Des spécialistes suisses de l'ERP et du CRM créent une joint-venture

La société WIKA Systems AG, basée à Wetzikon, et la société Ambit AG, basée à Winterthour, s'associent et fondent Ambit Group AG. Sous l'égide de cette joint-venture, la nouvelle entreprise propose à ses clients des services complets dans le domaine de la numérisation, selon le communiqué.

Prennent le départ avec Ambit Group : de gauche à droite : Thierry Walt (CEO Ambit AG), Mujinga Kambundji, Beat Sengstag (CEO WIKA Systems). (Photo : PD)

Sous la devise "Ensemble au départ", les deux directeurs Beat Sengstag, WIKA System AG, et Thierry Walt, Ambit AG, et leurs équipes de direction inaugurent une nouvelle ère et deviennent des 'Digital Business Enabler' pour les PME innovantes qui veulent faire avancer la numérisation dans leur entreprise. Les deux entrepreneurs s'inspirent de Mujinga Kambundji, la femme suisse la plus rapide.

L'objectif d'Ambit Group est d'occuper une position de leader sur le marché Microsoft Dynamics 365 grâce à la nouvelle entreprise commune. Grâce à cette fusion, Ambit Group estime être en mesure d'offrir aux clients la solution optimale dans les domaines CRM et ERP. "Grâce à notre expertise et à nos spécialistes, nous sommes en mesure de proposer des solutions de processus globales de bout en bout d'un seul tenant", expliquent Beat Sengstag et Thierry Walt, "Ambit Group agit en tant que facilitateur de la transformation numérique des entreprises et s'est fixé pour objectif d'assurer à ses clients des avantages concurrentiels et un succès à long terme".

Une position unique grâce à l'expertise

Ambit Group emploie 75 collaborateurs sur 7 sites en Suisse, en Allemagne, en Autriche et à Singapour. Selon l'entreprise, ces derniers sont des experts passionnés de Microsoft Dynamics 365 (Dynamics AX et Microsoft CRM) et ont gagné la confiance d'entreprises nationales et internationales issues d'industries aussi diverses que le commerce, les machines, les processus, la finance, la construction et les services. Agir localement et implémenter à l'échelle internationale est la caractéristique unique d'Ambit Group, que ses équipes ont pu acquérir au fil des décennies grâce à de nombreux projets internationaux. En outre, les collaborateurs ont déjà soutenu de nombreux groupes d'entreprises multinationales dans leur orientation globale.

Selon le communiqué de l'entreprise, Ambit Group est une entreprise qui met en œuvre pour ses clients la solution optimale et adaptée pour la représentation des processus commerciaux, afin de leur permettre de prendre une longueur d'avance sur la concurrence. Ensemble, les entreprises ont mis en œuvre avec succès plus de 300 projets. Ambit Group veut poursuivre ce succès en se concentrant sur une vision globale de l'entreprise, dont l'approche de conseil commence de plus en plus au niveau stratégique et soutient la transformation numérique dans l'activité opérationnelle, et créer la base d'une relation commerciale durable et stratégique dans le cadre d'une structure de soutien harmonisée, poursuit le communiqué.

Plus d'informations : WIKA Systems, Ambit

Le Sommet numérique pour les PME est désormais sur les rails

Le premier Digital Summit pour PME, qui se tiendra les 29 et 30 août à Messe Zürich, veut aider les PME à relever les défis de la numérisation. Le congrès du savoir avec 100% de pratique montre non seulement en quoi consistent les chances et les risques, mais répond également à la question "Démarrer la numérisation - oui, mais comment ?

Le Digital Summit pour PME fêtera sa première avec des partenaires de renom les 29 et 30 août. (Image : PD / Digital Summit PME)

Des entreprises suisses de renom telles que Google, SAP, Postfinance, IAB Switzerland ou PME Swiss, plus de 40 experts de haut niveau, des keynotes inspirantes et des ateliers d'apprentissage axés sur la pratique, telles sont les caractéristiques de cette manifestation, selon les indications des organisateurs. "Le Digital Summit pour les PME est un jalon important sur la voie de la transformation numérique. C'est pourquoi nous nous engageons activement en tant que partenaire pour ce congrès avec ateliers d'apprentissage !", déclare Nicolas Bürer de digitalswitzerland, l'organisation responsable de l'événement. Dans plus de 30 ateliers d'apprentissage, les directeurs et les décideurs de PME apprendront comment utiliser avec succès les possibilités offertes par la numérisation. Deux événements spéciaux destinés aux PME des régions de montagne ainsi qu'aux start-up et aux créateurs d'entreprise constitueront d'autres points forts.

Réponses à la question : Lancer la numérisation - oui, mais comment ?

Aujourd'hui, il n'est plus guère nécessaire d'expliquer ce que signifie la numérisation. Presque tout le monde utilise les boutiques en ligne, les médias sociaux, Google Ads ou tout simplement le smartphone. La question décisive est plutôt de savoir comment bien s'y prendre ? Comment construire des boutiques en ligne performantes et utiliser les médias sociaux de manière profitable pour l'entreprise ? Par quoi faut-il commencer ? "Notre objectif est d'aller chercher les entrepreneurs là où ils se trouvent et de répondre à la question du "comment" avec des solutions concrètes et des outils pratiques", explique Thomas Bergmann, Digital Head & chef de projet du Digital Summit pour les PME.

Qu'est-ce qui attend les participants ?

Les participants peuvent s'attendre à des réponses et des solutions concrètes, des outils et des listes de contrôle à emporter. Celles-ci seront présentées et préparées de manière pratique par des experts du commerce numérique tels que le professeur Martina Dalla Vecchia et le Dr Marc Peter, FHNW, Roger Baur, IAB Switzerland, Rolf Schumann, SAP, Jörg Eugster, Netbusiness, Benedikt Bitzi, Google ou Beat Bühlmann, Evernote et bien d'autres. L'EXPO numérique pour les PME qui l'accompagne permet un échange direct et personnel avec les experts. Les organisateurs sont convaincus que le Digital Summit pour PME offre en deux jours seulement l'orientation, l'aide et le savoir-faire nécessaires, sous une forme qui n'a pas encore été possible en Suisse.

Quels sont les thèmes ?

