Le salon professionnel topsoft 2019 se tiendra désormais à l'Umwelt Arena de Spreitenbach

Après huit années passées à Messe Zürich, le salon professionnel suisse topsoft fait un pas important vers l'avenir. Avec l'Umweltarena Spreitenbach comme futur lieu de la manifestation, de nouveaux formats se combinent pour renforcer l'orientation vers "Idée. Projet. Business" et de le mettre encore mieux en valeur. Les priorités du salon sont encore plus clairement axées sur la conception pratique de la numérisation, indiquent les organisateurs.

L'Umwelt Arena Spreitenbach est le nouveau lieu de topsoft 2019. (Image : zVg/Umwelt Arena AG)

La Suisse fait partie des pays les plus innovants et les plus avancés au monde. Les exigences numériques sont par conséquent très élevées. En tant que place de marché pour les nouvelles technologies, topsoft, le seul salon professionnel suisse de l'informatique, offre depuis plus de 20 ans une aide importante à l'orientation. Cela ne changera pas à l'avenir, comme l'indique le directeur du salon Cyrill Schmid dans un communiqué aux médias. En revanche, le lieu de la manifestation ainsi que les formats de salon proposés seront nouveaux à partir de 2019. Avec l'Umwelt Arena à Spreitenbach, topsoft déménage sur un site qui doit représenter comme aucun autre l'interconnexion numérique de tous les domaines de la vie et du travail.

L'Arène de l'Environnement, nouveau site d'exposition

Avec son concept moderne d'espace et d'exposition, l'Umwelt Arena de Spreitenbach offre un cadre idéal pour le salon professionnel topsoft. La combinaison de l'espace d'exposition, des salles de conférence et d'événements ainsi que de la gastronomie permet d'allier à la fois la nouveauté et l'éprouvé. "Nous voulons continuer à développer le format du salon topsoft. Pour ce faire, nous continuerons à miser sur les connaissances spécialisées, l'aperçu du marché et le réseautage. L'Umwelt Arena nous offre, ainsi qu'aux exposants, une liberté d'aménagement flexible", explique Cyrill Schmid, directeur du salon, pour justifier cette décision.

L'accent reste mis sur le commerce numérique

À l'avenir également, tous les aspects pertinents de l'informatique professionnelle trouveront une place de choix dans le nouveau concept du salon. Mais les visiteurs pourront également s'informer sur des thèmes tels que le travail intelligent, la mobilité, la sécurité, l'intelligence artificielle et bien d'autres encore. Il est clair que les aspects commerciaux des applications numériques seront au premier plan. C'est pourquoi, selon les organisateurs, topsoft ne veut pas devenir un événement spectacle, mais offrir aux entrepreneurs une valeur utile élevée et non diluée de leur visite au salon.

Espace pour des concepts et des formats innovants

La conception du nouveau concept de salon est actuellement en cours d'élaboration. Les locaux et l'infrastructure permettent différentes possibilités. Outre l'espace d'exposition, il est possible de réaliser des conférences d'une journée, des ateliers, mais aussi des soirées ou des parcs à thème. Les exposants intéressés peuvent d'ores et déjà apporter leurs idées à l'aménagement. Cyrill Schmid : "L'idée est de créer une plate-forme commune avec les fournisseurs du marché suisse des TIC. Nous voulons appliquer successivement ce principe de cohabitation à tous les formats de topsoft".

Coup d'envoi pour les fournisseurs le 16 janvier 2019

Lors du coup d'envoi du 16 janvier 2019, topsoft informera en détail sur tous les détails et les nouveautés du salon professionnel. Les exposants intéressés sont cordialement invités à visiter l'Umwelt Arena de Spreitenbach à partir de 7h30, autour d'un café et de croissants. Le prochain salon professionnel topsoft aura ensuite lieu les 28 et 29 août 2019.

www.topsoft.ch

Les entreprises sous-estiment les risques de la transformation numérique

Les entreprises suisses ont reconnu l'importance de la numérisation et ses opportunités. Mais elles sous-estiment encore les risques des projets de transformation numérique. Le fait de ne pas voir uniquement les risques technologiques, mais aussi les risques liés à l'environnement stratégique et culturel est un point positif.

La transformation numérique est un exercice de corde raide - les entreprises sous-estiment les risques, révèle une étude. (Image : Ecko / Pixelio.de)

Les entreprises ont certes identifié les premiers risques de la transformation numérique, mais leur analyse et leur évaluation complètes n'en sont encore qu'à leurs débuts. C'est la conclusion d'une étude réalisée par l'Institut für Finanzdienstleistungen Zug IFZ de la Haute école de Lucerne en collaboration avec SwissERM. Dans le rapport ERM 2018, les auteurs ont mené une vaste enquête sur la pratique afin de savoir comment les entreprises suisses évaluent les moteurs de la numérisation, à quel point elles estiment les risques de transformation numérique et si elles sont prêtes à les gérer. Les résultats s'appuient sur les évaluations de 238 cadres supérieurs. Il a ainsi été possible d'analyser de manière approfondie la perception et l'évaluation des risques de transformation numérique en fonction de la taille de l'entreprise et de son appartenance à une branche.

Figure 1 : Cadre de risque numérique des partenaires de coopération IFZ et SwissERM.

Le cadre du risque numérique comme cadre d'orientation

L'IFZ et son partenaire de coopération ont tout d'abord développé le "Digital Risk Framework" (cf. figure 1), qui a été examiné par des experts et des membres de SwissERM. Il offre un outil permettant d'identifier les risques de la transformation numérique en mettant en relation les risques financiers, les risques opérationnels, les risques de conformité et les risques clients (colonnes) avec les moteurs de la numérisation (côté gauche), qui peuvent obliger les entreprises à s'adapter à de nouvelles circonstances. Le cadre comprend des risques tels que la faible rentabilité du modèle d'entreprise numérisé, la dépendance vis-à-vis de prestataires de services (informatiques) externes, le détournement de ressources financières par la cybercriminalité ou la perte de réputation sur les canaux de médias sociaux.

Majorité concernée, perception différenciée des risques

Plus des trois quarts des entreprises participantes s'attendent à ce que leur secteur d'activité soit modifié par la numérisation au cours des trois prochaines années. Environ 45 % s'attendent à un changement de leur modèle d'entreprise, qui s'accompagnera d'un processus de transformation (voir figure 2). Toutefois, seule une entreprise sur cinq s'attend à ce que la numérisation engendre de nouveaux acteurs sur le marché, en premier lieu des entreprises des secteurs de l'approvisionnement en énergie, des services financiers et de la technologie.

