Forum Infosec PME gratuit sur le thème de la cybersécurité pour les PME

La fréquence des cyberattaques contre les PME suisses a fortement augmenté ces dernières années. Pourtant, de nombreuses entreprises ne sont pas suffisamment conscientes des risques. L'Infosec Forum PME du 14 septembre 2021 sur le thème "Protection informatique adéquate contre les cyberattaques pour les PME suisses" fournira des conseils pratiques.

"Nous ne sommes qu'une petite entreprise. Les cybercriminels ne se donneront pas la peine de nous cibler. Cela n'en vaut pas la peine pour eux". Aujourd'hui encore, de nombreux directeurs de PME suisses pensent ainsi. La réalité est malheureusement différente, comme le constatent régulièrement Roger et Marco Hiestand de BREVIT AG, une entreprise de Wetzikon spécialisée dans la cybersécurité. Leur entreprise est l'hôte du Forum Infosec PME gratuit, qui aura lieu le 14 septembre 2021 sous forme d'événement en ligne. Ce webinaire est divisé en trois modules :

  • Cybersecurity Starter : dans ce module, les experts en cybersécurité de BREVIT AG présentent les principales mesures dont les PME suisses devraient s'occuper en premier lieu lorsqu'il s'agit de se protéger de manière préventive contre les cyberattaques. L'accent est mis sur les éléments qui devraient composer une protection complète de l'infrastructure des PME. Les questions suivantes sont également abordées : Comment les PME protègent-elles judicieusement leurs terminaux (ordinateurs, serveurs, etc.) ? À quoi ressemble une protection efficace de la messagerie électronique ? Et comment mettre en place des formations de sensibilisation appropriées pour que les collaborateurs puissent utiliser l'informatique de l'entreprise en toute sécurité ?
  • Cybersecurity Basic : ce module montre les mesures dont les PME suisses doivent impérativement s'occuper dans un deuxième temps si elles veulent se protéger de manière préventive contre les cyberattaques. Il s'agit en particulier de savoir comment les PME gèrent au mieux leurs points faibles informatiques et s'assurent que les logiciels qu'elles utilisent sont toujours à jour. Les questions suivantes seront également abordées : Est-il facile d'étendre la protection de votre infrastructure, par exemple avec un VPN et une segmentation du réseau ? De quoi doit tenir compte une bonne stratégie de sauvegarde et de restauration ? Quels rôles jouent le monitoring informatique ainsi que la gestion des mots de passe et des actifs dans une stratégie de cybersécurité de base ?
  • Cybersecurity Professional : les experts montrent ici quelles mesures permettent aux PME suisses de se protéger de manière préventive contre les cyberattaques et de réagir correctement en cas d'attaque. L'accent est mis sur la question de savoir comment sécuriser davantage les accès au réseau des PME contre les accès non autorisés grâce à des authentifications multi-facteurs. Les questions suivantes seront également abordées : Comment se présente un plan d'urgence approprié en cas d'attaque ? Quelle est l'importance des thèmes de la gestion du cycle de vie, de la protection étendue des terminaux, du cryptage des données, de la gestion des accès et des identités ainsi que de la reprise après un sinistre pour une cybersécurité globale des PME ?
Le Forum Infosec PME s'adresse aussi bien aux directeurs de PME suisses qu'aux collaborateurs IT travaillant dans une PME. Les contenus sont transmis de manière simple et compréhensible dans la perspective de la gestion des risques. Aucune connaissance technique préalable n'est nécessaire. L'objectif du webinaire est de sensibiliser également les directeurs de PME au thème de la cybersécurité et de leur donner des recommandations d'action.

L'arnaque de la semaine de 4 jours

Tout le monde est aux anges - Une nouvelle étude réalisée en Islande montre que plus rien ne s'oppose à la semaine de quatre jours tant attendue. Mais que faire du temps libre ainsi gagné ? La promesse qui se cache derrière la semaine de quatre jours révèle le véritable dilemme du monde du travail.

Ce qui compte, ce n'est pas le nombre d'heures de travail, mais une plus grande efficacité personnelle au travail. C'est ce que pense notre auteur invité Gebhard Borck de la semaine de quatre jours. (Image symbolique ; Unsplash.com)

En ce moment, la Étude islandaise sur la semaine de 4 jours a fait le tour des médias :

  • Die Zeit : "La semaine de quatre jours pourrait aussi fonctionner en Allemagne".
  • Der Spiegel : "Expérience de terrain sur la semaine de quatre jours - l'Islande réduit le temps de travail, la productivité augmente".
  • t3n : "Semaine de 4 jours en Islande : 5 faits avec lesquels les critiques doivent composer".
  • Focus : "Bientôt la semaine de quatre jours ? L'Islande réduit drastiquement le temps de travail - l'expérience montre un succès retentissant"
  • WiWo : "La semaine de 4 jours rend les employés plus productifs et plus heureux".
  • SRF : "L'Islande passe à la semaine de quatre jours

Le verdict est unanime : une semaine de travail de quatre jours est meilleure, pour les gens et pour l'économie. Le journal en ligne Perspective Daily pose la question dans son article (https://perspective-daily.de/article/1762/TsKtvxjo) sur le thème : la semaine de quatre jours serait-elle une bonne solution pour toi ? Trois réponses sont possibles - Oui, Non, je travaille déjà quatre jours. La première option recueille actuellement soixante-quatorze pour cent des suffrages exprimés, la deuxième six et la troisième dix-huit. Je fais partie de la minorité absolue qui a voté "non". Car je considère que l'expérience menée est une tromperie envers les travailleurs.

La grande arnaque de la semaine de 4 jours

Beaucoup de numérisateurs dans l'économie font cette annonce, assez grossière, à leurs clients au début du projet : "Il faut que vous compreniez une chose : si vous avez un processus de merde aujourd'hui et que vous le numérisez, vous aurez simplement un processus numérique de merde". C'est exactement ce que je pense de la glorification d'une semaine de travail réduite. Si nous glorifions la réduction de mauvaises conditions de travail, rien n'a changé dans les circonstances. Comme le montre l'étude islandaise, c'est vrai. Car au fond, la réduction du temps de travail a surtout permis aux gens de mieux supporter leur travail insatisfaisant. Ils y parviennent en ayant plus de temps pour compenser leurs frustrations.

L'auteur de l'étude, Jack Kellam, explique à ce sujet dans une interview accordée à Zeit : "Les personnes testées ont pu décider elles-mêmes du temps pendant lequel elles devaient désormais travailler moins. Peu importe que pendant ce temps, quelqu'un soit assis devant l'ordinateur à jouer aux jeux vidéo ou se promène en forêt". Selon Kellam, ce qui rend les gens heureux, c'est l'autodétermination. C'est ce qu'il souligne en déclarant : "Ce qui est surtout important, c'est que les participants ont eu un degré élevé d'autonomie dans l'organisation de leur temps de travail".

Ce dont il s'agit vraiment

L'étude propose comme solution une réduction de la semaine de travail. Mais en y regardant de plus près, on constate autre chose. Les gens manquent d'efficacité personnelle au travail. Nous voulons avoir de l'influence. Nous voulons participer à l'organisation. Nous voulons que les choses soient claires. La manière dont la plupart des entreprises sont organisées aujourd'hui empêche précisément la grande majorité des employés de faire cela. Et ce, de manière systématique. C'est pourquoi il faut plus qu'une amélioration des structures existantes. Nous sommes prêts pour un changement de système. Nous avons besoin d'un design organisationnel adaptatif qui professionnalise la création autonome par les collaborateurs. Les structures organisationnelles traditionnelles ne sont guère adaptées à ces exigences. Les structures formelles de commande et de contrôle empêchent les personnes de s'adapter de manière autogérée à l'évolution des conditions économiques, technologiques et de marché.

