Les associations professionnelles ASCO et EXPERTsuisse veulent renforcer leur coopération

L'ASCO, l'association suisse des conseillers en management, et EXPERTsuisse, l'association d'experts en audit, fiscalité et fiduciaire, ont décidé de collaborer étroitement à l'avenir. Cette coopération comprend dans un premier temps une collaboration au niveau du contenu et dans le domaine de la formation continue.

L'ASCO et EXPERTsuisse collaboreront davantage à l'avenir.

Depuis la crise de Corona, tout le monde devrait être conscient que la complexité de l'économie et de la société est très élevée et que la sécurité totale n'existe pas. Il faut cependant pouvoir naviguer en tant qu'entrepreneur, même dans les périodes difficiles. Dans l'économie suisse, les entreprises sont généralement soutenues par des sociétés d'audit et de conseil qui sont membres de l'ASCO ou d'EXPERTsuisse. C'est précisément ces deux associations qui concluent aujourd'hui une étroite coopération, car il s'agit maintenant plus que jamais d'apporter ensemble des contributions à une économie suisse qui se renforce à nouveau.

L'innovation avant la tradition

Les deux associations ont une histoire forte, mais pour elles, l'innovation est plus importante que la tradition. C'est pourquoi elles s'engagent depuis quatre ans, avec d'autres associations, pour une modernisation de la loi sur le travail en Suisse, qui est dépassée. La crise de Corona n'est pas la seule à avoir montré qu'un travail plus autonome doit être rendu possible sur une base juridique solide, notamment pour concilier vie professionnelle et vie familiale. Les points de contact entre les deux associations vont toutefois bien au-delà des intérêts politiques communs. Les deux associations sont attachées à la qualité et à l'expertise et représentent ensemble la profession de la branche suisse de l'audit et du conseil. En conséquence, elles s'efforcent ensemble de renforcer la promotion de la relève et de proposer, outre des formations, des formations continues dans le cadre d'un système de qualification et d'exploiter les synergies. La coopération concerne donc des thèmes stratégiques et opérationnels. Ces derniers ont pour conséquence qu'à partir du 1er janvier 2021, le secrétariat de l'ASCO sera géré par EXPERTsuisse à Zurich, Stauffacher 1.

ASCO et EXPERTsuisse organisent des événements communs

Les deux associations de branche souhaitent également collaborer plus étroitement au niveau de leurs manifestations et formations continues. Ainsi, lors de la "Journée annuelle d'EXPERTsuisse" du 15 septembre 2020 sur le thème "La sécurité en période d'incertitude", l'ASCO sera présente en tant que partenaire. De son côté, l'ASCO invitera les membres d'EXPERTsuisse à ses manifestations.
La professionnalisation dans la transmission des compétences en matière de conseil - avec une offre de formation reconnue en tant que CAS et la qualification internationale avec le CMC - offriront à l'avenir aux membres des deux associations une base permettant notamment aux jeunes professionnels d'entrer de manière structurée dans le domaine du conseil.

L'ASCO et EXPERTsuisse poursuivent ensemble l'objectif d'innovation dans le conseil, tant au niveau des méthodes (nouveaux modèles de conseil et de collaboration) qu'au niveau des contenus (transformation numérique, numérisation, Data Analytics, Robotics, Industrie et Finance 4.0, etc.) Grâce à ces approches innovantes, l'ASCO et EXPERTsuisse aident l'économie suisse à naviguer de manière efficace et entrepreneuriale en des temps incertains - pendant la crise de Corona, sur le chemin de la nouvelle normalité et au-delà.

www.asco.ch / www.expertsuisse.ch

Les freelances ne voient pas la fin de la crise avant 2021

Les free-lances ont été particulièrement touchés par le blocage de Corona. Mais entre-temps, la situation des freelances s'est quelque peu stabilisée et plusieurs d'entre eux ont même enregistré de nouveaux clients, comme l'a révélé une enquête de freelancermap.de.

La situation toujours critique parmi les freelances se stabilise et montre des tendances légèrement positives en juin, selon le freelancermap "Baromètre des freelances "Corona. La majorité ne s'attend pas à une fin de la crise avant 2021 - mais les nouveaux clients, entre autres, donnent de nouveaux espoirs.

Situation stable : près de la moitié n'a pas de craintes existentielles

Alors qu'en mars, la majorité des freelances en informatique étaient encore confrontés à des craintes existentielles, les résultats montrent une nette tendance positive depuis le début des enquêtes. Près de la moitié de tous les indépendants ne se sentent plus menacés dans leur existence professionnelle, seul un tiers d'entre eux s'inquiète encore de l'incertitude de leur situation.

Les craintes existentielles des freelances diminuent (données de mars à juin). Source freelancermap

Toutefois, le nombre de freelances qui ne peuvent pas dépasser six mois avant de rencontrer des difficultés financières a légèrement diminué (mai : 74% ; juin : 68%).

Un freelance sur trois (33%) peut encore vivre avec ses ressources financières pendant sept mois ou plus (données de juin). Source freelancermap

Une personne sur deux avec 50 pour cent du chiffre d'affaires normal - les nouveaux clients comme opportunité 

La part de ceux qui réalisent actuellement encore au moins la moitié de leur chiffre d'affaires habituel est de 48 pour cent. C'est un chiffre remarquable en période de crise, mais il n'en reste pas moins qu'une personne sur quatre déclare désormais ne pas générer de revenus.

Un freelance sur cinq n'a actuellement aucun revenu à déclarer (données de juin). Source freelancermap

Les freelances sont obligés de faire de la prospection active, car les collaborations avec les clients existants sont rarement suffisantes pour se maintenir à flot ces jours-ci. Le fait que 52% des contrats obtenus depuis le début de la crise reviennent à de nouveaux clients prouve que les freelances informatiques appliquent cette procédure. En même temps, ce chiffre prouve aussi que les entreprises recherchent des experts indépendants malgré la crise.

