Contre les virus Covid : une PME thurgovienne produit un masque de protection très efficace
Dans la nouvelle vague Corona, l'obligation de porter un masque est à nouveau étendue. Contrairement aux masques traditionnels à usage unique, les masques placés directement sur le visage offrent une protection nettement plus élevée contre les virus Covid. Une PME thurgovienne vient d'en développer un et de le faire tester scientifiquement.
Rédaction - 3 décembre 2021
Un masque qui tient la route : il protège efficacement contre les aérosols, qui peuvent aussi être enrichis de virus Covid. (Photo : Unrepa)
Pascal Eggmann est un bricoleur. Peu après le lockdown de mars 2020, ce Thurgovien a déjà développé ses premiers masques de protection Covid. Ce père de famille de 34 ans, originaire de Dozwil, a constaté que la plupart des masques d'hygiène et de protection n'étaient pas bien ajustés. Aujourd'hui, avec sa start-up Unrepa, il lance sur le marché un masque qui dépasse même de plusieurs fois la norme FFP2. Comme il peut être lavé jusqu'à 50 fois, ce masque, appelé "LIVIPRO Evolution", est également plus écologique que les masques jetables.
Ne laisser aucune chance aux aérosols contenant des virus Covid
La particularité du LIVIPRO Evolution est son ajustement et ses différentes tailles pour les enfants, les femmes et les hommes. "Le meilleur masque ne sert pas à grand-chose si l'air ambiant s'infiltre sur le côté", explique Eggmann. Sa solution : un anneau en silicone bien toléré par la peau, qui ferme le masque sur le visage. Le chercheur en aérosols Ernest Weingartner, professeur à l'Institut de sensorique et d'électronique de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW), confirme : "La bonne taille d'un masque et la manière dont il se ferme sur le côté ont une grande influence sur la protection du porteur".
L'efficacité du filtre 99% scientifiquement confirmée
Pascal Eggmann a voulu en avoir le cœur net et a fait tester le masque par la FHNW. "Nous avons testé de nombreux masques : Le LIVIPRO Evolution était l'un des meilleurs", explique Ernest Weingartner. Ses tests montrent que : Les masques non lavés atteignent une efficacité de filtration de 99% pour les particules d'un diamètre d'environ 300 nm (300 nanomètres = 300 milliardièmes de mètre). Il s'agit de la taille de particules la plus difficile à filtrer, selon Weingartner. Les plus petits aérosols contenant des virus dans l'air se situent dans cet ordre de grandeur. L'entreprise suisse indépendante de contrôle et de certification Testex confirme également l'effet protecteur élevé du masque.
En service dans les communes, les musées et aux CFF
Les masques LIVIPRO ne sont pas seulement doux pour la peau, mais possèdent également des propriétés antivirales et antibactériennes, comme l'indique le fabricant. Des communes suisses, des musées et des hautes écoles spécialisées en équipent déjà leurs employés. Les masques sont également utilisés par les CFF et les milieux sportifs. Jusqu'à présent, Eggmann en a vendu environ 120'000.
Pascal Eggmann a développé un masque qui est d'une part écologique et qui offre d'autre part une protection élevée contre les aérosols contaminés par les virus Covid. (Photo : Unrepa)
Même après plusieurs lavages, l'effet protecteur du masque Eggmann ne diminue pratiquement pas. "Il produit 540 fois moins de déchets que les masques traditionnels", a calculé Pascal Eggmann pour illustrer la plus-value écologique. Pour le jeune entrepreneur, il est également important que les matériaux utilisés pour ses masques nécessitent peu d'eau et de pesticides lors de leur production. Pascal Eggmann fait fabriquer ses masques à Horgen, dans le canton de Zurich, et les envoyer dans le monde entier se fait dans l'atelier protégé de la fondation Sonnhalde à Grüningen/ZH.
Changement de génération dans l'entreprise : comment (ne pas) le réussir
C'est bien connu : Un changement de génération au sein d'une entreprise est lié à de nombreux pièges. Bruno Aregger, conseiller en entreprise, conférencier et auteur de livres, le sait par expérience. Il a rédigé une sorte de roman sur la manière de réussir en tant qu'entrepreneur sur plusieurs générations.
Thomas Berner - 3 décembre 2021
Un jeune homme, appelons-le Marco, réfléchit sur la plage au changement de génération dans l'entreprise - et à tout ce qui ne va pas dans sa vie... (Image : depositphotos.com)
Et c'est ainsi que l'histoire commence : Marco Maurer arrive aux Seychelles. Au début, rien ne laisse présager des vacances reposantes sur cet archipel paradisiaque de l'océan Indien. Marco s'énerve d'abord contre un passager âgé, puis contre la réceptionniste de l'hôtel, et le protagoniste semble avoir accumulé pas mal de frustrations. Car il a un problème : il doit reprendre l'entreprise de son père alors qu'il n'en a pas envie. À cela s'ajoute sa petite amie, qui le met sous pression en souhaitant se marier et avoir des enfants, mais qui est manifestement plus intéressée par son argent. Le voyage de Marco aux Seychelles se révèle d'abord être une fuite devant les responsabilités.
Rendre une entreprise "clé en main
Mais Rob - justement le passager qui a provoqué Marco en lui disant que sa vie ne consistait qu'en vacances - fait irruption dans sa vie et lui donne un nouveau tournant. Il s'avère en effet que Rob est un entrepreneur à succès qui dirige son entreprise de manière plutôt non conventionnelle - en tout cas différente de ce que Marco connaît de son père patriarcal. C'est lui qui tire toutes les ficelles, aucune décision n'est prise sans son dernier mot. Et il décide également de la succession de l'entreprise : c'est son fils Marco qui doit s'en charger. Rob invite Marco à une mystérieuse fête sur une île privée. Il s'avère que l'entreprise de Rob invite chaque année l'équipe dirigeante à un événement luxueux pour "parler de la situation actuelle dans notre entreprise", comme Marco l'apprend ensuite sur place. Peu à peu, Marco succombe à la fascination d'une culture d'entreprise nouvelle pour lui. C'est alors qu'il croise le chemin de Stefanie, une femme tout aussi fascinante. Elle lui révèle les premiers secrets de la gestion d'entreprise réussie de Rob et l'invite à en savoir plus en tant qu'invité. Commence alors pour lui ce que l'on pourrait appeler une "école de la vie" pour les entrepreneurs sous une forme condensée : Marco réfléchit à son rôle dans l'entreprise de son père, se remémore des phrases telles que "travailler davantage à l'AM plutôt que dans l'entreprise" ou "se rendre superflu dès le début" ou encore "travailler beaucoup n'apporte pas forcément plus d'argent". Peu à peu, Marco découvre la voie à suivre pour rendre une entreprise "clé en main", c'est-à-dire prête pour un règlement de succession. Nous ne dévoilerons pas ici la décision finale de Marco, si ce n'est que le livre se termine sur un sourire...
