Cybersécurité dans les PME : les collaborateurs sont la clé du succès

Les collaborateurs des PME suisses sous-estiment le risque de cyberattaques pour leur propre entreprise. Pour réduire les risques, des mesures de sensibilisation et la préparation de scénarios d'urgence sont nécessaires. C'est ce que montre une étude récente de la ZHAW et d'Allianz Suisse.

Cybersécurité dans les PME : une sensibilisation accrue des collaborateurs aux dangers permet d'éviter que "tout vous explose à la figure" en cas de cyberattaque. (Image tirée de l'étude de la zhaw)

L'attitude de leurs collaborateurs face aux cyberattaques rend les petites et moyennes entreprises suisses vulnérables : Elles sont certes conscientes des risques généraux de la cybercriminalité et de l'important potentiel de dommages d'une attaque. Toutefois, elles ne considèrent pas leur propre entreprise et elles-mêmes comme suffisamment importantes pour constituer une cible valable. Cette attitude peut inciter les collaborateurs à ne pas être suffisamment vigilants. C'est à ces résultats que parvient une étude de la ZHAW School of Management and Law en collaboration avec Allianz Suisse. Les chercheurs ont mené des entretiens approfondis avec des collaborateurs de PME sélectionnées afin de comprendre leurs attitudes et les moteurs des décisions prises en matière de cyberrisques.

La généralisation actuelle du travail à domicile renforce les risques

"Les cybercriminels ciblent généralement les personnes et tentent par leur intermédiaire d'introduire un logiciel malveillant dans le système de l'entreprise ou d'obtenir des mots de passe. L'attitude et le comportement des collaborateurs sont donc déterminants pour se défendre contre les attaques", explique Carlos Casián, co-auteur de l'étude et souscripteur Sach / Cyber Risk chez Allianz Suisse. "C'est précisément à l'heure actuelle, où de nombreux collaborateurs travaillent à domicile, que les risques augmentent : d'une part, les aspects techniques tels que les accès externes au réseau de l'entreprise jouent un rôle. D'autre part, l'échange ad hoc avec les collègues par le biais d'e-mails suspects est plus difficile, ce qui rend les collaborateurs plus vulnérables aux tentatives de manipulation". Selon l'étude, les collaborateurs des PME associent en premier lieu les cyberattaques à des confrontations géopolitiques, au terrorisme ou au crime organisé. Ils considèrent en revanche la Suisse comme une sphère nettement plus sûre en comparaison. "C'est toutefois une idée fausse. Ici aussi, environ un tiers des PME ont déjà été exposées à des attaques", explique le responsable de l'étude, Carlo Pugnetti, chargé de cours à la ZHAW School of Management and Law.

Les cyberattaques ne sont perçues que comme un problème de spécialistes

Les collaborateurs des PME interrogés se sentent relativement démunis lorsqu'il s'agit d'identifier une attaque concrète contre leur propre entreprise et de réagir. Dans un tel cas, ils partent toutefois du principe que des spécialistes les aideraient. Cette hypothèse peut encourager une certaine passivité et inciter les collaborateurs à sous-estimer leur propre rôle dans la minimisation des cyberrisques. Parallèlement, les résultats de l'étude montrent que les PME disposent d'une culture d'entreprise fortement orientée vers les solutions. Les collaborateurs agissent donc généralement de manière proactive et souhaiteraient contribuer à la résolution d'un sinistre concret.

Stratégies pour une meilleure cybersécurité dans les PME

Afin de réduire les risques et l'impact d'une cyberattaque, les auteurs de l'étude émettent une série de recommandations pour renforcer la cybersécurité dans les PME : celles-ci comprennent notamment des mesures d'information au sein des PME, qui sensibilisent les collaborateurs à la menace objective et leur montrent comment ils peuvent contribuer à la contrer. En outre, les entreprises devraient élaborer des stratégies pour faire face à d'éventuelles attaques et aux pannes de systèmes informatiques qui en découlent et s'entraîner à ces scénarios. Lors de l'élaboration de stratégies de résolution correspondantes, les entreprises devraient impliquer activement leurs collaborateurs et tirer parti de leur attitude de travail engagée.

Méthodologie spécifique

L'étude "Cyberrisques et PME suisses - Une analyse des attitudes des collaborateurs et des vulnérabilités comportementales" a été réalisée par l'Institut Risk & Insurance de la ZHAW School of Management and Law en collaboration avec Allianz Suisse et avec le soutien de différents partenaires. Les chercheurs ont mené des entretiens approfondis avec 17 collaborateurs de différentes fonctions dans trois PME sélectionnées du secteur de la chaleur et de la fabrication. Pour ce faire, ils ont utilisé la technique d'interview dite de la "métaphore profonde", dans laquelle les personnes interrogées ont choisi des images exprimant leurs idées et leurs attitudes face à différents aspects de la cybercriminalité. "Grâce à cette méthodologie, nous avons pu identifier des modèles d'attitudes personnelles dont les personnes interrogées ne sont pas directement conscientes", explique Carlo Pugnetti. "L'accent a donc été mis sur l'émergence de connaissances cachées et sur le développement de mesures plus efficaces". Les entretiens ont eu lieu en septembre 2020.

Sources : zhaw et Allianz Suisse

Sécurité informatique pour les PME : un nouveau livre donne des conseils pratiques

La numérisation pose d'énormes défis aux entreprises. Sans la technologie nécessaire, rien ne fonctionne plus aujourd'hui. En même temps, elle offre une porte d'entrée aux pirates informatiques, qui peuvent mettre en danger l'existence même des PME.

Dans le livre "IT-Sicherheit für KMU", Nicolas Mayencourt (Dreamlab Technologies) et Marc K. Peter (Fachhochschule Nordwestschweiz) donnent aux PME des conseils pratiques pour une meilleure cybersécurité. (Image : Beobachter Verlag)

La cybersécurité nous concerne tous, plus que jamais. En effet, la numérisation progresse, alimentée par les conséquences de la pandémie Corona, encore plus rapidement qu'auparavant. Or, la sécurité informatique n'est pas toujours optimale dans les PME - le savoir-faire nécessaire et la conscience des risques font souvent défaut. Et avec encore plus de bureaux à domicile, la surface d'attaque pour les cybercriminels augmente même de manière exponentielle. Il est donc d'autant plus important que les PME s'équipent en matière de cybersécurité. Un nouveau livre aborde cette question et fournit un soutien pratique.