Nouveaux projets - nouveaux clients : 52% des projets publiés par de nouveaux clients (données de juin). Source freelancermap

Même sans deuxième vague : Les indépendants de l'informatique ne voient pas la fin de la crise avant 2021

Alors que des assouplissements ont été observés dans presque tous les domaines, les freelances sont encore prudents quant à leurs propres prévisions commerciales. Peu d'entre eux s'attendent à un retour rapide à la normale. Seuls 17 % d'entre eux prévoient déjà de reprendre leurs activités habituelles en septembre, la majorité ne voit la fin de la crise qu'à partir de décembre. Beaucoup ont même tendance à penser que leurs affaires ne seront aussi bonnes qu'avant la crise qu'après mars de l'année prochaine.

29% des freelances en informatique estiment que le retour à la normale n'aura lieu qu'après mars 2021 (données de juin). Source freelancermap

Helvetia et Raiffeisen prennent des chemins différents

Helvetia et Raiffeisen mettent fin d'un commun accord à leur coopération de distribution exclusive de longue date au 31 décembre 2020. Cette étape permet aux deux entreprises de poursuivre leurs propres objectifs stratégiques de manière flexible, indépendamment l'une de l'autre, selon le communiqué.

L'Helvetia et Raiffeisen mettront fin à leur longue coopération à la fin de l'année 2020. (Image : Helvetia / Raiffeisen)

Après 20 ans de collaboration fructueuse, Helvetia et Raiffeisen ont décidé de mettre fin d'un commun accord à leur coopération exclusive en matière de distribution. Cela permet aux deux entreprises de poursuivre leurs propres objectifs stratégiques de manière flexible, indépendamment l'une de l'autre, indique le communiqué de presse publié le 17 juin 2020 à l'attention des médias. Raiffeisen Suisse avait déjà mis au concours cette coopération au premier semestre 2019, poursuit le communiqué.

Helvetia et Raiffeisen : Une relation prend fin

Le partenariat entre l'assureur et le prestataire de services financiers existe depuis 1999. Durant cette période, les deux entreprises se sont développées avec succès : Raiffeisen est devenue un groupe bancaire suisse d'importance systémique, Helvetia est devenue le leader suisse de l'assurance toutes branches en Suisse avec un deuxième pilier solide en Europe. Forte de sa longue expérience dans les affaires de bancassurance dans les domaines de la protection de la propriété du logement, du placement et de la retraite, Helvetia a l'intention de conquérir d'autres champs d'activité dans le cadre de l'évolution technologique en cours et d'accélérer la mise en place de ses écosystèmes. Pour ce faire, l'assureur poursuivra de manière encore plus ciblée des voies numériques pour la réalisation d'innovations et de coopérations.

Les relations avec les clients ne sont pas affectées

Cette décision n'a aucune influence sur les relations existantes entre Raiffeisen et Helvetia, indiquent les deux entreprises. Le suivi des clients continuera d'être assuré par Helvetia de manière professionnelle et adaptée aux besoins. Au cours de l'exercice 2019, Helvetia a généré, via les canaux de distribution de Raiffeisen, un volume d'affaires de plusieurs dizaines de millions, principalement dans les affaires vie individuelle suisses, ce qui correspond à un peu moins de 10 pour cent des nouvelles affaires de ce secteur. La contribution au résultat qui en a résulté n'a eu qu'un impact négligeable, de l'ordre d'un million à un chiffre, sur le bénéfice d'Helvetia en 2019.

Source et informations complémentaires : www.helvetia.ch

Topsoft est reporté à 2021 - événement hybride les 2 et 3 septembre 2020

Pendant longtemps, il semblait que Topsoft pourrait avoir lieu comme prévu. Mais les organisateurs ont maintenant décidé, le cœur lourd, de ne pas organiser le salon prévu les 2 et 3 septembre 2020. A la place, un événement hybride est prévu.

Cette année, Topsoft n'aura pas lieu en tant que salon professionnel, mais en tant qu'événement hybride. (Image : www.topsoft.ch)

Cyrill Schmid et son équipe auraient bien entendu souhaité organiser le salon professionnel topsoft dans le cadre habituel. Mais par égard pour les exposants et les visiteurs, les organisateurs ne voulaient pas insister sur la tenue d'un tel événement. "Avant que les entreprises exposantes n'aient à supporter des coûts importants, nous avons donc décidé, le cœur lourd, d'annuler le salon professionnel dans sa forme habituelle pour cette année", peut-on lire sur le site web de Topsoft. Même si le Conseil fédéral autorisait à nouveau les manifestations de plus de 1000 participants le 24 juin, il ne serait plus guère possible de les planifier à temps. De plus, des dispositions strictes en matière d'hygiène seraient probablement appliquées. "Nous organisons le salon professionnel topsoft depuis de nombreuses années avec une grande passion, le contact personnel entre les visiteurs, les conférenciers et les exposants est essentiel - et ni le plexiglas, ni les masques faciaux, ni les règles de distance ne s'y prêtent", écrivent encore les créateurs de Topsoft.

Manifestation hybride les 2 et 3 septembre

En lieu et place du salon, Cyrill Schmid prévoit un "événement de remplacement", également les 2 et 3 septembre 2020. Il s'agira d'un événement qui pourra être suivi en direct dans la salle de l'Umwelt Arena à Spreitenbach ainsi que par streaming en direct sur Internet. Ainsi, les participants intéressés pourront tout de même profiter du savoir-faire d'exposants sélectionnés, malgré l'annulation du salon professionnel. En outre, il est prévu de développer la couverture médiatique via les canaux en ligne et le magazine Topsoft. Des manifestations régionales et divers webinaires supplémentaires seront également organisés à l'automne.

Topsoft régulier les 1er et 2 septembre 2021

Et si l'année prochaine, tout sera terminé : La prochaine édition régulière de Topsoft doit être meilleure et plus belle qu'auparavant. La date : les 1er et 2 septembre 2021 à l'Umwelt Arena de Spreitenbach.

Malgré la crise Corona : plus de postes vacants que de spécialistes au chômage dans les métiers des TIC

Pour chaque spécialiste au chômage dans le domaine professionnel des TIC, quatre postes sont à pourvoir. C'est une bonne nouvelle pour les professionnels des TIC en Suisse et une lueur d'espoir dans la crise de Corona qui frappe durement le marché du travail. L'association faîtière ICTswitzerland publie dès à présent d'autres faits et tendances concernant l'économie des TIC sur la nouvelle plate-forme d'information "Facts and Figures on the digital economy from one hand".

