La nouvelle directive européenne sur le whistleblowing concerne aussi les entreprises suisses

Le 17 décembre 2021, la nouvelle directive européenne sur les lanceurs d'alerte entrera en vigueur. Cette directive oblige les entreprises à mettre en place un système de dénonciation anonyme pour signaler les violations de la conformité. Les entreprises suisses à partir de 250 collaborateurs ou 10 millions d'euros de chiffre d'affaires qui emploient des collaborateurs, des partenaires ou des fournisseurs de l'UE sont également concernées.

Signaler un manquement à la conformité malgré le devoir de loyauté envers l'employeur ? A partir du 17 décembre 2021, une nouvelle directive européenne sur les lanceurs d'alerte imposera la mise en place d'une cellule de signalement anonyme. (Image : depositphotos.com)

La notion de "whistleblowing" a véritablement été portée à la connaissance du public par les événements liés à Julian Assange, le fondateur de "Wikileaks". Cette plateforme a notamment révélé des crimes de guerre présumés et des cas de corruption. Internet, en particulier les médias sociaux, a déjà été utilisé à plusieurs reprises pour divulguer des informations privilégiées, avec des conséquences parfois imprévisibles. Même si les violations de la conformité, les agissements déloyaux et illégaux ou autres irrégularités sur le lieu de travail ne doivent pas être tolérés, mais découverts et sanctionnés en conséquence, un "canal ouvert" tel qu'Internet est très mal adapté. Tant les dénonciateurs que les organisations concernées sont ainsi exposés à de grands risques de réputation. Afin de mieux protéger les destinataires et les dénonciateurs eux-mêmes, la nouvelle directive européenne sur les dénonciateurs entrera en vigueur le 17 décembre 2021. Cette ordonnance oblige les entreprises à partir de 250 collaborateurs ou d'un chiffre d'affaires annuel de 10 millions d'euros à mettre en place un système d'alerte anonyme. A partir de 2023, la limite sera encore abaissée, à 50 collaborateurs.

Directive européenne sur les lanceurs d'alerte : la pression s'accroît sur les entreprises suisses

Mais qui protège en Suisse un collaborateur qui veut par exemple informer son employeur qu'un collègue télécharge secrètement des contenus pédosexuels sur Internet ou que des collaborateurs du service extérieur "maquillent" systématiquement des notes de frais en leur faveur ? Un projet de loi sur la "protection en cas de signalement d'irrégularités sur le lieu de travail" a échoué l'année dernière au Conseil national. Le dilemme dans lequel se trouve un collaborateur au courant d'irrégularités reste donc entier : d'un côté, la violation du droit en vigueur par son employeur, de l'autre, son devoir de loyauté envers ce même employeur. Pourtant, la pression sur la Suisse pour qu'elle accorde une protection adéquate aux lanceurs d'alerte s'accroît. C'est notamment le cas des entreprises ayant des activités internationales au sein de l'UE : à partir du 17 décembre 2021, elles seront elles aussi tenues d'offrir une possibilité de signalement anonyme et conforme au RGPD.

Afin de garantir des normes uniformes, un système d'alerte professionnel et anonyme est également recommandé dans notre pays. "L'objectif d'un tel système d'alerte est de protéger suffisamment les lanceurs d'alerte afin d'anticiper les risques liés aux violations de la conformité et de se positionner comme un employeur exemplaire et transparent au sens de l'Employer Branding", explique Thomas Wittkopf, directeur de TELAG AG. Cette entreprise fournit déjà aujourd'hui, sous le nom de WhistleTAG, un système d'alerte global pour les grands groupes et les PME.

Système de signalement anonyme

La directive européenne sur les lanceurs d'alerte prévoit que les lanceurs d'alerte doivent avoir la possibilité de faire leur signalement par voie électronique via un système en ligne crypté ainsi que par téléphone, mais dans tous les cas de manière anonyme et sécurisée. "La confidentialité des informateurs doit être garantie afin que les collaborateurs aient le courage de signaler une violation de la conformité. Dans la pratique, nous constatons souvent que, surtout dans les PME qui sont fières de leur culture d'entreprise ouverte, les collaborateurs ont beaucoup de mal à signaler une irrégularité. Ils craignent les conséquences - à commencer par le dénigrement, le harcèlement moral et les représailles à grande échelle. C'est pourquoi, dans la plupart des cas, ils s'abstiennent de signaler un problème". Avec des conséquences désastreuses, comme le Rapport ACFE est prouvé : Ainsi, le préjudice financier moyen s'élève à 200 000 CHF - sans compter les dommages à la réputation. "Les directeurs et les conseils d'administration ont une responsabilité, mais ils sont souvent dans l'obscurité parce que les collaborateurs n'ont pas la base pour signaler une irrégularité en raison d'une protection insuffisante. Un système d'alerte professionnel offre aux entreprises une chance de transparence et de gouvernance d'entreprise vécue en interne et en externe", explique Thomas Wittkopf.

La conformité d'entreprise a du sens

En Suisse, la loi impose aux banques et aux négociants en valeurs mobilières de disposer d'une fonction de compliance. Mais dans d'autres secteurs également, de plus en plus d'entreprises, quelle que soit leur taille, reconnaissent que la compliance fait partie intégrante d'une bonne gestion d'entreprise. Un concept de compliance efficace décrit les thèmes de compliance centraux pour l'entreprise concernée et définit les risques de compliance. Il règle également les rapports à la direction de l'entreprise et au conseil d'administration. Enfin, une organisation concrète de la compliance, y compris un système d'alerte en cas de problème, en fait également partie. Un tel système de signalement anonyme garantit que les entreprises peuvent détecter à temps les infractions à la conformité et identifier les violations générales des lois ou des règles internes. De plus, l'efficacité des processus est contrôlée et optimisée en permanence et de manière objective afin de pouvoir prendre les mesures correspondantes de manière efficace. Selon le rapport ACFE de 2018 susmentionné, 50% des cas de corruption et 38% des autres schémas de fraude ont pu être détectés grâce à un système de dénonciation. Les entreprises disposant d'un système de dénonciation par téléphone détectent plus souvent les cas : 46% des dénonciations sont signalées aux hotlines, 30% sont reçues par les canaux numériques. Les pertes des entreprises disposant d'un système d'alerte téléphonique sont inférieures de 50% à celles qui n'offrent pas de canal d'alerte téléphonique aux lanceurs d'alerte.

Avantages pour les entreprises

Mais comment fonctionne une telle hotline ? Celle-ci peut soit être confiée à un service d'alerte interne à l'entreprise, soit être externalisée auprès d'un prestataire de services professionnel. L'entreprise TELAG est un tel prestataire de services, qui exploite depuis 13 ans déjà un système de dénonciation anonyme pour des entreprises du secteur financier et des services, qui répond aux exigences de la nouvelle directive européenne sur les dénonciateurs. L'entreprise fournit à cet effet le logiciel pour le traitement anonyme des signalements numériques et téléphoniques ainsi qu'une disponibilité 24 heures sur 24 et en 24 langues. Le système d'alerte de TELAG comprend également la qualification des signalements, la gestion des cas et, en cas de besoin, un service de médiation avec un cabinet d'avocats indépendant.

Un système d'alerte anonyme permet d'éviter les atteintes à l'image et à la réputation et de favoriser la confiance des collaborateurs. Le risque de responsabilité pour les membres de la direction et du conseil d'administration diminue. "L'objectif est que les irrégularités potentielles puissent être examinées et corrigées en interne avant d'être rendues publiques. Les entreprises démontrent que la gouvernance d'entreprise n'est pas un vain mot, mais une promesse faite aux collaborateurs de prendre leurs signalements au sérieux. Cela se répercute en fin de compte sur le climat de travail et la culture d'entreprise", explique Thomas Wittkopf.

Directive européenne sur le whistleblowing : recommandation pour les entreprises suisses

  • Un système d'alerte professionnel est considéré comme une bonne pratique pour les groupes et les PME et est particulièrement recommandé dès que l'entreprise a des filiales dans un autre pays de l'UE et/ou emploie des collaborateurs, des partenaires, des fournisseurs de l'UE.

  • Le processus de signalement doit fonctionner aussi bien par téléphone que par écrit, y compris la boucle de rétroaction vers le lanceur d'alerte, et garantir l'anonymat des lanceurs d'alerte.

  • L'engagement des cadres ("tone from the top") renforce le sérieux avec un système de dénonciation anonyme et paie la crédibilité. Stimulée par le discours public sur l'éthique et la morale dans les entreprises, la nouvelle génération de collaborateurs et de cadres revendique l'éthique des affaires et la transparence.

  • Enfin, une action préventive est nettement plus avantageuse que des travaux de nettoyage coûteux en cas de violation de la conformité, qui entraînent régulièrement des dommages irréparables à la réputation ainsi que des conséquences financières considérables - en moyenne CHF 200'000 selon le rapport ACFE 2018.

