Un retour à la vie professionnelle semé d'embûches

Reprendre le travail après une longue pause n'est pas chose facile. Les dernières évolutions - renforcées par la crise de la Corona - comme le home office ou le travail à horaires flexibles, vont dans le sens des personnes concernées. C'est ce que montre un travail de recherche commun de la Haute école de Lucerne et de la HES-SO.

Les lacunes dans le CV constituent toujours un obstacle à une réinsertion professionnelle réussie. (Image : Pixabay.com)

Les personnes qui souhaitent réintégrer le marché du travail après une longue absence ont souvent du mal à trouver un emploi. "Une lacune dans le CV est toujours perçue comme un obstacle majeur lors de la recherche d'un emploi", sait Evelin Bermudez, experte en returnship à la Haute école de Lucerne. L'équipe de recherche, composée d'Evelin Bermudez, du Dr Anina Hille, de la Professeure Gabrielle Wanzenried et de la Professeure Yvonne Seiler Zimmermann, a examiné quels sont les défis particulièrement importants pour les personnes qui reprennent un emploi et comment leurs chances de réinsertion rapide pourraient être améliorées.

La flexibilité temporelle et géographique comme besoin

Si l'on en croit les chercheuses, il existe un grand potentiel dans l'emploi des personnes qui reprennent le travail, afin de contrer la menace de pénurie de main-d'œuvre qualifiée. "Mais le potentiel existant est loin d'être exploité", déclare Evelin Bermudez. Beaucoup de ceux que l'on appelle les "returners" ont du mal à trouver un poste de réinsertion approprié après leur longue pause. Selon l'enquête, les personnes qui reprennent le travail ont un besoin particulièrement important de travailler à temps partiel et de manière flexible sur le plan géographique. La plupart d'entre eux souhaitent pouvoir travailler au moins partiellement en home office. Ainsi, 38 pour cent des personnes interrogées qui recherchent un nouvel emploi après une longue pause ont indiqué qu'elles souhaitaient travailler entre 60 et 80 pour cent. Environ 35 pour cent d'entre elles recherchent un taux d'occupation encore plus faible. Au total, 73 pour cent des personnes qui reprennent le travail souhaitent donc revenir dans la vie professionnelle en tant qu'employés à temps partiel. "De nombreuses entreprises en Suisse ne sont pas encore prêtes en matière de postes à temps partiel et de modèles de travail flexibles", explique Bermudez. L'experte de la HSLU ajoute : "Pendant la crise de la Corona, la conscience du travail flexible a toutefois augmenté. Cette évolution est favorable aux personnes qui reprennent le travail".

Bien formé et motivé pour la reprise du travail

Selon l'équipe de recherche, les entreprises pourraient tirer profit d'un recours accru aux personnes qui reprennent le travail. Ainsi, les "returners" se distinguent souvent par une grande flexibilité. Environ 60 pour cent des personnes interrogées qui souhaitent reprendre le travail après une longue pause sont prêtes à participer à une réunion importante même en dehors des heures de travail convenues. "Les "returners" sont en outre souvent bien formés, motivés et apportent une longue expérience professionnelle acquise avant leur pause", explique le professeur Gabrielle Wanzenried, experte en diversité à la Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud HES-SO.

Les femmes particulièrement touchées

La raison la plus fréquente d'une pause dans la carrière est la garde des enfants, comme le montre l'enquête. Les autres raisons évoquées lors de l'enquête sont le déménagement ou les soins apportés à des membres âgés de la famille. Les femmes sont particulièrement nombreuses à faire une longue pause dans leur carrière. Fait intéressant : l'activité professionnelle du partenaire ne semble pas avoir d'influence sur le fait que quelqu'un fasse une pause pour s'occuper des enfants, par exemple. "Cela nous a surpris. Nous sommes partis du principe que les personnes qui ont un partenaire qui gagne de l'argent ont plutôt tendance à faire une pause plus longue", explique Wanzenried.

Source : Haute école de Lucerne

Association Companies & Returnships Network

L'association d'utilité publique et à but non lucratif Companies & Returnships Network s'est fixé pour objectif de diffuser durablement en Suisse des programmes de réinsertion professionnelle - appelés "Returnships" ou "Supported Employment". Pour ce faire, CRN montre aux entreprises et aux organisations la valeur ajoutée des programmes de réinsertion professionnelle et les soutient dans l'introduction, la mise en œuvre et l'évaluation de ces programmes. L'association a été fondée par quatre chercheuses de la Haute école de Lucerne : Evelin Bermudez, Dr Anina Hille, Prof Dr Gabrielle Wanzenried et Prof Dr Yvonne Seiler Zimmermann.

Pour plus d'informations, voir www.crn-verein.ch.

Quelle est la couleur du masque qui permet d'obtenir la meilleure expérience de conseil ?

Suite à la pandémie, les masques de protection sont devenus la norme dans le conseil aux clients. Face au grand choix de variantes de couleurs, une question se pose : quelle est la meilleure couleur de masque pour les consultations ?

Quelle couleur de masque a le meilleur effet sur les clients ? Une étude de neuromarketing s'est penchée sur cette question. Des personnes de sexe féminin et masculin de différents groupes d'âge ont été utilisées comme stimuli de recherche, avec et sans masques. (Image : Zutt & Partner)

En Suisse, jusqu'à 3,5 millions de masques sont utilisés chaque jour. Avec la pandémie, les masques de protection ont également trouvé leur place dans le quotidien des conseillers à la clientèle - tôt ou tard, peut-être même bientôt, l'obligation de les porter tombera. Indépendamment de cela : comme on sait que les couleurs ont une grande influence psychologique, les conseillers des secteurs les plus divers réfléchissent aujourd'hui non seulement à la couleur de la chemise ou du chemisier qu'ils doivent porter - mais aussi à la couleur du masque.

Ce qui fait un conseil optimal

La question de savoir quelle est la meilleure couleur de masque pour la consultation doit être abordée en relation avec une autre question clé : Qu'est-ce qui constitue un conseil optimal ? Des études scientifiques ont déjà pu démontrer par le passé que la confiance est le facteur clé d'une relation optimale entre le conseiller et le client. Cette confiance repose à son tour sur les deux caractéristiques du conseiller que sont la "sympathie" et la "compétence". Lors d'expériences psychologiques, la sympathie s'est avérée être le facteur le plus important. Les clients font davantage confiance à un conseiller sympathique qu'à un conseiller compétent. Le meilleur scénario est bien sûr atteint lorsqu'un conseiller semble à la fois sympathique et compétent (cf. modèle Competence-Likability de Tiziana Casciaro et Miguel Sousa Lobo). La couleur optimale du masque devrait donc jouer sur ces deux caractéristiques et rendre le conseiller à la fois plus sympathique et plus compétent.

