Les produits d'électricité et de gaz renouvelables sont de plus en plus demandés

L'enquête de marché auprès des entreprises suisses d'approvisionnement en énergie le montre : de nombreux clients énergétiques choisissent délibérément des produits d'électricité et de gaz issus de sources renouvelables. Ils apportent ainsi une contribution volontaire et sans cesse croissante au tournant énergétique et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les produits d'électricité et de gaz renouvelables sont de plus en plus souvent choisis par les consommateurs. (Image : Pixabay.com)

Les produits d'électricité et de gaz renouvelables continuent d'avoir le vent en poupe. Les fournisseurs d'énergie exercent également leur influence sur la consommation d'électricité et de gaz en proposant des formes d'énergie renouvelables, écologiques et respectueuses du climat - comme l'énergie certifiée naturemade - comme produit standard ou à des conditions intéressantes. En 2020, la Suisse a couvert 76% de sa consommation totale d'électricité avec de l'électricité issue de sources renouvelables. C'est ce que constate l'enquête de marché que VUE naturmade a menée auprès des entreprises suisses d'approvisionnement en énergie. Cette enquête a été réalisée à la demande de l'Office fédéral de l'énergie.

Choix délibéré de produits d'électricité et de gaz renouvelables

Près d'un cinquième (17%) de l'électricité renouvelable est donc distribué via des produits dits green-default sans possibilité d'opting-out. Cela signifie que les consommateurs d'électricité liés reçoivent par défaut de leur fournisseur d'électricité un produit d'électricité renouvelable et ne peuvent pas passer à un autre produit (partiellement) non renouvelable. Pour 38% des ventes d'électricité renouvelable (ou 29 % de la consommation finale totale d'électricité), les consommateurs d'électricité choisissent délibérément de l'obtenir ou l'obtiennent par le biais d'un produit renouvelable standard, alors qu'ils auraient le choix entre un produit d'électricité renouvelable moins cher, mais pas 100%. Selon les extrapolations, cela signifie qu'entre 33 % et 44 % de tous les ménages suisses ont sciemment commandé des produits électriques issus d'énergies renouvelables.

Un peu plus de la moitié des fournisseurs d'électricité interrogés proposaient à leurs clients des produits d'éco-électricité certifiés naturemade star. Ceux-ci ne proviennent pas seulement de sources renouvelables, mais ont été produits de manière particulièrement respectueuse de la nature et de l'environnement. En 2020, les produits d'électricité certifiés naturemade star ont représenté 5% des ventes d'électricité renouvelable.

Ventes de biogaz en hausse, mais à un faible niveau

En 2020, la Suisse couvrait 3,6% de sa consommation totale de gaz avec du biogaz. Cette faible part n'a cessé d'augmenter au cours des dernières années : en 2019, la part du biogaz était encore de 2,6%, contre 1,1% en 2016. Environ un tiers de la consommation de biogaz est couvert par la production nationale. Sur les ventes de biogaz, 3% ont été fournis par des produits certifiés naturemade star.

La majeure partie du biogaz (89%) est vendue par le biais de produits de gaz naturel contenant une part de biogaz. De tels produits mixtes représentent près d'un quart des ventes totales de gaz et présentent une part de biogaz comprise entre 5 et 75%. Une bonne moitié des commandes de gaz avec une part de biogaz (53%)
en 2020 s'appliquaient aux produits contenant 16-25% de biogaz, suivis par les produits contenant 5% de biogaz (40%). En 2019, les commandes de gaz avec une part de biogaz de 16-25% représentaient encore un cinquième de toutes les commandes.

Source et informations complémentaires : VUE Association pour une énergie respectueuse de l'environnement

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Nouveaux membres de la direction pour Victorinox

La direction de Victorinox SA accueille trois nouveaux membres : Patrik Hauert, Michela Argirò et Kilian Eyholzer. Les nouveaux membres de la direction ont déjà pris leurs fonctions en partie en novembre 2021.

Victorinox a trois nouveaux membres de la direction : Patrik Hauert (en haut), Michela Argirò (en bas à gauche) et Kilian Eyholzer. (Images : Victorinox)

Trois nouveaux membres de la direction renforcent la direction de l'entreprise familiale Victorinox SA, active dans le monde entier. Début février 2022, Patrik Hauert a pris ses fonctions de Chief Sales Officer et dirige l'organisation mondiale des ventes. Ce Suisse d'origine est titulaire d'un diplôme en administration des affaires et d'un Executive MBA. Hauert a commencé sa carrière chez KPMG et a ensuite acquis une expérience de direction globale chez Swarovski. En dernier lieu, il a été Chief Sales Officer et membre de la direction de Stöckli Swiss Sports AG. Dans son rôle de Chief Sales Officer chez Victorinox, il est désormais responsable de la distribution mondiale et dirige les filiales de distribution à l'étranger. L'assortiment de produits de Victorinox est disponible dans le monde entier dans des points de vente situés dans plus de 120 pays. L'univers de la marque Victorinox est présenté dans des shop-in-shops et dans plus de 50 magasins de détail propres situés dans des lieux attrayants comme Zurich, Berlin, Londres, Tokyo et Hong Kong. Depuis 2019, un concept de franchise permet d'étendre continuellement la présence de Victorinox. Par ailleurs, l'accent est mis sur la numérisation et le développement des canaux numériques.