Plus d'informations : www.telag.ch/whistletag

Universel, mais sur mesure : CMS comme solution individuelle

Pour s'adresser de manière optimale à leurs clients sur les différents canaux de médias sociaux, de nombreuses entreprises recherchent actuellement de nouvelles solutions CMS. Il ne s'agit pas seulement de choisir une plateforme appropriée : une approche adéquate de l'utilisateur et une bonne expérience utilisateur reposent toujours sur un concept bien pensé - et le CMS doit également être adapté à ce concept et aux conditions individuelles de l'entreprise.

Un CMS devrait idéalement être adapté aux conditions individuelles de l'entreprise - sans parler d'une approche adéquate des utilisateurs. (Image : Intera GmbH)

Dans un environnement concurrentiel où de nombreux fournisseurs de produits similaires se font concurrence, où les offres sont directement comparables via les grandes plateformes ou les portails de comparaison, la différenciation ne se fait plus uniquement par les produits ou services proposés. Il s'agit plutôt de s'adresser aux utilisateurs sur "leurs" canaux - avec des contenus qui sont pertinents et captivants pour le groupe cible respectif. Il s'agit de fournir un contenu fiable et de qualité, ainsi qu'une expérience utilisateur (UX) toujours agréable.

Les nouveaux canaux et les limites des CMS classiques

Le développement des contenus en soi est tout à fait exigeant, mais à cela s'ajoute encore un défi technique pour de nombreux fournisseurs : il s'agit d'alimenter plusieurs canaux, parfois nouveaux, alors que le système de gestion de contenu (CMS) existant est encore principalement orienté vers les sites web. Ainsi, selon une enquête de Statista1 94% des entreprises B2B interrogées utilisent déjà les canaux de médias sociaux pour leur marketing de contenu, en plus de leur propre site web. LinkedIn est le plus souvent cité, tandis que Facebook et Instagram arrivent en tête du classement des entreprises B2C. Mais l'évolution de ces plateformes est très rapide - qu'il s'agisse toujours de nouveaux canaux pour les groupes cibles plus jeunes ou de spécialisations croissantes, comme par exemple dans le domaine du jeu, où l'on constate un passage de Youtube à des plateformes comme Twitch ou Discord.

Les fournisseurs qui souhaitent s'adresser à leurs groupes cibles sur leurs canaux préférés doivent non seulement suivre en permanence ces évolutions et tendances, mais aussi être techniquement en mesure d'intégrer de nouveaux canaux de manière ad hoc dans leur communication.

Et c'est justement là qu'ils atteignent leurs limites avec les CMS classiques, qui ont été conçus en premier lieu pour la création et la maintenance de sites web. Si de nouveaux canaux doivent être gérés en parallèle à l'aide d'outils supplémentaires spécifiques, la charge de travail augmente et il n'est surtout pas possible de mettre en œuvre un concept de source unique. L'objectif est toutefois de gérer de manière centralisée tous les contenus nécessaires, y compris les informations sur les produits (provenant des systèmes PIM ou ERP), et de les diffuser ensuite de manière automatisée dans les différents canaux. Le point fort des CMS se déplace donc de la mise à disposition du contenu vers un véritable outil de gestion du contenu.

Les systèmes de gestion de contenu doivent être adaptés individuellement

Mais comment cela peut-il être mis en œuvre ? Dans leur recherche de systèmes adéquats, les responsables informatiques et marketing sont confrontés à des concepts tels que Headless, Decoupled ou Hybrid Headless CMS. Mais la plupart des entreprises ne savent pas quel système est vraiment adapté à leurs besoins.

La collaboration avec des spécialistes externes n'est donc pas seulement recommandée pour le choix de la plateforme adéquate, mais aussi lorsqu'il s'agit de mettre en place son propre système de gestion de contenu. En effet, malgré le principe général de diffusion automatisée, les exigences posées à un CMS diffèrent fortement d'une entreprise à l'autre, en fonction des attentes des clients. Un fournisseur de mode sportive, par exemple, a d'autres priorités et exigences qu'une entreprise B2B dans le domaine de la construction mécanique. Même au sein d'un secteur, il existe des différences individuelles. Suivant la tendance à l'augmentation du contenu vidéo et audio, un fournisseur misera plutôt sur des vidéos de produits, tandis que d'autres développeront leur offre de webinaires ou créeront un nouveau podcast.

L'expérience le montre : Les frameworks et les meilleures pratiques ont fait leurs preuves, mais il n'existe pourtant pas de un Un système CMS pour tous. Un système CMS doit toujours être adapté aux exigences de l'entreprise et de ses clients. Un prestataire de services spécialisé et expérimenté peut y contribuer. Dans les projets communs, les compétences des deux partenaires se complètent. Alors que personne ne connaît mieux les attentes et les clients que l'entreprise elle-même, le partenaire de l'agence apporte le savoir-faire nécessaire à la mise en œuvre technique, mais aussi des idées et des suggestions issues d'autres secteurs et de projets antérieurs.

Attention portée à la facilité d'utilisation

Une bonne expérience utilisateur pour les utilisateurs finaux est bien sûr la première priorité. Mais en même temps, la facilité d'utilisation et donc l'UX pour les collaborateurs de l'entreprise sont également importantes. L'idée centrale de tout CMS est qu'il doit être géré par les départements spécialisés eux-mêmes, et ce de manière aussi simple et intuitive que possible. Pour une utilisation plus claire, il est par exemple possible de masquer les fonctions non utilisées.

Extensions pour une meilleure UX : exemple des configurateurs de produits

D'un autre côté, les projets montrent souvent que toutes les exigences ne sont pas couvertes par la norme. La plupart du temps, il faut intégrer des applications supplémentaires existantes par le biais d'interfaces, mais il s'agit souvent aussi de modules complémentaires développés spécialement pour répondre aux besoins de chaque fournisseur.

Les configurateurs de produits améliorent l'expérience utilisateur. (Image : Intera GmbH)

Une situation de départ typique dans les entreprises B2B est par exemple que l'on travaille encore avec des formulaires PDF lors de la commande ; pour les clients, c'est assez compliqué. Si l'on cherche une solution meilleure et plus conviviale, une solution de configuration entre en jeu, surtout pour les produits complexes. Les responsables des achats savent généralement très bien ce dont ils ont besoin, mais pas quels sont les composants individuels du fabricant qui sont compatibles entre eux. Au lieu de chercher ou de demander, ils peuvent simplement combiner eux-mêmes tous les composants de la solution dont ils ont besoin à l'aide de configurateurs de produits spéciaux.

Décisif : impliquer les clients

Lors du développement d'un add-on adapté, comme dans le cas présent un configurateur de produit, une approche itérative, guidée par le feedback, a fait ses preuves. Cela signifie qu'il est d'abord testé à l'aide d'un simple démonstrateur avant que le prototype ne soit ensuite créé. Pour vraiment répondre aux attentes de leurs clients, les entreprises devraient mettre toutes les chances de leur côté, c'est-à-dire utiliser aussi bien des boutons de feedback que des outils analytiques et, si possible, demander directement un feedback par le biais d'enquêtes auprès des clients. Le chemin qui mène à la solution optimale passe par des adaptations et des améliorations itératives.

Conclusion

Le résultat de ces adaptations - extensions et add-ons, intégration de systèmes supplémentaires ainsi que simplification de l'interface utilisateur - est un CMS qui répond aux exigences individuelles du fournisseur. Les entreprises disposent ainsi d'un instrument efficace et évolutif leur permettant de mettre en œuvre leurs propres concepts de communication avec la clientèle, y compris sur le plan technique. Elles peuvent réagir de manière flexible aux nouveaux développements concernant leurs canaux de communication et se démarquer de la concurrence grâce à des contenus passionnants et une UX attrayante.

Auteur :
Denis Zimmer est Lead UX / UI Designer chez Intera GmbH à Hanau (Allemagne). www.intera.de

Le fournisseur suisse d'ERP en nuage myfactory entre de nouvelles mains

Le fournisseur européen de logiciels ERP Forterro a racheté le fournisseur suisse d'ERP en nuage myfactory. David Lauchenauer, CEO de myfactory, continuera à gérer l'entreprise en tant que directeur général.

Forterro reprend le fournisseur d'ERP cloud myfactory : de gauche à droite Emmanuel Moritz (vice-président M&A de Forterro), Marco Gerlach (CTO de myfactory), Richard Furby (président M&A de Forterro), David Lauchenauer (Managing Director de myfactory), Jörg Holzmann (directeur des ventes Suisse de myfactory), Timo Bärenklau (directeur des ventes Allemagne et Autriche de myfactory). (Image : myfactory)

Le fournisseur européen de solutions logicielles ERP Forterro, dont le siège est à Londres, acquiert le fournisseur suisse de solutions ERP en nuage myfactory. Forterro, qui compte dans son portefeuille de clients près de 8.000 entreprises de fabrication et de production de taille moyenne, acquiert ainsi un acteur de renom dans la région DACH, qui compte pour sa part plus de 2000 clients issus du commerce, de la production et des services. Cette acquisition élargit l'ensemble du marché adressable de Forterro dans l'espace germanophone et double presque le nombre de clients servis par le groupe dans cette région. Forterro comprend également l'éditeur de logiciels abas Software GmbH, bien représenté en Allemagne, et le fournisseur de logiciels suisse ProConcept SA.