L'EmoMap© (comparaison de différents EmoProfile©) représente quelle couleur de masque correspond le mieux aux deux pôles "sympathie" et "compétence". La représentation des résultats respecte les règles de la statistique multivariée et les procédures mathématiques standard. Plus un masque est proche de l'un des deux pôles, plus l'effet émotionnel entre la marque et le pôle est similaire et donc meilleur. (Image : Zutt & Partner)

Le cabinet de conseil en neuromarketing Zutt & Partner a étudié l'impact émotionnel des différentes couleurs de masques dans une EmoCompass®-et comparé avec les deux caractéristiques "sympathie" et "compétence". L'impact émotionnel des différentes couleurs de masques a été entièrement déterminé de manière non verbale et monadique, c'est-à-dire précisément pas en attribuant simplement les couleurs aux deux pôles. Cette méthodologie permet d'accéder aux émotions à un niveau d'association individuel profond et pratiquement à l'exclusion de la cognition. Le résultat montre quels masques de protection les conseillers à la clientèle devraient porter - et lesquels ils feraient mieux d'éviter.

Ce n'est pas la couleur du masque

Les résultats de l'étude montrent clairement que la sympathie et la compétence sont deux mondes très différents sur le plan émotionnel. Ils se distinguent clairement l'un de l'autre et forment deux pôles opposés. Les couleurs des masques peuvent être classées entre ces deux pôles. Plus un masque est proche de l'un des deux pôles, plus son impact émotionnel est similaire.

Ce qui n'est probablement pas tout à fait surprenant : les masques - indépendamment de leur couleur - rendent toujours les conseillers à la clientèle au moins un peu moins sympathiques. Il est donc prouvé que le fait de cacher la moitié de son visage, et donc aussi un sourire amical, réduit la sympathie d'une personne.

D'un point de vue marketing, les masques ont également un avantage. Ainsi, le conseiller masqué - indépendamment de la couleur du masque - semble automatiquement plus compétent. Une des raisons pourrait être l'association avec la médecine. Le cerveau du client associe ainsi les masques à des médecins et des chirurgiens compétents. En outre, le client n'est pas, ou moins, distrait par les mimiques, la sympathie et l'antipathie, de sorte que l'accent est davantage mis sur le contenu de l'entretien et donc sur la compétence en matière de conseil.

Les meilleures couleurs de masques pour une consultation optimale

Pour un conseil optimal au client, les masques qui se distinguent sont ceux qui, dans le cerveau du client, se rapprochent le plus possible, sur le plan émotionnel, de la sympathie et de la compétence. Comme la sympathie est le facteur le plus important pour un conseil réussi, il est important que le client soit bien informé. masques blancs et bleu clair le meilleur choix. Bien que les personnes sans masque paraissent toujours plus sympathiques, les masques blancs et bleu clair perdent moins de sympathie que les autres couleurs de masques.

Le deuxième meilleur choix masques bleu foncé et noirLes couleurs de l'image sont très importantes, car elles augmentent l'effet de compétence émotionnelle du conseiller. Une certaine couleur de masque se trouve au milieu de la carte émotionnelle et déclenche ainsi à la fois la sympathie et la compétence : Rose. Mais l'impact émotionnel est trop faible dans ce cas. Le conseiller n'a pas l'air beaucoup plus sympathique ou compétent avec un masque rose.

Sont clairement à éviter masques jaunes, verts et orange. En effet, ces derniers éloignent trop fortement la sympathie et la compétence sur le plan émotionnel. Or, comme ces deux facteurs sont décisifs, le masque choisi devrait au moins jouer sur l'un d'entre eux.

Conclusion de l'étude

Le choix de la couleur du masque de protection a une influence sur l'expérience de conseil. Le bon masque peut éveiller des émotions de sympathie et de compétence dans le cerveau du client et ainsi influencer de manière déterminante le succès de l'entretien de conseil. En cas de doute, il convient de miser en premier lieu sur le facteur sympathie. C'est pourquoi les masques bleu clair et blanc sont, sur la base d'études, les meilleures options pour les conseillers.

Le masque parfait serait toutefois une combinaison des deux mondes. La compétence a surtout été déclenchée par les masques les plus sombres, à savoir le bleu foncé et le noir. Ainsi, le masque parfait serait un masque bleu clair ou blanc avec des éléments sombres.

Source et informations complémentaires : Zutt & Partner

Prix "Best Retail Cases Switzerland" : la tension monte

La plateforme suisse pour le commerce de détail et le commerce électronique, lancée en octobre 2021, décernera pour la première fois le vendredi 4 février 2022 les Awards pour les meilleurs cas. Tous les cas soumis ont été évalués d'une part du point de vue de l'utilisateur et d'autre part du point de vue de l'expert avec environ 1700 votes d'utilisateurs et 9 ratings d'experts dans les catégories Omnichannel et E-Commerce.

Grande tension avant le "Best Retail Cases Switzerland" Award...

Les technologies intelligentes, l'évolution du comportement des clients et les nouveaux concepts de distribution exigent du commerce une grande flexibilité afin de suivre le rythme de l'évolution dynamique. C'est pourquoi Ewa Ming et son équipe ont créé la plateforme "Best Retail Cases Switzerland". Pour Ewa Ming, l'objectif déclaré de cette plateforme est d'offrir une possibilité d'échange d'informations et de mise en réseau : "Best Retail Cases Switzerland est une plateforme de démonstration de solutions innovantes et d'impulsion pour de nouvelles approches dans le commerce. Nous voulons ainsi donner un visage au retail et à l'e-commerce".