Succession réglée dans le domaine de la chaîne d'approvisionnement

Michela Argirò a repris le secteur Supply Chain à la mi-novembre 2021 dans le cadre d'un règlement de succession en tant que membre de la direction. Michela Argirò était auparavant Head of Supply Chain Europe pendant dix ans au sein du groupe américain Sherwin Williams. Elle dispose d'une grande expérience internationale et d'une expertise avérée dans la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a pu acquérir de grandes connaissances dans les domaines de la planification stratégique des affaires, de la logistique et de la distribution ainsi que du service à la clientèle dans le secteur B2C. Son profil est complété par l'expérience de projets de transformation complexes visant à optimiser la satisfaction des clients et les coûts opérationnels. Le domaine de la chaîne d'approvisionnement comprend notamment les activités opérationnelles du centre de distribution de Victorinox à Seewen (canton de Schwyz), qui est entré en service à l'automne 2020 et d'où peuvent être expédiés chaque année plus de 40 millions de produits par an avec un bon taux d'occupation.

Nouveau secteur "Transformation & Technology

Enfin, Kilian Eyholzer dirige depuis le début de l'année le nouveau secteur Transformation & Technology, qui englobe les thèmes suivants : gestion de l'innovation, Business Services & Applications, gestion de projets et de processus, Data et BI ainsi que IT. Kilian Eyholzer a rejoint Victorinox en 2014 après avoir travaillé dans le conseil en entreprise, dans le secteur des voyages et dans le commerce électronique. En tant que Global Head of E-Commerce, il a développé avec succès les canaux numériques et les activités en ligne de Victorinox avec son équipe. Depuis septembre 2020, Kilian Eyholzer dirigeait le département Digital Business Transformation, alors nouvellement créé, qui a été fusionné avec les départements Global IT et Gestion des données au 1er janvier 2022. Eyholzer est titulaire d'un MBA en gestion d'entreprise et d'un doctorat en informatique de gestion de l'Université de Berne, ainsi que de vastes connaissances pratiques dans les domaines du commerce électronique, de la numérisation, du développement commercial et de la gestion de projet.

Nouveaux membres de la direction : "Contribuer à façonner l'avenir avec succès".

Carl Elsener, CEO de Victorinox SA, se réjouit de la collaboration avec les nouveaux membres de la direction. "Je suis convaincu qu'ils pourront apporter leur vaste savoir-faire de manière profitable à Victorinox. Grâce à leur vaste expérience, ils contribueront à façonner activement et avec succès l'avenir de l'entreprise".

Source : Victorinox AG

Journée internationale de la femme : pour une fois, l'espace aérien suisse est aux mains des femmes

L'entreprise suisse de services de la navigation aérienne Skyguide montre, en guise d'action pour la Journée mondiale de la femme du 8 mars, que même dans le secteur de l'aviation, majoritairement dominé par les hommes, les femmes jouent un rôle important.

A l'occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, skyguide confie la majorité du ciel suisse aux contrôleuses de la circulation aérienne. (Image : Skyguide)

A l'occasion de la Journée internationale de la femme, l'espace aérien suisse sera pour une fois principalement dirigé par des contrôleuses de la circulation aérienne. Cela signifie que les pilotes qui atterriront et décolleront le mardi 8 mars 2022 dans l'un des 14 aéroports ou aérodromes de Suisse seront en grande partie dirigés par des voix féminines. En effet, lors de la Journée internationale de la femme, ce sont majoritairement des femmes qui travaillent dans la surveillance de l'espace aérien, dans les tours de contrôle des aéroports internationaux de Zurich et de Genève ainsi que dans les tours de contrôle des aérodromes régionaux. Ainsi, lors de la Journée internationale de la femme du 8 mars 2022, 50 contrôleuses de la circulation aérienne seront à l'œuvre tout au long de la journée.

Une proportion croissante de femmes chez Skyguide

A l'occasion de la Journée internationale de la femme, skyguide montre donc que même dans des secteurs "masculins" comme l'aviation, les collaboratrices jouent un rôle de plus en plus important. La proportion de femmes chez Skyguide n'a cessé d'augmenter ces dernières années. Actuellement, près d'un poste sur quatre est occupé par une femme. En outre, deux femmes font partie du Comité de direction et trois du Conseil d'administration. Ces chiffres montrent que l'égalité des chances est vécue, encouragée et renforcée chez Skyguide, par exemple avec le travail à temps partiel, le home-office ou le job-sharing.

Faire un geste pour la Journée internationale de la femme 2022

"Nous constatons que les discussions au sein d'équipes mixtes sont plus dynamiques et plus équilibrées. Il en résulte des discussions plus concertées, qui débouchent finalement sur de meilleures décisions. Plus la diversité est grande, plus les chances de succès d'une entreprise sont élevées", explique Alex Bristol, CEO de Skyguide. L'entreprise de contrôle aérien, qui fête cette année son centenaire, promeut la diversité depuis près de dix ans. Celle-ci constitue désormais un élément important de la stratégie de l'entreprise, comme elle le fait savoir.

Source : Skyguide

Helvetia Holding : Thomas Schmuckli prévu comme président du conseil d'administration

Le Conseil d'administration de l'Helvetia Holding SA prévoit à long terme d'élire Dr Thomas Schmuckli à la présidence du Conseil d'administration. Son élection sera proposée à la prochaine assemblée générale.

Devient probablement le nouveau président du Conseil d'administration de l'Helvetia Holding : Dr Thomas Schmuckli. (Image : Helvetia)

Comme communiqué en décembre 2021, Doris Russi Schurter ne sera plus disponible pour une réélection en tant que présidente du Conseil d'administration lors de la prochaine assemblée générale de l'Helvetia Holding SA, pour des raisons personnelles. Son successeur désigné, Dr Axel Lehmann, ne sera plus non plus à la disposition de l'Helvetia après son élection à la présidence du Conseil d'administration du Credit Suisse Group. Après une réévaluation, le Conseil d'administration de l'Helvetia Holding SA a décidé de planifier à long terme avec Thomas Schmuckli en tant que président du Conseil d'administration et de le proposer à l'Assemblée générale 2022 comme successeur ordinaire de Doris Russi Schurter.