Un fournisseur renommé de solutions ERP en nuage vient s'y ajouter

"myfactory est un énorme atout pour Forterro", déclare Dean Forbes, CEO de Forterro. "Nous avons gagné une entreprise extrêmement bien gérée, qui a connu une croissance constante au cours des 20 dernières années et qui a déjà pris les mesures nécessaires pour faire passer son produit ainsi que ses clients au cloud. Notre objectif premier sera de poursuivre la croissance et le dynamisme de l'entreprise".

myfactory agira en tant qu'entreprise indépendante au sein du groupe Forterro. David Lauchenauer, CEO de myfactory, continuera à diriger l'entreprise en tant que directeur général avec le soutien de son équipe de direction actuelle.

Des compétences en matière de commerce et de distribution dans l'entreprise

Richard Furby, directeur général d'abas Software GmbH et président des fusions et acquisitions chez Forterro, a parlé avec enthousiasme du caractère complémentaire de myfactory. "La solution myfactory complète parfaitement notre portefeuille", a-t-il déclaré. "myfactory sert plutôt le petit segment des PME, tandis qu'abas est davantage axé sur la complexité des grandes PME. La solution myfactory a pour cœur de métier le commerce et la distribution, tandis qu'abas ERP est surtout adapté à la fabrication et à la production discrètes. En combinant ces deux offres, Forterro dispose du savoir-faire nécessaire pour s'adresser à la quasi-totalité des PME industrielles de la région DACH, et nous nous réjouissons des opportunités à venir".

Capital supplémentaire et stratégie de marque

David Lauchenauer, né en 1963, est un fin connaisseur du domaine des logiciels de gestion pour PME et travaille depuis 1988 en tant qu'entrepreneur informatique. Depuis 2008, il est directeur et membre du conseil d'administration de myfactory Software Schweiz AG en Suisse et s'est lancé en 2009 en tant que fournisseur professionnel de cloud-ERP pour le marché suisse des PME. "Nous avons développé l'une des solutions cloud-ERP les plus complètes et entièrement intégrées disponibles aujourd'hui sur le marché européen", explique Lauchenauer. "Après avoir atteint cette forte position, nous avons vu que c'était le bon moment pour trouver un acheteur stratégique qui nous aiderait à aller encore plus loin avec ce que nous avons construit", poursuit Lauchenauer. Il a ajouté qu'il avait trouvé en Forterro un partenaire qui disposait non seulement de l'infrastructure et du capital, mais surtout d'une stratégie qui valorisait la marque, les collaborateurs, les produits et les investissements des clients existants.

Source et informations complémentaires : Forterro / myfactory 

Swissbau 2022 est reportée à début mai

La situation critique de la pandémie a des répercussions sur la planification des grandes manifestations : Le salon professionnel Swissbau 2022, prévu pour janvier, est reporté à début mai. Ce report concerne également le congrès SICHERHEITS de la Save AG qui se tiendra en parallèle.

La Swissbau 2022 aura désormais lieu du 3 au 6 mai 2022. (Image : MCH Foire Suisse (Bâle) SA)

La Swissbau 2022, initialement prévue du 18 au 21 janvier, est reportée au 3 au 6 mai 2022. C'est ce qu'ont fait savoir les organisateurs en se référant à la situation actuelle de la pandémie. Conformément à l'ordonnance Covid-19 en vigueur, le canton de Bâle-Ville a retiré son autorisation au salon : "En raison de la situation actuelle du COVID-19, les conditions pour une autorisation officielle de Swissbau en janvier 2022 ne sont plus remplies", a écrit Rudolf Pfander, Brand Director de Swissbau, aux médias. "Cette décision est compréhensible, mais décevante. Nous sommes énormément désolés d'être tous stoppés dans le sprint final", poursuit Pfander. Malgré la grande déception, les premiers entretiens avec les principaux exposants de tous les secteurs ont permis d'obtenir un soutien clair pour un report au printemps prochain.

Le congrès SICHERHEITS est également reporté

C'est donc clair : la Swissbau 2022 est reportée et aura désormais lieu du mardi 3 mai au vendredi 6 mai 2022 à Bâle. Le report concerne également le salon Congrès SICHERHEITSla plateforme B2B pour la sécurité et la protection incendie. Comme l'organisateur Markus Good de SAVE AG l'a confirmé à notre demande, le congrès est également reporté du 3 au 6 mai. "Nous nous réservons le droit de modifier légèrement le programme en raison de ce report", précise Markus Good. Le concept reste toutefois inchangé : Les thèmes actuels de la gestion des risques, de la sécurité des bâtiments et des entreprises ainsi que de la protection contre les incendies seront traités dans un total de sept modules d'une demi-journée.

Plus d'informations : www.swissbau.ch et SAVE AG

Expérience client 2022 : l'analogique fusionne avec le numérique

Selon la 5e étude CEX de la Haute école d'économie de Zurich (HWZ), 8 entreprises suisses sur 10 ont compris que l'expérience client se trouve au début d'une nouvelle évolution, dans laquelle les espaces réels et virtuels fusionnent. Le principal défi pour l'expérience client en 2022 résiderait donc dans la combinaison productive d'univers d'expérience analogiques et numériques.

Selon le professeur Michael Grund de la HZW, l'expérience client sera reconnue en 2022 dans toutes les entreprises comme un facteur de succès central dont l'importance croît rapidement. (Image : HWZ)

Après des années de stagnation et de pensée en silo, il faut créer une nouvelle culture d'entreprise qui permette d'optimiser les canaux numériques, de renforcer l'innovation et le développement de produits et de professionnaliser les analyses des clients. Telle est la conclusion de la 5e étude CEX de la HWZ Hochschule für Wirtschaft de Zurich, réalisée chaque année en collaboration avec l'entreprise de conseil nexa Consulting.

L'expérience client comme facteur de réussite central

"L'expérience client est reconnue pour 2022 par toutes les entreprises comme un facteur de succès central dont l'importance croît rapidement", déclare le professeur Michael Grund, directeur du département Marketing et Business Communications à la HWZ. Plus de 75 pour cent des 229 entreprises participantes de différents secteurs de Suisse alémanique et romande, interrogées entre début juillet et fin septembre dans le cadre d'une étude annuelle, sont d'avis que le thème de l'expérience client a encore gagné en importance dans leur entreprise par rapport à l'année précédente. Mais selon l'enquête, trois grands défis font obstacle à l'expérience client en 2022 : le manque de solutions informatiques, le manque de processus et de compétences ainsi que la transformation seulement partielle de la culture d'entreprise perçue comme conservatrice. "Cette année, l'importance de l'expérience client augmente dans les entreprises. Plusieurs facteurs viennent étayer ce constat. Premièrement, les entreprises ont décidé d'allouer des moyens supplémentaires sous forme de budgets à l'expérience client. Deuxièmement, les équipes CX spécialisées se professionnalisent et certaines entreprises ont même modifié leur organigramme pour créer des départements dédiés à la gestion de l'expérience client", souligne Anne-Laure Vaudan de nexa.

Priorités pour l'expérience client en 2022

Après les incertitudes liées aux premières vagues de la crise Corona, les entreprises sont aujourd'hui dans un état d'esprit partiellement positif. Plus des trois quarts d'entre elles prévoient d'investir dans le domaine de l'expérience client en 2022. Il s'agit d'optimiser les trois axes suivants :

  1. L'optimisation des canaux numériques est la première priorité : Une expérience client homogène doit être proposée sur tous les canaux (approche omnicanale). En 2022, la plupart des entreprises prévoient de stabiliser ou d'augmenter leur budget consacré à l'expérience client.
  2. l'innovation et le développement de produits et de services : Les besoins et les souhaits des clients doivent être pris en compte de manière encore plus claire, rapide et agile dans le développement de nouveaux services et produits.
  3. Communication et formation des collaborateurs : Développer et renforcer les processus orientés vers le client. Renforcer le marketing vidéo et les expériences omnicanales fonctionnelles. Intégrer la voix du client dans le développement de l'entreprise. Les données clients collectées doivent être interprétées en fonction des groupes cibles et rapidement intégrées dans le développement des services et des produits (gestion de la clientèle/après-vente).

Source : HWZ

Les lauréats du Prix SVC Nordschweiz, Revendo AG, veulent s'implanter dans toute la région DACH

La société Revendo AG, lauréate du Prix SVC Nordschweiz 2021, veut continuer à écrire son extraordinaire success story. Après la Suisse, le concept d'upcycling de Bâle devrait conquérir l'ensemble de l'espace germanophone, comme l'ont montré aujourd'hui les deux cofondateurs Aurel Greiner et Laurenz Ginat lors d'une conférence de presse.

