Rétrospective du Forum suisse de l'éducation : "Chacun se forme soi-même

Lors du 6e Forum suisse de la formation de la Haute école spécialisée de Saint-Gall, les experts ont discuté de la formation continue, de ses pièges et de ses opportunités. Ils ont été unanimes : une formation continue est plus qu'une qualification, elle forme la personnalité.

Différents points de vue au Forum suisse de la formation : Martin Bircher, directeur des RH, Reto Eugster, directeur du centre de formation continue WBZ-FHS, Sabine Bianchi, modératrice, Florian Reiser, entrepreneur à succès sans formation continue, Beatus Zumstein, futur quadruple diplômé de master. (Photo : PD)

Les personnes qui souhaitent se perfectionner n'ont que l'embarras du choix. En effet, les hautes écoles suisses proposent actuellement 317 masters, 128 diplômes et 543 certificats aux personnes avides de connaissances. Cela n'est guère étonnant, car la formation continue est le sujet de la plupart des entretiens avec les collaborateurs. Elle est considérée comme un investissement rentable dans son propre avenir, comme la mesure de toute chose pour rester compétitif dans le monde du travail. Mais est-ce vraiment le cas ? La Haute école spécialisée de Saint-Gall (FHS) s'est posé cette question comme garde-fou lors du 6e Forum suisse de la formation du 30 mars et est même allée un peu plus loin : "La formation continue est-elle une tâche qui dure toute la vie ou ne sommes-nous peut-être que des prisonniers à vie dans la jungle sans cesse croissante et inextricable des offres" ?

Une formation continue nécessite des ressources internes

Le professeur José Gomez, directeur du Centre pour la formation supérieure ZHB-FHS, a tout de suite précisé dans son exposé : "La formation signifie bien plus que l'apprentissage, et aussi plus qu'une qualification". Selon lui, la formation doit être comprise comme une auto-formation, une sorte de formation de la personnalité et la capacité à s'autodéterminer. La formation continue vise à acquérir des connaissances, à assurer le transfert dans la pratique, mais elle exige aussi du temps et de l'argent. C'est pourquoi elle devrait pouvoir être organisée de manière flexible. "Malgré les éléments précieux que fournit une formation continue, elle ne garantit pas le succès", ajoute-t-il. Les ressources internes telles que l'intérêt, la motivation, la persévérance et la volonté de vouloir faire encore mieux sont tout aussi importantes. "L'homme n'est pas formé, il se forme lui-même".

"Apprentissage par la pratique"

Florian Reiser, entrepreneur à succès et copropriétaire de la Focacceria à Saint-Gall, est un bon exemple d'auto-formation. Autrefois, il avait appris le métier d'infirmier psychiatrique. Mais il a voyagé dans le monde entier et fait ce qu'il avait envie de faire. Par exemple, professeur de snowboard, pédagogue de l'aventure ou autre chose d'actif. Ce faisant, il trouvait toujours de nouvelles idées. Il n'a pas suivi de formation continue au sens classique du terme. Sa devise est plutôt : "Learning by doing". "J'ai toujours aimé les raccourcis et il en va de même pour la formation continue. Je puise mes connaissances un peu partout". Il lui arrive ainsi de faire un grand voyage pour trouver la meilleure recette de raviolis. Ce n'est pas le cas de Beatus Zumstein : il a déjà trois diplômes de master en poche, et pour le quatrième, il ne lui reste plus qu'à rédiger son mémoire de fin d'études. C'est le défi permanent qui l'attire. Cela a marqué son travail d'équipe et son orientation dans la société. Mais cela a aussi ses inconvénients : "J'ai aussi vécu le fait d'être considéré comme surqualifié ou d'avoir le sentiment d'être un théoricien".

La formation continue comme "pilule anti-âge

A cela s'ajoute l'âge : l'animatrice Sabine Bianchi a cité des chiffres tirés des statistiques fédérales, selon lesquels les personnes de plus de 40 ans se forment moins. Reto Eugster, directeur du centre de formation continue WBZ-FHS, confirme ces chiffres. A la FHS de Saint-Gall aussi, la part des personnes âgées est plutôt faible, sauf dans le domaine de la santé où elle est un peu plus élevée. Martin Bircher, directeur et responsable RH de Movis AG, l'explique par la situation de vie : vers 40-50 ans, on est pleinement engagé dans son travail, on s'occupe de sa famille, il ne reste donc guère de temps pour les études. "Chez nous, la formation continue est en tout cas très appréciée. C'est un bon guide pour savoir ce que l'on fait bien et ce que l'on fait mal. Elle constitue un transfert de connaissances idéal dans la pratique", déclare Bircher. L'entrepreneur Reiser voit les choses de manière pragmatique : "Quel que soit l'âge, il faut simplement s'accrocher". Les hautes écoles sont toutefois mises au défi. Selon Eugster, la tendance va davantage vers des formations internes à l'entreprise afin de réduire les absences. Les exigences individuelles des étudiants sont également plus élevées aujourd'hui, avec la question de savoir combien de temps on peut ou on veut investir. Mais au final, il s'agit d'allumer la flamme et d'éveiller la curiosité.

Le Forum suisse de la formation de la FHS de Saint-Gall l'a montré : La formation continue est plus qu'une simple théorie ou un diplôme de fin d'études que l'on brandit sous le nez de l'employeur. On acquiert en plus des compétences sociales, des capacités à gérer les conflits et un esprit d'équipe. "Nous avons chaque jour la possibilité d'apprendre quelque chose. Par d'innombrables voies. Que ce soit pour la vie ou pour la vie entière, c'est à chacun de décider", déclare Sebastian Wörwag, recteur de la FHS de Saint-Gall.

