Bus de la succession 2019 : des experts mettent la succession d'entreprise sur les rails
Chaque jour, 14 PME ferment en Suisse faute de solution de succession. Carla Kaufmann, experte expérimentée dans le domaine de la succession d'entreprise, observe cette évolution négative depuis huit ans. Comme il est bien connu que regarder ne change rien, elle a lancé le projet "Bus de la succession". Sa tournée 2019 débutera le 4 avril à Zurich.
Rédaction - 22 mars 2019
Bus de la relève 2019 : après le succès de l'année dernière, l'équipe d'experts reprend la route et s'arrête dans cinq villes. (Image : zVg)
Sur les quelque 600 000 entreprises que compte la Suisse, près de 74 000 sont actuellement confrontées à un règlement de succession. 30 pour cent échouent dans cette tâche, car elle est complexe, prend beaucoup de temps et exige des compétences multiples. Un peu plus de 5'000 entreprises et 30'0001) emplois sont ainsi perdus chaque année. Cette évolution a incité l'experte en succession Carla Kaufmann à attirer davantage l'attention des entrepreneurs et du public sur la succession d'entreprise en 2018. Pour ce faire, elle a appelé à la "Initiative bus de la relève" et a sillonné la Suisse alémanique. Il s'agit d'un infomobile avec à son bord 15 experts expérimentés en matière de succession qui fournissent aux entrepreneurs des informations complètes et leur proposent des solutions lors d'entretiens gratuits. Après un écho plus que positif de cette première tournée, avec plus de 170 heures d'entretiens d'information et 950 kilomètres parcourus, il était clair que le bus de la succession serait de retour en 2019.
Bus successeur 2019 : lancement à Zurich
Le coup d'envoi de la tournée sera donné le 4 avril 2019, de 7 à 12 heures, à Zurich, Talstrasse 39. Sous la devise "Nous présentons des histoires d'entreprises et discutons de réalités", cette deuxième tournée se concentre encore davantage sur la pratique de la succession. Pour ce faire, en complément des entretiens individuels, des aperçus des histoires de succession des entreprises suisses les plus diverses seront donnés au moyen d'interviews et de dialogues pratiques avec des entrepreneurs et des experts.
Une équipe d'experts largement soutenue
Comment se déroule une succession ? Que dois-je préparer ? Quelle est la valeur de mon entreprise ? Comment trouver un successeur pour mon entreprise ? Suis-je un bon successeur ? L'"Initiative Nachfolgebus" et son équipe d'experts se tiennent à la disposition des propriétaires de PME à Zurich pour répondre à ces questions et à d'autres questions "brûlantes" et leur fournir des informations détaillées.
Réalité ou friction : la Suisse existera-t-elle encore en 2030 ?
Lors du KMU Swiss Forum du 21 mars au Trafo de Baden, il a été question de scénarios d'avenir ou de ce à quoi notre monde du travail et la Suisse pourraient ressembler. Différents intervenants se sont exprimés sur la part de réalité, de fiction ou même de frictions qui en résulteront.
Thomas Berner - 22 mars 2019
Réalité ou friction ? Une question de bonnes décisions. Reto Blum (à droite) a montré au public que des décisions apparemment correctes peuvent aussi être erronées. (Images : Thomas Berner)
Défis 2030 : réalité ou friction ? Non, il ne s'agit pas d'une faute de frappe : c'est bien de ce thème qu'il a été question lors du KMU Swiss Forum du 21 mars au Trafo de Baden. Car la réalité dans laquelle les PME évoluent aujourd'hui est VUKA, c'est-à-dire marquée par la volatilité, l'incertitude, la complexité et l'ambiguïté, autrement dit l'ambiguïté. Il va de soi que les frictions sont presque inévitables. Le monde est ouvert à ceux qui savent le mieux s'en servir, explique l'organisateur Armin Baumann dans la brochure de la conférence.
Décider et innover
Le thème du congrès a été abordé sous différents aspects par les intervenants. L'architecte décisionnaire Reto Blum a mis un premier point d'orgue à son exposé. "Celui qui ne décide pas, d'autres décident pour lui", a-t-il déclaré en guise d'introduction. A l'aide d'exemples parlants, il a pu montrer que nous, les hommes, prenons encore souvent des décisions intuitives. "Nous sommes trop paresseux pour réfléchir", a conclu l'orateur. Il a souligné que l'homme se développait de manière linéaire, mais que la technologie évoluait de manière exponentielle. Cela a pour conséquence que nous sommes paralysés et préférons rester dans le statu quo.
Pour un avenir "sans frictions", les innovations sont décisives, comme l'a expliqué Jürg Zwahlen. (Photo : Thomas Berner)
Cet avenir : il sera très difficile, a déclaré ensuite Jürg Zwahlen, président du conseil d'administration de Birchmeier Sprühtechnik. L'homme aura de plus en plus de mal à supporter la vitesse de la technologie qui évolue de manière exponentielle. Un changement de paradigme s'impose : il faut passer de la conservation au changement. Et pour changer, l'innovation est indispensable. Il a montré comment son entreprise s'y prend avec le développement d'un nouveau pulvérisateur à commande électronique du jet. Cette innovation n'a été possible que grâce à des coopérations avec des porteurs de savoir-faire extérieurs à l'entreprise. Et c'est précisément le concept avec lequel la Suisse doit se réinventer : La mise en réseau des compétences.
Réalité ou friction en matière de droit et d'argent
Mascha Santschi Kallay a abordé une toute autre réalité dans son exposé suivant. Les nouveaux médias ont parfois pour effet de rendre publiques des choses dont aucune entreprise n'aime parler, par exemple des procédures judiciaires en cours. Des articles de presse montrent presque quotidiennement à quel point une communication maladroite sur des affaires pénales peut nuire à la réputation de personnes ou d'entreprises. Mais le principe de la publicité de la justice fait partie de tout Etat de droit qui fonctionne, c'est pourquoi il faut aussi communiquer de manière professionnelle les choses désagréables.