Figure 2 : Modification du secteur et du modèle d'entreprise en raison de la numérisation.

36 % des entreprises estiment que les risques de la transformation numérique sont élevés ou très élevés. Le fait que 56,3 % jugent leur propre réaction aux risques appropriée est positif. Les entreprises de 1 000 collaborateurs et plus, en particulier, font preuve d'une gestion des risques avancée (67,2 %). Mais seul un tiers des participants indique que les collaborateurs connaissent bien ou très bien les objectifs de leur propre entreprise en matière de transformation numérique.

Barrières présentant un potentiel de risque important

Les processus de changement font souvent apparaître des barrières qui, selon leur importance, peuvent se transformer en risques importants. Dans le cas de la transformation numérique, deux barrières sont au premier plan, avec des priorités/tâches plus importantes (43,6 %) et un manque de culture numérique (40,7 %), dont les causes se situent dans l'environnement stratégique ou culturel d'une entreprise. Dans le cadre de l'enquête sur la pratique, 38,2 % des participants ont également cité des systèmes informatiques obsolètes comme barrière relativement fréquente.

Il est positif de constater que le manque de motivation des collaborateurs (8,8 %) et le manque de prise de risque (14,7 %) sont relativement peu cités. En moyenne, chaque entreprise identifie quatre obstacles à la mise en œuvre. Pour éviter d'emblée les conséquences négatives, il est recommandé de prendre des dispositions contre les barrières souvent citées. Formuler une stratégie numérique, nommer un responsable numérique et impliquer et former les collaborateurs de manière précoce et complète peuvent être des leviers importants.

Les risques de transformation opérationnelle sont les plus pertinents

Dans l'enquête sur la pratique, 32 risques de transformation numérique du cadre des risques numériques ont été placés au centre et évalués par les participants. À l'exception du risque de "défaillance de l'infrastructure d'exploitation (informatique)", tous les risques ont été évalués comme ayant un impact financier inférieur ou égal à "moyen". De même, en ce qui concerne la survenance du risque au cours des trois prochaines années, aucun risque ne présente une probabilité "élevée" ou "pratiquement certaine". Ce résultat suggère que de nombreuses entreprises ont déjà pris des mesures. Le degré de gérabilité de ces risques est évalué de manière plus différenciée, environ la moitié des risques étant "partiellement" ou "majoritairement gérables".

Figure 3 : Évaluation des risques de la transformation numérique par catégorie de risque.

Les entreprises estiment que les risques financiers sont les moins pertinents. En revanche, les risques opérationnels sont les plus pertinents. Les risques de conformité et les risques clients présentent une tendance médiane (cf. figure 3). Cela permet de conclure que les conséquences de la transformation numérique sont encore complexes et difficiles à évaluer. Les entreprises doivent d'autant plus analyser et surveiller régulièrement tous les risques et mettre en place des mesures ciblées.

Source : Haute école de Lucerne

 

 

Opacc Software AG : Ouverture d'un nouveau bâtiment pour 130 postes de travail à Rothenburg

Depuis le 1er octobre, les 130 collaborateurs d'Opacc Software AG travaillent dans leur nouveau domicile à Rothenburg, dans le canton de Lucerne. Une phase de recherche et de planification intensive a précédé une période de construction de 21 mois. Le nouveau bâtiment a été construit selon les critères énergétiques les plus modernes et dispose de bien plus que des postes de travail contemporains.

Le nouveau "palais de verre" d'Opacc Software AG à Rothenburg LU. (Image : Opacc)

"Nous avons cherché un terrain pendant dix ans", se souvient Beat Bussmann, propriétaire et CEO d'Opacc Software AG, en évoquant la longue période de planification pour un nouveau bâtiment attendu depuis longtemps. Mais le moment est venu : le nouveau bâtiment "en pleine campagne, au Wahligenpark 1 à Rothenburg, a pu être occupé. Ce qui était auparavant réparti sur cinq sites dans la région de Kriens / Lucerne a maintenant pu être réuni en un seul ensemble. Beat Bussmann est d'humeur joyeuse : "Ce campus est la concrétisation d'un souhait que nous nourrissions depuis longtemps : nous pouvons offrir aux différents spécialistes, sous un même toit, un environnement de travail collaboratif optimal et propice à l'innovation. Et en même temps, créer des conditions optimales pour la formation initiale et continue dans l'Academy intégrée". Avec ce nouveau bâtiment, Opacc s'offre sans doute le plus grand et le plus beau cadeau pour ses 30 ans d'existence. Le nouvel OpaccCampus, situé à proximité immédiate de la gare de Rothenburg et de la sortie d'autoroute de Rothenburg, est conçu pour accueillir environ 220 collaborateurs. Cela suffira pour les années à venir, d'autant plus qu'il existe encore un potentiel d'extension pour 400 autres collaborateurs sur le propre site.

Dans l'esprit de Work 4.0 : bureau et loisirs mélangés

Opacc Software AG est désormais connue pour offrir à ses collaborateurs des conditions optimales pour un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Le secteur informatique est particulièrement dépendant d'une bonne main-d'œuvre qualifiée et les entreprises font bien de veiller à un faible taux de fluctuation. Jusqu'à présent, Opacc semble avoir bien rempli cette exigence, car depuis des années, le taux de fluctuation est inférieur à 3 pour cent, comme l'a déclaré Beat Bussmann lors d'une visite du nouveau bâtiment par les médias. Les nouveaux locaux devraient d'autant plus donner une impulsion supplémentaire. D'une part, parce que l'on a veillé à une fonctionnalité bien pensée ainsi qu'au confort, à la clarté et à la modernité de l'architecture intérieure. "Bleisure", le mélange du bureau et du loisir, est le mot magique. Une bibliothèque avec salle de repos attenante, un bistrot, un lounge pour discuter et jouer ainsi que des espaces de retrait et des coffee corners ouverts à tous les étages assurent le bien-être quotidien.

Beat Bussmann (au centre) montre la galerie des clients aux représentants des médias. (Photo : Thomas Berner)

Promotion systématique de la relève

D'autre part, l'entreprise mise résolument sur la promotion de la relève professionnelle. Ainsi, huit places d'apprentissage sont désormais proposées au lieu de six. Ce sont surtout des médiamaticiens qui sont formés, et ce en lien avec la maturité professionnelle. Et pour que les jeunes soient enthousiasmés le plus tôt possible par les métiers de l'informatique, la numérisation doit également faire son entrée dans les salles de classe. C'est dans cet esprit que la société Opacc Software AG a décidé de faire don à l'école de Rothenburg d'ordinateurs portables hors d'usage, mais encore en parfait état de fonctionnement et correspondant à l'état actuel de la technique.

www.opacc.ch

Les ventes de produits issus du commerce équitable continuent d'augmenter

La consommation de produits issus du commerce équitable en Suisse a encore augmenté en 2017. Les dépenses pour les produits du commerce équitable ont augmenté de 11% et se sont élevées à 768,4 millions de francs. Avec 91 francs par an, la consommation de produits issus du commerce équitable par habitant atteint un nouveau record.

