir comme booster de performance

Comment les top leaders peuvent-ils apporter de la joie à leur équipe de manière ciblée ? Le leadership est souvent associé à la discipline, à la stratégie et au travail acharné. Mais qu'en est-il de la joie, de l'humour et de la légèreté ? Pour certains, cela sonne comme une contradiction - alors que c'est précisément une erreur de raisonnement.

Détente et fun au bureau : la joie et le plaisir sont de véritables boosters de performance. (Image : DimaBaranow / Depositphotos.com)

Pour les meilleures équipes et les dirigeants les plus efficaces, la joie et le plaisir ne sont pas des "nice-to-have", mais un véritable facteur de productivité. Ils ne travaillent pas avec succès malgré la facilité, mais grâce à elle.

Pourquoi être si sérieux ?

Dans de nombreuses entreprises, il règne un climat de tension et de sérieux. Les réunions se déroulent de manière stricte, les erreurs sont disséquées, les problèmes sont traités en fronçant les sourcils. La conséquence ? La pression. L'épuisement. Et même "service après-vente".

Les équipes gagnantes fonctionnent différemment : elles considèrent les défis comme un jeu et non comme une menace. Elles ne se disent pas : "Comment allons-nous y arriver ?", mais : "Comment pouvons-nous résoudre cela de manière créative ?" Cette attitude crée un environnement motivant - la base pour des performances maximales.

La joie est contagieuse. Celui qui va de l'avant avec énergie et sourire influence automatiquement l'ambiance de toute l'équipe. Cela augmente non seulement la productivité, mais aussi la créativité et la résilience.

Trois moyens concrets d'apporter plus de joie dans le quotidien des dirigeants

  1. Rire de soi-même : Beaucoup ont perdu l'habitude de sourire de leurs propres erreurs. C'est pourtant un signe de maturité émotionnelle. Ne pas se prendre trop au sérieux permet de relâcher la pression - pour soi-même et pour les autres. Une astuce : imaginez que votre mésaventure arrive à un bon ami. Le critiqueriez-vous durement ou diriez-vous simplement : "Ce n'est pas grave" ? C'est exactement ce que l'on peut faire avec soi-même. Les dirigeants qui agissent de la sorte favorisent une culture dans laquelle les erreurs sont permises - et l'apprentissage encouragé.
  1. Intégrer des éléments ludiques : Pourquoi le travail est-il souvent si sérieux alors qu'il pourrait se dérouler de manière bien plus ludique ? De petites compétitions, des défis ou un système de points interne créent une dynamique et une motivation.
    Exemples :
  • Qui apporte la solution la plus créative au problème actuel ?
  • Qui écrira l'e-mail le plus court et le plus efficace ?
  • Qui surprendra avec le meilleur "Fun Fact" de la réunion ?

    Il ne s'agit pas de compétition, mais d'énergie et de plaisir au quotidien.

  1. Amuse-toi ne pas séparer - mais l'intégrer : Trop d'entreprises séparent : d'abord le travail, ensuite le plaisir. Pourtant, la vraie joie ne naît pas d'événements, mais du quotidien - de rituels spontanés, d'humour en réunion, de la célébration commune de petits succès. La joie ne doit pas être un "extra", mais faire partie intégrante de la collaboration quotidienne. Car les meilleures équipes allient discipline et légèreté.

Conclusion : le plaisir comme stratégie de gestion consciente

Le succès exige de la concentration, de la structure et de la clarté - mais tout cela réussit mieux avec du plaisir. C'est pourquoi : faites du plaisir une stratégie de gestion consciente. Riez de vous-même. Encouragez les éléments ludiques. Intégrez la légèreté dans votre quotidien. Car en cultivant la joie, vous n'augmentez pas seulement vos performances, mais vous faites d'une bonne équipe une équipe gagnante.