Dr Thomas Schmuckli est membre et vice-président du conseil d'administration de l'Helvetia Holding SA depuis 2018. Il est actuellement membre du comité de stratégie et de gouvernance et membre du comité de placement et de risque. En outre, il dirige depuis 2019 le conseil d'administration de l'actionnaire de référence de l'Helvetia, Patria Société coopérative. Il remettra ce mandat le 13 mai 2022.

Avocat de formation, il a occupé de 1993 à 2013 différentes fonctions de direction au sein du département General Counsel du Credit Suisse Group. Il dirige en outre depuis 2012 le conseil d'administration de Credit Suisse Funds AG. Il quittera cette fonction le 13 avril 2022. En 2000, Thomas Schmuckli a été élu au conseil d'administration de Bossard Holding AG, qu'il préside depuis 2007.

L'assemblée générale ordinaire de l'Helvetia Holding SA aura lieu le 29 avril 2022 au centre d'exposition Olma à Saint-Gall. Pour la première fois depuis 2019, les actionnaires auront à nouveau la possibilité de participer personnellement à l'assemblée générale.

Source : Groupe Helvetia

Master en transformation numérique durable

À partir de l'automne 2022, la Haute école de Lucerne proposera un nouveau cursus de master "IT, Digitalization & Sustainability". Avec ce cursus HES unique en Suisse, la HSLU répond à la demande croissante de professionnels de l'informatique qui veillent à ce que la transformation numérique et la durabilité aillent de pair.

Le nouveau master "IT, Digitalization & Sustainability" de la Haute école de Lucerne est orienté vers l'international. (Image : Unsplash.com)

Comment l'informatique peut-elle contribuer au développement durable ? Cette question est au cœur du nouveau master "IT, Digitalization & Sustainability" (ITDS) de la Haute école de Lucerne. Le cursus de master est rattaché au département Informatique et débutera au semestre d'automne 2022. "Le développement durable et la transformation numérique sont des notions qui sont rarement pensées ensemble dans la perception du public, bien qu'elles soient étroitement liées", explique Peter Wullschleger, responsable du cursus. Le nouveau cursus de master, unique en Suisse, tient compte de cette évolution. La Haute école de Lucerne réagit ainsi aux besoins croissants de l'économie en professionnels de l'informatique dans le domaine de la numérisation durable.

Les technologies de l'information au service de la durabilité

La notion de durabilité va au-delà de la dimension écologique, comme l'explique Peter Wullschleger. "Dans notre curriculum, nous nous basons sur les 17 objectifs de l'ONU pour le développement durable. Ils constituent nos garde-fous thématiques". Cela signifie qu'en plus d'un environnement intact, des aspects tels que la justice sociale et le développement économique sont également pris en compte.

Le directeur de la filière fournit quelques exemples de la manière dont les technologies de l'information peuvent être utilisées pour poursuivre les objectifs de développement durable de l'ONU :

  • La corruption est un obstacle majeur à la réalisation de l'objectif de durabilité "Paix, justice et institutions fortes". Une intelligence artificielle doit aider à détecter les paiements illégaux et à lutter ainsi contre la corruption.
  • Les cultivateurs de café du Sud profitent souvent peu du produit qui est vendu à prix fort dans le Nord. Des certificats numériques basés sur la technologie NFT pourraient garantir que les normes écologiques et sociales sont respectées lors de la culture (objectifs "Pas de pauvreté" et "Vivre à terre").
  • Moins de gaspillage alimentaire grâce aux applications : les programmes informent les utilisateurs sur les aliments excédentaires dans les restaurants ou les marchés des environs, qui sont distribués gratuitement - et contribuent ainsi à la réalisation des objectifs "Pas de faim" et "Consommation et production responsables".

Master à orientation internationale

La première moitié du master, qui s'étend sur deux ans, est divisée en cinq domaines : Intercultural Collaboration, Project Management & Leadership, Digital Transformation, Natural Language Processing & Information Systems et Artificial Intelligence & Machine Learning. Tous les domaines sont liés aux Objectifs de développement durable de l'ONU dans le curriculum.

Le master ITDS est orienté vers l'international. La langue d'enseignement est l'anglais. "Trouver des solutions aux questions complexes liées à la thématique de la durabilité nécessite souvent des coopérations transnationales", explique Peter Wullschleger. Cela présuppose des connaissances dans les domaines de la compétence interculturelle, de la gestion de projet et de la direction. Celles-ci jouent donc un rôle aussi central dans les études que le développement des compétences techniques des étudiantes et étudiants.

Plus d'informations : hslu.ch/master-itds

Impression graphique et d'emballages : plus de durabilité grâce à l'encre à base végétale

Le fournisseur de systèmes d'impression industriels Ricoh présente sa première encre à base d'huile végétale. Cette encre biodégradable, à séchage rapide et sans odeur, aide les entreprises d'impression graphique et d'emballage à réduire leur consommation d'énergie et leurs coûts.

Une nouvelle encre biodégradable à base d'huile végétale aide les imprimeurs de graphiques et d'emballages à réduire leur impact sur l'environnement. (Image : Ricoh)

Ricoh présente sa première encre à base végétale pour l'impression de graphiques et d'emballages. Ce nouveau produit a pour but d'aider les fabricants de marques et d'imprimantes à réduire leur impact sur l'environnement. L'encre à base végétale, qui succède à l'encre à base d'huile, a été développée par Ricoh en collaboration avec le fabricant d'équipements Olbrich, basé en Allemagne, pour le secteur de l'impression de décors. L'accent a été mis sur une résistance élevée à l'abrasion et une meilleure sédimentation sur le carton ondulé brun et blanc ainsi que sur le carton.