En 2017, les consommateurs suisses ont davantage misé sur les produits issus du commerce équitable. (Image : Swiss Fair Trade)

L'année dernière, le chiffre d'affaires des produits issus du commerce équitable a de nouveau augmenté en Suisse. C'est ce qu'annonce l'association faîtière des organisations de commerce équitable en Suisse, dans un récent communiqué. Avec une croissance de 11%, le chiffre d'affaires du commerce équitable a atteint 768,4 millions de francs en 2017. Le secteur classique du commerce équitable, le chocolat et les produits à base de cacao, a notamment enregistré une croissance considérable de 71% par rapport à l'année précédente. Dans l'ensemble, la catégorie des fruits frais (bananes, ananas, etc.) représente la plus grande part du chiffre d'affaires avec 23%. En 2017, les Suisses ont donc dépensé 91 francs par personne pour des produits issus du commerce équitable. La Suisse reste ainsi la championne du monde de la consommation de produits issus du commerce équitable par habitant.

L'association faîtière Swiss Fair Trade recense chaque année les chiffres actuels du commerce équitable en Suisse. Le chiffre d'affaires de tous les produits commercialisés ou certifiés par les membres de l'association faîtière est pris en compte. Les membres de la fédération défendent la même conception du commerce équitable et adhèrent à des principes et des normes communs. Le commerce équitable est synonyme de relations commerciales durables et équitables, de prix stables et transparents, de conditions de travail justes et de méthodes de culture durables. Le commerce équitable permet à des personnes du monde entier d'obtenir un revenu de subsistance grâce à leur travail.

Parmi les membres de Swiss Fair Trade figurent des organisations commerciales spécialisées, des magasins spécialisés, des labels qui certifient des produits issus du commerce équitable, des institutions financières qui investissent dans l'esprit du commerce équitable ainsi que des ONG qui s'engagent politiquement pour un renforcement du commerce équitable.

Plus d'informations : www.swissfairtrade.ch

 

Formation professionnelle 4.0 : nouvelles exigences, nouvelles voies, nouveaux moyens

Les technologies numériques ouvrent de nouvelles possibilités dans la formation professionnelle. Lors de sa journée DigitalSkills du 22 octobre 2018 à Berne, l'Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP) met en lumière la manière dont les apprentis peuvent être formés de manière moderne. Le nouveau rapport de tendance et la prise de position de l'IFFP montrent des pistes pour y parvenir.

Formation professionnelle 4.0 : les compétences numériques seront nécessaires à l'avenir, mais pas seulement. (Image : www.ehb.swiss/digitalskills)

Ils reconnaissent les visages, traduisent des textes et apprennent à parler. Les réseaux neuronaux sont déjà capables de beaucoup. À l'avenir, ils en feront encore bien plus, Jürgen Schmidhuber en est convaincu. "L'intelligence artificielle va tout changer", pronostique le pionnier de l'apprentissage automatique, qui a ouvert le 22 octobre le congrès Digital Skills au Kursaal de Berne devant quelque 800 participants. Google, Apple, Amazon et de nombreuses autres entreprises travaillent déjà avec ses systèmes.

Lors du colloque de l'Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP), tout tourne autour de la question de savoir comment participer le plus efficacement possible à la transformation numérique de la formation professionnelle. "Cette transformation doit améliorer notre vie. En particulier notre vie professionnelle. Et nous devons y veiller nous-mêmes", a déclaré le conseiller fédéral Johann N. Schneider-Ammann dans son allocution aux personnes présentes. Le président du conseil de l'IFFP, Philippe Gnaegi, initiateur de l'Observatoire suisse de la formation professionnelle IFFP, a souligné : "Il y a plusieurs années déjà, l'IFFP a fait œuvre de pionnier au Tessin. Il doit maintenant devenir une force motrice pour la transformation numérique de notre système de formation". La directrice de l'IFFP, Cornelia Oertle, envisage l'avenir avec optimisme : "C'est précisément grâce à son ancrage dans les entreprises que la formation professionnelle peut exploiter pleinement le potentiel de la numérisation et contribuer à façonner le changement".

Le rapport de tendance de cette année de l'Observatoire suisse de la formation professionnelle (OBS IFFP) montre des pistes pour cet avenir de la formation professionnelle 4.0.

  1. La formation professionnelle duale a-t-elle un avenir ? Oui, la formation professionnelle a de l'avenir et est bien préparée au changement. Il est toutefois important d'encourager les travailleurs de manière à ce qu'ils puissent se former en continu et acquérir des qualifications plus élevées.
  2. Les compétences transversales seront-elles les plus demandées à l'avenir ? L'éventail dans lequel les compétences peuvent être appliquées est limité. Elles ne deviennent transversales que lorsque les professionnels savent dans quelles situations comparables ils peuvent utiliser leurs compétences professionnelles, sociales et personnelles de manière similaire. La formation professionnelle est parfaitement adaptée à l'entraînement de ces compétences.
  3. Comment les ordonnances sur la formation peuvent-elles rester à jour ? Le rapport de tendance plaide en faveur d'un système de formation professionnelle plus flexible afin de mieux tenir compte de l'évolution rapide des technologies et considère notamment des plans de formation plus ouverts comme un moyen possible d'y parvenir.
  4. Comment utiliser les technologies numériques dans l'enseignement ? Pour les utiliser efficacement, il faut non seulement disposer du savoir-faire et de l'infrastructure nécessaires, mais aussi des connaissances didactiques adéquates. L'expérience montre que le processus d'apprentissage n'est soutenu de manière judicieuse par les nouveaux moyens technologiques que s'il est intégré dans de bons concepts didactiques.
  5. Un changement de rôle est-il nécessaire pour les enseignants ? De plus en plus souvent, les apprenants connaissent les nouvelles technologies plus rapidement et plus précisément que les enseignants. Cela met les enseignants au défi dans leur rôle d'experts techniques. En même temps, ils ont besoin de bons concepts didactiques pour ces situations d'apprentissage.

Ces conclusions ont finalement abouti à la prise de position de l'IFFP sur les effets de la numérisation sur la formation professionnelle. Les exigences de continuer à placer l'être humain au centre et d'utiliser les nouvelles technologies en toute connaissance de cause y sont centrales.