Le prix "Best Retail Cases Switzerland", une source d'inspiration pour l'innovation

La plate-forme peut désormais se targuer d'avoir remporté un premier prix. "Tous les cas soumis dans les domaines du commerce électronique et de l'omnicanal témoignent d'une grande force d'innovation", déclare Christian Bühlmann, membre du jury et rédacteur en chef de topsoft. "En tant que jury, il ne nous a pas été facile de désigner les meilleurs des cas nominés. Les propositions montrent comment les technologies modernes peuvent être mises en œuvre concrètement dès aujourd'hui. Le prix n'est pas simplement une plate-forme de marketing ou de vente, mais une source d'inspiration pour l'innovation dans le commerce", poursuit Christian Bühlmann.

Le vendredi 4 février 2022, le moment est venu

Le concours débutera vendredi prochain à 9 heures. Les trois premiers gagnants du vote des utilisateurs et de l'évaluation du jury professionnel dans les catégories E-Commerce et Omnichannel seront élus. Le prix sera retransmis en direct par Digicomp à Zurich et durera environ une heure. En raison de Covid-19, la remise des prix aura lieu cette fois-ci sous forme d'événement en ligne.

Vous pouvez vous inscrire gratuitement ici : https://bit.ly/3fNezUN.

Conserver les fenêtres au lieu de les remplacer

Les fenêtres marquent le caractère d'une maison et sont des témoins du temps. Mais les fenêtres anciennes ne répondent souvent plus aux exigences énergétiques actuelles. Lors du remplacement des fenêtres d'origine, l'expression authentique d'un bâtiment est souvent perdue. Il existe toutefois des solutions pour conserver les fenêtres.

Chaque fenêtre est unique. Le cadre existant est doublé, ce qui permet d'ajouter un niveau de verre supplémentaire. (Image : Maurice K. Grünig)

Le service des monuments historiques de Bâle-Ville observe avec inquiétude la disparition insidieuse de fenêtres de valeur historique. Des fenêtres fabriquées avec soin par des artisans sont même parfois remplacées par des fenêtres en plastique ; les croisillons caractéristiques sont tout simplement supprimés. L'aspect extérieur et intérieur en pâtit. "Les maisons se font littéralement crever les yeux", résume le rapport annuel 2015 du service cantonal des monuments historiques de Bâle-Ville. La question centrale est la suivante : est-il possible de concilier la conservation d'un patrimoine bâti de grande valeur historique avec l'efficacité énergétique et le confort d'habitation ? La réponse est "oui". Il existe différentes manières de renforcer les fenêtres. C'est pourquoi la protection des monuments recommande d'examiner dans tous les cas la modernisation des fenêtres avant de remplacer sans réfléchir ces témoins du passé. Si un remplacement est inévitable, les nouvelles fenêtres devraient être de grande qualité et bien intégrées au bâtiment.

Un artisanat soigné

En tant qu'élément de construction, la fenêtre doit répondre à de nombreuses exigences techniques : Elle relie l'intérieur à l'extérieur et assure un éclairage naturel. Elle sert à l'échange contrôlé de l'air, à la sécurité, à l'isolation acoustique et à l'isolation thermique.

Les fenêtres sont de précieux témoins du passé et marquent le caractère d'une maison. Mais pour que l'on s'y sente bien, elles doivent aussi répondre à des exigences techniques. (Photo : Roman Weyeneth)

La substance d'origine, la répartition, les proportions et la construction font des fenêtres des témoins du temps qui marquent la sensation d'espace dans un bâtiment. En effet, les fenêtres historiques, mais aussi les fenêtres modernes, possèdent souvent un charme unique qui se perd souvent lors de leur remplacement. L'entreprise de construction de fenêtres montre qu'il est possible de faire autrement. Quadra Ligna de Bâle, qui a développé un système de rénovation pour les fenêtres. "Notre procédé a été constamment développé et amélioré pendant plus de 40 ans", explique le directeur Stephan Hasler. La face extérieure des fenêtres est doublée d'un profilé sur mesure en bois de chêne suisse résistant aux intempéries, puis lasurée ou peinte. "Même les cadres déformés ou inclinés ne sont pas un obstacle, car le doublage est adapté individuellement à chaque fenêtre", explique Hasler. Le verre est remplacé par un double ou triple vitrage isolant, conçu pour une isolation thermique optimale et, si nécessaire, pour répondre à des exigences particulières en matière d'isolation acoustique et de sécurité. Si des verres de rénovation spéciaux sont utilisés, la surface unique du vitrage d'origine est également conservée. Grâce à un joint périphérique du côté exposé aux intempéries, la fenêtre est étanche au vent et à la pluie battante. Le joint entre le nouveau cadre de doublage et l'élément historique est ventilé vers le bas, ce qui permet à toute humidité de s'échapper.

Économiser l'énergie et améliorer le confort de vie

Ce procédé permet de réussir le compromis suivant : la substance historique du bâtiment est conservée et les exigences actuelles sont satisfaites. Hasler ajoute : "La consommation d'énergie diminue et le confort augmente, car les courants d'air ne pénètrent plus dans le bâtiment et les asymétries de rayonnement, c'est-à-dire les différences de température entre les fenêtres et les murs intérieurs, sont minimisées". Le potentiel d'économie d'énergie est considérable : si un ancien verre de fenêtre simple présente un coefficient de transmission thermique (Ug) d'environ 5 W/(m²K) avant la rénovation, ce coefficient se situe à environ 1 W/(m²K) après la rénovation grâce au deuxième niveau de verre et à des revêtements spéciaux.

Si l'on rénove au lieu de remplacer, la part de verre est plus importante pour une structure de verre identique, car les cadres modernes sont en général plus larges que les originaux. Les détails de raccordement à l'intérieur sont conservés, ce qui est particulièrement important du point de vue de l'architecture intérieure pour les embrasures artistiquement conçues. Les fenêtres en saillie - en particulier celles installées ultérieurement - qui dénaturent l'image architecturale, sont peu faciles à utiliser et réduisent l'apport de lumière, deviennent superflues.

La qualité est payante

Les bâtiments de l'architecte Ernst Zimmer et de ses frères montrent qu'il vaut la peine de rénover les fenêtres. Après avoir repris la maison de leurs parents dans le Gundeli bâlois dans les années 70, ils l'ont rénovée en douceur. Afin de préserver la substance du bâtiment, ils ont décidé de ne pas remplacer les fenêtres à l'avant et les ont fait doubler dès 1987 par l'entreprise prédécesseur de Quadra Ligna. Lorsque les fenêtres du bâtiment arrière ont commencé à prendre de l'âge, il était clair pour lui : "Comme les fenêtres du bâtiment avant sont toujours impeccables plus de 30 ans après leur rénovation, nous voulions à nouveau les rénover de cette manière".