Tous les aspects pertinents pour une numérisation réussie sont abordés. L'accent est mis sur :

  • Transformation numérique : il s'agit de définir de nouvelles stratégies, de nouveaux processus et de nouveaux domaines d'activité. La numérisation est l'un des facteurs clés du maintien de la compétitivité.
  • Leadership numérique : le monde du travail de demain a besoin de nouvelles structures de direction ! Les collaborateurs et la communication changent fondamentalement. Les hiérarchies fortes et les styles de direction rigides sont considérés comme dépassés.
  • Marketing numérique : comment trouver ses clients à l'avenir ? Comment le marché évolue-t-il ? Le changement numérique a un impact sur le comportement des clients en matière d'information et sur les processus de décision d'achat !

Le groupe cible est principalement constitué d'entrepreneurs de moyennes entreprises, de directeurs et de cadres innovants (niveau C), de petits entrepreneurs, de start-ups, de solo-preneurs, de créateurs d'entreprises et de PME des régions de montagne.

"Digital Summit on Tour

Même après la première édition du congrès fin août, les participants continueront d'être soutenus dans leur démarche par des informations et des outils. Ewa Ming va même plus loin avec ses idées : "Pour la première fois, un congrès sur le savoir va voyager. Avec le "Digital Summit on Tour", nous serons sur place dans de nombreuses villes suisses et donc proches des clients. Nous assurons ainsi un transfert de connaissances continu dans le cadre de la numérisation des entreprises en Suisse. En outre, des ateliers thématiques et des ateliers de réflexion inspirants seront organisés à la fabrique de valeur ajoutée MfO d'Oerlikon. Les intervenants, les partenaires, les participants et les sponsors seront impliqués 365 jours durant et se mettront en réseau".

Plus d'informations et inscription : Des billets early-bird sont disponibles dès maintenant à l'adresse suivante : http://www.digital-summit-kmu.ch/tickets/. Important : tous les participants inscrits bénéficient automatiquement de réductions pour les manifestations suivantes du programme. "Digital Summit on Tour".

NüGlarus lance une plate-forme de co-innovation

Le 28 juin 2017, l'initiative NüGlarus a présenté le concept de la nouvelle plateforme de co-innovation aux entrepreneurs de la Chambre de commerce de Glaris. Il s'agit de la prochaine grande étape sur le "chemin vers un canton innovant".

NüGlarus est le nom d'une initiative qui vise à promouvoir l'innovation dans le canton de Glaris. (Image : martin_luminar - Fotolia.com)

L'objectif de l'initiative à but non lucratif NüGlarus est de promouvoir l'innovation dans le canton. "De nombreuses PME sont trop petites pour pouvoir faire avancer l'innovation à elles seules", explique Roberto Balmer, président de l'initiative. Il s'agit d'observer les technologies, de développer de nouveaux modèles commerciaux (modèles de prix, produits, processus, segments de clientèle) et de les mettre en œuvre. NüGlarus veut désormais permettre aux entreprises locales de profiter d'économies d'échelle qu'elles ne peuvent pas réaliser seules et d'échanger leurs expériences grâce à la coopération. Les problèmes sont évalués en commun et une solution rapide et avantageuse est trouvée par le biais de partenaires éprouvés tels que Glaronia Informatik AG ou le laboratoire numérique de la Haute école de Rapperswil HSR (par exemple dans le domaine de la "réalité virtuelle"). La plate-forme de co-innovation est définie de manière ouverte et sera construite au cours des prochains mois autour du potentiel d'innovation des entreprises glaronaises. Le modèle d'entreprise de Saint-Gall en constitue la base.

Beaucoup de travail pour la plate-forme

Afin de mieux évaluer les potentiels d'innovation et les problèmes d'innovation qui préoccupent le plus les entrepreneurs du canton, un sondage en direct a également été réalisé lors du lunch des entrepreneurs. Ce sondage a révélé les dix principaux potentiels d'innovation suivants (selon le nombre de mentions) :

  1. Veille technologique (pour 51%)
  2. Personnalisation de produits grâce au Big Data (49%)
  3. Internet des objets (44%)
  4. Boutique en ligne (41%)
  5. Marketing des médias sociaux (41%)
  6. Nouvelles formes de coopération pour le processus d'innovation des PME (39%)
  7. Cloud et collaboration en ligne (39%)
  8. Protection des données (39%)
  9. Site web / App (39%)
  10. Connexions télécoms (37%)

Le résultat constitue maintenant un mandat clair pour le codirecteur de la plateforme de co-innovation de NüGlarus, Thomas Schiesser, afin de se concentrer sur le choix des thèmes et des partenaires.

C'est ainsi que doit fonctionner la plate-forme de co-innovation (d'après, entre autres, Oliver Gassmann, Karolin Frankenberger, Michael Csik : Geschäftsmodelle entwickeln. 55 concepts innovants avec le St. Galler Business.)

L'autoroute de l'information doit ouvrir la voie

La nouvelle autoroute de données réalisée par les services techniques du canton de Glaris et HIAG DATA a déjà permis de résoudre l'un de ces problèmes urgents. L'autoroute de données la plus rapide et la plus avantageuse des Alpes est déjà en service depuis plus d'un mois chez le client de référence, la Banque cantonale de Glaris, comme l'a décrit avec enthousiasme et détails Ralf Luchsinger, son CIO et vice-président de NüGlarus, lors de la manifestation. Marti Zopfi, CEO des Technischen Betriebe Glarus, a présenté à cette occasion tous les nouveaux produits et prix pour la commune de Glaris qui seront réalisés sur cette base au cours des prochains mois dans le domaine des raccordements d'entreprises et de l'Internet.

Coup d'envoi le 6 septembre

Tous les autres thèmes et potentiels d'innovation seront repris lors d'une réunion de lancement du groupe d'innovation de NüGlarus le 6 septembre, sous la direction de Thomas Schiesser. Pas à pas et avec des partenaires externes, NüGlarus veut ensuite s'assurer que chaque entreprise qui s'y engage parvienne rapidement et à moindre coût à une solution qui a le potentiel de changer le marché. Le premier incubateur de start-ups glaronnais, Linklabs, devrait également démarrer à l'automne et soutenir ainsi NüGlarus et surtout le monde des start-ups glaronnaises.