Plus d'informations : https://www.ehb.swiss/digitalskills

Population suisse : satisfaite de son travail, mais mal préparée au monde du travail de demain

Une étude récente d'EY montre que plus de la moitié des personnes en Suisse ne se sentent pas bien préparées au monde du travail de demain. Ils estiment qu'il est de la responsabilité des entreprises de veiller à ce qu'il y ait suffisamment d'emplois à l'avenir.

Le futur monde du travail : tout le monde ne se sent pas préparé de la même manière. Les mieux lotis sont les hommes, les diplômés, les indépendants et les hauts revenus... (Image : Fotolia.com)

86 pour cent des Suisses sont satisfaits de leur travail. C'est ce que montre une étude d'EY présentée le 19 octobre. Le cabinet d'audit et de conseil a mené une enquête entre le 24 et le 31 août auprès de 2025 personnes âgées de 16 ans et plus dans toute la Suisse. Les résultats ont été pondérés dans le cadre de l'échantillon de départ, représentatif de la population, en fonction de l'âge, du sexe et de la région.

Son propre emploi est sûr pour l'avenir - mais celui des autres ?

Outre la satisfaction professionnelle élevée, l'étude montre également que 77 pour cent considèrent leur travail comme sûr pour l'avenir. 44 % pensent même que leur travail sera plus attrayant à l'avenir. Les éléments les plus importants d'un bon emploi sont, selon l'enquête, la diversité, la flexibilité et le contact personnel avec les collègues. Mais le salaire et les primes sont également considérés comme importants, les hommes un peu plus que les femmes.

Mais : 63 pour cent des Suisses partent également du principe qu'il y aura moins d'emplois à l'avenir - ce qui est en fait en contradiction avec le constat mentionné ci-dessus. "L'écart entre les deux affirmations montre qu'il existe un certain refoulement concernant sa propre préoccupation", indique EY dans son communiqué de presse sur l'étude. Les gens observent notamment l'automatisation et l'évolution démographique actuelle d'un œil critique. En même temps, les Suisses voient aussi des opportunités dans l'avenir grâce à une plus grande flexibilité des modèles d'affaires, comme par exemple l'économie du partage. L'enquête montre que les gens ne voient pas qu'une seule forme de changement, mais de nombreuses facettes différentes. "Nos expériences avec les entreprises montrent également que l'avenir du travail comporte énormément d'éléments différents et qu'il n'existe pas une seule image claire", explique Gerard Osei Bonsu, responsable du Personal Advisory Service (PAS) chez EY en Suisse.

Les femmes ne se sentent pas bien équipées pour le monde du travail de demain

Moins de la moitié (49 %) des personnes interrogées se sentent bien préparées au monde du travail de demain. Ce qui est particulièrement frappant, c'est qu'outre les personnes moins bien formées et moins bien payées, ce sont surtout les femmes qui portent un regard critique sur l'avenir. Cela est d'autant plus surprenant que les générations économiquement actives d'aujourd'hui comptent un nombre de femmes bien formées sans doute jamais atteint auparavant. Se concentrer uniquement sur la promotion des femmes dans les métiers techniques - dans le contexte de l'évolution numérique - ne suffit pas. La culture et la société doivent changer de la même manière. Tobias Sattler, Associate Partner chez EY et responsable du changement organisationnel et culturel, voit à cet égard des différences avec la culture anglo-saxonne ou scandinave, où le fait que les femmes puissent travailler tout en conciliant vie de famille et vie de couple est beaucoup plus accepté par la société qu'en Suisse.

Le monde du travail de demain sera exigeant - les entreprises mises au défi

Les personnes interrogées sont largement d'accord sur le fait que l'avenir sera exigeant. 84 % indiquent que le stress au travail augmentera et que l'on exigera davantage de performances. De même, 76 % sont d'avis que nous partagerons de plus en plus notre quotidien avec des robots. Les avis des personnes interrogées divergent quant à savoir qui doit porter la responsabilité de ces changements. La plus grande partie (44 pour cent) considère qu'il incombe aux entreprises de veiller à ce qu'il y ait suffisamment d'emplois, et 26 pour cent à l'État. Là, ce sont étonnamment surtout les jeunes de 16 à 24 ans qui attribuent un rôle central à l'État (45 pour cent). La part des personnes qui estiment que la responsabilité leur incombe est faible, la plus élevée étant encore celle des 55 ans ou plus.

Ce sont donc les entreprises qui sont sollicitées. Elles doivent - c'est la conclusion des résultats de l'étude - implémenter le changement continu comme norme dans leurs organisations. Cela permet aux collaborateurs de changer plus facilement leur propre attitude face aux processus de changement et de se concentrer sur l'apprentissage continu. C'est justement ce dernier point, l'apprentissage tout au long de la vie, qui devrait être encouragé par les entreprises. Si cela réussit, l'attitude vis-à-vis du monde du travail de demain devrait encore s'améliorer.

Source : www.ey.com

 

Equilibre entre vie professionnelle et vie privée : 75% des employés suisses sont satisfaits

La flexibilité détermine l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée à l'ère du numérique : selon une étude, 75 % des employés suisses sont satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Work-Life-Balance : trois quarts des employés suisses sont satisfaits de l'équilibre entre travail et vie privée. (Image : Julien Christ / pixelio.de)

Selon l'étude PageGroup Working Life Study, 75 % des employés en Suisse sont satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 44 % s'attendent à une amélioration à cet égard au cours des douze prochains mois, comme le montre l'indice de confiance PageGroup (T3 2018) publié simultanément.

Mieux vaut un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée qu'une augmentation de salaire ?

L'étude PageGroup Working Life Study montre qu'avec le chevauchement croissant du travail et de la vie privée, le contrôle est un facteur clé de la satisfaction dans la vie professionnelle. On entend par là des conditions de travail flexibles avec la possibilité de travailler régulièrement à distance, avec l'aide de technologies performantes telles que les ordinateurs portables et les téléphones mobiles.

En raison des attentes modérées concernant le niveau des salaires et les chances de trouver rapidement un nouvel emploi, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale prend de plus en plus d'importance pour les employés. Les attentes en matière d'augmentation des salaires sont restées constantes depuis le début de l'indice fin 2014 : 55 % des employés travaillant en Suisse ne s'attendent pas à une augmentation de salaire au cours des douze prochains mois. La confiance des employés à trouver un nouvel emploi dans les trois mois a atteint son plus bas niveau depuis deux ans avec 44 % (T3 2018) (T3 2016 : 53 %).