Plus d'informations sur le Forum suisse de l'éducation (exposé du Prof. Dr Gomez) : www.fhsg.ch/bildungsforum

 

Le KMU Swiss Forum appelle au courage de changer

La manifestation du 15e anniversaire a débuté par le discours d'ouverture de la présidente de la Confédération et s'est terminée par un invité surprise. Plus de 500 invités venus de toute la Suisse ont échangé sur le thème "Le changement - une constante" le 23 mars au centre de congrès Trafo à Baden. Quels sont les changements auxquels les entrepreneurs sont confrontés et comment y font-ils face ?

Des invités de bonne humeur au 15e KMU Swiss Forum : La présidente de la Confédération Doris Leuthard et l'hôte Armin Baumann (à droite) ainsi que le modérateur Hugo Bigi (tout à droite à l'extérieur).

Le KMU Swiss Forum est l'un des événements économiques les plus importants de Suisse alémanique. Le programme de la manifestation anniversaire de cette année a suscité un grand intérêt - plus de 500 invités du monde politique et économique y ont participé. Le programme de la journée était ponctué d'intervenants de haut niveau. Ils ont discuté et éclairé le thème "Le changement - une constante" sous différentes perspectives. Hugo Bigi a animé la manifestation. Il est le même qu'il y a 15 ans, mais il n'est plus le même, a souligné l'animateur avec bonne humeur au début du programme.

Armin Baumann, initiateur du KMU Swiss Forum et CEO de KMU Swiss AG, a souligné dans son discours de bienvenue que l'ambiance dans les PME suisses était réjouissante. "Les PME suisses créent de plus en plus d'emplois et constituent de cette manière l'épine dorsale de l'économie", a déclaré Armin Baumann. "Le changement est là. Toujours et partout. Il est important de le reconnaître et de l'utiliser comme une chance". Cette affirmation a également été renforcée par la présidente de la Confédération Doris Leuthard dans son discours d'ouverture.

La présidente de la Confédération plaide pour des investissements dans la formation initiale et continue de la main-d'œuvre qualifiée

Après douze ans, c'est la deuxième fois que la présidente de la Confédération honore le KMU Swiss Forum de sa présence en tant qu'oratrice invitée. En tant que cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), Doris Leuthard est confrontée quotidiennement au changement. Depuis la crise financière de 2008, la Suisse est en constante évolution, accompagnée de beaucoup d'incertitudes. "Pourtant, notre pays est la seule constante au monde. Malgré la crise, la Suisse a pu réduire sa dette et affiche des chiffres de croissance stables", explique avec satisfaction la présidente de la Confédération. Cela montre que le paysage entrepreneurial local est tout à fait capable de s'adapter en période difficile. Le gouvernement national est convaincu qu'il peut soutenir encore davantage la formation et la formation continue en prélevant une partie des excédents du budget de l'État. "Mais ce sont les PME elles-mêmes qui doivent avoir des idées de changement", a souligné Doris Leuthard.

"De la racine au fruit"

Bruno Aregger a appris à sensibiliser et à ouvrir son esprit au changement. Ayant grandi dans une famille d'entrepreneurs, il a été fortement influencé par l'envie de tout faire lui-même et de prendre les choses en main. Il est le fondateur d'APPLETREE Think Thank et donne aujourd'hui des conférences sur les valeurs d'entreprise. Aregger a conseillé aux participants de prendre conscience de leurs valeurs dans le contexte actuel. Les collaborateurs sont un bien important. En tant qu'entrepreneur, il vaut la peine d'investir dans ses collaborateurs. Il a comparé une PME à un pommier et à son cycle. Si l'arbre possède un bon réseau de racines (collaborateurs, cadres et propriétaires), le pommier produit une meilleure récolte.

Bruno Aregger a appelé les entrepreneurs présents à investir davantage dans leurs collaborateurs.

Révolutionner le monde avec les guitares électriques

Les jeunes entrepreneurs Silvan Küng et Pirmin Giger de Relish Brother AG sont des amis d'enfance. C'est en raison de leur passion pour la musique et la guitare qu'ils ont fondé leur start-up il y a quatre ans. Depuis, ils bousculent avec succès le marché international avec des guitares électriques inédites et de grande qualité et produisent 600 instruments. Avec la guitare haut de gamme "Jane", ils ont réussi un premier coup qui établit de nouveaux standards dans le monde de la musique. Des guitaristes de renom comme Philipp Fankhauser ou Phil Campell de Motörhead sont enthousiasmés par ce produit haut de gamme. "Grâce à notre curiosité pour le changement, nous avons réussi à faire des guitares un produit d'exportation important pour la Suisse, à côté du chocolat et des montres", a déclaré fièrement Silvan Küng. Ce n'est pas le mérite qui était au premier plan, mais le plaisir et la passion de créer quelque chose de nouveau.

Jeune entrepreneur à succès : Pirmin Giger construit des guitares pour des musiciens de renom avec son ami d'enfance Silvan Küng.

L'homme derrière la scène

Amour, désir et passion ! Ces qualités ont marqué Freddy Burger, propriétaire du groupe Freddy Burger Management, tout au long de sa vie. C'est un homme d'action affirmatif qui a toujours examiné ses décisions en fonction de son "cerveau, de ses tripes et de son cœur". Les valeurs sont très importantes pour lui, et il a fait référence à l'exposé de Bruno Aregger. Lui-même avait planté un arbre avec Udo Jürgens au début de leur collaboration. Cet arbre est aujourd'hui immortalisé en fond d'écran sur le téléphone portable de Freddy Burger, en souvenir d'une longue et fidèle amitié.

A parlé de ses expériences et des leçons qu'il en a tirées lors du KMU Swiss Forum : Freddy Burger.

"J'ai appris de mes expériences, je suis tombé, je me suis relevé et je suis reparti de zéro", a raconté l'homme de 71 ans. Il a appris à gérer les changements. Sauf un, auquel il résiste encore aujourd'hui. L'entrepreneur a révélé qu'il ne pouvait rien faire avec la numérisation. "Il n'y a pas d'ordinateur portable sur mon pupitre et je n'écris pas de messages courts ou de mails". Lorsque l'animateur Hugo Bigi lui a demandé comment il gérait les tâches qui lui incombaient, Freddy Burger a répondu avec malice : "J'ai deux assistantes qui effectuent ces tâches pour moi". Des rires joyeux ont parcouru les rangées de sièges.

