Le bon esprit d'entreprise - série de vidéos, partie 1
En visite chez Selina et Ruedi Bauberger, qui ont réussi à transmettre leur entreprise. Une série de vidéos en cinq parties - voici la première partie.
Rédaction - 22 août 2019
Bruno Aregger, fondateur et propriétaire d'APPLETREE, a accompagné Ruedi et Selina Bauberger de Bauberger AG, l'entreprise générale suisse de déménagements industriels, de montage de machines et de maintenance, dans leur succession d'entreprise. Dans l'entretien qu'il a eu avec eux, il montre comment un changement de génération peut se dérouler de manière optimale. Dans la première partie de la série de vidéos, il s'agit de savoir comment grandir dans l'entreprise de ses parents.
A suivre...
Ce qui fait du Digital Workplace le lieu de travail du futur
Notre monde du travail est en pleine mutation. Avec la numérisation, les modèles de travail traditionnels et rigides sont remplacés par des formes de travail flexibles et modernes.
Rédaction - 21 août 2019
Le poste de travail du futur permet aux collaborateurs d'accéder en toute sécurité à toutes les données pertinentes de l'entreprise. (Image : Pixabay.com)
Nous travaillons en déplacement, sur place chez les clients ou, de plus en plus souvent, dans un bureau à domicile. Le moment et le terminal numérique ne sont pas déterminants.
Travailler de manière flexible avec le Digital Workplace
Pour que les employeurs puissent relever les défis actuels, il est recommandé d'implémenter un espace de travail numérique performant. Le Digital Workplace permet aux collaborateurs d'accéder en toute sécurité à toutes les données et applications pertinentes de l'entreprise. Le lieu où se trouve l'utilisateur n'a aucune importance. Le travail flexible est particulièrement demandé par les jeunes professionnels et augmente énormément la satisfaction de leurs collaborateurs.
La productivité des collaborateurs est augmentée
En plus de cette satisfaction, on obtient également une augmentation de la productivité, car des formes de collaboration optimisées deviennent possibles. Le résultat : une augmentation du succès de l'entreprise. Une étude ÉtudeL'étude réalisée en collaboration avec l'institut de recherche Forbes Insights montre que l'espace de travail numérique a un impact positif sur la productivité du travail. Les collaborateurs font état d'une augmentation massive de l'efficacité lors de l'introduction de postes de travail numériques.
Les effets du Digital Workplace :
Soutien des concepts de travail modernes tels que le home office et le Bring Your Own Device
Réduction des temps improductifs
Base pour une "guerre des talents" réussie (pénurie de personnel qualifié)
Positionnement en tant qu'employeur attrayant et moderne
Concilier famille et travail en travaillant de manière indépendante
Amélioration des performances grâce à des formes de collaboration optimisées
Mobilité et flexibilité adaptées aux besoins
Auteur : Silvan Wyser, Head of Marketing GIA Informatik AG, Peyermattstrasse 3, CH4665 Oftringen T +41 62 789 71 71, hello@gia.ch, www.gia.ch
Prix SVC Nordschweiz 2019 : voici les finalistes
Le réseau d'entrepreneurs Swiss Venture Club (SVC) décernera le 28 novembre le Prix SVC Nordschweiz 2019. Parmi plus de 100 entreprises de la région, le jury composé de dix-sept experts et présidé par Willi Glaeser, président d'honneur de Glaeser Wogg AG, a désigné six finalistes.
Rédaction - 20 août 2019
L'entreprise Dectris de Baden a gagné en 2017. Qui, parmi les six finalistes, pourra jubiler en recevant le Prix SVC Nordschweiz 2019 ? (Image : SVC)
L'organisme responsable et l'initiateur du Prix SVC est le Club suisse des entrepreneursest une association indépendante à but non lucratif qui encourage et soutient les PME en Suisse. Avec le Prix SVC Nordschweiz, elle distingue des PME exemplaires de la région qui convainquent par leurs produits et services, leurs innovations, leur culture d'entreprise, la qualité de leurs collaborateurs et de leur management ainsi que par un succès durable et un ancrage régional. La remise du Prix SVC Nordschweiz 2019 aura lieu le 28 novembre 2019 au Congress Center Basel. Plus de 1200 invités issus des milieux économiques, scientifiques, politiques et culturels sont attendus. La cérémonie de remise des prix sera animée par Dani von Wattenwyl.