Mélange croissant d'activités privées et professionnelles

L'étude PageGroup Working Life Study a révélé que la frontière entre vie privée et vie professionnelle est de plus en plus floue. Plus de deux tiers des employés travaillent d'une manière ou d'une autre en dehors des heures de travail officielles. Inversement, 95 % pratiquent une forme de communication personnelle pendant les heures de travail, même si la majorité d'entre eux (78 %) n'y consacrent pas plus de 30 minutes par jour. En dehors du travail, 64 % ont eu une forme quelconque de contact social avec des collègues de travail, 44 % ont eu des contacts privés avec leur supérieur(e). Ces activités comprenaient des messages et des conversations téléphoniques sur des sujets non liés au travail, ainsi que des réunions après le travail, par exemple pour socialiser ou faire du sport.

Tableau : Mélange du travail et de la vie privée.

Selon Jérôme Bouin, Managing Director chez PageGroup Suisse, "l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée n'est pas seulement une question de temps de travail. Il s'agit de plus en plus de réunir le travail et la vie privée, c'est-à-dire de permettre aux employés de contrôler quand et où ils travaillent, mais aussi de profiter de leur temps au bureau et avec leurs collègues. Les employeurs qui offrent une telle flexibilité ont un avantage certain pour attirer et retenir des collaborateurs qualifiés".

Source : www.pagepersonnel.ch

Pour le Boss Day : quel type de chef êtes-vous ?

Le 16 octobre 2018, le patron est mis à l'honneur avec le Boss Day. Les employés profitent de cette journée pour remercier leurs supérieurs de leurs relations gentilles et loyales. Mais ce jour férié est aussi l'occasion de critiques sévères.

Perfectionniste, inaccessible ou colérique ? Réflexions sur les différents types de chefs à l'occasion du Boss Day 2018. (Image : Fotolia.com)

Crise de colère, épaule froide, comptage des petits pois - la collaboration avec des cadres compliqués s'avère généralement plus difficile qu'avec des collègues tendus. La raison en est la plus grande dépendance vis-à-vis du chef. "En évaluant la performance au travail, le supérieur détermine le futur parcours d'un collaborateur dans l'entreprise, c'est pourquoi nous communiquons souvent plus prudemment "vers le haut". Mais une confrontation respectueuse devient tout à fait possible si nous maîtrisons les règles du jeu pour les relations avec les différents dirigeants", explique Jürgen Rixgens, professionnel de la rhétorique, à propos du Boss Day, qui sera célébré le 16 octobre.

Le perfectionniste

Le leitmotiv de ce perfectionniste est : "Ce que l'on ne fait pas ou ne règle pas soi-même ne devient rien". En tant que contrôleur, il se mêle de tout, tout en veillant de manière tatillonne aux détails et en vérifiant plusieurs fois chaque étape de travail. "Ce ne sont pas seulement les collaborateurs qui souffrent d'un tel comportement, mais aussi le résultat du travail. Déléguer, faire des compromis et travailler en équipe sont des mots étrangers à ce perfectionniste. En revanche, avec des routines, des normes et des principes, il apporte de la sécurité et de la prévisibilité dans sa vie", explique Rixgens. Il recommande aux collaborateurs de n'aborder un entretien avec le perfectionniste que s'ils sont bien préparés. La spontanéité ou le manque de ponctualité sont des sujets tabous pour les cadres perfectionnistes. "Les collaborateurs devraient montrer à leur supérieur qu'ils sont fiables et dignes de confiance. Ils créent ainsi les bases d'entretiens fructueux et de résultats de travail satisfaisants", conseille l'expert en rhétorique.

L'inaccessible

Les caractéristiques typiques du chef inaccessible sont son attitude réservée et son langage raisonné. "Son comportement froid et distant rend difficile l'évaluation de l'inaccessible, tandis que sa nature taciturne lui permet de tout faire sortir par le nez. Ce type de chef ne se soucie pas de savoir s'il est populaire ou non, il emploie ses collaborateurs principalement en fonction du but et des objectifs de l'entreprise", explique Rixgens. L'expert en communication met en garde contre une trop grande proximité émotionnelle et physique avec la personne distante. "L'inaccessible comprend un comportement bienveillant ou flatteur comme de la sollicitation. Il méprise ses collaborateurs pour leur désir de plaire ou même d'être félicités. Mieux vaut être patient et garder ses distances", explique Rixgens.

Le cholérique

Des accès de colère incontrôlés et un comportement agressif imprévisible font du colérique l'un des supérieurs les plus difficiles à gérer. "En contredisant directement le colérique, en le calmant ou en se justifiant, les collaborateurs ne font qu'attiser son irascibilité. Il reste en mode combat, ce qui rend impossible toute discussion objective. Au lieu de passer eux-mêmes en mode défense, les collaborateurs devraient plutôt donner au colérique le sentiment d'être pris au sérieux. Le principe est le suivant : plus la situation est détendue, plus elle est appropriée pour mener une discussion sur des problèmes de fond", explique l'expert, également auteur du livre "Collègues et supérieurs compliqués". Si toutes les tentatives échouent, il n'y a plus qu'une chose à faire : quitter l'entreprise. Le stress permanent peut entraîner des troubles psychosomatiques, des dépressions ou un burnout.

À propos de Jürgen Rixgens
Jürgen Rixgens est le fondateur et le propriétaire de la société munichoise Rixcom GmbH, une académie de rhétorique appliquée. Fort d'une expérience de professeur dans la formation des adultes, de journaliste sportif à la télévision, d'animateur et de porte-parole d'une entreprise internationale, il travaille depuis plus de 15 ans dans le monde entier, principalement comme rhéteur et formateur en communication. Il se rend régulièrement dans des pays comme l'Allemagne, l'Angleterre, les États-Unis et l'Asie pour des entreprises comme SAP, Roland Berger ou Telekom. Il s'y concentre sur les formations en communication et le coaching de cadres supérieurs en vue de les préparer aux conférences de presse, aux apparitions à la télévision et aux conférences ainsi qu'aux entretiens difficiles avec les clients et les collaborateurs. Il mise sur la culture du bon argument et sur des techniques rhétoriques efficaces pour que ses clients arrivent de manière authentique et obtiennent ce qu'ils veulent. Il est en outre l'auteur du livre "Komplizierte Kollegen und Vorgesetzte - So geht Sie mit Quasselstrippen, Cholerikern & Co.

Les jeunes n'attendent plus d'un emploi qu'une carrière et de l'argent

Les employeurs doivent changer leur façon de penser s'ils veulent s'assurer la présence de la prochaine génération de talents. Les adolescents et les jeunes adultes attendent de leurs futurs employeurs plus qu'un salaire raisonnable et de bonnes possibilités de promotion.