Aujourd'hui le méchant, demain le comédien

C'est lui qui sait le mieux gérer les changements : L'acteur Anatole Taubman. Son métier comporte des défis, puisqu'il a déjà joué les rôles principaux et secondaires dans plus de 90 productions cinématographiques et télévisuelles. Avec beaucoup d'humour et de charme, il a raconté son quotidien professionnel. Il a notamment été prêtre, amant, guerrier et médecin légiste. "Mais ce que je préfère, c'est jouer un méchant", révèle-t-il en souriant. A la question de savoir s'il craignait de ne plus recevoir subitement de commandes, Taubman répond par la négative : "Il est important qu'un acteur reste affamé et courageux". C'est la seule façon pour lui de saisir les opportunités.

L'acteur Anatole Taubman en conversation avec le présentateur Hugo Bigi.

Surprise - Un régal musical

D'autres conférenciers de renom ont diverti les invités du Forum PME suisse du jubilé avec des contenus passionnants sur la mobilité et les changements globaux. Après une rétrospective des 15 dernières années par Armin Baumann et Hugo Bigi, l'invitée surprise et chanteuse de soul Nubya a clôturé le forum anniversaire en beauté. La chanteuse bâloise a interprété trois de ses chansons et a chanté le courage, la force et le changement.

Plus d'informations : www.kmuswiss.ch

Hôtel Seedamm Plaza : changements à la tête de l'entreprise

Un vent nouveau va bientôt souffler sur l'hôtel Seedamm Plaza, jusqu'à la direction et le conseil d'administration. Après de nombreuses années de stabilité, l'établissement s'apprête à connaître d'importants changements de personnel.

Heinz Brassel sera le nouveau directeur de l'hôtel Seedamm Plaza. (Image : PD)

Fin juin de cette année, Peter Ernst quittera l'hôtel Seedamm Plaza en raison de sa retraite imminente, un hôtel qu'il a marqué de son empreinte et de son engagement en tant que directeur au cours des 20 dernières années. Son successeur sera un homme qui connaît parfaitement le fonctionnement complexe de l'hôtel et qui a contribué à le façonner, qui a reçu plusieurs distinctions, qui a des racines locales et qui saura maintenir la culture d'entreprise vécue : Heinz Brassel (photo). Depuis l'ouverture en 1998, Heinz Brassel travaille sans interruption pour l'Hotel Seedamm AG, avec un brevet fédéral et un diplôme fédéral de chef de cuisine et de directeur de production. En tant que membre de la direction, il s'est engagé dans la mise en place d'une gestion de la qualité orientée vers le client. Pour ses nouvelles tâches, Heinz Brassel bénéficie de l'entière confiance du conseil d'administration. Selon un communiqué de presse de l'hôtel, il lui tient à cœur de vivre durablement une force motrice orientée vers les objectifs ainsi qu'un professionnalisme qui se mesure aux résultats plutôt qu'aux efforts. Il est heureux d'avoir toujours une longueur d'avance, avec pour objectifs une augmentation inconditionnelle de la gastronomie innovante et moderne, de la performance et des meilleurs résultats possibles pour le client.

Le changement souffle également sur le conseil d'administration : Hans Giger, initiateur de l'hôtel Seedamm Plaza, se retirera également lors de la prochaine assemblée générale. Son successeur, Renato Musch, conseiller d'entreprise d'Uetikon am See, reprendra ses fonctions au sein du conseil d'administration avec une grande expérience de la gastronomie et de l'hôtellerie. Le conseil d'administration et l'ensemble du personnel de l'hôtel remercient vivement Hans Giger pour sa longue fidélité et son grand engagement.

Source : Hôtel Seedamm AG

Les faillites d'entreprises continuent d'augmenter

Au cours des deux premiers mois de l'année en cours, 807 entreprises ont déjà été déclarées insolvables en Suisse. Cela représente une augmentation de 4% par rapport à la même période de l'année précédente.

Au cours des deux premiers mois de 2017, les insolvabilités ont augmenté. (Image : SENTELLO - Fotolia.com)

Régulièrement, le service d'information économique Bisnode D&B collecte des données sur les insolvabilités et les créations d'entreprises. Selon les derniers chiffres, 807 entreprises ont fait l'objet d'une procédure d'insolvabilité en Suisse au cours des deux premiers mois de 2017. Cela correspond à une augmentation de quatre pour cent par rapport à la même période de l'année précédente. Il n'y a eu moins de faillites d'entreprises que dans le sud-ouest de la Suisse (-16%) et à Zurich (-7%). Dans les autres régions, le nombre de faillites a augmenté, parfois massivement. Ainsi, le nombre de faillites a littéralement explosé en Suisse centrale (+41%) et a également fortement augmenté dans le nord-ouest de la Suisse (+22%), au Tessin (+15%) et en Suisse orientale (+14%). Dans l'Espace Mitteland, la croissance a été relativement modérée (+7%). Toutefois, les faillites d'entreprises ont diminué en février 2017 par rapport à l'année précédente, soit de 11%.

Le secteur de la construction en faillite

Si l'on considère l'évolution des insolvabilités par secteur, l'image est claire : le secteur de la construction est déjà connu comme l'un des secteurs en faillite de Suisse, mais les chiffres actuels des faillites battent tous les précédents. Au cours des deux premiers mois de cette année, la fréquence des insolvabilités dans le secteur de la construction était presque quatre fois supérieure à la moyenne de tous les secteurs. Vient ensuite l'hôtellerie-restauration avec un risque 2,5 fois plus élevé. Les entreprises artisanales ont connu 1,9 fois plus de faillites. En revanche, les holdings ainsi que le secteur immobilier et l'imprimerie et l'édition présentaient un risque très faible d'insolvabilité.