Sécurité informatique pour les PME : comment faire ?

Depuis plus de 20 ans, l'entreprise suisse de sécurité informatique Dreamlab Technologies élabore des concepts et des solutions de sécurité informatique pour des clients sur quatre continents. Son fondateur et CEO Nicolas Mayencourt a rédigé un livre intitulé "IT-Sicherheit für KMU" (Sécurité informatique pour les PME) en collaboration avec Marc K. Peter de la Fachhochschule Nordwestschweiz. Dans ce guide, les auteurs partagent de précieuses connaissances issues de leur longue pratique dans le domaine de la sécurité informatique et de la numérisation. Ils sensibilisent aux dangers et aux risques et donnent des mesures concrètes pour y faire face efficacement. L'ouvrage a pour but d'aider les propriétaires de PME à prendre des dispositions importantes pour se sensibiliser eux-mêmes, leurs collaborateurs et leurs partenaires et à planifier d'autres mesures de sécurité avec des spécialistes informatiques.

Soutien pour des concepts de sécurité informatique adaptés aux PME

Les auteurs expliquent clairement les stratégies qui ont fait leurs preuves pour se protéger contre les menaces des attaquants et proposent en outre des listes de contrôle et des instructions étape par étape. En s'appuyant sur les principaux domaines thématiques - infrastructure et technologie, communication, organisation et aspects juridiques ainsi que gestion des accès - ils élaborent ainsi un concept de sécurité informatique qui prépare les entreprises à l'avenir. Les lecteurs découvrent ainsi les stratégies qui ont fait leurs preuves pour se protéger contre les menaces et les risques liés aux technologies, à Internet et à la numérisation. Le livre (ISBN 978-3-03875-343-8) est disponible au Éditions Beobachter et disponible sur place.

Le Baromètre du leadership numérique révèle les tentatives de passage au numérique des entreprises

Depuis le début de la pandémie de Corona, les entreprises suisses ont compris qu'il n'y avait pas d'autre solution que la numérisation. Mais : seule une bonne moitié des entreprises concernées travaille actuellement sur des projets numériques, un cinquième ne prend aucune mesure organisationnelle pour piloter la numérisation. C'est le résultat du "Digital Leadership Barometer" 2020 de la HWZ.

Ils ont rédigé le Digital Leadership Barometer de cette année : Claude Meier (à gauche) et Urs Jäckli. (Images : HWZ)

Le Digital Leadership Barometer a été créé en 2018 et sera réalisé pour la deuxième fois en 2020. Il est soutenu par différents partenaires. Il s'agit notamment de la Société suisse des entrepreneurs (SSE), du Centre d'entreprises Raiffeisen (RUZ), du Dipartimento tecnologie innovative (DPI) de la SUPSI ou encore de HWZ Alumni. 205 personnes ont entièrement rempli le questionnaire 2020. Près de 70% des participants faisaient partie des cadres moyens ou supérieurs. Les auteurs de l'étude sont le Dr Urs Jäckli et le Dr Claude Meier (photo).

Écart entre la théorie et la pratique

"Avec 81 points sur 100, les personnes interrogées estiment que l'importance stratégique de la numérisation est très élevée. En revanche, les entreprises se considèrent moins avancées dans la mise en œuvre de la numérisation", explique le Dr Claude Meier, co-auteur de l'étude et responsable du service de méthodologie économique à la HWZ. Son co-auteur, le Dr Urs Jäckli, directeur d'études et de projets à la HWZ, ajoute : "L'étude actuelle montre une influence positive de la formation continue numérique des collaborateurs sur les progrès de la numérisation dans les entreprises".

Le Baromètre du leadership numérique augmente...

En ce qui concerne les structures de gestion des activités numériques dans les entreprises suisses, on a constaté une nette augmentation dans tous les domaines, avec un accent sur les projets numériques. En 2018 encore, environ 33% des entreprises participantes n'avaient aucune structure de ce type, contre 22% aujourd'hui. 55% travaillent aujourd'hui sur des projets numériques, ce qui correspond à une augmentation de 8 points de pourcentage par rapport à 2018. D'autres structures de gestion de l'activité numérique, telles que les groupes d'échange interdépartementaux et les comités, sont plus souvent mentionnées dans les résultats de 2020.

L'importance stratégique de la numérisation dans les entreprises a légèrement augmenté entre 2018 et 2020. Cela vaut également pour le progrès numérique dans les entreprises. Il existe toutefois encore un écart entre la perception de l'avancement de la numérisation dans sa propre entreprise et l'importance stratégique accordée au thème de la numérisation, mais cet écart se réduit.

Le progrès grâce à l'éducation numérique

L'étude HWZ sur le leadership numérique a établi un lien statistiquement significatif entre les progrès de la numérisation d'une entreprise et la formation numérique (Digital Literacy). Ce sont en particulier les entreprises qui mettent à disposition de leurs collaborateurs des ressources et des formations continues, qui les familiarisent avec les applications et les méthodes de travail numériques et qui augmentent ainsi sensiblement leur propre niveau de numérisation qui se développent positivement.

Source : HWZ

ams.erp Solution AG se présente sous un nouveau jour

La société suisse ams.erp Solution AG, fondée en 2007, se réorganise fondamentalement au niveau du personnel au début de l'année 2021. Dans le cadre de la restructuration du personnel, l'entreprise mettra davantage l'accent sur le suivi des clients existants.

Nouveau trio de direction chez ams.erp Solutions AG : Guido Tobler, Giordano Di Fronzo, Thomas Frehsonke (de g. à dr.). (Image : zVg)

Chez ams.erp Solution AG, Giordano Di Fronzo prend la succession de l'ancien directeur Richard Dörig, qui a quitté l'entreprise fin 2020 pour prendre sa retraite. Au niveau de la direction, Di Fronzo sera soutenu par Guido Tobler, collaborateur de longue date d'ams, qui continuera d'assurer la direction du conseil, et par Thomas Frehsonke, qui est responsable depuis début janvier 2021 des ventes aux nouveaux clients et du secteur avant-vente. L'ambition commune de la nouvelle direction est d'augmenter encore la satisfaction des clients existants et d'établir ainsi plus profondément le produit sur le marché suisse.