Aurel Greiner (à gauche) et Laurenz Ginat : les fiers gagnants du Prix SVC Nordschweiz 2021. (Image : Thomas Berner / Screenshot)

Certains n'avaient pas prévu Revendo AG comme vainqueur du Prix SVC Nordschweiz 2021. Les cinq autres co-finalistes, dont certains sont présents sur le marché avec succès depuis des décennies, auraient tout aussi bien pu remporter la course. Mais l'entreprise fondée en 2013 seulement a convaincu le jury de A à Z. Bernhard B. Fischer, directeur de la région SVC Nordschweiz, a souligné les aspects les plus importants comme suit : "Chez Revendo, la durabilité s'écrit en lettres capitales. L'entreprise donne un signal contre la société du tout-jetable et ses produits sont dans l'air du temps. La croissance rapide de Revendo et les nouveaux emplois créés montrent de manière impressionnante que ce concept d'upcycling est un succès. Enfin, l'expérience d'achat chez Revendo est également convaincante, car elle est parfaitement adaptée aux besoins des clients, tant en ligne que dans la boutique". Lors de la remise du Prix Jubilé SVC Nordschweiz le 25 novembre 2021, le SVC a toutefois pu démontrer que c'est précisément pour cette raison que Revendo SA fait partie des PME les plus innovantes de Suisse. Jeune et durable : une nouvelle tendance pour les entreprises gagnantes ? Bernhard B. Fischer répond par la négative : "Le Prix SVC n'est pas comparable à un prix de start-up". Les entreprises qui souhaitent passer par le processus du jury doivent avoir plus de cinq ans.

Les fiers gagnants du Prix SVC Nordschweiz 2021

Les deux membres de la direction de Revendo AG, Aurel Greiner et Laurenz Ginat, se sont une nouvelle fois montrés ravis que leur entreprise ait été désignée vainqueur du Prix SVC Nordschweiz 2021, qui a été décerné entre-temps pour la dixième fois. "Nous n'aurions jamais pensé pouvoir nous imposer dans ce groupe de participants", a déclaré Laurenz Ginat. "Le fait que nous ayons effectivement reçu le prix PME le plus renommé de Suisse du Nord n'est pas seulement un grand honneur pour nous, mais aussi une confirmation que Revendo est sur la bonne voie".

Revendo veut développer ses activités à l'étranger

La success story de Revendo doit maintenant se poursuivre dans l'ensemble de l'espace germanophone. En été 2021, Revendo a ouvert sa première filiale en dehors de la Suisse, dans la capitale autrichienne Vienne. Cette stratégie doit maintenant être poursuivie, comme l'a expliqué Aurel Greiner : "Le Prix SVC nous donne le courage de porter notre concept dans d'autres villes. Notre objectif est de faire connaître la marque 'Revendo' dans toute la région DACH au cours des prochaines années et de jouer un rôle de pionnier dans le reconditionnement de l'électronique usagée".

Le prix arrive au bon moment

En interne, la distinction a également suscité beaucoup d'énergie positive. "Nous avons reçu beaucoup de bons échos", ont déclaré Greiner et Ginat à l'unisson. De plus, le fait d'avoir remporté ce prix ensemble et d'être ainsi confirmés dans la pertinence de leur travail quotidien a été très motivant pour l'esprit d'équipe au sein de l'entreprise. Selon les deux fondateurs de l'entreprise, le prix arrive au bon moment. Il crée de bonnes conditions pour l'expansion prévue. "Grâce au prix, de nouveaux partenariats ont déjà été conclus", ajoute Aurel Greiner.

Mettre les gaz" en ligne

Bernhard B. Fischer s'est montré confiant dans le fait que l'on entendra encore souvent parler de Revendo à l'international. Et le responsable régional SVC en est convaincu : les fondateurs de l'entreprise et toute leur équipe continueront à suivre avec détermination et élan la voie qu'ils ont choisie, une voie innovante et parfois pleine de défis. A l'étranger, on veut dans un premier temps "mettre les gaz" en ligne, car l'évolution du commerce stationnaire est actuellement incertaine. Des concepts de shop-in-shop sont également envisageables, ont expliqué Greiner et Ginat. Les jeunes lauréats du Prix SVC Nordschweiz 2021 devraient donner un écho supplémentaire au Prix de l'Entreprise au sein de la génération montante d'entrepreneurs.

Plus d'informations : Revendo AG / Club suisse des entrepreneurs

Projet ERP : comment éviter un faux départ

Au début de chaque projet, il y a le processus de sélection, selon l'opinion courante. Axel Winkelmann, expert en ERP et professeur à l'université de Würzburg, conseille toutefois de commencer par réfléchir à quelques éléments fondamentaux dans une première phase du projet. L'éditeur de logiciels proALPHA clarifie les points à éclaircir avant un projet ERP lors d'un entretien commun.

Faux départ ou atterrissage en douceur ? Pour un projet ERP, les bonnes préparations doivent être faites en amont. (Image : zVg / proALPHA)

Un projet ERP ne renouvelle pas seulement l'épine dorsale technologique d'une entreprise. Il transforme souvent aussi les processus commerciaux et modifie ainsi le travail quotidien d'une grande partie du personnel. C'est pourquoi les entreprises devraient, au tout début, c'est-à-dire bien avant de choisir un logiciel, se livrer à quelques réflexions élémentaires :

Clarifier le pourquoi, le comment et le pourquoi

Lorsqu'il faut faire un inventaire tous les deux mois parce que l'état des stocks n'est pas bon ou que la direction doit attendre des jours pour obtenir des évaluations, il est clair que les choses ne tournent pas rond. Celui qui, en changeant de système ERP, tente en premier lieu d'aplanir ces points de pression, reste en deçà de ses possibilités. L'introduction d'un ERP est aussi l'occasion de "frapper un grand coup" : les entreprises devraient se rendre compte de ce qu'elles veulent atteindre à l'avenir et de ce dont elles ont besoin pour cela. Avec des questions comme : Comment voulons-nous travailler dans les années à venir ? Où voyons-nous des opportunités pour des modèles commerciaux viables ? il est possible de lancer ce processus.

Obstacles organisationnels : repérer les "couches paralysantes

Des problèmes internes et des blocages organisationnels empêchent en de nombreux endroits une circulation efficace de l'information. Axel Winkelmann fait ici des comparaisons avec des couches d'argile imperméables - ou des "couches paralysantes". La continuité est tout aussi importante pour les activités commerciales que pour l'organisation des projets - pour que les objectifs et les instructions de la direction parviennent à tous les niveaux. Mais aussi et surtout pour que les suggestions et les apports du personnel parviennent au sommet - et ne restent pas bloqués quelque part dans le corps intermédiaire par un "oui, mais".

À propos de l'organisation du projet : des équipes mal constituées sont toujours la cause de l'échec d'un projet ERP. L'erreur principale : l'attribuer au seul service informatique. "Comment le service informatique peut-il discuter de mesures organisationnelles ... et ensuite ... les imposer ? C'est impossible dans les faits. Nous avons donc toujours besoin d'une main directrice dans ce projet, toujours de la clairvoyance de quelqu'un qui a une vue d'ensemble de l'entreprise", souligne Axel Winkelmann.

Du temps à l'argent : définir le cadre économique

Outre la question du budget, le thème du timing doit être abordé suffisamment tôt : y a-t-il des pics saisonniers ou d'autres dates à prendre en compte ? Comment "libérer" le temps nécessaire pour l'équipe de projet ? Si l'on pense pouvoir imposer un travail de projet supplémentaire aux collaborateurs* dans leurs activités quotidiennes, il ne faut pas s'étonner que la motivation laisse à désirer. Pour estimer sa propre charge de travail, Winkelmann a une formule toute faite : "Si un consultant ERP vient chez vous pour une journée-homme, vous pouvez ajouter deux jours et demi à trois jours-hommes de travail personnel".

Créer des structures de communication claires

Les expériences pratiques le montrent : Les projets qui se déroulent en vase clos risquent souvent d'échouer. Il faut "entraîner" les collaborateurs et communiquer ouvertement sur les projets - que ce soit par le biais d'une newsletter régulière ou d'un Speakers Corner à la cantine. Il est important que le personnel soit au courant de ce que la direction a l'intention de faire. Cela augmente l'engagement, la perception de l'estime et, en fin de compte, la volonté des employés de travailler avec le nouveau logiciel.

Tout au début : préparer les processus de changement

Outre la technique, il s'agit également d'adaptations organisationnelles : Les services, les processus et les règles sont réorganisés. Tous les collaborateurs ne seront pas enthousiastes. Un projet d'une telle envergure suscite aussi des craintes. Les balayer d'un revers de main et les ignorer fait baisser la motivation et favorise une attitude de blocage. Il est préférable d'encourager la compréhension pour les changements qui se produisent et de donner aux collaborateurs la possibilité de participer à leur conception. Mot-clé : démystification.