Bisnode D&B a analysé le nombre de faillites d'entreprises en 2017 par secteur. Pour ce faire, le nombre de faillites a été considéré par rapport au nombre total d'entreprises dans chaque secteur. La valeur 100 correspond au risque moyen de faillite par insolvabilité de toutes les faillites d'entreprises recensées pendant la période d'analyse. Une valeur supérieure à 100 signifie donc un risque de faillite supérieur à la moyenne. (Graphique : Bisnode D&B)

Stagnation des créations d'entreprises

Les créations d'entreprises ont été plutôt modérées. En janvier et février, les créateurs d'entreprise ont fait inscrire 6 854 nouvelles entreprises au registre du commerce en Suisse. Cela représente une augmentation de deux pour cent par rapport à l'année précédente. Alors que les créations d'entreprises ont diminué en Suisse centrale (-6%) et au Tessin (-5%), elles ont stagné en Suisse orientale. Les entreprises créées ont été plus nombreuses que l'année précédente à Zurich (+1%), dans l'Espace Mittelland (+5%) et dans le nord-ouest de la Suisse (+7%).

Source : Bisnode D&B

La gestion de la génération Z

A l'occasion du 17e International Recruitment Forum qui s'est tenu la semaine dernière à Montreux, Swiss Education Group a présenté les résultats de son étude sur la génération Z. L'objectif de cette étude est de mieux comprendre les attentes et les motivations de la génération Z afin de s'adapter à cette nouvelle génération, tant en tant qu'étudiant qu'employé.

Comment travaille la génération Z ? (Image : PD)

Considéré comme l'un des principaux événements de recrutement et de relève de l'industrie de l'accueil, l'International Recruitment Forum (IRF) se tient deux fois par an à Montreux depuis 2009. Réservé aux étudiants du Swiss Education Group, il accueille sur deux jours plus d'une centaine d'entreprises de renom du secteur. Lors de cet événement, les étudiants peuvent discuter avec des experts du secteur sur le thème des carrières et des besoins du marché. En mars 2017, 1'300 étudiants des sept campus y ont participé et plus de 1'500 entretiens de candidature ont été menés pendant l'événement. Environ 3'500 étudiants ont également participé à une étude au cours des trois derniers mois, menée par Alexandra Broennimann, experte en comportement des consommateurs. Plus d'une centaine d'entretiens personnels ont été menés à cet effet.

Hyperconnecté et défenseur de la valeur travail

La génération Z comprend les personnes nées après 1995, qui ont grandi dans un environnement ultra-connecté et qui sont plutôt réalistes. Ils savent qu'ils doivent travailler dur pour aller de l'avant. Parmi leurs handicaps, ils ont du mal à se concentrer sur une seule chose pendant une longue période.

Un premier résultat de l'étude : ces jeunes vivent la technologie et leurs appareils mobiles comme une partie élargie de leur corps. C'est pourquoi 2/3 d'entre eux déclarent qu'ils sont moins productifs et moins heureux sans leur téléphone portable. Et deuxièmement, pour la génération Z, les choses qui existent en ligne sont réelles. La Gen Z poste 60 % de sa vie sociale sur les réseaux sociaux : repas avec des amis, événements professionnels, fêtes. Alexandra Broennimann explique : "C'est comme si un événement réel n'avait pas eu lieu tant qu'il n'a pas été posté sur le web et confirmé par la communauté en ligne". Il en va de même pour le rapport aux labels : les 3/4 de la Gen Z n'ont pas confiance en un nom de marque s'il n'existe pas sur les réseaux sociaux. Autres résultats : Pour la Gen Z, la réussite professionnelle est très importante. 70 % considèrent que beaucoup d'argent est le meilleur indicateur de réussite, sachant que la réussite ne s'obtient qu'en travaillant dur. 80 % préfèrent un bon travail à une bonne relation.

Les principales conclusions de l'étude Génération Z du Swiss Education Group. (Graphique : PD)

Dans les projets, la Gen Z puissant

Passivement, le gène Z dispose d'une durée d'attention d'environ 8 secondes. Lorsqu'une activité plaît à ses représentants, ils peuvent maintenir leur concentration jusqu'à 12 minutes maximum. Les futurs employeurs doivent donc proposer un bon équilibre entre un cadre de travail adapté et des défis suffisamment stimulants. Alexandra Broennimann recommande donc aux employeurs d'offrir à ces jeunes adultes l'opportunité de s'engager dans des projets et de relever des défis qui parlent concrètement à leur groupe d'âge.

En ce qui concerne la formation initiale et continue, Florent Rondez, CEO de Swiss Education Group, explique : "Nous avons restructuré nos programmes d'études pour faire face à l'ennui ressenti par la génération Z. Nous avons également mis en place un programme de formation continue pour les enseignants. Par exemple, nos enseignants changent de sujet toutes les 20 minutes pendant les cours. La nouvelle pédagogie est évolutive et très dynamique".

Source : Groupe d'éducation suisse

Les cryptomonnaies s'envolent - mais pas sans risque

Un événement historique a impressionné le monde financier début mars 2017 : la valeur d'un bitcoin est supérieure à celle d'une once d'or. Les fluctuations extrêmes du cours de la mère de toutes les crypto-monnaies reposent sur l'entrée en jeu de la spéculation sur l'autorisation des crypto-fonds.

Les crypto-monnaies comme le bitcoin semblent être sur une pente ascendante. Pourtant, elles restent en partie hautement spéculatives. (Image : apoint- Fotolia.com)

Début mars 2017, la valeur des bitcoins, la mère de toutes les crypto-monnaies, a été négociée pour la première fois à un niveau supérieur à celui de l'or. La raison de cette hausse fait l'objet de nombreuses spéculations. La plus probable est la spéculation sur le fait que le lancement d'un fonds indiciel (ETF) est attendu prochainement. Cela garantirait aux investisseurs institutionnels l'accès à la crypto-monnaie. D'une part, cette mesure renforcerait considérablement la confiance dans ces monnaies modernes, mais d'autre part, elle ouvrirait la porte à une spéculation à haut risque. Après la décision négative de l'autorité boursière américaine, le cours a perdu 17% en quelques heures !