Brack.ch AG, Mägenwil
BRACK.CH est une entreprise commerciale suisse. Fondée en 1994 par Roland Brack en tant que société unipersonnelle, l'entreprise a connu un développement rapide au cours des années qui ont suivi. Elle a misé très tôt sur Internet et sur le commerce électronique et réalise aujourd'hui la majeure partie de son chiffre d'affaires en ligne. Sa caractéristique unique est son assortiment de plus de 200 000 produits livrables depuis son propre stock. L'entreprise emploie plus de 700 personnes sur ses trois sites de Mägenwil AG, Willisau LU et Renens VD. www.brack.ch
BSI Business Systems Integration AG, Baden
L'entreprise est spécialisée dans les logiciels de CRM et de marketing automation basés sur des technologies innovantes. BSI s'engage en faveur de la numérisation des entreprises et d'un centrage conséquent sur le client. L'entreprise de logiciels, qui compte au total huit sites en Suisse et en Allemagne, propose des solutions sectorielles intelligentes pour la vente au détail, la banque, l'assurance et les sciences de la vie, qui sont autant d'aides conviviales. Elles aident les entreprises à numériser le dialogue avec la clientèle et à se centrer systématiquement sur le client. BSI emploie 322 personnes. www.bsi-software.com
Burckhardt+Partner AG, Bâle
Burckhardt+Partner est une entreprise d'architecture et de planification générale indépendante, leader en Suisse et active au niveau international. Fondée en 1951 à Bâle, l'entreprise a été transformée en société anonyme en 1981 et n'a cessé de se développer depuis. Avec ses 391 collaborateurs actuels, Burckhardt+Partner a considérablement marqué l'architecture en Suisse et a su s'imposer sur la scène internationale. www.burckhardtpartner.com
Groupe Häring, Muttenz
Le groupe Häring, propriété de la famille depuis 140 ans, est une entreprise leader en matière de numérisation et de durabilité dans le secteur de la construction et de l'immobilier. Dans ce contexte, Häring développe et produit de nouveaux produits, processus et modèles commerciaux avec le bois, un matériau de construction durable. De la maison individuelle à l'immeuble, du pont au bâtiment industriel, au niveau national et international. Le groupe Häring emploie 130 personnes à Eiken, Muttenz, Burgdorf et Tianjin (CN). www.haring.ch
Solvias AG, Kaiseraugst
Solvias (du latin Solutio et Via, trouver des solutions et de nouvelles voies), qui a vu le jour en 1999 à la suite d'un management buy-out, est le leader mondial de la recherche, du développement et de la fabrication sous contrat pour les industries pharmaceutique, biotechnologique, cosmétique et des dispositifs médicaux. Son expansion internationale s'est accélérée en 2013 avec l'acquisition de Confarma. L'entreprise a ainsi élargi son offre à de nouvelles compétences en microbiologie, en analyses de stérilité et de bioburden, en biologie cellulaire et en analyses de libération. Solvias emploie plus de 500 personnes et possède des bureaux en France et aux États-Unis. www.solvias.com
Zaugg Maschinenbau AG, Schönenwerd
Depuis 1995, l'entreprise propose des solutions d'automatisation dans la construction d'installations spéciales. Son cœur de métier est l'automatisation des processus de travail dans les entreprises de production. Grâce à des idées créatives et sur mesure, l'entreprise propose un service complet - développement, fabrication, montage et construction de commandes - et est active dans les secteurs pharmaceutique, médical, textile, alimentaire, de la construction, de la logistique et des matières plastiques. Son succès repose sur ses 58 collaborateurs bien formés ainsi que sur ses six apprentis dans les métiers de constructeur, de polymécanicien et d'automaticien. www.zmb.ch
Gestion de fortune : placements durables et spécialisation des produits comme opportunités
Le secteur suisse de la gestion d'actifs gère une fortune de 2'161 milliards de francs et emploie 9'900 personnes. La gestion de fortune est donc un pilier important de la place financière suisse. C'est ce que montre la deuxième édition de l'étude IFZ/AMP Asset Management, réalisée par la Haute école de Lucerne et la Plateforme Asset Management Suisse.
Rédaction - 19 août 2019
La gestion de fortune est un facteur économique important en Suisse. (Image : Pixabay.com)
La Suisse offre des conditions favorables aux gestionnaires d'actifs. En particulier, un environnement politico-juridique stable et fiable ainsi qu'un système éducatif solide avec une main-d'œuvre hautement qualifiée sont identifiés comme des facteurs clés de succès dans la gestion d'actifs. "La place financière suisse est l'un des centres de gestion d'actifs les plus importants et les plus dynamiques d'Europe. Les sociétés de gestion d'actifs basées en Suisse jouent un rôle de financement important en canalisant l'épargne vers l'économie réelle. Elles créent ainsi des emplois et renforcent l'économie", explique Lorenz Arnet, CEO de la plate-forme suisse de gestion d'actifs.
Volume total équivalent à trois fois le PIB suisse
En termes de taille de marché, la fortune totale gérée en Suisse par les banques, les directions de fonds, les négociants en valeurs mobilières et les gestionnaires d'actifs surveillés par la FINMA s'élevait à 2'161 milliards de francs fin 2018. Cela correspond à environ trois fois le PIB suisse et à environ deux fois la fortune des caisses de pension suisses. Sur ces actifs gérés par des gestionnaires d'actifs en Suisse pour des clients suisses et étrangers, 1'243 milliards de francs étaient détenus dans des placements collectifs de capitaux et 918 milliards de francs dans des mandats institutionnels. Le volume total correspond à un léger recul de 2% par rapport à l'année précédente (graphique 1). Ce recul s'explique essentiellement par la forte correction des marchés boursiers mondiaux au quatrième trimestre 2018. Les estimations des auteurs de l'étude montrent que le secteur de la gestion d'actifs emploie directement quelque 9'900 salariés hautement qualifiés (soit une croissance de 3% par rapport à l'année précédente), auxquels s'ajoutent environ 45'600 personnes travaillant indirectement dans le secteur.
Graphique 1 : Actifs gérés en Suisse (en milliards de CHF).