Si l'on veut que sa propre organisation devienne adaptative, il faut donc avant tout défier les habitudes de gestion traditionnelles. Pour réussir, il faut sortir des silos. Et même plus. Personne ne peut continuer à s'engager dans des planifications préétablies. Car jusqu'à ce qu'elles aboutissent, une autre solution est nécessaire depuis longtemps. Dans cette situation, il faut laisser place à l'autonomie. Mais seulement celle qui, en fin de compte, agit dans l'intérêt de l'organisation. Trois mécanismes d'action principaux permettent d'y parvenir :

  1. répartir les tâches/responsabilités de direction dans toute l'entreprise, au lieu de les limiter à des rôles formels
  2. Passage de la gestion à l'autogestion
  3. Transfert vers des équipes interfonctionnelles autonomes

Il ne s'agit pas de savoir combien de temps on travaille

Dans les entreprises qui suivent cette voie de manière conséquente, il s'avère que pour beaucoup, la semaine de quatre jours ou même des horaires de travail encore plus réduits avec une compensation salariale complète ne sont pas à l'ordre du jour. La question n'est pas de savoir combien de temps une personne travaille. Ce qui compte, c'est l'effet qu'il/elle obtient par son travail. Cela vaut d'ailleurs autant pour les entrepreneurs que pour leurs employés. Ainsi, les propriétaires de Teledata IT-Lösungen GmbH, Peter Wassmuth et Robin Aigner, qui suivent avec succès cette voie avec leur entreprise, soulignent régulièrement : "L'une de nos plus grandes réussites est que nous n'avons plus de semaine de cinquante ou soixante heures, mais que nous nous en sortons très bien avec trente ou quarante". Sur kununu, la réaction d'un collaborateur aux conditions de travail adaptatives de Teledata se lit ainsi : "C'est tout simplement agréable de se réjouir le dimanche pour le lundi" (https://www.kununu.com/de/teledata-it-loesungen/bewertung/2a55268d-9e4f-44cf-8359-0c1268b96bbd).

Alors je demande. "Devrions-nous vraiment continuer à nous tromper avec des semaines de quatre jours comme promesse de salut, alors qu'il est dans notre pouvoir d'organisation de travailler ensemble de manière judicieuse ?" Je sais : "Nous pouvons faire mieux" !

Vers l'auteur :
Gebhard Borck est un catalyseur de transformation. Avec ses outils de réflexion éprouvés par la pratique, il résout des problèmes concrets et urgents. Et Borck est plus qu'un conseiller : au lieu de construire des châteaux en Espagne, il révèle les choses et parle vrai. Il est conférencier, auteur de best-sellers, sparring partner et est considéré comme l'inventeur de la véritable équité dans l'économie. https://www.gebhardborck.de


Livre conseillé : Gebhard Bock : Die selbstwirksame Organisation. Le Playbook pour une collaboration intelligente. 1ère édition BusinessVillage 2020, 296 pages, ISBN 978-3-86980-486-6.

 

Swiss Impact Day 2021

Selon la devise "maîtriser ensemble la transformation numérique", la BOC Suisse organise un espace dans lequel les leaders du commerce numérique de Suisse discutent des défis et des tendances à venir. Lors du SWISS Impact Day 2021 du 16 septembre, des experts partageant les mêmes idées se rencontreront et philosopheront sur des stratégies efficaces en matière de gestion des processus commerciaux et de l'architecture informatique ainsi que de gouvernance, de risque et de conformité.

À l'ère de la révolution numérique, les entreprises équipent leurs organisations pour leur succès futur contre la montre. Les décisions stratégiques sont aujourd'hui largement influencées par des mots à la mode tels que transformation numérique, gestion des risques, architecture des processus et des entreprises. Selon la devise "maîtriser ensemble la transformation numérique", BOC Suisse - qui fait partie de la Groupe BOC - , le Swiss Impact Day 2021, un événement pour les leaders du business numérique suisse. L'événement aura lieu en direct le 16 septembre 2021 à l'hôtel Sheraton de Zurich ou de manière virtuelle.

Lors du Swiss Impact Day, des experts d'entreprises suisses échangeront leurs points de vue sur des thèmes relatifs à la gestion des processus commerciaux et de l'architecture informatique ainsi qu'à la gouvernance, aux risques et à la conformité. A quoi ressembleront les architectures commerciales du futur ? Quelles tendances et quels changements détermineront la gestion d'entreprise de demain ? Comment d'autres entreprises suisses abordent-elles les défis futurs ? Les participants, accompagnés des intervenants, se poseront ces questions. La BOC réunit sur scène un ensemble d'intervenants tels que Tim Lehrig d'Emmi Suisse SA, Felix Bindschedler d'On SA, Elias Schneuwly de Ringier SA ainsi qu'Andreas Christen et Daniel Plüss de la Banque Cantonale de Bâle.

"Cet événement réunit une communauté de passionnés du commerce numérique partageant les mêmes idées et constitue une source d'inspiration en matière de stratégie, d'organisation et d'innovation", explique Sandro Gerussi, responsable du marketing et de la communication de BOC Suisse. L'événement est l'édition suisse et fait partie du Global Business Impact Summit's 2021, qui aura lieu du 7 au 21 septembre. La participation au Swiss Impact Day est gratuite. L'événement peut être suivi en direct, en ligne ou à la demande.

Vous pouvez vous inscrire ici : Swiss Impact Day 2021 - www.boc-group.com

Le secteur de la banque privée est en mouvement

Le secteur des banques privées bouge, mais il est fortement sous pression : le nombre de banques privées actives en Suisse est passé de 101 à 96 entre 2020 et le milieu de cette année. C'est ce que montre la dernière étude sur les banques privées réalisée par KPMG et l'Université de Saint-Gall (HSG).

En 2020, le secteur de la banque privée n'a pas connu le même succès commercial partout. Les petites institutions financières souffrent particulièrement d'un environnement de marché exigeant. (Image symbolique ; photo : Unsplash.com)

Dans le cadre de l'étude annuelle "Clarity on Performance of Swiss Private Banks", KPMG et l'Université de Saint-Gall (HSG) ont examiné au total 83 banques privées actives en Suisse et ont évalué la performance de ces établissements ainsi que les principales tendances du secteur. En outre, 250 prises de position sur la situation des banques pendant la pandémie ont été examinées à la loupe et 27 dirigeants - principalement des CEO - du secteur des banques privées ont été interrogés.

Un environnement exigeant

L'environnement pour le secteur des banques privées reste exigeant, même si de nombreux établissements ont initialement bien traversé la crise de la Corona, conclut l'étude sur les banques privées réalisée par KPMG et la HSG. Selon cette étude, ce sont surtout les petites banques privées dont les actifs sous gestion sont inférieurs à 5 milliards de CHF qui sont touchées. Leur chiffre d'affaires a chuté d'environ 13 pour cent en 2020. Ce sont surtout les taux d'intérêt bas qui pèsent sur le résultat. Parallèlement, les petites banques privées se heurtent de plus en plus à leurs limites dans le domaine de la numérisation et en raison de la densité réglementaire croissante. En conséquence, et sous l'impulsion de la forte pression sur les marges et de la nécessité de réaliser des économies d'échelle, la consolidation se poursuit.