Sensible aux fluctuations

D'autres fluctuations massives en sont la conséquence logique. Celles-ci font régulièrement l'objet de vives critiques. Manuel Andersch, l'analyste principal de la BayernLB, déclare par exemple : "L'un des grands problèmes du bitcoin est sa vulnérabilité aux fluctuations. Des gains ou des pertes de cours de 40 pour cent en quelques heures sont tout à fait normaux". Positif pour les spéculateurs, extrêmement mauvais pour la grande masse des détenteurs de ce type de monnaie. En raison de l'envolée, de nombreuses plateformes douteuses de négoce de bitcoins voient en outre le jour, opérant en dehors de tout mécanisme de contrôle légal et comportant donc un risque élevé de perte totale. Cette évolution montre que l'idée en soi innovante des cryptomonnaies (indépendance vis-à-vis de la politique et des banques centrales) s'inspire trop du système financier actuel et ignore les expériences positives des systèmes monétaires jusqu'aux années 70 (date à laquelle les monnaies se sont détachées des valeurs réelles).

Une monnaie hybride comme alternative

Selon ses propres dires, l'association suisse Quid pro Quo, basée à Zurich, s'oppose à ce phénomène en développant depuis fin 2015 une monnaie hybride comme alternative aux crypto-monnaies "classiques". Sa monnaie, les E-Coins, est également indépendante des banques centrales. Une très grande partie des E-Coins émis par Quid pro Quo sont garantis par un panier de valeurs basé sur les principales monnaies de référence et les métaux précieux. Cela signifie que derrière les e-coins se trouvent des valeurs substantielles et non virtuelles. Au début, les E-Coins n'étaient certes disponibles que sous forme numérique. Mais entre-temps, les E-Coins existent aussi sous forme de pièces d'argent frappées, qui représentent la valeur de l'argent.

La politique de placement est définie et adaptée en permanence par des experts. C'est ainsi que le cours a évolué de 0,1 € à l'origine à un peu plus de 1,5 € actuellement, et ce sans grandes fluctuations de cours avec des évolutions négatives. La valeur se calcule uniquement en fonction de l'offre et de la demande.

Déjà 6000 utilisateurs

Qu'en est-il du contrôle et du sérieux ? L'association Quid pro Quo donne aux e-coins une base juridique et une sécurité pour les clients et est responsable du maintien de la valeur du "Value Basket". L'association se soumet volontairement aux lois en vigueur en Suisse, dit-on. Cela sert bien sûr aussi à protéger les utilisateurs, qui sont aussi membres de cette association à but non lucratif. Quid pro Quo souligne qu'il est ainsi possible de mettre un terme au blanchiment d'argent, aux spéculations à haut risque et aux affaires douteuses. La prochaine offre sera lancée sous peu : la place de marché. Diverses entreprises qui acceptent les e-coins comme moyen de paiement s'y présenteront dès le lancement. Les utilisateurs d'e-coins ont ainsi la possibilité de faire des achats 24 heures sur 24, sans devoir transmettre de données sensibles telles que les données de carte de crédit ou bancaires. De plus, il n'y a pas de frais. Les entreprises auraient en contrepartie la possibilité d'attirer de nouveaux clients et de se présenter à un nombre croissant de participants, sont convaincus les créateurs d'E-Coins. Selon Quid pro Quo, E-Coins a connu une forte croissance depuis son lancement et compte aujourd'hui plus de 6000 utilisateurs inscrits. L'association indique que le volume total d'E-Coins s'élève à 71 millions d'euros.

Plus d'informations : www.e-coins.com

Les Suisses font plus confiance aux assurances qu'à Google ou Facebook

Deux tiers des Suisses mettraient à la disposition des assurances des données sur leur comportement personnel s'ils bénéficiaient en contrepartie de primes plus avantageuses. D'un autre côté, les assureurs sont encore à la traîne en matière de numérisation.

Les Suisses font plus confiance aux assurances qu'à Google ou Facebook (Image : PD)

De plus en plus de personnes sont prêtes à mettre à disposition de leur assurance des données de comportement spécifiques et personnalisées si cela leur permet de bénéficier de tarifs plus avantageux en tant que client. Ainsi, 66 % des Suisses pensent qu'ils donneraient à leur assurance automobile l'accès à leurs données personnelles de conduite si cela permettait de récompenser financièrement une conduite responsable. Et 85 % des personnes interrogées estiment qu'elles font davantage confiance aux assurances qu'à Google ou Facebook pour traiter ces données personnelles de manière responsable. Ce sont là les principaux résultats d'un sondage en ligne réalisé par Prophet, société de conseil en marques active dans le monde entier, sur le thème "Quelle importance accordez-vous à la transparence de vos contrats d'assurance ?", pour lequel 250 adultes ont été interrogés en Suisse en février de cette année.

Les assureurs ont du mal à se numériser

Les assureurs ont toutefois encore beaucoup de mal à prendre le virage numérique. Ainsi, de l'avis de nombreux clients, les assurances n'ont pas encore réussi à mettre en œuvre de manière conséquente la numérisation des activités d'assurance. 73 % des personnes interrogées déplorent la mauvaise qualité des sites en ligne des compagnies d'assurance. Les consommateurs préfèrent donc s'informer sur les tarifs et les prix du secteur sur des sites de comparaison. 55 % des Suisses se plaignent en outre de ne pas avoir une vue d'ensemble suffisante de leur couverture d'assurance personnelle.

Une grande confiance dans les assurances

Outre les aspects techniques, il s'agit également d'une transformation organisationnelle et culturelle profonde du secteur. "Celui qui veut survivre dans le futur environnement concurrentiel doit utiliser la numérisation progressive dans l'interaction avec le client, l'intégration des processus et l'offre de produits afin de créer une expérience client moderne et cohérente", évalue le nouveau partenaire de Prophet, Wolfgang Jacob, à propos des résultats de l'enquête. Jacob, qui dirigera à l'avenir le secteur "Financial Services" pour Prophet en Suisse et en Allemagne, a occupé auparavant des postes de direction au Crédit Suisse, à la Commerzbank et au groupe Gerling (aujourd'hui HDI).