Thomas Marti, CEO de Marti Engineering, s'est exprimé au nom des PME locales. Il a salué l'autoroute de l'information et a invité les personnes présentes à profiter dès maintenant de l'élan de NüGlarus, à y participer et à faire preuve de courage. Le 6 septembre, ce sont surtout les grandes et moyennes entreprises glaronaises établies qui seront sollicitées. Dans une économie toujours plus dynamique, ce sont souvent elles qui, par leurs actions d'aujourd'hui, décident du succès ou de l'échec d'une région dans dix ans et qui peuvent le plus facilement réunir aujourd'hui les moyens et les possibilités d'oser davantage ensemble.

L'administration publique n'est pas assez orientée vers le client

Les entrepreneurs présents ont également été interrogés sur les points où leur capacité d'innovation est entravée par l'administration publique. Près de 50% des entrepreneurs locaux souhaitent que l'administration publique soit davantage orientée vers les clients, comme l'a montré la courte enquête. Le manque de cyberadministration dans différents domaines, les réglementations peu claires et les procédures d'autorisation coûteuses en temps et en argent sont également une épine dans le pied des entrepreneurs. Un groupe de travail de NüGlarus s'est donc donné pour mission de développer de nouvelles idées pour l'administration publique.

Outre l'intégration des entreprises locales dans le canal de co-innovation le 6 septembre, NüGlarus organisera également un événement national le 18 octobre à Ziegelbrücke, où les ambitions régionales et nationales de l'initiative seront exposées pour la première fois. Il s'agira notamment de montrer comment l'idée peut être mise en œuvre dans d'autres régions de Suisse orientale. Inscriptions sont également possibles prochainement.

Source et informations complémentaires

 

Cinq conseils rapides pour les managers stressés

Entre les réunions, les conférences téléphoniques et les e-mails, entre la famille, les loisirs et le travail, une chose en particulier revient sans cesse au quotidien : le stress. Il est devenu un signe de notre époque et fait partie de notre vie dans cette société. Les femmes et les hommes occupant des postes à responsabilité en sont particulièrement conscients. Pourtant, le stress est un pur poison pour le corps, il fait monter la tension artérielle et peut, à long terme, conduire à la dépression ou au burnout. Mais qu'est-ce qui peut aider ?

Conseils pour les managers stressés : de petits gestes suffisent pour se détendre un peu. (Image : La Clairière Bio & Spa Hotel)

Le gourou indien du yoga et expert en relaxation Deepak Yadav de l'hôtel La Clairière Bio & Spa en Alsace donne cinq conseils SOS utiles pour les managers stressés.

Accordez-vous des pauses !

Si vous faites de petites pauses pendant votre travail et que vous faites le plein d'énergie, vous en ferez généralement plus qu'en travaillant sans cesse. En principe, deux mini-pauses actives sont particulièrement recommandées. Profitez-en pour faire une petite séance de méditation : ouvrez la fenêtre, tenez-vous droit et fermez les yeux. Écoutez les bruits qui soufflent de l'extérieur. Inspirez profondément avec les bras au-dessus de la tête et laissez-les retomber en expirant. Répétez cet exercice trois fois : vous verrez, vous vous sentirez déjà nettement plus reposé.

Thé vert

Les personnes qui se sentent stressées ne devraient pas toucher au café. En effet, contrairement à ce que l'on pense, le café renforce les nerfs, mais chez les personnes tendues, il provoque surtout des palpitations cardiaques. Si l'on recherche le calme intérieur, il vaut mieux opter pour le thé vert. Celui-ci contient de la théanine - une substance aux propriétés calmantes - à la place de la caféine.

Massage des mains

Pour un massage des mains aux effets apaisants, vous n'avez pas besoin d'un professionnel : procurez-vous simplement un peu de détente. Pour cela, passez le pouce de l'autre main sur la paume de la main en exerçant une légère pression, en commençant par le muscle de la boule du pouce. Prenez environ trois à quatre minutes par main.  

Eau froide

C'est difficile à croire, mais c'est vrai : l'eau froide aide à lutter contre le stress. En effet, des artères importantes se trouvent aussi bien à l'intérieur du poignet que derrière les oreilles, ce qui a des répercussions sur le bien-être général. En faisant couler un peu d'eau froide à ces endroits, on obtient immédiatement un effet apaisant.

Faites du sport

Si vous avez suffisamment de temps, optez pour un peu d'exercice physique. C'est le remède miracle contre de nombreux maux, notamment le stress et la tension intérieure. Une promenade dans le quartier peut parfois suffire : mieux encore - si c'est possible - de petites séances de yoga de dix minutes en plein air, car elles font redescendre le rythme cardiaque et permettent de se vider la tête. Voici quelques exercices simples de l'expert en yoga Deepak Yadav, que même les managers stressés peuvent faire entre-temps :

  • Chien qui regarde en bas - Adho Mukha Svanasana. Certes, il faut le reconnaître : Cet exercice n'est pas fait pour le bureau en open space, mais vous trouverez peut-être un coin tranquille pour le chien qui regarde vers le bas. La position de départ pour cet exercice est la position à quatre pattes. Les mains se trouvent juste en dessous des épaules. Maintenant, placez les orteils et poussez les fesses vers le haut avec les bras et les jambes en même temps. Les jambes sont tendues, si possible les talons touchent le sol ou sont au moins aussi proches du sol que possible. La tête est baissée pendant cet exercice, le regard est dirigé vers les genoux. Si l'étirement dans les jambes est ressenti comme désagréable, il est possible de faire de petits pas sur place avec les pieds pour se détendre.
  • Demi-assise pivotante - Matsyendrasana. Asseyez-vous sur le sol, les jambes tendues et le dos droit. La jambe gauche est levée, la droite est tendue. Maintenant, le pied de la jambe gauche est placé contre l'extérieur du genou droit. Les jambes sont maintenant croisées. Tournez à nouveau le haut du corps de manière à pouvoir regarder par-dessus votre épaule gauche, tout en pliant le bras droit. Avec le coude, exercez une légère pression sur l'extérieur de la jambe pliée. Maintenez la position pendant une minute, puis changez de jambe.
  • Arbre - Vrksasana.  Tenez-vous droit, les pieds parallèles. Gardez le dos droit et les genoux relâchés. Transférez maintenant votre poids sur le pied gauche, le pied droit étant placé à l'intérieur de la partie supérieure de la cuisse. Placez les paumes des mains devant votre poitrine en position de prière. Ensuite, les mains jointes se déplacent au-dessus de la tête. Si vous avez du mal à garder l'équilibre au début, fixez des yeux un point autour de vous, une cime d'arbre ou une fleur.