De nombreuses réglementations comme défi
Les auteurs de l'étude ont effectué une analyse du sentiment des gestionnaires d'actifs établis en Suisse. L'enquête montre que la réglementation est considérée comme le plus grand défi. Environ 70% des personnes interrogées estiment que le rapport entre les coûts de la réglementation et les avantages réglementaires est déséquilibré. Une majorité des sociétés de gestion d'actifs interrogées estiment que les coûts de la réglementation sont élevés. Les gestionnaires d'actifs en Suisse estiment qu'il existe un potentiel d'amélioration de la réglementation, notamment par la suppression du droit de timbre et par une réduction de l'impôt anticipé.
Un grand potentiel pour les placements durables
En matière de gestion d'actifs, les plus grandes opportunités se trouvent dans la spécialisation des produits et les investissements durables, et les plus faibles dans les investissements passifs (graphique 2). "Pour obtenir un avantage concurrentiel dans le secteur de la gestion d'actifs, il est important de choisir un modèle d'entreprise qui met l'accent soit sur le leadership en matière de coûts, soit sur la spécialisation des produits. Les résultats de notre enquête montrent que les gestionnaires d'actifs basés en Suisse se concentrent plutôt sur une spécialisation avec des compétences clés clairement définies", explique Jürg Fausch, coauteur de l'étude et économiste à la Haute école de Lucerne.
Graphique 2 : Opportunités pour le secteur suisse de la gestion d'actifs.
La gestion active domine le modèle commercial
Environ 70 pour cent des actifs gérés en Suisse sont gérés activement et 30 pour cent sont gérés passivement. Dans les mandats de gestion discrétionnaire, environ deux tiers des actifs sont gérés activement, tandis que dans les placements collectifs de capitaux, environ 80 pour cent des actifs sous gestion sont gérés selon une approche active. Ces chiffres confirment les conclusions de l'analyse des sentiments, à savoir que les gestionnaires d'actifs basés en Suisse se concentrent sur des produits spécialisés et gérés activement afin d'obtenir un avantage concurrentiel. En outre, les gestionnaires d'actifs en Suisse sont fortement engagés dans les classes d'actifs alternatives, qui suivent pour la plupart des stratégies de gestion active de portefeuille.
L'art de l'évaluation : comment réussir un feedback constructif
Après l'atterrissage à l'aéroport, en réglant la note d'hôtel ou après avoir déballé les paquets commandés - les utilisateurs et les clients sont presque quotidiennement invités à donner leur avis. Dans de nombreux domaines, une véritable mentalité de "pouce vers le haut ou vers le bas" s'est établie.
En raison de l'évolution des exigences de la génération Y, du rythme de la vie professionnelle moderne et de la concurrence croissante des start-ups, le feedback prend de plus en plus d'importance dans le monde du travail. "Certes, une culture top-down prévaut encore, surtout dans les entreprises allemandes, mais un changement de mentalité est en train de s'opérer. La renaissance de l'entretien brise les anciennes structures de commande et de contrôle", rapporte l'expert en communication et gestionnaire de conflits Peter Kleinau de la société Executive Mediation GmbH, basée à Königstein (Taunus) en Allemagne. En tant que facteur de motivation, le feedback régulier favorise l'identification des collaborateurs avec leurs tâches et fonctionne en même temps comme un levier central de reconnaissance et d'estime. Une bonne culture de la communication influence même les jours de maladie, le taux de rotation du personnel et l'attractivité des entreprises. Pourtant, tant les employeurs que les employés ont souvent du mal à donner le bon feedback. Pour réussir un bon feed-back, il faut tenir compte de certains éléments.
Connais-toi toi-même et connais ton interlocuteur
"Pour donner un feedback constructif, il est utile de s'intéresser au caractère de son interlocuteur", estime Peter Kleinau. Chacun réagit différemment au feedback et adopte consciemment ou inconsciemment certains modèles de comportement. Certains préfèrent par exemple la clarté, tandis que pour d'autres, ce type de discussion peut déjà être de trop. "Selon la perception, la critique est jugée différemment. Pour un échange constructif, il est donc conseillé de connaître non seulement ses propres intentions, mais aussi les valeurs et les motivations des personnes concernées", recommande Peter Kleinau. Une condition de base pour cela est la capacité à se détacher de la fixation sur sa propre personne, à changer de perspective et à se mettre à la place des autres.
Feedback sur le feedback
Le feed-back professionnel est la confrontation des attentes et des perceptions. Celui-ci ne peut vraiment bien fonctionner que si les attentes réciproques ont été discutées au préalable. "En principe, il est important de thématiser la gestion des critiques au sein de l'équipe", estime Peter Kleinau. Encourager les processus de communication ouverts nécessite toutefois de l'espace et du temps. "Les chefs et les collaborateurs devraient donc se mettre d'accord ensemble sur la fréquence et la forme de la clarification des attentes et sur la manière dont ils souhaitent recevoir un feedback. En outre, la perception individuelle de tous les participants doit être respectée. Cela permet d'instaurer la confiance au-delà de la hiérarchie", conseille l'expert.