Fritz Zurbrügg, vice-président de la Direction générale de la Banque nationale suisse, est convaincu que la Suisse sera toujours un modèle de réussite en 2030. L'économie suisse a toujours fait preuve d'une grande résilience malgré les crises. L'indépendance de la Banque nationale y a contribué de manière décisive. En imposant la stabilité des prix par tous les moyens, y compris en s'aventurant entre-temps sur le terrain des taux d'intérêt négatifs, le modèle de réussite suisse continuera d'exister.
Disruption sur tous les canaux
"Disrupt yourself" - tel était le titre de l'intervention de la journaliste économique de télévision Patrizia Laeri, qui écrit régulièrement sur les opportunités de la numérisation dans son blog #aufbruch. Elle a montré au public comment les médias sociaux pouvaient par exemple être utilisés comme plateformes de recrutement et fonctionner comme de simples outils d'analyse de données volumineuses. Elle a également souligné l'importance du storytelling - "rien ne fonctionne sans contenu" - mais aussi le fait qu'il faut toujours jouer sur le canal hors ligne.
Andreas Münch, responsable chez Migros des secteurs Logistique, IT, Bâtiments/Infrastructure/Facility Management et Transport, a parlé des changements dans le commerce. Un coup d'œil sur l'histoire de l'entreprise a montré que Migros a toujours été disruptive. Il a qualifié les premiers camions de vente de 1925 de "Mobile Shopping 1.0". Aujourd'hui, il s'agit au contraire de "Everywhere commerce". Et cela implique de grands défis pour la logistique. Les algorithmes sont aujourd'hui déjà en mesure d'anticiper les besoins des consommateurs grâce à l'analyse prédictive et de mettre les marchandises à disposition en conséquence. Et faire ses courses dans des magasins sans personnel ou même de manière entièrement virtuelle depuis chez soi n'est plus seulement une musique d'avenir. Mais il faut également discuter de la question de savoir dans quelle mesure cette commodité doit être achetée au prix de l'abandon de la sphère privée.
Sport et sécurité performante
L'après-midi était tout d'abord placé sous le signe du ski. Urs Lehmann, président de Swiss-Ski, a expliqué comment la fédération de ski s'est constamment professionnalisée au cours des dernières années. "C'est l'athlète qui est au centre, pas le fonctionnaire", a déclaré Lehmann. Bruno Kernen et Marco Odermatt ont ensuite discuté sur le podium de la manière dont les stars du ski se comportent aujourd'hui en tant qu'entrepreneurs individuels pour leur propre compte. Selon Kernen, ce qui est beau dans le sport, c'est qu'il permet de transformer un hobby en profession. Mais il a aussi laissé entendre qu'une fois la carrière sportive terminée, une nouvelle vie commence, où l'on doit à nouveau prendre beaucoup de choses en main. Il souhaite donc que la fédération développe de nouvelles solutions.
La réalité du ski : Hugo Bigi (à gauche) en discussion avec Bruno Kernen, Marco Odermatt et Urs Lehmann (de gauche à droite) (photo : Thomas Berner)
Le dernier orateur était le chef de l'armée Philipp Rebord. Il a tout d'abord remercié toutes les PME, car ce sont elles qui rendent possible une armée de milice. Il a ensuite expliqué le développement futur de l'armée et comment elle entend s'armer contre les nouvelles menaces, notamment dans le domaine de la cyber-guerre. Bien entendu, M. Rebord a également abordé la discussion en cours sur l'acquisition de nouveaux avions de combat, qui seront en service à partir de 2030 si l'ensemble du processus politique se déroule sans frictions.
Le Forum PME Swiss a de nouveau été animé par Hugo Bigi. Cette année encore, la manifestation s'est terminée par une "partie publique" à l'invitation du conseil municipal de Baden, en partenariat avec le centre de congrès Trafo Baden et PME Swiss.
Le 19 mars, l'assemblée générale de l'association Perikom a élu Cyril Meier comme nouveau président. Membre du comité depuis de nombreuses années, il succède à Matthias Mölleney, qui dirigeait l'association depuis sa création en 2011.
Rédaction - 20 mars 2019
Cyril Meier est le nouveau président de Perikom. (Image : zVg)
Lors de son assemblée générale du 19 mars 2019, Perikom, l'association professionnelle pour la gestion du personnel et la communication interne, a élu à l'unanimité Cyril Meier comme nouveau président. Il remplace Matthias Mölleney, directeur de PeopleXpert, président du ZGP et directeur du Centers for Human Resources Management & Leadership à la HWZ Hochschule für Wirtschaft de Zurich. Le comité directeur a remercié Matthias Mölleney, qui reste membre du comité, pour ses grands mérites en tant que président fondateur de Perikom. Le Dr Barbara Aeschlimann, directrice de la ZGP Zürcher Gesellschaft für Personal-Management, a également été élue comme nouveau membre du comité.
Cyril Meier, le nouveau président de Perikom, travaille depuis 2003 à la HWZ Hochschule für Wirtschaft de Zurich, aujourd'hui en tant que responsable des projets spéciaux, avant cela jusqu'en 2017 en tant que membre de la direction de l'école. Durant cette période, il a développé le Center for Communications avec ses plus de 700 étudiants, notamment avec le cursus de bachelor en communication ainsi que le Master of Advanced Studies in Business Communications, et a également initié, entre autres, les premiers cursus de formation continue numérique de la haute école. Avant de se lancer dans l'enseignement, Meier a notamment été Chief Communications Officer (CCO) du groupe Sulzer ainsi que conseiller et chef d'équipe chez Farner Consulting. Il connaît ainsi, par la pratique et l'enseignement, les défis d'une collaboration ciblée au-delà des frontières fonctionnelles.