 

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Rétrospective du Swiss Coaching Day : le coaching façonne la transformation avec succès

Le deuxième Swiss Coaching Day a montré comment le coaching professionnel accompagne les personnes et les organisations dans le changement. Avec des keynotes informatives, des ateliers pratiques et un podium de haut niveau, cette manifestation est devenue le rendez-vous de la branche pour tous ceux qui accompagnent le changement.

Le deuxième Swiss Coaching Day a réuni près de 200 participants. (Image : Swiss Coaching Association)

Le coaching n'est pas un luxe, mais une compétence décisive pour l'avenir : l'importance de l'accompagnement et du conseil professionnels était au centre de la deuxième édition du Swiss Coaching Day. Plus de 200 professionnels du coaching, du mentoring, des RH et de la direction se sont réunis à cette occasion dans le Champions Lounge du stade du Wankdorf à Berne pour échanger sur les processus de changement, les nouveaux environnements de travail et les compétences clés pour la transformation.

Promouvoir un leadership basé sur l'empowerment

Le rôle des coachs et l'avenir du travail ont été mis en lumière par l'orateur principal, le professeur Carsten C. Schermuly, qui a souligné l'importance de l'empowerment psychologique. Il repose sur trois dimensions : Autodétermination, Sens, Compétence et Influence. Ce
Promouvoir l'empowerment doit être l'objectif du New Work, selon le célèbre psychologue économique et auteur allemand. Il recommande aux coachs d'encourager et de mesurer l'expérience de l'empowerment en eux-mêmes, dans le conseil et dans des équipes entières. Et le leadership, qui
de promouvoir l'empowerment.

Accompagner les processus de changement

Nathalie Hauenstein, qui a abordé le thème du changement de génération dans l'entreprise familiale, s'est également prononcée en faveur d'une direction axée sur le coaching. "L'avenir a besoin d'origine", a expliqué la directrice générale de la branche hôtelière du groupe familial du même nom dans l'Oberland bernois. Il ne faut pas tout changer parce que l'on n'est pas d'accord. Une PME sur trois ne trouve pas de successeur adéquat, selon Mme Hauenstein qui, en tant que mentor d'entreprise, accompagne les processus de changement au sein du groupe et en externe. Elle conseille explicitement de faire appel à un conseil externe. "Nous avons besoin de conseillers et de coachs ici".

Spécialisation nécessaire

Zehra Sirin, qui évolue à différents niveaux en tant que membre de conseil d'administration et coach agile, a partagé son expérience du coaching en tant qu'instrument de pilotage lors de fusions. "Le coaching ne doit pas être une exception parce qu'il est à la mode", a-t-elle lancé, "il doit aujourd'hui faire partie intégrante de chaque entreprise". Néanmoins, le coaching n'est pas une fin en soi, il s'agit d'une aide à l'auto-assistance pour une direction, une transformation et une gestion d'entreprise réussies. Elle s'est également prononcée clairement en faveur d'une spécialisation. Il faut des professionnels de la gestion des conflits et de la culture.

Changement à la présidence de la Swiss Coaching Association : Nadia Abdelli succède à Adrian Hässig. (Image : Swiss Coaching Association)

Congrès très demandé par le secteur du coaching et les partenaires

Le Swiss Coaching Day a de nouveau été organisé par la Swiss Coaching Association (SCA) et a offert, outre des connaissances solides, un espace de rencontre - par exemple sur la place du marché ou pendant l'échange final lors de l'apéritif. Ateliers sur la résilience, l'intervision
et le développement personnel ont complété la journée.