Avantages de la nouvelle encre

L'encre écologique à base d'huile végétale possède des propriétés qui comptent parmi les facteurs clés dans l'impression de graphiques et d'emballages. Ainsi, l'encre d'impression sèche rapidement, ce qui signifie qu'aucune chaleur n'est nécessaire pour fixer ou sécher l'encre. L'huile pénètre dans les matériaux poreux et maintient le pigment près de la surface. Ce processus rend le séchage superflu et réduit ainsi la consommation d'énergie, selon Ricoh. De plus, aucun monomère n'est utilisé dans la fabrication de cette encre. De ce fait, l'encre est inodore et compatible avec les aliments. Enfin, l'encre est biodégradable et ne contient pas de biocides afin d'augmenter sa durabilité. Le solvant utilisé est l'eau.

Développement durable : un thème majeur dans l'impression graphique et d'emballages

L'encre présente également des avantages pour les machines d'impression : Les têtes d'impression sont plus faciles à nettoyer lorsqu'on utilise de l'encre à base végétale et se bouchent moins souvent, car elles restent ouvertes plus longtemps. Cela augmente leur fiabilité, leur performance et leur durée de vie. La faible consommation d'encre permet d'obtenir la même densité optique avec 50 % d'encre en moins. Graham Kennedy, Director Industrial Printing, Graphic Communications chez Ricoh Europe, explique : "Les marques et les imprimeries se concentrent de plus en plus sur la réduction de leur impact environnemental et sur l'adoption de pratiques durables chaque fois que cela est possible. Notre nouvelle encre à base végétale permet d'initier des changements dans la stratégie de développement durable sans que la qualité d'impression n'en pâtisse".

Plus d'informations : www.ricoh-europe.com

Goba SA désormais sous l'égide de la fondation F.G. Pfister

Gabriela Manser, co-CEO et copropriétaire de Goba SA, vend l'entreprise à F.G. Pfister Beteiligungen AG dans le cadre de la solution de succession 90%. Elle continuera toutefois d'exercer ses fonctions de membre de la direction et de présidente du conseil d'administration.

La co-CEO et copropriétaire Gabriela Manser vend 90% de l'entreprise Goba SA à F.G. Pfister Beteiligungen AG. (Image : ORGANISATEUR / Linda Pollari)

Elle est depuis des années le visage de Goba SA : Gabriela Manser. Elle a mené le petit producteur d'eau minérale de Gontenbad AI à un nouvel essor avec la marque "Flauder", désormais connue dans tout le pays. Il s'agit maintenant de régler la succession de l'entreprise. "Goba est une entreprise merveilleuse et un morceau de culture suisse. Nous sommes heureux et fiers d'accueillir Goba AG, la première entreprise du secteur des biens de consommation à être placée sous l'égide de la fondation F.G. Pfister", déclare Rudolf Obrecht, président de F.G. Pfister Beteiligungen AG, qui acquiert les parts en tant qu'entreprise de la fondation F.G. Pfister. La société F.G. Pfister Beteiligungen AG appartient à 100% de la fondation F.G. Pfister. Avec Pfister Immobilien AG, elle exerce une activité entrepreneuriale sous l'égide de F.G. Pfister Holding AG.

Goba AG : une PME prospère dans le secteur des boissons

Goba AG, source minérale et manufacture, est l'un des plus petits producteurs d'eau minérale de Suisse. Gabriela Manser dirige l'entreprise familiale en troisième génération depuis 1999. Sous sa direction et grâce à des innovations passionnantes, Goba AG est devenue une PME florissante dans le secteur des boissons. Depuis cinq bonnes années, Manser et son entourage se sont activement penchés sur des solutions de succession viables. "Avec la fondation F.G. Pfister, Goba SA a trouvé le partenaire idéal, qui partage les mêmes valeurs écologiques, sociales et sociétales. Un investisseur orienté vers le rendement était exclu. Cette étape ouvre un nouveau chapitre dans le développement de Goba. Une entreprise traditionnelle et une tradition entrepreneuriale préservée au sein d'une fondation s'unissent pour continuer à écrire l'histoire de Goba", a déclaré Gabriela Manser, qui continuera à exercer les fonctions de présidente du conseil d'administration et de membre de la direction. Elle s'engagera notamment comme force motrice dans les thèmes d'innovation. L'entreprise emploie 73 personnes et dispose de trois sites dans le pays d'Appenzell. Le siège principal avec l'usine d'embouteillage à Gontenbad (AI), le centre logistique et la manufacture à Bühler (AR) ainsi que l'univers de découverte "Flauderei" dans le village d'Appenzell. Outre l'eau minérale, c'est surtout la ligne Flauder qui a fait la renommée de Goba AG. L'équipe bien rodée de Goba AG restera inchangée.

Partenariat pour un développement à long terme

Goba restera Goba - et pourra continuer à se développer dans sa propre culture, selon les nouveaux propriétaires. "Un conglomérat organisé de manière centralisée avec d'énormes synergies n'est pas notre objectif. Nous croyons à l'efficacité et à la force des entreprises décentralisées avec leur propre culture d'entreprise. Ce que nous pouvons apporter, c'est la sécurité et la mise à disposition de notre savoir-faire et de notre réseau - pour autant que cela soit souhaité. La liberté d'entreprise des sociétés dans lesquelles nous prenons des participations est très importante. La fondation F.G. Pfister s'engage pour la Suisse. Notre idée de base est la suivante : acheter, conserver, étendre et développer", explique Rudolf Obrecht. L'expertise et le vaste réseau des entreprises appartenant à la fondation F.G Pfister pourront aider Goba AG à conquérir de nouveaux segments et marchés afin de faire avancer des projets orientés vers l'avenir. La société F.G. Pfister Beteiligungen AG siège au conseil d'administration et se considère ainsi comme un partenaire dans le développement stratégique de l'entreprise.