Grâce à l'élargissement de la direction à trois membres, qui participent dans la même mesure à l'entreprise en tant qu'actionnaires partiels, Giordano Di Fronzo estime que le site suisse d'ams est plus sûr et mieux positionné : "La nouvelle situation de départ offre une plus grande sécurité aux clients existants ainsi qu'à tous les nouveaux clients à venir. Grâce à des capacités de personnel supplémentaires dans le domaine du conseil technique, nous sommes désormais beaucoup plus flexibles, ce qui nous permet de répondre plus finement aux demandes exigeantes du marché cible".

ams.erp Solution AG met l'accent sur les clients existants

Le nouveau trio de direction, qui a pu acquérir auparavant une vaste expérience dans les PME du marché cible, mettra à profit cette expertise afin de pouvoir garantir aux clients existants une plus grande valeur ajoutée avec l'utilisation d'ams.erp dans la pratique. Des innovations et des extensions de produits permanentes doivent leur ouvrir la voie vers une numérisation adaptée aux moyennes entreprises.

En raison de la nouvelle situation de départ, Thomas Frehsonke souhaite utiliser ce facteur décisif pour la prospection commerciale de nouveaux clients : " Nous voulons donner, par le biais de clients de référence satisfaits, les impulsions dont nous avons besoin pour augmenter la notoriété de la marque ams.erp en Suisse. Il s'agit de créer autant d'effets de synergie que possible ", confirme le chef des ventes, qui vient du secteur de la construction d'installations et qui, par le passé, a lui-même introduit la solution ERP en tant que chef de projet d'un client existant d'ams et qui connaît donc le rôle du client par la pratique.

Potentiel de clients dans le domaine des lots de taille 1

Interrogé sur les secteurs et les domaines qui pourraient offrir le plus de potentiel aux nouveaux clients d'ams, Guido Tobler cite, outre les entreprises de l'environnement de la taille de lot 1+, dans lequel ams.erp a ses points forts, surtout celles du second œuvre, comme par exemple la construction métallique, en acier et complète. Ruch Metallbau, un nouveau client, a été récemment acquis dans ce secteur, dont les demandes sont de plus en plus nombreuses ces derniers temps. Outre les stratégies générales d'automatisation et de numérisation, Guido Tobler place l'intégration des processus mobiles avec ams.mobile au centre de ses conseils. Le tout nouveau module ams.project dote la solution ERP d'un outil de planification de projet spécifique au secteur et entièrement intégré, qui peut être combiné en option avec la planification des ressources humaines du partenaire logiciel Innosoft. " Il faut ajouter ici que la gestion des pièces de rechange dans ams.erp offre depuis toujours de nombreuses fonctionnalités pour le secteur de l'après-vente. Avec Innosoft, nous disposons maintenant en plus d'un produit parfaitement intégré pour la planification des interventions des monteurs et des collaborateurs du service après-vente ainsi que pour la facturation de leurs prestations", explique le responsable du service de conseil.

Montrer l'utilité du logiciel de gestion de projet

Giordano Di Fronzo, Guido Tobler et Thomas Frehsonke s'accordent à dire que l'exercice 2021 leur posera quelques défis en raison de l'évolution de la pandémie de Corona, encore imprévisible en début d'année. Ils sont toutefois certains d'être à la hauteur de ces défis. Tous trois disposent d'une longue expérience personnelle dans des entreprises de taille moyenne et connaissent donc très bien leurs exigences pratiques. "Nous sommes très confiants, car même si la Suisse est un marché plus petit, elle offre un énorme potentiel, car beaucoup d'entreprises se situent dans le segment de la haute technologie. C'est à nous de montrer aux PME suisses les avantages de notre logiciel de gestion de projet de bout en bout ams.erp", conclut Giordano Di Fronzo avec un regard optimiste sur l'avenir.

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Corona rend nécessaire des changements dans les chaînes d'approvisionnement

Une étude récente commandée par Orange Business Services auprès d'entreprises internationales montre qu'environ 40 % des chaînes d'approvisionnement n'ont pas résisté à la pandémie. L'enquête menée auprès de 320 entreprises de 18 pays dans les secteurs de la fabrication, du transport et de la logistique a également révélé que l'attitude face aux risques avait changé de manière spectaculaire en raison de la crise.

70 pour cent des entreprises considèrent la pandémie mondiale comme le plus grand risque pour les chaînes d'approvisionnement. C'est ce que montre une étude récente. (Image : Pixabay.com)

L'étude mondiale sur la chaîne d'approvisionnement d'Orange Business Services le montre : La pandémie mondiale révèle des changements nécessaires pour des chaînes d'approvisionnement sûres pour l'avenir. Environ 83 % des entreprises interrogées dans le cadre de cette étude ont déclaré être plus conscientes qu'il y a un an des risques liés à la chaîne d'approvisionnement, tels que les pénuries de matières premières, les arrêts de production ou les blocages de transport. La pandémie est donc une sorte de rappel à l'ordre pour les entreprises. La rapidité, l'agilité et l'innovation sont considérées comme indispensables pour maîtriser les défis à venir. Pour assurer leur pérennité, de nombreuses entreprises considèrent en outre que la construction de la résilience et de la durabilité dans les chaînes d'approvisionnement par le biais de la numérisation et de l'aperçu des données en temps réel est une priorité dans le cadre des stratégies de transformation. Par exemple, 44 % des entreprises prévoient de lancer des initiatives de données en temps réel au cours des deux prochaines années.

Renforcement des chaînes d'approvisionnement

Selon l'enquête, près de huit entreprises sur dix ont accéléré la numérisation de leur chaîne d'approvisionnement. En outre, près de 50 % des personnes interrogées envisagent de revoir leurs stratégies de gestion des risques au cours des deux prochaines années. L'automatisation gagne également en importance pour faire face à l'évolution rapide de la demande. Ainsi, 42 pour cent des entreprises indiquent qu'elles utilisent l'automatisation pour la gestion des risques. La même proportion (42 pour cent) a l'intention de le faire au cours des deux prochaines années.

