Ces employeurs offrent un "Great Place to Work

Une rémunération équitable, de bonnes prestations annexes et un contact respectueux constituent la base de la satisfaction des collaborateurs. Mais pour qu'une organisation soit attractive et continue à avoir du succès à l'avenir, il faut plus : chez les "Meilleurs Employeurs", il y a une confiance dans les cadres, ils encouragent une collaboration constructive plutôt qu'une rivalité. Et le travail offre un sens et une fierté. C'est ce que montrent les résultats de la dernière étude "Meilleurs employeurs de Suisse 2019".

Cette année, Sensirion remporte non seulement le prix "Great Place to Work Switzerland", mais aussi un prix spécial décerné par XING Suisse pour son approche innovante des thèmes du New Work. Le prix a été remis par Yves Schneuwly (à gauche). (Image : Xing)

Le 4 avril 2019 à Zurich, l'institut Great Place to Work a récompensé pour la 11e fois les "meilleurs employeurs de Suisse". Pour le classement, l'avis de tous les collaborateurs des employeurs participants est demandé de manière anonyme. Toutes les organisations de 20 collaborateurs et plus peuvent participer. Actuellement, environ 200 entreprises en Suisse travaillent avec Great Place to Work à l'amélioration de leur culture d'entreprise. L'année dernière, 70 d'entre elles se sont soumises à toutes les étapes de la comparaison avec les "meilleurs employeurs". Après Google et Cisco ces dernières années, c'est la première fois que Sensirion l'emporte parmi les grandes entreprises. Parmi les 34 "Meilleurs Employeurs", on trouve des entreprises internationales comme DHL, la banque LGT, Hilti, mais aussi des entreprises suisses comme Holle baby food, les Salines Suisses SA ou la clinique Gut de St.

Marc von Waldkirch, CEO de Sensirion : "Chez nous, les personnes qui travaillent sont ouvertes, coopératives, ambitieuses et poursuivent des objectifs communs" (Image : Sensirion.com)

Un salaire élevé ne suffit pas à motiver

Les résultats de l'étude montrent quels sont les fondements d'une bonne culture du lieu de travail : Crédibilité, respect et estime, équité (y compris en matière de rémunération) et esprit d'équipe. La fierté de l'activité de l'entreprise est également très importante. En ce qui concerne la perception d'un salaire approprié, on constate de grandes différences entre les entreprises (70% de perception positive pour les organisations primées contre 39% pour les organisations non primées). Il est frappant de constater que l'équité perçue est plus importante que le montant absolu du salaire. Dans ce domaine, les entreprises qui n'offrent pas de salaires élevés sont souvent mieux perçues que les branches où les salaires sont supérieurs à la moyenne, mais perçus comme injustes. "Il est surprenant mais en même temps impressionnant de voir comment même des entreprises avec des salaires plus bas créent des conditions de travail motivantes grâce à l'équité et à de bonnes perspectives. En revanche, des salaires élevés dans un environnement marqué par la jalousie et les luttes de pouvoir génèrent de la frustration et de la stagnation dans de nombreuses organisations", déclare à ce sujet Michael Hermann, CEO de Great Place to Work.

L'innovation suppose une confiance et une écoute mutuelles

Mais pour susciter la créativité, réagir rapidement aux changements et enthousiasmer les collaborateurs pour un engagement particulier, il faut encore plus. L'importance du sens et de la confiance dans l'entreprise est souvent sous-estimée, conclut l'étude. Pourtant, ce sont justement ces points qui s'avèrent décisifs pour un engagement particulier des collaborateurs. Ils souhaitent être impliqués dans les décisions afin de les assumer pleinement. Aujourd'hui, il est de plus en plus important pour les collaborateurs d'apporter une contribution précieuse à la société. "Nous ne voulons pas seulement être toujours les plus performants, mais nous tenons aussi à ce que l'être humain soit au centre de nos préoccupations. Après tout, la génération actuelle attend autre chose de son lieu de travail que ce qui était le cas auparavant. Elle veut un employeur passionnant, progressiste et encourageant", déclare Christoph Loos, directeur général de Hilti.

Seuls des collaborateurs fiers sont de bons ambassadeurs d'une entreprise

Le management joue un rôle central. Parmi les employeurs récompensés, 82% estiment que leurs cadres sont compétents. La moyenne suisse n'est toutefois que de 50%. Cela montre à quel point l'environnement de travail est vécu différemment. Ainsi, chez les employeurs primés, 88% des collaborateurs recommanderaient leur entreprise. En Suisse, la moyenne de recommandation est de 59%.

Michael Hermann ajoute : "Au travail, c'est comme dans une relation : si la reconnaissance et la confiance à long terme font défaut, l'engagement diminue souvent et les alternatives deviennent plus intéressantes". Les employeurs primés parviennent en outre à répondre aux attentes envers l'entreprise. Après plus de deux ans de service, la satisfaction reste stable à 80%, alors que les employeurs non récompensés déçoivent de plus en plus de collaborateurs et la satisfaction tombe à 59%.

Les meilleurs employeurs de Suisse

Grandes entreprises (250+ collaborateurs)

  • 1ère place : Sensirion AG
  • 2e place : DHL Express (Schweiz) AG
  • 3e place : LGT Bank (Suisse) AG
  • 4e place : Hilti (Suisse) AG
  • 5e place : Cembra Money Bank AG

Entreprises de taille moyenne (50-249 employés)

  • 1ère place : dbi services AG
  • 2e place : Mars Suisse SA
  • 3e place : Red Hat GmbH
  • 4e place : AbbVie AG
  • 5e place : Festo AG

Petites entreprises (20-49 employés)

  • 1ère place : Rackspace International GmbH
  • 2e place : SAS Institute AG
  • 3e place : Holle baby food AG
  • 4e place : Alnylam Switzerland GmbH
  • 5e place : Trek Fahrrad GmbH

Santé et services sociaux

  • 1ère place : Domicil Bern AG
  • 2e place : Klinik Gut AG
  • 3e place : Senevita AG

La participation au concours est ouverte à toute organisation. Pour obtenir une distinction, il faut avoir 20 collaborateurs ou plus et au moins 7 collaborateurs sur 10 doivent donner une évaluation positive de l'entreprise. Les entreprises non récompensées ne sont pas mentionnées.

Les classements complets se trouvent ici.

Ricoh est désormais un fournisseur de services informatiques

A partir d'avril 2019, Ricoh Suisse SA se positionnera également comme fournisseur de services informatiques. Le nouveau domaine d'activité se concentre sur le Cloud, le Workplace et l'Enterprise Content Management ainsi que sur les Document Management Services.

Toni Fuchs, Head of IT & Digitalisation Services, Ricoh Suisse SA. (Image : zVg Ricoh)

L'informatique n'est pas complètement nouvelle pour Ricoh : Avec son activité principale Printing et Print Services, l'entreprise est déjà active dans un domaine marginal des services informatiques. Ricoh se considère sur le marché comme un IT Service Provider qui s'occupe du client de bout en bout, de l'installation à l'exploitation. L'accent n'est pas mis en premier lieu sur la fonction d'intégrateur de systèmes, mais sur la fonction de IT Full Service Provider. L'entreprise voit un avantage important dans la base de clients existante. Ricoh était déjà actif dans l'environnement IT avec Print Services et connaît les besoins des clients. Selon Toni Fuchs, Head of IT & Digitalisation Services, Ricoh Suisse SA, "la plupart des clients souhaitent réduire le nombre de partenaires et donc le nombre d'interfaces. Avec notre portefeuille élargi de services informatiques, nous pouvons être le point de contact central ou l'interlocuteur unique du client pour les questions informatiques".