Les jeunes ne peuvent plus être enthousiasmés par la carrière et l'argent. (Image : jim & jim)

L'étude "Jeunes Suisses 2018" se penche sur la question de savoir comment le monde du travail de demain doit être conçu pour atteindre les jeunes travailleurs, les gagner à sa cause et les fidéliser à long terme. Pour répondre à cette question, l'équipe de recherche de la Agence de marketing Next Gen jim & jim en collaboration avec le chercheur allemand Simon Schnetzer, a interrogé au total 2 691 adolescents et jeunes adultes âgés de 14 à 35 ans en Suisse alémanique, en ligne et lors d'entretiens personnels, sur leur cadre de vie et de travail, et a évalué les résultats de manière scientifiquement fondée.

Les médias sociaux et les smartphones favorisent la pression de la performance et la superficialité

Les générations Y et Z se distinguent entre autres par le fait qu'elles sont en ligne en permanence et sur de nombreux canaux différents - et jugent elles-mêmes cet état de fait de manière critique. La plupart des jeunes interrogés admettent que les médias sociaux et les smartphones favorisent la pression de la performance et la superficialité.

La jeune génération n'est donc plus prête à se soumettre sans réfléchir à la pression de la performance de son époque. Alors que les générations précédentes suivaient encore des modèles de carrière rigides, les jeunes générations ne considèrent plus la performance et la carrière comme des aspirations premières. Ce qui leur importe avant tout, c'est la cohésion familiale, l'amitié et la santé.

Les tueurs de motivation Next Gen au travail

Les générations Y et Z ne se laissent pas satisfaire à long terme par l'argent, le statut, une marque connue et des possibilités de promotion. Ce qui importe avant tout, c'est un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, une certaine flexibilité dans le travail et une atmosphère de travail positive. L'employeur doit répondre activement à tous ces besoins de la jeune génération et développer des stratégies pour non seulement attirer les jeunes talents, mais aussi pour les garder. Cela nécessite de nouvelles approches en matière de RH et de recrutement, mais aussi un changement de mentalité chez les cadres. Il faut comprendre le mode de pensée de la nouvelle génération afin de pouvoir créer une cohabitation productive entre les générations. En ce qui concerne les canaux de communication numériques, il s'agit également pour les employeurs de connaître les canaux spécifiques aux groupes cibles et de les alimenter avec des contenus pertinents. L'étude fournit des informations sur les canaux utilisés par le jeune groupe cible pour se connecter, rechercher des emplois et sur la manière dont il perçoit les médias sociaux des entreprises.

Les profils de valeurs permettent une adéquation parfaite entre les entreprises et la Next Gen

L'étude offre un outil pratique aux spécialistes du marketing et de l'employer branding : Au total, cinq types de "jeunes talents" (voir image ci-dessus) aident les entreprises à trouver des talents correspondant au profil de l'entreprise sur les canaux pertinents et à s'adresser aux talents qui correspondent parfaitement au profil de l'entreprise. En fin de compte, les employeurs peuvent ainsi atteindre non seulement les meilleurs talents, mais aussi les bons, les attirer et les fidéliser à long terme.

L'étude "Jeunes Suisses 2018" peut être téléchargée sous www.jungeschweizer.ch peuvent être achetés.

Les entreprises suisses progressent en matière de numérisation, mais ne décollent pas encore

La numérisation s'immisce-t-elle dans les secteurs d'activité des entreprises ? Quelles sont les caractéristiques que les clients recherchent chez un fournisseur ? Les entreprises utilisent-elles la nouvelle suite logicielle SAP S/4HANA ? L'étude actuelle 2018 de GIA Informatik AG montre comment les PME et les grandes entreprises suisses gèrent les nouveaux développements informatiques.

Alexander Berger, IT-Strategy-Consultant chez 2BCS AG (à gauche) : "L'intérêt pour SAP S/4HANA augmentera au plus tard lorsqu'il y aura un besoin d'action impératif ou un avantage reconnaissable". Et Burim Maraj, CFO/CIO chez Skan AG (à droite) commente : "Si un processus ou un système ne fonctionne pas, nous ne pouvons pas livrer. C'est pourquoi nous dépendons d'une compétence élevée du fournisseur". (Images : zVg)

La numérisation est arrivée dans les entreprises suisses - mais à quel point y est-elle déjà avancée ? La révolution numérique n'a pas encore frappé de plein fouet, selon les résultats de l'enquête. Celle-ci fait partie d'une étude à grande échelle sur quatre blocs thématiques informatiques auprès des PME et des grandes entreprises suisses, dans le cadre de laquelle le prestataire de services informatiques GIA Informatik AG a interrogé, entre mars et avril 2018, 2700 cadres C-Level de 900 organisations de l'industrie, du commerce, de la construction mécanique, du secteur public et d'autres branches. Une grande partie des PME participantes (39) emploient entre 100 et 500 personnes, une entreprise sur trois (13) a un nombre d'employés supérieur à 1000.

Fortement touchés par la numérisation

Deux tiers des cadres interrogés témoignent que leur propre organisation (67,7 pour cent) et leur secteur respectif (66,7 pour cent) sont fortement à très fortement touchés par la numérisation. Ils jugent que les processus (92,1 pour cent) et les produits et services (76,3 pour cent) sont particulièrement exposés à l'influence de la numérisation. Près des deux tiers (62,2 pour cent) estiment que leurs clients considèrent la transformation numérique comme une opportunité.

(Graphiques : GIA Informatik)

Quelle est la raison de ce comportement ? Alexander Berger, consultant en stratégie informatique chez 2BCS AG : "En général, je pars du principe que la numérisation doit apporter aux entreprises des avantages rapidement perceptibles. Si ce n'est pas le cas, on observe une certaine réticence. Les entreprises qui occupent une position dominante sur le marché sont plus enclines à faire avancer les changements dans leur secteur que celles qui n'ont pas cette position sur le marché. Cela ne signifie pas pour autant que les entreprises proposant des solutions numériques innovantes n'existent pas".

SAP S/4HANA n'est pas encore un grand sujet - mais bientôt ?

SAP S/4HANA est la nouvelle Business Suite du fournisseur ERP SAP. Comme SAP cessera d'assurer la maintenance de la version actuelle en 2025, tous les clients devront s'y convertir et s'y atteler tôt ou tard. L'enquête montre toutefois clairement que jusqu'à présent, seuls 10,5 % utilisent la base de données en mémoire HANA ; 18,4 % prévoient de l'introduire, 71,1 % ne l'utilisent pas. La plupart des entreprises ne sont pas encore sensibilisées à la Business Suite SAP S/4HANA : 81,6 pour cent ne l'utilisent pas, 2,6 pour cent y travaillent, 15,8 pour cent envisagent de l'introduire. Il existe donc un grand potentiel dans ce domaine.