"Pour toutes les organisations, réussir le changement numérique ne peut se faire sans stratégies et sans technologies", a déclaré M. Meier. Mais cela ne va certainement pas sans une culture cohérente, ni sans les collaborateurs. Perikom veut continuer à apporter de précieuses contributions interdisciplinaires et pratiques à cet égard". L'association Perikom organise régulièrement des manifestations pour les experts en communication et en ressources humaines. Ses autres champs d'activité sont le développement d'offres de formation continue, le lancement et l'accompagnement de travaux de recherche et d'études sur le thème de la communication interne ainsi qu'un congrès suisse annuel RH/communication interne. La prochaine aura lieu le 23 mai 2019 et aura pour thème "Direction et communication : un nouveau monde difficile".
Annonce de l'événement : atelier Female Business "Business Storytelling
Ce séminaire vous guide pas à pas à travers les processus les plus importants pour élaborer votre histoire de confiance et vous apprenez à l'utiliser pour votre communication dans le marketing et l'entreprise. Vous apprendrez à gagner des personnes à votre cause grâce à votre histoire, tout en mettant clairement l'accent sur vos contenus.
Rédaction - 20 mars 2019
Ancilla Schmidhauser dirigera le 12 avril 2019 l'atelier sur le thème du business storytelling. (Image : zVg)
La communication est omniprésente. Des milliers de messages nous parviennent chaque jour. Les entreprises et les personnes se disputent notre attention et notre pouvoir d'achat. Mais comment concevoir vos messages pour qu'ils soient efficaces et percutants et qu'ils restent dans la mémoire de votre public cible ? Pour cela, il faut des histoires, car les gens aiment les histoires ! Les histoires véhiculent des émotions, ce que vous ne pouvez pas faire avec des chiffres, des données et des faits. L'histoire personnelle convient pour présenter les valeurs, les capacités et les forces de sa propre personne, sans devoir se vendre ou vendre son produit. Elles touchent, inspirent confiance et déclenchent chez les gens des images intérieures qui restent plus facilement en mémoire.
L'animatrice de l'atelier, Ancilla Schmidhauser - économiste avec spécialisation en marketing et communication, spécialiste du business storytelling (www.business-storytelling.ch) ainsi que l'auteur de plusieurs articles dans notre revue - guide les participants pas à pas à travers les principaux processus pour élaborer leur histoire de confiance. Les participants apprennent à l'utiliser pour leur propre communication dans le marketing et l'entreprise. Ils apprennent à gagner des personnes à leur cause grâce à leur histoire et à présenter leurs propres contenus de manière claire et concise. Le séminaire s'adresse explicitement aux femmes entrepreneurs et aux cadres qui souhaitent faire passer leurs messages avec efficacité. L'organisateur est Séminaires d'affaires pour femmes.
L'essentiel en bref :
Thème : Business Storytelling
Date : Vendredi 12 avril 2019
Horaire : de 08h30 à 17h00
Lieu : EKZ Zurich, centre de formation, Überlandstrasse 2, 8953 Dietikon
Coûts : 640 CHF pour les non-membres, y compris le déjeuner d'affaires, les pauses et la documentation du séminaire ; 590 CHF pour les membres, les partenaires de réseau, les abonnés, les partenaires médias ; 550 CHF pour les membres, les membres du FB Club, les entreprises et les membres collectifs.
Améliorer la sécurité informatique des installations de production : Cinq conseils
L'environnement de production utilise encore des composants et des pièces techniques qui ne disposent d'aucune protection contre les cyber-attaques ou, au mieux, d'une protection insuffisante. En appliquant quelques bonnes pratiques, les entreprises peuvent mettre en œuvre des exigences de sécurité centrales telles que la gestion des vulnérabilités et des correctifs ou la gestion des incidents et protéger efficacement leurs machines et installations.
Rédaction - 19 mars 2019
Manque de sécurité informatique des installations de production : dans de nombreux cas, les installations industrielles sont une cible facile pour les pirates informatiques. (Source : Pixabay)
Dans de nombreux cas, les installations industrielles sont une cible facile pour les pirates. La gestion des vulnérabilités est jusqu'à présent largement inconnue dans cet environnement, mais c'est surtout la conscience de la sécurité qui fait défaut. Les entreprises courent donc le plus grand risque d'être victimes de cyber-attaques auxquelles elles sont exposées sans protection. Les attaquants profitent de ce manque de conscience de manière ciblée, comme l'a révélé le Global Threat Intelligence Report 2018 de NTT Security : En Allemagne, 36 % de toutes les cyberattaques ont concerné l'industrie manufacturière. En comparaison, cela représente nettement plus d'attaques que d'autres secteurs - un indice fort qu'une grande partie a visé les installations de production. En Suisse aussi, selon Rapports d'experts en sécurité la sécurité informatique des installations de production peut être fortement améliorée.
Cinq étapes coordonnées permettent aux exploitants d'installations de production d'améliorer considérablement la sécurité, comme le recommande NTT Security, l'un des principaux prestataires de services dans le domaine de la cybersécurité.
Faire un inventaire des composants à l'aide d'outils. L'environnement de production d'une entreprise comporte souvent des milliers de composants OT (Operational Technology) tels que des actionneurs, des stations de travail d'ingénierie, des HMI (Human Machine Interfaces), des PLC (Programmable Logic Controller), des capteurs ou des systèmes SCADA basés sur des serveurs. L'inventaire assure la transparence et crée les conditions pour des mesures de sécurité efficaces. Il fournit des réponses aux questions suivantes : quels sont les composants OT présents dans l'environnement de production ? Qui communique avec qui et par quel protocole ? Quelles sont les connexions de communication avec le monde extérieur, par exemple avec le fabricant ? Lesquelles ne sont pas nécessaires ou ne sont pas autorisées ? Existe-t-il des canaux de maintenance non contrôlés ?
Repérer les points faibles de la sécurité des composants OT. L'étape suivante, après la documentation de l'infrastructure OT existante, consiste à détecter les points faibles existants des composants - et ce, sans que cela ne perturbe les processus du réseau de production. Les outils correspondants utilisent des procédures de surveillance et d'analyse en temps réel, détectent les écarts par rapport au comportement attendu et signalent les problèmes de sécurité et de processus. Les entreprises obtiennent ainsi un bon aperçu de la vulnérabilité des composants OT utilisés.