Dans le domaine professionnel des TIC, il y a actuellement plus de postes vacants que de chômeurs. (Image : Pixabay.com)

L'association faîtière ICTswitzerland passe l'économie suisse des TIC au crible : depuis le 15 juin 2020, toutes les tendances et les chiffres clés peuvent être consultés et utilisés en ligne sur la plateforme en ligne "Facts and Figures on the digital economy from one hand". Cette plateforme d'information met à la disposition du public une large base de données qui permet d'avoir un aperçu indépendant et global de l'économie des TIC.

De nombreux postes vacants malgré la crise de Corona

La plateforme comprend six thèmes : situation du marché du travail, structure de l'emploi, formation, besoins en formation, secteur et cybersécurité. Les utilisateurs peuvent consulter des données fondées afin de classer les évolutions actuelles et d'analyser les forces et les faiblesses de la Suisse dans les domaines centraux de la numérisation. Sous le thème "Situation actuelle du marché du travail"Il apparaît par exemple que le nombre de postes vacants dans le domaine des TIC (16 534) est presque quatre fois supérieur au nombre de professionnels au chômage (4 305). Ce fait reflète la grave pénurie de personnel qualifié dans le domaine des TIC. En même temps, on peut en déduire que l'offre importante de postes vacants en période de crise comme celle de Corona doit également être considérée comme positive. En effet, le domaine professionnel dynamique des TIC avec ses 242 600 employés (croissance depuis 2010 : +83 200, soit +52%) est également touché par la crise du marché du travail suisse : depuis avril 2020, le nombre de postes vacants a diminué de 7,1%, tandis que le nombre de chômeurs a augmenté de 571. Et dans le thème "Éducation"En 2017, on constate que les hommes sont toujours 9 fois plus nombreux que les femmes à suivre une formation de base en ICT (2018 : 1990 hommes, 220 femmes).

Données mises à jour mensuellement

Andreas Kaelin, directeur d'ICTswitzerland, souligne : "Outre une utilisation intuitive, la qualité, la fiabilité et l'exhaustivité des données nous tiennent particulièrement à cœur. Les données proviennent de sources sérieuses et objectives. Elles sont vérifiées et actualisées chaque mois par notre économiste mandaté, Nils Braun-Dubler, de l'Institut d'études économiques de Bâle (IWSB)".

Source et informations complémentaires : www.ictswitzerland.ch/facts-and-figures

C'est le moment de faire des relations publiques : ce à quoi vous devez faire attention

Tous sont actuellement en ligne. L'attention y a rarement été aussi élevée et pourtant elle est limitée. Focalisée sur un certain type de communication. La crise actuelle représente toutefois une chance pour nous tous, notamment dans le domaine de la communication interne et externe, du marketing et des relations publiques. Une chance d'essayer de nouvelles choses et d'attirer l'attention sur nous, d'emprunter de nouvelles voies et d'adapter en partie nos services, voire de les réinventer complètement.

Est-ce que j'ai encore le droit de faire du marketing à l'époque de Covid-19 ? Bien sûr que oui ! Les temps n'ont probablement jamais été aussi favorables aux relations publiques. (Image : Pixabay.com)

La frontière entre le succès et l'échec est toutefois très mince et dangereuse. Car ce qui n'est pas du tout acceptable à l'heure actuelle, c'est la "Z.D.F.". Si les entreprises communiquent désormais sur la base de chiffres, de données et de faits, elles seront au mieux ignorées et au plus probable fortement critiquées.

Les relations publiques maintenant - mais correctement

Toutes les entreprises, qu'il s'agisse de groupes ou de PME, d'entrepreneurs individuels ou d'indépendants, bénéficient actuellement d'une grande solidarité. On sait que la crise nous touche tous. En même temps, on attend beaucoup d'esprit et de sens communautaire ainsi que de générosité. Mais lorsque les entreprises sortent leur campagne publicitaire standard ou vendent des produits et des services comme d'habitude avec une offre et un prix, cela est très souvent mal perçu. C'est d'ailleurs encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'un secteur qui profite de la situation et dont les services sont nécessaires.

Qu'est-ce qui est encore permis, qu'est-ce qui est raisonnable ?

Que faire alors ? De nombreuses entreprises se demandent ce qu'elles doivent encore communiquer lorsque le marketing ne fonctionne presque plus ou seulement partiellement. Que doivent-elles encore communiquer lorsque le magasin, l'hôtel ou l'entreprise de services est presque ou complètement fermé ? Mais les entreprises qui profitent actuellement de la situation sont tout aussi incertaines. Elles ne savent pas ce qu'elles ont encore "le droit" de faire. Mon conseil en matière de communication : parlez de vous. Parlez de ce que vous et vos collaborateurs faites. Racontez ce que vous prévoyez ou à quoi ressemble un quotidien en temps normal et à quoi il ressemble maintenant. Il n'y a guère de meilleur moment que maintenant pour les RP - vos relations publiques à l'intérieur et à l'extérieur ! Qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Voici quelques exemples :

  1. Si vous êtes un établissement de restauration ou d'hôtellerie : Profitez de ce temps et faites par exemple une série de vidéos sur ce que vous faites maintenant avec les aliments restants. Ou laissez les collaborateurs parler de leur quotidien, de ce qu'ils font maintenant et de ce qui les préoccupe.
  2. Si vous êtes un institut de beauté : Donnez des conseils en ligne sur la manière de prendre soin de la peau du visage à la maison avec les moyens les plus simples. Montrez tout ce que vous préparez maintenant et ce que vous faites en formation interne pendant la pause forcée.
  3. Si vous proposez des services de coursiers à vélo, montrez maintenant le parcours d'un colis, pourquoi c'est complexe et pourquoi il a besoin de vous.
  4. Si vous proposez des services en ligne tels que des webinaires et que vous profitez de la situation : Soyez généreux avec les abonnements, augmentez et simplifiez les possibilités de test, etc.
  5. Si vous dirigez une grande entreprise de construction : Montrez comment vous respectez les consignes d'hygiène ou expliquez dans des déclarations et des vidéos comment vous devez désormais planifier différemment et ce que cela signifie pour vous sur le plan logistique.
  6. Si vous dirigez une entreprise industrielle : Montrez ce que vos collaborateurs font, expliquez ce que signifie le chômage partiel et comment vous le gérez.
  7. Si vous dirigez une destination touristique : Distribuez dès maintenant des bons pour les "semaines de réouverture" et le premier verre de prosecco lorsque vous pourrez à nouveau faire la fête avec vos hôtes dans le futur.