C'est ainsi que les utilisateurs jugent la qualité de leur système SAP. (Graphique : GIA Informatik)

Les entreprises sont satisfaites des temps de réponse de leur système SAP (76,9 %) et de la réception des informations en temps voulu (66,7 %). Il n'en va pas de même pour la facilité d'utilisation : Seuls 30,8 % estiment que leur système est facile à utiliser et 38,5 % pensent que la présentation utilisée est utile et clairement structurée.

Pourquoi de nombreuses entreprises font-elles appel à un prestataire de services SAP externe ? En premier lieu pour renforcer les ressources internes par un savoir-faire externe (75,7%) et pour réaliser l'implémentation (76,3%).

Pourquoi les entreprises font appel à des prestataires de services SAP externes. (Graphique : GIA Informatik)

Comment faut-il interpréter ces résultats ? Burim Maraj, CFO/CIO chez Skan AG, une entreprise internationale spécialisée dans la construction d'isolateurs pour l'industrie pharmaceutique : "D'après mon évaluation, l'intérêt pour SAP S/4HANA est bien présent. Les entreprises suivent ce qui se passe actuellement - il faut construire sur cette base. Mais beaucoup ne connaissent pas l'aspect temporel et les coûts de SAP S/4HANA. C'est pourquoi je ressens une certaine insécurité. Peut-être que les rares partenaires de mise en œuvre manquent d'expérience avec ce nouveau produit. En outre, peu d'entre eux veulent être les 'early bird' et supporter les 'maladies de jeunesse' qui peuvent survenir. Pour ces raisons, de nombreuses entreprises continuent à travailler avec le système actuel. Nous faisons un premier pas et introduisons maintenant d'abord la base de données HANA et, lorsque tout sera mûr, nous procéderons par étapes en effectuant un 'readiness check' pour SAP S/4HANA".

Alexander Berger ajoute : "L'offre des fournisseurs est variée, l'expérience des clients avec SAP S/4HANA est généralement encore faible, les coûts consécutifs attendus sont importants et les avantages supplémentaires sont plutôt faibles. L'intérêt augmentera au plus tard lorsqu'il y aura un besoin impératif d'agir, respectivement lorsqu'il y aura un avantage reconnaissable".

Souvent une collaboration de longue date avec le fournisseur d'accès

Une troisième enquête visait la relation des entreprises avec leur fournisseur informatique. La majorité des entreprises sont satisfaites de leur fournisseur (56,8 %). "En fait, nous observons en principe que les clients sont souvent satisfaits du paquet global", explique Alexander Berger à propos de ce résultat. "Si ce n'est pas le cas, les fournisseurs font beaucoup pour atteindre cet état".

La collaboration dure souvent des années : environ deux tiers (63,9%) sont déjà chez leur fournisseur IT et SAP depuis plus de cinq ans. D'où vient cette relation fidèle avec le fournisseur ? "Les clients sont très attentifs au rapport coût/bénéfice. Mais ils savent aussi qu'un changement de fournisseur entraîne des frais de changement et que celui-ci n'apporte pas forcément un avantage supplémentaire".

Seule une minorité - 5,5 % - pense à un changement. "Ici, ce sont surtout les changements fondamentaux - organisationnels et personnels - chez le client et le fournisseur qui sont déterminants. Dans de nombreux cas, le prix ne semble pas être au premier plan", souligne Alexander Berger.

La compétence du fournisseur informatique est déterminante

89,5 % des entreprises accordent la priorité à la compétence du fournisseur. Celle-ci - comme le montre l'étude - est en premier lieu décisive pour le choix et la conservation du fournisseur. 81,6 % souhaitent des solutions sur mesure et 64,9 % veulent des prestations suffisantes à des prix très avantageux.

Burim Maraj : "Le temps, c'est de l'argent, dit-on. Nous avons besoin de quelqu'un qui sache comment les systèmes fonctionnent et qui élabore une solution le plus rapidement possible. Du côté de l'entreprise, nous sommes également tenus de proposer des solutions rapides à nos clients. Si un processus ou un système ne fonctionne pas, nous ne pouvons pas livrer ou facturer - ce qui entraîne des coûts plus élevés, des clients insatisfaits et, par conséquent, une mauvaise image. C'est pourquoi, du côté du fournisseur, nous dépendons avant tout de ses compétences. De plus, il doit être expérimenté, avoir une grande vitesse de réaction et penser à tous les processus".

Pour plus d'informations sur SAP S/4HANA, voir ici.

Source : GIA Informatik AG

Wilhelm Rohde nouveau CFO de Swisscard

Le Board of Managing Officers (BMO) de Swisscard AECS GmbH a nommé Wilhelm Rohde au poste de CFO. Wilhelm Rohde rejoindra la direction du leader suisse des cartes de crédit le 1er novembre 2018.

Nouveau CFO de Swisscard AECS : Wilhelm Rohde (45). (photo : zVg).

À partir du 1er novembre, Wilhelm Rohde sera le nouveau CFO de Swisscard AECS. Il dispose d'une longue expérience de direction internationale dans les domaines de la finance et de la stratégie. Wilhelm Rohde a débuté sa carrière dans le département CFO du siège asiatique d'American Express. Après avoir occupé différents postes financiers, il était responsable, jusqu'à fin 2016, de tous les aspects financiers des budgets marketing mondiaux des activités de cartes pour particuliers aux États-Unis et à l'international. Depuis début 2017, il est vice-président Strategic Business Development dans le secteur International Consumer Cards à Londres. Avant Amercian Express, Wilhelm Rohde a travaillé en Allemagne pour les sociétés de conseil Deloitte et Cap Gemini Ernst & Young.

Wilhelm Rohde, 45 ans, a étudié la gestion d'entreprise aux universités de Mannheim et de Göttingen, avec une spécialisation en finance et en fiscalité. Il a ensuite obtenu un MBA à l'école de commerce Insead de Singapour.

L'ancien CFO Daniel Bürchler a quitté Swisscard en mai 2018 pour relever de nouveaux défis professionnels. Depuis, Stephan Lohnert a assumé le rôle de CFO par intérim, en plus de ses tâches habituelles de Head of Treasury. Après l'arrivée du nouveau CFO, Stephan Lohnert se concentrera à nouveau sur la direction du service de trésorerie de Swisscard.

www.swisscard.ch

 

Les environnements de travail de demain et la durabilité dans le Facility Management

Le troisième symposium international de l'IFM à l'Institut de Facility Management de Wädenswil s'est concentré sur deux thèmes : la gestion des postes de travail et la durabilité. Il s'agissait notamment de tester des technologies et des concepts dans la pratique du Facility Management.