Le changement de génération dans l'entreprise comme question de gestion optimale de l'entreprise
L'auteur Bruno Aregger, qui accompagne lui-même des entrepreneurs dans la succession de leur entreprise, traite dans ce "roman d'affaires" ses idées sur une entreprise gérée de manière optimale. L'intrigue cadre est habilement choisie : Un fils d'entrepreneur frustré est jeté presque par hasard de "l'enfer" d'une entreprise dirigée de manière patriarcale dans le "paradis" d'une culture d'entreprise où tout semble aller pour le mieux : les relations entre les collaborateurs, un haut degré de responsabilité personnelle de tous, des hiérarchies plates, un mélange sain de motivation intrinsèque et extrinsèque des personnes clés, qui sont toutes moins des "chefs" que des "coachs" et des "mentors". Sans oublier un peu de romantisme et d'informations sur le pays des Seychelles. Les personnages - parfois peut-être un peu clichés - sont clairement dessinés : Marco, frustré, qui sait qu'il doit reprendre une entreprise qui ne lui convient pas du tout, Rob, jovial, qui montre à quel point l'entrepreneuriat peut être amusant. Et puis Stefanie, "l'ange sauveur", qui prend Marco par la main, lui transmet de nouvelles connaissances, d'autres points de vue et, finalement, les connaissances qui conduisent Marco à sa décision. Le père de Marco, que l'on peut considérer comme l'incarnation des idées dépassées sur la manière de gérer une entreprise, et la mère de Marco, qui s'est libérée à temps des contraintes d'une entreprise familiale en divorçant et en créant une start-up, jouent également leur rôle sur le chemin de Marco vers un entrepreneur "optimal".
Un roman en tant que non-fiction
Conclusion après la lecture : Le livre de Bruno Aregger est un guide pour les entrepreneurs qui se trouvent eux-mêmes à la veille d'un changement de génération dans leur entreprise ou à un carrefour entrepreneurial. Malgré une trame "romantique", il s'agit d'un livre de fond, mais qui est certainement plus divertissant à lire que bien d'autres ouvrages spécialisés sur des thèmes tels que la gestion d'entreprise, la succession, la culture d'entreprise, etc. En effet, les aspects émotionnels d'une succession d'entreprise et les messages importants pour y faire face peuvent être transmis de manière idéale sous la forme d'une "romance économique". Un bon esprit dans l'entreprise n'est pas forcément une chimère, ni une utopie ; les conseils pratiques pour le quotidien des entreprises, que Bruno Aregger intègre dans une trame, sont praticables et réalisables - mais nécessitent, comme pour le personnage principal, un changement de l'état d'esprit personnel. Le livre, facile à lire sous cette forme, aurait toutefois mérité une rédaction un peu plus soignée. Mais cela pourra être fait lors d'une deuxième édition, car le livre mérite vraiment de l'être.
Bruno Aregger Mon fils reprend mon entreprise pas Réussir sur plusieurs générations. ISBN 978-3-9524975-2-4 (imprimé) ISBN 978-3-9524975-3-1 (livre électronique) 1ère édition 2020
L'émission "Die Höhle der Löwen Schweiz" n'a pas fait mouche partout, 3/6
La sixième émission de la troisième saison de DHDL Suisse du 30 novembre 2021 a apporté l'une ou l'autre chose que l'on pourrait classer dans la catégorie des "produits que le monde n'attendait pas". Il y a toutefois eu beaucoup d'encouragements de la part des louves et aussi deux deals.
Thomas Berner - 1er décembre 2021
Avec "Nagelstock", Rémy et Marc Hess enfoncent certes le clou en termes de marque, mais ils ne parviennent pas à conclure un accord avec les investisseurs. (Image : Presse 3+)
Dehors, il neige ou pleut et il y a de la tempête - des conditions optimales pour passer une soirée agréable devant la télévision. Ceux qui préfèrent les activités plus manuelles seront peut-être bien servis par le "bâton à clous" : il s'agit d'un jeu dans lequel il faut enfoncer un clou dans un bois avec le côté étroit d'un marteau en donnant le moins de coups possible. La marque "Nagelstock" de Rémy et Marc Hess propose ce jouet en différentes versions joliment conçues : par exemple en grande version pour le salon et en version mini pour la route. Et la gamme de produits comprend également une eau-de-vie appelée "Nagler". Actuellement, le bâton à clous est surtout vendu en ligne, mais avec 700 francs pour le grand modèle, on se trouve tout de même dans une catégorie de prix élevée, comme l'ont également constaté les cinq lions. Le nombre de ventes - une par semaine - n'est pas non plus très convaincant. Le lion Jürg Schwarzenbach a toutefois apprécié la marque dans son ensemble. Il voit un potentiel pour proposer d'autres produits sous cette marque. Il ne voulait toutefois pas investir - "le cœur lourd", comme il l'a souligné. Il ne s'agissait pas de beaucoup d'argent : 30'000 francs contre 15 pour cent de participation, c'est ce que Rémy et Marc Hess avaient en tête. Malgré beaucoup de bienveillance, les quatre autres lions n'ont pas non plus pu se décider à investir. Roland Brack a au moins offert la possibilité d'un "Daydeal" dans sa boutique en ligne.
Un accord réussi grâce au vin pétillant
Marc Steimer et Markus Simmler de Buchberg, dans le canton de Schaffhouse, ont développé sous la marque "Adam + Uva" un spritz au vin sans alcool avec lequel ils veulent conquérir le marché des boissons. Les lions doivent investir 80'000 francs contre 6 pour cent de parts de l'entreprise pour que cette ambition aboutisse. La boisson plaît aux lions et aux louves. Ils sont séduits par le fait que le spritz au vin est composé à 100 % d'ingrédients suisses. Tobias Reichmuth, en particulier, semble avoir enfoncé le clou, pour s'en tenir à cette image. Il a assailli les deux entrepreneurs de questions sur les objectifs de chiffre d'affaires ("1 million dans cinq ans") ou sur les marges bénéficiaires ("1 franc par bouteille est réaliste"). Mais faut-il vraiment des investisseurs pour changer d'échelle dans la production ? Ne serait-il pas préférable de recourir à un financement bancaire ? Lukas Speiser et Tobias Reichmuth se sont mis d'accord et ont finalement décidé d'offrir ensemble 80 000 francs contre une participation de 5 pour cent chacun dans l'entreprise. Marc Steimer et Markus Simmler voulaient d'abord réduire leur participation à 4,5 pour cent chacun, mais ils ont tout de même accepté l'offre lorsqu'ils ont constaté que Tobias Reichmuth et Lukas Speiser ne voulaient pas revenir sur leur position.