Voici les règles à respecter

  1. Soyez généreux avec vous-même et avec les autres. Cela portera ses fruits à long terme.
  2. Restez (ou devenez) authentique. Cela signifie que la communication doit être à votre image et à celle de votre entreprise, ce n'est qu'à cette condition que vous serez crédible.
  3. Affichez vos valeurs, votre façon de penser et d'agir.
  4. Tenez-vous en à la vérité.
  5. Restez positif, c'est-à-dire que vous pouvez expliquer la situation difficile, mais évitez d'accuser des tiers et de porter des accusations.
  6. Restez solidaires et faites preuve de compassion. L'arrogance et la prétention sont dévastatrices.
  7. Renoncez aux simples chiffres, données et faits. Apportez des émotions et du service.

Ces règles s'appliquent d'ailleurs dans la situation actuelle à la communication interne comme à la communication externe.

La communication de crise, discipline reine des relations publiques

Les relations publiques ont toujours pour objectif de générer de la compréhension, d'expliquer quelque chose, d'informer, d'optimiser ou de renforcer l'image. La communication de crise est la plus élevée des disciplines de communication. Si les entreprises et les entrepreneurs font preuve de générosité et d'ouverture, mais surtout d'attitude, cela portera ses fruits à long terme. Continuez à communiquer comme si de rien n'était - mais de la bonne manière, s'il vous plaît !

Auteur :
Sereina Schmidt, professionnelle de la communication à 100 %, est spécialisée dans la communication de crise et la réputation des CEO. Sa force réside dans le conseil et le soutien directs, transparents et honnêtes des entrepreneurs, des conseils consultatifs, des conseils de fondation, des conseils communaux et des conseils municipaux. www.schmidt.ch

W.A. de Vigier Awards 2020 : quatre des cinq gagnants sont des start-ups cleantech

Le 10 juin, le jury a désigné ses cinq gagnants parmi les 192 projets soumis et a décerné à chaque jeune entreprise un prix de CHF 100'000. Quatre des cinq gagnants sont des start-ups cleantech, ce qui reflète le pourcentage élevé de soumissions provenant de ce secteur cette année. Ces entreprises ont le potentiel de rendre la reconstruction de l'économie suisse plus respectueuse de l'environnement après Covid-19.

Les gagnants du W.A. de Vigier Award 2020. (Image : Fondation W.A. de Vigier)

Le prix d'encouragement W.A. de Vigier est la plus ancienne distinction pour les jeunes entrepreneurs en Suisse et compte, avec ses 500'000 CHF de prix annuels (cinq fois 100'000 CHF), parmi les prix d'encouragement les mieux dotés de Suisse. Au cours de ses 31 ans d'existence, la fondation a distribué au total plus de 11 millions de francs de capital de départ dans les secteurs les plus divers. Il en a résulté jusqu'à aujourd'hui environ 90 startups couronnées de succès, plusieurs entrées en bourse, des ventes d'entreprises lucratives et surtout de nombreux nouveaux emplois.

Les W.A. de Vigier Awards 2020 décernés en ligne

"Alors que nous sommes aux prises avec une pandémie mondiale, il est évident qu'un défi bien plus important nous attend avec les conséquences du changement climatique. Notre génération a des problèmes environnementaux urgents à résoudre, comme en témoigne le nombre particulièrement élevé de Startups dans le domaine des technologies propres parmi les candidatures et les gagnants de cette année. Ces entreprises cleantech ont le potentiel de rendre plus écologique la reconstruction de l'économie suisse après la crise de Corona", déclare Regula Buob, directrice de la Fondation W.A. de Vigier. "L'énergie et la résilience dont font preuve ces jeunes dirigeants sont impressionnantes. Rien ni personne ne peut les arrêter, même dans des moments difficiles comme aujourd'hui", poursuit Mme Buob. En raison du Covid-19, la remise des prix a eu lieu dans les studios de CNN Money Switzerland et non pas, comme d'habitude, dans la maison d'été de Vigier à Soleure.

Les gagnants du W.A. de Vigier Award 2020

Bloom Biorenewables AG de Marly (FR) - Des alternatives durables aux molécules fossiles
Le pétrole est présent dans la plupart des produits de tous les jours, ce qui nuit à notre environnement. Bloom peut transformer le bois et les déchets agricoles en matériaux renouvelables qui remplacent entièrement le pétrole. Grâce à cette solution, les entreprises peuvent recourir à une alternative verte et disponible localement, satisfaire les clients soucieux de l'environnement, se conformer aux directives du gouvernement, économiser les taxes C02 et contribuer à la lutte contre le changement climatique. "À cause du Covid-19, le prix du pétrole a baissé, nous sommes maintenant en concurrence avec un produit encore moins cher. Mais nous devons voir plus loin et opérer un changement fondamental en remplaçant le pétrole par des alternatives vertes", déclare Remy Buser, CEO de Bloom Biorenewables AG, à propos des répercussions de la pandémie sur son entreprise.

 EH Group Engineering AG de Prangins (VD) - Une technologie innovante de piles à combustible pour une énergie propre
L'hydroélectricité serait une source d'énergie productive et propre, mais elle est trop chère, trop complexe et trop peu fiable pour être largement adoptée sur le marché. EH Group a développé une technologie qui permet d'exploiter la puissance de l'hydrogène de manière compacte et fiable, à faible coût et avec un investissement initial minimal. Grâce à notre solution, les grands fabricants des secteurs de l'automobile, de l'aviation et de la marine ont pris une longueur d'avance sur leurs concurrents en matière d'innovation pour un avenir plus vert - le seul avenir que nous ayons. "Je ne peux pas nier que c'est une période très difficile. Mais nous continuons, nous n'abandonnons pas du tout. Nous avons des conversations téléphoniques quotidiennes avec les membres de notre équipe - mon équipe est le bien le plus précieux que j'ai. Mes collaborateurs contribueront à façonner l'entreprise au fur et à mesure qu'elle grandira et je peux sentir leur engagement inébranlable", a déclaré Mardit Matian, CEO de EH Group Engineering AG.