Vouloir est humain : anticiper les conflits

Bien entendu, chaque secteur tentera de reproduire ses processus et ses directives à l'identique dans le nouveau système. Qui veut s'adapter aux autres, et surtout pas à un logiciel ? Les conflits sont alors inévitables. Les conseillers du fabricant de l'ERP ne sont généralement pas considérés comme impartiaux. Il peut alors être utile de s'adjoindre les services d'un tiers neutre en tant que médiateur qui, si nécessaire, joue le rôle de modérateur et d'intermédiaire. Et il est utile d'être clair dès le début : Les adaptations sont possibles, mais elles ne doivent pas se faire au détriment d'une capacité de mise à niveau ultérieure.

Des données solides, un business solide

Axel Winkelmann conseille également de concrétiser le plus tôt possible les fondements des données d'une entreprise : De quelles données a-t-on besoin ? D'où proviennent-elles et où vont ensuite les informations ? Mais les premières exigences en matière de technique peuvent également être définies à ce stade précoce. Winkelmann met en garde contre le fait de se fier uniquement à la recommandation, même bien intentionnée, d'une entreprise amie ou d'un partenaire commercial lors du choix d'un ERP. Le risque que cela ne corresponde pas à son propre modèle d'entreprise et à sa propre vision de l'avenir est très élevé.

Exploiter les sources de savoir-faire

Rares sont les entreprises qui ont une grande expérience de l'introduction d'un ERP en interne. En effet, les entreprises ne réalisent ce type de projet que tous les 10 ans, voire tous les 20 ou 25 ans pour certaines. Les entreprises acquièrent le savoir-faire nécessaire en faisant appel à de nouveaux collaborateurs et à un soutien externe. En effet, les consultants du fabricant ne connaissent pas seulement bien le système. Ils peuvent également apporter les meilleures pratiques grâce à leur expérience dans des secteurs similaires.

Se mettre rapidement à l'œuvre

"Il ne sert à rien de préparer pendant cinq ans un projet ERP parfaitement planifié si vous n'arrivez pas à le mettre en œuvre", avertit l'expert Winkelmann. Car dans le doute, la concurrence met déjà en œuvre les avantages numériques que vous mâchez encore par crainte de passer à côté de quelque chose d'essentiel. Comment sortir de ce dilemme ? Travailler avec des prototypes et choisir un logiciel qui peut être configuré en grande partie.

Dr. Axel Winkelmann de l'Université de Würzburg, expert en ERP. (Image : zVg / proALPHA)

Enfin, et ce n'est pas le moins important, selon Winkelmann, beaucoup dépend de la bonne gestion des attentes : tout ne s'améliore pas d'un coup dans le déroulement des processus. Mais un projet ERP bien préparé permet à l'entreprise dans son ensemble d'être bien positionnée pour la numérisation et de faire beaucoup de choses différemment et mieux qu'avant.

Source : www.proalpha.com

Les budgets informatiques pour 2022 augmentent fortement

Les entreprises et les administrations investissent une part plus importante de leur budget informatique dans la modernisation, tandis que les dépenses proportionnelles pour la maintenance des systèmes diminuent légèrement. C'est ce que constate une étude de Capgemini.

Évolution des budgets informatiques pour 2022. (Graphique : Capgemini)

Une étude de Capgemini sur les tendances informatiques de l'année prochaine montre que les budgets informatiques pour 2022 vont augmenter dans de nombreuses entreprises. Les investissements supplémentaires ne seront toutefois pas principalement consacrés à de nouveaux développements, mais à la modernisation des environnements système existants, selon l'un des résultats de l'étude à laquelle 195 responsables informatiques et techniques de grandes entreprises et d'administrations publiques d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse ont participé en septembre et octobre 2021.

Trois quarts des entreprises prévoient d'augmenter leur budget informatique en 2022

En chiffres concrets, 73% des personnes interrogées s'attendent à une augmentation de leur budget informatique en 2022, ce qui représente la valeur la plus élevée depuis le début de l'enquête en 2003, est-il précisé. Près d'un tiers des participants à l'étude vont même augmenter leurs investissements informatiques de plus de 10 pour cent en 2022, contre seulement un cinquième des personnes interrogées l'année précédente. Environ 11 pour cent réduiront leurs dépenses informatiques, alors qu'ils étaient encore près de 15 pour cent l'année précédente. Les prévisions pour 2023 sont également très positives : près de 73 % des personnes interrogées s'attendent à une augmentation des dépenses, et près d'un tiers à des augmentations de plus de 10 %.

L'économie sur la voie de l'expansion

Près de 83 pour cent des représentants d'entreprises interrogés ont indiqué que leur organisation devrait se développer sur le plan économique ou organisationnel en 2022. Seuls 10 pour cent n'ont pas de projets d'expansion et souhaitent se stabiliser. Seuls 1,4 % des entreprises prévoient de réduire leur taille. "L'informatique joue un rôle décisif dans les plans d'expansion de nombreuses organisations, comme le montrent les investissements élevés dans ce domaine. La numérisation et l'utilisation de systèmes intelligents ne doivent pas seulement générer des avantages concurrentiels. Elles contribuent en outre à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en atténuant les changements démographiques et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, par exemple en déchargeant les collaborateurs des tâches routinières", commente Guido Kamann, directeur de Capgemini en Suisse, à propos des résultats.

Répartition du budget informatique entre la maintenance des systèmes, la modernisation et les nouveaux déploiements. (Graphique : Capgemini)

Plus d'argent pour la modernisation de l'informatique

Si en 2021, près de 47 % du budget informatique étaient encore consacrés au maintien de l'environnement système existant, ils ne seront plus que 44 % l'année prochaine, révèle l'enquête de Capgemini. Les dépenses pour les nouveaux développements diminueront également légèrement, passant de 26 % environ l'année dernière à 24 %. En revanche, les entreprises et les administrations prévoient de dépenser plus d'argent pour les modernisations : La part de ces investissements dans le budget informatique total passe d'environ 27 % l'année dernière à près de 32 % aujourd'hui. "Nous partons du principe que les modernisations concernent dans de nombreux cas des projets visant à rendre les applications compatibles avec le cloud. En effet, compte tenu des normes élevées en matière de sécurité et d'environnement, de la large offre de services et du rapport qualité-prix, il vaut la peine de moderniser maintenant les applications centrales plus anciennes et de les faire passer au cloud", explique Guido Kamann.

L'informatique comme facteur de compétitivité

Et qu'en est-il du financement des innovations informatiques ? Selon l'étude, celui-ci est désormais presque aussi fréquent du côté de l'entreprise que du côté de l'IT. Cela montre d'une part que l'activité principale de nombreuses entreprises repose désormais sur l'informatique. D'autre part, les décideurs commerciaux considèrent l'informatique comme un facteur de compétitivité et lancent nettement plus de projets numériques qu'auparavant. Dans le cadre des projets IT communs, les secteurs Business et IT ne collaborent toutefois d'égal à égal que dans une organisation sur dix environ. Dans tous les autres cas, c'est toujours le bailleur de fonds principal qui a la plus grande influence sur les décisions.

Source et informations complémentaires : Capgemini

Fitness avec "Die Höhle der Löwen Schweiz", épisode 3/7

L'émission du 7 décembre 2021 avait à nouveau beaucoup à offrir : Meubles, sports à la mode, costumes pour hommes, surfaces de vente à louer et bien plus encore. Certains lions ont montré leur forme physique, d'autres sont restés fidèles à leur ligne de conduite en matière d'investissement.

Le lion Patrick Mollet (au centre, à l'appareil) montre sa forme physique, mais il n'y a pas eu d'accord avec "Overground". (Image : service de presse 3+)

Des meubles qui peuvent être assemblés à volonté et qui "grandissent" en fonction de l'évolution des besoins, telle est l'idée de "Formich" de Philipp Rast. Selon les étapes de la vie, les meubles peuvent être adaptés, ce qui signifie qu'ils ne doivent pas être jetés et remplacés par de nouveaux. De cette manière, le fondateur de l'entreprise veut promouvoir la consommation durable également dans le domaine de l'habitat. Philipp Rast souhaitait que les lions investissent 100 000 francs contre 20 pour cent des parts de l'entreprise. Au début, ceux-ci se sont montrés très intéressés et séduits par l'idée et se sont également laissés convaincre par la qualité des meubles présentés. Mais lorsqu'il s'est agi de chiffres concrets, l'enthousiasme initial ("marque cool", Roland Brack) a fait place à un réalisme désabusé : avec 2000 francs pour une étagère, "Formich" se situe dans une catégorie de prix fière, et les cinq lions ont également trouvé l'évolution du chiffre d'affaires selon le business plan un peu trop linéaire. La conclusion de Lukas Speiser est sans appel : "Trop peu évolutif, trop cher, ne justifie pas une évaluation de l'entreprise d'un demi-million de francs". Aucun accord n'a été conclu. Philipp Rast n'a pas caché sa déception, mais s'est tout de même réjoui de sa bière de fin de journée.