Les résultats suivants mettent également en évidence l'impact de la pandémie sur les chaînes d'approvisionnement : deux participants à l'étude sur cinq affirment que leur chaîne d'approvisionnement n'a pas pu suivre le rythme lors du premier pic de la pandémie. C'est là que les facilitateurs technologiques tels que l'intelligence artificielle (IA), le cloud, la 5G et l'analyse des données volumineuses joueront un grand rôle à l'avenir, car ils améliorent les chaînes d'approvisionnement grâce à une meilleure planification et exécution. La collecte et le partage de données en temps réel augmentent l'efficacité et la transparence tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Dans le même temps, cela permet de soutenir les relations entre les fournisseurs et les fabricants afin de prendre des décisions intelligentes.

"L'urgence sanitaire mondiale a poussé les organisations à accepter la fragilité de leurs écosystèmes. Les failles critiques doivent maintenant être comblées pour garantir une transparence de bout en bout au niveau mondial et minimiser les risques pour les entreprises et les organisations. Les technologies et les compétences numériques sont la clé pour permettre aux entreprises et à leurs partenaires de sécuriser la chaîne d'approvisionnement. La numérisation et la collecte de données seront également des conditions essentielles pour devenir plus durable et préserver à la fois les coûts et les ressources de la planète", a déclaré Kristof Symons, vice-président exécutif, International, Orange Business Services.

Nouvel élan pour les programmes de durabilité

Bien que la pandémie ait fait descendre la question de la durabilité dans l'agenda des entreprises, 59 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu'une entreprise qui n'est pas gérée de manière éthique et durable représente un risque commercial important qui se répercute sur le résultat final. Les usines intelligentes, par exemple, sont en mesure d'économiser environ 30 pour cent des coûts énergétiques.

À l'avenir, 85 % des entreprises interrogées prévoient d'investir pour devenir plus durables. Il s'agit notamment de nouvelles technologies de collecte de données afin d'obtenir un meilleur aperçu des mesures de durabilité, ainsi que de la gestion et du contrôle de facteurs tels que la consommation d'énergie. 78 % des entreprises voient dans la durabilité une opportunité de promouvoir l'innovation en matière de produits et de services, un avantage décisif pour le maintien de la compétitivité.

"La pandémie prendra fin un jour et d'une manière ou d'une autre. Mais le changement climatique, la durabilité - ces développements et ces risques resteront présents pour les prochaines décennies", explique Erwin Verstraelen, CDO et CIO au port d'Anvers. "Par exemple, le Green Deal européen exercera une plus grande pression sur toutes les parties concernées pour qu'elles identifient l'origine des émissions et minimisent leur empreinte écologique. La chaîne d'approvisionnement est un élément important à cet égard". Si les entreprises se montrent à la hauteur de leurs ambitions, les programmes de gestion durable pilotés par le numérique devraient être quasiment généralisés dans les deux années à venir.

Source : Orange Business Services

Impulsion du succès : ce que vous devriez apprendre de René Descartes

René Descartes était un philosophe, mathématicien et scientifique français. C'est à lui que l'on doit la phrase : Cogito ergo sum - je pense, donc je suis. Mais il existe encore d'autres connaissances de ce philosophe que nous pouvons utiliser pour le leadership.

Le philosophe français René Descartes (1596 - 1650). Portrait de Frans Hals (1648). (Image : Wikipedia / d'après André Hatala [e.a.] (1997) De eeuw van Rembrandt, Bruxelles : Crédit communal de Belgique, ISBN 2-908388-32-4)
L'autre jour, j'ai lu dans la Neue Zürcher Zeitung un article intéressant sur René Descartes et Donald Trump. En substance, il s'agit du fait que, selon Descartes, nous pouvons nous faire une infinité d'opinions sur tout et que, parfois, nous prenons ces opinions pour la vérité, c'est-à-dire pour des faits.

René Descartes : la capacité de se forger une opinion est illimitée

Chez certaines personnes - comme Donald Trump - cette concordance entre l'opinion et les faits est de 100 % : de son point de vue, il ne peut y avoir d'autre vérité que sa propre opinion. Et comme, selon Descartes, la capacité de former des opinions est illimitée, nous pouvons aussi créer des "vérités" à volonté (comme par exemple avoir gagné l'élection). Je trouve que cela explique de manière très élégante nombre de ses comportements étranges pour des personnes plus lucides.

Il ne s'agit pas ici de l'ex-président, mais de parallèles avec notre leadership. Car pour chacun d'entre nous aussi, la frontière entre croyance et vérité est parfois floue. En prendre conscience peut vous aider à faire face avec élégance à certains défis typiques du leadership.

Trois conclusions

Voici trois exemples de notre pensée floue en matière de leadership et de ce que nous devrions en faire :

  1. Des potentiels limités. Trop souvent, nous pensons que notre réussite potentielle est fortement limitée. Nous évoluons mentalement dans une bulle d'expériences passées (par exemple en observant l'environnement de marché). Or, l'histoire montre régulièrement que ces expériences ne sont pas des vérités, mais des opinions. C'est important lorsque vous travaillez sur votre stratégie commerciale.
  2. Une identité fixe. "Nous ne sommes pas ce que nous sommes, mais ce que nous définissons" est une déclaration que je fais souvent. La plupart du temps, nous nous sommes forgé une opinion très ferme sur nous-mêmes et sur les autres, que nous prenons pour des vérités. En réalité, nous pouvons adapter notre identité à tout moment. Mais ce n'est pas facile. La première étape consiste à abandonner l'idée que "nous sommes comme ça".
  3. Un manque de courage. Nous aimons classer les échecs comme une confirmation de nos croyances figées. Pourtant, ils seraient plus appropriés pour prouver que notre évaluation n'était pas tout à fait correcte à cet endroit et que nous devrions donc l'adapter avant la prochaine tentative. Nous le faisons toujours instinctivement lorsque quelque chose est vraiment important pour nous. Sinon, le courage nous quitte souvent, car nous pensons que l'échec est le signe qu'il vaut mieux ne pas essayer.

Vous voyez, vous pouvez ainsi utiliser les connaissances directes des philosophes pour votre leadership. Bonne chance dans l'application !

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

La réalité virtuelle est acceptable et envahit tout : "New Normal" dans les entreprises familiales en 2022

Comment la pandémie de Corona change-t-elle notre monde de l'entreprise et du travail ? Dans un "pronostic à rebours", nous cherchons les premières réponses. De manière concrète. Créatives et créatives. Et des pistes d'action pour aujourd'hui.