Le secteur des banques privées continue de se contracter

Cela se traduit notamment par la forte augmentation des activités de fusions et acquisitions depuis le premier lockdown : huit deals de consolidation ont été annoncés entre juillet 2020 et juillet 2021. Parallèlement, le nombre de banques privées actives en Suisse est passé de 101 à 99 en 2020. Actuellement, il y a encore 96 banques privées en Suisse - et après la conclusion des transactions déjà annoncées, elles seront probablement encore 93. "A notre avis, il existe toujours un grand besoin de consolidation, en particulier pour les banques privées de petite et moyenne taille", explique Christian Hintermann, expert bancaire et partenaire chez KPMG Suisse. "Nous nous attendons donc à ce que l'activité de transaction reste élevée au cours des douze prochains mois. Nous nous attendons en outre à ce que le nombre de banques privées sur le marché suisse se réduise encore d'un quart à moyen terme". Au cours des dix dernières années, le nombre d'établissements en Suisse a déjà diminué de 40% (158 banques privées en 2011).

Indique comment le secteur de la banque privée évolue : les fusions et acquisitions en comparaison sur dix ans. (Graphique : KPMG)

L'écart entre les grandes et les petites banques privées continue de se creuser

Dans le secteur des banques privées, il est frappant de constater que l'écart entre les grandes et les petites banques s'est encore creusé l'année dernière : Les grands établissements ont obtenu de meilleurs résultats en 2020 que les banques moyennes et petites et se sont montrés plus résistants face aux défis de la pandémie. Ainsi, ils ont même pu légèrement augmenter leur chiffre d'affaires en 2020 (+0,8%) malgré des circonstances difficiles, alors que les banques privées de taille moyenne ont vu leur chiffre d'affaires diminuer de 7,2% et que les petits établissements ont même subi une chute de 12,8%.

Le ratio coûts/revenus des grandes banques privées s'est même légèrement amélioré (741 pp2T), tandis que celui des petites banques privées a augmenté de 10 points de pourcentage pour atteindre 951 pp2T, la valeur la plus élevée des cinq dernières années. Pour les banques privées de taille moyenne, le ratio coûts/revenus s'élève à 84%, soit environ deux points de pourcentage de plus que l'année précédente. Pour l'ensemble des banques privées actives en Suisse, le ratio coûts/revenus a augmenté de 6 points de pourcentage en 2020 (médiane) pour atteindre un niveau record de 85,9%. Certes, les établissements ont pu réduire les coûts dans le domaine des voyages et du marketing. Mais la baisse des charges d'exploitation n'a pas suffi à compenser le recul des revenus.

"La solide performance des banques solides au milieu des défis difficiles du marché et des pandémies témoigne des investissements qu'elles ont consentis ces dernières années pour renforcer leur résilience. Elles y sont parvenues en investissant systématiquement dans l'acquisition de clients et l'efficacité", explique Philipp Rickert, responsable des services financiers chez KPMG Suisse. Cela se reflète également dans le rendement des fonds propres des établissements : Alors que les grandes banques privées affichent un rendement médian des fonds propres de 6,2%, la médiane des petites banques se situe à 1,1%. Dans l'ensemble, le rendement moyen des fonds propres (médiane) était de 4,1%, ce qui représente une légère détérioration par rapport à l'année précédente (4,2%).

Les actifs gérés et l'argent frais net augmentent

En 2020, les actifs sous gestion de l'ensemble du secteur bancaire privé ont augmenté de 3% pour atteindre près de CHF 2'943 milliards. Cela s'explique principalement par la forte croissance de l'argent frais net de CHF 94,5 milliards (+3,3%) l'année dernière, les grandes banques privées ayant notamment réussi à attirer beaucoup d'argent frais. Ainsi, environ 95% de l'argent frais net ont été générés par sept des plus grandes banques privées. Au total, 48 banques ont déclaré un afflux net d'argent frais positif et 35 banques un afflux net négatif. "L'afflux considérable d'argent frais au cours des deux dernières années est un signe extrêmement encourageant pour la branche et pour la Suisse en tant que place financière leader dans le domaine du private banking", a déclaré Rickert. En revanche, les fusions et acquisitions n'ont pas eu d'impact significatif sur les actifs sous gestion des banques privées l'année dernière, car certaines des transactions annoncées n'ont été ou ne seront conclues qu'en 2021.

Peu d'économies sur les coûts des bureaux

Les 27 cadres interrogés l'année dernière - principalement des CEO - s'attendaient à l'époque à ce que le home office profite aux banques en termes de frais de bureau et d'autres gains d'efficacité. Mais selon la situation actuelle, seules des réductions limitées des dépenses en espaces de bureau apparaissent. En 2020, année de la pandémie, les économies de coûts ont été modestes (0,9%). En revanche, la baisse des dépenses de voyage et de marketing a entraîné des économies plus importantes dans la plupart des banques, ce qui a permis de réduire les frais généraux d'administration de 9% (CHF 388 millions).

L'an dernier, les dirigeants estimaient que les défauts de crédit n'entraîneraient que de faibles pertes de crédit en 2020. Les pertes de crédit du secteur (qui comprennent les pertes sur prêts lombards, hypothécaires et autres) ont certes été multipliées par plus de quatre par rapport à l'année précédente (de 126 millions de CHF à 597 millions de CHF). Toutefois, une grande partie de ces pertes est imputable à une seule banque. Dans l'ensemble, le nombre de banques privées ayant signalé une augmentation des pertes sur crédits en 2020 est resté relativement stable, à 31. L'année précédente, 28 banques privées avaient annoncé des pertes de crédit accrues.

La numérisation et les ESG gagnent en importance

Comme le montre l'étude sur les banques privées, ces dernières souhaitent se consacrer davantage à d'autres thèmes que la crise de Corona. Il s'agit notamment de l'ensemble du domaine ESG (Environmental, Social and Governance), qui gagne en importance. Ainsi, les banques privées continuent à se développer dans le domaine ESG et adaptent leurs offres. Il existe toutefois de grandes différences entre les banques. Certes, une majorité de 60% des établissements ont mentionné le thème ESG sur leur site Internet. Seules une vingtaine d'institutions financières ont indiqué dans leur rapport annuel ou sur leur site web que l'ESG était une priorité stratégique importante. "Les banques devraient profiter du solide palmarès de la Suisse en matière de pionniers et d'investissements ESG pour attirer de nouvelles générations de clients pour qui l'ESG est une préoccupation majeure", a déclaré Rickert.

Le thème de la numérisation continue de gagner en importance. Ainsi, on a pu observer dans les rapports d'activité des banques une augmentation de 327% des mots-clés relatifs à la numérisation au cours des dix dernières années. Malgré cela, les banques privées ont réalisé en 2020 des investissements informatiques plus faibles et ont enregistré des coûts liés à l'informatique plus bas que l'année précédente. "La baisse des dépenses informatiques s'explique principalement par la retenue des banques durant l'année de crise. Nous nous attendons à ce que les investissements dans l'informatique reprennent, car la transformation numérique restera un thème clé", explique Hintermann.