Le dialogue n'est pas à sens unique
On pense souvent qu'un entretien en tête-à-tête en fin d'année suffit à mettre en évidence les points sur lesquels il faut encore travailler. Mais au lieu de faire eux-mêmes des propositions d'amélioration, les collaborateurs laissent souvent leurs chefs parler - la communication reste unilatérale. "Il y a souvent un monde entre ce que les cadres considèrent comme nécessaire et ce que les collaborateurs souhaitent ou ont besoin", explique Peter Kleinau. En conséquence, la motivation en pâtit. Dans le pire des cas, un état de résignation s'installe et ternit la relation entre le manager et le collaborateur. "Il est possible de s'entraîner à donner un feedback critique", ajoute Peter Kleinau, qui conseille aux deux parties de rechercher régulièrement le dialogue, de demander un apport honnête et d'écouter activement.
Sortir de la jungle des méthodes
Sandwich, flash ou encore feu tricolore ? Au lieu de se concentrer sur le contenu, la critique tourne souvent autour des règles, des croyances et des instructions étape par étape. Cela augmente la complexité de l'entretien, fait passer la méthode avant le contenu et met la personne qui donne le feedback sous pression. "C'est contre-productif", explique Peter Kleinau. Pour établir une bonne communication d'équipe, il s'agit d'abord de créer une conscience pour un dialogue réussi. Outre l'étude des modèles de communication classiques, des formations ou des ateliers animés sont ici d'une grande aide.
Plus d'informations : Médiation exécutive est une entreprise de conseil située à Königstein im Taunus et à Erfurt, qui accompagne les changements organisationnels, principalement dans les entreprises de taille moyenne.
Préparez-vous au marketing en ligne
Marketing en ligne, e-commerce et e-business - La Conférence suisse du marketing en ligne (OMK) est LA manifestation spécialisée pour ces thèmes actuels. Le 22 août 2019, les esprits les plus brillants de la scène se réuniront dans la capitale bernoise pour discuter de sujets tels que le marketing d'influence, les données & l'éthique et la cybercriminalité.
Rédaction - 15 août 2019
Au cours des six dernières années, la MOC est devenue un élément incontournable de la scène suisse du commerce électronique et constitue une précieuse plate-forme d'échange entre leaders d'opinion, experts de la branche et représentants de l'économie et de la science. Fidèles à la devise "Ici, tu apprends quelque chose", des experts nationaux et internationaux partagent leurs connaissances et leurs expériences, proposent de nouvelles pistes de réflexion et expliquent leurs démarches.
Les visiteurs peuvent s'attendre à des apports passionnants et actuels de la part des différents intervenants. En particulier, les trois keynotes speakers de trois pays différents réservent des exposés intéressants. Le professeur Dirk Morschett de l'Université de Fribourg présentera la nouvelle étude Future Retail Switzerland et mettra en évidence les principales tendances d'avenir pour les commerçants et les fabricants en Suisse. Zheng Han, qui s'exprimera sur l'innovation numérique en Chine. L'expert allemand en marketing en ligne Karl Kratz clôturera la manifestation. Il initiera les visiteurs à l'art de la mise en scène numérique.
L'OMK est organisée par l'association professionnelle GS1 Switzerland, avec le soutien de l'agence Internet iqual GmbH et de Garaio AG en tant que co-organisateurs.
Les voyageurs d'affaires ne respectent pas l'obligation européenne du certificat A1
Toute personne effectuant une mission au sein de l'Union européenne doit avoir sur elle une attestation de sécurité sociale. La procédure n'est pas seulement ennuyeuse, elle est aussi coûteuse : on estime que chaque attestation coûte 75 francs aux entreprises.
Rédaction - 15 août 2019
Pour toute activité transfrontalière à l'étranger, le collaborateur concerné doit être en possession d'un certificat A1. Celui-ci sert à prouver que le collaborateur est affilié à une assurance sociale. (Image : Fotolia.com)
Une réglementation qui coûte cher et que peu de gens respectent de toute façon : A peine un voyageur d'affaires sur quatre (27%) en Europe pense toujours à l'attestation A1 qui est en fait nécessaire lors d'un voyage dans un autre pays européen (23% en Suisse). C'est ce que révèle une enquête d'AirPlus International, l'un des principaux fournisseurs internationaux de solutions pour la gestion quotidienne des voyages d'affaires. Un tel certificat A1 est obligatoire comme preuve de la sécurité sociale dans le pays d'origine et doit empêcher le dumping social. Sans cette attestation, l'employé devrait cotiser aux caisses de son pays de destination.
Plus de la moitié des voyageurs d'affaires ne respectent pas la réglementation
Depuis mai 2010, les personnes qui voyagent au sein de l'Union européenne ainsi qu'en Suisse, au Liechtenstein, en Norvège et en Islande doivent avoir sur elles le certificat A1. Depuis cette année, les employeurs doivent désormais les demander par voie électronique. Ce nouveau processus a permis d'attirer davantage l'attention du public sur ce sujet. Mais malgré les contrôles possibles et le risque d'amendes dans certains États membres : 44 pour cent des voyageurs d'affaires interrogés ont déclaré ne pas connaître du tout cette obligation - en Suisse, ce chiffre s'élève même à 51 pour cent. Sept pour cent des voyageurs interrogés, qui connaissent le certificat A1, ne le respectent pas malgré leur connaissance (Suisse : six pour cent). Cela signifie que plus de la moitié des voyageurs d'affaires interrogés (51 pour cent) voyagent toujours sans cette attestation. Un peu moins d'un quart des personnes interrogées (24 pour cent) ont déclaré l'avoir parfois sur elles.