Même si la procédure semble fastidieuse - compte tenu du fait que certains voisins ont rénové deux fois leurs fenêtres dans la même période - ce type de rénovation ménage aussi le porte-monnaie à long terme.

KMU Swiss Symposium 2022 : L'avenir de la Suisse - un cas de soins ?!

L'idée de PME Swiss est née il y a 20 ans, en août 2002. Ce qui a commencé par une manifestation à Kloten s'est transformé en une plate-forme claire avec diverses manifestations réunissant environ 3000 participants par an. Le prochain symposium PME Swiss aura lieu le 17 mars 2022.

Le Symposium PME Swiss 2022, qui aura lieu le 17 mars, pourra à nouveau accueillir quelque 300 participants. (Image : PME Swiss)

Depuis maintenant 20 ans, PME Swiss est une plateforme pour les entrepreneurs et les cadres. L'idée est de les aider à se maintenir en forme pour l'avenir grâce à un réseau et à des manifestations. Pour ce faire, ils bénéficient d'un accès privilégié à une cinquantaine d'événements tels que les symposiums, les StammTreffs, les InsideTreffs, le GolfTrophy et une plateforme numérique de recommandation et de présentation. Les symposiums PME Swiss, qui réunissent chaque année jusqu'à 500 participants, font désormais partie des manifestations économiques les plus importantes de Suisse.

300 à 400 participants attendus

Lors du KMU Swiss Symposium 2022, des personnalités à succès issues de différents domaines et branches présenteront à nouveau des exposés pratiques et opportuns sur leurs expériences. Elles éclaireront et discuteront du thème de la conférence sous différentes perspectives, avec des mots clés tels que industrie, commerce, assurance, production, droit et innovation. Le KMU Swiss Symposium 2022 aura lieu le jeudi 17 mars 2022 au TRAFO à Baden. Cette année, la manifestation se penchera sur les perceptions et les réalités de l'économie, de la société et de la politique. Diverses économies nationales nous dépassent, nous et l'Europe, lentement mais sûrement, parce qu'elles sont plus volontaires et plus rapides : Est-ce le cas ? Entre 300 et 400 participants sont attendus au symposium. Parmi eux, divers invités d'honneur et des personnalités du monde économique et politique. "Outre l'ambiance familiale, les participants apprécient le haut niveau d'orientation pratique des exposés", explique Armin Baumann, initiateur de PME Swiss.

La Suisse : un cas de soins...

Le thème du congrès de cette année peut sembler quelque peu provocateur : La Suisse se porte-t-elle aussi bien que nous le pensons ? Quelle est l'interdépendance des facteurs économiques et les changements structurels ont-ils une influence sur la croissance de l'économie ? Une crise révèle des points faibles, et il convient de les contrer. Elles nécessitent des décisions clairvoyantes et opportunes. Malheureusement, on continue à réagir au lieu d'agir. La responsabilité personnelle est un impératif, et non l'égoïsme et le narcissisme, ni un comportement léthargique. Les moulins politiques travaillent plus lentement que les moulins économiques et parfois les uns contre les autres, ce qui empêche une évolution positive rapide.

La conseillère fédérale Viola Amherd au KMU Swiss Symposium 2022

Le thème de la conférence devrait donner lieu à des discussions. Les personnalités entrepreneuriales suivantes devraient également laisser des impressions durables :

  • Conseillère fédérale Viola Amherd
  • Claudia Thali, neuroscientifique
  • Nina Suma, PDG de FORTYSEVEN
  • Prof. Dr Aymo Brunetti, Université de Berne
  • Josef Zopp, directeur d'études chez Weibel Hess & Partner AG
  • Thomas Boyer, CEO Groupe Mutuel
  • Guido Konrad, directeur général de Varian Medical Imaging Labs
  • Ernst Gisin, CEO Stahlton Bauteile AG

Hugo Bigi, qui a déjà animé avec succès des symposiums précédents, sera le modérateur de la conférence.

Vous trouverez de plus amples informations sur les conférenciers ainsi que des possibilités de commander des billets sous www.kmuswiss.ch/symposium.

Axon Ivy rejoint le groupe Ricoh

Acquisition dans le secteur suisse des technologies de l'information : Ricoh acquiert Axon Ivy AG et étend ainsi ses compétences dans le domaine de l'automatisation des processus numériques.

Poignée de main dans le secteur informatique : Ricoh rachète Axon Ivy AG. (Image : zVg)

Axon Ivy AG, le spécialiste suisse leader de l'automatisation des processus numériques, a annoncé le 31 janvier 2022 son acquisition par le groupe Ricoh. L'entreprise agira à l'avenir en tant que filiale indépendante de Ricoh. Toutes les marques, tous les produits et tous les partenaires seront maintenus et tous les collaborateurs seront repris, indiquent les deux entreprises.

Ricoh : un partenaire d'envergure internationale

Avec plus de deux décennies d'expérience dans le développement de plateformes et de solutions pour la transformation numérique, Axon Ivy a acquis une excellente réputation dans le secteur et s'est constitué une clientèle fidèle, peut-on lire dans un communiqué de presse. Avec le groupe Ricoh, l'entreprise suisse s'associe à un partenaire global avec une grande portée : le groupe Ricoh a son siège principal à Tokyo et dispose d'importantes succursales dans le monde entier. Ses produits et services atteignent des clients dans près de 200 pays et régions. Au cours de l'exercice qui s'est achevé en mars 2021, le groupe Ricoh a réalisé un chiffre d'affaires mondial de 1 682 milliards de yens (environ 15,1 milliards de dollars américains).

Axon Ivy continuera sous le nom existant

En tant que membre du groupe Ricoh, Axon Ivy sera en mesure de répondre encore mieux à la demande mondiale croissante en matière de transformation numérique, indique l'entreprise. Les clients et les partenaires bénéficieront d'investissements accrus dans la technologie, la capacité de livraison et le développement du marché d'Axon Ivy, poursuit le communiqué. En outre, les clients auront accès à la portée mondiale de Ricoh et à un large portefeuille de services numériques visant à créer une expérience de travail numérique sans faille et à aider les entreprises à innover, à améliorer la sécurité et à accroître la durabilité grâce à la technologie.