Méthodologie

 

Coopération en matière de recherche pour la fermeture des cycles de matières

L'entreprise suisse Selfrag AG, dont le siège se trouve à Chiètres, et la Haute école technique FHNW lancent une collaboration à long terme en matière de recherche et de prestations de services dans le but de faire progresser la valorisation matérielle des déchets minéraux et métalliques, de réduire l'impact environnemental de l'élimination des déchets et de diminuer ainsi de manière significative les émissions de CO2.

Les matériaux mélangés, comme par exemple les déchets électroniques, peuvent être séparés en composants individuels grâce à un procédé spécial de l'entreprise Selfrag. Une collaboration de recherche avec la FHNW doit permettre de développer d'autres potentiels de ce procédé. (Image : Pixabay.com)

Chez Selfrag, l'un des principes est le suivant : "Nous n'avons qu'une seule planète, nous contribuons à sa préservation avec engagement". Sous cette devise, l'entreprise est désormais leader dans l'industrialisation de systèmes de récupération de matières solides par fragmentation électrodynamique. Cette technique consiste à séparer des matériaux mélangés, comme par exemple des déchets électriques, des scories ou des roches, en leurs différents composants par des impulsions à haute tension. Cette méthode respectueuse de l'environnement est utilisée entre autres dans l'industrie du ciment, dans l'industrie minière ainsi que dans le traitement et le recyclage des résidus issus de l'incinération des ordures ménagères. Grâce à sa technologie brevetée, l'entreprise est en mesure de réduire de moitié le volume des scories d'ordures ménagères et de réintroduire dans le cycle économique des matériaux précieux comme les métaux et les minéraux. Le procédé apporte une contribution substantielle à la réduction des émissions de CO2 et contribue à combler les lacunes d'une économie circulaire qui fonctionne.

Développer les potentiels

Selfrag va désormais développer le potentiel de cette méthode dans le cadre d'une collaboration de services et de recherche avec l'Institut de la biomasse et de l'efficacité des ressources de la Haute école technique FHNW. Cet institut fait de la recherche et du développement dans les domaines des carburants et combustibles alternatifs, de la combustion et de l'efficacité des ressources. Il fait partie du centre de compétences national pour la recherche énergétique "SCCER Biosweet" et est soutenu conjointement par la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) et l'Institut Paul Scherrer (PSI). Des projets de recherche communs sur la valorisation matérielle des déchets minéraux et métalliques sont prévus, selon le communiqué.

Renforcer l'économie circulaire grâce à la coopération en matière de recherche

"Notre technologie permet de récupérer de précieuses matières premières à partir des scories d'ordures pour les recycler. En coopération avec la Haute école technique de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse FHNW, nous voulons continuer à développer cette valorisation des déchets respectueuse de l'environnement et renforcer ainsi l'économie circulaire", explique Anton Affentranger, président du CA de Selfrag. "Grâce à nos compétences dans le domaine de l'économie circulaire, nous accompagnons les entreprises dans le développement d'une innovation technique jusqu'à sa commercialisation", explique Petar Mandaliev de l'Institut pour la biomasse et l'efficacité des ressources FHNW. "Les objectifs durables de Selfrag coïncident avec les valeurs de notre haute école".

Sources et informations complémentaires : Selfrag AG, FHNW

Avec le Cyber Incident Hub contre les cyberattaques

Trois entreprises de conseil de premier plan et une start-up ont lancé le premier "Cyber Incident Response Hub" interdisciplinaire de Suisse lors de l'événement XBorder de la Fédération du commerce et de la distribution sur le thème "Tendances dans le commerce électronique" du 25 août 2021. La gamme de services comprend une assistance pertinente contre les cyberattaques. Celle-ci est proposée 24 heures sur 24 par les quatre entreprises en cas d'attaque.

Trois entreprises de conseil et une startup proposent, avec le Cyber Incident Hub, une offre complète pour faire face aux cyberattaques. (Image : Unsplash)

Les grands groupes ne sont pas les seuls à subir des cyberattaques de plus en plus fréquentes. C'est ce que montrent par exemple les cas de Stadler Rail et de Comparis, qui ont récemment été rendus publics. Une étude de la ZHAW le révèle également : Environ un tiers des PME suisses auraient déjà été victimes de cyberattaques, et environ 4 % d'entre elles auraient en outre été victimes de chantage. Près de 200 000 PME ont donc déjà été victimes d'une cyberattaque. ICT Switzerland met également en garde dans une étude : "Le risque d'être victime d'une cyberattaque est sous-estimé. Seuls 10 % et 4 % des personnes interrogées considèrent comme un grand ou très grand danger le fait d'être mis hors d'état de nuire pendant une journée, voire de voir son existence menacée". En même temps, seuls 60 % des personnes interrogées confirment avoir entièrement mis en œuvre les mesures de protection de base telles que la protection contre les logiciels malveillants, le pare-feu, la gestion des correctifs et la sauvegarde. Les systèmes de détection des cyberincidents n'ont été entièrement mis en place que par une entreprise sur cinq. Les processus de traitement des cyberincidents ne sont plus cités que par 18 % des entreprises interrogées, et les formations des collaborateurs sur l'utilisation sûre des TI par seulement 15 %.

Quand ça arrive, il faut être bien conseillé

Lorsqu'une entreprise subit une cyberattaque, il faut être bien conseillé. Une attaque de ransomware, par exemple, est rapidement suivie d'une demande de rançon, généralement en crypto-monnaies, afin de dissimuler les traces. Les victimes ne savent souvent pas si l'accès aux données cryptées par l'agresseur sera réellement rétabli après le paiement. Il en résulte des litiges, des atteintes à la réputation, des pertes financières et de l'insécurité. La prévention, l'intervention et le suivi, ainsi que de bons conseils, sont nécessaires.

Cyber Incident Hub pour les entreprises et les assureurs

C'est dans ce contexte que les trois entreprises de conseil MLL MeyerLustenberger Lachenal Froriep (MLL), Farner Consulting, Oneconsult et la start-up CYBERA ont lancé ensemble le "Cyber Incident Response Hub" interdisciplinaire, qui propose des services d'assistance 24 heures sur 24. Il couvre le conseil juridique spécialisé dans le cyber (MLL), la réponse aux incidents et la criminalistique numérique (Oneconsult), la communication de crise et la gestion de la réputation (Farner) ainsi que la réaction internationale en cas de détournement frauduleux de fonds (CYBERA). Cette offre, unique en Suisse selon ses propres dires, fait face, à l'heure du changement numérique, à une forte augmentation de la menace que représentent pour les entreprises les cyberattaques, la corruption de données, la fraude et le chantage. Outre les (cyber)assureurs, les clients cibles sont des entreprises exposées de tous types. Nicola Staub, fondateur et CEO de CYBERA, déclare à propos de la nouvelle offre de services : "Pour bloquer et sécuriser les sommes d'argent détournées frauduleusement dans le monde entier avec des informations pénalement pertinentes avant qu'elles ne soient blanchies et irrémédiablement perdues, il faut de nouvelles solutions que nous proposons".