"Avec le Swiss Coaching Day, nous avons établi un format qui rayonne au-delà de notre association. L'ouverture, la curiosité et l'appartenance qui y sont perceptibles montrent que le coaching est arrivé au cœur de la société", a résumé le président sortant Adrian Hässig dans son discours d'adieu. Nadia Abdelli le remplacera à la tête de l'association et de ses 500 membres. L'engagement d'Adrian Hässig a permis d'affiner le profil du SCA et de renforcer les partenariats avec les institutions de formation et les entreprises. Sa vision d'une manifestation de plusieurs jours continue à vivre - sous une nouvelle direction.

www.swisscoachingday.ch

Cyber-attaques, guerres, inflation : les plus grands risques pour les entreprises

Les cyber-risques restent la plus grande menace pour les entreprises en 2025. L'inflation et les conflits interétatiques occupent les deuxième et troisième places du Funk Global Risk Consensus 2025. Les événements climatiques extrêmes et les changements de réglementation complètent le top 5 des risques pour les entreprises de cette année.

Les principaux risques pour les entreprises : les cyber-attaques, l'inflation, les guerres, les événements climatiques extrêmes et les réglementations. (Image : Funk Global Risk Consensus)

Le Funk Global Risk Consensus résume chaque année les principales conclusions des études de risque les plus importantes et offre un aperçu complet des défis les plus urgents auxquels les entreprises sont confrontées. La dernière édition ne tient pas compte de l'actuel conflit commercial mondial, car il n'est apparu que récemment et n'a donc pas encore été pris en considération dans les résultats de l'étude, qui se basent sur des sondages et des estimations de l'année précédente. Le Funk Global Risk Consensus est publié par le groupe Funk, une société de conseil en gestion des risques, de la prévoyance et des assurances. 

Rang 1 : les cyber-risques

En 2025, les cyber-risques seront toujours en tête des risques d'entreprise. L'augmentation des cyber-risques ne concerne plus seulement les grands groupes, mais aussi les entreprises de taille moyenne, les administrations et les particuliers. L'utilisation accrue de l'intelligence artificielle et des technologies de deepfake rend les cyberattaques plus sophistiquées et plus difficiles à détecter. En particulier, les attaques de ransomware avec double chantage, où des données volées sont publiées, représentent une menace croissante. Les infrastructures critiques telles que les hôpitaux, les fournisseurs d'eau et les réseaux d'énergie sont de plus en plus ciblés par les cybergroupes soutenus par l'État. Des pays comme la Russie, la Chine et la Corée du Nord utilisent de plus en plus les attaques numériques et le sabotage informatique comme instrument de lutte géopolitique. Face à ces évolutions, les directives réglementaires telles que la directive européenne NIS2 renforcent les exigences imposées aux entreprises. Pour faire face à ces défis, il est indispensable de mettre en place des stratégies de sécurité robustes, des architectures "zero trust" ainsi que des formations régulières pour les collaborateurs et des plans d'urgence.

2e place : l'inflation

L'inflation mondiale s'est certes atténuée, mais elle reste un défi économique majeur. En 2025, les coûts salariaux élevés, les incertitudes géopolitiques et la volatilité de la politique monétaire continueront d'influencer l'inflation. Malgré de fortes hausses des taux d'intérêt par les banques centrales, l'inflation reste élevée, en particulier pour les produits alimentaires, l'énergie et les services. Les tensions géopolitiques, comme la guerre persistante en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, pèsent sur les chaînes d'approvisionnement mondiales et continuent de faire grimper les prix des matières premières. Les entreprises sont confrontées à une hausse des coûts de production et à une pression d'adaptation due aux nouvelles exigences environnementales et ESG. L'évolution de la politique monétaire reste incertaine, car de nouvelles baisses des taux d'intérêt pourraient entraîner des risques pour l'inflation.

Rang 3 : Conflits interétatiques et conflits armés

L'augmentation des tensions géopolitiques et des conflits militaires, notamment la guerre en Ukraine, la situation au Moyen-Orient et les tensions entre la Chine et Taïwan, affectent l'économie mondiale et les chaînes d'approvisionnement. Les sanctions, les interdictions d'exportation et les attaques contre les infrastructures renchérissent l'énergie et les matières premières, ce qui renforce l'inflation et les incertitudes. L'augmentation des dépenses de défense pèse sur les budgets, tandis que la guerre hybride crée de nouveaux risques par le biais de cyberattaques et de la désinformation. Les entreprises doivent se protéger en diversifiant leurs chaînes d'approvisionnement et en adoptant des stratégies d'anticipation, car les changements politiques peuvent également entraîner un cloisonnement économique, des conflits commerciaux et des barrières sur les marchés.