"Les gars, on a conclu un marché" : Tobias Reichmuth félicite les trois fondateurs de "Relai", une application permettant d'économiser du bitcoin. Avec les cryptomonnaies, ils ont fait mouche auprès de lui. (Image : Presse 3+)
L'épargne en bitcoins pour tous
"L'application d'investissement en bitcoins la plus simple au monde" : c'est en ces termes que Julian Liniger, Adem Bilican et Fabian Dominguez ont présenté leur solution "Relai". Celle-ci permet aux débutants et aux fans de crypto avancés d'acheter et de vendre des bitcoins de manière simple et rapide. L'application fonctionne comme un distributeur automatique de billets : Argent entrant - Bitcoin sortant. Simple et facile parce que la législation suisse n'exige une vérification qu'à partir de 1000 francs par jour et par client pour de telles opérations de change. Les bitcoins sont stockés sur le smartphone, "Relai" ne gère donc pas d'actifs. 5000 clients actifs, qui investissent environ 2 millions de francs par mois. Pour chaque transaction, "Relai" prélève 3 pour cent de frais. Les trois fondateurs veulent maintenant un investissement de 500 000 francs contre une participation de 5 pour cent, de préférence de Tobias Reichmuth bien sûr, qui a lui-même déjà monté une entreprise de cryptomonnaies. Jürg Schwarzenbach a d'abord fait preuve de beaucoup de reconnaissance, "mais ce n'est pas pour moi", a-t-il expliqué pour justifier son retrait. Patrick Mollet a fait remarquer qu'il existait déjà d'innombrables plates-formes de cryptographie - "vous n'avez pas besoin de vous" - et a également quitté le projet. Pour Roland Brack, les cryptomonnaies sont "la plus grande pyramide de Ponzi légalisée" et ne voulait donc pas non plus investir. Il restait Tobias Reichmuth, qui a battu le tambour pour les cryptomonnaies auprès des autres lions, et Bettina Hein : ensemble, ils ont offert les 500 000 francs souhaités. Julian Liniger, Adem Bilican et Fabian Dominguez ont accepté avec plaisir et veulent maintenant viser l'acquisition d'une licence de courtier et contribuer à la démocratisation de la crypto-monnaie bitcoin grâce à un "marketing agressif".
Passer à deux doigts de l'investissement
Les troubles du sommeil sont une maladie très répandue, comme nous l'avons déjà appris lors d'une précédente émission. Avec "SilentSleep", un appareil destiné à la thérapie de l'apnée du sommeil, Aron et Alex Suarez ainsi que Samuel Buob sont entrés dans la grotte des lions. Ils ont développé un "didgeridoo médical" et une application pour traiter l'apnée du sommeil. En jouant sur le digderidoo, les muscles de la gorge sont entraînés, ce qui permet de guérir complètement et durablement en quelques semaines une cause de ronflement et d'apnée du sommeil, comme Alex Suarez a pu le raconter par sa propre expérience. Les trois hommes voulaient maintenant que les lions investissent un million de francs contre 15 pour cent de participation - une évaluation très élevée. Mais derrière cela, il y a 15 ans de développement et de recherche. Le produit existe et doit maintenant être mis à l'échelle, selon la justification des trois entrepreneurs. La lionne Anja Graf a trouvé la solution très convaincante, mais n'a pas voulu investir. Jürg Schwarzenbach a lui aussi refusé : "Je serais peut-être un client potentiel, mais la technologie médicale n'est pas vraiment mon domaine d'activité", a-t-il expliqué en substance. Bettina Hein a trouvé l'évaluation "trop sportive" et s'est également retirée. Roland Brack était d'avis qu'il fallait maintenant vraiment lancer le produit en grand, mais pour lui aussi, la technique médicale ne correspondait pas assez à son portefeuille. Et Lukas Speiser, le dernier lion ? Il se décrit lui-même comme un "optimisateur du sommeil" et aurait sans doute accepté une proposition d'investissement plus basse. Mais il s'est déclaré prêt à offrir son expertise pour la commercialisation B2C et à investir ultérieurement. Pour les téléspectateurs, la question se posait : les lions ne voulaient-ils pas torpiller leur investissement antérieur dans "Sleepiz" ?
Les cinq lions et lionnes en train d'essayer le digderidoos médical "SilentSleep". (image : presse 3+)
En plein dans le mille ? Deux fois non
L'entreprise "Ehrenwort", représentée par Thomas Gigl, est venue d'Autriche. Elle produit des épices, des herbes, des mélanges d'épices, du poivre et du sel de haute qualité, et ce de manière équitable et durable. Gigl souhaite ainsi apporter en Suisse un peu plus de "pep" dans les rayons d'épices qu'il juge poussiéreux. Il voulait obtenir 200 000 francs contre 7 pour cent de participation à l'entreprise auprès des lions suisses. Mais ceux-ci l'ont tout de suite pris en grippe : pourquoi devraient-ils investir dans une entreprise autrichienne ? Il s'est ensuite avéré que "Ehrenwort" disposait déjà d'un partenaire de distribution en Suisse. Et pour le reste, Thomas Gigl semblait avoir déjà fait beaucoup de choses correctement pour se lancer sur le marché suisse. Les cinq lions étaient unanimes dans leur verdict : s'il y a déjà un partenaire dans le bateau, il n'est pas nécessaire d'avoir des investisseurs en Suisse. Aucun accord n'a été conclu, mais Thomas Gigl a gagné un ticket pour le MediaShop.
Un désinfectant comme produit lifestyle ? Avec "Création d'Alain", Alain Giger et Sasha Zaric ont voulu enfoncer le clou. Enrichi de particules d'or et d'argent, le produit désinfecte et soigne les mains en même temps. Le désinfectant contient non seulement de l'argent pur, qui désinfecte doublement et prolonge l'effet, mais offre en même temps une protection anti-âge, selon la promesse. Mais les lions et les louves ne se laissent pas vraiment réchauffer. Patrick Mollet a donc rapidement abandonné. Pour Bettina Hein aussi, un investissement ne convenait pas au portefeuille. Roland Brack a été un peu plus clair : "Vous arrivez trop tard", car le marché pour de tels produits est globalement en recul. Jürg Schwarzenbach voyait au moins une niche de marché pour "Création d'Alain", mais il a été rapidement éliminé. Conclusion : il n'y a pas eu de marché.
Exemple d'une application réussie
Pour une fois, les fondateurs de l'entreprise n'ont pas mis le doigt sur tout. Rétrospectivement, l'application "HYLL" a montré où cela a été possible par le passé. Celle-ci s'est présentée l'année dernière devant les investisseurs. "HYLL" a développé une application similaire à Uber pour les pistes de ski. L'utilisateur ou l'utilisatrice trouve les skis préparés pour lui ou elle directement au bord de la piste. Il suffit de les scanner avec son smartphone via l'application "HYLL" pour pouvoir partir immédiatement. A la fin de la journée, l'utilisateur ou l'utilisatrice remet les skis en place et le décompte se fait automatiquement en fonction du temps passé. Entre-temps, l'application s'est étendue à d'autres offres de loisirs avec l'aide des deux investisseurs Tobias Reichmuth et Roland Brack.
Vous trouverez des interviews de deux investisseurs dans "Die Höhle der Löwen Schweiz". ici, une rétrospective de l'émission du 23 novembre 2021 est disponible ici.
Comment acquérir une autorité et un respect naturels : 9 conseils
Un bon leadership n'est pas un talent et ne résulte pas simplement de structures hiérarchiques. Pour diriger et guider ses collaborateurs avec succès en tant que cadre, il faut avant tout des compétences : professionnelles et personnelles. Les deux peuvent s'apprendre : l'experte en leadership Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer présente neuf méthodes pour les cadres afin d'acquérir une autorité naturelle.
Rédaction - 1er décembre 2021
L'autorité naturelle et le respect peuvent s'apprendre. (Image : Pixabay.com)
En développant une autorité naturelle, les dirigeants acquièrent une présence authentique de respect comme base de leur leadership. Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer est experte en leadership dans les entreprises et connaît les problèmes liés à la responsabilité de l'autorité, en particulier pour les jeunes cadres. Pour être pleinement respecté en tant que leader malgré son jeune âge, il faut plus qu'un diplôme fraîchement imprimé. Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer a suivi un parcours innovant, passant de sa longue activité de directrice des ressources humaines dans de grands groupes à celle de coach indépendante dans son propre centre de formation et son ranch de chevaux. Elle a résumé pour nous neuf mesures qui aident à développer une autorité naturelle sans faire semblant.