Si ces petits conseils ne vous aident pas durablement, vous avez peut-être besoin de faire une pause dans votre vie quotidienne...

Source et informations complémentaires

Intégration : les employeurs font revenir leur personnel au travail

Le "Forum.Integration" au "Pfalzkeller" s'est penché pour la neuvième fois à Saint-Gall sur l'intégration des personnes avec handicap dans la vie professionnelle. Les organisations spécialisées "drei-schiibe", Obvita, Profil Arbeit&Handicap, Suva et Procap ont lancé une invitation sur le thème de l'intégration des personnes dont les performances sont limitées.

Table ronde animée lors du 9e Forum.Integration au Pfalzkeller de Saint-Gall. (Photo : Dorothée Steiger)

Un Pfalzkeller plein à craquer, avec un public actif d'environ 200 personnes, a écouté le témoignage d'une personne concernée, qui lui a collé à la peau : "Ce n'est qu'après Thusis que je suis enfin revenu à moitié à moi. Le matin, j'ai tout laissé tomber comme dans une transe, j'ai apparemment pris ma voiture et je me suis arrêté devant le tunnel du Bernardino, puis j'ai fait demi-tour. Mais ce n'était pas pour me présenter à nouveau au travail, j'ai roulé comme si j'étais guidé par un tiers jusqu'à Bad Ragaz, où j'ai pris une chambre et me suis isolé". Ces premiers mots d'une personne concernée ont permis au public d'entrevoir de près ce que peut être le thème de la "crise psychique". Quand la fatigue, le surmenage, la nervosité ou le stress ne sont pas les thèmes principaux, mais qu'il s'agit de "décrocher".

L'entreprise a réagi tôt

Andreas Hartmann, président de l'Union cantonale des arts et métiers de Saint-Gall, la table ronde du forum de cette année a débuté.Intégration sous la direction de l'animateur Bruno Schnellmann, co-directeur de Profil - Handicap&Travail.

L'exemple de l'entreprise swissplast AG de Sargans a permis de montrer le chemin parcouru par une employée pour réintégrer l'entreprise. Le propriétaire et le directeur de production de swissplast ont décrit de manière impressionnante combien il était important de réagir rapidement à la crise psychique de cette collaboratrice jusqu'alors très fiable, en restant en contact avec elle pendant sa maladie.

Interaction avec les conseillers

Ensemble, ils ont discuté et planifié les futurs changements sur le lieu de travail. La collaboration avec le conseiller en réadaptation de l'AI a joué un rôle essentiel. Selon le professeur Wolfram Kawohl, médecin-chef des services psychiatriques d'Argovie, il est possible de continuer à travailler malgré une maladie psychique dans beaucoup plus de cas qu'on ne le pensait jusqu'à présent. Le domaine d'intervention peut être modifié afin de créer une meilleure adéquation entre l'employé et son poste de travail. Il s'avère qu'un job coaching est important pour toutes les personnes concernées et qu'il apporte un soulagement dans l'organisation du processus. Le job-coach, en tant que traducteur entre les personnes concernées, en tant que pivot des différents intérêts et besoins, est décisif dans de nombreux cas.

L'intégration comme situation normale

Le conseiller en réadaptation AI a pu montrer les cofinancements de l'Etat et parler des consultations qui ont été nécessaires dans l'entreprise swissplast pour réunir toutes les personnes concernées, jusqu'aux collaborateurs, jusqu'à ce que l'on parvienne finalement à faire "revenir" la collaboratrice méritante. Il faut savoir qu'une seule réunion n'a pas suffi, il a fallu deux ou trois tentatives avant que l'équipe et elle-même ne retrouvent leur voix. Au final, cela en valait la peine.

Les experts présents, issus du domaine médical, juridique, des assurances sociales et privées ainsi que du domaine du job coaching, ont répondu aux questions que se posent les employeurs et les employés en rapport avec le retour au travail. Il a été possible de montrer aux nombreux représentants d'entreprises présents, à titre d'exemple, comment les chemins du retour au travail peuvent être couronnés de succès. Ce forum constitue ainsi une contribution importante pour que de telles intégrations soient "normales" et valent la peine - valent la peine par rapport aux licenciements et aux nouveaux engagements.

Plus d'informations : www.forumimpfalzkeller.ch

 

Le Suisse est "Manager par intérim de l'année 2017

Dans le cadre du 13e forum annuel de l'AIMP qui s'est tenu au château de Schwarzenstein dans le Rheingau (Allemagne), le Suisse Patrick Jung a été élu "Manager par intérim de l'année 2017" pour ses performances exceptionnelles et son professionnalisme. Cet ingénieur électricien diplômé de l'EPFZ est un directeur d'entreprise couronné de succès ainsi qu'un expert dans la fabrication industrielle et le développement de produits techniques pour les moyennes et grandes entreprises.

Le Dr Patrick Jung a été élu "Manager par intérim de l'année 2017". (Image : PD / zVg)

Le 22 avril, l'"Arbeitskreis Interim Management Provider" (AIMP) - selon ses propres dires, la plus importante association de fournisseurs de management par intérim dans les pays germanophones d'Europe - a décerné pour la septième fois le prix "Interim Manager de l'année". Le lauréat, le Dr Patrick Jung, travaille depuis 2006 comme manager intérimaire. Depuis, il a effectué avec succès plus de 10 missions en tant que CEO, chef de division et chef de projet, dont huit mandats ont été confiés à Top Fifty AG, membre de l'AIMP-Provider à Zoug. Jung est ingénieur diplômé de l'EPF de Zurich et a dirigé pendant de nombreuses années des entreprises de solutions électrotechniques en tant que salarié. Aujourd'hui, sa longue expérience de direction est sollicitée dans les entreprises industrielles les plus diverses. C'est un généraliste qui maîtrise aussi bien l'aspect technique que la gestion d'entreprise. Il travaille souvent sur des projets de redressement. Jung n'a cessé de se développer en tant que manager intérimaire, même lorsqu'il était indépendant, et il est aujourd'hui un expert très demandé.