Rang 4 : Événements climatiques extrêmes

Les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et intenses dans le monde entier et provoquent des dommages économiques et sociaux massifs. Des températures records, des sécheresses et des inondations touchent de plus en plus des régions qui n'avaient pas été affectées jusqu'à présent, et affectent l'agriculture, les infrastructures et les systèmes d'approvisionnement. Les ouragans Beryl, Helene et Milton, ainsi que les inondations en Europe centrale, ont été des catastrophes remarquables. Les pluies persistantes de septembre/octobre dernier (qui ont particulièrement touché l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse et l'Espagne) ont provoqué des inondations et de nombreuses personnes ont perdu la vie. Les entreprises sont confrontées à des risques croissants en raison des pertes de production, de la baisse de la productivité du travail et des exigences plus strictes en matière de protection climatique, qui augmentent les coûts. Des chaînes d'approvisionnement résilientes, des méthodes de production durables et une prévention globale des catastrophes sont essentielles pour minimiser les risques liés au climat.

Rang 5 : Changement de réglementation

Depuis 2022, les changements de réglementation font à nouveau partie du top 5 des risques d'entreprise et posent des défis croissants aux entreprises. Il s'agit notamment des nouvelles directives sur l'environnement et la protection des données en Europe. Ainsi, la directive européenne sur la chaîne d'approvisionnement (CSRD) et le règlement sur la déforestation (EUDR) exigent un contrôle plus strict des fournisseurs, car les infractions à ces dispositions peuvent entraîner de lourdes sanctions. Les petites et moyennes entreprises en particulier sont confrontées à des défis croissants dans ce domaine, car elles sont contraintes de mettre en place des ressources ou des postes d'état-major supplémentaires dont disposent déjà les grandes entreprises. Parallèlement, les incertitudes réglementaires aux États-Unis et les barrières commerciales supplémentaires entraînent une augmentation des coûts et des retards. Les entreprises doivent réagir à ces conditions générales en constante évolution en adoptant des stratégies de conformité flexibles, une surveillance active et des solutions sectorielles.

Source et informations complémentaires : Groupe radio

Climat des affaires : la Suisse maintient le cap malgré les risques conjoncturels mondiaux

Selon le dernier Global Business Optimism Index de Dun & Bradstreet, les prévisions commerciales mondiales ont baissé de 1 % au deuxième trimestre 2025 par rapport à l'année précédente. Les causes en sont principalement les incertitudes géopolitiques persistantes, les stratégies commerciales volatiles ainsi que la montée du protectionnisme.

Le climat des affaires s'assombrit, mais les entreprises suisses se montrent encore résistantes. (Image : Unsplash.com)

L'environnement économique se présente actuellement de manière assez instable : "Face à l'incertitude macroéconomique, à l'augmentation du coût du capital et à des prévisions de croissance plus faibles, les entreprises restent préoccupées par la situation économique mondiale et sont réticentes à investir. Le réaménagement des relations commerciales et l'incertitude liée aux droits de douane ont contribué à ce que plus de 90% des économies interrogées enregistrent une baisse de leur indice de confiance financière", explique Marianne Bregenzer, Country Lead chez Dun & Bradstreet Suisse. Dans ce contexte, la Suisse se montre toutefois relativement stable. L'indice du climat des affaires évolue près de la moyenne mondiale. Le Global Business Financial Confidence Index a baissé de 8 pour cent. En ce qui concerne le thème ESG, l'indice baisse également légèrement de 5 pour cent.