Améliorer la sécurité avec la gestion intelligente des vulnérabilités. Le point de départ de la gestion des points faibles est l'inventaire des composants OT existants. Il est complété par une évaluation des risques, car chaque installation et l'ensemble de l'environnement de production présentent un profil de risque individuel. Les entreprises doivent déterminer le risque existant - de préférence avec l'aide d'un spécialiste externe de la sécurité OT - à l'aide d'une classification et d'une évaluation des données et des processus à protéger. C'est sur cette base que se fondent ensuite toutes les autres mesures dans le cadre d'une stratégie globale de gestion des vulnérabilités ainsi qu'une planification structurée des étapes ultérieures visant à accroître la sécurité OT. Il ne faut pas se faire d'illusions en pensant que tous les composants peuvent maintenant être corrigés. Souvent, les mesures compensatoires constituent la seule solution pour réduire les risques.
Utiliser un logiciel de protection des systèmes d'extrémité. L'utilisation d'un logiciel de protection des terminaux sur les stations de travail d'ingénierie et les serveurs SCADA est une mesure efficace et rapide à mettre en œuvre. Cela permet de protéger efficacement les systèmes contre les logiciels malveillants de toutes sortes et les cyber-attaques. Le logiciel surveille toutes les actions qui se déroulent sur les ordinateurs et empêche les situations potentiellement dangereuses. En outre, il permet par exemple de déterminer s'il y a des événements anormaux dans le trafic réseau. Ici aussi, il existe bien sûr une dépendance vis-à-vis du fabricant de la solution SCADA. Souvent, seuls les produits approuvés peuvent être utilisés.
Intégrer la sécurité OT dans une stratégie de sécurité informatique à l'échelle de l'entreprise. Les entreprises doivent combler le fossé en matière de sécurité entre le monde de la production et celui de l'informatique classique, qui dispose d'une grande expérience dans la mise en œuvre de la sécurité informatique. La direction est responsable de la sécurité globale dans l'entreprise et peut déléguer la mise en œuvre à un Chief Information Security Officer (CISO), par exemple. La responsabilité technique pour les systèmes informatiques classiques et les systèmes de production doit certes continuer à relever des départements, mais la responsabilité de la mise en œuvre et du respect de la stratégie de sécurité globale dans l'entreprise doit être centralisée.
"Les entreprises sont appelées à mettre en œuvre des mesures organisationnelles et techniques afin d'augmenter considérablement la sécurité informatique des installations de production. Cela implique également la mise en œuvre et le respect d'une stratégie de sécurité globale qui englobe le monde informatique traditionnel et le monde OT", explique Christian Koch, Senior Manager GRC & IoT/OT chez NTT Security. "Mais en outre, les fabricants de composants, de capteurs et de machines doivent également agir. Ils doivent soumettre progressivement les produits déjà en service à un test d'intrusion afin de détecter les points faibles et aider proactivement les clients à les éliminer. Lors du développement de nouveaux produits, les fabricants doivent suivre le principe de sécurité par la conception et faire appel, dans les équipes de projet, à des spécialistes de la sécurité et à des informaticiens en plus des électrotechniciens et des ingénieurs. C'est la seule façon d'augmenter durablement la sécurité informatique des composants OT à long terme".
Nouvelle augmentation des placements par les offices AI
Dans toute la Suisse, les offices AI ont pu réinsérer 21'156 personnes atteintes dans leur santé sur le marché du travail l'année dernière. Cela représente une augmentation de 5% par rapport à l'année précédente et met en évidence le rôle important du travail de réadaptation des offices AI.
Rédaction - 19 mars 2019
La détection et l'intervention précoces sont payantes : Le nombre de placements de personnes atteintes dans leur santé a encore augmenté. (Image : Fotolia.com)
Selon la Conférence des offices AI (COAI), le nombre constamment élevé de réadaptations est une confirmation du travail durable des offices AI - et signifie en même temps responsabilité et développement continu. Derrière chaque réadaptation réussie se cachent différents acteurs : des employeurs qui font preuve d'ouverture et offrent des perspectives ; des personnes atteintes dans leur santé qui saisissent la chance qui leur est offerte - et enfin des conseillers en réadaptation qui servent d'intermédiaires entre l'employeur et l'employé. "Nos spécialistes de la réadaptation jouent un rôle essentiel dans le nombre élevé d'emplois maintenus et de nouveaux placements de personnes atteintes dans leur santé", souligne également Monika Dudle-Ammann, présidente de la Conférence des offices AI.
Les services de l'emploi : L'intégration offre des perspectives
Intérêt pour les personnes, compétences professionnelles, excellentes compétences en matière de placement et bon "contact" avec les employeurs - autant de conditions nécessaires aux conseillers en réadaptation pour réussir leur travail. Le nombre de placements est relevé chaque année auprès des 26 offices AI cantonaux et publié par la Conférence des offices AI. Les 21'156 personnes qui ont été réadaptées par les offices AI en 2018 comprennent 11'925 personnes qui ont pu conserver leur emploi, 1'710 personnes qui ont changé d'emploi dans la même entreprise ainsi que 6'887 personnes qui ont trouvé un emploi dans une nouvelle entreprise. En outre, 634 personnes ayant une rente AI en cours ont réussi à prendre pied dans le monde du travail grâce au soutien de l'AI. C'est également sous le signe du travail de réadaptation que se place cette année la devise de la Conférence des offices AI : L'intégration offre des perspectives.