Antje Junghans, directrice de l'IFM, ouvre le symposium IFM à la ZHAW à Wädenswil. (Photo : ©Tevy, Wädenswil)

Lors du symposium spécialisé du 5 octobre 2018 intitulé "Evidence-based Facility Management on Workplace and Sustainable FM", des scientifiques des États-Unis et d'Europe ont rencontré des chercheurs et des étudiants de l'IFM ainsi que des représentants de l'économie suisse. L'éventail des exposés allait de l'environnement de travail et des questions psychologiques aux solutions d'optimisation énergétique des bâtiments, en passant par les systèmes informatiques et la durabilité. Des projets de recherche actuels de l'Institut de Facility Management au sein du département Life Sciences et Facility Management de la ZHAW ont également été présentés. La veille du symposium, un atelier PhD avec des doctorants internationaux et une visite du partenaire de recherche EMPA NEST à Dübendorf ont également eu lieu.

Recherche et preuves en conditions réelles

La visite du NEST de l'EMPA (Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche) a servi d'introduction aux deux thèmes principaux "Workplace" et "Facility Management durable". Le travail de recherche et de développement basé sur des preuves a pu être vécu en direct dans ce laboratoire unique en son genre. De nouveaux matériaux, technologies et concepts dans le secteur de la construction et de l'immobilier y sont étudiés en commun par des partenaires industriels et des universités dans des conditions réelles et les effets supposés sont prouvés ou réfutés. Actuellement, on y trouve par exemple des scénarios avec des appartements habités en matériaux recyclés et déconstructibles et recyclables, de nouveaux environnements de bureau et de travail ainsi qu'un centre de fitness avec sauna qui consomme six fois moins d'énergie que la normale.

Recherche pour les environnements de travail de demain

La chercheuse Dr Ying Hua de l'université Cornell (États-Unis) a ouvert le symposium. Elle a présenté deux cas d'aménagement du lieu de travail qui illustrent l'étroite corrélation entre l'aménagement des bureaux et la gestion du lieu de travail. Les organisations peuvent ainsi reconnaître le lieu de travail avec sa valeur stratégique de plus en plus grande.

Clara Weber, collaboratrice scientifique à l'Institut de Facility Management de la ZHAW, s'est concentrée sur la régulation de la sphère privée sur le lieu de travail et sa mesure. Dans son exposé, elle a montré comment des concepts issus de la psychologie environnementale et l'analyse du comportement et de la perception des collaborateurs peuvent influencer l'aménagement des bureaux et conduire à une meilleure santé et à un plus grand bien-être.

Le Dr Eleanor Ratcliffe de l'Imperial College London (Royaume-Uni) a parlé des environnements régénérateurs et de la manière dont ils peuvent contribuer à la santé et au bien-être. Sur la base de ses études sur le chant des oiseaux en intérieur, elle a conclu que les aspects personnels et culturels contribuent à l'impact de cet élément particulier de la nature sur l'homme. Pour cela, les paysages sonores doivent être en accord avec l'environnement et l'objectif.

Maîtriser la durabilité dans le Facility Management sur la base de données probantes

Le professeur Markus Hubbuch, spécialiste de la gestion de l'énergie et des bâtiments à l'IFM, et Marcel Janser, collaborateur scientifique, ont montré comment le "Performance Gap" des bâtiments pourrait être réduit à l'avenir grâce à de nouveaux modèles commerciaux. Compte tenu du fait qu'une multitude de parties prenantes, d'acteurs et de décisions contribuent à cet écart, il est possible de mettre en place des incitations appropriées pour les contrats de performance énergétique, les partenariats à long terme et la prise en compte des résultats extérieurs à l'approvisionnement énergétique. Esmir Maslesa, de l'Université du Danemark, a parlé de l'importance des TIC dans la gestion des installations en tant que puissant "facilitateur" pour améliorer la performance de durabilité des bâtiments. Sur la base de son travail de recherche, il a pu démontrer clairement les liens entre les données, les instruments TIC et les flux de travail et la manière dont ils doivent être orchestrés pour atteindre les effets souhaités.

Dans sa présentation sur les nouveaux instruments de gestion des grands portefeuilles immobiliers, Heinz Bernegger de l'IFM a montré le rôle que joue le Facility Management dans ce contexte pour atteindre les objectifs de durabilité. La transparence et la continuité ne peuvent guère être atteintes sans instruments basés sur la connaissance, ni sans mesures récurrentes de la réalisation des objectifs.

Le professeur Ulrich Schramm de l'université de Bielefeld a donné un aperçu de l'évaluation de la performance des bâtiments. Il a illustré les différentes boucles de rétroaction de cette approche par une étude de cas d'un campus universitaire. Cet exemple a montré que l'idée d'une évaluation orientée vers l'utilisateur devrait être étendue à l'ensemble du cycle de vie d'un bâtiment afin de garantir les meilleures solutions et qualités pour les utilisateurs du bâtiment et leurs activités.

Le consultant Chris Havers de Wokingham UK a présenté un indice de durabilité FM comprenant 23 dimensions liées à l'énergie, à la société et aux réglementations. Celui-ci permet un benchmarking à l'échelle de l'entreprise et positionne la durabilité dans le FM comme faisant partie de la responsabilité sociale des entreprises.

Échanges intensifs dans le cadre d'ateliers

Reprenant le contenu des conférences, l'après-midi a été consacré à des discussions intensives dans quatre ateliers sur les questions ouvertes et les solutions possibles dans la pratique, sur les thèmes "Workplace Reengineering", "Restorative Environments", "IT systems in FM and sustainable facilities management" et "Measuring sustainability in building operations".

Antje Junghans, hôte et directrice de l'institut, a pris congé des participants en lançant un appel à l'intensification des activités de recherche internationales. La recherche contribue à l'acquisition de connaissances fondées et à l'élaboration de concepts prospectifs pour les développements futurs. Les chercheurs profitent de théories et de méthodes qui contribuent à une compréhension approfondie de rapports complexes.

Le dialogue entre la science, la pratique et l'enseignement sera poursuivi par l'IFM dans le cadre de l'IFM Day 2019, le 8 mars 2019, sous le titre "Management in Zeiten gefordert Customer Happiness". Le prochain symposium de l'IFM sur le thème "Health Care and Digital FM" aura lieu le 4 octobre 2019.

www.zhaw.ch

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