Les entreprises suisses se montrent comparativement résistantes

En comparaison internationale, le recul du climat des affaires en Suisse est moins marqué. Alors que de nombreuses économies avancées ont enregistré des baisses importantes, la valeur de l'indice suisse est proche de la moyenne mondiale. Selon le Global Business Financial Confidence Index, la Suisse a enregistré un recul de 8 % - une valeur modérée au vu de la moyenne mondiale de moins 9 % et des baisses parfois nettement plus importantes dans d'autres pays.

Chaînes d'approvisionnement : la Suisse reste à un niveau comparable malgré les défis mondiaux

L'indice mondial de continuité de la chaîne d'approvisionnement n'a connu qu'une légère reprise (+1 pour cent) au deuxième trimestre à l'échelle mondiale. Aux États-Unis, l'optimisme en matière de continuité de la chaîne d'approvisionnement a nettement baissé de 8 pour cent. D'autres pays européens comme la Norvège (-17 pour cent) ou le Royaume-Uni (-24 pour cent) ont également enregistré de fortes baisses. La Suisse, avec une légère baisse de 1 pour cent, se situe nettement mieux en comparaison internationale et montre ainsi que la situation s'est stabilisée dans notre pays, du moins au niveau d'avant la crise.

ESG : les entreprises suisses s'en tiennent à leurs objectifs de durabilité

Dans le monde entier, l'engagement dans les domaines de l'environnement, du social et de la gouvernance est en recul - en particulier dans les grandes et moyennes entreprises. L'indice Global Business ESG a baissé de 3 pour cent au premier trimestre 2025. En Suisse, le recul a été de 5 pour cent. Néanmoins, on constate que ce sont surtout les petites entreprises qui poursuivent systématiquement leur engagement en faveur d'initiatives environnementales, ce qui fait que le niveau ESG en Suisse s'avère largement constant par rapport à de nombreux autres pays.

Source : Dun & Bradstreet

Green célèbre son 30e anniversaire

Green jette un regard rétrospectif sur trois décennies d'histoire de l'entreprise - et se tourne vers l'avenir : avec des partenariats solides, une nouvelle infrastructure et une demande internationale croissante.

L'un des six centres de données de Green est celui de Zurich City. (Image : Green.ch)

Green fête cette année ses 30 ans d'existence et un développement impressionnant : le fournisseur d'accès Internet de la première heure est devenu un fournisseur national d'Internet à haut débit et de services d'hébergement pour les particuliers et les entreprises. Entreprise est devenue une entreprise de premier plan. Avec ses quatre sites, l'entreprise compte aujourd'hui parmi les principaux fournisseurs de centres de données en Suisse et joue un rôle central dans l'infrastructure numérique du pays.

Trois décennies d'innovation et de croissance

Depuis sa création, Green a identifié très tôt les nouvelles technologies et les a traduites de manière conséquente en solutions pour un avenir numérique interconnecté et sûr. Les activités Internet et d'hébergement ont été développées en permanence grâce à une croissance organique et à des acquisitions ciblées.

L'histoire de green.ch commence en 1995, lorsque l'Union suisse des paysans commence à proposer les premiers accès à Internet (au tarif local) sous agri.ch. En 1998, agri.ch devient une société anonyme indépendante et en 2001, après un changement de propriétaire, elle est rebaptisée green.ch. En 2008, l'entreprise est rachetée par la société Solution 25 AG, basée en Suisse centrale, qui fusionne avec sa filiale TIC the Internet Company et poursuit ses activités sous le nom de green.ch. En 2002, green.ch se lance dans le secteur prometteur des centres de données, qu'elle gère depuis 2010 sous le nom de Green Datacenter AG. En 2016, Green fait entièrement partie du groupe de télécommunications luxembourgeois Altice, qui était déjà impliqué depuis 2008. Par la suite, Green est rachetée en février 2018 par InfraVia Capital Partners, une société d'investissement spécialisée dans le secteur européen des infrastructures. Depuis 2021, green.ch SA et Green Datacenter SA se présentent ensemble sous la marque Green, avec une nouvelle identité visuelle.