Placement des offices AI de 2012 à 2018. (Graphique : COAI)
Préserver le plus grand nombre d'emplois possible grâce à l'intervention précoce
Plus tôt on détecte les problèmes de santé des collaborateurs et plus tôt on implique l'office AI, mieux et plus vite celui-ci peut prendre les mesures appropriées - soit pour le maintien du poste de travail existant, soit pour la réadaptation à un nouveau poste. C'est dans ce but que les mesures d'intervention précoce de l'AI ont été créées. Le pourcentage élevé de personnes qui parviennent chaque année à conserver leur emploi grâce à une intervention précoce montre qu'elles peuvent souvent prévenir la perte d'un emploi.
Source et informations complémentaires : www.ivsk.ch
Commandez dès maintenant : Nouvelle édition de l'ouvrage de référence sur l'exportation K et M
Les prescriptions d'importation de tous les pays dans un livre ou sur CD-ROM : l'ouvrage de référence sur l'exportation offre, sur plus de 700 pages et pour presque tous les pays de destination, un aperçu des principaux documents d'accompagnement nécessaires et de leur présentation, des prescriptions d'emballage et de marquage, des dispositions en matière de légalisation, des taxes consulaires et bien plus encore.
Rédaction - 19 mars 2019
L'importation et l'exportation de marchandises est un sujet complexe. C'est pourquoi la Chambre de commerce de Hambourg s'est donné pour mission de rassembler des informations actualisées sur les dispositions d'importation d'autres pays. Le "K und M" est l'ouvrage spécialisé issu de la pratique pour la pratique, utilisé depuis des décennies par l'industrie exportatrice, le commerce d'exportation et les transitaires. Il est désormais disponible dans sa 43e édition. Pour cette nouvelle édition, toutes les informations ont été vérifiées, complétées et modifiées à de nombreux endroits.
Les utilisateurs trouveront une section spécifique pour chaque pays. Il y est expliqué quels sont les documents d'accompagnement des marchandises généralement nécessaires pour l'importation dans le pays concerné. Les particularités à prendre en compte lors de la rédaction des documents y sont également abordées. Les auteurs ont soigneusement recherché ces informations, ce qui n'est pas toujours facile. C'est pourquoi l'ouvrage de référence ne peut pas toujours garantir l'exhaustivité des informations. Néanmoins, "K und M" reste le plus actuel possible : l'ouvrage spécialisé est mis à jour par au moins cinq livraisons régulières de suppléments pendant sa durée de validité de deux ans. De plus, la rédaction de "K und M" publie quotidiennement des informations sur Internet. En effet, seules des informations actuelles garantissent la sécurité des exportations.
Pour la nouvelle édition, l'association Swiss Export dispose d'un Offre de lancement:
Edition du livre "K und M", 43e édition, CHF 130.00 au lieu de CHF 155.00, y compris 5 livraisons supplémentaires
CD-ROM "K und M", 43e édition, CHF 150.00 au lieu de 175.00, y compris 5 mises à jour
L'offre de lancement est valable jusqu'au 31 mars 2019. La livraison aura lieu après la parution en juillet 2019.
Les PME suisses sont des objets de rachat très convoités par les investisseurs
Les PME suisses sont des objets de rachat privilégiés par les investisseurs suisses et étrangers. La nouvelle étude de Deloitte sur les activités de fusions et d'acquisitions compte 151 PME suisses rachetées en 2018, soit une augmentation de 7% par rapport à 2017. Le nombre de PME suisses acquises par des fonds de private equity a également continué d'augmenter.
Rédaction - 15 mars 2019
Acquisition scellée : Les PME suisses sont des objets de rachat très appréciés des investisseurs. (Image : pixabay.com)
L'activité mondiale des fusions-acquisitions a connu une évolution positive en 2018, avec une augmentation de la valeur de 20% par rapport à l'année précédente, alors que le nombre de transactions a diminué de 10% sur la même période. L'indécision a marqué l'environnement macroéconomique et géopolitique au second semestre 2018 : le multilatéralisme est de plus en plus remis en question, le protectionnisme américain s'est renforcé et les incertitudes autour du Brexit ont augmenté. Ces incertitudes macroéconomiques continuent de prévaloir en 2019. Même si la situation économique en Suisse reste positive, le vent peut là aussi rapidement tourner.
Une hésitation croissante en Suisse aussi
Selon la dernière enquête de Deloitte auprès des directeurs financiers suisses, les perspectives conjoncturelles suisses sont pour la première fois moins optimistes depuis plus de trois ans. Cette tendance est confirmée par la dernière enquête de Deloitte auprès des conseils d'administration suisses : Depuis l'été 2018, le nombre d'estimations positives concernant la conjoncture a pratiquement diminué de moitié. Les activités de fusions et acquisitions des PME suisses sont certes restées globalement stables en 2018 (voir graphique). Toutefois, au second semestre, les incertitudes mentionnées, tant au niveau international que national - les relations de la Suisse avec l'UE ou une éventuelle nouvelle appréciation du franc suisse - ont entraîné un recul sensible des transactions.
Evolution du nombre de transactions de 2013 à 2018. (Graphique : Deloitte)
Les PME suisses sont des objets de rachat convoités par les fonds PE
Cet optimisme s'explique notamment par l'intérêt croissant des fonds de private equity pour les PME suisses. En 2018, les fonds de private equity suisses et étrangers ont repris 32 PME suisses. L'année précédente, elles étaient encore 28 et en 2015, seulement 18. Après des années de stabilité, l'activité croissante des fonds suisses est frappante : alors qu'ils n'étaient responsables que d'environ un tiers des acquisitions de PME suisses en 2017, leur part a déjà atteint 44% l'année dernière. "Grâce à des taux d'intérêt bas et à un capital d'investissement croissant, les fonds de private equity ont acheté davantage de petites et moyennes entreprises en 2018. Comme les taux d'intérêt devraient rester bas et que les conditions de financement restent favorables pour les fonds, nous pensons que cette tendance se poursuivra en 2019", déclare Stephan Brücher, Partner Financial Advisory et Private Equity Leader de Deloitte Suisse.