Toni Fuchs voit un autre avantage dans le fait de pouvoir servir des clients actifs au niveau international avec un siège social suisse, car Ricoh est elle-même active dans le monde entier, également dans le domaine de l'informatique. Pour mettre en œuvre ce service complet, Ricoh mise sur ses propres compétences mais aussi sur des coopérations avec des partenaires. En outre, l'entreprise peut compter sur les ressources de Ricoh dans d'autres pays, notamment dans les domaines de la Business Intelligence et de l'automatisation. Il s'agit notamment de ses propres équipes de développement de logiciels en Italie et en Espagne et d'un centre de services opérationnels en Pologne.

L'initiative de proposer une offre complète de services informatiques sur le marché suisse repose sur la stratégie de Ricoh International. Cette stratégie a déjà été mise en œuvre dans de nombreux pays. Au niveau mondial, Ricoh réalise déjà plus de 20 % de son chiffre d'affaires avec les services informatiques et les services liés à l'informatique.

Plus d'informations sur les Ricoh IT Services sur www.ricoh.ch/de/its

Des changements se profilent-ils dans la fiscalité des entreprises en Suisse ?

Comme le montre le "Swiss Tax Report 2019" de KPMG, grâce aux cantons de Vaud et de Bâle-Ville, les taux d'imposition des bénéfices des entreprises, qui stagnent depuis des années, commencent à bouger. Ces deux cantons devraient être les précurseurs d'une dynamique qui devrait bientôt modifier en profondeur le paysage fiscal suisse des entreprises.

Aperçu des impôts suisses sur les entreprises : Les taux cantonaux d'imposition des bénéfices des entreprises. (Graphique : KPMG)

Le "Swiss Tax Report 2019" de KPMG compare les taux d'imposition des bénéfices et des revenus de 130 pays et des 26 cantons. La stagnation des taux d'imposition ordinaires des entreprises qui dure depuis des années s'est poursuivie l'année dernière, à deux grandes exceptions près : Les cantons de Vaud et de Bâle-Ville ont fortement baissé leurs taux d'imposition des bénéfices : le canton de Vaud a réduit son taux d'imposition des bénéfices de 21,37% à 14,0%, le canton de Bâle-Ville de 22,18% à 13,04%.

Depuis le début de la période d'observation en 2007, le taux d'imposition ordinaire moyen des bénéfices des entreprises suisses a diminué de 3,70 points de pourcentage. Selon les estimations de KPMG, divers efforts de réforme fiscale en Suisse et à l'étranger, comme par exemple le projet fiscal AVS, assureront à l'avenir une dynamique nettement croissante de la concurrence fiscale.

Vaud et Bâle-Ville, signes avant-coureurs d'une dynamique croissante

Dans le classement de l'imposition ordinaire des bénéfices, les cantons de Suisse centrale et le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures continuent d'afficher les taux d'imposition les plus bas. En moyenne, les impôts sur les bénéfices des entreprises n'ont été réduits que de manière marginale en Suisse par rapport à l'année dernière, comme par exemple dans les cantons de Zoug, Schwyz ou Glaris. Seuls les cantons de Vaud et de Bâle-Ville ont baissé leurs taux d'imposition de manière significative cette année. Ces deux cantons servent également de signes avant-coureurs d'une dynamique qui devrait, dans un avenir proche, modifier sensiblement le paysage suisse en matière d'imposition des entreprises.

Sur le long terme, depuis 2007, le taux d'imposition moyen des bénéfices en Suisse a baissé de 3,70 points de pourcentage. La tendance à long terme montre cependant une stagnation des taux d'imposition des bénéfices. Seuls les cantons des Grisons (-12,94 points de pourcentage), de Schaffhouse (-7,02), de Lucerne (-6,58) et de Neuchâtel (-6,57) ont baissé leurs taux de manière constante et significative au cours des dernières années. Dans la pratique, la marque des 12% s'est de fait établie comme limite inférieure - les cantons ne pourraient guère se permettre des taux ordinaires plus bas pour l'impôt sur le bénéfice des entreprises.

L'Irlande reste le concurrent européen le plus féroce en matière d'implantation d'entreprises

En comparaison européenne, il n'y a guère eu de changements dans le groupe de tête des sites à très faible taux d'imposition. En 2018, les cantons de Suisse centrale étaient également très bien positionnés dans ce segment. Seules les îles Anglo-Normandes (0%) et certains pays d'Europe (du sud) de l'Est appliquent des taux d'imposition ordinaires des bénéfices encore plus bas. Le plus grand concurrent en Europe reste l'Irlande avec un taux d'imposition des bénéfices de 12,5%.

Plusieurs pays d'Europe du Nord, de l'Ouest et du Sud sont en queue de peloton en termes d'attractivité fiscale - la Norvège et la Grèce (-1 point de pourcentage) ainsi que la Suède (-0,60) ayant modérément baissé leurs taux pour 2019. La France prévoit une réduction successive de l'imposition ordinaire des bénéfices jusqu'à 25,0% d'ici 2022. Par rapport à 2018, le taux d'imposition ordinaire des bénéfices a été réduit de 2 points de pourcentage pour atteindre 31,0%.

Parmi les sites les plus attractifs sur le plan fiscal, on trouve toujours plusieurs domiciles offshore ainsi que le Qatar, Hong Kong et Singapour. La Suisse continue de se classer dans le premier tiers du classement mondial en matière de fiscalité.

La Suisse centrale, un attrait sans concurrence pour les personnes physiques également

En matière d'imposition individuelle également, les cantons de Suisse centrale occupent traditionnellement les premières places dans la comparaison intercantonale - avec le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures. Les cantons romands, le Tessin et le Mittelland se partagent à nouveau la fin du classement en matière d'imposition individuelle.

Après une douce tendance à la baisse, la moyenne des taux d'imposition maximaux sur les revenus s'est stabilisée juste en dessous de la barre des 34% au cours des dix dernières années. Les cantons de Suisse centrale ainsi qu'Appenzell Rhodes-Intérieures sont en tête du classement depuis 2007. Dans l'ensemble, les cantons n'ont procédé qu'à de faibles réductions des taux d'imposition des personnes physiques - à l'exception du canton d'Uri, qui a abaissé son taux d'imposition sur le revenu de 33,0% en 2007 à 25,35% entre-temps (2019).

De même, on n'observe guère de mouvement depuis 2007 dans les cantons à forte imposition, qui présentent une faible variance des taux. Les exceptions sont l'Argovie ainsi que les cantons de Soleure et du Jura, qui ont procédé à des baisses significatives des taux d'imposition sur le long terme. L'imposition individuelle n'a pas changé depuis plus de dix ans dans les cantons de Berne, Vaud et Genève.