Autres étapes stratégiques

Green a triplé ses capacités de datacenter entre 2019 et 2024. L'entreprise a renforcé sa position de leader en ouvrant en 2019 le premier centre de données à haute performance pour les fournisseurs de cloud (hyperscaler) en Suisse et en planifiant ensuite un nouveau campus à Dielsdorf. Le Metro-Campus de Zurich est un projet d'envergure, avec trois centres de calcul haute performance et des immeubles de bureaux. Le premier datacenter a été mis en service début 2023, et à l'automne 2023, le lancement de la construction de deux autres datacenters sur le campus a déjà été annoncé.

L'annonce récente d'un partenariat avec Salt a marqué une étape importante, grâce à laquelle Green dispose aujourd'hui d'une couverture réseau fibre unique. L'entreprise offre un accès aux réseaux de Swisscom, de Salt et de plus de 80 fournisseurs locaux. "Nous avons établi une offre orientée vers le client et le marché, où la qualité du service et la satisfaction du client sont au centre des préoccupations", explique le CEO Roger Süess. Sous le slogan d'anniversaire "30 ans de bonheur avec Green", l'entreprise remercie ses nouveaux clients et ses clients existants par des actions et des jeux-concours.

Le data center, fondement de l'avenir numérique

Le potentiel des centres de données a été reconnu très tôt : Dès 2002, les premières surfaces de centres de données ont été aménagées. Aujourd'hui, l'entreprise exploite six centres de données à haute performance et est le seul fournisseur en Suisse à avoir obtenu le M&O Stamp of Approval de l'Uptime Institute, reconnu au niveau international - la norme de référence pour l'exploitation et la gestion des centres de données critiques pour les entreprises. "Les centres de données sont l'épine dorsale de la numérisation : pour les entreprises, l'économie et la société", déclare Franz Grüter, président du CA de Green. L'expansion se poursuit : deux nouveaux datacenters sont actuellement en construction à Dielsdorf et un autre à Lupfig. "Nous créons l'infrastructure sur laquelle la Suisse numérique peut se développer", explique Roger Süess, qui ajoute : "La numérisation est venue pour rester - et elle exige une infrastructure qui soit performante, durable et sûre".

Source et informations complémentaires

(L'article a été mis à jour le 25 avril 2025)

Bechtle renforce sa présence dans la région métropolitaine de Bâle

Le prestataire de services informatiques Bechtle emménage dans de nouveaux locaux à Bâle, dans la très moderne Grosspeter Tower. Les sites actuels de Bâle et de Pratteln seront par la suite regroupés. Avec ce déménagement, Bechtle déclare créer de l'espace pour poursuivre sa croissance.

Bechtle s'installe dans de nouveaux locaux modernes à Bâle, dans la Grosspeter Tower. (Image : zVg Bechtle)

Bechtle Suisse s'installe dans de nouveaux bureaux modernes dans la Grosspeter Tower de Bâle. Sur un étage entier, le prestataire de services informatiques spécialisé dans les PME, les grandes entreprises et le secteur public aménage un environnement de travail attrayant et de l'espace pour une croissance future. En regroupant les sites actuels de Bâle et de Pratteln, l'entreprise entend renforcer sa présence dans l'une des principales régions économiques de Suisse. Se rapprocher des clients nationaux et internationaux - parmi lesquels se trouvent aussi bien des PME innovantes que des groupes leaders au niveau mondial - fait également partie de cette stratégie.