L'offre à 360

Les compétences interdisciplinaires offertes par le Cyber Incident Hub, qui regroupe des professionnels du droit, de la technologie, de la criminalistique et de la communication, sont toutes nécessaires pour se préparer au mieux aux risques, les repousser avec succès et gérer ou atténuer leurs conséquences. Le cabinet d'avocats MLL a mis en place un réseau de partenaires de premier plan et expérimentés afin d'offrir une réponse coordonnée à tous les types de problèmes de cybersécurité. Le service va de l'élaboration d'un plan de réponse en matière de cybersécurité et de l'examen de la tolérance aux cyberrisques à la gestion juridiquement correcte des violations de sécurité, des pertes de données et des enquêtes sur les cyberincidents. Une bonne communication en cas d'attaque contribue à une récupération rapide des dommages subis par la réputation. Enfin, la garantie de la cybersécurité et de la sécurité des données à tout moment fait aujourd'hui partie des exigences juridiques de base en matière de conformité et de bonne gouvernance, écrivent les exploitants du Cyber Incident Hub.

Comment contacter le Cyber Incident Hub ? Actuellement, le La MLL comme point de contactUne page d'accueil spécifique est en cours d'élaboration, nous a-t-on répondu. L'offre est moins conçue comme une possibilité d'appel d'urgence que comme un service complet pouvant être utilisé par exemple dans le cadre de paquets d'assurance contre les cyberrisques.

Utiliser au mieux les technologies des centres de contact

Grâce aux Dynamic Managed Services (DMS), les PME peuvent elles aussi utiliser les technologies des centres de contact de manière encore plus optimale et améliorer encore l'expérience et les services clients. L'entreprise CCR propose à cet effet des paquets de solutions correspondants.

Le groupe CCR propose des technologies de centre de contact complètes - également pour les PME. (Image : CCR)

Fondée en janvier 2011, CCR affirme offrir à ses clients les solutions les plus récentes, avec plus de 25 ans d'expérience dans le domaine des technologies Genesys pour les partenaires et les centres d'appels. De nouvelles offres de services professionnels ont été développées pour aider les entreprises qui utilisent des solutions basées sur Genesys, indique l'entreprise. Les services de conseil en communications unifiées aident à remplacer les anciens systèmes par des technologies de centre de contact de dernière génération et à augmenter la productivité dans l'entreprise, poursuit l'entreprise. Ainsi, le contact sympathique et professionnel avec les clients peut être encore mieux assuré par les agents du centre de contact. Les agents sont renforcés et peuvent se connecter avec les clients par tous les canaux, le chiffre d'affaires augmente et les coûts commerciaux sont réduits grâce à une solution omni-canal, tels sont les autres avantages que CCR met en avant. En outre, les services administratifs de MS Teams font également partie du DMS. La migration et la gestion sans faille de MS Teams par CCR en constitueraient la base technique.

Les packages DMS suivants : Health Check, Standard Package et Full Coverage Package permettent aux entreprises de développer et de numériser leur centre de contact. CCR est présent avec ses solutions dans les secteurs de la banque, des assurances, des télécommunications, de l'énergie, de la fabrication, de la santé, du commerce de détail et du commerce électronique. Quelques-uns des clients de référence de CCR en Suisse sont Sunrise, Medela, Medgate, WIR Bank, Vifor Pharma, Constellium, Brother (Suisse) SA, etc.

Source et informations complémentaires : www.ccr.group

Les leaders sans followers : pourquoi personne ne les suit...

C'est très simple : si personne ne vous suit, vous n'êtes pas un leader. Et inversement : plus les gens vous suivent, plus votre influence en tant que leader est forte.

Pourquoi les dirigeants s'étonnent-ils que les gens ne les suivent pas ? La présente impulsion au succès en donne les raisons. (Image : Pixabay.com)

Nous ne connaissons pas le phénomène des "influenceurs" seulement depuis les médias sociaux. De tout temps, les leaders influents ont eu un nombre considérable de "followers". Mais il s'agit ici de quelque chose de très simple, qui est pertinent pour tous ceux qui veulent influencer les autres d'une manière ou d'une autre : il s'agit d'influencer les autres de telle sorte qu'ils vous suivent volontiers et de leur plein gré. Si vous y parvenez, vous pourrez déplacer les montagnes, comme le dit le proverbe.

D'ailleurs, cela n'a absolument rien à voir avec un "suivisme aveugle". Au contraire : plus vos collaborateurs vous remettent en question et vous lancent des défis, plus votre influence s'accroît - à condition que vous soyez prêt à relever les défis et à gérer les critiques.

Les dirigeants viennent toujours vers moi en me demandant pourquoi les gens ne les suivent pas assez : "Pourquoi ne faites-vous pas ce que nous avons convenu ? Pourquoi n'appliquez-vous pas les choses comme je vous l'ai dit ?" Voici les trois principales raisons, tirées de mon expérience, pour lesquelles les gens ne vous suivent pas :

  1. Ils répandent l'insécurité. J'avais déjà abordé ce sujet en détail ailleurs. De nombreux dirigeants répandent l'insécurité chez les autres par leur manque de clarté. La clarté dans la communication est souvent surestimée de manière drastique. Ce qui est apparemment clair pour vous peut être complètement obscur pour les autres. Personne ne veut suivre quelqu'un qu'il ne comprend pas.
  2. La confiance est trop faible. Bien sûr, vous le savez : si vous devez suivre quelqu'un, vous devez faire confiance à cette personne dans une certaine mesure. Plus la confiance est grande, plus le leadership est facile. Mais ce qui est souvent ignoré : Pour se faire pleinement confiance, il faut se connaître et s'évaluer le mieux possible. Pour cela, il faut entreprendre des actions qui sortent du cadre des processus de travail normaux.
  3. Ce n'est pas nécessaire. Cela peut paraître surprenant, mais si vous ne voyez pas de bonne raison de suivre une autre personne, vous ne le ferez pas non plus. Donc, si les autres ne comprennent pas la nécessité de votre leadership, cela devient difficile pour vous. La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez créer cette nécessité de manière consciente.

Si vous inversez ces trois points, vous avez de très bonnes chances que d'autres personnes vous suivent très volontiers, ce qui vous permettra ensuite d'augmenter votre influence.

Constatation en prime : les trois leviers mentionnés s'appliquent tout aussi bien à la vente si vous souhaitez faire de votre clientèle un maximum de fans.

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Le secteur MEM se trouve au début d'un boom d'après-crise

En juillet, pour la première fois depuis deux ans, la majorité des PME de la branche MEM interrogées ont estimé que le climat des affaires était positif. C'est ce que révèle le baromètre économique Swissmechanic d'août 2021.

Passées du rouge au vert : les perspectives commerciales de la branche MEM. (Graphique : Swissmechanic)

Selon la dernière enquête trimestrielle menée auprès des entreprises membres de l'association professionnelle Swissmechanic, la branche MEM se trouve au début d'un boom d'après-crise. Comme la grande majorité (75%) des personnes interrogées estiment désormais que la situation est positive ou plutôt ou très favorable, on peut dire qu'après deux années dans le rouge, l'indice du climat des affaires de Swissmechanic est passé nettement dans le vert en juillet 2021. Encore en avril de cette année moins de la moitié (46%) voyaient l'avenir en rose, même si un plus grand optimisme se dessinait déjà à l'époque.