Le "New Normal" dans les entreprises familiales en 2022 : "Je vérifie les lunettes VR et l'instant d'après, j'entre dans notre salle de réunion protégée en réalité virtuelle". (Image : Pixabay.com)

Dans une expérience de pensée, imaginons une situation future en été 2022. Disons le jeudi 11 août. C'est l'après-midi. Il fait beau. Et nous jetons un regard en arrière sur les deux ans et demi passés, au cours desquels le coronavirus a bouleversé tant de choses dans notre vie.

En l'an 1 après la crise de Corona

Nous nous demandons : qu'en est-il aujourd'hui par rapport à l'époque où nous ne savions rien de Covid-19 ? Qu'est-ce qui a changé ? Quelles terres nouvelles avons-nous explorées ? Où avons-nous évolué ? Quelles sont les pratiques que nous considérions autrefois comme impossibles et que nous avons pu intégrer sans peine dans notre quotidien ?

Nous réalisons que beaucoup de choses se sont passées. Chacun de nous a pénétré un nouveau territoire. Dans la famille, dans le cercle d'amis et au travail. L'obligation de changer a révélé de nombreuses opportunités opérationnelles. Nous pouvons être plus rapides, plus créatifs et plus efficaces que nous ne le pensions. Il s'agit maintenant de saisir également les opportunités stratégiques.

Partie 1 - Social Distancing : la réalité virtuelle est de bon ton et s'immisce partout

Il est 15h23. Je suis assis à l'ombre sur notre balcon, chez moi, et je clique sur mon smartphone dans le masque VR pour la réunion à venir. En tant que porte-parole du comité des actionnaires, j'ai - comme toujours - invité le conseil de surveillance et le CEO à examiner ensemble nos chiffres clés et nos hypothèses de planification. Après six mois de pratique, ma nervosité à l'égard des réunions VR s'est largement dissipée.

Je vérifie les lunettes VR et, l'instant d'après, j'entre dans notre salle de réunion protégée en réalité virtuelle. Je suis le premier à entrer dans la vieille salle confortable d'une ferme de montagne du Vorarlberg. Je souris encore en pensant qu'avec toute la numérisation, c'est justement ce motif rétro et romantique qui a remporté le dernier concours d'idées parmi nos collaborateurs. Mais il nous convient parfaitement, ainsi qu'à notre attachement à la tradition et au terroir.

Je m'étonne de ma courbe d'apprentissage rapide. Tout a commencé par une improvisation sauvage. Lorsque nous nous sommes organisés d'un coup en réunions web et en groupes WhatsApp - depuis la maison et en partie sans bonne connexion Internet. Sans ce saut, je ne serais pas en train de manipuler des lunettes VR aujourd'hui, comme si c'était la chose la plus normale du monde.

Je me réjouis que notre initiative VR, lancée début 2021, nous ait permis non seulement de renforcer notre conformité aux règles de distanciation sociale, mais aussi d'améliorer notre capacité opérationnelle en cas de crise. Au passage, nous avons même pu améliorer sensiblement et durablement notre bilan carbone. Entre-temps, même les "collectionneurs de miles" chez nous apprécient de perdre moins de temps de vie et de travail en voyage. Comme moi, beaucoup ont pris l'habitude de passer plus de temps à la maison et avec leur famille.

Le craquement d'une vieille planche de bois sur la véranda annonce l'arrivée d'un nouveau participant. Il s'agit de notre PDG et président du conseil d'administration, qui se trouve actuellement dans un voyage épuisant à l'étranger et qui est désormais un pro pour se faufiler de zone de quarantaine en zone de quarantaine. Lors des salutations, nous nous serrons chaleureusement la main. Le gant sensoriel que nous utilisons depuis quelques semaines en tant que pilote transmet un à un le caractère agrippant de mon interlocuteur. Nous sommes pleins d'énergie. Au cours des prochains jours et demi, nous voulons discuter beaucoup et travailler intensivement ensemble dans notre "cabane panoramique stratégique". Nous revoyons ensemble notre agenda, qui est stocké dans notre "nuage de gouvernance".

Les six membres du conseil de surveillance entrent maintenant dans le salon, le président en premier également. Certaines choses ne changent pas. Je ne peux m'empêcher de sourire. Après un accueil personnel et décontracté, j'ouvre notre réunion.

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Auteurs :

Christian Schiede conseille et accompagne depuis 2003 les familles d'entrepreneurs et les entreprises familiales afin de renforcer la cohésion, d'augmenter la compétitivité et de garantir les valeurs. Contact : www.schiede.com; schiede@shpadvisors.com

Bastian Schneider aide depuis 2000 les entrepreneurs et les équipes de direction à renforcer leurs marques de l'intérieur et, dans cette perspective, à conduire leurs organisations et leurs entreprises vers l'avenir. Dans plus de 30 secteurs. En Allemagne, en Autriche et en Suisse. Contact : www.brandleadership.ch; bastian.schneider@brandleadership.ch

 

Swiss HR Academy accueille HR Campus à son bord

La Swiss HR Academy et HR Campus coopèrent : L'objectif est d'établir ensemble un écosystème RH fort, qui propose un programme de séminaires RH ciblé, y compris l'option HES, et qui encourage l'échange de connaissances et de bonnes pratiques au sein de la communauté RH suisse.

HR Academy et HR Campus : unis pour former un écosystème RH fort. Sur la photo : signature du contrat du 21 janvier 2021 avec (de gauche à droite) Daniel C. Schmid, Marek Dutkiewicz, Philippe Dutkiewicz, Livia Dutkiewicz, Matthias Rüegg. (Image : HWZ Kommunikation / Jill Metzger)

La Swiss HR Academy mise sur un partenariat solide avec HR Campus. Mais ce n'est pas tout : Le prestataire leader de séminaires RH est désormais géré en tant que joint-venture par la HWZ Hochschule für Wirtschaft Zürich, la ZGP Zürcher Gesellschaft für Personal-Management et HR Campus. "Grâce à son partenaire solide HR Campus et à sa longue expertise en matière de RH, la Swiss HR Academy s'ouvre à des décideurs RH supplémentaires et élargit son offre de séminaires dans le domaine des solutions intégrales de gestion du personnel", souligne le professeur Matthias Rüegg, recteur de la HWZ, partenaire fondateur de la joint-venture.