Rolf Gebhard Stephan, CEO d'Axon Ivy AG, déclare : "Je vois une énorme valeur ajoutée dans le fait de faire partie de la famille mondiale Ricoh. Nous avons développé l'une des plates-formes les plus fiables et les plus faciles à utiliser pour l'automatisation numérique des processus. Notre bilan est particulièrement bon dans la région DACH. Nous continuerons à nous concentrer sur nos compétences clés que sont la technologie et la flexibilité, tout en profitant à l'avenir de l'accès de Ricoh à tous les marchés importants du monde".

Sources et informations complémentaires : www.ricoh-europe.com et www.axonivy.com

Les postes de travail numériques : Les entreprises suisses bien positionnées

Pour beaucoup, les postes de travail numériques sont encore loin : les collaborateurs travaillant dans les entrepôts ou en contact personnel avec les clients sont souvent laissés de côté, et la collaboration par le biais de canaux numériques n'existe toujours pas. C'est ce que montre une enquête dans laquelle les entreprises suisses s'en sortent pourtant plutôt bien en comparaison internationale.

Ils ont la belle vie : les collaborateurs de l'entrepôt équipés d'une tablette. Mais comme le montre une étude, les travailleurs de première ligne ne disposent pas partout de postes de travail numériques. (Image : Depositphotos.com)

Le travail à domicile obligatoire et le travail hybride assurent certes la numérisation de la communication, mais principalement pour les collaborateurs de bureau. Ainsi, dans le monde entier, 80% des travailleurs de première ligne, qui sont en contact personnel avec les clients ou qui travaillent dans la production, sont coupés des canaux numériques de l'entreprise. Les entreprises ont reconnu ce problème, mais la mise en œuvre est nettement en deçà des attentes. C'est ce que montre une enquête réalisée en décembre 2021 par techconsult pour le compte de la société de conseil Campana & Schott a été menée auprès de 300 cadres supérieurs en Allemagne, en France et en Suisse.

Les emplois numériques manquent pour les travailleurs de première ligne

Selon ce rapport, les canaux classiques sont toujours utilisés dans la communication. Ainsi, 68 % des cadres utilisent les e-mails et 60 % le téléphone pour atteindre les travailleurs de première ligne. L'Intranet (41,3 %), les outils de collaboration (29,7 %) ou les applications pour collaborateurs (24,7 %) suivent à bonne distance. C'est surtout l'Allemagne qui se montre traditionnelle dans ce domaine (e-mail : 76,0 %, téléphone : 65,0 %) par rapport à la Suisse (e-mail : 62,0 %, téléphone : 54,0 %) ou la France (e-mail : 66,0 %, téléphone : 61,0 %).

"Les entreprises doivent investir dans des postes de travail numériques, y compris pour les collaborateurs de première ligne - en particulier au vu de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Cela leur permet non seulement de se rapprocher de leur objectif principal, à savoir la transmission rapide d'informations. Lorsque les travailleurs de première ligne font l'expérience des avantages concrets de la communication et des processus numériques, la productivité et la satisfaction des collaborateurs s'améliorent également", explique Marco Heid, Advisor Modern Frontline Workplace chez Campana & Schott.

Coûts élevés, infrastructure informatique et logiciels inadaptés comme principaux obstacles

Selon l'enquête, les principales raisons pour lesquelles les entreprises n'ont pas encore réalisé l'intégration de tous leurs collaborateurs dans des postes de travail numériques sont les coûts trop élevés (33,7 %), l'infrastructure informatique insuffisante (29,7 %), les logiciels inadaptés (28,7 %) et les faibles connaissances des collaborateurs (26,0 %).

La bonne nouvelle, c'est que nombre de ces obstacles peuvent être surmontés avec les solutions actuelles. "Dans un premier temps, les coûts du matériel et des logiciels peuvent être tout à fait significatifs", explique Christian Koch, Advisor Endpoint Management & Telefonie chez Campana & Schott. "Pour réduire ces investissements initiaux, il est possible d'exploiter le matériel et l'infrastructure informatique, tout comme les applications, sous forme de services gérés. Les expertes et les experts qui apportent des connaissances spécifiques peuvent bien adapter les solutions aux besoins des travailleurs de première ligne".

L'utilisation d'appareils privés aide à la numérisation

L'utilisation d'appareils privés peut également être un point de départ. L'expérience montre que de nombreux collaborateurs souhaitent utiliser leurs smartphones ou tablettes à des fins professionnelles. Ceux-ci correspondent à leurs préférences et besoins personnels. De plus, ils ne doivent alors utiliser qu'un seul appareil. Toutefois, cette option n'est pas encore très répandue en Allemagne : Seul un travailleur de première ligne sur cinq utilise son terminal privé au travail (BYOD). En Suisse, en revanche, c'est le cas d'une personne sur quatre, et même d'une sur trois en France.

Sécuriser les données d'entreprise sur les terminaux mobiles, c'est là que 57 % des entreprises françaises voient le plus grand besoin d'amélioration. En Allemagne, 45 % des cadres souhaitent améliorer l'accès aux données de l'entreprise avec des appareils privés. En Suisse, ils ne sont que 32 %. Le thème de la sécurité est actuellement considéré de manière plus critique en Suisse (40,0 %) qu'en Allemagne (32,0 %).

Les entreprises à des niveaux différents lors de l'introduction

Le statu quo donne une image très différenciée du lieu de travail numérique pour tous dans les différents pays. Selon l'enquête, seules 10,7% des entreprises ont entièrement équipé leurs collaborateurs de première ligne d'outils et de terminaux numériques. Au milieu du déploiement, 8,0 pour cent sont en train de mettre en œuvre les premiers cas d'utilisation et projets pilotes, 16,7 pour cent. La plupart des entreprises en sont seulement à la phase de conception (26,0 %) ou de planification (29,7 %). Et 9,0 pour cent ne s'occupent pas encore du tout de ce sujet.

Lorsque des solutions sont installées, dans 88,8 % des entreprises, les travailleurs de première ligne utilisent les mêmes solutions de collaboration et les mêmes outils internes que les collaborateurs ayant un poste de travail de bureau. Cela montre clairement le potentiel des applications partagées. Un livre blanc actuel de Campana & Schott montre quels scénarios d'utilisation sont proposés pour l'industrie de transformation, la pharmacie, le secteur de la santé et la vente au détail, et quelles questions doivent être prises en compte dans ce contexte. Ce document peut être obtenu ici être.