La Suisse dans la moyenne européenne en matière d'imposition individuelle

En comparaison continentale, les pays d'Europe (du Sud) de l'Est continuent d'afficher les taux d'imposition les plus bas pour les revenus les plus élevés, en partie grâce à des systèmes de flat-rate tax. La majorité des cantons suisses se trouvent dans la moyenne européenne en ce qui concerne les taux d'imposition des revenus les plus élevés. Les pays d'Europe occidentale et les pays scandinaves continuent d'afficher des taux d'imposition sur le revenu particulièrement élevés.

La comparaison mondiale des taux d'imposition sur le revenu donne une image légèrement mitigée : Alors que les célèbres domiciles offshore ainsi que certains États du Proche-Orient continuent de renoncer totalement au prélèvement de l'impôt sur le revenu, des pays comme l'Afrique du Sud, l'Australie, la Chine ou le Japon affichent des taux d'imposition maximaux très élevés.

Sur le long terme (2007-2019), les pays d'Europe centrale et orientale se distinguent particulièrement par leurs baisses de taux d'imposition pour les revenus les plus élevés : depuis 2007, la Hongrie a réduit son taux de 21 points de pourcentage, la Bulgarie de 14 et la République tchèque de 10. En revanche, les pays d'Europe occidentale ont vu leur taux d'imposition augmenter, parfois de manière significative, au cours des dix dernières années - la hausse la plus importante étant celle de l'Islande, qui est passée de 35,70% (2007) à 46,24% aujourd'hui.

Source : KPMG

La plate-forme familiale de Suisse orientale renforce son engagement

Les conseils sur le thème de la conciliation du travail et de la famille sont très demandés. C'est pourquoi la plateforme familiale de Suisse orientale (FPO) souhaite élargir son engagement : Les membres de la FPO ont soutenu ce projet lors de l'assemblée générale du 1er avril 2019, qui s'est tenue au nouveau siège social de Lidl Suisse à Weinfelden.

Gisela Schoch, Department Manager Employee Engagement chez Lidl Suisse, ainsi que Christof Stürm et Corinne Indermaur, président et directrice de la plate-forme familiale de Suisse orientale, s'engagent ensemble pour la conciliation du travail et de la famille. (Image : zVg)

"Les demandes ont encore augmenté l'année dernière. Cela montre à quel point le thème de la conciliation du travail et de la famille est important", a déclaré Corinne Indermaur, directrice de la Familienplattform Ostschweiz FPO. La plupart des quelque 100 conseils personnels donnés aux collaborateurs des entreprises membres concernaient des aspects de la garde des enfants. Le thème de la prise en charge des personnes âgées, pour lequel la FPO offre également son soutien, est de plus en plus important. Cette offre doit être encore mieux connue à l'avenir.

Augmentation de la direction de la plate-forme familiale

Lors de l'assemblée générale, les membres ont approuvé le rapport annuel, les comptes et le budget. Ils ont également approuvé la modification des cotisations des membres : désormais, les communes entrent dans la même catégorie que les autres employeurs. La catégorie "Supporter" a en outre été créée pour les associations. Afin de renforcer l'impact de la plate-forme familiale, il est prévu d'investir beaucoup d'énergie dans l'acquisition de nouveaux membres au cours des prochaines années. Le président de l'association, Christof Stürm, a donc proposé d'augmenter le taux d'occupation de la direction de 40 à 50 % pour les deux prochaines années. Compte tenu du capital de l'association, la marge de manœuvre financière est disponible. Les membres ont suivi la proposition.

Une enquête révèle un potentiel

Corinne Indermaur a souligné que la recherche de nouveaux membres avait démarré avec succès. Ainsi, plusieurs nouvelles entreprises membres ont déjà rejoint l'organisation au cours du premier trimestre 2019 : Les plus de 100 organisations membres actuelles comptent plus de 50 000 collaborateurs qui peuvent bénéficier des conseils de la FPO. Elle est également optimiste quant à la possibilité de faire avancer de manière décisive les coopérations avec les cantons des Grisons et de Schaffhouse au cours de l'année. Afin d'obtenir un aperçu plus détaillé de l'attitude des entreprises de Suisse orientale vis-à-vis de la famille et de pouvoir encore mieux répondre aux besoins, une enquête a été menée l'année dernière sur le thème du congé de paternité, à laquelle 170 entreprises de Suisse orientale ont participé.

Engagement pour les familles

Les membres de la FPO ont ensuite profité de l'occasion pour visiter le siège social de Lidl Suisse, récemment ouvert à Weinfelden. Gisela Schoch, Department Manager Employee Engagement chez Lidl, a montré, entre autres, à l'aide d'un bureau parents-enfants équipé de jouets, comment le discounter s'engage pour la conciliation du travail et de la famille. Lidl, qui est lui-même membre de la FPO, fait également partie des précurseurs en matière de congé de paternité, avec deux semaines.

Plus d'informations : www.familienplattform-ostschweiz.ch

Étude sur la collaboration sociale : les collaborateurs suisses ne craignent pas l'IA et les bots

Une étude suisse sur la collaboration sociale démontre que les nouvelles technologies sont de plus en plus acceptées. La collaboration sociale augmente l'efficacité du travail jusqu'à 50 %. Cependant : Pour réussir, il faut une gestion globale du changement.

Collaboration sociale : quels objectifs peuvent être atteints grâce à elle. (Graphique : Campana & Schott)

Contrairement à ce qu'affirment de nombreux médias, les collaborateurs d'entreprises en Suisse ne voient plutôt pas l'avenir de leur propre emploi ou le modèle commercial de leur employeur menacé par l'IA et les bots. Ainsi, deux tiers des personnes interrogées estiment qu'il est peu probable que l'IA les remplace dans leurs activités. Moins d'une personne sur cinq estime que le modèle commercial est menacé. En outre, 41,6 % estiment déjà que la conversation avec une machine est aussi qualitative qu'avec un être humain ou préféreraient même le dialogue avec un ordinateur. Ces résultats ont été obtenus dans le cadre de l'étude suisse sur la collaboration sociale 2019 réalisée par Campana & Schott et l'Université technique de Darmstadt.

Les outils de collaboration sociale sont utilisés

Dans l'ensemble, il apparaît que de plus en plus de collaborateurs utilisent les outils de collaboration sociale. Ainsi, sur une échelle de 1 à 7, le degré de maturité des entreprises est passé de 3,96 à 4,05 par rapport à l'année précédente. Toutefois, pour la première fois, les "firstline workers" ont été pris en compte de manière ciblée. Il s'agit de collaborateurs en contact direct avec la clientèle ou dans la production, qui contribuent directement à la création de valeur de l'entreprise. Il s'agit par exemple des employés des chaînes de production dans l'industrie, du personnel soignant dans les cliniques, des chauffeurs, des agents de sécurité et de nettoyage, du personnel de caisse et de vente. Avec plus de 60 % dans le monde, ils constituent la plus grande partie du personnel. En ce qui concerne l'utilisation des technologies numériques pour les tâches quotidiennes, ils se situent, avec un degré de maturité de 3,54, nettement derrière les travailleurs de l'information, c'est-à-dire les collaborateurs de bureau (4,26). Il y a donc un grand besoin de rattrapage en matière d'équipement et d'utilisation d'outils de collaboration sociale. Les études précédentes avaient déjà montré que l'utilisation d'outils de collaboration sociale augmentait fortement l'efficacité du travail. Cet effet a encore nettement augmenté par rapport à l'année dernière, passant de 30 à 50 %.