Les assureurs qui réussissent profitent du fait que les gens leur font nettement plus confiance qu'à Google ou Facebook en matière de sécurité des données, estime l'expert en assurance Jacob : "Les jeunes en particulier sont habitués à ce que leurs données soient constamment collectées". Selon lui, les possibilités techniques et juridiques pour des tarifs personnalisés existent généralement. "La seule question qui reste ouverte est de savoir quelle entreprise sera la première à mettre ces éléments en réseau de manière vraiment intelligente et orientée vers le client, afin de générer un avantage concurrentiel", conclut Jacob.

Source : www.prophet.com

Messer Schweiz inaugure l'usine de remplissage la plus moderne pour l'oxygène médical

Messer Schweiz AG poursuit son expansion et investit dans le domaine du Home Care : le 13 mars, l'usine de remplissage d'oxygène médical la plus moderne de Suisse a été inaugurée à Lenzbourg.

Dr Hans Michael Kellner, CEO de Messer Schweiz AG (à gauche), et le maire de Lenzbourg Daniel Mosimann lors de l'inauguration de la nouvelle usine de remplissage d'oxygène médical. (Photo : PD)

Messer Schweiz AG, l'une des principales entreprises de gaz industriels en Suisse, ouvre à Lenzbourg l'usine de remplissage d'oxygène médical liquide la plus moderne de Suisse. La concentration dans un seul bâtiment permet de simplifier considérablement l'ensemble de la manipulation et d'augmenter la sécurité des patients. La construction de la nouvelle usine de remplissage n'a duré que huit mois. Près d'un million de francs ont été investis dans l'installation de remplissage la plus moderne de Suisse. Cette extension ambitieuse a été possible grâce à la bonne collaboration avec la ville de Lenzbourg. "Nous remercions les autorités pour leur collaboration constructive et efficace", déclare le Dr Hans Michael Kellner, CEO de Messer Schweiz AG.

La centralisation facilite les choses

Jusqu'à présent, l'entretien, le remplissage et le stockage des récipients fixes et mobiles pour l'oxygène médical liquide étaient effectués à différents endroits, ce qui était peu efficace d'un point de vue logistique. La centralisation permet en premier lieu une manipulation plus simple. L'ensemble de la manutention, de la livraison à la livraison des conteneurs en passant par le nettoyage, l'entretien, le remplissage et le contrôle final, se déroule sur 400 m2 . Tous les récipients ainsi que les pièces de rechange nécessaires y sont également stockés. Désormais, les patients se verront livrer des conteneurs fixes pleins et emporter les conteneurs vides. Cela remplace l'ancien système de livraison, dans lequel les récipients étaient remplis sur place chez le patient. Ce changement améliore considérablement la sécurité des patients, car les récipients sont nettoyés à chaque changement et des contrôles de qualité supplémentaires et coûteux sont possibles.

Au service des patients

Messer Schweiz fournit des récipients d'oxygène liquide aux patients qui ont besoin d'oxygène en permanence. L'entreprise contribue ainsi à l'autonomie et à la mobilité des patients, ce qui améliore nettement leur qualité de vie. Les patients peuvent à tout moment remplir eux-mêmes les récipients portables sur le récipient fixe. Cela permet aux patients d'être mobiles même en dehors de leur domicile. Ils peuvent faire des promenades, des courses, rencontrer des connaissances ou des amis et ainsi se déplacer librement. Dans un réservoir standard de 45 litres d'oxygène liquide, le patient dispose de plus de 38'000 litres d'oxygène gazeux. À titre de comparaison, une bouteille en acier de 10 litres à 200 bars contient 2'100 litres d'oxygène gazeux. L'utilisation d'oxygène médical liquide permet d'augmenter considérablement la sécurité d'approvisionnement des patients.

D'où vient l'oxygène ?

L'oxygène est extrait de l'air. La proportion d'oxygène dans l'air est d'environ 21 %. Ce gaz incolore, inodore et insipide, mais aussi inflammable, est refroidi à -183 °C et donc liquéfié. Comme un litre d'oxygène liquide correspond à environ 853 litres d'oxygène gazeux, il est possible de stocker et de transporter des quantités beaucoup plus importantes.

Plus d'informations

Abacus termine l'année 2016 avec un taux de croissance à deux chiffres

En 2016, le pionnier suisse des logiciels de gestion Abacus Research a augmenté son chiffre d'affaires total consolidé de 10,8 % par rapport à l'année précédente. Le nombre d'employés a également augmenté.

Le siège principal d'Abacus à Wittenbach / Saint-Gall (photo : PD / Daniel Ammann)

Abacus a de nouveau pu maintenir sa position de leader sur le marché suisse des logiciels de gestion l'année dernière, comme l'indique le communiqué de presse envoyé le 9 mars. Les solutions sont plus demandées que jamais, même en "période de numérisation". L'année dernière, plus de 4 600 abonnements ont été vendus rien que pour les produits les plus récents destinés aux applications mobiles, comme l'application de saisie du temps de travail et des prestations ainsi que de rapport des frais, qui permet de traiter les processus commerciaux de A à Z par voie électronique sans rupture de média, indique Abacus.

L'utilisation du logiciel Abacus dans le cloud est toujours très appréciée. Ainsi, le chiffre d'affaires des abonnements web pour les programmes de location correspondants aurait augmenté l'année dernière de 24,5 % par rapport à l'année précédente. Depuis leur lancement il y a dix ans, les PME ont acheté au total plus de 15 600 abonnements aux programmes. L'activité des nouvelles licences de programmes a également connu une augmentation marquante. Ce segment aurait connu une croissance de 43 pour cent par rapport à 2015. Au total, 350 PME auraient décidé l'an dernier d'utiliser pour la première fois le logiciel de gestion Abacus. Les différentes solutions sectorielles ont largement contribué à cette augmentation du chiffre d'affaires, poursuit le communiqué. Ainsi, rien que dans le secteur "secteur public", 35 communes seraient passées au logiciel financier de cet éditeur de logiciels suisse.