Des postes de travail modernes pour des solutions d'avenir pour les clients

Le nouveau site offre des concepts de postes de travail flexibles, des salles de réunion modernes et des zones de rencontre variées, afin de répondre aux différentes exigences des collaborateurs et de permettre des échanges et un travail d'équipe créatifs et interdisciplinaires. L'entreprise informatique crée ainsi des conditions idéales pour l'élaboration de concepts et de solutions d'avenir et innovants pour les clients en Suisse. En outre, la situation centrale, l'excellente desserte par les transports ainsi qu'une gastronomie de qualité offrent des plus-values aux collaborateurs, clients, partenaires et fournisseurs. Le nouveau site dans la Grosspeter Tower, inaugurée en 2017, remplace les deux bureaux de Pratteln et de Bâle - Bechtle y était installé depuis 2008, respectivement 2015. Avec cet emménagement, Bechtle contribue également en Suisse à la mise en œuvre de la stratégie de développement durable 2030 du groupe, à laquelle l'entreprise associe des mesures claires telles que la réduction des émissions de CO₂ et de la consommation d'énergie. Dans la Grosspeter Tower, les technologies de bâtiment les plus modernes y contribuent, comme une façade photovoltaïque qui produit environ 260 000 kilowattheures d'électricité par an et un champ de sondes géothermiques qui permet une utilisation efficace de la chaleur et du froid. "Notre nouveau site de Bâle allie force d'innovation, travail d'équipe et proximité avec les clients. C'est ici que naît un univers de travail dans lequel nous façonnons l'avenir numérique en collaboration avec nos clients et nos partenaires. En même temps, nous investissons dans un environnement qui inspire et motive nos collaborateurs", déclare Christian Speck, vice-président de Bechtle Switzerland.

Stratégie multicanal

Bechtle a commencé l'expansion internationale de l'entreprise en 1996 en Suisse. Avec les fournisseurs informatiques Bechtle direct et Bechtle Schweiz AG dans les régions germanophones et Bechtle Suisse SA dans les régions francophones, Bechtle poursuit en Suisse une stratégie multicanale conséquente. L'objectif est de servir les clients de manière optimale, en fonction de leurs besoins, sur tous les canaux, avec une infrastructure informatique et des solutions numériques complètes. En outre, le groupe est aujourd'hui actif sur le marché suisse avec le spécialiste ERP et CRM Aproda AG ainsi que les filiales Solid Solutions AG et SGSolution AG, spécialisées dans les solutions PLM. Bechtle emploie en Suisse environ 1100 collaborateurs sur 14 sites et a réalisé un chiffre d'affaires de 543 millions d'euros au cours de l'exercice 2024.

Source et informations complémentaires : Bechtle Suisse AG

Malgré le marteau des douanes, les PME-MEM restent fidèles à la place économique suisse

95% des entreprises membres de Swissmechanic ne prévoient pas de délocaliser leur production aux Etats-Unis. Les PME-MEM sont fières du savoir-faire, de la qualité, du Swissness et du système de formation dual et s'engagent pour la place industrielle suisse.

Les PME-MEM continuent de miser sur le site suisse. Une délocalisation de la production aux Etats-Unis serait trop coûteuse. (Image : Ari Dinar / Unsplash.com)

Swissmechanic a lancé une enquête auprès de ses entreprises membres après que le gouvernement américain a communiqué une suppression des droits de douane pendant 90 jours jusqu'à une valeur générale de 10 pour cent (sauf pour la Chine, le Canada et le Mexique). Les résultats sont clairs : 95 pour cent des PME-MEM interrogées ne prévoient pas de délocaliser leur production aux États-Unis malgré la menace du marteau des droits de douane. Seuls 5 pour cent envisagent de le faire, ce qui, rapporté à la base de membres de 1'350 PME, correspond à environ 65 entreprises.

Indirectement concerné par le marteau des douanes américaines

50 % des entreprises membres de Swissmechanic exportent directement vers les États-Unis, mais dans une proportion allant de 1 à 25 % du volume total, selon l'entreprise. En ce sens, pour la moitié des PME-MEM interrogées, les Etats-Unis ne sont pas un marché direct, et pour l'autre moitié, l'importance va de marginale à significative et ne dépasse pas un quart de leur propre chiffre d'affaires.

Les PME de la branche MEM sont indirectement concernées par les droits de douane américains, en particulier en tant que sous-traitants. Pour elles, une délocalisation de la production vers les Etats-Unis serait complexe, car elles n'exportent en premier lieu pas directement vers les Etats-Unis.