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Ce que les entreprises suisses prévoient en matière de télétravail

Une enquête menée auprès d'entreprises et de professionnels en Suisse alémanique montre qu'un sixième des collaborateurs souhaiterait travailler à domicile de manière permanente, mais les entreprises suisses ont d'autres projets en matière de télétravail.

En matière de home office, il y a encore des écarts entre le souhait et la réalité dans de nombreuses entreprises suisses. (Image : Pixabay.com)

Avec la suppression de la plupart des mesures Corona, les entreprises suisses retrouvent en grande partie la normalité. Et pourtant, pour de nombreuses entreprises, le monde du travail est aujourd'hui sensiblement différent de ce qu'il était avant l'apparition de la pandémie. Le recrutement de nouveaux collaborateurs est souvent plus difficile qu'avant Corona et les responsables du personnel font état d'une moindre loyauté des collaborateurs. En ce qui concerne la question de savoir combien de travail à domicile restera à long terme, il y a un fossé entre les plans des entreprises et les souhaits des professionnels. C'est ce que montre une enquête récente de New Work SE auprès des directeurs des ressources humaines et des professionnels en Suisse alémanique. Une centaine de directeurs des ressources humaines et un millier de professionnels ont été interrogés à cet effet.

Une entreprise sur deux envisage le télétravail à long terme

Au total, près de la moitié des entreprises interrogées (48 pour cent) prévoient de permettre le travail à domicile à long terme. 28 pour cent indiquent que, même après la fin de la pandémie, les collaborateurs pourront effectuer jusqu'à un quart de leur temps de travail en dehors du bureau, et pour 18 pour cent, jusqu'à la moitié du temps de travail pourra se faire en home office. Rares sont ceux qui vont plus loin : seuls 2 pour cent prévoient qu'à long terme, plus de la moitié du temps de travail pourra se faire à distance. Près de la moitié des responsables du personnel interrogés (48 pour cent) affirment qu'il n'y aura pas de possibilité de télétravail à long terme dans leur entreprise. Ce chiffre comprend également les entreprises qui proposent des offres nécessitant une présence physique.

Une personne sur six aimerait travailler en permanence à domicile

En s'engageant à long terme en faveur du télétravail, de nombreuses entreprises répondent certes aux souhaits de leurs collaborateurs, mais ne vont pas aussi loin que les actifs le souhaitent. Parmi eux, 16 % aimeraient pouvoir travailler entièrement à domicile à l'avenir, 16 % jusqu'aux trois quarts de leur temps de travail et 22 % jusqu'à la moitié. 6 % seraient satisfaits de pouvoir travailler à long terme jusqu'à un quart de leur temps en dehors du bureau. 34 pour cent indiquent que le home office n'est pas possible dans leur profession. Il y a donc un fossé entre la volonté des entreprises suisses de proposer le home office à long terme et les souhaits des actifs. Les entreprises qui limitent trop fortement les possibilités de travail à domicile ou qui ne les proposent pas du tout risquent de réduire leur attractivité en tant qu'employeur. Si les entreprises visent un taux de présence élevé, l'environnement de bureau devrait être aménagé de manière à ce que le travail sur place apporte une valeur ajoutée clairement identifiable pour les collaborateurs.

Le télétravail n'apporte pas nécessairement des horaires de travail plus flexibles

Du point de vue des responsables des ressources humaines, la vie professionnelle a surtout changé suite à la pandémie en ce qui concerne la communication au sein de l'entreprise (65 %), le mode de collaboration (63 %) et les nouveaux concepts de travail comme le travail à domicile et le travail à distance (63 %). Mais les nouveaux concepts de travail ne signifient pas nécessairement des horaires de travail plus flexibles : Seuls 34 pour cent indiquent que Corona a conduit à une répartition plus libre du temps de travail dans leur entreprise. Et moins de la moitié (42 pour cent) affirment que la pandémie a eu un impact perceptible sur le style de management dans leur entreprise.

Recherche de personnel plus difficile et plus de changements depuis Corona

Plus d'un tiers des responsables du personnel interrogés (37 %) estiment que le recrutement de collaborateurs est devenu plus difficile depuis Corona. Seuls 2 % d'entre eux affirment qu'il leur est plus facile de recruter de nouveaux collaborateurs aujourd'hui qu'avant la pandémie. Selon les personnes interrogées, la fréquence des changements a également tendance à augmenter. 20 % font état d'une augmentation des changements de personnel depuis le début de la pandémie, tandis que 10 % seulement constatent une baisse.

La culture d'entreprise est le sujet principal des entretiens d'embauche

Lorsqu'on leur demande quels sont les thèmes les plus souvent abordés lors des entretiens d'embauche, 77 % des responsables du personnel citent la culture d'entreprise. D'autres thèmes centraux dans les entretiens d'embauche sont la sécurité de l'emploi (75 pour cent), le salaire (73 pour cent), l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée (73 pour cent) ainsi qu'un bon comportement de direction (68 pour cent) et l'accomplissement personnel dans le travail (66 pour cent). Ces chiffres illustrent le besoin des demandeurs d'emploi suisses de découvrir comment fonctionne une entreprise et s'ils y voient le reflet de leurs propres valeurs.

Source : New Work SE

Nouvelle acquisition dans le secteur informatique : CM Informatik rachète Campus Software

CM Informatik a acquis 100% des actions de Campus Software AG et renforce ainsi sa position sur le marché des solutions de gestion scolaire. Après l'acquisition des deux entreprises Roth Soft AG (LehrerOffice) et Campus Software AG, CMI souligne son orientation stratégique dans le domaine de l'éducation.