Mesure 1 : le respect engendre le respect.
Si vous n'êtes pas respecté pour vos décisions, vos compétences et même votre personne, votre autorité s'effondre. L'un des moyens les plus simples d'instaurer le respect est peut-être de respecter soi-même les autres. Veillez à ce que vos relations avec votre équipe soient respectueuses. Obtenez une présence de respect, non seulement pour vous-même, mais aussi pour tous les autres.
Mesure 2 : changer de perspective
Mettez-vous à la place de vos collaborateurs : quels sont les besoins et les préoccupations de votre équipe ? En tant que bon manager, vous ne devez pas seulement connaître ces besoins et ces préoccupations. Il est de votre responsabilité de fournir le soutien adéquat à vos collaborateurs.
Mesure 3 : punir, menacer, licencier ? L'autorité naturelle n'a pas besoin de cela.
Le changement de perspective décrit ci-dessus vous permet de comparer votre propre style de management avec le style de management que vous attendez des autres. Souhaitez-vous être traité injustement, par exemple en étant menacé de licenciement pour une erreur ? Ou attendez-vous plutôt un soutien pour ne plus commettre cette erreur à l'avenir ?
Mesure 4 : restez humain ! Les émotions et l'individualité sont autorisées.
L'autorité naturelle repose sur le fait que vous ne faites pas semblant. Vous êtes vous-même aussi individuel que chacun des membres de votre équipe. Acceptez vos propres émotions et motivations de la même manière que vous les acceptez chez vos collaborateurs.
Mesure 5 : votre langage corporel est un moyen de transmettre de l'assurance et de la confiance.
Notre langage corporel peut en dire beaucoup plus sur nous que nos paroles. Soyez sensible à votre langage corporel et à celui des autres. Ce n'est qu'à travers les mimiques et les gestes que l'on voit qu'une personne est dépassée par une tâche et a besoin de soutien. Pour les cadres, leur propre langage corporel est également un moyen important de transmettre à l'équipe sécurité, confiance et responsabilité.
Mesure 6 : Savoir se serrer les coudes - même en temps de crise !
Chaque urgence et chaque mauvaise surprise qui vous frappe, vous et votre équipe, est un défi. Prouvez votre leadership en renforçant consciemment la cohésion de vos collaborateurs. Grâce à votre leadership, toute l'équipe doit savoir : Ensemble, nous y arriverons - et bien plus encore.
Mesure 7 : n'ayez pas peur d'innover, d'être créatif et encore moins de critiquer !
Obtenir un poste de direction attrayant peut rendre solitaire. Vous êtes seul responsable de votre équipe et de ses résultats. Ne vous isolez pas : écoutez ce que vos collaborateurs ont à dire. Il n'y a pas que le small talk et les félicitations qui comptent. Les sujets particulièrement délicats ne doivent pas être étouffés pour le bon développement d'une autorité naturelle. Si vous êtes critiqué ou même la cible de la colère : Une autorité naturelle forte doit apprendre à ne pas alimenter les émotions enflammées et à faire face à toute critique avec assurance.
Mesure 8 : un bon leadership nécessite de la patience. Donnez-vous du temps, à vous et à votre équipe.
Pour que vous et votre équipe appreniez à vous connaître et à vous adapter l'un à l'autre, cela peut prendre un certain temps. De même, vous n'aurez pas développé votre autorité naturelle du jour au lendemain. Donnez-vous, ainsi qu'à votre équipe, le temps dont vous avez besoin, car cela en vaudra la peine : Une équipe forte sous une direction forte donnera de bien meilleurs résultats qu'un groupe lâche d'étrangers.
Mesure 9 : ne baignez pas dans l'estime de toute l'équipe, mais montrez une estime personnelle individuelle.
Nous nous comportons généralement différemment en groupe que seul ou à deux. Ne vous contentez pas du fait que vos collaborateurs vous respectent au sein de l'équipe. Soyez sensible à chacun des membres et à leurs particularités individuelles. Outre les discussions d'équipe, permettez des entretiens confidentiels et confiants en tête-à-tête et exprimez votre estime personnelle.
Conclusion : pas d'autorité naturelle sans respect et estime mutuels
Quel que soit le style de leadership que vous souhaitez exercer : Les mesures pour développer avec succès l'autorité naturelle de Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer mettent en évidence l'importance des aspects personnels et sociaux pour les cadres. Ce n'est que lorsque les collaborateurs respectent sincèrement leurs supérieurs au lieu de se soumettre à leur autorité que de véritables qualités de leadership se manifestent. Pour qu'une autorité naturelle convaincante puisse se développer et être maintenue durablement, il faut du respect mutuel, de la patience et de l'empathie. L'approche de Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer, qui consiste à établir des aspects éthiques et sociaux également dans les hiérarchies du monde du travail, est une possibilité innovante et positive que les cadres devraient examiner de plus près.
A propos de la personne
Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer (photo : zVg)
Fasciné par les gens et leur potentiel illimité, il a fondé l'association "Les enfants du monde". Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer il y a plus de 20 ans leur QueensRanchAcacemy en Suisse. Auparavant, elle a occupé différents postes de haut niveau dans l'économie. En dernier lieu, elle était responsable de la gestion des ressources humaines d'une grande entreprise comptant plus de 6 500 collaborateurs. Au cours des 21 dernières années, elle a formé des milliers de personnes et les a accompagnées sur le chemin de la réussite en tant que leader. Kathrin Renée Schüpbach-Schäfer a développé la méthode QRA. Cette méthode forme avec succès son propre leadership sur la base de l'ADN des chevaux. Les chevaux utilisés dans ce cadre reflètent directement, honnêtement et sans ménagement le propre comportement de leadership.
Impulsion de réussite : oubliez la gestion du temps !
Avez-vous une gestion du temps ? Notre auteur explique pourquoi cela ne fonctionne pas dans son nouvel article sur le succès. Et il dévoile une autre solution pour éviter de perdre son temps.
Rédaction - 30 novembre 2021
Une meilleure productivité ne passe pas nécessairement par une gestion du temps. Il est plus efficace de travailler sur son propre état d'esprit. (Image : Unsplash.com)
Presque tous les dirigeants que je connais manquent constamment de temps. C'est pourquoi, dans le cadre du coaching par exemple, nous travaillons entre autres pour que cet état change positivement. Et même ceux qui ont suffisamment de temps ont souvent l'impression de ne pas l'utiliser de manière optimale. Ils travaillent sur des choses dont ils ne sont pas sûrs qu'elles apportent vraiment beaucoup.
La gestion du temps est une perte de temps
Pour beaucoup, la solution semble être une meilleure gestion du temps. Et c'est là que les problèmes commencent vraiment. Car si vous essayez de gérer le temps, vous vous enfermez dans une croyance erronée et vous gaspillez votre .... oui : le temps.