L'IA comme garantie de succès

L'utilisation de l'intelligence artificielle pour soutenir la communication numérique apporte des avantages supplémentaires. De nombreux collaborateurs l'ont compris. Ils s'attendent à ce que le travail devienne encore plus efficace et de meilleure qualité (plus de 40 % chacun). Chez les cadres, environ 60 % s'attendent même à ce que l'IA augmente l'efficacité dans l'entreprise et la qualité des processus de travail. Dans ce contexte, les collaborateurs acceptent par exemple aussi les chatbots. Ainsi, une proportion importante considère le dialogue avec un ordinateur comme équivalent à celui avec des humains (34,5 %).

Deux tiers des personnes interrogées estiment qu'il est peu probable que l'intelligence artificielle puisse les remplacer dans leurs activités. Seule une personne sur cinq identifie des problèmes potentiels pour le modèle commercial de sa propre entreprise ou d'autres entreprises. Le potentiel attendu de l'intelligence artificielle dépasse donc largement les défis qu'elle pourrait poser.

Firstline Worker distancé

Le fait que les Firstline Worker, c'est-à-dire les collaborateurs du service extérieur ou les employés du service, présentent un niveau de maturité plus faible est particulièrement problématique pour le travail sur les formulaires et la coordination des équipes. Ces scénarios ont une grande importance pour les travailleurs de première ligne (4,80 et 4,58), mais un faible degré de maturité (3,79 et 3,23). Ce besoin de rattrapage se répercute sur leur efficacité au travail qui, avec 4,69, est globalement inférieure à celle des Information Worker (4,86). "Une meilleure connexion des Firstline Worker aux processus de communication numérique dans les entreprises offre un grand potentiel", explique Boris Ovcak, directeur de la collaboration sociale chez Campana & Schott. "Ainsi, la numérisation des processus analogiques permet d'optimiser les flux de travail, de réduire les coûts et d'augmenter la productivité. Ces outils augmentent également la sécurité informatique et réduisent le turnover, car les collaborateurs sont plus satisfaits des solutions et de leur travail en général".

Il existe de nombreux scénarios d'utilisation possibles. Ainsi, le personnel de vente peut consulter des informations supplémentaires sur le produit via des tablettes. Les employés travaillant en équipe voient déjà la veille à la maison leurs tâches pour le lendemain et échangent entre eux des équipes en cas d'urgence. Et le responsable d'un service événementiel n'a plus besoin d'appeler les collaborateurs pour leur demander qui est disponible le week-end suivant. Au lieu de cela, les collègues s'annoncent via un outil de planification central. Conclusion : une entreprise ne peut réussir sa transformation numérique que si elle intègre et soutient également ses travailleurs de première ligne sur le plan numérique.

Objectif principal : une meilleure culture d'entreprise

Les décideurs adoptent les outils de collaboration sociale principalement pour trois raisons : l'amélioration de la culture d'entreprise (18,4 %), suivie par la réduction des coûts (15,4 %) et la promotion de l'innovation (14,9 %), qui était encore la raison la plus souvent citée l'année dernière. Dans ce contexte, près de la moitié des personnes interrogées confirment qu'elles perçoivent une augmentation de la collaboration entre les différentes équipes et les différents départements grâce à la collaboration sociale. Les collaborateurs utilisent les outils numériques en particulier pour rechercher des informations et des nouveautés, pour remplir des demandes et pour rechercher des documents. Ils sont plus rarement utilisés pour la recherche d'experts et l'échange au sein de groupes d'intérêt. Ce sont donc surtout les tâches structurées et répétitives qui se prêtent idéalement aux technologies numériques.

L'introduction des outils n'est souvent pas optimale

L'intensité de l'utilisation des nouvelles technologies ne dépend pas seulement de leur existence, mais surtout de leur acceptation. Près de deux tiers des personnes interrogées ne sont pas satisfaites de la manière dont les outils de collaboration sociale ont été introduits dans leur entreprise jusqu'à présent. Cela est principalement dû au manque de prise en compte des besoins concrets des différents collaborateurs et au manque de temps pour se familiariser avec les outils. L'introduction ne peut être réussie qu'avec une gestion globale du changement. En effet, la combinaison de toutes les mesures contribue à ce que les collaborateurs communiquent et collaborent plus souvent avec leurs collègues, qu'ils accomplissent les tâches plus efficacement et qu'ils aient moins peur de faire des erreurs.

Source et informations complémentaires : Campana & Schott

Bechtle IT-Forum 2019 : numérisation, nombre record de visiteurs et un prix

Le 26 mars 2019, le groupe Bechtle a attiré plus de 400 clients finaux au forum informatique de Bechtle dans l'Umwelt Arena sur le thème de la numérisation et de la transformation numérique avec 40 fabricants et 30 sessions en petits groupes.

Hanspeter Oeschger tient son discours d'accueil dans l'Umwelt Arena lors du forum informatique Bechtle. (Image : Bechtle Steffen Schweiz AG)

Comme chaque année à la fin du mois de mars, les sociétés Bechtle Acommit, ARP, Bechtle direct, Bechtle Steffen et Comsoft direct ont invité le public au forum informatique Bechtle le 26 mars. Plus de 700 participants se sont retrouvés dans l'Umwelt Arena à Spreitenbach, dont 405 clients finaux issus de PME, d'entreprises et d'entreprises publiques. Il s'agirait d'un nouveau record de fréquentation et d'une augmentation de 100 visiteurs par rapport à l'année précédente. Le Bechtle IT-Forum s'affirme ainsi comme l'un des plus grands événements informatiques de Suisse, comme l'indique un communiqué de presse de l'entreprise.

"La numérisation est obligatoire"

Le programme comprenait des keynotes d'Aruba, HPE et Microsoft, une exposition avec plus de 40 fabricants et 30 sessions en petits groupes sur des thèmes informatiques actuels comme le cloud, le poste de travail, la sécurité et les services. Hanspeter Oeschger, directeur de secteur Bechtle IT-Systemhaus & Managed Services Suisse, a ouvert le forum informatique Bechtle avec un discours sur la numérisation et la transformation numérique : " La numérisation est aujourd'hui une obligation pour les entreprises, la transformation numérique est un exercice libre. Lors d'un événement comme le forum informatique Bechtle, les décideurs informatiques ont la possibilité de s'informer sur les thèmes les plus importants en une journée".

Honneur à l'hôte

Bechtle Steffen a été mis à l'honneur sur le stand Citrix et s'est vu remettre par Steve Mayer, Country Manager de Citrix, le prix de la deuxième place en tant que "Growth Partner of the Year Central Europe". Cette distinction est représentative d'un exercice très réussi de l'entreprise de systèmes informatiques avec Citrix.

L'événement s'est terminé par un exposé de Sunnie J. Groeneveld, jeune entrepreneuse et experte en transformation numérique. Son message : la transformation numérique ne peut réussir qu'avec une culture d'entreprise adaptée, qui autorise la flexibilité, la prise de risque et l'enthousiasme.

www.bechtle-steffen.ch

Swiss International Air Lines à nouveau désignée employeur le plus attractif

Pour la deuxième fois consécutive, Swiss International Air Lines (SWISS) est classée employeur le plus attractif dans le cadre d'une grande étude indépendante sur la marque employeur et se voit décerner un prix par le prestataire de services en ressources humaines Randstad. Après la compagnie aérienne, les manufactures horlogères Patek Philippe et Rolex occupent les deuxième et troisième places.