"Je suis passionné par le management par intérim"

Pour réussir à se constituer un réseau et à se faire un nom dans le management par intérim, il faut travailler dur. Grâce à son grand engagement et à des mandats couronnés de succès, Patrick Jung est en permanence occupé, comme on dit. Il considère son parcours comme un chemin jalonné de points forts, mais aussi de moments difficiles : "Je suis un manager par intérim passionné et je souhaite, en assumant la responsabilité de la direction par intérim, élaborer et mettre en œuvre des solutions durables avec l'équipe de direction".

Un réseau réputé

Jung ne se contente pas d'aider ses clients à gérer leurs affaires de manière durable et rentable, il accompagne souvent ses mandants au sein du conseil d'administration de l'entreprise une fois l'activité opérationnelle terminée. Patrick Jung est associé chez Top Fifty Interim Management à Zoug. Depuis plus de 20 ans, l'entreprise met en relation des cadres disposant d'une expérience professionnelle et personnelle supérieure à la moyenne pour des missions d'intérim ou de gestion de projet exigeantes. Trois membres du réseau de Top Fifty ont déjà été élus "Interim Manager de l'année".

Plus d'informations : www.top50interim.com

 

Urs Weber devient le nouveau responsable du développement chez Sage Suisse

Sage, fournisseur de systèmes intégrés de comptabilité, de gestion des salaires et de paiement, annonce un changement au niveau de la direction supérieure : après 12 ans, Edwin Bütikofer cède son poste de directeur du développement à Urs Weber, qui était jusqu'à présent responsable du secteur Professional Services chez Sage Suisse.

Urs Weber, nouveau chef du développement chez Sage Suisse. (Image : Sage Suisse)

Urs Weber (49 ans) est responsable du secteur Professional Services chez Sage Suisse SA depuis 2015. Il prend désormais la direction du secteur Product Delivery et est ainsi responsable du développement des produits Sage locaux Sage Start, Sage 50 Extra et Sage 200 Extra. L'informaticien diplômé dispose d'une longue expérience dans le secteur des logiciels. Il a notamment dirigé le secteur e-business chez ALSO Suisse SA et était responsable de la mise en place et de la direction du Competence Center Business Intelligence chez Bison Suisse SA.

Edwin Bütikofer (62 ans) quitte la direction après 12 ans et quitte également la direction de Sage Suisse SA au 31 juillet 2017. Il reste chez Sage en tant que chef de produit responsable de Sage 200 Extra. Edwin Bütikofer s'exprime sur cette décision : "Cela fait maintenant 30 ans que je travaille, dont plus d'une décennie en tant que cadre de l'un des principaux éditeurs de logiciels en Suisse. Pour moi, il a toujours été clair que mon chemin me conduirait une fois de plus vers un 'retour aux sources'. Et plus précisément au produit Sage 200 Extra, l'ancien Simultan".

Marc Ziegler, Country Manager Sage Switzerland : "Nous sommes heureux qu'Edwin Bütikofer reste à nos côtés avec son énorme savoir-faire et que nous ayons pu trouver un successeur expérimenté en la personne d'Urs Weber. Nous allons concentrer nos investissements sur l'extension de nos produits Sage Start, Sage 50 Extra et Sage 200 Extra, en particulier sur la solution de branche pour les maisons de soins et les institutions pour handicapés. Nous ne perdons pas de vue les exigences croissantes de la numérisation. Ainsi, tous les produits sont déjà prêts pour le nouveau trafic des paiements suisse avec la norme ISO-20022".

Suite à la rocade au sein du management, le secteur Professional Services sera dirigé par intérim par Felix Hegi. Le recrutement pour ce poste est actuellement en cours.

Source et informations complémentaires : Sage Suisse

Equinix agrandit le datacentre zurichois ZH5 - l'expansion se poursuit

Le fournisseur mondial de services d'interconnexion et de centres de données investit 18 millions de dollars dans 900 mètres carrés supplémentaires de surface de centre de données et 280 cabinets sur le site d'Oberengstringen. L'objectif est de répondre à la demande croissante.

Vue du datacenter ZH5 agrandi. (Image : Equinix)

Grand jour le 21 juin 2017 à Oberengstringen, aux portes de Zurich : Equinix annonce l'achèvement de la deuxième phase d'extension du datacentre International Business Exchange ™ (IBX) ZH5. L'extension a permis de créer 900 mètres carrés supplémentaires de datacentre et 280 cabinets dans le ZH5 afin de répondre à la demande toujours croissante de connectivité et de co-location. Equinix a investi environ 18 millions de dollars, soulignant ainsi à la fois sa croissance en Suisse et l'importance de la région de Zurich en tant que site économique. Comme la numérisation est devenue un principe commercial stratégique, Equinix offre aux entreprises une connexion directe aux fournisseurs de services réseau ainsi qu'aux fournisseurs de services cloud internationaux tels qu'Amazon, Microsoft Azure, Google et Softlayer. Mais Equinix propose également ses services de datacenter aux "petits" clients, par exemple à ceux qui souhaitent exploiter un cloud privé tout en misant sur les normes élevées de sécurité des données en Suisse. "Nous sommes en quelque sorte les facilitateurs de la numérisation", a déclaré Roger Semprini, directeur général d'Equinix Suisse, lors d'une conférence de presse.

Réutilisation de l'ancienne bourse aux fleurs

Le datacenter ZH5 a été ouvert en 2013 dans l'ancienne bourse aux fleurs à Oberengstringen. Avec une surface totale d'environ 6'670 mètres carrés, le site est le plus grand datacentre d'Equinix dans la région de Zurich et abrite l'un des principaux nœuds Internet de Suisse. Les travaux d'agrandissement ont débuté en octobre 2016. La forte demande en espace de datacentre et en interconnexion de la part du monde de la finance, des fournisseurs de cloud et du marché des télécommunications dans cette zone économique importante a été déterminante pour l'extension.

ZH5 est relié aux autres datacentres IBX d'Equinix à Zurich par une boucle de fibre optique, créant ainsi un campus puissant et interconnecté pour la grande région. Au total, Equinix héberge dans ses datacentres plus de 90 fournisseurs de réseaux, plus de 60 fournisseurs de services cloud, environ 40 sociétés financières et plus de 20 fournisseurs de contenu et clients d'entreprise dans ses sites de Zurich. Cela signifie que : Les services de streaming comme Netflix ou les différentes plateformes de médias sociaux ne fonctionnent que grâce à ces datacenters.