Transmettre un savoir-faire pratique en matière de RH

Selon les indications de HR Campus, elle souhaite améliorer la transmission de savoir-faire pratique en matière de RH, la promotion de connaissances ouvertes ainsi que l'échange d'expériences au sein de la communauté RH suisse. "Notre vision est d'enthousiasmer les professionnels des RH pour des RH centrées sur l'humain et de leur fournir les outils et les compétences nécessaires à leur mise en œuvre. En participant à la Swiss HR Academy, nous faisons un pas de plus vers cet objectif", déclare Philippe Dutkiewicz, membre de la direction de HR Campus.

GRH virtualisée

La Swiss HR Academy transmet un savoir-faire actuel en matière de RH, dont le contenu est soutenu et complété de manière déterminante par les centres de compétence de la HWZ ainsi que par le partenaire fondateur et de réseau ZGP. En l'espace d'un an, elle a pu s'établir sur le marché suisse des séminaires. Son offre de séminaires a été immédiatement virtualisée en 2020, avec succès : "Les défis actuels de la pandémie COVID 19 ont montré qu'une offre hybride de thèmes attrayants, dont des réglementations pour le home office ou le travail à distance, soutient rapidement et simplement les entreprises dans leur transformation organisationnelle", explique Dr Daniel C. Schmid, le directeur de la Swiss HR Academy.

Source et informations complémentaires

SCSD 2021 : les Swiss Cyber Security Days auront lieu virtuellement

Le plus grand congrès entièrement consacré à la cybersécurité en Suisse aura lieu les 10 et 11 mars 2021 dans un format entièrement virtuel. Face à l'accélération de la cybercriminalité, il était évident pour le comité d'organisation que les Swiss Cyber Security Days (SCSD) 2021 devaient avoir lieu malgré les mesures prises suite à la pandémie de coronavirus. Les organisateurs regrettent d'avoir dû abandonner le format face-à-face.

Les SCSD 2021 auront lieu les 10 et 11 mars 2021 de manière virtuelle - la plateforme SCSD365 est accessible toute l'année à cet effet.

La troisième édition des Swiss Cyber Security Days (SCSD) se déroulera entièrement en ligne, en réaction à l'interdiction des événements liés à la pandémie de coronavirus. Le comité d'organisation avait anticipé les risques et préparé plusieurs variantes de l'événement. Après avoir réuni 2200 personnes à Fribourg en 2019 et plus de 2500 personnes en 2020, une version numérique sera mise en œuvre cette année. Les organisateurs sont convaincus qu'en proposant une édition entièrement virtuelle, ils pourront, entre autres avantages, améliorer leur
élargir considérablement son public. Un nouveau concept virtuel a donc été développé pour la SCSD 2021 : Keynotes, Expert Tracks et présentations de bonnes pratiques seront accessibles via une plateforme dynamique de dernière génération "SCSD365". Elle offre de nombreuses possibilités d'interaction directe entre les internautes et les intervenants. Les keynotes seront diffusées en streaming en trois langues. Les exposés et la zone d'exposition de SCSD365 seront accessibles tout au long de l'année et seront complétés en permanence par des conférences virtuelles et des articles rédactionnels d'actualité.

Plate-forme interactive SCSD365

La plateforme interactive SCSD365 sera lancée début février. Elle restera active tout au long de l'année. La plateforme est très conviviale et offre de nombreuses possibilités d'interactions. Outre les exposés diffusés en streaming, les visiteurs en ligne peuvent passer des appels vidéo interactifs et participer à des discussions en direct. Un service de matchmaking piloté par l'IA propose des personnes à rencontrer virtuellement. En outre, SCSD365 permet de planifier des exposés et des rencontres et de suivre les contacts potentiels. Des stands virtuels sont à la disposition des exposants et des sponsors, qui peuvent présenter leurs produits sur une place de marché. Tous les exposés et présentations seront à l'avenir accessibles en streaming, aussi bien sur le web que via des applications mobiles. Les participants auront la possibilité d'interagir en temps réel avec les intervenants.

Explosion des risques

Les douze derniers mois ont changé de manière spectaculaire la façon de communiquer et de travailler. Le recours généralisé au télétravail expose les entreprises à des risques accrus.
et les PME sont particulièrement visées. "Une étude récentei montre qu'un quart des PME suisses ont déjà été la cible d'une cyberattaque et que plus d'un tiers d'entre elles ont subi des conséquences financières ou en termes de réputation. Il est urgent d'en parler davantage et de chercher ensemble des solutions pratiques", déclare Béat Kunz, CEO de la SCSD.

11 mars 2021 : entièrement dédié aux PME

Ainsi, la journée d'ouverture du SCSD 2021 sera consacrée à la sécurité nationale et à la protection des citoyens et des entreprises. Parmi les temps forts, citons les conférences du chef de l'armée suisse, le commandant de corps Thomas Süssli, du délégué fédéral à la cybersécurité Florian Schütz et de Michael Hengartner, président du Conseil des EPF, ainsi que les tables rondes du World Economic Forum et du Cyberpeace Institute (CPI). Sous le patronage du conseiller fédéral Ueli Maurer et du président d'InnoSuisse André Kudelski, une journée PME proposera le 11 mars un programme de présentations spécifiques sur la prévention des cyberattaques avec des cas réels.

Plus d'informations

Marché suisse des fusions et acquisitions : Corona laisse des traces

La crise de la Corona a eu un impact sensible sur le marché des fusions et acquisitions. En 2020, le volume des transactions a diminué de moitié par rapport à l'année précédente ; le nombre de deals était également en baisse. Parallèlement, la dynamique sectorielle s'est déplacée des sciences de la vie et de la pharmacie vers les télécommunications et la technologie. C'est ce que montre la dernière étude M&A de KPMG.

Moins de deals sur le marché des fusions et acquisitions : Corona a entraîné une baisse des fusions et acquisitions. (Image : Pixabay.com)

L'année dernière, l'activité des fusions et acquisitions s'est refroidie par rapport à l'année précédente. Le nombre de transactions avec participation suisse a baissé de 402 à 363 ; le volume des transactions a été de 63,1 milliards de dollars, soit la moitié de celui de l'année précédente (127 milliards de dollars). Le recul du volume des transactions s'explique principalement par l'absence de méga-acquisitions l'année dernière. Cependant, les fusions et acquisitions restent un pilier important de la stratégie de certaines entreprises. C'est ce qui ressort de l'étude annuelle de KPMG "Clarity on M&A".