Gagnants du Randstad Award : de gauche à droite : Alexandre Grange - Patek Philippe, Alana Gahler, Remo Hauser - tous deux de Swiss International Air Lines. (Image : Randstad)

Le 28 mars 2019, la sixième cérémonie de remise des Randstad Awards a eu lieu à l'Aura de Zurich. La devise de l'événement était "learning from the best". C'est dans cet esprit que cinq spécialistes de la branche RH ont échangé, lors d'une discussion animée, sur les tendances en matière de RH ainsi que sur les conclusions de la dernière étude Employer Brand. La Randstad Employer Brand Research est une étude indépendante dans le domaine de la "marque employeur". Les entreprises ne peuvent pas poser leur candidature pour participer à l'étude, elles sont sélectionnées en fonction de leur nombre de collaborateurs.

C'est quand même le salaire

L'étude de cette année a révélé - un peu à la surprise des personnes présentes et à l'encontre des tendances paneuropéennes - qu'en Suisse, un bon salaire et d'autres avantages sont le premier facteur d'embauche, suivis par une bonne ambiance de travail et la sécurité de l'emploi. Dans les autres pays européens, c'est le facteur "bonne ambiance de travail" qui arrive en tête. Selon l'étude, une trop mauvaise rémunération est en outre la principale raison de quitter son emploi chez les salariés suisses. Le manque de reconnaissance ou un équilibre insuffisant entre vie professionnelle et vie privée sont d'autres raisons. C'est pourquoi une "Employer Value Proposition" cohérente est importante pour être un employeur attractif, toutes générations confondues, s'accordait à dire le podium. Marcel Oertig, docteur en économie HSG et partenaire de l'entreprise de conseil Avenir Group, s'est exprimé à titre représentatif : "Il faut engager le dialogue avec les collaborateurs".

Les facteurs les plus importants dans le choix d'un employeur selon la dernière étude Employer Branding. (Image : Thomas Berner)

Prendre aussi des chemins inconfortables

Nicole Brandes, coach internationale en management, a montré aux participants à l'événement, lors de son exposé principal, ce qui caractérise les véritables dirigeants et comment il est possible de diriger vers l'avenir entre la numérisation et l'humanité. Penser à l'impensable ou emprunter malgré tout des voies risquées - "là où se trouve la peur, là se trouve le chemin" - a notamment cité la conférencière comme stratégies pour se démarquer de la moyenne en tant que cadre ou organisation.

La distinction aide au recrutement

Le Randstad Award a ensuite été décerné à l'employeur le plus attractif. Pour la deuxième fois déjà, le vainqueur est Swiss International Air Lines. Christoph Ulrich, Head of HR, a déclaré : "Nous sommes très heureux de défendre notre titre. Swiss embauche cette année 1 000 nouveaux collaborateurs. Une marque employeur forte et une bonne réputation sur le marché du travail sont donc essentielles".

Le Randstad Award est décerné chaque année dans 30 pays à l'employeur le plus attractif. Les résultats sont basés sur l'étude de marque employeur la plus représentative et, selon Randstad, la plus complète au monde. 

Le top 10 des employeurs les plus attractifs de Suisse en 2019

  1. Swiss International Air Lines
  2. Patek Philippe
  3. Rolex
  4. Aéroport de Zurich
  5. Swissport International
  6. Swatch Group
  7. Migros
  8. Banque Pictet et Cie
  9. Lindt & Sprüngli
  10. Siemens

Cette année, Siemens s'est classé pour la première fois dans le top 10 des employeurs les plus attractifs. Glas Trösch a réussi le plus grand bond en avant : L'entreprise a gagné 56 places et se trouve désormais à la 49e place.

www.randstad.ch

Regard sur l'histoire 1930-1940 : Le partenariat social, un modèle de réussite - ensemble plutôt que contre l'autre

L'ORGANISATEUR fête cette année son centenaire. L'Association suisse de normalisation (SNV) fêtera également son centenaire en 2019. Ensemble, nous jetons un regard sur l'histoire dans plusieurs articles, ici sur la décennie au cours de laquelle l'accord de paix entre les partenaires sociaux a été conclu.

L'accord de paix signé en 1937 (exemplaire de l'ASM) est aujourd'hui exposé au Musée national de Zurich. (Image : Musée national / SNV)

Le partenariat social est considéré comme un pilier important de l'économie suisse et est souvent qualifié avec fierté de modèle de réussite. La loi dite "sur le partenariat social" est considérée comme un précurseur important du partenariat social helvétique. Accord de paix dans l'industrie suisse des métaux et des machines.

L'accord de paix dans l'industrie suisse des machines et des métaux

En 1937, l'accord de paix est signé dans l'industrie suisse des métaux et des machines. Il vise à garantir la paix du travail en Suisse et contribuera de manière décisive à ce que le pays connaisse une croissance économique durable et réjouissante au cours des décennies suivantes.

Comment l'accord de paix est-il conclu ?

Comme dans d'autres pays, les grèves sont un phénomène fréquent à la fin du 18e et au début du 19e siècle. Entre 1880 et 1914, on compte plus de 2400 grèves, les fronts de la lutte des classes se sont durcis. Les conflits atteignent leur point culminant en 1918 : 250 000 ouvriers et syndicalistes participent à la grève générale, trois personnes sont tuées par les forces de l'ordre.

Les fronts rigides entre les partenaires sociaux s'adoucissent

La menace fasciste en provenance de l'étranger proche s'accroît, les dictateurs gagnent du terrain en Europe. Hitler dissout les syndicats, le franc suisse perd massivement de sa valeur. Dans un contexte d'insécurité sociale et économique, de chômage et de perte de salaire réel, le Conseil fédéral veut introduire un arbitrage obligatoire, bien que cet instrument soit majoritairement rejeté par les employeurs comme par les syndicats. Les partenaires sociaux s'efforcent désormais de développer les relations contractuelles.

Conseil national Konrad Ilg (1877-1954, président de la Fédération suisse des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie, FTMH) prend l'initiative de rencontrer Ernst Dübi (1884-1947, président de l'Association patronale suisse de l'industrie des machines et des métaux, ASM). Le 19 juillet 1937, ils signent une convention de cinq pages pour l'industrie horlogère et métallurgique. Ce document, contraignant pour les deux parties, fixe pour les deux années à venir une obligation de paix absolue et une procédure d'arbitrage à plusieurs niveaux. Il règle en outre de nouveaux droits et obligations tels que la procédure de règlement des conflits, la détermination des salaires, l'assurance, l'indemnisation des vacances ainsi que la participation des travailleurs. Pour garantir le respect de ces dispositions, les parties contractantes déposent chacune une caution de 250 000 CHF auprès de la Banque nationale suisse. L'accord de paix constitue la base de la convention collective de travail (CCT), complète depuis 1974. L'accord de paix signé en 1937 (exemplaire de l'ASM) est aujourd'hui exposé au Musée national de Zurich.