Poursuite de l'expansion prévue

Zurich est un centre d'interconnexion et financier important en Suisse et, situé au centre de l'Europe, Zurich est un site important à partir duquel on peut atteindre toutes les destinations européennes en 30 millisecondes maximum. Roger Semprini explique : "La Suisse, au cœur de l'Europe, est un marché clé pour Equinix, avec une demande en espace de datacentre en constante augmentation. C'est pourquoi nous investissons continuellement dans nos sites afin de répondre aux besoins de nos clients en matière de datacentres hautement sécurisés et performants. Equinix joue un rôle important en aidant les entreprises à pérenniser leurs opérations informatiques grâce à l'interconnexion des personnes, des sites, des clouds et des données. Aujourd'hui, nous pouvons annoncer l'achèvement de la deuxième phase d'expansion dans le datacentre ZH5 IBX - la prochaine phase est déjà prévue".

Plus d'informations : www.equinix.ch

 

L'entrepreneuriat en Suisse : pas un peuple de fondateurs

Malgré des conditions cadres favorables et une peur de l'échec plus faible, les jeunes Suisses restent réticents à s'engager dans la voie entrepreneuriale. De plus, les femmes sont moins nombreuses à choisir cette voie professionnelle.

En Suisse, les jeunes semblent avoir plus peur que la moyenne de se lancer dans l'entrepreneuriat et souhaitent progresser différemment sur le plan professionnel. (Image : Fotolia.com)

Le dernier rapport national suisse du Global Entrepreneurship Monitor (GEM), la plus grande étude internationale sur l'entrepreneuriat, montre une grande réticence chez les jeunes à vouloir un jour créer leur propre entreprise. L'édition 2016/2017 de l'étude, rédigée par la Haute école de gestion de Fribourg (HEG-FR), examine pour la première fois, en collaboration avec le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), les différences régionales selon les sept grandes régions (de l'Office fédéral de la statistique) et les types d'espaces de la nouvelle politique régionale NPR de la Suisse. Dans le cadre de cette étude, 3500 entretiens ont été menés.

8,2% des Suisses ont créé leur propre entreprise entre 2013 et 2016

Les conditions cadres en Suisse sont généralement considérées comme positives et les conditions de création d'entreprise sont meilleures en Suisse que dans des pays comparables. Pourtant, ces dernières années, seuls 8,2% de Suisses se sont lancés dans l'aventure entrepreneuriale. Il s'agit d'une légère augmentation (+ 0,9%) par rapport à 2015, mais la Suisse se classe en dessous de la moyenne des économies basées sur l'innovation comparables (9,1%), comme les États-Unis, le Canada ou l'Australie.

L'entrepreneuriat n'est pas un véritable choix de carrière

En 2016, 43,3% des Suisses estiment avoir suffisamment d'expérience et de compétences pour créer leur propre entreprise. Mais la création d'entreprise n'est une option que pour une minorité : 38,9% de la population la considère comme un bon choix de carrière, contre 77,9% aux Pays-Bas, 68,8% au Portugal, 65,5% des Canadiens, ou 64,2% des Israéliens. Et seuls 7,9% des Suisses sont prêts à se lancer dans l'entrepreneuriat et à créer une nouvelle entreprise au cours des trois prochaines années. La carrière entrepreneuriale ne semble toujours pas avoir l'aura positive nécessaire au sein de la population suisse.

La Suisse se situe en dessous de la moyenne internationale pour les créateurs d'entreprise < 35 ans. (Graphique : HEG-FR)

La Suisse en queue de peloton

Chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, la transition vers l'entrepreneuriat est en effet problématique. Bien que de nombreux jeunes interrogés considèrent l'entrepreneuriat comme un bon choix de carrière (44,2% d'entre eux), seule une petite minorité (13,6%) estime posséder les bases nécessaires pour créer sa propre entreprise. Et seul un quart (25,5%) identifie des opportunités commerciales intéressantes dans la région où ils vivent. En comparaison internationale, la Suisse est clairement à la traîne : seul un jeune de trente ans est actuellement en train de créer une entreprise ou est à la tête d'une start-up. Un chiffre qui place la Suisse dans les derniers rangs des économies comparables à fort potentiel d'innovation (23e rang parmi les 27 pays). Aux Pays-Bas, près d'une personne sur cinq connaît déjà les joies et les défis de l'entrepreneuriat...

Comment intéresser les jeunes à l'entrepreneuriat ?

S'agit-il de signes d'un manque de confiance en soi ? Ou la jeune génération suisse ne veut-elle pas quitter sa zone de confort et son statut d'employé ? Les résultats indiquent que les jalons de l'incitation à l'esprit d'entreprise et de la formation sont posés trop tard. Comment dès lors transmettre l'esprit d'entreprise et un comportement innovant dès l'école obligatoire ? Rico Baldegger, directeur de la HEG-FR, répond : "le succès de notre première édition du camp d'été ADOPRENEURS, que nous avons organisé en été 2016 pour les jeunes de 13 à 16 ans, montre clairement que les jeunes sont en attente de telles initiatives. Plus encore, le mode d'enseignement de l'entrepreneuriat, y compris au niveau post-obligatoire, doit être repensé en profondeur. Nous devons sortir les élèves des salles de classe et les amener à la pratique du monde économique réel, en particulier celui des start-ups. Le système éducatif suisse doit mieux promouvoir la créativité des jeunes et les encourager à penser en dehors de la boîte et en dehors des carrières classiques".

Les femmes moins actives dans l'entrepreneuriat

L'analyse de la situation sous l'angle du genre montre que les femmes sont aujourd'hui moins enclines à s'engager dans l'entrepreneuriat qu'il y a une dizaine d'années. De 22,9% en 2003, le taux est passé à près de 50% entre 2011 et 2014 - un chiffre proche de la parité avec les hommes - mais il est retombé à 32,2% en 2016, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que la crise financière de 2008 a poussé les femmes à créer de nouvelles entreprises "par nécessité". De plus, la situation du marché du travail s'est globalement améliorée ces dernières années, ce qui pourrait avoir réduit leurs ambitions entrepreneuriales. L'équilibre entre le travail et la vie familiale semble également être un facteur de cette baisse importante.