La crise de Corona freine l'activité sur le marché des fusions et acquisitions

C'est surtout au deuxième trimestre - sous l'influence de l'apparition de la pandémie de coronavirus - que le marché des fusions et acquisitions a subi une forte baisse. Seules 74 transactions ont été conclues, soit le plus faible nombre depuis début 2017. Avec un volume de transactions de seulement 7,1 milliards de dollars, le trimestre a également enregistré sa valeur la plus basse depuis fin 2015. L'une des principales raisons de la baisse de l'activité M&A l'année dernière a été notamment les grandes incertitudes et restrictions causées par l'apparition de la coronapandémie. Ainsi, au premier semestre 2020, de nombreuses entreprises se sont principalement concentrées sur la gestion des défis posés par la crise de la coronavirus au niveau mondial. "Face aux défis urgents auxquels les entreprises ont été confrontées, certaines transactions déjà en cours ont été mises en veilleuse. Les restrictions de déplacement et le passage au travail à domicile ont également retardé les transactions", explique Timo Knak, responsable des fusions et acquisitions chez KPMG. Certaines entreprises auraient en outre remis en question ou repoussé dans le temps des deals prévus en raison des incertitudes qui règnent sur le marché.

La numérisation entraîne une grande dynamique dans le secteur technologique

En 2020, les dix transactions les plus importantes ont représenté environ deux tiers du volume total des transactions, principalement sous l'impulsion du secteur TMT (technologie, médias et télécommunications). Ainsi, en 2020, plus d'un cinquième de toutes les transactions (80 sur 363) et plus d'un tiers du volume des transactions (22,1 milliards de dollars sur 63,1 milliards de dollars) étaient le fait de ce secteur. "Ces chiffres indiquent clairement que la numérisation, qui s'est accélérée dans le sillage de la crise de Corona, a eu un impact direct sur les activités de fusions et d'acquisitions", explique Knak. Il convient de souligner en particulier deux transactions de la branche TMT qui ont été en même temps les plus gros deals de l'année passée : d'une part, le rachat de Sunrise par UPC, une filiale de Liberty Global, avec un volume de transaction de près de 7,2 milliards de dollars et, d'autre part, la fusion de CPA Global, une société de portefeuille de Partners Group, avec la société américaine Clarivate Analytics, avec une valeur de transaction de 7,1 milliards de dollars.

Les dix plus grandes transactions avec participation suisse en 2020. (Source : KPMG)

Peu d'activité M&A dans le domaine des sciences de la vie et de la pharmacie

Les secteurs des sciences de la vie et de l'industrie pharmaceutique, qui avaient encore été à l'origine d'un grand dynamisme sur le marché suisse des fusions et acquisitions en 2019, n'ont joué qu'un rôle secondaire en 2020. Alors que ces secteurs enregistraient encore 65 deals en 2019, ils n'étaient plus que 42 en 2020. Le volume des transactions a été divisé par dix par rapport à l'année précédente, passant de 65,2 milliards de dollars à 6,2 milliards de dollars. Le recul du volume des transactions s'explique principalement par le fait que l'année dernière, aucun méga-deal n'a été enregistré, comme c'est souvent le cas dans l'industrie pharmaceutique.

Les entreprises suisses font des achats

L'année dernière également, les entreprises suisses ont acquis nettement plus d'entreprises étrangères que l'inverse : dans 154 cas (42 pour cent des transactions), des entreprises étrangères ont été reprises par des entreprises suisses et dans 84 cas (23 pour cent des transactions), des entreprises suisses ont été reprises par des entreprises étrangères. Les transactions nationales (Suisse/Suisse) ont augmenté en proportion par rapport à l'année précédente et ont représenté, avec 74 deals, un cinquième de toutes les transactions (2019 : 16 pour cent). Le nombre de transactions étrangères avec des vendeurs suisses a en revanche légèrement diminué ; avec 51 transactions (année précédente : 59), environ 14 pour cent de toutes les transactions entrent dans cette catégorie.

Le marché des fusions-acquisitions va se développer modérément - La Deal Technology gagne en importance

Malgré l'incertitude persistante sur le marché - notamment en raison de l'apparition de nouvelles mutations du coronavirus - Knak s'attend à une évolution modérée du marché des fusions et acquisitions : "Les entreprises semblent s'être bien adaptées à la nouvelle situation. C'est ce que montre notamment la reprise relativement rapide du marché des transactions à partir de l'été 2020. De plus, les fusions et acquisitions restent des thèmes stratégiques importants. Les espoirs reposent en fin de compte sur le fait que la campagne de vaccination qui a commencé permettra d'endiguer le virus et que les incertitudes sur le marché diminueront en conséquence". L'expert en fusions et acquisitions s'attend en outre à ce qu'une dynamique croissante s'installe, notamment dans le domaine du commerce électronique. Parallèlement, de nouvelles technologies sont disponibles et peuvent soutenir les activités de fusions et d'acquisitions. Grâce à une meilleure puissance de calcul et à de plus grandes capacités de stockage, les transactions peuvent être planifiées et exécutées de manière de plus en plus efficace. Les processus de décision deviennent ainsi plus solides et plus transparents. Parallèlement, de toutes nouvelles possibilités d'interaction avec les clients s'ouvrent.

Source : KPMG

Les actifs suisses restent enclins au changement

La pandémie de Corona a fortement secoué le monde du travail suisse l'année dernière. Les plans de carrière n'ont toutefois pas été plongés dans la torpeur : Plus de la moitié des personnes actives sont prêtes à changer de travail en 2021. La volonté de changement se situe donc pratiquement au même niveau que l'année précédente. La satisfaction au travail reste également élevée malgré les restrictions de l'année dernière. C'est ce qui ressort d'une étude représentative réalisée à la demande du réseau professionnel XING.

La carrière en ligne de mire malgré la Corona : Les actifs suisses montrent toujours une grande disposition à changer de travail. (Image : Pixabay.com)

A la demande de XING, l'institut d'études de marché et de médias Forsa a interrogé environ cinq cents professionnels suisses âgés de 18 ans et plus sur le monde du travail actuel et leurs projets professionnels pour 2021. Les participants à l'enquête ont été sélectionnés de manière aléatoire et représentative.