Stefan Kale et Daniel Künzler (anciens directeurs de Campus Software SA), Patrick Siegenthaler (directeur du marché, CEO adjoint de CM Informatik SA). (Image : CMI)

Après la Reprise de BrainCONNECT l'entreprise informatique suisse CM Informatik a fait une nouvelle acquisition : Campus Software AG, un fournisseur de solutions de gestion scolaire pour les écoles primaires et les écoles de musique, rejoint l'entreprise. Campus a été fondée en 1995. Jusqu'à présent, l'entreprise proposait une solution de gestion scolaire très appréciée, basée sur le web et le cloud, avec de nombreux modules supplémentaires. Il existe en outre de nombreuses interfaces avec des systèmes périphériques pertinents. La base de clients se compose de cantons, de villes, de communes et d'écoles individuelles - en premier lieu dans les cantons de Berne, Zurich, Soleure et des Grisons.

Grâce à cette acquisition, CMI consolide son rôle de leader sur le marché suisse des logiciels pour les communautés scolaires et accompagne les clients de Campus vers un avenir sûr et durable. La solution logicielle reprise "iCampus" est quasiment identique aux solutions proposées par CMI et constitue le meilleur logiciel de suivi possible pour les nouveaux clients acquis, est-il précisé.

Les collaborateurs sont repris

Les collaborateurs seront repris par CMI ou par PolySol GmbH (ancienne copropriétaire de Campus Software SA). A l'avenir, les collaborateurs de PolySol continueront, comme jusqu'à présent, à assumer des missions dans le domaine de la maintenance et de l'exploitation de la solution Campus. "Nous sommes heureux d'avoir trouvé avec CMI une bonne solution pour nos clients. Ensemble, nous veillerons à ce que nos clients soient parfaitement encadrés et reçoivent de CMI une solution durable avec encore plus de fonctionnalités", déclare Stefan Kale, directeur de PolySol.

Voici ce qui se passe pour les clients d'iCampus après l'acquisition

Le système iCampus continue de fonctionner comme d'habitude et le support est assuré sans interruption, précise CM Informatik. Les contrats clients existants seront poursuivis sans changement. À moyen terme, les clients iCampus profiteront de la solution "CMI School" qui lui succédera. "CMI School" est basé sur le cadre de la solution CMI. Actuellement, le module "CMI LehrerOffice" est ajouté à la structure. Celui-ci est entièrement basé sur le web et intégré dans "CMI École" et pourra à l'avenir être utilisé sans installation sur des appareils mobiles (par exemple des tablettes). Avec l'application de communication de son partenaire stratégique "Klapp", CMI propose une solution globale robuste pour les écoles primaires.

Source : CM Informatique

Cinq étapes pour améliorer la sécurité du réseau

REPORTAGE PUBLIC La numérisation offre de nombreuses opportunités, mais comporte également des risques. En premier lieu, le nombre croissant de cyberattaques. Comment les PME rendent leur réseau d'entreprise sûr pour l'avenir numérique.

Le fabricant allemand de réseaux et de sécurité LANCOM Systems montre dans un webinaire de pointe en coopération avec funkschau le 22 mars (11h) comment vous pouvez optimiser la sécurité de votre réseau en cinq étapes. (Image : Lancom.de)

Les annonces de piratages réussis, d'entreprises paralysées ou de données volées sont aujourd'hui presque quotidiennes. Le nombre croissant d'attaques va de pair avec des méthodes d'attaque de plus en plus sophistiquées. Les grands groupes ne sont plus les seuls à être pris pour cible par les cybercriminels. De plus en plus de petites et moyennes entreprises sont également victimes de phishing, ransomware & Co. L'hypothèse selon laquelle les PME ne sont pas des cibles dignes d'intérêt est trompeuse. En effet, les pirates misent de plus en plus sur l'automatisation de leurs activités afin d'augmenter la portée et les chances de succès de leurs attaques. En conclusion, aucune entreprise n'est trop grande ou trop petite pour ne pas être la cible d'une cyberattaque.

Alors que les grandes entreprises peuvent faire face à cette menace avec des ressources importantes, il s'agit pour les PME de protéger leur réseau d'entreprise le plus efficacement possible avec des moyens gérables. Que vous soyez chef d'entreprise, responsable informatique ou administrateur réseau, ces cinq mesures immédiates vous aideront à améliorer rapidement et durablement la sécurité de votre réseau d'entreprise :

  • Premièrement Utilisez un système de gestion unifiée des menaces (UTM) comme passerelle centrale. Une telle solution de cybersécurité complète et centralisée permet de protéger de manière fiable les réseaux et les données contre les contenus indésirables tels que les spams, les virus ou les logiciels malveillants.
  • Deuxièmement : Segmentez vos systèmes ! En séparant les réseaux, les accès non autorisés aux données sensibles de l'entreprise sont limités ou restreints dans le temps.
  • Troisièmement Pour votre WLAN, utilisez si possible la norme de sécurité actuelle WPA3, ou au moins les normes de sécurité WPA2 ou WPA2 Enterprise (802.1X).
  • Quatrièmement Gardez le contrôle sur les logiciels utilisés sur vos appareils de travail. Grâce à une gestion centralisée des ordinateurs, vous pouvez déterminer avec précision ce qu'un utilisateur peut par exemple installer lui-même ou si certaines fonctions doivent être réservées exclusivement aux administrateurs autorisés.
  • Cinquièmement : Protégez vos systèmes informatiques en utilisant un contrôle d'accès réseau. La technique de contrôle d'accès réseau (NAC) permet de lutter contre les accès non autorisés depuis le réseau. Elle contribue en outre à l'application de la conformité des terminaux en vérifiant la conformité de tous les appareils avec les directives lors de l'authentification - par exemple en vérifiant si la protection antivirus installée est toujours à jour.