Source et plus d'informations

 

Concours de start-up >>venture>> 2017 : les gagnants

Le 19 juin, >>venture>>, le plus important concours de start-up de Suisse, a récompensé les lauréats de cette année et fêté ses 20 ans d'existence. Pendant la remise des prix, l'invité d'honneur, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, a tenu un discours sur le thème de l'entrepreneuriat et de l'innovation.

Lumigbo remporte le premier prix du concours de start-up >>venture>> pour le meilleur plan d'affaires. Sur la photo : Andreas Schmocker (au centre) et le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann. (Photo : >>venture>>)

>>venture>> est organisé par l'ETH Zurich, McKinsey & Company Suisse, Knecht Holding, la Commission pour la technologie et l'innovation de la Confédération et l'EPFL. En outre, 31 entreprises suisses de renom, des institutions et des partenaires médiatiques soutiennent le concours de start-up. L'édition >>venture>> de cette année a vu la participation de 325 personnes réparties en 203 équipes : 95 ont soumis leurs idées commerciales et 108 leurs plans d'affaires. Les meilleures équipes se sont penchées sur des thèmes liés à la technique médicale, la biotechnologie, la pharmacologie, l'aérospatiale, la géologie et les technologies de l'information.

Les gagnants

Le jury et le comité consultatif ont choisi Lumigbo comme meilleur plan d'affaires et ReflectUS comme meilleure idée d'affaires parmi les plans d'affaires et les idées d'affaires présentés. TWIICE a remporté le prix du public SRF/RTS.

1ère place - meilleur plan d'affaires : Lumigbo (ETH Zurich/EPFL, Lausanne)

Le problème des solutions implantaires existantes est qu'il est impossible de contrôler le processus de durcissement du matériau de remplissage. Lumigbo a développé un matériau qui peut être durci à l'aide de la lumière. L'utilisation de ce matériau permet de construire et de durcir des implants (par exemple lors d'interventions dentaires) directement dans le corps, étape par étape.

1ère place - meilleure idée commerciale : ReflectUS (ETH Zurich)

Le diagnostic du cancer du sein représente généralement une charge considérable pour les patientes : La mammographie les expose aux rayons X et la compression des seins pendant l'examen est généralement douloureuse. ReflectUS développe un appareil d'examen basé sur la technologie des ultrasons. Il permet un diagnostic sans radiations et un examen plus agréable.

ReflectUS a reçu le premier prix de la meilleure idée commerciale lors du concours des start-ups. (Image : >>venture>>)

Prix du public : TWIICE (EPFL, Lausanne)

TWIICE développe un exosquelette modulaire qui permet aux paraplégiques de retrouver leur indépendance dans leurs activités quotidiennes. Grâce à l'exosquelette, les patients peuvent à nouveau se tenir debout, marcher et monter les escaliers. Contrairement aux solutions d'exosquelettes existantes, l'exosquelette modulaire de TWIICE peut être adapté spécifiquement aux besoins des patients.

Pas seulement des prix en espèces

Lors de la remise des prix de >>venture>>, il s'agit de bien plus que la somme totale de 170'000 CHF, font savoir les organisateurs : "Depuis 20 ans, nous améliorons les chances de succès des futurs entrepreneurs en leur transmettant des connaissances, en les coachant et en élargissant leur réseau", explique le Dr Thomas Knecht, ancien directeur de McKinsey & Company Suisse et fondateur du concours. "Le jour de la remise des prix, tous les participants auront en outre la possibilité de rencontrer des investisseurs lors de réunions 1:1, et les meilleures équipes se présenteront devant des groupes d'investisseurs intéressés", ajoute-t-il. La qualité des projets soumis pour le concours de start-up est très élevée, poursuit le Dr Thomas Knecht. Choisir les meilleures équipes parmi les nombreux bons projets a été un grand défi pour les membres du jury.

Les autres lauréats

2ème-5ème place Plan d'entreprise >>venture>> 2017

2e place Haelixa (ETH Zurich) : substances de marquage pour l'industrie, basées sur l'ADN et qui ne sont ni toxiques ni radioactives.
3e place Rainbow Biosystem (Eawag, Zurich) : système de biocapteurs basé sur des cellules de poisson, capable de déterminer la toxicité dans l'eau.
4e place Vibwife (Switzerland Innovation Park, Biel/Bienne) : matelas de mobilisation qui assure une position correcte du corps lors de l'accouchement.
5e place ASTROCAST (EPFL, Lausanne) : construit un réseau de nanosatelites avec le soutien technique de l'ESA (European Space Agency).

2ème à 5ème place Idée commerciale >>venture>> 2017

2e place Struckd (ZhdK, Zurich) : Struckd comble le fossé entre les deux tendances que sont la gamification (par exemple pour les contenus publicitaires) et les contenus de jeux générés par les utilisateurs.
3e place PeakProfiling (Zurich/Berlin, sans indication de l'université) : a développé un algorithme qui permet de diagnostiquer la dépression à partir de modèles de voix.
4e place TWIICE (EPFL, Lausanne) : TWIICE développe un exosquelette modulaire qui permet aux paraplégiques de retrouver leur indépendance dans leurs activités quotidiennes.
5e place Komp-Act (EPFL, Lausanne) : développe des actionneurs électriques (plutôt qu'hydrauliques) légers et innovants pour le marché de l'aérospatiale.

En savoir plus sur >>venture>>

Marketing tendance : des inputs pratiques pour les PME

"Praxisbuch Trendmarketing - Innovationskreislauf und Marketing-Mix für KMU" : un guide de sensibilisation aux tendances et de mise en œuvre efficace pour les petites et moyennes entreprises.