Domaine spécialisé des machines : Collaboration entre la SNV et le SWISSMEM

Les normes créent des standards uniformes pour les objets et les services. Grâce à cette uniformisation, les produits sont utilisés de manière plus appropriée, plus sûre et plus efficace, et la coopération est plus simple. Dans le contexte international, les normes garantissent l'échange et donc la négociabilité des produits et des services. Au sein de la SNV, l'industrie mécanique est représentée par un secteur spécialisé. Sur mandat de SWISSMEM, la SNV s'occupe depuis de nombreuses années de l'ensemble des normes de la branche et défend les intérêts de l'industrie des machines en matière de normalisation au sein des organismes de normalisation européens, le Comité européen de normalisation (CEN), ainsi qu'au niveau international auprès de l'Organisation internationale de normalisation (ISO).

Sources : Archives sociales, Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche, Wikipedia, SWISSMEM

 

Ivo Zimmermann, responsable de la communication et membre de la direction de SWISSMEM. (Image : zVg / SNV / Swissmem)

"La paix du travail est un avantage important pour le site"

L'entretien avec Ivo Zimmermann, responsable de la communication et membre de la direction de SWISSMEM, montre qu'il est tout à fait possible aujourd'hui encore de faire le lien entre les événements historiques de 1937 et la situation actuelle du partenariat social suisse.

L'accord de paix de 1937 traite de neuf articles ou thèmes sur cinq pages - quelle est l'étendue de la CCT aujourd'hui ?
Ivo Zimmermann : Le traité comprend actuellement 58 articles et deux annexes sur 73 pages. Sous cette Lien on trouve la CCT actuelle.

Quels sont les avantages d'une CCT ?
La CCT de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (industrie MEM) garantit aux collaborateurs des entreprises assujetties des conditions de travail progressistes. En contrepartie, ils sont tenus de respecter le devoir de paix absolue. Cela signifie que le déroulement du travail ne doit pas être perturbé par des mesures de lutte. La paix du travail est un avantage important de la place industrielle suisse.

À quels intervalles la CCT est-elle renégociée ?
En règle générale, tous les cinq ans. La CCT actuelle de l'industrie MEM (CCT MEM) est entrée en vigueur le 1er juillet 2018 et est valable jusqu'au 30 juin 2023.

Quelle est la dureté des négociations ?
Les partenaires contractuels de la CCT MEM sont l'ASM (SWISSMEM), les associations d'employés Employés Suisse, Société suisse des employés de commerce et Organisation suisse des cadres ainsi que les syndicats Unia et Syna. Chacune de ces organisations apporte ses revendications dans le processus de négociation. Les négociations sont donc longues et difficiles.

La CCT de SWISSMEM également obligatoire pour les non-membres ?
La CCT de l'industrie MEM n'est pas de force obligatoire. Actuellement, environ la moitié des plus de 1100 entreprises membres de SWISSMEM appliquent la CCT MEM.

Combien de grèves enregistrez-vous chaque année ?
La CCT prescrit une obligation de paix absolue. Toute mesure de lutte est donc interdite dans les entreprises soumises à la CCT. Au cours des dix dernières années, l'industrie MEM n'a connu que deux conflits de travail sérieux.

Dans quelle mesure l'accord de paix de l'époque est-il encore connu aujourd'hui ? Les collaborateurs de SWISSMEM l'histoire de l'accord de paix ?
Les collaborateurs de SWISSMEM connaissent très bien la valeur et l'histoire de l'accord de paix. Il en va de même pour les collaborateurs des entreprises MEM. Les partenaires sociaux organisent en outre des formations communes pour les représentants des travailleurs, au cours desquelles ce thème est abordé.

Quelle est l'importance en Suisse de l'accord selon lequel on renonce à l'arme de la grève et au lock-out ?
C'est absolument central. La paix du travail absolue est un avantage important pour la place industrielle suisse. Elle peut faire pencher la balance en faveur du site suisse pour les décisions d'investissement.

Combien de fois les employeurs et les employés s'assoient-ils à une table de négociation ?
Le partenariat social fonctionne bien dans les entreprises. Des discussions entre les représentants des travailleurs (RT) et la direction ont lieu régulièrement. Si des divergences d'opinion apparaissent, les ANV et la direction tentent de les résoudre au niveau de l'entreprise. Si elles n'y parviennent pas, la CCT définit des processus clairs sur la manière dont l'affaire doit être réglée dans le cadre de négociations associatives, voire devant un tribunal arbitral.

 

 

Impulsion du succès : de quoi parlez-vous ?

Si vous étudiez le thème du succès (ce que je fais depuis des années maintenant), vous savez qu'il existe de grandes différences dans les sujets dont parlent les personnes qui réussissent par rapport à celles qui sont plutôt moyennes.

De quoi parlent ceux qui réussissent ? Faites-y attention... (Image : pixabay.com)

Les personnes qui réussissent parlent en grande partie de sujets fondamentalement différents de celles qui réussissent moins bien. La question est donc de savoir ce qui est cause et ce qui est effet.

Les personnes qui réussissent ont-elles plus de succès parce qu'elles parlent d'autres sujets, ou parlent-elles d'autres sujets parce qu'elles ont plus de succès ? Cette dernière hypothèse est certainement la bonne, car il est évident qu'en cas de succès durable, on a tout simplement d'autres sujets qui nous entourent.

 Mais il est également prouvé que la première hypothèse (choix des thèmes comme cause) est correcte : Votre choix de thèmes détermine votre succès.

 De quoi parlent les personnes qui réussissent ?

Ainsi, ceux qui réussissent parlent généralement Décisions du présent et sur les Objectifs de l'avenir. En revanche, les personnes moyennes se focalisent sur les Situation et problèmes du présent et sur le passé ("c'était mieux avant").

 Les personnes qui réussissent parlent souvent de visions et d'objectifs, alors que les personnes médiocres parlent plutôt des autres et des événements.

 Les personnes qui réussissent voient les opportunités et contrôlent les risques. Les personnes qui réussissent moins bien voient les risques et évitent les opportunités.

Avoir plus de succès en choisissant les bons sujets

Ce n'est évidemment pas en noir et blanc, mais vous voyez le schéma, je l'espère. Voici trois choses auxquelles vous devriez faire attention lors de votre prochain entretien ou réunion, pour vous-même et pour vos collègues, afin d'avoir progressivement plus de succès rien qu'en choisissant vos sujets :

  1. Avenir. Quelles sont les chances et les possibilités que vous voyez pouvoir être saisies à partir de la situation actuelle ? Comment pouvez-vous apprendre de vos erreurs ? Où pouvez-vous grandir ? (Au lieu de : "Qu'est-ce qui était mieux avant et où se situent les problèmes aujourd'hui ?)
  2. Objectif. Quel est l'objectif de chaque discussion ? Où va-t-on ? Dans de nombreuses discussions, j'ai l'impression que l'on essaie désespérément de changer le passé. C'est un gaspillage d'énergie.
  3. Décision. Quelle décision prenez-vous à l'aide de la discussion ? Les personnes qui réussissent prennent des décisions plus cohérentes que la moyenne. Les discussions sans cohérence sont généralement inutiles, sauf pour se divertir.