 FenX AG de Zurich (ZH) - Isolation durable haute performance pour l'industrie du bâtiment
Lors du choix de matériaux isolants, l'industrie du bâtiment doit faire des compromis soit sur le prix, soit sur l'inflammabilité, soit sur le respect de l'environnement. FenX transforme les déchets industriels en panneaux isolants faciles à installer et performants, qui sont à la fois ininflammables et recyclables. Notre solution répond à tous les souhaits des clients : ils obtiennent une excellente isolation et satisfont à toutes les exigences du marché en matière de sécurité et d'éco-labels, le tout sans frais supplémentaires. "Nous avons la chance que l'industrie de la construction ne se soit pas arrêtée pendant la pandémie. Il y a certes des retards, mais rien de trop dramatique. Nous avons également reçu un soutien inestimable de la part d'investisseurs qui étaient prêts à nous aider avec des obligations convertibles. Pour que l'entreprise puisse sortir renforcée de cette période de défis, notre équipe a réduit les salaires au minimum", rapporte Etienne Jeoffroy, CEO de FenX SA.

 Microcaps AG de Zurich (ZH) - Des microcapsules précises à l'échelle industrielle
Garantir que les médicaments soient libérés à l'endroit du corps concerné et à une vitesse déterminée est un défi de taille, car la taille des capsules qui libèrent ces principes actifs était jusqu'à présent incontrôlable. Microcaps a développé une technologie brevetée qui permet de contrôler la taille de ces microcapsules avec une précision suisse, de sorte qu'elles se comportent toutes exactement de la même manière. Cela signifie que nous pouvons directement adapter et prédire le profil de libération d'un médicament. Notre solution est également très pertinente pour les parfums et les arômes ainsi que pour les probiotiques. "Nous avons essayé d'estimer à l'avance comment Covid-19 pourrait influencer notre activité. Maintenant, nous essayons de faire des prévisions pour l'après-crise. Bien sûr, nous avons demandé de l'aide à notre conseil d'administration et nous nous sommes tournés vers notre réseau pour nous assurer que nous maîtrisions les choses que nous pouvons contrôler", explique Alessandro Ofner, CEO de Microcaps AG.

Oxara AG de Zurich (ZH) - Transformer les déchets d'excavation en produits de construction durables
Chaque projet de construction commence par l'excavation de tonnes de déchets de sol. Or, l'espace de stockage pour ces déchets d'excavation se fait de plus en plus rare. De plus, le béton nécessaire à la construction fait défaut. Oxara a mis au point un mélange chimique qui transforme les déchets d'excavation en matériaux de construction écologiques, ce qui permet au secteur de la construction d'économiser des millions en frais de mise en décharge tout en lui fournissant suffisamment de matériaux durables pour construire. "L'activité est plus lente, mais nous pouvons actuellement consacrer plus de temps à notre technologie. Nous avons informé nos partenaires et nos clients que nous ne serions pas en mesure de livrer comme prévu initialement, et nous nous réunissons en équipe pour chercher des solutions créatives face à la situation", explique Gnanli Landrou, CEO d'Oxara SA.

Fondation W.A. de Vigier

Des perspectives d'emploi historiquement faibles pour l'été 2020

Comme le montrent les derniers résultats de l'Etude ManpowerGroup sur les Perspectives d'Emploi, les perspectives de recrutement des employeurs suisses pour l'été 2020 sont sombres. Les prévisions d'emploi pour la Suisse (-8 %) s'effondrent en comparaison trimestrielle et annuelle.

Les perspectives d'emploi pour l'été 2020 en Suisse sont loin d'être roses. (Image : Pixabay.com)

Quatre secteurs sur sept et cinq régions sur sept enregistrent les chiffres les plus bas en 15 ans. La plupart des employeurs suisses (56 %) estiment toutefois que le niveau d'emploi d'avant la crise sanitaire sera retrouvé d'ici un an. Les plus optimistes d'entre eux (28 %) s'y attendent déjà d'ici l'automne. L'enquête a été réalisée du 17 au 29 avril 2020.

Stabilité des entreprises sur le marché intérieur

"Comme prévu, le marché de l'emploi souffre beaucoup des mesures de lockdown prises pour endiguer le coronavirus. Les perspectives d'emploi atteignent leur niveau le plus bas depuis l'introduction du baromètre en Suisse il y a 15 ans. Néanmoins, les employeurs de certaines régions et de certains secteurs font preuve d'une certaine stabilité et maintiennent leurs plans de recrutement. Il s'agit principalement d'entreprises orientées vers le marché intérieur", souligne Gianni Valeri, Managing Director de Manpower Suisse.

Perspectives d'emploi par région (graphique : Baromètre de l'emploi ManpowerGroup)

Les perspectives d'emploi les plus faibles depuis 15 ans au Tessin

Les employeurs de six des sept régions prévoient de réduire leurs effectifs au cours du troisième trimestre 2020. Seuls les employeurs de Suisse orientale (+3 %) annoncent une prévision positive et une augmentation par rapport au trimestre précédent (+4 points). Dans toutes les autres régions, les employeurs sont pessimistes : le Tessin (-14 %), la Suisse du Nord-Ouest (-13 %), la Région lémanique (-10 %), la Région zurichoise (-10 %) et la Suisse centrale (-2 %) enregistrent tous leur plus mauvais résultat depuis le lancement du Baromètre en Suisse en 2005. En comparaison trimestrielle, le Tessin et la Région lémanique (avec respectivement -17 et -16 points) affichent le plus fort recul. En comparaison annuelle, toutes les régions sont en recul, la Suisse du Nord-Ouest enregistrant les pertes les plus importantes (-24 points).