Trois raisons, dont un conseil
Pourquoi en est-il ainsi ? Voici trois raisons pour lesquelles la gestion du temps ne fonctionne pas (dans le point 3, il y a alors la solution)
Le temps est toujours le même, il ne peut donc pas être géré. Personne sur cette planète ne peut contrôler ou gérer le temps. Le temps est le même pour tous. C'est plus que de la pure sémantique. Car votre énergie s'écoulera dans ce sur quoi vous vous focalisez. Et si c'est quelque chose que vous ne pouvez pas changer, cela ne fait que créer de la frustration. Vous en avez probablement fait l'expérience lorsque, par exemple, vous n'avez pas réussi à faire ce que vous aviez prévu à la fin de la journée ou de la semaine. Vous avez peut-être essayé de contrôler l'utilisation de votre temps. Mais cela ne fonctionne que très rarement.
Se concentrer sur le remplissage du temps plutôt que sur l'efficacité. Vous trouverez toujours des choses à faire pour remplir le temps k Vous connaissez cela par exemple lorsque votre agenda est rempli de réunions. Si nous nous concentrons sur l'utilisation du temps, nous le remplirons toujours, mais malheureusement souvent pas avec les sujets les plus importants. Ce point est celui que j'observe chez les managers : ils sont "busy", mais rarement productifs.
La productivité commence dans la tête, pas dans le calendrier. Voici la solution : que voulez-vous obtenir avec la "gestion du temps" ? C'est exact : une meilleure productivité. Le facteur décisif pour y parvenir est votre état d'esprit et les habitudes qui en découlent. Donc : au lieu de gérer votre temps, travaillez plutôt sur votre état d'esprit et vos habitudes de réussite. C'est le levier décisif de votre productivité. Cela commence par donner nettement plus de valeur à votre temps et par définir de manière cristalline vos principaux leviers pour plus de succès - puis par modifier vos habitudes de manière ciblée.
J'espère que cela vous a permis de vous recentrer un peu si vous croyiez jusqu'à présent à la gestion du temps.
Vers l'auteur : Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch
Suivre l'empreinte carbone en toute transparence
En Suisse, la responsabilité pour une plus grande durabilité passera à l'avenir du statut de volontaire à celui de légal - du moins pour les grandes entreprises. Celles-ci devront bientôt faire état de leur empreinte carbone. Afin d'être à la hauteur des défis dans le domaine de la durabilité des entreprises, de nombreuses organisations s'arment dès maintenant pour l'avenir.
Rédaction - 29 novembre 2021
Wilhelm Heckmann de CNT Management Consulting explique le SAP Product Footprint Management, qui permet aux entreprises de calculer l'empreinte carbone de leurs produits et de toute la chaîne de création de valeur. (Image : zVg / CNT Management Consulting)
De nombreuses entreprises suisses seront à l'avenir soumises à de nouvelles exigences en matière de rapport non financier et de devoir de diligence. Sont concernées les entreprises d'intérêt public qui emploient au moins 500 personnes et dont le total du bilan atteint 20 millions de CHF ou dont le chiffre d'affaires atteint 40 millions de CHF. Une partie de ce rapport non financier comprendra entre autres des informations sur l'environnement et les émissions de CO2-objectifs. Wilhelm Heckmann, Managing Director de la société de conseil CNT Management Consulting AG à Zurich, souligne l'importance croissante de la durabilité pour les entreprises : "Non seulement les investisseurs sont de plus en plus attentifs à la responsabilité sociale dans leurs investissements, mais les clients accordent également de plus en plus d'importance aux produits et services durables lorsqu'ils choisissent une entreprise". De nombreuses organisations profitent désormais de ces évolutions pour se préparer au niveau numérique au thème de la durabilité et s'armer ainsi pour les tâches futures.
Le marché évolue
Même si les mesures gouvernementales ne sont pas encore aussi strictes partout, l'impact des défis de la politique climatique sur les entreprises est déjà évident. "Le marché est en constante évolution et les changements se concentrent clairement sur les mesures climatiques. Par conséquent, le comportement des consommateurs et des chaînes d'approvisionnement change également", explique M. Heckmann. Pour rester intéressantes aux yeux des investisseurs, les entreprises doivent aujourd'hui prouver qu'elles sont en mesure de faire face aux exigences accrues dans ce domaine. En outre, le risque de réputation ne doit pas être sous-estimé, l'absence de mesures de protection climatique pourrait même détruire la réputation d'une entreprise. Selon M. Heckmann, il est également important de s'entourer d'experts dans ce domaine et surtout d'être préparé dans le domaine des logiciels. Les bons produits facilitent considérablement le respect des nouvelles directives et garantissent une gestion transparente de l'entreprise.
Transparent CO2-empreinte
Une solution innovante pour un suivi transparent des émissions de CO2-est disponible pour les entreprises qui travaillent avec SAP : SAP Product Footprint Management. Elle permet d'évaluer les émissions de CO2-L'empreinte écologique des produits et de l'ensemble de la chaîne de valeur peut être calculée. "SAP Product Footprint Management prend en compte l'ensemble du cycle de vie des produits et aide les entreprises à divulguer l'empreinte écologique de leurs produits aux autorités de régulation et à concevoir leurs produits de manière plus durable", explique Heckmann. En intégrant les données sur les émissions dans les processus commerciaux sous-jacents, les dirigeants d'entreprise peuvent activement promouvoir le changement en prenant des décisions conscientes tout au long de la chaîne de valeur.
CO2-Calculer les émissions de CO2 avant la production
Le Product Footprint Management est également en mesure de calculer l'impact environnemental de différents scénarios de production. "Les entreprises peuvent par exemple choisir la source d'approvisionnement de leurs produits en fonction du coût de la matière première et de ses émissions de CO2-Il n'y a pas de raison de ne pas choisir une empreinte carbone", explique M. Heckmann. De plus, l'impact sur les émissions de CO2-peuvent être déterminées dès le début du cycle de vie du produit. L'échange de données avec les clients, les fournisseurs et les partenaires commerciaux est également possible avec la solution produit.
Plus d'informations et assistance lors d'un passage à SAP Product Footprint Management : Conseil en gestion CNT.
Optimisation des processus : pourquoi est-elle si importante et quel est le rapport avec la transformation numérique ?
L'optimisation des processus permet d'économiser de l'argent, rend les processus plus efficaces et soutient le flux de travail. Mais qu'est-ce que l'optimisation des processus exactement et comment se différencie-t-elle dans différents secteurs ?
Martin Seeger - 26 novembre 2021
Dans de nombreuses entreprises, les ressources sont gaspillées parce que les processus ne fonctionnent pas de manière optimale. L'optimisation permanente des processus permet d'y remédier. (Image : pixabay.com @ geralt)
Il convient tout d'abord de préciser ce qu'est l'optimisation des processus. En fait, il s'agit d'une méthode permettant aux entreprises et aux décideurs économiques indépendants, mais aussi aux ménages, d'optimiser les processus de travail, d'affaires, de production et de développement existants. Efficacité et efficience peuvent être améliorés. Une utilisation plus durable ou moins coûteuse des ressources peut également être l'un des objectifs.
Optimisation des processus : définition et méthodes
Au fil du temps, différentes solutions et méthodes se sont établies pour optimiser les processus - par exemple les trois suivantes :
Analyse de portefeuille : En règle générale, une entreprise ne peut pas améliorer tous les processus en même temps, c'est pourquoi il est judicieux de commencer par sélectionner les domaines les plus importants. Cela peut se faire à l'aide d'une analyse de portefeuille et d'une matrice des processus, c'est-à-dire une sorte de diagramme qui classe les processus et les sous-domaines par ordre de priorité. Il s'agit d'analyser dans quelle mesure un processus donné contribue à la réalisation des objectifs globaux de l'entreprise et quel est son potentiel d'amélioration. C'est précisément là que l'entreprise devrait commencer à optimiser ses processus.