Comme depuis ses débuts il y a plus de 30 ans, la distribution des logiciels de gestion se fait aujourd'hui encore par le biais d'entreprises partenaires. La société Axept Business Software est en tête du "palmarès" pour la vente de nouvelles licences logicielles, devant BDO et All Consulting. Claudio Hintermann, CEO d'Abacus Research, commente donc avec satisfaction la bonne marche des affaires : "Les investissements que nous avons réalisés dans les nouvelles technologies pour les applications mobiles et basées sur le cloud portent leurs premiers fruits. Ce n'est toutefois qu'une étape intermédiaire, car de nombreux autres développements sont actuellement dans le pipeline".

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Unis pour les entreprises familiales

PwC Suisse et l'Académie INTES pour les entreprises familiales s'associent. Ensemble, ils proposent aux entreprises familiales de Suisse une combinaison unique de conseil en stratégie d'entreprise et de conseil aux propriétaires, comme l'indique un communiqué.

PwC et l'Académie INTES proposent aux entreprises familiales de Suisse une combinaison unique de conseils en stratégie d'entreprise et de conseils aux propriétaires. (Image : Fotolia.com)

L'académie INTES est considérée comme le leader du marché et le premier interlocuteur pour la qualification intergénérationnelle, la mise en réseau et le conseil en stratégie propriétaire des entreprises familiales et des familles d'entrepreneurs. Depuis 2013, INTES est une entreprise du groupe allemand PwC. En raison de cette collaboration fructueuse et de leur passion commune, PwC Suisse et INTES empruntent désormais des voies communes et développent des structures porteuses d'avenir pour les entreprises et les familles suisses. INTES apporte l'expérience de près de deux décennies de conseil aux familles propriétaires. PwC peut désormais l'enrichir d'une expertise de haute qualité en matière d'audit et de conseil stratégique, managérial, juridique et fiscal, indiquent les deux entreprises.

"Les entreprises familiales marquent l'économie suisse de leur empreinte. Nous sommes heureux de soutenir leur succès en Suisse en collaboration avec INTES. Notre mission commune est de rendre de telles entreprises plus prospères et les familles d'entrepreneurs plus fortes", déclare Norbert Kühnis, responsable des entreprises familiales et des PME chez PwC Suisse. Dominik von Au, directeur de l'INTES Akademie für Familienunternehmen, ajoute : "INTES aide les entreprises familiales à parvenir à une gouvernance familiale et d'entreprise porteuse d'avenir par le biais d'une stratégie propriétaire claire. PwC rend les entreprises familiales encore meilleures. INTES rend les familles de propriétaires encore plus fortes. Nous nous réjouissons beaucoup de développer, en collaboration avec PwC Suisse et ses experts, des solutions d'avenir pour les entreprises et les familles en Suisse".

Source : www.pwc.ch

 

Allemagne : les professionnels souhaitent un droit de retour au temps plein

Alors qu'en Suisse, on s'efforce de rendre les modèles de travail à temps partiel plus attrayants, la situation est différente chez notre voisin du nord : De nombreux professionnels qui travaillent à temps partiel souhaitent revenir à un temps plein.

En Allemagne, de nombreuses femmes souhaitent reprendre le travail à temps plein après le congé parental. (Image : Fotolia.com)

Neuf salariés sur dix en Allemagne veulent avoir la possibilité de revenir d'un travail à temps partiel à un emploi à temps plein. Un tel droit est donc, pour les professionnels allemands, la mesure la plus importante pour concilier vie familiale et vie professionnelle. C'est ce qu'a révélé la bourse de l'emploi en ligne StepStone dans une enquête menée auprès de quelque 5.000 spécialistes et cadres. L'étude montre également que 28 pour cent des femmes interrogées ont l'intention d'assumer un rôle de cadre à l'avenir. Près de 60 pour cent de toutes les personnes travaillant à temps partiel pensent qu'elles peuvent assumer correctement un poste de direction à responsabilité même avec un nombre d'heures réduit.

Jusqu'à 1,5 million de travailleurs à temps partiel travailleraient à temps plein

"Ce sont justement les femmes hautement qualifiées qui veulent faire bouger les choses au travail - même lorsqu'elles veulent ou doivent travailler temporairement à temps partiel. Notre étude de marché a révélé que quatre femmes sur dix passeraient à temps plein si la garde des enfants pouvait être organisée de manière optimale. La volonté de travailler davantage a donc encore augmenté de dix points de pourcentage par rapport à notre enquête de l'année dernière", déclare Simone Reif, directrice générale de StepStone.de. "C'est une bonne nouvelle pour l'économie, car en période de pénurie de personnel qualifié, les entreprises ont besoin de ces femmes". Selon les estimations de StepStone, le nombre de femmes qui travailleraient à temps plein dans de bonnes conditions s'élève jusqu'à 1,5 million, rien que parmi les spécialistes et les cadres.

Comment sortir du piège du temps partiel

Des horaires de travail flexibles sont une nécessité pour 95% des personnes interrogées. Les femmes souhaitent que leur employeur les aide à se préparer à un poste de direction en leur proposant des formations continues et en prenant des mesures pour encourager de manière ciblée le personnel à temps partiel. Près de deux tiers des femmes qualifiées ont été confrontées à d'autres tâches à leur retour d'une pause familiale - 28 pour cent exercent depuis lors des activités moins exigeantes. Plus de la moitié des femmes estiment que l'interruption de leur activité professionnelle a nui à leur carrière. Cela a également des conséquences financières : 60 pour cent s'attendent à des répercussions négatives à long terme sur leur salaire.