Dynamique stable de l'emploi dans les autres secteurs de production et les autres secteurs de services

Cinq des sept secteurs prévoient une réduction de leurs effectifs durant l'été 2020, seuls deux secteurs se montrent plus robustes. Il s'agit des Autres secteurs de production (+1 %) et des Autres services (0 %). Ce dernier ne présente que peu de changements par rapport au trimestre précédent (-1 point). A l'inverse, les employeurs du secteur Hôtellerie et restauration (-36 %) sont les plus pessimistes : ils enregistrent les plus fortes baisses par rapport au trimestre précédent (-38 points) et à l'année précédente (-46 points). Les employeurs du secteur Construction (-12 %), du secteur Industrie manufacturière (-9 %) et du secteur Activités financières et services aux entreprises (-8 %) sont également pessimistes quant à l'évolution de l'emploi - ils livrent leur prévision la plus faible depuis 15 ans.

Gel de l'emploi dans les quatre catégories d'entreprises étudiées

Les employeurs des quatre catégories d'entreprises interrogées annoncent des résultats négatifs pour le troisième trimestre 2020. Les employeurs des grandes entreprises (-3 %) anticipent un fort ralentissement du marché de l'emploi, tandis que les petites entreprises (-4 %) et les micro-entreprises (-7 %) prévoient une situation encore plus difficile. Les employeurs des entreprises de taille moyenne sont les plus pessimistes (-17 %) et enregistrent le plus fort recul par rapport au trimestre précédent et à l'année précédente (avec respectivement -22 et -28 points).

Perspectives d'emploi dans les pays voisins : L'Allemagne, une exception

L'Allemagne fait partie des sept pays sur les 43 participant à l'enquête qui annoncent une prévision positive. Néanmoins, les employeurs allemands (+1 %) prévoient une dynamique d'emploi beaucoup plus faible pour le troisième trimestre 2020 et, comme partout dans la région EMEA, les perspectives d'emploi du pays sont en baisse en comparaison trimestrielle et annuelle. Les autres secteurs des services et de la construction s'en sortent le mieux. La France (-11 %) affiche les chiffres les plus bas depuis le lancement du Baromètre dans le pays en 2003 et des baisses significatives par rapport au trimestre précédent et à l'année précédente. En Italie (-5 %), le marché du travail le plus solide à l'été 2020 devrait être celui des Autres secteurs de production.

Source et informations complémentaires : Manpower Group

Des "speed speeches" inspirants lors du Business Talk du jubilé de rb Rüttimann Consulting

La petite agence rb Rüttimann Consulting a démarré en juin 2000 dans le domaine du conseil en communication et en marketing. Le 10 juin 2020, la propriétaire et directrice Barbara Rüttimann a invité clients et partenaires commerciaux à un événement anniversaire à la Haus zum Rüden à Zurich. Six "speed speeches" à la manière de slam-poésie ont accompagné un délicieux déjeuner d'affaires.

Barbara Rüttimann de rb Rüttimann Consulting (tout à gauche) avec les intervenants de la manifestation anniversaire (de gauche à droite) : Stephan Peyer, Thomas Schreiber, Helena Trachsel, Peter Acél, Anna Grassler et Oliver Hauri. (Photo : Linda Pollari)

Après le lockdown de plusieurs semaines dû à Covid-19, les petites manifestations sociales sont enfin à nouveau possibles depuis le mois de mai. Lors de l'événement anniversaire de rb Rüttimann Consulting, la détente était palpable parmi les invités : il était enfin à nouveau possible de réseauter en personne de manière assidue, même si certaines restrictions devaient encore être respectées sous forme de physical distancing.

"Speed Speeches" - également sous forme de rimes

Néanmoins, Barbara Rüttimann a cru jusqu'au bout à la réalisation de l'événement, et les partenaires et sponsors sont également restés dans le bateau. Le résultat : un format d'événement passionnant avec de courts exposés dans le style "slam poésie". Six intervenants ont eu chacun dix minutes pour donner aux invités quelques impulsions inspirantes sur différents thèmes d'affaires. C'est Stephan Peyer, CEO de hauser & partner, qui a ouvert le bal. Il a consacré son discours - en partie même sous forme de rimes - au thème du live marketing. Le parcours du client est devenu complexe, la numérisation est quasiment devenue "l'ennemi" du live marketing. Mais la numérisation aide aussi à aller chercher les clients. Mais la communication de l'avenir sera tout de même en direct, selon le credo de Stephan Peyer, tant qu'un message clair peut être enveloppé dans un storytelling habile.

Du leadership agile à la bonne nourriture au travail

Peter Acél, propriétaire de Dr. Acél & Partner, a parlé du "leadership agile" et a souligné qu'il s'agissait de plus qu'un slogan, mais qu'il supposait une nouvelle culture d'entreprise et une nouvelle compréhension de la direction. Helena Trachsel, directrice du bureau de l'égalité du canton de Zurich, a appelé à plus de rencontres dans le respect - sans stéréotypes - et Oliver Hauri, CEO de Haworth Suisse, a posé la question de savoir pourquoi le retour du home-office au bureau habituel est si précieux. On veut pouvoir à nouveau rencontrer physiquement les collègues. "Le bureau du futur doit donc être une plate-forme de rencontre", a déclaré Hauri. Anna Grassler de Felfel a ensuite présenté le concept "Good Food at Work", dont tous les participants ont reçu un délicieux échantillon à la fin. Et Thomas Schreiber, d'atool Architekten, a donné un aperçu de la construction durable à l'aide d'un exemple de façade végétalisée.

Aperçu du riche portefeuille de rb Rüttimann Consulting

Bilan de la manifestation : le choix des intervenants et les invités présents ont montré un échantillon de la diversité des thèmes couverts par Barbara Rüttimann dans son activité de conseil en communication et marketing. Depuis 2000, elle compte parmi sa clientèle des PME et des grandes entreprises de différents secteurs. Au fil des années, elle a également présenté des émissions de télévision, diverses publications - elle rédige ainsi régulièrement des chroniques pour les éditions imprimées d'ORGANISATOR - et des conseils en immobilier. Le format de cette manifestation anniversaire avec "speed speeches" et accompagnement culinaire pourrait tout à fait faire école pour d'autres événements.