Et pour finir : vous pouvez continuer comme avant - ou changer quelque chose. Là aussi, il s'agit d'une décision pour plus de succès ou contre.

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Switzerland Global Enterprise récompense les meilleures entreprises exportatrices de Suisse

Lors du Forum du commerce extérieur du 26 mars 2019 - qui affichait complet pour la première fois - l'entreprise de technologie médicale VirtaMed a été récompensée par l'Export Award 2019. L'accent a également été mis sur les interventions d'autres entreprises exportatrices suisses performantes ainsi que du ministre de l'économie Guy Parmelin.

Gagne l'Export Award 2019 pour la meilleure entreprise exportatrice : Raimundo Sierra de VirtaMed, ici avec Ruth Metzler-Arnold, présidente du CA de S-GE. (Photo : Thomas Berner)

Cette année, le Forum du commerce extérieur était placé sous le signe des marchés matures. L'espace de l'UE, les Etats-Unis ou le Japon restent les principaux partenaires commerciaux de la Suisse. Tous ces marchés se caractérisent par une forte saturation. Pourtant, selon Daniel Küng, président de Switzerland Global Enterprise (S-GE), ils continuent de constituer les vaches à lait de la plupart des entreprises exportatrices. De même, les innovations disruptives proviennent le plus souvent de marchés saturés. Même si beaucoup de choses se concentrent de plus en plus sur les marchés "à notre porte", la mondialisation n'est en aucun cas "morte", poursuit Daniel Küng. Elle s'est simplement quelque peu ralentie. Andreas Gerber du Credit Suisse est allé dans le même sens. Les meilleures entreprises exportatrices devraient garder à l'esprit les marchés saturés et les marchés en croissance. "La flexibilité, la fiabilité, l'innovation et la qualité restent des valeurs suisses importantes, appréciées dans le monde entier", a déclaré Gerber. Adrian Steiner, CEO de Thermoplan AG à Weggis, a ensuite donné un exemple de la manière dont cela fonctionne avec succès. Cette entreprise équipe toutes les filiales Starbucks du monde entier de distributeurs automatiques de café. Dans son discours d'ouverture, Steiner a souligné que le chemin vers ce succès n'a pas toujours été facile et qu'à l'avenir, la coopération - éventuellement aussi avec des concurrents - constituera un élément important.

Stratégies de commerce extérieur de la Confédération

Le ministre de l'économie Guy Parmelin a esquissé la stratégie de la Confédération en matière de politique économique extérieure lors du Forum économique extérieur. Celle-ci comprend trois piliers : la garantie de bonnes relations avec l'UE, le maintien d'une OMC fonctionnelle ainsi que la conclusion et le renouvellement d'accords de libre-échange. Ce dernier point prend de l'importance, car l'unilatéralisme des grandes puissances économiques met en péril les règles de l'OMC. Actuellement, les négociations avec les pays du Mercosur sont déjà bien avancées et les accords de libre-échange avec l'Indonésie et l'Équateur ont été conclus. La négociation d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis est à nouveau envisagée ; des entretiens de clarification ont déjà été entamés à ce sujet. Pour les deux parties, l'ouverture de négociations n'est envisageable que si une véritable situation gagnant-gagnant peut être créée, selon Parmelin.

Le conseiller fédéral Guy Parmelin a esquissé la stratégie de la Confédération en matière de commerce extérieur. (Image : Thomas Berner)

Opportunités sur les marchés saturés

Lors d'un talk avec des experts de S-GE, il a été question des chances et des défis sur les marchés saturés que sont le Japon, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Pour le Royaume-Uni en particulier, la Suisse a de bonnes cartes à jouer en cas de "No-Deal Brexit" grâce à l'accord commercial conclu récemment, a déclaré Mareike Hood, qui s'occupe du Business Hub pour les îles britanniques. Il faut de toute façon séparer le thème du Brexit de l'aspect business, "car les affaires restent les affaires". Claudio Mazzucchelli s'occupe quant à lui du marché japonais pour S-GE. Il a souligné l'importance des connaissances culturelles qu'il faut avoir pour ce marché. Et Caroline Blaser - responsable du Business Hub USA - a confirmé à quel point les États-Unis peuvent rester un marché intéressant pour les entreprises suisses.

Les meilleures entreprises exportatrices récompensées

L'Export Award de cette année a été décerné à l'entreprise de technologie médicale zurichoise VirtaMed. L'entreprise, qui fabrique des appareils de simulation pour la formation aux opérations, a convaincu le jury par sa stratégie d'exportation intelligente. VirtaMed était en finale avec les entreprises Andermatt Biocontrol AG de Grossdietwil et CAMAG de Muttenz BL. Douze ans après sa création, la PME de Schlieren emploie 100 personnes de 20 pays différents et a créé deux filiales et un réseau de distribution mondial. VirtaMed est leader lorsqu'il s'agit de la formation virtuelle aux opérations mini-invasives. Aujourd'hui, près de 1000 simulateurs répartis dans 50 pays permettent d'exercer des compétences endoscopiques à moindre coût - dans des hôpitaux de formation et des centres d'entraînement médicaux ainsi que chez des fabricants de produits médico-techniques.

Le trophée a été remis par Ruth Metzler-Arnold, présidente du conseil d'administration de S-GE. "VirtaMed AG a réussi à s'imposer sur le marché mondial avec des simulateurs extrêmement précis. Grâce à une stratégie d'exportation bien pensée, l'entreprise fournit aussi bien des clients sur les marchés émergents que sur les marchés matures", déclare fièrement Ruth Metzler-Arnold. "De plus, la success story de VirtaMed AG montre comment une stratégie de distribution internationale peut contribuer à la croissance rapide d'une entreprise en Suisse".

www.s-ge.com

Marchés matures : la Suisse y réalise trois francs d'exportation sur quatre

Les marchés matures comme l'Europe, les Etats-Unis ou le Japon sont essentiels pour l'économie d'exportation suisse. Une nouvelle étude de Switzerland Global Enterprise (S-GE) et du Credit Suisse montre que les pays industrialisés hautement développés sont le moteur du commerce extérieur suisse.

Les marchés matures sont responsables de trois francs d'exportation sur quatre, révèle une récente étude de Switzerland Global Enterprise. (Image : Etude sur les exportations 2019 : Marchés matures)

Même si une grande partie des besoins de base en biens et services est déjà couverte sur les marchés matures, les exportateurs suisses se positionnent sur des niches rentables dans ces pays. La Suisse gagne environ trois francs d'exportation sur quatre sur les marchés matures. Ceux-ci sont en outre le principal moteur de la croissance du commerce extérieur. Depuis la crise économique mondiale de 2009, les deux tiers de la croissance des exportations sont dus aux marchés matures.

La zone euro est de loin le principal partenaire commercial

Le principal partenaire commercial de la Suisse est de loin la zone euro. Les exportations vers ces pays représentent près de la moitié du volume du commerce extérieur. C'est d'autant plus remarquable que la zone euro était encore au plus bas après la crise économique mondiale. "La proximité culturelle et géographique ainsi que l'accès privilégié au marché rendent les exportations vers les pays de la zone euro attrayantes. De plus, ils se sont établis comme de bons marchés d'entrée pour les exportateurs débutants", commente Daniel Küng, CEO de Switzerland Global Enterprise. En termes de volume d'exportation, les Etats-Unis arrivent en deuxième position avec 16 %, le Japon et le Canada représentent respectivement 3,3 % et 1,6 % du total des exportations.