Un effort important pour les entreprises
Actuellement, cette attestation est nécessaire pour chaque déplacement professionnel transfrontalier, y compris par exemple pour les visites de salons, les déjeuners d'affaires ou la rencontre avec les collègues d'une filiale de sa propre entreprise. "Pour les entreprises qui doivent assurer le processus de demande électronique auprès de la caisse de compensation AVS, la charge de travail est énorme. Il en va de même pour le voyageur d'affaires qui doit faire sa demande chaque fois avant le voyage", explique Andy Stehrenberger, directeur d'AirPlus en Suisse. Le coût d'une demande est donc estimé à environ 75 CHF - par voyage et par voyageur. Toujours est-il que l'Union européenne s'efforce de supprimer cette obligation de justification pour les voyages d'affaires dans le cadre d'une révision des règles. Mais l'accord déjà envisagé par la Commission européenne a été rejeté au printemps par le Conseil européen. "Après les élections européennes qui ont eu lieu fin mai et la constitution des institutions européennes que sont la Commission, le Parlement et le Conseil, les mesures pour une nouvelle réglementation de cette obligation de justification peuvent désormais être envisagées le plus rapidement possible", espère Stehrenberger. "Afin d'éviter des amendes et des paiements supplémentaires inutiles, les voyageurs d'affaires devraient toutefois continuer à avoir le certificat A1 à disposition d'ici là", conseille-t-il. AirPlus a interrogé plus de 700 voyageurs d'affaires sur l'utilisation du certificat A1 dans neuf pays européens, dont l'Allemagne, la France, l'Italie, le Royaume-Uni et la Suisse.
De quoi mon client a-t-il vraiment besoin ? Identifier les souhaits des clients à l'aide de l'analyse des besoins
De nombreux vendeurs ont un problème : ils ne savent pas ce dont leur client a vraiment besoin. Alors, au lieu de lui faire une offre sur mesure, ils essaient de le convaincre avec des arguments généraux - et échouent.
Rédaction - 14 août 2019
Oliver Kerner, formateur en vente : "L'objectif d'une analyse des besoins devrait être de mettre en évidence les problèmes des prospects". (Image : OK-Training)
Celui qui veut vendre quelque chose essaie souvent de convaincre son vis-à-vis de son propre produit avec de nombreux arguments. Les personnes intéressées décrochent toutefois la plupart du temps face à cette surabondance d'informations. "C'est pourquoi les commerciaux expérimentés ne se préparent pas seulement de manière détaillée à un entretien de vente, mais analysent également les besoins des acheteurs potentiels. Lors de cette analyse des besoins, ils déterminent très précisément ce dont le client a vraiment besoin et peuvent ainsi le conseiller de manière plus ciblée", révèle Oliver Kerner, formateur professionnel en vente, conférencier et coach à Brême et fondateur d'OK-Training.
Résoudre les problèmes
L'analyse des besoins constitue une partie importante de tout entretien de vente, car les clients potentiels n'ont en principe aucun intérêt personnel pour un produit. Pour eux, ni l'historique détaillé de l'entreprise ni l'ensemble des prestations ne jouent un rôle, car ils recherchent uniquement le meilleur soutien pour relever leurs défis. Mais celui qui ne les connaît pas a déjà perdu. "Les clients achètent des solutions. Ils ne veulent par exemple pas une perceuse, mais des trous dans le mur", sait Oliver Kerner et ajoute : "L'objectif d'une analyse des besoins devrait donc toujours être de découvrir les problèmes des intéressés, même s'ils ne les ont peut-être pas encore identifiés eux-mêmes, et de leur présenter une issue correspondante à l'étape suivante". Cela implique également de se mettre à la place des clients et de déterminer quel produit leur serait le plus utile. Ce n'est qu'ainsi que l'on obtient au final une offre sur mesure avec de grandes chances de vente.
Poser des questions ouvertes
Pour comprendre les objectifs des acheteurs potentiels, il faut leur poser de nombreuses questions lors de l'analyse des besoins. Les questions fermées, auxquelles les interlocuteurs répondent uniquement par "oui" ou par "non", ne sont souvent d'aucune aide. Au lieu de cela, les questions ouvertes en W fournissent des informations plus détaillées. La question "La qualité est-elle importante pour vous ?" n'est souvent suivie que d'une réponse monosyllabique. Mais si les vendeurs demandent : "Qu'est-ce qui est important pour vous ?", les clients mentionnent par exemple, outre la qualité, plusieurs caractéristiques telles que des délais de livraison courts, une bonne accessibilité du vendeur et un prix raisonnable. "Se renseigner en particulier sur les expériences que l'autre personne a déjà faites est un bon moyen de recueillir des informations. En effet, de nombreuses personnes révèlent ici indirectement leurs souhaits et leurs attentes en matière de collaboration. Si les intéressés parlent de mauvaises expériences, on peut aussi en déduire ce qui est essentiel pour eux. Par exemple, ceux qui critiquent l'utilisation compliquée de leur logiciel actuel attachent manifestement beaucoup d'importance à des programmes faciles à comprendre", explique Oliver Kerner. À ce stade, les vendeurs ne devraient pas parler beaucoup, mais écouter attentivement et laisser parler les clients. Il est bien sûr permis de poser des questions afin de donner au final une bonne recommandation aux personnes intéressées.