Plus d'informations : www.rbconsulting.info/

Corona accélère le Digital Sourcing

Le marché numérique du commerce interentreprises connaît une croissance rapide. L'entreprise Visable, active dans ce segment, a atteint une croissance marquée de son chiffre d'affaires et de ses nouveaux clients au cours des douze premiers mois. Autre conclusion après un an : la pandémie de Corona accélère le sourcing numérique, tandis que les salons industriels et commerciaux vont probablement continuer à s'effondrer.

Prévoit une nouvelle croissance du Digital Sourcing : Peter F. Schmid de Visable. (Image : Visable)

Comme de nombreux salons industriels et commerciaux ont été annulés en Allemagne et à l'étranger en raison de la pandémie de Corona et que les chaînes d'approvisionnement éprouvées de nombreuses entreprises se sont effondrées, le nombre d'accès aux plates-formes en ligne a nettement augmenté ces derniers mois. Depuis un an, la plate-forme européenne B2B EUROPAGES et la place de marché B2B "Wer liefert was", leader dans l'espace DACH, sont réunies sous la marque d'entreprise Visable. L'entreprise tire maintenant un premier bilan.

Les plateformes B2B pour le sourcing numérique, un atout

"Nous sommes très satisfaits de la première année de Visable, mais nous ne nous reposons en aucun cas sur notre succès", déclare Peter F. Schmid, CEO de Visable. "Il existe toujours un énorme potentiel pour les plateformes B2B. En combinaison avec l'accélération mondiale de la numérisation déclenchée par la crise de Corona, nos signes sont clairement orientés vers la croissance", poursuit Peter F. Schmid. Schmid voit notamment une énorme opportunité dans la disparition à long terme des salons. "Les salons tels que nous les connaissions jusqu'à présent ne sont tout simplement plus adaptés à notre époque. Nous partons du principe qu'un salon sur quatre n'existera plus sous sa forme habituelle l'année prochaine".

Les plates-formes telles qu'EUROPAGES et "Wer liefert was" présentent des avantages évidents par rapport aux salons basés sur des sites. Elles sont disponibles 365 jours par an et offrent aux acheteurs des entreprises un aperçu rapide de tous les fournisseurs disponibles. Les entreprises présentes sur les plates-formes peuvent en outre acquérir de nouveaux clients au niveau local, voire mondial. L'utilisation du budget est également mesurable à tout moment. Le Digital Sourcing va continuer à se développer, et pas seulement en raison de la pandémie de Corona.

La première année de Visable enregistre une énorme croissance de la clientèle

La première année de Visable a été marquée par une énorme augmentation du nombre de nouveaux clients. La plateforme B2B européenne a accueilli 5 000 nouveaux clients et "Wer liefert was" 3 800 nouveaux clients. Le montant des prestations réservées par tous les clients s'élevait à 65 millions de francs, avec des chances évidentes de croissance supplémentaire. Le potentiel du marché numérique du commerce interentreprises reste énorme. Même avant Corona, le marché a connu une croissance annuelle moyenne de 13 % depuis 2013. Les prévisions montrent que cela ne changera pas. Au contraire : des études comme celles de The Insight Partners 2020 montrent que d'ici 2027, le marché augmentera jusqu'à 15 pour cent par an et qu'il est déjà six fois plus important que le marché des consommateurs finaux.

Nette augmentation du nombre de visites en raison de la pandémie de Corona

La pandémie de Corona a entraîné une augmentation considérable du trafic sur les plates-formes Visable au cours des derniers mois. Par rapport à l'année précédente, le trafic a augmenté en moyenne de plus de 25 % sur "Wer liefert was" et de 22 % sur EUROPAGES depuis le début de la crise des coronaires. Lors des pics, la croissance sur les deux plates-formes a même dépassé les 50 pour cent par rapport à la semaine précédente. "De nombreuses entreprises sont contraintes de repenser entièrement leur stratégie d'approvisionnement ou dépendent à court terme de sources d'approvisionnement alternatives, car les chaînes d'approvisionnement établies leur échappent", explique Peter F. Schmid, CEO de Visable. Selon Carsten Brandt, Head of Corporate Communications chez Visable, qui a présenté les chiffres actuels lors de la conférence de presse de bilan, ces valeurs montrent que Corona sert clairement d'accélérateur de la numérisation. "Selon les études de McKinsey, les canaux numériques gagnent nettement du terrain dans le B2B depuis le début de la crise de Corona, et ce jusqu'à 40 pour cent", a déclaré Brandt.

Des investissements de plusieurs dizaines de millions d'euros

"Nous voulons continuer à croître", déclare le CEO Peter F. Schmid. Au cours de la deuxième année de Visable, des investissements de plusieurs dizaines de millions de francs, notamment dans le domaine des technologies, devraient assurer une nouvelle croissance. Cet automne encore, "Wer liefert was" paraîtra après avoir été relancé avec de nouvelles fonctions et un nouveau corporate design. "Les derniers mois ont montré que le marketing et la distribution dans le commerce entre entreprises deviennent enfin numériques. Le temps des plateformes en ligne est venu", explique Peter F. Schmid. En revanche, les salons industriels et commerciaux continueront à perdre du terrain. "Seuls trois salons sur quatre reviendront", ajoute Carsten Brandt. "Les salons ne sont plus adaptés à notre époque. Cela ne vaut plus guère la peine d'installer des machines entières sur un salon. Avec la réalité virtuelle, il existe aujourd'hui des alternatives technologiques pour faire des démonstrations de machines. De nombreux départements marketing dans l'industrie vont donc investir davantage dans les salons virtuels".

Source et informations complémentaires : www.visable.com

Foires, congrès, distribution : rien n'est plus comme avant

Une étude du Contact-Center-Network saisit des conséquences importantes de la pandémie Corona pour la distribution : des cadres du dialogue client ont été interrogés sur la manière dont les choses se déroulent dans le cadre des assouplissements et après la crise Corona. Tout restera-t-il comme avant la crise ou tout sera-t-il différent ?