Des apprentis en bonne santé grâce à la GSE de Promotion Santé Suisse

PUBLIREPORTAGE. Les PME peuvent rapidement atteindre leurs limites de capacité lorsque des collaborateurs sont absents pour cause de maladie. Peu importe qu'il s'agisse de spécialistes expérimentés ou d'apprentis.

Pour des apprentis en bonne santé : Promotion Santé Suisse a développé une offre complète pour promouvoir efficacement les apprentis dans le domaine de la santé psychique. (Image : Monkey Business Images / Shutterstock)

Dans les PME, où le nombre de collaborateurs est généralement limité, la pleine capacité d'engagement de chacun est un facteur de réussite essentiel. C'est une raison suffisante pour promouvoir la santé dès l'entrée dans la vie professionnelle. La gestion de la santé en entreprise (GSE) peut ici contribuer efficacement à la réduction des absences chez les apprentis.

Des apprentis en bonne santé : Pourquoi les entreprises ont beaucoup à faire

Les jeunes passent par des étapes de développement intensives dans presque tous les domaines de la vie au cours de la phase de croissance. L'entrée dans la vie professionnelle représente un terrain inconnu supplémentaire. Ces deux éléments se combinent pour accroître la pression sur la santé mentale dans ce groupe d'âge. La pandémie a encore aggravé la situation.

Selon le Indice de stress au travail 2020 de Promotion Santé Suisse (voir graphique), 42% des jeunes actifs âgés de 16 à 24 ans ont trop peu de ressources pour faire face aux exigences du travail, 30% sont épuisés émotionnellement et leur risque d'accident professionnel est deux fois plus élevé. La conséquence économique est une perte de productivité due à la santé dans ce groupe d'âge de bien 21% 1) .

Le graphique le montre : Les contraintes subies par les jeunes actifs ont augmenté. Il y a donc de moins en moins d'apprentis en bonne santé, ce qui rend d'autant plus important l'élargissement de la GSE aux apprentis.

Ces chiffres mettent en évidence la nécessité d'une promotion spécifique de la santé psychique des apprentis. Parallèlement, les exigences envers les responsables de la formation professionnelle augmentent et des offres de soutien ciblées sont demandées. Les associations sectorielles, l'association des formateurs professionnels ou les associations d'employeurs sont de bons points de contact. Apprenti de Promotion Santé Suisse pour soutenir de manière ciblée la santé psychique des jeunes actifs.

L'éventail d'Apprentice comprend une "Boîte à outils" avec des exemples de cas, des informations fondées sur des situations difficiles ainsi que sur la santé psychique des jeunes actifs en général. Les autres modules sont Rencontre ERFA pour l'échange intersectoriel de formateurs professionnels, une App comme source d'information rapide et actuelle, ainsi que des Formations continues.

La GSE dès l'entrée dans la vie professionnelle est payante

Les entreprises dont la culture est basée sur une GSE systématique ont des avantages lorsqu'il s'agit de gérer les apprenants de manière à promouvoir la santé.

Kuhn Rikon AG, par exemple, a introduit une GSE globale dès 2006. Depuis 2009, l'entreprise a obtenu le label "Espace de travail convivial" de Promotion Santé Suisse. Le fabricant leader d'ustensiles de cuisine emploie environ 190 collaborateurs en Suisse, dont trois apprentis en commerce et en logistique.

En plus des mesures habituelles de GSE, l'entreprise offre à ses apprentis un soutien individuel, par exemple

  • Un accompagnement personnalisé, du recrutement à l'examen final, adapté aux besoins et au niveau de développement de chacun.
  • L'entretien d'essai et d'embauche a lieu avec les parents.
  • L'intégration des apprenants dans l'équipe. Ils participent par exemple à la réunion mensuelle sur le processus d'amélioration continue (PAC).
  • L'esprit d'équipe et les rencontres entre les apprentis sont encouragés, par exemple en se soutenant mutuellement dans les tâches de préparation des cours interentreprises ou en déjeunant ensemble au restaurant du personnel.
  • Un échange régulier entre les apprentis, les responsables de la formation professionnelle et les supérieurs hiérarchiques, qui intègre sciemment le bien-être actuel. Cela implique également d'accorder aux jeunes suffisamment de temps pour leurs activités de loisirs.
  • Une culture ouverte de l'erreur et une approche valorisante renforcent le travail autonome et donc la conscience qu'ont les apprenants de leur responsabilité et de leur efficacité personnelles.

"Nous sommes déjà bien positionnés et c'est précisément pour cette raison que nous saluons le fait que Promotion Santé Suisse, avec Apprenti a créé une offre complète d'informations et de formation continue pour soutenir de manière ciblée les responsables de la formation professionnelle. L'échange avec d'autres formateurs professionnels est particulièrement précieux pour nous", commente Michael Karrer, CFO de Kuhn Rikon AG.

1) Source : Promotion Santé Suisse - Job-Stress-Index-Monitoring 2018 selon Galliker et al. 2018b

 

Chat en direct pour les étudiants en formation professionnelle

sur la consommation de tabac - avec des experts d'Addiction Suisse le 31 janvier 2022, de 13 à 17 heures. Participer avec la Experts App.

Un événement organisé par Promotion Santé Suisse

Impulsion du succès : les leviers de succès entrepreneuriaux en 2022

Les incertitudes augmentent et la vitesse du changement s'accélère également. Quels sont les leviers de réussite de l'entreprise pour profiter des incertitudes et ne pas en souffrir ?

Tourner la barre dans la bonne direction et utiliser les leviers de réussite de l'entreprise : C'est ainsi qu'il est possible de bien manœuvrer dans les périodes difficiles. (Image : Pixabay.com)

Nous vivons une époque intéressante. Le rythme des changements s'accélère et les incertitudes augmentent. Et cela a tendance à s'accentuer. Jusque-là, c'est connu.

Profiter ou souffrir ? C'est vous qui décidez...