Les PME-MEM sur la voie de l'expansion

Les indicateurs suivants montrent que la reprise dans la branche MEM s'est poursuivie au deuxième trimestre 2021 : les entrées de commandes et les chiffres d'affaires ont fortement augmenté par rapport au même trimestre de l'année précédente (2020 T2), ce qui est en partie dû à la forte chute enregistrée un an auparavant. Il en va de même pour les exportations MEM, pour lesquelles Swissmechanic parle d'une augmentation record. Autre constatation de l'enquête, un renversement de tendance se dessine également pour les marges et le personnel au deuxième trimestre. Le taux d'utilisation des capacités est passé à 92% en juillet 2021 et est donc plus élevé qu'avant le début de la pandémie.

Le secteur MEM toujours confronté à des problèmes de chaînes d'approvisionnement

Les problèmes de la chaîne d'approvisionnement et la pénurie de main-d'œuvre arrivent actuellement en tête de liste des préoccupations, devant le manque de commandes. Comme l'indiquent les entreprises membres interrogées, la disponibilité, les délais de livraison et les prix des matières premières (p. ex. métaux) et des produits intermédiaires (p. ex. puces électroniques) sont de loin les problèmes les plus importants de la chaîne d'approvisionnement. La pénurie de produits intermédiaires doit être considérée en premier lieu comme un symptôme de la course de rattrapage (globale) ainsi que du déplacement des modèles de consommation et de production, écrit Swissmechanic à ce sujet. Ainsi, la poussée de la numérisation due à la pandémie a joué un rôle important dans la pénurie de micro-chips.

Un sujet récurrent : la surréglementation et le flot de paragraphes

Malgré les problèmes dans le domaine de la chaîne d'approvisionnement, il faut s'attendre à ce que le boom encore récent dans la branche MEM se poursuive cette année et l'année prochaine. Pour que les PME-MEM atteignent durablement un niveau de croissance (structurelle) plus élevé, leurs conditions-cadres doivent être améliorées, constate encore l'association de branche des PME-MEM et promet de continuer à s'engager dans ce sens dans la Berne fédérale. Les nombreuses réglementations et le flot croissant de paragraphes restreignent de plus en plus l'initiative personnelle et l'esprit d'entreprise et freinent la productivité et la compétitivité des entreprises. Cela a des répercussions négatives sur l'innovation et les emplois, poursuit Swissmechanic. "La place économique suisse perd constamment de son attractivité. Cela ne doit pas être le cas. C'est pourquoi Swissmechanic soutient l'introduction d'un frein à la réglementation ainsi que toutes les mesures qui contribuent à alléger les coûts de la réglementation pour les entreprises. La place industrielle suisse, et donc l'ensemble de la société, en profiteront", peut-on lire dans le communiqué de presse correspondant.

Source : Swissmechanic

Etude salariale 2021 de swissICT : le niveau des salaires reste élevé

L'étude salariale 2021 de swissICT constate une légère hausse du niveau des salaires. Les données se basent sur 36500 mentions de salaires dans 272 entreprises. Et une autre question préoccupe l'association professionnelle : La pénurie de personnel qualifié s'aggrave-t-elle ?

Les spécialistes IT continuent de gagner très bien leur vie. C'est ce que montre l'étude salariale 2021 de swissICT. (Image : Unsplash.com)

Si vous voulez gagner beaucoup d'argent, vous êtes bien servi dans le secteur des TIC. En effet, les salaires y sont constamment plus élevés depuis des années par rapport à d'autres secteurs. Si l'on tient compte du renchérissement et que l'on compare les chiffres avec Année précédente les salaires ont même légèrement augmenté. Selon l'étude salariale 2021 de swissICT, les médianes 2021 pour les niveaux de compétence "Junior" s'élèvent à 79 000 CHF, "Professional" à 104 000 CHF et "Senior" à 127 000 CHF. malgré la problématique Corona, peu de changements sont apparus sur le marché de l'emploi IT. Dans l'ensemble, les salaires sont stables, avec de légères variations vers le bas et vers le haut. Cette année, la médiane globale est néanmoins supérieure de 1,1 % à celle de 2020, ce qui peut être interprété comme une indication de la pénurie de personnel qualifié qui continue de s'aggraver.

Les profils professionnels continuent également à se différencier. Ainsi, le nombre de profils professionnels agiles augmente. L'étude constate que le framework SAFe, par exemple, est de plus en plus utilisé dans ce domaine. Ainsi, le Product Owner a obtenu 23% de citations supplémentaires par rapport à l'année précédente. A un niveau plus bas, mais avec 98 pour cent d'augmentation, le Scrum Master gagne du terrain et devient de plus en plus pertinent.

Evolution des salaires dans le secteur des TIC jusqu'en 2021. (Graphique : swissICT)

Plus de fournisseurs de services TIC

272 entreprises ont participé à l'étude sur les salaires. Elles ont indiqué 36 950 salaires. "C'est une augmentation extrêmement réjouissante", déclare Christian Hunziker, directeur de swissICT. "Cela montre, comme en 2020, que l'étude annuelle sur les salaires ICT continue de gagner en pertinence. C'est un beau signe et cela permet aux évaluateurs d'obtenir un benchmark plus large".

Si l'on considère la répartition sectorielle des entreprises participantes, on constate des changements. On constate par exemple une augmentation du nombre d'entreprises de services participantes ainsi que de l'industrie et de l'artisanat. Malgré le plus grand nombre d'entreprises participantes, les fournisseurs de TIC représentent à peine un quart de toutes les entrées, avec 23% des salaires mentionnés.

La date de référence pour la collecte des données était le 1er mai 2021. Les salaires ont été évalués sur la base de "Professions des TIC", ce qui permet de couvrir les salaires de 50 professions au total. Cette année, aucun nouveau profil de profession n'a été ajouté, ce qui permet une plus grande stabilité.

Différences entre les meilleurs spécialistes

Un coup d'œil sur l'évaluation standard de l'étude salariale 2021 de swissICT montre la dispersion des salaires de fonctions comparables. En Suisse, une développeuse d'applications "senior" gagne environ entre 120 000 (quartile inférieur, seuil de 25%) et 135 000 CHF (quartile supérieur, seuil de 75%). Cela signifie que pour un quart des mentions, le salaire est inférieur à 120 000 CHF, respectivement supérieur à 135 000 CHF. Avec 2137 mentions, ce profil professionnel est l'un des plus fréquemment cités.

Les dispersions chez les juniors (S1) à experts (S4) sont comparables et présentent une certaine stabilité. Chez le "senior-expert S5", elles augmentent brusquement et dépassent parfois déjà 50 000 francs (quartiles de 25 pour cent à 75 pour cent). Toutefois, "celui qui vient pour l'argent repart pour l'argent", déclare Nicole Kaeser Mirata, qui s'engage depuis de nombreuses années dans le groupe de travail "Salaires des TIC". Son employeur, la Mobilière, participe depuis le début à l'étude sur les salaires.

Source : swissICT

L'étude sur les tendances des logiciels ERP en 2021 révèle les nouvelles évolutions du marché

Dans le cadre de son étude ERP-Software Trends 2021, la société d'études de marché et de conseil SoftSelect de Hambourg a examiné à la loupe un total de 157 solutions ERP et montre les tendances actuelles du marché et de l'évolution autour du système ERP. Il en ressort que les systèmes ERP sont au cœur des clouds de données.