Le modèle du chef est dépassé ? Les cadres dans de nouveaux rôles
A l'époque des équipes agiles auto-organisées, a-t-on encore besoin de cadres ? Consuela Utsch, experte en ressources humaines, s'exprime sur ce sujet.
Dr. Consuela Utsch - 14 août 2019
Les cadres ne sont pas un modèle en voie de disparition : même dans les équipes auto-organisées, quelqu'un doit montrer la voie à suivre. (Image : Pixabay.com)
Les cadres sont-ils vraiment sur une voie de garage ? Ou faut-il simplement adapter leur rôle en profondeur ? À l'heure des équipes agiles et autonomes et de l'engouement général pour la culture des start-up, il semble que les domaines d'activité du cadre classique deviennent obsolètes. De nombreuses entreprises souhaitent agir de manière plus flexible afin, d'une part, de s'adapter aux nouveaux défis du bouleversement numérique et, d'autre part, de ne pas perdre de vue les besoins des clients. C'est pourquoi elles s'orientent actuellement de plus en plus vers le proverbial esprit start-up, les hiérarchies plates, la mentalité des voies décisionnelles courtes et la répartition des responsabilités entre tous les collaborateurs. Dans le cadre de leurs initiatives de numérisation, les entreprises se tournent de plus en plus vers l'auto-organisation et l'agilité. L'objectif : plus d'innovations et une meilleure orientation client. En effet, ce n'est que lorsque les décisions sont prises là où se trouve le savoir-faire que les entreprises peuvent agir de manière plus rapide et plus flexible.
Les cadres ne sont pas du tout "amortis
Inévitablement, ce changement de culture conduit à l'affaiblissement des anciennes structures hiérarchiques. Les équipes doivent s'organiser et prendre des décisions elles-mêmes. Elles travaillent de manière ciblée, sont responsables des ressources, communiquent avec les partenaires ou les clients et se répartissent les tâches de manière autonome. À l'avenir, elles reprendront donc en grande partie les anciens domaines de compétence des cadres classiques. Mais comment aborder des changements aussi profonds ? Comment réussir la transformation en une organisation dynamique ? C'est précisément là que le rôle du cadre, qui avait déjà été mis de côté, entre à nouveau en jeu. Les managers et les chefs sont tenus de créer les conditions préalables et d'animer le changement vers plus de responsabilité et d'auto-organisation, ainsi que de s'assurer que les initiatives et les idées des collaborateurs soutiennent et font avancer la stratégie globale de l'entreprise. Ils sont le pont entre la direction de l'entreprise et les collaborateurs, qui travaillent ensemble de manière engagée au sein d'équipes.
Les cadres sont des "facilitateurs
Actuellement, les collaborateurs attendent souvent, par habitude, certaines décisions 'd'en haut'. Si l'"entreprise auto-organisée" est simplement proclamée et que tout le monde s'attend à ce que les collaborateurs se comportent soudainement comme des entrepreneurs, cela crée généralement une grande incertitude et donc du stress chez les collaborateurs et les cadres. Les organisations ont besoin de dirigeants pour aborder cette transformation de manière ciblée - complétée par des méthodes qui rassurent les collaborateurs, par exemple par des rôles clairement définis. En outre, les forces dirigeantes donnent aux équipes les moyens d'assumer leurs tâches et soutiennent activement le développement personnel de chacun. Car une direction purement hiérarchique avec un sergent à la tête n'est plus d'actualité. Les cadres se transforment plutôt en facilitateurs pour les collaborateurs des organisations agiles. Ils assument le rôle de précurseurs pour les équipes innovantes et agiles. Ils ouvrent la voie aux collaborateurs, en particulier pour la résolution de problèmes complexes et la mise en œuvre de projets. Ce faisant, ils se montrent ouverts à de nouveaux points de vue ainsi qu'à l'innovation et motivent les équipes à suivre de nouveaux modes de pensée ou de nouvelles idées. Les cadres doivent abandonner l'image du contrôleur des performances et devenir des coachs pour leurs collaborateurs.
Créer une culture de l'innovation
Dans le cadre de la numérisation, l'une des tâches les plus importantes des cadres supérieurs est d'aider les collaborateurs à se développer individuellement. Il faut des managers qui créent une culture de l'innovation dans laquelle les collaborateurs donnent le meilleur d'eux-mêmes et s'engagent. C'est la seule façon de faire avancer l'innovation. Les équipes d'innovation agiles ont besoin de lignes directrices et de quelqu'un qui les soutienne. Les équipes auto-organisées doivent être encouragées dans leurs décisions, elles ont besoin de temps et d'espace pour s'épanouir, et elles doivent aussi pouvoir échouer. C'est justement pour accompagner cette transformation que le cadre est indispensable - il aide les collaborateurs et les équipes à passer d'une situation de travail strictement dirigée à une équipe autonome, travaillant sur des thèmes transversaux, par étapes digestes.