Analyse SWOTUne autre possibilité pour déterminer les points à améliorer est l'analyse SWOT. Les quatre lettres signifient "Strengths" (forces), "Weaknesses" (faiblesses), "Opportunities" (opportunités) et "Threats" (menaces). Tous les processus de l'entreprise sont évalués en fonction de ces quatre aspects, de sorte qu'à la fin, il est clair où il y a peut-être encore des processus qui ne fonctionnent pas comme souhaité, qui gaspillent trop de ressources ou qui présentent encore un certain potentiel.
Diagramme de cause à effet : Cette méthode est également appelée diagramme en arêtes de poisson, car l'analyse terminée ressemble à un squelette de poisson. Au centre se trouve un axe horizontal qui représente l'ensemble des processus et qui, dans le meilleur des cas, conduit à l'effet souhaité. De là, comme des arêtes individuelles, différents aspects de l'entreprise sont analysés en fonction de cinq domaines, à savoir l'homme, la machine, la méthode, le matériel et le milieu, c'est-à-dire l'environnement. Y a-t-il des sources d'erreurs qui sont précisément liées à un aspect particulier et où se situent les points faibles ? C'est là qu'il faut intervenir.
Quelle que soit la méthode choisie, toute optimisation de processus commence par une analyse complète afin de créer de la transparence. Cette représentation et cette documentation sans faille de tous les processus permettent souvent de déceler les sources d'erreurs. C'est important, car aucune amélioration du flux de travail n'est possible sans une divulgation impitoyable des points faibles.
Il y a quelques années encore, la devise de nombreuses entreprises était : ce qui a fait ses preuves est toujours le meilleur. La pression croissante de la concurrence et le rôle accru de la numérisation ont toutefois entraîné un changement de mentalité, de sorte qu'elles s'ouvrent désormais constamment au processus de changement. Cela s'accompagne également d'une amélioration des processus existants. Et ce pour une bonne raison : un flux de travail optimal permet de réduire les coûts, d'exploiter les synergies et de développer les domaines d'activité.
Différents secteurs, différents objectifs
Les objectifs et les démarches d'optimisation des processus peuvent être très différents selon les secteurs, comme l'illustrent les deux exemples suivants.
Dans l'industrie, l'optimisation des processus consiste par exemple à
garantir une utilisation optimale du personnel
de planifier les matériaux de manière à économiser les ressources
réduire les coûts de production
garantir des délais d'exécution courts
Respecter les délais et les prix
Dans le domaine de l'industrie les principes de la production allégée sont souvent appliqués dans l'optimisation des processus. La production allégée fait partie du lean management et trouve son origine au Japon. En Allemagne, la notion de systèmes de production complets (GPS) s'est établie pour l'application des méthodes de production Lean. Il existe au total huit principes de conception, dont Éviter le gaspillage ou Processus d'amélioration continue (PAC). Dans ce dernier cas, il s'agit d'analyser en permanence non seulement les grands points faibles, mais aussi les petits processus, et de mettre en évidence les potentiels d'amélioration. La production allégée comprend de nombreux outils tels que Kanban, SMED ou Heijunka.
Il en va autrement de l'optimisation des processus d'une agence. Ici, il s'agit par exemple
bien structurer les données et les mettre à la disposition de tous
de représenter visuellement l'avancement des projets
veiller à une collaboration optimale entre les différentes équipes
améliorer la communication des employés
de mieux planifier les projets à long terme
de présenter la saisie des temps de manière plus transparente
Dans les agences, il faut simplifier au maximum le flux de travail. Les différents domaines doivent être parfaitement coordonnés. Actuellement, un logiciel spécial est souvent introduit dans le cadre de la numérisation et de l'optimisation des processus, qui réunit la planification, la gestion et le contrôle de gestion et reproduit ainsi les principaux processus d'une agence.
La numérisation contribue souvent à repenser les processus actuels et à les rendre plus efficaces. Une étude de la Haute école d'économie de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse FHNW intitulée "Développement de stratégies à l'ère numérique" montre toutefois qu'il reste encore beaucoup à faire en matière de numérisation. En effet, 56 % des PME ont indiqué qu'elles avaient encore besoin d'accélérer leur transformation numérique.
Le travail d'équipe est essentiel : l'optimisation des processus aide tous les collaborateurs à atteindre l'objectif de l'entreprise. (Image : pixabay.com @ geralt)
Conclusion
Nous vivons à une époque où tout va très vite. Ce qui était bon et judicieux hier est souvent déjà dépassé aujourd'hui. Pour rester dans le coup en tant qu'entreprise, il faut donc toujours garder un œil sur tous les processus internes de l'entreprise. C'est la seule façon d'identifier et d'éliminer les points faibles ou de découvrir des potentiels cachés. Une optimisation globale des processus avec une analyse approfondie comme base peut aider.
Vers l'auteur : Martin Seeger est actuellement en quatrième année d'études de marketing. Parallèlement à ses études, il est blogueur à succès en matière de marketing et soutient les entreprises et les plateformes en ligne en matière de communication sur les produits et les marques.
Prix SVC Nordschweiz 2021 : Deux jeunes entrepreneurs très grands !
La gagnante du Prix SVC Nordschweiz 2021 est la société revendo AG de Bâle. Les deux jeunes fondateurs Aurel Greiner (30 ans) et Laurenz Ginat (27 ans) agissent avec leur concept d'upcycling contre la montagne sans cesse croissante de déchets électroniques. La deuxième place revient à la pionnière de l'automatisation robotisée, Robotec Solutions AG de Seon. Le troisième prix est remporté par l'entreprise d'installation alltech Installationen AG de Muttenz.
Thomas Berner / SVC - 26 novembre 2021
Les lauréats du Prix SVC Nordschweiz 2021, Aurel Greiner (à gauche) et Laurenz Ginat se réjouissent de leur prix lors de la remise des prix le jeudi 25 novembre 2021 au Congress Center Basel. (Image : SVC/KEYSTONE/Manuel Lopez)
Pour la dixième fois, le Prix SVC Nordschweiz a été décerné au Congress Center Basel devant 1000 invités. Ce jubilé a été l'occasion de revenir sur les remises de prix passées. Quelques-uns des anciens gagnants et lauréats étaient également présents parmi les invités. C'est le cas de Willi Miesch de Medartis AG (gagnant en 2015). Interrogé sur la signification du Prix SVC Nordschweiz, il a déclaré : "Au début, je ne savais même pas ce que c'était". Mais après coup, il connaît la valeur de cette distinction - tout comme d'autres PME de la région. En effet, la "Regio Basilensis est en pleine effervescence économique", comme l'a dit l'animateur Dani von Wattenwyl en citant un article de la Basler Zeitung sur la première édition du Prix SVC Nordschweiz.