Une étude récente sur les tendances des logiciels ERP en 2021 montre que les systèmes ERP sont au cœur des clouds de données. (Image : Unsplash.com)

Les mondes de données issus du cloud sont en constante expansion. Les piles technologiques dans les chaînes d'approvisionnement sont de plus en plus interconnectées. C'est pourquoi les applications logicielles dans les entreprises - en premier lieu le système ERP en tant que représentation numérique de l'organisation des processus et instrument de contrôle de la création de valeur de l'entreprise - ont la tâche complexe de prendre en charge l'intégration de ces mondes de données dans le cœur économique de l'entreprise et de les rendre utilisables dans le sens des objectifs de l'entreprise. Les tendances telles que l'analyse des données volumineuses et l'intelligence artificielle (IA), la mobilité, les microservices ou la fusion de la production et de l'informatique stimulent en outre le changement numérique et facilitent l'établissement de nouveaux modèles commerciaux de plus en plus soutenus par le numérique. Tout cela fait l'objet de l'étude de SoftSelect sur les tendances des logiciels ERP en 2021.

Assouplissement des freins à l'investissement

Après les restrictions imposées par Covid-19 à l'ensemble de la vie sociale au cours des 12 à 18 derniers mois, le regard de nombreuses entreprises est aujourd'hui à nouveau tourné vers l'avenir et, dans de nombreux cas, les jalons sont déjà posés pour la croissance, constate l'étude. En outre, on constate que la réticence à investir dans l'infrastructure numérique, encore souvent observée, cède de plus en plus la place à une volonté de réaliser rapidement des projets informatiques. Dans de nombreux cas, il s'agit de combler les éventuels déficits de numérisation.

Le système ERP en particulier, en tant que hub central de processus et de données dans l'entreprise, est au centre de l'attention lorsque les processus et des modèles commerciaux entiers sont mis au banc d'essai. En permettant de relier les données transactionnelles, comportementales ou techniques de l'IoT aux données commerciales et de base de l'ERP, les entreprises améliorent non seulement la qualité des données dans le réseau d'information, mais créent également une base importante pour le contrôle et l'automatisation des flux de travail au-delà du noyau de l'ERP.

Tendances des logiciels ERP en 2021 : la diversité de l'offre s'accroît

Quelques autres conclusions concrètes de l'étude ERP Software Trends 2021 : du côté des fournisseurs ERP, l'offre de prestations n'enregistre pas seulement une croissance en largeur (p. ex. nouvelles offres cloud, apps, analyses commerciales, connecteurs de plateformes, etc. Parmi les domaines clés les plus courants des solutions ERP, on trouve notamment le CRM (88 % de couverture), la gestion des marchandises et des matériaux (87 % de couverture) et la gestion des documents (80 %). Alors qu'environ trois quarts des solutions ERP mettent à disposition des modules pour la comptabilité financière (78 pour cent), des composants analytiques tels que la Business Intelligence, le Data Warehouse ou le Datamining (76 pour cent), la gestion de la chaîne d'approvisionnement (74 pour cent) ou la gestion de projet (73 pour cent), environ deux fournisseurs sur trois couvrent les domaines de l'administration / gestion du personnel (69 pour cent), la planification / gestion de la production (en abrégé GPAO, 68 pour cent), le commerce électronique (68 pour cent) ou le service après-vente (68 pour cent). Les domaines de la paie (55 pour cent) et de la saisie des données machine (48 pour cent) sont encore représentés par une solution sur deux.

(Graphique : SoftSelect)

De nombreuses solutions ERP se concentrent en outre sur des segments sectoriels spécifiques comme l'industrie (75 pour cent), le commerce (67 pour cent) ou les services (63 pour cent). Dans l'environnement d'application industriel, une multitude de types de fabrication sont pris en charge - de la fabrication à l'unité (98 pour cent de couverture), de la fabrication en petites séries (94 pour cent) et de la fabrication de variantes (90 pour cent) à la fabrication en flux continu (68 pour cent), à la fabrication Kanban (64 pour cent) et à la fabrication par processus (60 pour cent) en passant par la fabrication par lots (90 pour cent) et la fabrication en série (87 pour cent). Selon les indications des fournisseurs, 70 pour cent des systèmes ERP sont utilisables indépendamment du secteur. L'offre de solutions ERP se réduit toutefois considérablement dans des secteurs spécifiques comme le transport et la logistique (43 %), l'artisanat (42 %), le bâtiment (34 %) ou le service public (27 %).

Les environnements Java continuent de gagner du terrain

Non seulement l'offre de solutions ERP est plus variée que jamais grâce aux nouvelles solutions cloud, mobiles et sectorielles, mais la question de la technologie optimale et du modèle de déploiement individuel adapté préoccupe aujourd'hui les entreprises utilisatrices confrontées à des décisions d'investissement. 90 % des systèmes ERP analysés dans l'étude sont proposés de manière classique en tant que variante interne. En revanche, 72 pour cent des solutions proposées sont mises à disposition via le cloud. L'offre est toujours dominée par des architectures client-serveur (88 %), multi-tiers (72 %) et partiellement basées sur le web (67 %). Les applications purement basées sur le web sont toutefois encore l'exception, du moins dans le domaine ERP (12 pour cent). La majorité des systèmes ERP utilisent .NET comme plateforme technologique (60 %), tandis que Java représente une part d'environ 54 % - une augmentation de 12 points de pourcentage par rapport à 2020. Les principes de l'architecture orientée services (SOA) sont mis en œuvre par environ 49 % des solutions ERP.

Sourcing multi-cloud

L'approche d'un environnement informatique hybride, dans lequel certains processus clés sont exploités "sur site" ou dans le propre cloud et sont étendus au besoin par des applications du cloud public, est de plus en plus populaire. Bien que les clouds privés soient utilisés pour les processus critiques en matière de protection des données et les données sensibles (par exemple, les données de base des clients ou du personnel), les clouds publics sont souvent utilisés pour les données non critiques, par exemple dans les environnements de test ou IoT. En stockant une partie du contenu localement et une autre partie dans le cloud et en la synchronisant, les entreprises veulent conserver le contrôle des données critiques (mot-clé : souveraineté des données), tout en offrant aux utilisateurs et aux partenaires une plus grande flexibilité d'accès. Le choix du futur modèle de déploiement des données est aujourd'hui une question centrale qui a une grande influence sur la future stratégie informatique et sur le choix du prestataire de services ERP. En effet, aucune entreprise ne souhaite aujourd'hui se fermer pour des années (avec des cycles d'innovation de plus en plus courts) aux évolutions futures en se verrouillant sur une technologie ou un fournisseur particulier. Aujourd'hui, ce sont surtout les fonctions RH, les services CRM, les outils de collaboration et les bases de données qui sont de plus en plus mis à disposition à partir du cloud. Outre l'exploitation en cloud public et en cloud privé, c'est surtout l'intégration de plusieurs clouds de données dans ce que l'on appelle un multi-cloud qui gagne en importance. Afin de rendre les données de clouds externes utilisables au profit de la création de valeur propre ou pour la commande de processus, différents clouds de données, applications cloud, systèmes de partenaires de collaboration ou environnements IoT sont réunis et gérés de manière centrale dans une pile cloud.

"Le système ERP n'a rien à craindre de son statut de système leader dans le paysage informatique, même pour les années à venir. Même si les clouds externes jouent de plus en plus le rôle de hub de données supplémentaire, le système ERP fait office de plateforme d'intégration et de pilotage de tous les processus commerciaux clés et reproduit les connaissances des processus tout au long de la chaîne de création de valeur", résume Michael Gottwald, directeur général de SoftSelect, en présentant les résultats de l'étude.