Les professionnels suisses cherchent de nouveaux défis professionnels malgré la Corona

Plus de la moitié (54 pour cent) des personnes actives sont en principe prêtes à changer de travail en 2021. La volonté de changer de travail est donc pratiquement aussi élevée qu'il y a un an (56 pour cent) et n'est pas influencée par la pandémie Corona. 16 % des personnes interrogées ont même déjà des plans concrets pour changer de travail cette année. Par ailleurs, 38 % sont ouverts à un changement, mais n'ont pas encore entrepris de démarches concrètes. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer cette forte propension au changement, la majorité des personnes interrogées (87 %) se disent très ou plutôt satisfaites de leur activité professionnelle actuelle. Cette valeur se situe également au niveau de l'année précédente.

Les jeunes ont de plus en plus de projets de changement concrets

L'examen des groupes d'âge montre une nette augmentation du nombre de personnes âgées de 18 à 29 ans qui ont déjà des projets concrets de changement pour l'année prochaine (29% contre 20% début 2020). La volonté de changer a globalement diminué chez les plus de 50 ans. Avec 37 %, elle est inférieure de 9 % à la valeur de l'année précédente (46 %).

La pandémie freine la recherche active d'emploi

Bien que la disposition générale au changement soit restée pratiquement constante, la pandémie de Corona empêche parfois les travailleurs prêts à changer d'emploi de rechercher activement un poste. 49 pour cent des personnes latentes prêtes à changer d'emploi indiquent que Corona est une des raisons pour lesquelles elles n'ont pas encore recherché activement un nouvel emploi. Ce chiffre est encore nettement plus élevé dans le groupe d'âge le plus jeune, celui des 18 à 29 ans. Ici, 68 pour cent des personnes latentes prêtes à changer de poste se sentent retenues dans leur planification active par la pandémie Corona. En outre, Corona freine nettement plus les projets de changement concrets des collaborateurs du commerce que dans d'autres branches. Robert Bertschinger, directeur de XING Suisse, explique : "Une forte propension latente au changement rend l'approche active des candidats encore plus importante pour les entreprises. Il y a beaucoup de personnes qui sont ouvertes à un changement. Mais dans le contexte actuel, elles hésitent plutôt à s'activer elles-mêmes. Espérer que la candidate ou le candidat adéquat se manifeste de lui-même n'est donc pas une stratégie prometteuse".

Les cadres moyens sont légèrement moins satisfaits

Alors que la satisfaction par rapport à l'emploi actuel est au moins aussi élevée que l'année précédente chez les spécialistes sans responsabilité de direction ainsi que chez les membres de l'encadrement supérieur, la part des personnes plutôt satisfaites ou très satisfaites a légèrement diminué de 90 à 85 pour cent chez les employés de l'encadrement moyen, par exemple les personnes ayant une fonction de chef d'équipe. Robert Bertschinger explique à ce sujet : "En 2020, les membres du middle management ont souvent été particulièrement sollicités par le travail en home-office, car ils ont dû assumer leur responsabilité directe de direction dans des conditions totalement nouvelles. Cette pression a pu influencer leur satisfaction".

Les jeunes actifs suisses s'inquiètent pour leur emploi

Au total, 39 % des personnes interrogées s'inquiètent de la sécurité de leur emploi. Les plus jeunes sont particulièrement préoccupés par la situation actuelle. Dans le groupe d'âge des 18 à 29 ans, près de la moitié des personnes se préoccupent de la sécurité de leur emploi (46 %). Si l'on compare les secteurs, ce sont surtout les professionnels du commerce qui, avec 56 %, s'inquiètent de la sécurité de leur emploi. Les valeurs sont plus basses dans les secteurs de l'industrie et de l'artisanat (39 %) et des services (36 %).

Traitement de Corona : de bonnes notes pour les employeurs suisses

Près des deux tiers (61 pour cent) des personnes actives estiment que la gestion de la crise Corona par leur employeur a été bonne, voire très bonne jusqu'à présent. Seuls 8 pour cent jugent ce comportement insuffisant ou mauvais. Les meilleures notes sont attribuées par les travailleurs du secteur de l'industrie et de l'artisanat de transformation, les plus critiques étant les employés du commerce.

Source : XING

Utilisation de fourgonnettes électriques : Lyreco livre électriquement

Depuis le 4 janvier 2021, Lyreco livre désormais ses clients de Bâle-Ville ainsi que de la ville de Saint-Gall en E-Vans. Dans sa stratégie de développement durable, le fournisseur de solutions de bureau et de poste de travail mise depuis 2004 sur la réduction de l'empreinte carbone.

C'est avec de tels e-vans que Lyreco circule depuis début janvier 2021 à Saint-Gall et à Bâle. (Photo : Selina Meier)

Depuis début janvier, Lyreco élargit sa stratégie en matière de durabilité et de protection de l'environnement et se déplace exclusivement en camionnette de livraison électrique dans deux villes suisses. Les clients de Saint-Gall et de Bâle-Ville reçoivent désormais leurs commandes par un moyen de transport respectueux de l'environnement. Avec son autonomie, la variante électrique est particulièrement adaptée aux trajets urbains. Les véhicules électriques présentent de nombreux avantages. Les émissions de polluants atmosphériques et de bruit sont particulièrement faibles.

Lyreco mise depuis des années sur la durabilité et la protection de l'environnement. Depuis 2012, les émissions de CO2 ont pu être réduites de 30%. La mise en service des e-rickspaces en 2017 dans le centre-ville de Berne, Bâle et la ville de Zurich a marqué le début de la focalisation sur une solution de livraison à faibles émissions. Avec les e-vans, Lyreco Switzerland étend, selon sa propre présentation, son engagement en faveur de l'environnement. L'objectif est de proposer d'ici 2023 une livraison de colis à faibles émissions dans toutes les grandes villes suisses, écrit l'entreprise. Pour ce faire, dix nouvelles tournées urbaines seront équipées de fourgonnettes électriques au cours des dix-huit prochains mois. Le prochain véhicule de livraison électrique sera utilisé dans la ville de Zurich, indique l'entreprise. En Suisse, 60 chauffeurs livrent chaque jour 6500 commandes de clients dans des camionnettes appartenant à l'entreprise.

Source : Lyreco

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