Comme dans toute période - qu'elle soit stable ou non - il y a des gagnants et des perdants. Il y a des personnes et des entreprises qui ont tendance à profiter des incertitudes et d'autres qui ont tendance à en souffrir. La bonne nouvelle : le groupe auquel on appartient est en grande partie un choix. Ceux qui sont meilleurs que la moyenne décident consciemment ou inconsciemment de voir les choses différemment et de se focaliser sur ce qui promet les plus grandes chances de gagner. Pour cela, il est bon de savoir dans une certaine mesure quels sont les facteurs de réussite qui deviennent à chaque fois plus importants que les autres.

Trois leviers de réussite pour l'entreprise

Voici trois thèmes qui, à mon avis, vont prendre de l'importance cette année - et pour lesquels je vous recommande de réfléchir à la manière dont vous pouvez vous améliorer avec votre équipe :

  1. Attractivité sur le marché du travail. Pour relever les défis croissants à venir, vous avez besoin des meilleures personnes, et surtout en termes de mentalité et de comportement. Je vois encore de nombreuses petites et moyennes entreprises qui sont déjà heureuses d'avoir trois candidats qualifiés pour chaque poste vacant. L'antidote : augmenter massivement votre attractivité sur le marché du travail. Pour cela, il existe toute une série de mesures possibles. Tout d'abord, il est important que vous fassiez passer ce thème en tête de vos priorités.
  2. À l'avenir, ce sont de moins en moins les ressources disponibles qui seront déterminantes pour votre succès, mais plutôt votre "resourcefulness", en français "ingéniosité". En principe, il en a toujours été ainsi, mais à mon avis, cela va s'intensifier. En tant que leader, il vous incombe entre autres d'encourager l'ingéniosité de vos collaborateurs. Pour cela, il faut non seulement sélectionner les meilleurs membres de l'équipe (voir point 1), mais aussi autoriser sciemment les erreurs et avoir le courage d'aller de l'avant.
  3. Lorsque l'environnement change plus rapidement, il est d'autant plus important que vous puissiez aller de l'avant rapidement. Si vous attendez trop longtemps, les conditions auront à nouveau changé dès que vous serez prêt à démarrer. Une vitesse élevée n'a rien à voir avec la précipitation, mais avec l'élimination des retards dans la mesure du possible. Cela commence surtout dans la tête de vos gens, mais est aussi fortement influencé par vos processus et le degré d'empowerment de votre équipe.

Je vous recommande de faire de ces trois thèmes une priorité dans vos discussions au sein de l'équipe de leadership - pour que vous réussissiez mieux en 2022, quoi qu'il se passe autour de vous et de votre entreprise.

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Victorinox renforce sa direction des ventes dans la région DACH

Avec André Fässler et Matthias Müllerschön, le secteur Corporate Business de Victorinox se voit renforcé au niveau de la direction sur le marché DACH. André Fässler est le nouveau Head of Sales et Matthias Müllerschön occupe le poste d'Area Manager Allemagne.

André Fässler (à gauche) et Matthias Müllerschön renforcent le secteur Corporate Business de Victorinox dans la région DACH. (Image : zVg)

L'entreprise familiale mondialement connue Victorinox, célèbre pour son légendaire "Original Swiss Army Knife", renforce son équipe de direction dans le domaine Corporate Business. André Fässler, originaire de la Suisse centrale et qui a grandi non loin de l'usine Victorinox, est le nouveau "Head of Sales". Ce professionnel de la vente a plus de 15 ans d'expérience dans le secteur B2B au niveau national et international. Chez Victorinox depuis fin 2018, il s'occupait jusqu'à présent des pays Suisse et Allemagne en tant que Senior Key Account Manager. Dans ce cadre, il a été impliqué en tant que chef de file dans divers projets dans les domaines de la vente, du marketing et des produits. "Victorinox fabrique des produits uniques et innovants qui sont connus dans le monde entier. Nous voulons faire partager au client notre enthousiasme pour ces produits et lui faire découvrir le produit qui lui convient le mieux", explique André Fässler.

Matthias Müllerschön est le nouveau "Area Manager Corporate Business Deutschland" depuis le 1er septembre. Avec ce poste nouvellement créé, Victorinox veut continuer à développer le marché Corporate Business allemand. Müllerschön, qui vit dans le sud de l'Allemagne, travaille dans l'entreprise depuis 2015 et peut se prévaloir d'une longue expérience dans le commerce de détail GPK. Il a accumulé ses connaissances pendant 16 ans dans le commerce et représente, selon Victorinox, un complément optimal pour l'équipe de vente. "Ma motivation permanente est de créer le produit parfait en collaboration avec mes clients et d'obtenir ainsi le maximum de satisfaction de la part des clients", explique Matthias Müllerschön pour expliquer sa motivation dans sa nouvelle fonction.

Les produits de Victorinox, dont le portefeuille comprend non seulement les célèbres couteaux de poche mais aussi des montres, des bagages et des parfums, sont disponibles en ligne et dans ses propres magasins ainsi que par le biais d'un vaste réseau de filiales et de distributeurs dans plus de 120 pays. En 2019, l'entreprise, qui emploie plus de 2 100 personnes, a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 480 millions de francs suisses.

Source

Le photovoltaïque doit devenir le pilier de l'approvisionnement énergétique de la Suisse.

L'électricité est une ressource clé pour la décarbonisation de l'économie et de la société. L'abandon des centrales thermiques et la sortie du nucléaire exigent de nouvelles solutions. Le photovoltaïque doit y remédier.

Pour atteindre l'objectif zéro net d'ici 2050, il est nécessaire d'augmenter rapidement le nombre d'installations photovoltaïques. (Image : Pixabay.com)

Le 27 janvier 2022, la Commission de l'énergie du Conseil des Etats a entamé les délibérations sur la loi fédérale sur la sécurité de l'approvisionnement en électricité grâce aux énergies renouvelables (acte modificateur unique). Selon Swissolar, l'association faîtière de la branche de l'énergie solaire, les valeurs cibles pour la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables prévues dans le message du Conseil fédéral relatif à cette loi sont trop basses pour atteindre d'une part la sécurité d'approvisionnement et d'autre part l'objectif net zéro en 2050. Au lieu de 39 térawattheures (TWh) de production en 2050, il faudrait viser 50 TWh, dont 45 TWh issus d'installations photovoltaïques. Cette valeur correspond à moins de la moitié du potentiel solaire de la Suisse.