Des destinations privilégiées grâce à une bonne réputation
Les PME suisses sont également synonymes de confiance, de savoir-faire et de fiabilité au niveau international. La Suisse reste pionnière dans le développement de nombreuses nouvelles technologies et les PME suisses sont reconnues internationalement pour leur expertise dans la microtechnique, les technologies médicales, l'horlogerie ou la robotique. En 2018, comme l'année précédente, les acheteurs ont privilégié les PME suisses actives dans le secteur industriel (27 transactions), suivies de près par les entreprises des secteurs de la technologie, des médias et des télécoms (25 transactions).
"Les perspectives pour les activités de fusions et acquisitions des PME suisses sont globalement positives pour 2019. Le nombre de transactions pourrait toutefois être légèrement en baisse en raison des tensions géopolitiques dans le monde ainsi qu'en Europe. Les PME suisses sont appréciées non seulement pour leurs compétences de niche, mais aussi pour leur grande capacité d'adaptation aux particularités de leur marché national. Malgré une possible baisse des activités de fusions et acquisitions cette année, les PME devraient pour leur part continuer à faire des acquisitions à l'étranger afin de diversifier leurs activités ou de renforcer leur présence géographique. Les entreprises européennes, en particulier dans les pays voisins et dans le secteur industriel, sont des cibles attractives depuis des années", déclare Jean-François Lagassé, Partner Financial Advisory.
Miroir des entreprises de Suisse orientale : Faire des souris avec des pièges à souris numériques
La numérisation donne naissance à de nouveaux concepts commerciaux, c'est-à-dire aux prestations qu'une entreprise souhaite proposer, comment, pour qui et avec qui. Les exemples régionaux présentés lors du 10e miroir des entreprises de Suisse orientale de la FHS St-Gall - pièges à souris numériques, publicités personnalisées ou placements immobiliers blockchain - ont démontré de quelles manières différentes et surtout avec quel succès on peut faire des souris avec les technologies numériques.
Christian Jauslin / HES Saint-Gall - 14 mars 2019
Roland Waibel (3e depuis la gauche), directeur de l'IFU-FHS, discute avec Michael Steiner (1er depuis la gauche), président de la direction d'Acrevis Bank AG, Saint-Gall, et Domenic Kurt (au centre), CEO de Crowdli et Crowdlitoken AG, Frauenfeld, lors du 10e miroir des entreprises de Suisse orientale à Saint-Gall. (Image : zVg)
On pourrait penser que le terme "numérisation" a en fait déjà dépassé le zénith du buzz. Le 10e miroir des entreprises de Suisse orientale, qui s'est tenu le 13 mars 2019 au Pfalzkeller à Saint-Gall, a toutefois montré que la numérisation ne sera pas un processus de changement jamais achevé. La numérisation peut aussi être comprise comme un terme générique désignant de nouveaux outils ou, pour l'exprimer sous forme de comparaison, comme un processus de transformation : La numérisation, c'est la machine, et alors qu'elle était autrefois entraînée par la vapeur, les innovations ont conduit à des entraînements à carburant ou électriques, qui tirent leur énergie du diesel ou du soleil. Même si les machines ont changé, elles sont toujours présentes et le processus de changement des machines ne sera probablement jamais vraiment terminé.
Pièges à souris en réseau
Rigo Tietz, directeur du centre de compétences Stratégie & Management à l'Institut pour la gestion d'entreprise de la Haute école spécialisée de Saint-Gall (IFU-FHS), a montré à l'aide d'une multitude d'exemples locaux quels sont les nouveaux outils qui, à leur tour, signifient un nouveau travail ou un nouvel avantage commercial et client : Parmi eux, les pièges à souris de Parametric : les entreprises du secteur alimentaire ont des règles d'hygiène strictes. Parallèlement, les dispositions relatives à la protection des animaux indiquent comment les souris doivent être capturées et combien de temps elles peuvent rester dans le piège. Les pièges à souris de Parametric sont un produit de l'Internet des objets qui reconnaît quand une souris a été capturée et ne demande un traitement que pour les pièges dont la capture est confirmée. Cela permet d'éviter un nombre potentiellement considérable d'heures de travail : Même avec seulement 3 minutes de travail par piège à souris, il en résulte pour 10 pièges une dépense annuelle de plusieurs centaines d'heures de travail et de plusieurs milliers de francs.
Quelque chose qui s'ajoute à quelque chose d'existant
Dans le miroir PME 2017 de l'IFU-FHS, 43% des répondants ont reconnu dans la numérisation une opportunité dans le développement et la mise en œuvre de nouveaux concepts commerciaux. Il s'agit souvent de quelque chose de complémentaire à quelque chose d'existant : Il y a un produit (voiture) qui est mis en réseau (la voiture peut être louée via une solution Internet). Les données générées par l'utilisation permettent une optimisation (la voiture transmet des itinéraires de voyage, ce qui permet d'anticiper le nombre de voitures nécessaires et à quel endroit) et, finalement, un concept commercial intégré dans un écosystème intelligent et interconnecté est rendu possible (la carte utilisée pour déverrouiller les véhicules peut également stocker des billets de transport ou des forfaits de ski). Cette cascade montre les opportunités offertes par un concept commercial numérique (exploitation des données, mise en relation de l'offre et de la demande), Rigo Tietz en ayant énuméré d'autres, par exemple le fait que les technologies numériques peuvent réduire les activités et les tâches routinières et donc économiser des efforts et des coûts.
Sibylle Minder Hochreutener, vice-rectrice et directrice du département d'économie de la FHS de Saint-Gall, a prononcé le discours d'ouverture. (Photo : zVg)
Espaces publicitaires "customisés
Alors que la sécurité des données n'est probablement pas encore un problème pour les pièges à souris mentionnés ci-dessus, la surveillance des itinéraires de voyage ou l'exemple d'Advertima ont montré que la numérisation a aussi quelque chose de malsain : à l'aide de capteurs visuels, le produit observe des personnes, par exemple dans un centre commercial, reconnaît à l'aide d'un algorithme le sexe et l'âge de la personne et affiche des offres adaptées à cette personne sur les surfaces publicitaires devant lesquelles la personne passe. Le logiciel peut ensuite "suivre" la personne, par exemple pour vérifier si elle demande ensuite une offre affichée dans le magasin visé par la publicité. Pour se rassurer, on peut mentionner ici la loi suisse très stricte sur la protection des données, qui garantit que les données individuelles sont immédiatement effacées et que seules des "métadonnées" agrégées sont conservées et partagées avec les clients.