Le nouveau livre de Veronika Bellone et Thomas Matla montre aux PME comment le marketing tendance peut être mis en pratique. (Image : Campus Verlag)

Il n'y a guère de sous-discipline de la gestion d'entreprise qui soit soumise à des courants (de mode) aussi changeants que le marketing. Les PME en particulier - avec 99 pour cent des entreprises, elles constituent l'épine dorsale de l'économie - semblent être perdantes lorsqu'il s'agit d'utiliser les nouvelles tendances pour commercialiser leur propre entreprise et leurs produits. Avec son livre "Praxisbuch Trendmarketing. Innovationskreislauf und Marketing-Mix für KMU", les auteurs Veronika Bellone et Thomas Matla fournissent désormais une multitude d'informations et d'instructions utiles. Tout d'abord, différentes PME de la région DACH prennent la parole et parlent de leur propre approche des tendances et du marketing de tendance correspondant. Après une section sur la recherche de tendances, sept mégatendances importantes sont abordées (numérisation, individualisme, mondialisation, changement démographique, durabilité, style de santé et urbanisation). Ensuite, les choses deviennent vraiment concrètes : les auteurs présentent le marketing-mix en 13 P et expliquent son application dans les PME en déduisant un cycle d'innovation pour le marketing des tendances. L'approche classique des 4P datant des années 1960 ne suffit plus aux yeux des auteurs. Les critères Product, Price, Place, Promotion sont complétés par People (personnes), Process (processus) et Physical Evidence (matériaux) et élargis à des dimensions telles que, par exemple, Purpose (objectif de l'entreprise), Performance (indicateurs de performance) ou Propulsion (technologies). Être attentif aux besoins des clients est également une invitation importante que le livre adresse aux PME. Des listes de contrôle pratiques et des exemples de cas - toujours disséminés pour illustrer certaines sections théoriques - complètent ce livre clairement structuré. Dans l'ensemble, les deux auteurs mettent à disposition un instrument de travail utile qui allie la profondeur scientifique à de nombreux exemples tirés de PME de différents secteurs - une mine de connaissances et d'incitations à l'application pour les responsables marketing ayant des exigences stratégiques ainsi que pour les étudiants qui souhaitent approfondir ce domaine spécialisé.

Veronika Bellone, Thomas Matla
"Livre pratique sur le marketing des tendances - Cycle d'innovation et marketing mix pour les PME"
Campus Verlag Francfort/ New York, 2017
367 pages, relié
Imprimé ISBN 978-3-593-50662-3
Livre électronique (PDF) ISBN 978-3-593-43567-1
E-Book (EPUB) ISBN 978-3-593-43590-9

Lien vers le livre

Cinq conseils importants pour l'organisation du remplacement pendant les vacances

Les vacances d'été approchent à grands pas. Avant de commencer à s'absenter, il est toutefois indispensable d'organiser correctement le remplacement pendant les vacances. Elle garantit le bon déroulement du travail et surtout des vacances sans stress.

Avant de partir en vacances bien méritées, il convient de bien organiser le remplacement pendant les vacances. (Image : Rosel Eckstein / pixelio.de)

"Pendant les vacances, les collaborateurs doivent pouvoir se ressourcer et faire le plein d'énergie sans avoir à se soucier des questions liées au travail", souligne Yeng Chow, Senior Manager chez Robert Half à Zurich. "Les transferts de vacances n'aident donc pas seulement les collègues qui doivent assumer des tâches. Elles servent surtout à pouvoir effectivement se déconnecter complètement et se régénérer pendant les vacances. Si le repos est trop court pendant le congé, il faut s'attendre à une baisse de la productivité et à un manque de motivation au retour", explique Chow. Pour que les salariés puissent profiter de leurs vacances bien méritées, Robert Half rappelle quelques conseils pour une transmission parfaite des congés.

Avec ces 5 conseils, l'organisation du remplacement pendant les vacances est une réussite :

  1. L'oiseau qui se lève tôt attrape le ver : s'informer à temps : Rappelez à vos collègues au moins une à deux semaines avant votre dernier jour de travail et prévoyez suffisamment de temps pour la transmission. Le vendredi à 17 heures, personne n'est plus concentré, le rendez-vous devrait donc avoir lieu plus tôt. Vous laisserez ainsi suffisamment de temps à vos collègues pour qu'ils puissent vous poser des questions après l'entretien. Prévoyez également une marge pour vous-même : Ne fixez pas de tâches ou de rendez-vous importants juste avant vos vacances, afin d'éviter tout stress inutile. Dans tous les cas, il est conseillé de consigner par écrit toutes les responsabilités, les tâches et les contacts externes. Ce document servira de rappel à vos collègues et sera également utile en cas d'absence d'un remplaçant et si quelqu'un doit prendre le relais.
  2. Des responsabilités claires : Désigner clairement les remplaçants pour les vacances : Réglez précisément qui vous représente et qui assume la responsabilité. Vous éviterez ainsi que des tâches ne puissent pas être traitées en raison d'un manque de clarté dans les responsabilités. Si les règles sont claires, vos collègues auront suffisamment l'occasion de se consulter. De cette manière, il est possible de clarifier à temps si votre remplaçant prévu a suffisamment de capacités libres. Si ce n'est pas le cas, il vaut mieux chercher une alternative en concertation avec votre supérieur. Il est souvent judicieux de déléguer vos tâches à plusieurs collègues afin de répartir la charge de travail de manière égale.
  3. L'ordre est la moitié des vacances : ranger et faire une liste de choses à faire : Un retour non structuré peut rapidement réduire à néant la récupération. Deux mesures simples permettent d'y remédier : D'une part, mettez de l'ordre sur votre bureau et dans vos documents afin de ne pas être assommé par le chaos sur votre bureau à votre retour. D'autre part, vous devriez établir une liste de choses à faire pour la période suivant vos vacances. Ces deux éléments vous aideront à vous motiver et à prioriser correctement les tâches dans les premiers jours suivant votre retour.
  4. "Je m'absente" : rédiger un message d'absence : Même si vous avez informé vos principaux contacts de vos vacances à l'avance, une note d'absence est indispensable. Celle-ci devrait contenir les informations suivantes : La date de votre retour, le contact de votre remplaçant de vacances ainsi qu'une mention indiquant si l'e-mail sera transféré. Le cas échéant, vous devriez également mettre en place un transfert de votre téléphone vers vos collègues.
  5. Pour les cadres : clarifier la disponibilité téléphonique pendant les vacances : Il est souvent convenu contractuellement, en particulier dans les postes de direction, d'être joignable même pendant les vacances. Dans ce cas, prévoyez des heures fixes pour répondre au téléphone ou aux e-mails. Ainsi, vos collègues sauront quand ils peuvent obtenir des renseignements de votre part et ne vous dérangeront pas à une occasion inopportune. En outre, cette manière de procéder est plus efficace et vous permet de mieux vous reposer que de consulter de temps en temps votre téléphone portable ou votre ordinateur portable.

Ainsi, plus rien ne devrait s'opposer à la détente pendant les vacances.

Source : Robert Half

get_footer() ;