Sans direction, rien ne va plus
Pour que l'organisation agile réussisse, elle exige une transparence maximale, des voies décisionnelles courtes et un feedback direct. Mais pour cela, le rôle des cadres doit également s'adapter et se conformer aux nouvelles tâches. Le secret d'un bon chef ou d'un bon manager à l'ère du numérique : Il ou elle doit déléguer et permettre à ses collaborateurs d'accomplir leurs tâches de la meilleure manière possible. Parallèlement, le cadre doit disposer des méthodes et des moyens de contrôle nécessaires pour habiliter les collaborateurs et leur permettre de "lâcher prise" dans le cadre d'étapes spécifiques à l'organisation. En effet, la délégation ne fonctionne que si celui qui est chargé d'une tâche est capable de l'assumer et de la mettre en œuvre. Pour ce faire, il convient d'utiliser des outils de pilotage, car ils facilitent la tâche des dirigeants, qui peuvent ainsi augmenter la délégation et l'élargissement du domaine de compétence et de responsabilité de chacun sans prendre de risques et accompagner la transformation de manière optimale. Car sans direction, rien n'est possible, du moins à partir d'une certaine taille d'organisation.
Auteur : Consuela Utsch est directrice et fondatrice d'Acuroc Solutions GmbH et d'AQRO GmbH. En tant que spécialiste, elle conseille depuis plus de 20 ans des entreprises de taille moyenne et la grande industrie dans la mise en œuvre de processus de gestion d'entreprise et de projet ainsi que dans tous les domaines thématiques de la gouvernance informatique et de l'implémentation durable de la transformation numérique et de la gestion du changement qui y est liée. Utsch possède un brevet mondial pour sa méthode AQRO et est l'auteur du livre spécialisé "AQRO Stressfreies und effizientes Human Resource Management". www.acuroc.de / www.aqro.eu
Biella Suisse SA se réorganise
Dans le cadre de la reprise de Biella Group par EXACOMPTA SAS, la société holding a été dissoute et le management a été réorganisé en Suisse. L'assortiment pour 2020 s'enrichit d'une multitude de nouveaux produits.
Rédaction - 9 août 2019
Fin mai, la société Biella Neher-Holding AG (Biella Group) a été entièrement reprise par la société française EXACOMPTA SAS (Exacompta). Au 30 juin 2019, la société holding a été dissoute et intégrée dans Biella Suisse SA, dont le siège est à Brügg près de Bienne. Dans le cadre de cette reprise et de la restructuration, Marco Arrigoni, CEO du Biella Group, et Markus Heinzle, directeur de Biella Suisse SA, ont quitté l'entreprise. Dès à présent, Stefan Perrig prend donc la direction de Biella Suisse SA. Stefan Perrig travaille depuis sept ans déjà chez Biella en tant que directeur du Supply Chain Management et membre de la direction. Depuis le 1er août, M. Alexandre Sola prend en outre la direction du secteur Vente et Marketing en Suisse. Monsieur Sola travaille depuis 12 ans au sein du groupe Exacompta, où il a occupé différentes fonctions en France, en Allemagne et en Autriche. En dernier lieu, il a travaillé dans la société du groupe Registres Le Dauphin dans le domaine des ventes et du marketing du secteur Office.
Biella veut profiter des nouvelles opportunités offertes par cette fusion pour se positionner comme un partenaire encore plus performant sur le marché, comme l'indique un communiqué de l'entreprise. Pour 2020, l'assortiment Biella sera élargi avec une multitude de nouveaux produits, principalement Exacompta, pour le marché suisse. De plus, la marque Biella sera encore renforcée. De nouveaux services et offres suivront.
Participation record aux ateliers et aux conférences du salon informatique topsoft 2019
Le salon professionnel suisse de l'informatique topsoft se transforme de plus en plus en un hotspot de compétences numériques. Cette manifestation de deux jours, qui se déroule au mois d'août, affiche une participation record aux ateliers et aux conférences. Des experts de Suisse et de l'étranger garantissent une qualité élevée. Selon les organisateurs, le programme surpasse tout ce qui a été fait jusqu'à présent.
Rédaction - 9 août 2019
topsoft 2019 propose sans doute le programme d'exposés le plus riche de tous les temps - le changement de lieu de la manifestation, à savoir l'Umwelt Arena Spreitenbach, semble avoir porté ses fruits. (Image : topsoft)
"Nous sommes ravis du programme riche et équilibré", explique l'organisateur du salon Cyrill Schmid. Les préparatifs intensifs ont porté leurs fruits, tant en termes de quantité que de qualité des ateliers et des exposés. Le line-up des intervenants et des experts vaut à lui seul la visite du salon et équivaut au volume d'une conférence spécialisée.
La numérisation fait bouger les entreprises
Pour réussir dans la numérisation, il faut des solutions, des connaissances et des spécialistes. Ces trois composantes se retrouvent au salon professionnel IT topsoft 2019. Le fait que le nouveau lieu de la manifestation soit justement l'Umwelt Arena Schweiz est peut-être un hasard, mais il correspond parfaitement aux préoccupations actuelles de la société et des entreprises. "Les PME n'évoluent pas dans un espace vide. Elles sont en prise directe avec l'évolution numérique, l'environnement social et les objectifs économiques", explique Cyrill Schmid pour justifier l'écho positif des exposants sur le nouveau site du salon.
C'est le savoir-faire qui compte
Peu d'autres manifestations offrent une telle richesse de connaissances sur le thème de la numérisation que topsoft. Tous les exposés, panels, ateliers et discussions d'experts peuvent être suivis gratuitement pendant les deux jours du salon. Le contenu des connaissances va des possibilités d'application concrètes dans l'ensemble de l'entreprise aux recommandations d'action pratiques en passant par les thèmes actuels de la numérisation. L'avenir du travail y sera abordé, tout comme les dernières découvertes en matière d'intelligence artificielle, de réalité virtuelle, de protection des données, d'éthique numérique et bien d'autres choses encore.