Les lions montrent ce qu'il en est de leur forme physique

Puis, un peu d'action s'est installée et le sport a pris le dessus : la jeune entreprise "Overground AG", avec Fabian Kägi, Chris Harmat, Dominique Karlin et Maurice Ndotoni, est un centre d'entraînement combiné pour Ninja Warrior, Parkour, Calisthenics, Trampoline, Chase Tag, Big Bounce et Tricking - des sports qui sont donc probablement totalement inconnus pour l'ancienne génération des téléspectateurs. Les quatre passionnés de sport - dont des champions de parkour et de Ninja Warrior - exploitent actuellement une salle d'entraînement, mais souhaitent à l'avenir se lancer dans l'organisation d'événements. Pour cela, ils ont besoin d'un investissement de 150'000 francs et sont prêts à céder 10 pour cent des parts de l'entreprise. Les projets qu'ils ont présentés semblent ambitieux : ils veulent générer un chiffre d'affaires de 30 000 francs par événement. Roland Brack s'est déjà montré un connaisseur du parkour. Patrick Mollet a lui-même montré sa forme physique sur les appareils. Seulement : les cinq investisseurs ont mis des points d'interrogation derrière la configuration de l'entreprise : Est-elle maintenant exploitante d'un centre de fitness ou organisatrice d'événements ? Pour Roland Brack, Overground AG se trouve encore dans une phase "non investissable". Tobias Reichmuth a estimé que le business plan n'était pas assez clair, il a également quitté l'entreprise. Pour Bettina Hein, cela ne correspondait pas à son portefeuille, Jürg Schwarzenbach et Patrick Mollet ne voulaient pas non plus investir. Conclusion pour le téléspectateur : les quatre jeunes entrepreneurs doivent sans doute encore travailler leur condition physique en affaires...

Quand un commerçant en ligne investit soudain dans des magasins

La présentation de "S'Fachl", avec Christian Hammer, Markus Bauer et Coco Künzle, a permis de passer du sport à la vente au détail. Cette entreprise autrichienne loue aux petites entreprises des espaces de vente sous forme de caisses de fruits. Les clients de "S'Fachl" peuvent remplir ces caisses à leur guise avec leurs produits et suivre en ligne et en direct l'évolution des ventes. En Suisse, ils sont actuellement présents avec un magasin à Saint-Gall, dirigé par Coco Künzle en tant que "Fachlmeisterin". 300'000 francs contre 10 pour cent de participation à l'entreprise, telle était la présentation de l'investissement des entrepreneurs de Vienne. Le lion Tobias Reichmuth s'est montré séduit par le concept - une sorte d'"Amazon analogique" - mais n'a pas voulu investir. Bettina Hein a également été brève : "Je n'ai pas assez d'expertise dans le domaine de la vente au détail" et s'est également retirée. Lukas Speiser s'est souvenu de l'échec de ses tentatives de lancer un commerce de surface pour Amorana et est resté fidèle à sa ligne de conduite : se concentrer sur le commerce en ligne. Roland Brack, quant à lui, a fait une offre : 300'000 francs contre 15 pour cent de participation. Après une courte réflexion, Christian Hammer a accepté. L'accord avec le commerçant en ligne a donc été conclu, ce que Tobias Reichmuth a commenté comme suit : "Comme Jeff Bezos : il a commencé en ligne, et maintenant il a des magasins partout".

Ont pu choisir parmi trois offres de lions : Lorenz Pöhlmann (à gauche) et Ibrahim Can (à droite) d'Adretto avec Jürg Schwarzenbach, qui a finalement remporté le marché. (Image : service de presse 3+)

Trois offres pour une seule idée d'entreprise

Une situation que plus d'un homme a probablement déjà vécue : Une invitation au mariage d'un bon ami avec un code vestimentaire "festif". Alors, où trouver un costume adapté dans un délai aussi court ? Lorenz Pöhlmann et Ibrahim Can d'"Adretto" en ont fait l'expérience. Après avoir longtemps erré de magasin en magasin, ils se sont demandé s'il n'y avait pas d'autres solutions. Leur solution : louer des costumes au lieu de les acheter. Ils ont développé un logiciel qui calcule les mesures appropriées sur la base des données fournies par les clients et qui gère le processus de location. Pour environ 200 francs, il est ainsi possible de louer non seulement un costume, mais aussi des chemises et des accessoires assortis. Grâce à un marketing habile via Google Ads, les deux hommes ont pu générer une demande considérable - et : ils semblent être actuellement les seuls en Suisse à proposer un service de location de costumes. Mais ils ont maintenant besoin de capital pour se développer : 100'000 francs contre une participation de 10 pour cent, telle était leur idée. Trois lions ont voulu se lancer : Roland Brack a proposé 100'000 francs, mais voulait une participation de 15 pour cent, Jürg Schwarzenbach a proposé 100'000 francs à 10 pour cent et Anja Graf également. Jürg Schwarzenbach a finalement remporté la mise, sans doute parce qu'en tant que membre du conseil d'administration de Carvolution, il dispose déjà d'une expertise dans les modèles de location. Vu l'enthousiasme que "Adretto" a suscité auprès de trois lions, il aurait peut-être été possible d'obtenir encore plus. Car Roland Brack a constaté à la fin : "Dommage qu'ils n'aient pas négocié davantage".

(Mise à jour : après l'émission, "Adretto" a également réussi à convaincre Roland Brack de devenir un investisseur. Cela signifie bien sûr encore plus d'expertise et surtout : une diffusion en ligne...).

Et une fois de plus : évaluation élevée de l'entreprise comme "pièce de résistance

Marco Niggli de Sursee est le prototype du jeune entrepreneur intelligent : il a 25 ans et est totalement convaincu par son produit. Et celui-ci s'appelle "Klixx", un support sans cadre pour plaques d'immatriculation. Un design simple, une fabrication en plastique recyclé, un montage facile, disponible dans différents marchés de bricolage : autant d'arguments qui ont éveillé l'intérêt des investisseurs. Le capital nécessaire : 50'000 francs contre 2,5 pour cent de participation à l'entreprise. Mais les louves n'ont pas fait confiance à l'évaluation de l'entreprise mise en avant par Marco Niggli. Bettina Hein et Lukas Speiser ont critiqué le fait que celle-ci se basait trop sur des calculs d'avenir (d'ici 2024, 150'000 sets "Klixx" devraient être vendus en Suisse, les prix de vente se situant entre 34,95 et 39,95 francs). Jürg Schwarzenbach et Bettina Hein ont pris congé de la "bataille d'enchères", tandis que Lukas Speiser s'est penché une nouvelle fois sur l'évaluation : Avec un quart de million de chiffre d'affaires en 2021 et pas encore de bénéfice, une évaluation de 2 millions n'est pas justifiée. Marco Niggli a toutefois fait référence aux investissements réalisés dans les brevets et les développements. Son produit est protégé et les concurrents ne peuvent pas simplement prendre son train en marche. Anja Graf a certes apprécié cet aspect positif, mais elle n'a pas cru à la durabilité des chiffres d'affaires prévus et a quitté l'assemblée. Roland Brack a souhaité que le jeune entrepreneur propose une autre offre avec une part d'entreprise plus pertinente. Marco Niggli a compris et a proposé 10 pour cent des parts de l'entreprise pour un investissement de 50 000 francs. Roland Brack et Lukas Speiser ont échangé des regards et se sont brièvement entretenus à deux. Leur nouvelle offre était la suivante : 100'000 francs ensemble contre 20 pour cent de parts de l'entreprise. Marco Niggli a accepté. Il semblait que même les jeunes entrepreneurs intelligents devaient parfois être un peu forcés à trouver leur bonheur...

Le "losange de Merkel" inclus : le jeune entrepreneur Marco Niggli s'est montré cool même face aux questions difficiles des lions et a été récompensé par un marché. (Image : service de presse 3+)

High-tech pour les visites de musées

200'000 francs pour 15% de participation à l'entreprise, c'est ainsi que se présentait le besoin en capital pour "Dojo", un appareil audio pour les expositions qui fonctionne à l'aide de la technologie de sonorisation osseuse. Cela signifie que l'on ne porte pas l'appareil à l'oreille, mais à la tempe, et que l'on obtient ainsi une expérience sonore supplémentaire - en principe, une sorte de "réalité augmentée" acoustique. Dans les expositions, "Dojo" reconnaît, lorsque l'on se trouve devant un objet exposé, les informations disponibles à son sujet. Ces informations sont transmises par une voix narrative, comme l'ont expliqué Jana Kalbermatter et Louis Moser, les deux jeunes entrepreneurs. Les musées et les exposants peuvent programmer l'appareil en fonction de leurs besoins. Et c'est là qu'apparaît la problématique du produit : il vise une niche avec peu de potentiel d'extension, car le nombre de musées qui peuvent s'offrir un tel système - les coûts d'acquisition se situent dans une fourchette à cinq chiffres - est restreint. Anja Graf, Bettina Hein, Lukas Speiser et Jürg Schwarzenbach ont tous quitté le projet, mais ont témoigné un grand respect pour le développement technologique. Roland Brack, le seul à avoir essayé l'appareil, a ensuite fait une offre : 200 000 francs contre 20 pour cent de participation à l'entreprise. Et c'est avec plaisir que Jana Kalbermatter et Louis Moser ont saisi l'occasion.