La sécurité du réseau n'est pas une science fulgurante. En respectant quelques points fondamentaux, il est possible d'augmenter de manière significative la protection de son réseau d'entreprise et de créer ainsi les conditions nécessaires pour que la numérisation soit sûre et profitable.

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Tendances informatiques 2022 : axées sur le client, intelligentes et respectueuses du climat

L'objectif principal de l'économie et de l'administration pour cette année est de placer les besoins de leurs clients au centre de leurs préoccupations. C'est ce que montrent les résultats de l'étude IT-Trends 2022 de Capgemini.

Tendances informatiques 2022 : exigences pour les directions d'entreprise. (Graphique : Capgemini)

Les entreprises relèvent de nombreux défis actuels - comme par exemple les restrictions de contact ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre - grâce aux technologies numériques et de plus en plus intelligentes. Ces résultats ont été obtenus dans l'étude IT-Trends 2022 de Capgemini. Pour cette étude, 195 responsables techniques et informatiques d'entreprises et d'administrations en Allemagne, en Autriche et en Suisse ont été interrogés en septembre et en octobre de l'année dernière.

L'étude IT-Trends 2022 montre que : Les autorités ont du retard à rattraper

Pour plus de la moitié des personnes interrogées (54,9 %), l'orientation plus marquée vers les besoins des clients est l'un des trois objectifs les plus importants cette année. C'est encore plus souvent le cas dans l'administration publique que dans les entreprises. Toutefois, les autorités ont un retard à rattraper dans de nombreux domaines par rapport à l'économie : alors que plus de la moitié des entreprises ont numérisé leur processus de commande et de paiement, utilisent des analyses du parcours client ou orientent leurs décisions en fonction des résultats d'analyse, ce chiffre n'est que de 20 à 30 % dans l'administration publique. En ce qui concerne la mise en place d'offres de services automatisées, l'économie et l'administration sont à peu près sur un pied d'égalité. "Pendant la pandémie, les entreprises ont pu constater à quel point la convivialité des canaux de contact numériques est importante pour leur compétitivité. Elles doivent partir du principe que le service client numérique sera également très demandé après la pandémie. Selon la loi sur l'accès en ligne, l'administration publique doit avoir établi des services en ligne conviviaux pour ses prestations d'ici fin 2022", commente Guido Kamann, directeur de Capgemini en Suisse.

L'utilisation de l'IA va continuer à augmenter

Les entreprises, en particulier, utilisent souvent des technologies intelligentes pour la mise en œuvre de leurs principales directives, et leur utilisation a nettement augmenté au cours des 12 derniers mois. Entre-temps, 35,5 % de toutes les personnes interrogées utilisent l'intelligence artificielle (IA) de manière intensive ou très intensive, alors qu'elles n'étaient que 15,6 % il y a un an. Les raisons de cette augmentation sont d'une part les progrès technologiques, mais aussi les nouveaux processus de développement et d'exploitation. Ceux-ci ont également entraîné une augmentation du taux de réussite : L'année dernière, 30,4 pour cent des utilisateurs de l'IA dans l'économie estimaient que leur succès était élevé ou très élevé, ils sont désormais 38,1 pour cent. L'utilisation des technologies intelligentes va continuer à augmenter au cours des deux prochaines années. La croissance des utilisateurs sera particulièrement importante dans les domaines des systèmes de recommandation (une croissance de 142,9 pour cent après deux ans), de la personnalisation (120,5 pour cent), de la gestion de la qualité (116,9 pour cent), de l'optimisation de la chaîne d'approvisionnement (109,6 pour cent) et de l'analyse des activités quotidiennes (105,6 pour cent).

Plus de 40% d'économies d'émissions de gaz à effet de serre grâce à l'informatique

Les technologies intelligentes sont également utilisées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Près de 71 % des entreprises ont pour objectif de réduire leurs émissions annuelles d'ici 2026, avec une moyenne de près de 37 %. La grande majorité estime que cette valeur est également réaliste. Les objectifs de l'administration publique sont moins ambitieux : elle veut réduire les émissions annuelles de gaz à effet de serre de près de 28 pour cent d'ici 2026. Au total, environ 42,6 % des réductions doivent être réalisées à l'aide des technologies de l'information, dont la plus grande partie de manière indirecte. Les technologies intelligentes sont surtout utilisées pour réduire la consommation d'énergie et optimiser les itinéraires et les moyens de transport.

Près de la moitié des données ne sont pas disponibles à l'échelle de l'organisation

Des données en quantité et en qualité suffisantes sont la base de l'utilisation de technologies intelligentes. Or, en moyenne, un peu plus de la moitié seulement de toutes les données sont disponibles dans l'ensemble de l'organisation. L'autre moitié est soumise à des restrictions légales pour environ 63 pour cent des personnes interrogées et à des restrictions internes pour environ 62 pour cent, comme par exemple la protection des données ou des mesures de sécurité. Elle n'est donc mise à la disposition que d'un nombre limité d'utilisateurs. "Rompre les silos de données et uniformiser les formats et la qualité n'est pas une tâche facile pour de nombreuses raisons. Car si de grands progrès ont été réalisés ces dernières années en ce qui concerne la mise à disposition et le traitement de grandes quantités de données, la mise à l'échelle dans d'autres domaines a été négligée. Il s'agit notamment de la gestion d'un nombre croissant de sources de données, de cas d'utilisation, d'utilisateurs et de l'évolution du marché. Nous recommandons aux entreprises et aux autorités de réfléchir à un changement de paradigme vers un environnement de données évolutif et décentralisé", explique Guido Kamann.