Le lockdown de l'économie a des conséquences : Salons, événements, activités pour la vente - rien ne sera plus comme avant. (Graphique : Contact-Center-Network)

"Le lockdown et le home office ont entraîné un changement durable et permanent de notre quotidien professionnel", déclare Markus Grutzeck, président de Contact Center Network e.V. (CCN) lors de la présentation des résultats d'une étude menée en mai 2020 auprès des cadres allemands. Le résultat le plus important : les déplacements professionnels sont nettement réduits, même à long terme. Cela a des conséquences aussi bien pour les rendez-vous commerciaux que pour les salons et les congrès.

En personne ou en ligne - comment vous y prenez-vous après Corona ?

Près de 70 pour cent des cadres d'entreprises allemandes interrogés veulent réduire leurs propres déplacements, seuls 32 pour cent veulent utiliser les transports en commun à l'avenir. En revanche, avec 52 pour cent des citations, la voiture personnelle est nettement plus appréciée. Le résultat est également clair en ce qui concerne les manifestations : 67 % des personnes interrogées prévoient de participer à des événements en ligne, des webinaires ou des salons virtuels. Seul un tiers des personnes interrogées prévoit de participer à des manifestations en présentiel organisées par des associations ou des salons professionnels. C'est l'une des raisons pour lesquelles le CCN a récemment annoncé son intention de développer son propre format d'événement numérique, qui a de l'avenir.

Pessimisme pour la distribution

L'évaluation des rendez-vous commerciaux est également très claire : Seuls 14 % des personnes interrogées estiment que leur propre service extérieur reviendra à une activité de déplacement normale après la crise de Corona. Une entreprise sur dix déclare vouloir renoncer complètement aux déplacements commerciaux à l'avenir, la moitié des personnes interrogées va au moins réduire ses déplacements.

Les résultats sont similaires pour les réunions et les conférences internes. 57 % des personnes interrogées visent à réduire les rendez-vous présentiels. Toutefois, les échanges personnels sont importants. Seuls 10 pour cent des personnes interrogées envisagent d'organiser à l'avenir des réunions exclusivement en ligne. L'avenir verra probablement l'émergence d'une culture de réunion hybride - avec un mélange de réunions en ligne et en présentiel.

Poussée involontaire de la numérisation

"Les entreprises, la direction ainsi que les collaborateurs ont fait l'expérience que la communication numérique fonctionne. Pour certains, il s'agissait d'une poussée involontaire de la numérisation. Mais il est clair que le numérique s'est imposé et qu'il sera à l'avenir un pilier tout à fait essentiel pour les réseaux et l'échange d'informations, pour la collaboration et le travail en équipe", résume Grutzeck.

Source et informations complémentaires : Réseau de centres de contact

Nouvelle boîte à outils de cybersécurité SMESEC en ligne pour les PME

Après une phase de développement et de test de trois ans, un consortium européen auquel participe la Fachhochschule Nordwestschweiz FHNW a publié le framework SMESEC. Il vise à aider les PME à mieux se protéger contre les cyber-attaques.

La boîte à outils de cybersécurité SMESEC vise à mieux protéger les PME contre les cyberattaques. (Image : Pixabay.com)

La cybersécurité est devenue un problème critique pour les petites et moyennes entreprises (PME). Selon le Rapport d'enquête sur les violations de données 2019 de Verizon 43 % des cyberattaques visent les petites entreprises. Parmi les problèmes les plus fréquents figurent les attaques sur l'infrastructure informatique par piratage et logiciels malveillants. Parallèlement, les attaques sociales et les erreurs ou les abus des employés concernent également ensemble environ la moitié des PME. Selon le Magazine sur la cybercriminalité 60 % des petites entreprises font faillite dans les six mois suivant un cyberincident critique.

Conçu pour répondre aux besoins des PME

Protéger les PME contre les cyber-attaques est l'objectif de SMESEC. Cette abréviation signifie Protéger Small et Medium-sized Enterprises digital technology through an innovative cyber-SECur le cadre de sécurité et est un projet cofinancé par la Commission européenne et le Secrétariat d'État suisse à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) du programme-cadre "Horizon 2020". Le projet a débuté en juin 2017 et est coordonné par Atos (Espagne). Au cours des trois dernières années, ce consortium - auquel participe également la Haute école spécialisée FHNW - a mis en place un cadre pour protéger les PME contre les cybermenaces. Le consortium a maintenant lancé la première version publique du framework SMESEC publié.

La boîte à outils SMESEC permet à l'utilisateur final d'auto-évaluer son état de sécurité, de sécuriser son infrastructure informatique et de développer une culture de "sécurité dans l'esprit" auprès de son personnel. Le tableau de bord du cadre permet aux entreprises de comprendre l'état de la sécurité et de savoir quelles mesures immédiates doivent être prises pour améliorer la sécurité. En outre, elles sont encouragées à nommer un responsable de la sécurité de l'information (RSSI) qui, avec l'aide de SMESEC, peut identifier les cybermenaces, les vulnérabilités et les risques.

FHNW responsable de l'expérience utilisateur

Les instituts de Technologies interactives ainsi que Systèmes mobiles et distribués de la FHNW ont contribué au framework avec la conception de l'expérience utilisateur et un outil innovant, le coach en cybersécurité CYSEC. CYSEC permet au RSSI de s'informer sur les menaces, les vulnérabilités et les risques, et guide l'amélioration de la cybersécurité grâce à des conseils simples, étape par étape.

Le consortium a développé et testé la boîte à outils SMESEC en collaboration avec douze PME de tailles, de types et de secteurs différents. Le cadre et les outils ont été installés et testés dans ces PME. En outre, plusieurs ateliers ont été organisés afin de comprendre les besoins des PME et l'impact de la solution SMESEC.

SMESEC doit répondre aux besoins des PME

"Les PME veulent travailler de manière numérique, mais elles s'inquiètent des coûts et de leur exposition aux pirates", explique le coordinateur du projet Jose Francisco Ruiz, "avec notre solution, nous voulons aider les PME à protéger leur entreprise et leurs employés". Des discussions avec des PME ont montré que la solution SMESEC répondait à leurs besoins et à leurs préoccupations et qu'elle était adaptée à leurs exigences.

Source et informations complémentaires

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