La blockchain dans l'immobilier
Roland Waibel, directeur de l'IFU-FHS, entre le Dr Michael Steiner, président de la direction d'Acrevis Bank AG, St-Gall, et Domenic Kurt, CEO de Crowdli et Crowdlitoken AG, Frauenfeld, cette dernière entreprise permettant d'investir dans l'immobilier grâce à la technologie blockchain. Acrevis investit 20 millions dans la numérisation et l'automatisation, en mettant la priorité non pas sur les processus, mais sur "l'interface client" : Elle souhaite offrir aux clients autant de liberté que possible dans la gestion de leurs opérations bancaires. Comme l'explique Michael Steiner, il faut certes s'attendre à ce que ces possibilités soient de plus en plus demandées par les clients, mais comme c'est généralement le cas pour les projets de numérisation, on ne sait pas quand le bon moment sera venu ; quand une technologie s'imposera. Et si l'on est trop tôt ou trop tard, cela nuit à l'entreprise. La deuxième thématique qui génère de l'incertitude est que l'on ne sait pas quelles solutions technologiques s'imposeront et existeront à long terme.
Un autre miroir des entreprises de Suisse orientale aura lieu le 26 mars à Teufen, dans le canton d'Appenzell. Source : www.fhsg.ch
Le DigiBarometer mesure la transformation numérique : des conseils d'administration de PME "ignorants" ?
Rien ne changera autant notre monde que la transformation numérique. Les PME suisses sont elles aussi concernées par ces changements bouleversants et devraient se préparer à les affronter. Le DigiBarometer, réalisé pour la première fois en 2018 par la plateforme de conseil Chief Digital Community (CDC) en collaboration avec la Haute école de Lucerne - Informatique, met en évidence le grand besoin de rattrapage. Certes, 97 pour cent des PME considèrent la transformation numérique comme une opportunité, mais seules 20 pour cent d'entre elles s'engagent jusqu'à présent avec succès sur cette voie.
Rédaction - 14 mars 2019
Le DigiBaromètre 2018 : Seules 38% des PME attestent que leur conseil d'administration dispose de connaissances suffisantes sur la transformation numérique. (Image : www.chiefdigital.ch)
Les personnes, les marchés et la société vont connaître des changements fondamentaux. Les nouvelles technologies obligent les entreprises à repenser radicalement leurs modèles commerciaux et offrent d'énormes opportunités de croissance. Mais ces opportunités doivent également pouvoir être saisies par les entreprises. La maîtrise de la transformation numérique a pour conséquence directe un effort considérable, notamment pour les entreprises existantes. Les anciens schémas de pensée et structures éprouvés doivent être brisés, de nouvelles procédures et de nouveaux modèles commerciaux doivent être développés. La pression de l'innovation et du changement devient un défi permanent, y compris pour les PME suisses.
Le DigiBaromètre : Principaux résultats et conclusions
C'est dans ce contexte que la Chief Digital Community (CDC), en collaboration avec la Haute école de Lucerne - Informatique, a réalisé pour la première fois en 2018 le DigiBarometer afin d'évaluer la situation des PME suisses par rapport à la transformation numérique. Cette enquête a permis d'obtenir des informations importantes sur la situation des PME suisses dans un monde de plus en plus numérisé, ce qui devrait permettre de les sensibiliser davantage.
97 pour cent considèrent la transformation numérique comme une opportunité.
20 % ont réussi leur transformation numérique, 68 % partiellement.
70% ont ancré la transformation numérique dans la stratégie de l'entreprise, 13% prévoient de le faire également.
49% disposent d'un savoir-faire suffisant en interne, pour 29% ce n'est pas encore le cas.
56% ne répondent pas à la question de savoir où se trouvent les experts de la transformation numérique dans la structure de l'entreprise. 24% citent la direction.
49 % déclarent qu'ils ne disposent pas de suffisamment de ressources internes pour la transformation numérique.
46 % citent les produits et les services comme domaine de réaction à la transformation numérique.
28 % répondent que leur conseil d'administration dispose de connaissances élevées, 8 % supplémentaires les jugent même très élevées. A l'opposé, 38 % estiment que leur conseil d'administration a des connaissances faibles ou très faibles.
Des administrateurs de PME disposant d'un savoir-faire suffisant ?
"L'ancrage de la transformation numérique dans la stratégie de l'entreprise est un moteur pour le succès de la mise en œuvre", indique l'étude DigiBarometer à propos de ces résultats. Et de poursuivre : "Dans l'ensemble, la part des très grandes entreprises avec un ancrage stratégique de la transformation numérique est plus élevée que celle des petites et très petites entreprises, où il n'y a presque pas de différence par rapport à l'échantillon global. L'étude recommande donc aux PME d'aborder le sujet de manière stratégique et de l'ancrer.
Dans 58% des cas, les personnes interrogées attribuent à leur conseil d'administration un savoir-faire élevé ou très élevé en matière de transformation numérique, pour autant que la transformation numérique fasse partie de la stratégie de l'entreprise. Selon l'étude, cette valeur tombe à 49% si l'on considère l'échantillon global. L'explication est la suivante : un conseil d'administration disposant d'un savoir-faire numérique élevé reconnaîtra la transformation numérique comme un impératif stratégique et l'ancrera en conséquence dans sa stratégie.
Asic Robotics remporte le Prix SVC Espace Mittelland 2019
La gagnante du Prix SVC Espace Mittelland 2019 est Asic Robotics AG de Burgdorf, spécialiste des installations robotisées pour les branches les plus diverses. L'entreprise s'est imposée face à cinq autres finalistes. Le prix a été décerné le 13 mars 2019 devant 1'400 invités au Kursaal de Berne.