Le changement démographique commence à être perçu comme un problème

Au cours des dix prochaines années, près de 23% en moyenne du personnel informatique partira à la retraite. L'année dernière, la pénurie de personnel qualifié n'a suscité que peu d'inquiétudes. Maintenant, la part des DSI qui craignent des répercussions négatives augmente de près de 16 points de pourcentage pour atteindre près de 52 %. Les plus grandes préoccupations sont la perte de savoir-faire et une augmentation supplémentaire de la pénurie de personnel qualifié, qui est déjà élevée. Parallèlement, les DSI participants prévoient que l'importance stratégique de l'informatique va nettement augmenter et que le département va se développer. Il emploiera un peu plus de spécialistes que de généralistes, ainsi que davantage de personnes de différentes nationalités. Le travail sera plus complexe et plus agile, mais aussi plus souvent effectué en home office et par des robots logiciels. La proportion de femmes occupant des postes de direction augmentera.

(Graphique : Capgemini)

Quelles seront les autres tendances informatiques importantes en 2022 et plus tard ?

En s'appuyant sur les tendances technologiques mondiales de TechnoVision de Capgemini, 30 technologies et méthodes ont été sélectionnées afin de mesurer leur importance pour les organisations. Cette année, les participants à l'étude accordent la plus grande importance aux technologies de conteneurs, au concept de sécurité Zero Trust, au Machine Learning, à la protection contre les menaces des appareils compatibles avec l'Internet des objets (IoT) ainsi qu'aux API ouvertes. À l'autre bout de l'échelle, on trouve la réalité virtuelle et augmentée, la technologie du ledger distribué, les bases de données de graphes, les applications décentralisées et l'informatique quantique. Ce sont les technologies auxquelles ils accordent actuellement le moins d'importance.
Les portefeuilles mobiles pour le paiement, la billetterie et le contrôle d'accès, le traitement du langage naturel, les AIOps, l'automatisation robotique des processus avec des décisions intelligentes, la réalité virtuelle et augmentée ainsi que le traitement des flux d'événements ont pris une importance particulièrement grande. Cette année, un nombre particulièrement élevé de projets sont prévus dans les domaines du Machine Learning, de l'automatisation robotique des processus avec des décisions intelligentes, de la maintenance préventive et prédictive, des API ouvertes, des plateformes d'applications à faible code ainsi que de la confiance zéro.

Source : Capgemini

Le groupe IVF Hartmann ressent les effets de la pandémie

L'évolution de l'activité du groupe IVF Hartmann en 2021 a continué à subir les effets de la pandémie de Covid-19. Des stocks importants chez les clients et des restrictions liées à la pandémie ont entraîné une baisse du chiffre d'affaires.

Siège principal d'IVF Hartmann à Neuhausen am Rheinfall. (Image : groupe IVF Hartmann)

Les conséquences de la pandémie pèsent également sur les résultats du groupe IVF Hartmann, l'une des entreprises leaders dans le domaine des biens de consommation médicaux en Suisse. C'est ce qui ressort des comptes annuels 2021 qui viennent d'être présentés. Le chiffre d'affaires a diminué de 16,7 % pour atteindre 144,1 millions de CHF. Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) a baissé de 63,8 % pour atteindre 7,7 millions de CHF. Le bénéfice du groupe a diminué de 65,2 %, passant du montant record de CHF 17,8 millions de l'année précédente à CHF 6,2 millions (exercice 2019 : CHF 12,2 millions). Mais comme l'indique le groupe IVF Hartmann, il dispose toujours d'une base financière solide : le ratio de fonds propres a augmenté de 2,2 points de pourcentage par rapport à l'année précédente, pour atteindre 79,1 %. Le conseil d'administration propose à l'assemblée générale 2022 un dividende ordinaire de CHF 1.90 par action nominative. L'année précédente, la société avait versé un dividende ordinaire de 2,50 CHF et un dividende de 1,00 CHF par action nominative à l'occasion de son 150e anniversaire.

Perspectives d'avenir : Un développement robuste du chiffre d'affaires est attendu

Après la pandémie qui a duré deux ans, le groupe IVF Hartmann s'attend à une normalisation progressive de ses activités en 2022. Comme l'entreprise a maintenu ou développé ses parts de marché dans la plupart des domaines, même dans un contexte marqué par la Corona, elle peut saisir les opportunités qui se présentent en position de force, selon le communiqué. Un potentiel de croissance élevé existe notamment dans les domaines d'application qui requièrent des connaissances spéciales approfondies, un savoir-faire particulier en matière de fabrication et une grande familiarité avec les besoins des clients. Le groupe a également l'intention de poursuivre la numérisation des services. De nouvelles solutions logistiques intégrales doivent également être mises à disposition. En complément de la plateforme d'approvisionnement "Hartmann easy", le groupe IVF Hartmann veut augmenter sensiblement son chiffre d'affaires réalisé en ligne. Dans ce but, il intensifie d'une part la collaboration avec les commerçants en ligne connus et, d'autre part, accélère la mise en place de ses propres plateformes de commerce électronique.

Pour l'exercice 2022, le groupe s'attend à une évolution robuste du chiffre d'affaires et à un EBIT supérieur à celui de 2021.

Changement au sein du conseil d'administration du groupe IVF Hartmann

Dr Rinaldo Riguzzi, 75 ans, a décidé, après 35 années très fructueuses au sein du groupe IVF Hartmann (dont 31 ans au sein du conseil d'administration), de ne pas se représenter à la prochaine assemblée générale ordinaire du 26 avril 2022. Le conseil d'administration proposera également à l'assemblée générale d'élire Mme Cornelia Ritz Bossicard comme nouvelle présidente du conseil d'administration. L'assemblée générale ordinaire se déroulera sans la présence physique des actionnaires, conformément à l'ordonnance Covid 19 du Conseil fédéral. Cette année, tous les actionnaires auront uniquement la possibilité de donner au représentant indépendant (Dr. iur. Jürg Martin, avocat, Winterthur) une procuration électronique ou écrite accompagnée d'instructions.

Source et informations complémentaires

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