Gagnant du Prix SVC Nordschweiz 2021 : revendo AG
Les six finalistes du Prix SVC Nordschweiz 2021 en sont la preuve : ils ont réussi à s'imposer parmi une centaine d'entreprises de la région à l'issue d'un processus de sélection en plusieurs étapes et se sont présentés au public le 25 novembre 2021. C'est revendo AG qui a finalement remporté la course. Le concept de revendo met l'accent sur la réutilisation des produits Apple et Android, afin de renforcer l'utilisation durable et de maintenir les appareils en circulation plus longtemps. L'entreprise emploie environ 120 personnes et est dirigée par Aurel Greiner, VRP, CEO et actionnaire principal, et Laurenz Ginat, CEO. Le modèle d'affaires de revendo a convaincu à tous points de vue le jury d'experts dirigé par Willi Glaeser, président d'honneur de Glaeser Wogg AG. Bernhard B. Fischer, responsable régional SVC pour la Suisse du Nord et membre du jury depuis la première heure, a souligné dans son éloge : "Cette victoire est avant tout une récompense pour le fait que revendo n'est pas qu'un banal revendeur de smartphones et d'ordinateurs. La motivation de l'entreprise ne repose pas uniquement sur la taille du marché de vente, mais bien plus sur le fait de donner un signal contre la société du tout-jetable". Le succès de l'entreprise récompensée dépend de nombreux facteurs, dont trois ont été soulignés par Fischer : "L'aspect de la durabilité est très important chez revendo. Les deux fondateurs ont décidé de pratiquer un type de recyclage particulier, qui a également gagné en notoriété ces dernières années sous le terme 'upcycling'. L'upcycling permet de préserver les ressources, de réduire la consommation d'énergie et de diminuer notre besoin en produits neufs. Il faut également souligner la croissance rapide de revendo ag : ce qui a commencé il y a sept ans comme une start-up de deux personnes avec une boutique en ligne est devenu entre-temps une PME impressionnante avec plus de 120 collaborateurs et neuf filiales et s'est ainsi établi comme un employeur important - également au-delà de la région du nord de la Suisse". Bernhard B. Fischer a mentionné l'expérience d'achat comme autre facteur de succès : "revendo offre un mélange parfait entre les prestations en ligne et le service en magasin. L'entreprise a su associer son commerce en ligne et hors ligne à une stratégie marketing adaptée, ce qui lui permet de s'adresser à un large cercle de clients".
Juste avant le grand moment (de gauche à droite) : Aurel Greiner, Laurenz Ginat, Nick Koch (Robotec Solutions AG, 2e rang), Andreas Gerber (président SVC) et Dani von Wattenwyl (présentateur). (Image : capture d'écran / Thomas Berner)
Robotec Solutions AG et alltech Installationen AG en deuxième et troisième position
La deuxième place revient à Robotec Solutions AG, leader dans la construction de systèmes robotiques, dont le siège est à Seon et qui possède des filiales en Allemagne et en Chine. Avec l'expérience de plus de 700 projets réalisés, l'entreprise est une experte hautement spécialisée dans les solutions d'automatisation. Robotec propose le plus grand assortiment de robots au monde, emploie 55 personnes et est dirigée par le propriétaire et CEO Nick Koch. Le bronze a été remporté par alltech Installationen AG de Muttenz. L'entreprise d'installation, qui possède deux sites en Suisse, réalise toutes les phases de la construction, de la planification à l'exécution des travaux. Le propriétaire Kurt Hersperger ainsi que le CEO Mauro Fusco et leurs 200 collaborateurs proposent à leurs clients des prestations complètes dans les domaines des installations sanitaires, des installations de chauffage, industrielles et frigorifiques, des systèmes énergétiques ainsi que du service de chaudières.
Troisième place au Prix SVC Nordschweiz 2021 : Kurt Hersperger (au centre, alltech Installationen AG). (Image : Capture d'écran / Thomas Berner)
Rang de diplôme pour ifa Institut für Arbeitsmedizin AG, Medgate et Monopol AG
L'ifa Institut für Arbeitsmedizin AG, leader du marché de la promotion de la santé en entreprise, Medgate, fournisseur leader dans le domaine de la télémédecine, ainsi que Monopol AG, qui produit depuis sa fondation en 1947 des peintures pour façades, des vernis industriels et des protections anticorrosion pour l'acier, l'aluminium et les matières plastiques, ont été récompensés par le rang de diplôme.
Partage du rang de diplôme (de g. à d.) : Dieter Kissling (ifa Institut für Arbeitsmedizin), Andy Fischer (Medgate AG) et Lionel Schlessinger (Monopol AG). (Image : Capture d'écran / Thomas Berner)
C'est justement en période de pandémie que le secteur de la santé devrait être en plein essor, selon une question posée par Dani von Wattenwyl à Dieter Kissling, fondateur de l'ifa. "Il y a six mois, nous étions encore en chômage partiel", a répondu ce dernier. Mais il a souligné qu'actuellement, c'est surtout la prévention qui devient de plus en plus importante pour éviter les maladies psychiques. Celle-ci doit passer par un travail sur la culture d'entreprise. Et Andy Fischer de Medgate a constaté qu'aujourd'hui déjà, près de la moitié des patients pouvaient être traités par télémédecine. Grâce au développement des outils numériques, cette tendance ne devrait pas s'arrêter. Lionel Schlessinger de Monopol AG a mentionné l'importance de la culture de l'erreur dans son entreprise. "Ce n'est qu'en apprenant de nos erreurs que nous pouvons progresser", a déclaré Schlessinger en substance.
Mettre en lumière les entreprises qui réussissent
Une fois de plus, la remise du Prix SVC Nordschweiz 2021 a permis d'offrir une scène à des PME performantes. L'initiateur et le promoteur du Prix SVC est le Swiss Venture Club (SVC), une association indépendante à but non lucratif d'entrepreneurs pour des entrepreneurs, dont l'objectif est de soutenir et de promouvoir les PME en tant que force motrice de l'économie suisse et de contribuer à la création et au maintien d'emplois en Suisse. Le SVC est soutenu par son partenaire stratégique Credit Suisse, ses partenaires Emil Frey, EY, La Mobilière et Swisscom ainsi que par de nombreux autres sponsors. L'événement festif et passionnant du jubilé, qui pouvait également être suivi en livestream, a fait oublier la pandémie pendant quelques heures et s'est révélé être un important point de rencontre de l'économie de la Suisse du Nord. Et avec l'entreprise gagnante revendo AG, il a peut-être même été possible de montrer, le 25 novembre 2021, comment il est possible de rendre plus durable la frénésie de consommation du Black Friday.
Les meilleures banques de détail de Suisse - du point de vue des clients
Depuis dix ans, l'Institut für Finanzdienstleistungen Zug IFZ de la Haute école de Lucerne réalise une étude sur la banque de détail en Suisse. Cette année, la conclusion est la suivante : les banques suisses offrent une bonne qualité, mais elles n'enthousiasment guère la clientèle. Qui sont donc les meilleures banques de détail de Suisse ?
Rédaction - 26 novembre 2021
Comment les clients suisses jugent-ils leur banque principale ? La Haute école de Lucerne a publié un aperçu des meilleures banques de détail. (Image : depositphotos.com)
Pour la dixième fois déjà, l'étude IFZ Retail Banking de la Haute école de Lucerne analyse le cœur de métier des banques axées sur le marché intérieur. L'édition anniversaire de l'étude analyse la satisfaction des clientes et clients des banques. Elle montre en outre quelles sont les banques les plus performantes du pays du point de vue des ratios financiers et quel est l'état de la gouvernance d'entreprise des banques de détail.