Le président de Swissmechanic critique la délocalisation de la production

Nicola Roberto Tettamanti, président de Swissmechanic et CEO de Tecnopinz SA, souligne : "En tant qu'association de PME, nous considérons une délocalisation de la production aux États-Unis comme une perte de savoir-faire et de qualité pour la place industrielle suisse. Une main-d'œuvre compétente est l'épine dorsale de nos PME-MEM, et nous sommes fiers de la qualité de nos produits ainsi que de l'importance du "Swiss Made"".

Swissmechanic considère les milliards d'investissements annoncés par les grands groupes suisses aux Etats-Unis comme un instrument de négociation important. Nicola Tettamanti : "Il est compréhensible et juste que l'économie suisse continue à confirmer sa force en tant qu'investisseur important aux Etats-Unis, surtout dans cette phase complexe de négociations. Nous espérons toutefois que la création de valeur suisse n'en souffrira pas et que les capacités de fabrication seront maintenues".

Source : Swissmechanic

Candidate ghosting : comment éviter que les candidats ne se désistent

Il est de plus en plus fréquent que des candidats disparaissent soudainement de la scène pendant la procédure de recrutement. Pas de réponse aux e-mails, pas de présentation à un entretien d'embauche ou même un silence total après une offre de contrat. Ce phénomène, appelé ghosting, est frustrant et coûte du temps et de l'argent aux entreprises. Comment y remédier ?

Lorsque des candidats disparaissent tout simplement de la scène, on parle de "candidate ghosting". (Image : Depositphotos.com)

Des études récentes montrent que les demandeurs d'emploi postulent en masse : 38 % envoient plus de 20 candidatures par semaine, souvent à l'aide d'outils d'intelligence artificielle. Cela les amène à accorder moins d'attention à chaque candidature, à rédiger des lettres de motivation impersonnelles et à ne plus se souvenir exactement où et pour quel poste ils ont postulé. 

Comment pouvez-vous, en tant qu'organisation, empêcher le ghosting des candidats ? 

  • Faites en sorte que la procédure de candidature reste simple et facile : 58 % des candidats abandonnent une procédure de recrutement longue ou fastidieuse. Proposez une offre d'emploi claire avec des attentes concrètes, un formulaire de candidature court et efficace et limitez le nombre d'entretiens au minimum. 
  • Communiquez rapidement et de manière transparente : Faites savoir aux candidats quand ils peuvent s'attendre à une réponse, quelle est la suite du processus et qui est leur interlocuteur. Un suivi rapide permet d'instaurer la confiance et d'augmenter l'engagement. 
  • Faites-en une affaire personnelle : Les candidats à un emploi reçoivent souvent des messages standard ou pas de réponse du tout. Une mise à jour personnelle ou une brève explication en réponse à un refus fait une grande différence. C'est une preuve de respect et cela renforce votre image en tant qu'employeur.
  • Tester la motivation avec des questions ciblées : Lors des entretiens d'embauche, vous pouvez déterminer le sérieux d'un candidat en posant les bonnes questions. Posez donc des questions telles que : "Qu'est-ce qui vous attire le plus dans notre entreprise, en dehors du contenu du poste ?", "Que pourrait faire votre employeur actuel pour que vous restiez malgré tout ?", "Quand regretteriez-vous d'avoir franchi le pas ?" Les candidats qui savent bien répondre à ces questions sont en général plus sérieux et abandonnent moins souvent. 

Conclusion : faire la différence en matière de communication et de rapidité

Il est difficile d'éviter complètement le ghosting. Mais avec une procédure de candidature simple, transparente et humaine, vous pouvez réduire considérablement les chances. Dans un marché du travail tendu et plein de choix pour les candidats, vous gagnez leur confiance en faisant la différence en termes de communication et de rapidité. 

Source : Robert Walters

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