Des marchés matures pour soutenir l'internationalisation

Cependant, l'exportation vers des marchés matures est également liée à des défis que les exportateurs sous-estiment souvent en raison de la proximité culturelle. Ils doivent ainsi tenir compte des réglementations locales, adapter les modèles commerciaux au pays cible et convaincre par une force d'innovation exceptionnelle afin de s'imposer face à la forte concurrence. À cela s'ajoutent un nombre croissant d'obstacles commerciaux ainsi que des incertitudes politiques comme le Brexit ou l'avenir encore incertain des relations de la Suisse avec l'UE. "L'exportation vers des marchés matures n'est pas une promenade de santé. Mais elle constitue souvent la base commerciale qui permet de conquérir des marchés émergents avec des taux de croissance plus élevés", explique Daniel Küng.

La croissance se poursuit

Les exportations suisses vers les marchés matures devraient continuer à progresser ces prochaines années, notamment vers l'Allemagne. Mais d'autres pays, comme le Canada, présentent également un grand potentiel de croissance. Certes, ce pays nord-américain ne joue pas encore un grand rôle dans les statistiques, mais si la tendance à la croissance se maintient, le Canada devrait prendre de plus en plus d'importance pour l'économie d'exportation suisse. Rien qu'au cours des 20 dernières années, les exportations de marchandises vers ce pays ont augmenté en moyenne de 7,5 % par an.

La prospérité élevée des marchés matures permet en outre de maintenir la demande de produits de luxe suisses, ce qui soutient entre autres les exportations de l'industrie horlogère. L'évolution démographique au Japon permet en outre de nouvelles opportunités commerciales pour l'industrie chimique et pharmaceutique.

À propos de l'étude 
L'étude de Switzerland Global Enterprise a été réalisée en collaboration avec le Credit Suisse et met en lumière les cinq marchés suivants : Allemagne, Etats-Unis, France, Canada et Japon. Elle met en évidence les relations économiques entre la Suisse et chaque pays, l'évolution des affaires à l'exportation ainsi que le potentiel pour les différentes branches. Ces faits sur le commerce extérieur sont complétés par des conseils pratiques sur la manière dont les PME suisses peuvent pénétrer avec succès le marché cible en question et développer leurs affaires sur place. L'étude confirme et approfondit le classement annuel de la Top marchés d'exportationL'étude est réalisée par S-GE en collaboration avec le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'EPF Zurich.   

Executive MBA pour les leaders numériques

Avec l'EMBA Digital Leadership, la HWZ Hochschule für Wirtschaft Zürich lance un programme unique en son genre pour les cadres qui souhaitent approfondir leurs connaissances des technologies numériques et des nouvelles approches de direction et développer une vision numérique pour leur entreprise.

Dirigent le nouveau cursus pour les cadres numériques à la HWZ : Manuel Nappo et Sunnie J. Groeneveld. (Image : zVg)

Pour mener avec succès son entreprise à travers la transformation numérique, il faut de nouvelles compétences et approches de gestion. Cela implique d'une part une compréhension approfondie des technologies numériques et des modèles commerciaux, et d'autre part la capacité d'enthousiasmer et d'habiliter les collaborateurs pour une vision numérique. Dans le nouvel EMBA Digital Leadership, les cadres abordent des thèmes tels que la prise de décision basée sur les données, l'économie de plateforme, l'intrapreneuriat et apprennent à agir dans des écosystèmes d'innovation et à travailler en collaboration avec de nouvelles parties prenantes dans tous les secteurs. Les responsables du programme, Sunnie J. Groeneveld et Manuel P. Nappo, ont conçu ce programme EMBA de A à Z, comme ils aimeraient le suivre eux-mêmes.

Trois piliers pour devenir un leader numérique

L'EMBA Digital Leadership se base sur les trois piliers "Digital Business and Technology", "Digital Culture and Leadership" et "Digital Vision". Outre la transmission d'une solide compréhension de la technologie numérique, il se concentre sur le développement personnel ainsi que sur les compétences entrepreneuriales et communicatives des participants. Grâce à des éléments innovants, le cursus entend poser de nouveaux jalons en Suisse pour les cadres numériques :

  • Une conférence organisée à la HWZ au format TEDx. Pour cela, les étudiants sont accompagnés pendant plusieurs mois par un coach en rhétorique et coachés dans leurs capacités de présentation.
  • Un Digital Startup Challenge. Dans le cadre de celui-ci, les étudiants développent une idée concrète de produit ou de service numérique, un business plan et un prototype. Ils pitchent leur idée devant un jury composé de business angels et d'experts en startup avec la possibilité d'obtenir un financement de départ.
  • Afin de développer leurs compétences personnelles en matière de leadership et de planification de carrière, les étudiants peuvent bénéficier d'un coaching de carrière personnel tout au long du programme.
  • Au cours de trois voyages d'études en Suisse (à l'ETH, à l'EPFL et au CERN), aux États-Unis (Harvard, Yale, MIT et des entreprises technologiques sélectionnées à New York) et en Chine (entreprises tech de premier plan à Pékin et Shanghai), les étudiants visitent des écosystèmes d'innovation de pointe.

Les diplômé(e)s du programme disposent d'une solide expertise en matière de technologie numérique et de business. Ils possèdent en outre les compétences méthodologiques nécessaires pour mettre en œuvre aussi bien une idée de start-up dans le domaine numérique qu'une transformation numérique globale dans une organisation existante.

Direction des études avec une grande expérience

"Avec son savoir-faire numérique, son expérience entrepreneuriale et son fort réseau avec les hotspots d'innovation de Suisse et des États-Unis, Sunnie J. Groeneveld est la codirectrice idéale de la filière", déclare Manuel P. Nappo, directeur de l'Institute for Digital Business à la HWZ. Groeneveld a fondé la société de conseil Inspire 925, a été la première directrice de l'initiative d'implantation digitalswitzerland et siège désormais au conseil d'administration de trois entreprises suisses de taille moyenne dans les secteurs de l'informatique, de l'ingénierie et des médias. Elle est également l'auteur du livre "Inspired at Work" (Versus Verlag), a été classée parmi les "Top 100 Women in Business" et a été placée par le magazine économique Forbes sur sa liste "30 under 30" pour l'espace germanophone. Elle a vécu plusieurs années aux États-Unis, a travaillé dans la Silicon Valley et à New York et est diplômée en économie de l'université de Yale.

Cursus compact de 16 mois

La première édition débutera en février 2020. Le programme dure trois semestres (60 jours de présence, composés de 16 séminaires blocs de trois à cinq jours chacun, dont 16 samedis). Les participants doivent disposer d'un diplôme universitaire, d'au moins cinq ans d'expérience professionnelle en rapport avec les études et d'au moins trois ans d'expérience de direction. Les frais d'inscription s'élèvent à 55 000 CHF, y compris les voyages d'études aux États-Unis et en Chine (hors vol et frais). Le programme comprend un assessment à 360° qui permet aux participants de s'orienter et de réfléchir à leurs propres valeurs et capacités.

Pour plus d'informations, voir www.fh-hwz.ch/embadl

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