En Suisse : davantage de femmes cadres

En Suisse, en revanche, l'économie parvient à pourvoir nettement plus de postes vacants dans ses directions par des femmes. La part des femmes dans les directions des 100 plus grands employeurs suisses a bondi de 6 % à 8 %, et 21 % de tous les nouveaux entrants dans les directions étaient des femmes - contre seulement 4 % l'année précédente. Dans les conseils d'administration des entreprises, 21% des mandats ouverts ont également été occupés par une femme, portant ainsi la proportion de femmes à 17%. C'est ce que montre le dernier "schillingreport" de Guido Schilling AG, spécialiste de la recherche de cadres. Si l'économie suisse ne veut pas perdre le contact avec les autres pays d'Europe occidentale, elle doit poursuivre résolument sur la voie qu'elle a choisie. Dans le secteur public, l'organe de comparaison est nettement plus avancé que l'économie privée, avec 24 % de femmes conseillères d'Etat ainsi que 14 % de femmes cadres supérieurs.

Sources : www.stepstone.de, www.schillingreport.ch

RH en Europe : des milliards perdus par manque de numérisation

Chaque année, 1 milliard d'euros sont gaspillés - et ce rien que dans les départements RH de la région DACH. La raison ? L'absence de numérisation dans les processus de recrutement ! Une nouvelle étude montre que la numérisation est loin d'être arrivée dans les entreprises européennes et que beaucoup de potentiel et d'argent sont ainsi gaspillés.

Encore beaucoup de papier : l'absence de numérisation dans les RH entraîne un gaspillage d'argent. (Photo : Fotolia.com)

Le fournisseur suisse de logiciels cloud jacando a récemment réalisé l'étude "Digitalisation des RH en Europe" dans le cadre d'une analyse de statu quo. Plus de 1000 sites de carrières de PME (50-499 collaborateurs) et d'entreprises (500+ collaborateurs) de 12 pays européens ont été examinés sur des thèmes de recrutement. Un résultat central : l'absence de numérisation entraîne un grand gaspillage d'argent dans les départements RH.

Postuler comme avant

Mais reprenons depuis le début. L'étude "Digitalisation des RH en Europe" a révélé que, malgré les multiples possibilités numériques, les processus de recrutement sont encore souvent gérés comme auparavant dans les petites et moyennes entreprises (PME) européennes : Ainsi, plus d'une PME sur trois demande encore des candidatures sous forme de courrier et dans 54% des cas, ce sont des e-mails qui entrent en jeu. Ces derniers ne sont toutefois pas traités efficacement par un système de gestion des candidatures, mais principalement à la main. Malgré un gain de temps d'environ 30 minutes par candidature, un tel système n'est utilisé que dans 14% des cas.

Un énorme gaspillage d'argent

Il est évident que cela coûte cher aux entreprises. Avec une moyenne de 50 candidatures par poste vacant, cela signifie que 60 millions de candidatures sont traitées de manière inefficace chaque année. En heures de travail, cela représente 30 millions. Et les coûts engendrés par l'absence de numérisation sont immenses : rien que dans la région DACH, 1 milliard d'euros sont ainsi perdus en raison de l'absence de processus de candidature numériques - et ce chaque année !

L'e-recrutement en général ? Peu répandu !

Un regard sur d'autres méthodes efficaces d'e-recrutement, comme par exemple la candidature en un clic avec le profil de médias sociaux ou le recrutement mobile, n'augure rien de bon non plus. Avec 10% (One-Click), respectivement 6% (Mobile Recruiting), ces deux formes sont quasi inexistantes. Et à propos de mobile : le fait que seuls 66% des sites web analysés soient mobiles-responsive montre que les mesures mobiles échouent déjà au niveau de la condition de base. Et qu'en est-il du recrutement social ? Le recrutement social souffre lui aussi du même problème, car moins d'une PME sur deux dispose de son propre compte sur les médias sociaux. Et donc, ici aussi, la condition la plus importante pour une mise en œuvre réussie fait défaut.

Même les grands ont encore du potentiel

Les entreprises ont d'une part nettement plus de ressources et sont d'autre part quasiment contraintes à la numérisation pour des raisons de capacité en raison des nombreux postes vacants (et du nombre correspondant de candidatures). Il n'est donc pas étonnant qu'elles soient plus avancées que les PME en matière d'e-recrutement. Mais même chez les entreprises, il existe encore un potentiel de numérisation : certes, 99% des sites de carrière sont optimisés pour les mobiles, mais les systèmes de gestion des candidatures ne sont utilisés que dans 77% des cas et les médias sociaux pourraient être encore plus répandus avec 80%. Un coup d'œil en profondeur montre en outre que les entreprises ne font qu'effleurer la surface en matière de numérisation : La candidature en un clic avec le profil de médias sociaux n'est possible que dans 14% des cas et le nombre d'entreprises qui permettent une candidature via une application mobile ne se compte même que sur les doigts d'une main.

La numérisation ? Stade de base

Bien que la numérisation ne soit pas un concept nouveau et qu'elle soit encouragée et soutenue par de nombreux programmes, elle ne semble pas encore avoir atteint les départements RH européens, du moins en ce qui concerne les questions de recrutement. "En retard" ou "stade de base" résument ainsi le mieux le degré actuel de numérisation des PME étudiées. Pour l'instant, on ne peut que spéculer sur la question de savoir si cela est dû à la volonté de numériser, aux connaissances en la matière ou au manque de ressources, et une étude plus approfondie est nécessaire à cet effet. Mais le fait que la numérisation de certains domaines partiels permettrait déjà de réaliser des économies considérables devrait être une raison suffisante pour toutes les entreprises de donner au moins une chance à la numérisation.

Afin d'en savoir plus sur les raisons et les causes de la numérisation hésitante, jacando mène actuellement une autre étude de plus grande envergure en collaboration avec divers partenaires. Les résultats seront publiés au printemps 2017.   

Source et information : jacando AG

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