Source et informations complémentaires : http://www.softselect.de/erp-studien

L'intelligence artificielle continue de progresser dans le marketing

Selon une nouvelle étude, de plus en plus d'entreprises misent sur l'utilisation de chatbots. Mais il y a encore beaucoup de spécialistes du marketing qui ont des sueurs froides à l'idée d'utiliser l'intelligence artificielle dans le marketing. Mais comment utiliser efficacement les chatbots et autres ?

L'intelligence artificielle dans le marketing est souvent pratiquée sous la forme de chatbots. Même si l'acceptation par les utilisateurs augmente, il faut faire preuve de beaucoup de prudence lors de leur utilisation. (Image : Pixabay.com)

L'utilisation de l'intelligence artificielle progresse également dans le domaine du marketing. C'est ce que montre par exemple l'étude 2021 sur les chatbots en Allemagne, en Autriche et en Suisse, réalisée par la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) en coopération avec l'entreprise technologique swiss moonshot AG (aiaibot) a été publiée. Dans le cadre de cette étude, environ 1'000 personnes ont été interrogées sur l'utilisation des chatbots, ainsi que sur leurs expériences et leurs attentes vis-à-vis des assistants numériques.

L'étude montre que : Les expériences avec les chatbots ont augmenté de manière significative. Il y a trois ans, selon l'enquête de l'époque, seuls 40 % des personnes interrogées auraient déjà interagi au moins une fois avec un chatbot. Dans l'étude actuelle, ils sont désormais 63 %. Cela montre clairement que l'intelligence artificielle est de plus en plus utilisée dans le marketing. De plus, 44% des participants à l'étude qui n'ont encore jamais eu de contact avec un point de contact numérique pourraient très bien s'imaginer interagir avec un chatbot à l'avenir.

Chatbots pratiques 

En théorie, l'utilisation de chatbots présente des avantages indéniables. Ils simplifient la vie des clients comme celle des conseillers à la clientèle : Les seconds ne doivent plus répondre manuellement à des questions récurrentes et les premiers bénéficient d'un service immédiat. Mais qu'en est-il dans la pratique ? Les chatbots sont-ils réellement acceptés par les clients ? L'étude susmentionnée livre plusieurs enseignements à ce sujet. Une première : les clients apprécient la rapidité et la disponibilité totale des bots. Ils veulent une solution rapide. Le "comment" ne joue qu'un rôle secondaire, indique l'étude. Les chatbots sont clairement préférés aux voicebots - écrire semble leur être plus proche que parler. L'accessibilité, la neutralité et la rapidité de l'aide constituent les trois principaux avantages cités par les clients. Selon un autre résultat de l'enquête, les bots sont généralement utilisés le soir ou le week-end depuis la maison et le plus souvent sur des sites web. Les personnes interrogées voient de nombreux cas d'application pour l'utilisation d'un chatbot : Obtenir des informations, prendre un rendez-vous, vérifier l'état de la livraison, changer d'adresse, aider dans le processus d'achat et bien d'autres.

Les données comme monnaie

De plus - autre constatation - les clients sont prêts à échanger des données contre un meilleur service. Environ 60 % des personnes interrogées dans le cadre de l'étude font également confiance à la sécurité de leurs données lors de l'interaction avec le bot. 75 % sont prêts à s'authentifier lors d'un dialogue avec un bot. Plus de la moitié des personnes interrogées jugent positivement la possibilité qu'un chatbot connaisse personnellement les utilisateurs et puisse en conséquence accéder à l'historique des clients.

Dans la partie interprétation de l'étude mentionnée, les résultats ont également été examinés à l'aide d'une analyse approfondie axée sur l'intention d'utilisation. Il s'est avéré que la probabilité d'utiliser à nouveau un chatbot à l'avenir est la plus élevée lorsque le chatbot réunit de manière optimale les avantages fonctionnels et émotionnels. Cette connaissance est particulièrement importante lors de la réalisation d'un chatbot, afin de prendre en compte de manière égale les deux composantes de l'utilité.

L'intelligence artificielle dans le marketing : pas seulement les chatbots

Outre les chatbots, Google Ads est un autre exemple d'IA dans le marketing. La prédiction du taux de conversion d'une annonce y fait partie de la norme - c'est en principe l'IA sous sa forme la plus simple. Et Facebook affiche plus souvent aux utilisateurs les messages auxquels ils sont les plus susceptibles de réagir. En bref, les professionnels du marketing utilisent déjà régulièrement des applications d'IA sans s'en rendre compte. Collecte automatisée de données clients, prise de décisions basées sur les données : Là aussi, il est désormais difficile d'imaginer le marketing sans intelligence artificielle.

Utiliser correctement l'intelligence artificielle dans le marketing

Malgré l'euphorie et les résultats d'études encourageants, il convient d'accompagner l'utilisation de l'IA d'un regard critique. Le prestataire de services numériques Macaw recommande les approches suivantes que les entreprises peuvent utiliser pour réussir leur introduction dans un marketing basé sur l'IA.
1. viser l'équilibre En règle générale, si les entreprises automatisent tous les processus, le facteur humain disparaît, mais si elles n'automatisent rien, l'entreprise devient inefficace et inopérante. Il s'agit donc de trouver le bon équilibre entre l'homme et la technologie. L'IA peut par exemple générer le contenu pour l'optimisation des moteurs de recherche ou produire des rapports marketing réguliers. Les collaborateurs ont ainsi plus de temps pour mettre en place des campagnes marketing innovantes. L'exemple des chatbots montre que l'utilisation de l'IA n'est pas une voie à sens unique. Dans certains cas, les clients préfèrent parler à un véritable être humain - c'est-à-dire à quelqu'un qui les écoute vraiment et leur dit personnellement ce qu'ils doivent faire. Pour l'utilisation de procédés basés sur l'IA dans le marketing, la devise est donc la suivante : "Numériser là où c'est possible, mais avoir un contact humain là où c'est souhaitable".
2. définir l'utilisation prévue des données Pour réussir la collecte et l'analyse des données d'utilisation et des données clients à l'aide de l'IA, les entreprises ont besoin d'une stratégie de données. Quels enseignements doivent être tirés des données ? Faut-il savoir à quel moment du parcours client le client abandonne ? Ou est-il intéressant de savoir comment les clients arrivent sur le site web ? Quelles données sont nécessaires pour pouvoir extraire ces informations ? Une stratégie de données permet donc aux entreprises de tirer des conclusions pertinentes à partir des données, dans le but d'offrir aux clients une expérience personnalisée : plus de "push" de contenu générique, mais une approche du client avec exactement le bon contenu, au bon moment et via le bon canal.
3. l'IA et le marketing - facile à mettre en œuvre : Comme nous l'avons mentionné, les marketeurs utilisent déjà quotidiennement l'intelligence artificielle - dans de nombreux cas, sans en être conscients. Sans parler de toutes les applications d'IA qui sont utilisées - parfois même sans le savoir - dans la sphère privée : les suggestions de séries et de films de Netflix ou la playlist Discover Weekly de Spotify. Toutes ces offres sont composées sur la base du comportement de l'utilisateur afin d'affiner le profil de l'utilisateur et de permettre ainsi une expérience client personnalisée. De nombreux outils et applications de marketing offrent désormais de puissantes fonctionnalités d'IA : un moyen idéal pour commencer à utiliser l'IA de manière facilement accessible.

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