Des points forts pour tous les goûts
Les points du programme qui méritent une attention particulière dépendent des besoins individuels. Il n'y a que l'embarras du choix parmi les 27 conférences et 11 ateliers proposés à topsoft 2019. On peut par exemple choisir entre les conférences de "Bionicman" Michel Fornasier, de l'experte en éthique numérique Cornelia Diethelm, du pionnier en ligne Jörg Eugster ou de la directrice de Swico Judith Bellaiche. Des ateliers seront proposés, notamment sur des thèmes tels que la présence numérique sur le web, le marketing en ligne de Google, le Future Design et bien d'autres encore.
"Le mois d'août sera le mois du soleil numérique"
Pour les organisateurs de topsoft, le salon traditionnel suisse de l'informatique s'annonce déjà comme un très bon millésime, explique Cyrill Schmid : "Avec l'Umwelt Arena Schweiz, nous avons réussi un changement important vers un format parfaitement adapté. La forte demande de la part des exposants, des conférenciers et des organisateurs d'ateliers le montre également. Si le nombre de visiteurs est encore au rendez-vous, le mois d'août sera le mois de soleil numérique de la Suisse".
Les vacances scolaires sont synonymes de stress pour les personnes travaillant à domicile
De nouvelles recherches montrent que pendant les vacances scolaires, le "bureau à domicile" n'est pas toujours un havre de paix pour les parents. Plus de la moitié (62%) des personnes estiment que les distractions des membres de la famille constituent le principal obstacle à leur propre productivité.
Rédaction - 6 août 2019
L'idylle est trompeuse : les vacances scolaires représentent souvent une charge de travail supplémentaire pour les personnes qui souhaitent travailler à la maison. Il est fréquent de devoir interrompre son travail lorsque les enfants ont besoin d'attention. (Image : Fotolia.com)
Pour de nombreux parents qui travaillent, les vacances d'été peuvent être une source de stress au lieu d'être une période de repos et de détente. Comme la plupart des enfants en Suisse ne doivent plus aller à l'école à partir de juillet, de nombreux parents choisissent de travailler à la maison afin de pouvoir concilier à la fois le travail et la garde des enfants. Mais la productivité peut souffrir des distractions telles que la famille, les animaux domestiques ou même les appareils ménagers bruyants.
Les plus grands facteurs de perturbation dans le Home Office
L'enquête Global Workspace Survey 2019, menée par le leader mondial des solutions d'espace de travail flexible, IWG (International Workplace Group), a révélé que les interruptions de travail dues aux enfants ou à d'autres membres de la famille constituent le principal obstacle pour les professionnels qui profitent des avantages du travail à domicile. L'étude, qui a porté sur 15 000 personnes interrogées dans 80 pays du monde entier, a révélé que plus de la moitié d'entre elles (62%) sont distraites par leur propre famille lorsqu'elles travaillent à domicile. La deuxième raison la plus souvent invoquée par les personnes travaillant à domicile est que les appels téléphoniques professionnels sont souvent interrompus par les enfants, la famille ou les animaux domestiques (45%).
Le top 5 des obstacles rencontrés par les personnes travaillant à domicile :
Enfants ou familles nécessitant de l'attention (62%)
Enfants, familles et animaux domestiques qui perturbent les appels téléphoniques professionnels (45%)
Difficultés d'accès aux équipements de bureau (imprimante, fax, photocopieur, etc.) (43%)
Bruits domestiques tels que sonnettes de porte, machine à laver, lave-vaisselle (32%)
Animaux de compagnie qui demandent de l'attention (25%)
De plus en plus, les entreprises offrent à leurs employés la possibilité de décider où, quand et comment ils souhaitent travailler, et les avantages sont réciproques. La flexibilité ne rend pas seulement les travailleurs plus heureux et en meilleure santé, elle peut également avoir un impact direct sur la santé d'une entreprise, 85% des entreprises faisant état d'une augmentation significative de la productivité de leurs employés.
Alternatives au travail à domicile
L'emplacement est un facteur important qui détermine la facilité avec laquelle les travailleurs peuvent passer de la vie professionnelle à la vie privée, en particulier pour les parents pendant les vacances d'été. Les bureaux flexibles, tels que ceux proposés par Regus ou Spaces, peuvent constituer une alternative au travail à domicile. Les parents qui travaillent peuvent réduire considérablement leur temps de trajet grâce à de tels espaces de travail flexibles, qui se trouvent aujourd'hui dans de nombreuses régions de Suisse. Étant donné que deux cinquièmes des personnes dans le monde considèrent le trajet quotidien ou la navette pour se rendre au travail comme la pire partie de leur journée (40%), le travail à proximité de son domicile est une option de plus en plus populaire. Les travailleurs profitent ainsi de la liberté d'esprit nouvellement acquise, des installations d'un environnement de travail professionnel à de leur domicile et travaillent ainsi de manière plus productive. En même temps, la proximité de son propre domicile permet de concilier travail productif et prise en charge adéquate des enfants pendant les vacances d'été.