Démontrer sa capacité à entreprendre

Cette émission a marqué la fin de la troisième saison de "Die Höhle der Löwen Schweiz". Les nouveaux investisseurs ont apporté un vent de fraîcheur et une nouvelle expertise à l'émission. Les idées commerciales et les cas d'affaires intéressants n'ont pas manqué, et la plupart des start-up et des jeunes entrepreneurs ont mérité la publicité faite par les caméras de télévision. On a pu constater une bonne forme entrepreneuriale ; la saison a connu deux moments forts Deal de plusieurs millions ainsi qu'un exemple pédagogique (Envoi du 26 octobre 2021), comment on peut perdre la bonne volonté des investisseurs en étant trop arrogant. On attend avec impatience la quatrième saison, pour laquelle on recherche déjà de nouvelles start-ups et des innovations de produits intéressantes qui veulent se soumettre au jugement des investisseurs.

Vous trouverez des interviews de deux investisseurs dans "Die Höhle der Löwen Schweiz". ici, une rétrospective de l'émission du 30 novembre 2021 est disponible ici.

Informations sur toutes les émissions : https://www.3plus.tv/die-hoehle-der-loewen-schweiz

Les départs volontaires augmentent dans une entreprise sur trois

Depuis Corona, les départs volontaires augmentent dans une entreprise sur trois. Le manque d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée serait la principale raison d'un changement de poste, comme le constate le cabinet de recrutement Robert Half.

Les collaborateurs tournent le dos à leur employeur : Les départs volontaires ont augmenté depuis le début de la pandémie de Corona. (Image : Pixabay.com)

Un employeur sur trois (36 %) enregistre actuellement plus de départs volontaires qu'avant la pandémie. C'est ce que révèle la dernière étude sur le marché du travail de Robert Half, fournisseur de solutions de gestion des talents. Les personnes interrogées ont cité comme principale raison les difficultés à concilier vie professionnelle et vie familiale (13 %).

Les principales raisons des départs volontaires

Les préoccupations concernant la sécurité de l'emploi (12 %) et le manque de perspectives d'augmentation de salaire ou d'opportunités de carrière (11 %) sont également des facteurs déterminants pour le changement volontaire d'emploi. Une charge de travail élevée (11 %) et des salaires non compétitifs (10 %) conduisent également à des départs volontaires.

Top 5 des motifs de licenciement en 2021 
Manque d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée13 %
Inquiétudes quant à la sécurité de l'emploi12 %
Aucune perspective d'augmentation de salaire/de promotion11 %
Charge de travail élevée11 %
Pas de salaires/avantages compétitifs10 %

(Source : étude Robert Half sur le marché de l'emploi 2021)

Le télétravail n'a pas amélioré partout l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Dans l'étude sur le marché du travail de 2019, un salaire trop bas et l'absence de perspective d'un poste à vocation internationale étaient encore les principaux motifs de démission, comme l'explique Robert Half. "Les motifs de changement d'emploi ont nettement évolué. Les possibilités de travail à domicile introduites lors de la pandémie n'ont pas permis à tous les employés d'améliorer leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée", explique à ce sujet Eva Mahoney, Associate Director chez Robert Half à Zurich. "De plus, les secousses économiques ont suscité de nombreuses inquiétudes quant à la sécurité de l'emploi. A cela s'ajoute le fait que les entreprises qui doivent faire face aux effets des restrictions liées à la pandémie ne sont actuellement pas en mesure d'offrir des augmentations de salaire ou des possibilités de développement. Cela contribue à une augmentation de l'exode".

Cinq conseils pour éviter les départs volontaires

Chaque départ volontaire entraîne des coûts et une perte de connaissances. Les entreprises préfèrent garder leurs meilleurs collaborateurs, surtout en période de pénurie de main-d'œuvre qualifiée. C'est pourquoi il est conseillé de réagir activement. Eva Mahoney donne les cinq conseils suivants pour aider les employeurs à réduire le risque de départ volontaire de leurs collaborateurs :

  1. Une communication interne transparente : Lorsque les collaborateurs s'inquiètent pour leur emploi et démissionnent pour cette raison, il peut aussi y avoir un malentendu. Il se peut que le collaborateur pense que l'entreprise va mal en raison des conditions générales actuelles, alors que les chiffres réels ne le laissent pas supposer. C'est là qu'intervient une communication interne transparente avec les collaborateurs, qui informe sur la situation économique de l'entreprise et prend ouvertement position.
  2. Horaires de travail flexibles et travail à distance : Pour de nombreux collaborateurs, ces deux éléments améliorent la compatibilité entre vie familiale et professionnelle et contribuent à une plus grande satisfaction en termes d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Dans de nombreuses professions, il est possible de travailler de manière très autonome et d'organiser son temps librement. Cette marge de manœuvre permet un travail créatif et des pauses de réflexion individuelles.
  3. Appréciation s'exprimer : Celui qui valorise ses collaborateurs et leur donne le sentiment d'être important pour l'entreprise façonne le sentiment de groupe et le lien émotionnel. Il en va de même pour une bonne ambiance de travail - le facteur bien-être joue ici un rôle important.
  4. Encourager activement les collaborateurs : Les collaborateurs qui ne veulent pas rester immobiles, mais qui ont des objectifs, sont reconnaissants pour un développement coopératif des collaborateurs. Ils se sentent pris en compte, importants et soutenus.
  5. Vivre les valeurs et la culture d'entreprise : Les valeurs et la culture d'entreprise jouent également un rôle important : les hiérarchies plates, la participation et la communication d'égal à égal renforcent le potentiel d'identification. Il est important que les modèles d'entreprise n'aient pas seulement un effet de création d'image vers l'extérieur, mais qu'ils soient également vécus. Vérifier cela régulièrement est une tâche importante de la direction.

Source et informations complémentaires : Robert Half

Le leadership dans les sports d'équipe

Avec le début de la saison sportive en Europe, des questions sur les performances personnelles et d'équipe ont à nouveau régulièrement été soulevées. Quelles sont les analogies avec les équipes en entreprise ?

Les sports d'équipe sont un excellent terrain d'essai pour le leadership et l'efficacité organisationnelle. (Image : Unsplash.com)

Dans la vie, il existe deux formes fondamentales de compétition : la compétition en tant que membre d'un groupe et la compétition entre groupes. Alors que la compétition en tant que membre d'un groupe - qui est en haut, qui est en bas, qui est dedans, qui est dehors - fait l'objet d'une grande attention, la compétition entre groupes est bien plus lourde de conséquences. Pour être précis, l'échec dans la compétition entre les groupes signifiait presque toujours pour nos ancêtres de la nuit des temps une mort certaine et la sortie du pool génétique. Dans la compétition entre groupes, le facteur de réussite le plus important est la coordination des efforts des individus. Presque toutes les réalisations humaines importantes ont été le fruit d'un effort de groupe coordonné. La ou les personnes qui sont principalement responsables de la coordination du travail de groupe en sont les leaders. Par conséquent, le leadership est essentiel à l'efficacité organisationnelle et détermine si un groupe réussit ou échoue. Cela vaut pour les nations comme pour les entreprises et même pour les sports d'équipe.

Le talent seul ne suffit pas

Les sports d'équipe tels que le football, le football américain, le basket-ball, le volley-ball et le rugby à XV sont un excellent terrain d'essai pour le leadership et l'efficacité organisationnelle. Le succès dans ces compétitions exige un énorme degré de coordination de groupe. Lorsqu'un individu ne remplit pas sa mission, cela se traduit souvent par la perte de la possession du ballon, de points, voire par la perte de tout le match. Comme le sport le prouve régulièrement, le talent pur ne suffit pas à fournir une performance de groupe bien coordonnée. Le sport est également un excellent moyen de tester les qualités de leadership et l'efficacité organisationnelle, car les résultats sont objectifs : Une équipe gagne ou perd. Il est souvent difficile de savoir (tant que cela n'est pas évident) si une entreprise ou un gouvernement réussit ou échoue. Mais dans le sport, chaque match a un résultat objectif. Enfin, le troisième facteur qui fait du sport un excellent terrain d'essai pour l'efficacité du leadership et de l'organisation est le fait que les joueurs, les managers et les entraîneurs changent souvent d'équipe. Cela signifie que la dynamique de l'équipe change fréquemment et que le leadership joue un rôle essentiel pour attirer et développer les bons talents, convaincre les individus de mettre de côté leur propre gloire au profit du groupe, définir la stratégie (ou le plan de jeu) pour réussir et veiller à ce que la coordination reste élevée pendant de longues périodes.