Rédaction - 14 mars 2019
Le gagnant du Prix SVC Espace Mittelland, Asic Robotics AG, Milo Gasser (CEO), se réjouit de son premier prix lors de la remise des prix au Kursaal de Berne. (Photo : PPR/Manuel Lopez)
Tous les deux ans, le Swiss Venture Club, une association à but non lucratif visant à promouvoir et à soutenir les PME en Suisse, décerne le Prix de l'Entreprise SVC dans différentes régions. Le 13 mars 2019, c'était à nouveau le cas dans la région Espace Mittelland : six entreprises étaient en lice pour la finale du prix et ont pu se présenter à 1400 invités. Auparavant, elles s'étaient imposées face à 200 entreprises de la région dans le cadre d'un processus de nomination en plusieurs étapes. Le présentateur Patrick Rohr a animé la cérémonie de remise des prix au Kursaal de Berne.
Asic Robotics fait la course
La première place a été remportée par l'entreprise de Burgdorf Asic Robotics AG, dirigée par le CEO Milo Gasser. L'entreprise a convaincu le jury composé de 16 experts à tous les niveaux. Grâce à son orientation conséquente sur les besoins exacts des clients, l'entreprise est aujourd'hui leader dans le domaine des solutions d'automatisation pour tous les secteurs. De l'idée à la conception, en passant par l'exécution et la mise en service, tout est réalisé sur le site de Burgdorf. Dans son éloge, le président du jury Walter Steinlin a fait l'éloge suivant : "Asic Robotics a une proposition de valeur exceptionnellement structurée : les robots high-tech sont pris en charge par le même chef de projet, du premier contact à la livraison et à la mise en service, qui peut compter sur un personnel constamment orienté vers le client et prêt à intervenir. Cela peut paraître simple, mais c'est un chef-d'œuvre de gestion globale. Asic connaît ainsi un succès durable et supérieur à la moyenne". Asic Robotics emploie 90 personnes. Milo Gasser est convaincu que la robotique peut justement contribuer grandement au maintien de la place industrielle suisse. En effet, grâce à une automatisation élevée, les entreprises industrielles peuvent continuer à produire à des conditions compétitives - et préserver des emplois qui, sinon, seraient supprimés par des délocalisations de production.
Deuxième et troisième places pour le Romantik Hotel Hornberg et Polydec SA
La deuxième place revient au Romantik Hotel Hornberg à Saanenmöser-Gstaad. Le président du jury, Walter Steinlin, a souligné dans son éloge : "Le couple de directeurs Brigitte et Christian Hoefliger-von Siebenthal a créé une marque forte grâce à ses compétences professionnelles, sa focalisation sur la satisfaction des clients, son analyse professionnelle et circonspecte du marché, ses investissements continus dans l'infrastructure et son enthousiasme personnel, ce qui lui permet de s'imposer avec beaucoup de succès sur un marché hautement concurrentiel". Le Romantik Hotel Hornberg a été fondé en 1936 en tant qu'entreprise familiale et emploie 53 personnes. La troisième place a été attribuée à l'entreprise biennoise Polydec SA. Polydec SA est l'un des leaders mondiaux dans le domaine des microparticules de tournage. L'entreprise produit chaque année près d'un demi-milliard de pièces de haute précision pour des clients de l'industrie automobile, de l'industrie horlogère, de l'électrotechnique et de la technique médicale. Polydec a été fondée en 1985 par Claude et Jean-François Konrad. Depuis janvier 2019, Polydec SA est dirigée par le CEO Pascal Barbezat et emploie 70 collaborateurs.
Autres lauréats exemplaires
Les autres lauréats de la soirée sont Domicil Bern AG, leader dans les soins de longue durée aux personnes âgées dans le canton de Berne, le fabricant de spiritueux Matter-Luginbühl AG ainsi que Schneeberger AG Lineartechnik, spécialiste dans le domaine de la technologie linéaire. Roland Schaller, responsable régional SVC Espace Mittelland, souligne : "Nous récompensons des entreprises qui font partie de l'élite des PME suisses. Notre regard se porte sur des entreprises exemplaires qui créent des emplois et contribuent à façonner l'économie suisse. Avec le Prix SVC, nous offrons à ces entreprises une plate-forme qui leur permet de montrer leur succès à l'extérieur. Enfin, l'attention portée à nos lauréats par le Prix SVC doit être une source d'inspiration pour d'autres entreprises".
Blockchain pour la pratique. Crypto-monnaies, contrats intelligents, ICO et jetons
Comprenez-vous la technologie blockchain ? Reconnaissez-vous les multiples opportunités et potentiels de cette technologie révolutionnaire ? Un nouveau livre permet d'aborder le sujet complexe de la "blockchain" de manière compréhensible et pratique.
Rédaction - 13 mars 2019
Blockchain pour la pratique : grâce à une structure claire, de nombreuses illustrations, des exemples pratiques et un accès au site web correspondant, "Blockchain" pour la pratique permet de se faire une idée fondée du fonctionnement et des champs d'application de la technologie blockchain. De multiples connaissances sont transmises de manière accessible aux débutants et aux utilisateurs avancés.
L'ouvrage spécialisé, rédigé par Pascal Egloff et Ernesto Turnes, s'adresse aux investisseurs dans le domaine des cryptomonnaies et des tokens, aux étudiants en formation supérieure et continue et à toutes les personnes intéressées qui souhaitent approfondir leur connaissance du potentiel et du fonctionnement de la technologie blockchain.
"Blockchain pour la pratique" est disponible dès maintenant sur le site web www.verlagskv.ch ou sur toutes les plateformes commerciales courantes ainsi qu'en librairie.
1ère édition 2019, 184 pages, broché ISBN : 978-3-286-50305-2 | Prix : CHF 39.-