Créer les conditions pour accélérer la construction

Un programme en 11 points publié par Swissolar décrit comment cet objectif peut être atteint. "L'énergie solaire fournira en Suisse de l'électricité en grande quantité - renouvelable, en temps voulu et à un prix avantageux. Pour réussir cette transition, nous devons toutefois construire plus et plus vite", déclare Jürg Grossen, président de Swissolar. Mais les mesures de construction ne sont qu'un aspect. Les exigences de Swissolar vont plus loin. La demande d'une augmentation du supplément réseau de 0,5 centime par kilowattheure et d'un tarif d'achat réglementé de manière uniforme, qui s'oriente sur le prix du marché tout en présentant une limite inférieure, est directement liée à l'acte modificateur unique.

Plus d'incitations pour les installations photovoltaïques

Selon Swissolar, les demandes pour une intégration optimale du photovoltaïque dans les réseaux électriques doivent également être prises en compte dans cette loi. Des communautés énergétiques locales, telles qu'elles existent déjà dans d'autres pays européens, permettraient d'inciter à la construction d'installations photovoltaïques avec autoconsommation locale - sans subventions supplémentaires et sans nécessité d'extensions coûteuses du réseau. En outre, des incitations tarifaires doivent être mises en place pour réguler les flexibilités au point de raccordement au réseau afin d'éviter les surcharges. L'électromobilité en plein essor jouera un rôle décisif dans ce contexte : La capacité de stockage journalière disponible dans les voitures électriques sera plus importante que la production journalière actuelle de toutes les centrales nucléaires suisses. La puissance pouvant être connectée et déconnectée à tout moment sera jusqu'à dix fois plus importante que celle des centrales nucléaires actuelles. Pour exploiter ce potentiel, les normes techniques et les conditions-cadres politiques doivent être rapidement adaptées.

Il serait possible de produire encore plus d'électricité solaire

Les autres mesures proposées concernent l'aménagement du territoire (simplification des procédures d'autorisation, y compris pour les installations au sol), la formation et le perfectionnement des spécialistes, la participation de la Suisse à la reconstruction d'une industrie solaire européenne ainsi que la suppression des coûts supplémentaires inutiles et des obstacles administratifs. Les cantons sont également interpellés : 18 cantons ont déjà introduit l'obligation de produire leur propre électricité dans les nouvelles constructions, ce qui constitue une forte incitation à la construction d'installations photovoltaïques. Il serait possible de produire plus d'électricité sur les toits et les façades des bâtiments existants (environ 66 TWh) que la Suisse n'en consomme actuellement. Swissolar propose donc d'introduire dans tous les cantons une obligation d'utiliser toutes les surfaces appropriées sur les nouvelles constructions et les rénovations.

Les 11 mesures

  1. Des objectifs clairs et contraignants pour les énergies renouvelables

  2. Créer des opportunités professionnelles dans le secteur de l'énergie solaire

  3. Composants solaires de Suisse et d'Europe

  4. Augmentation du supplément réseau et accélération de la rétribution unique

  5. Réglementation claire et uniforme de la rémunération de l'achat dans toute la Suisse

  6. Obligations en matière d'énergie solaire dans les nouvelles constructions et les rénovations

  7. Supprimer les obstacles liés à l'aménagement du territoire

  8. Réduction des coûts supplémentaires et de la bureaucratie

  9. Communautés énergétiques locales

  10. Concevoir des capacités de réseau dynamiques, intégrer l'électromobilité

  11. Structures tarifaires/frais d'utilisation du réseau

Source : Swissolar

Passage de témoin chez la start-up fintech Aequitec

La nouvelle année débute chez Aequitec AG avec un changement d'état-major à la tête de l'entreprise : l'ancien CPO Christian Wilk reprend les fonctions de CEO de la start-up zurichoise de fintech.

Passage de témoin chez Aequitec : Christian Wilk (à gauche) succède à Johannes Schneebacher à la tête de l'entreprise. (Image : zVg)

La start-up fintech Aequitec a nommé un homme issu de ses propres rangs comme nouveau CEO. Le Dr Christian Wilk, cofondateur et ancien CPO d'Aequitec, est responsable de la direction de l'entreprise suisse depuis le 1er janvier 2022. Fondée en 2020, Aequitec a développé une plateforme logicielle permettant aux sociétés anonymes de numériser leurs processus sociaux. Les sociétés anonymes ont ainsi la possibilité d'automatiser les corporate actions et de les représenter numériquement. Cela leur permet par exemple de tenir leurs assemblées générales de manière numérique ou hybride et de numériser leur registre des actions avec une connexion mondiale au système financier bancaire.

Développer une application fonctionnelle en quelques mois

Christian Wilk apporte au poste de CEO sa longue expertise dans les domaines du développement commercial, de la gestion de projets et de la transformation numérique, qu'il a acquise entre autres en tant que conseiller de banques universelles et d'investissement, ainsi que dans le cadre de projets avec R3 et Deon Digital à Londres et Zurich. L'ancien CEO et fondateur, Johannes Schneebacher, reprend dans la foulée le rôle de plénipotentiaire du conseil d'administration. Il avait fondé Aequitec en 2020 - après une longue carrière de directeur général à la Südtiroler Volksbank - avec Christian Wilk et Deon Digital AG et peut se targuer d'une phase de démarrage réussie. Sous sa direction, une idée est ainsi devenue en quelques mois une application fonctionnelle qui, après une phase de test réussie, est déjà utilisée avec succès par les premiers clients.

Le passage de témoin ouvre la voie à la poursuite de la croissance

Avec le passage de témoin, Aequitec AG se positionne encore plus largement pour l'avenir. Ainsi, Christian Wilk devra poursuivre la croissance d'Aequitec grâce à ses compétences professionnelles dans le développement de logiciels et à son esprit de startup, et mettre son savoir-faire au service de la poursuite du développement de la plateforme d'Aequitec. Johannes Schneebacher se consacrera à l'avenir davantage à l'orientation et au développement stratégiques, comme le développement de partenariats et la poursuite du financement de la société.

"Nous voulons offrir à nos clients et partenaires des solutions innovantes pour l'administration des sociétés d'aujourd'hui. Dans ce contexte, de nombreuses nouvelles perspectives se sont ouvertes, notamment en raison de la situation Corona persistante, qu'il s'agit maintenant d'exploiter efficacement. Je me réjouis de poursuivre ma collaboration avec mon équipe interdisciplinaire et très motivée", explique Christian Wilk.

Source : Aequitec

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