Quand on mise sur le mauvais entraîneur ...

La manière dont une personne dirige dans le sport, tout comme dans les affaires ou le gouvernement, dépend en grande partie de sa personnalité. Nous sommes tous différents dans notre manière de penser, d'agir et de ressentir, et ces différences individuelles ont un impact sur la manière dont les joueurs et les entraîneurs adjoints réagissent. Il y a quelques années, nous avons été chargés d'aider un grand club sportif à choisir un nouvel entraîneur principal. Nous avons utilisé une série d'évaluations de la personnalité validées scientifiquement pour comprendre comment chaque entraîneur potentiel s'intégrerait dans l'équipe. Nous avons évalué la capacité des candidats potentiels à gérer la pression, à travailler avec les médias, à motiver leur équipe, à se remettre des défaites, à traiter les joueurs avec respect et à établir des relations positives avec les principaux collaborateurs. Tous ces facteurs sont essentiels pour réussir en tant qu'entraîneur principal. Sur la base de nos évaluations, un entraîneur s'est clairement démarqué des autres, car il était bien préparé à assumer la responsabilité de la gestion de l'équipe. Malheureusement, le groupe propriétaire de cette équipe a opté pour un autre candidat. D'après nos estimations, l'entraîneur qu'ils ont choisi semblait être guidé par ses émotions et avoir des difficultés à gérer les critiques. Pendant le match, l'équipe a fait preuve d'un manque de discipline et a écopé de nombreuses pénalités. L'entraîneur principal s'est heurté à plusieurs reprises aux médias et, à la mi-saison, beaucoup ont supposé qu'il avait perdu le contrôle de l'équipe. A la fin d'une saison qui comptait plus de défaites que de victoires, l'entraîneur a été licencié. La saison suivante, l'équipe a engagé l'entraîneur que nous avions initialement recommandé. Pour la première fois depuis plus d'une décennie, l'équipe a joué pour le titre de la ligue et l'entraîneur principal a été élu entraîneur de l'année par la ligue.

Les principes de base se ressemblent

Le sport est un microcosme permettant de sonder la personnalité, le leadership et l'efficacité organisationnelle. Les objectifs sont clairs et les résultats ne sont pas influencés par la politique ou les préjugés. Les équipes et leurs managers changent souvent, ce qui permet d'observer très facilement l'impact du leadership et de la coordination des équipes sur les résultats. Bien que diriger une équipe sportive ne soit pas tout à fait la même chose que diriger une entreprise, de nombreux principes de base du leadership sont les mêmes : les dirigeants les plus efficaces sont capables de créer et de maintenir des équipes performantes et bien coordonnées.

Auteur


Ryne A. Sherman est un psychologue de la personnalité et un expert en leadership renommé. En tant que Chief Science Officer chez Hogan, il travaille avec des organisations de haut niveau pour sélectionner les meilleurs dirigeants et CEO en utilisant des données de personnalité. Ryne A. Sherman a notamment mené des recherches approfondies sur les défis fréquents auxquels sont confrontées les équipes dans les organisations d'aujourd'hui, et a développé et testé des approches pour les surmonter.
www.hoganassessments.com

Perspectives de risques 2022 : les investissements dans la santé des employés vont augmenter

Les perspectives de risque 2022 d'International SOS montrent un impact immédiat de COVID-19 : plus de la moitié des entreprises ont l'intention d'augmenter les dépenses en matière de santé mentale et physique.

Perspectives de risques 2022 : les investissements dans la santé des employés augmenteront face à des prévisions complexes. (Image : International SOS)

Les entreprises du monde entier vont investir davantage dans la santé de leurs collaborateurs. Telle est la conclusion de l'étude Perspectives des risques 2022 d'International SOS. Le rapport mondial annuel "Risk Outlook 2022", élaboré en collaboration avec la société d'études de marché Ipsos Mori, révèle en outre un paysage de risques de plus en plus complexe auquel les entreprises sont confrontées. Près de 1000 professionnels de la santé des employés ont été interrogés dans 75 pays. Les réponses montrent que l'on investira davantage dans la santé tant mentale que physique. Plus de la moitié des entreprises, soit 56%, ont l'intention d'augmenter les dépenses dans les deux domaines.

Les maladies mentales réduisent considérablement la productivité

Selon l'enquête, les entreprises sont confrontées à un double défi en matière de santé. Outre les aspects physiques de protection contre COVID-19, la pandémie a considérablement contribué à une crise de la santé mentale, peut-on y lire. Plus d'un tiers des personnes interrogées (36 %) s'attendent à ce que les pathologies psychiques provoquent une baisse importante de la productivité en 2022.

La nécessité d'augmenter les investissements découle du fait que les entreprises s'attendent à des risques accrus en 2022. Plus des deux tiers (68 %) des entreprises s'attendent à ce que les risques augmentent ou restent au même niveau l'année prochaine. En particulier, les décideurs responsables des voyages d'affaires (69 %) et des détachés internationaux ou expatriés (67 %) s'attendent à ce que le niveau de risque augmente ou reste le même en 2022.

Des risques de plus en plus complexes font augmenter les coûts. (Graphique : International SOS)

Causes de la baisse de la productivité des employés en 2022

Les personnes interrogées considèrent que les cinq principales causes d'une baisse de la productivité des collaborateurs au cours de l'année à venir sont les suivantes :

  • COVID-19
  • Problèmes de santé mentale
  • les catastrophes naturelles, y compris les conditions météorologiques extrêmes
  • Problèmes de circulation
  • Menaces sécuritaires et troubles civils

Le Dr Stefan Esser, directeur médical pour l'Europe centrale chez International SOS, commente : "En 2022, nous sommes confrontés à une situation de menace à plusieurs niveaux. Nous entrons dans la troisième année de la pandémie, et bien que COVID-19 et les effets des lockdowns continuent de causer de grandes perturbations, d'autres risques redeviennent plus présents avec le retour des voyages. De nombreux experts prédisent que 2022 sera "l'année de la grande vague de licenciements". Les entreprises devraient donc s'assurer qu'elles offrent le soutien nécessaire à leurs employés. Investir dans la santé mentale et le bien-être physique est essentiel pour fidéliser les employés. Ces mesures contribueront à éviter les problèmes de productivité. Les entreprises qui aident le mieux leurs employés à s'adapter à un environnement de travail en mutation seront récompensées par une résistance, une loyauté et une productivité accrues de leur personnel".

Perspectives de risques pour 2022 : cinq prévisions

Les cinq principales prévisions énumérées d'International SOS pour l'année prochaine sont basées sur les résultats de l'enquête Risk Outlook, des entretiens avec des experts et les propres données de l'entreprise :

  1. COVID-19, Long COVID et la santé mentale seront les principaux facteurs de perturbation de la productivité des employés en 2022 et seront à l'origine d'un absentéisme croissant et de problèmes de continuité.
  2. L'infodémie va encore accentuer la complexité de la protection des employés. Parallèlement, les obligations de soins sont remodelées par de nouvelles mesures de santé et de sécurité, les attentes des collaborateurs et le respect des réglementations.
  3. Les activités interrompues par la pandémie seront plus stables d'ici 2023, car les entreprises utilisent la gestion des risques de santé et de sécurité comme un avantage concurrentiel. En améliorant la gestion des risques, les entreprises favorisent la fidélisation des employés et les incitent à revenir à des activités telles que les voyages d'affaires.
  4. Les entreprises risquent d'être prises au dépourvu par des environnements de sécurité en rapide évolution, car les troubles civils et la volatilité géopolitique dépasseront les niveaux pré-pandémiques.
  5. Le changement climatique augmentera la fréquence et l'impact des menaces sensibles au climat, telles que les maladies infectieuses, les phénomènes météorologiques extrêmes et les tensions socio-économiques.

"En 2022, les entreprises doivent être conscientes que les éternelles préoccupations sécuritaires telles que la criminalité, les troubles civils, le terrorisme ou d'autres problèmes géopolitiques n'ont pas disparu avec la pandémie. Dans de nombreux cas, les risques ont même augmenté. Les tensions liées aux lockdowns, à l'introduction de vaccins et aux atteintes présumées aux libertés civiles ont provoqué des émeutes et des violences dans certains endroits. Avec l'augmentation des exigences en matière de vaccination ou des restrictions imposées aux personnes non vaccinées dans le monde entier, on peut s'attendre à ce que les tensions augmentent en 2022. Outre les déclencheurs liés à COVID-19, les catastrophes naturelles, les événements géopolitiques, les conflits internes et la criminalité continueront d'avoir un impact sur les entreprises du monde entier. Ces effets s'intensifieront en 2022, car les voyages reprendront de l'ampleur et l'attention se portera davantage sur le devoir d'assistance des collaborateurs dans leur pays d'origine", explique Gautier Porot, Security Director pour la Suisse et l'Italie chez International SOS.

Source et informations complémentaires : SOS international

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