Seule une personne sur cinq recommanderait sa banque à d'autres personnes
Dans le cadre de l'étude IFZ Retail Banking, 78 membres de la direction de banques suisses ainsi que 694 clientes et clients de banques ont été interrogés sur leur satisfaction à l'égard des produits et des services. Selon l'enquête, les clientes et clients sont dans l'ensemble très satisfaits de leur banque principale. Seuls quelques-uns des sondés sont prêts à changer de banque principale, soit un peu plus d'un pour cent. Mais en même temps, seuls 18 pour cent des clients des banques recommanderaient "leur" banque à des amis. Andreas Dietrich, professeur de Banking and Finance à la Haute école de Lucerne, explique à ce sujet : "Les banques fournissent des prestations de bonne qualité. Mais les facteurs d'enthousiasme et de recommandation, qui constituent la base d'une recommandation, font presque totalement défaut".
Le prix avant le service : Les néobanques gagnent des clients
L'étude identifie donc une grande part de clients satisfaits, mais qui n'ont pas de lien fort avec la banque principale. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que de nouveaux acteurs du marché financier - les néobanques - aient pu acquérir en peu de temps un très grand nombre de nouveaux clients en proposant des offres avantageuses, y compris en Suisse. "Les clients passivement satisfaits sont souvent sensibles aux prix et donc ouverts aux offres avantageuses des néobanques", explique Dietrich. Actuellement, seul un pour cent environ des Suisses désignent une néobanque comme banque principale. Les auteurs de l'étude sont convaincus que cela va changer dans les années à venir.
Qui sont les meilleures banques de détail du pays ?
Les meilleures banques de détail dans le classement général selon la taille des banques (total du bilan), de 2016 à 2020 (graphique : Haute école de Lucerne, IFZ)
Cette année, l'étude sur la banque de détail a également examiné les comptes annuels de 90 établissements. Sur la base de neuf chiffres clés, la meilleure banque de détail du point de vue des chiffres a été déterminée. En raison des grandes différences entre les banques (par exemple en termes de taille ou d'offre de produits), les banques ont été réparties pour la première fois en classes de taille. La Caisse d'Epargne d'Aubonne (total du bilan jusqu'à 1,5 milliard de francs), la Banque EEK (1,5-3,0 milliards de francs), ainsi que les banques cantonales de Nidwald (3-12 milliards de francs), de Schwyz (12-25 milliards de francs) et des Grisons (total du bilan supérieur à 25 milliards de francs) ont ainsi obtenu les meilleurs résultats. L'étude contient également une analyse par grandes régions de Suisse, qui a révélé de nettes différences régionales. Par exemple, la marge d'intérêt moyenne des banques de détail en Suisse centrale est de 1,01 pour cent - alors qu'elle est de 1,26 pour cent dans la région lémanique.
Proportion de femmes : en hausse dans les conseils d'administration et les directions générales
La dernière partie de l'étude a analysé la gouvernance d'entreprise de 73 banques. Il en ressort notamment que la proportion de femmes dans les conseils d'administration et les directions a encore augmenté, même si ce n'est que légèrement. Selon cette étude, le nombre de femmes dans les conseils d'administration est passé de 130 à 132 en un an et s'élève désormais à 25 pour cent. Parmi les membres du conseil d'administration nouvellement élus, la part des femmes s'élève à 34 pour cent depuis sept ans. Au sein des directions, le nombre de femmes est passé de 28 à 32. La part des femmes dans les directions, qui s'élève à 10 pour cent, reste toutefois beaucoup plus faible que dans les conseils d'administration.
Livraisons suisses pour un grand projet d'infrastructure en Turquie
REPORTAGE PUBLIC Pour un grand projet d'infrastructure en Turquie, un contractant EPC turc a cherché un financement couvert par l'ECA. Pour que le projet puisse être assuré par la SERV et donc financé à moindre coût, l'entreprise a réactivé sa filiale suisse et l'a restructurée pour en faire un contractant opérant dans le monde entier et basé en Suisse. Tant le contractant EPC que les exportateurs suisses en ont profité.
Rédaction - 26 novembre 2021
La SERV assure les risques à l'exportation - récemment aussi pour un grand projet d'infrastructure en Turquie via un contractant. (Illustration : Oculus)
Une nouvelle autoroute s'étend sur 330 kilomètres de la capitale turque Ankara à la province méridionale de Nigde. L'autoroute, qui fait partie du réseau routier transeuropéen, a été mise en service avant la fin attendue du projet. L'Assurance suisse contre les risques à l'exportation a également participé à ce grand projet d'une valeur totale de 1,5 milliard d'euros. SERV a participé au projet. Tant le contractant turc de l'EPC (EPC) du projet que les exportateurs suisses en ont profité.
Un canal de vente pour les exportateurs suisses
Pour répondre aux exigences de la SERV en matière de structure de financement, l'EPC turc ERG İnşaat Ticaret ve Sanayi A.Ş. a réactivé sa filiale en Suisse, SSB Sauerwein & Schäfer Bau AG (SSB), et l'a dotée de gestionnaires de projet expérimentés. Il lui fallait en outre répondre aux exigences suisses en matière de création de valeur. Pour ce faire, SSB a fait appel à des entreprises suisses de renom en tant que sous-traitants du projet pour diverses livraisons et prestations.
Avec son assurance, la SERV ouvre ainsi un canal de vente supplémentaire pour les exportateurs suisses dans la construction d'autoroutes dans différents domaines ; que ce soit pour la fourniture de services d'ingénierie, la livraison de machines de construction ou le développement du système de perception des péages.
L'affaire du financement
La SERV a soutenu le projet avec une Assurance crédit acheteur pour un crédit d'un montant de 130 millions d'euros et d'une longue durée de 13 ans. Pour SSB, cela présente un grand avantage : la SERV profite de la notation AAA de la Suisse. Grâce à cette notation, le prêteur a classé le risque de la SERV à un niveau minimum. Cela a permis à l'ASS d'obtenir un financement extrêmement attractif avec des taux d'intérêt bas.
Entre-temps, l'ASS s'est développée pour devenir une entreprise suisse prospère et s'est établie en Suisse. Ainsi, d'autres commandes ne se sont pas fait attendre et, en 2021, la SSB a reçu une promesse de la SERV pour assurer une nouvelle opération d'exportation. Burak Sencer, directeur général chez SSB, explique : "Après le succès de cette affaire et conformément à notre objectif de devenir une entreprise globale, nous sommes très heureux d'utiliser le dynamisme de l'industrie suisse en étroite collaboration avec la SERV pour de futures transactions dans le monde entier".
Assurance sur mesure
En tant que membre actif de la communauté internationale du financement des exportations, la SERV met en relation des CPE comme l'ASS et des exportateurs suisses. Ce faisant, elle est ouverte à tous les pays, dans le respect des principes de la politique extérieure de la Suisse. En fonction des besoins de l'EPC, elle met en contact les fournisseurs appropriés sous différents formats, allant de négociations bilatérales à des événements publics de matchmaking. Pour ce faire, les spécialistes de l'ASRE disposent d'un bon réseau du paysage suisse de l'exportation et travaillent en étroite collaboration avec les autres acteurs de l'économie d'exportation suisse. Carsten Böhler, Head of Acquisition à la SERV, explique : "La Suisse a de nombreux et solides fournisseurs dans différents secteurs d'infrastructure et a également pu montrer qu'elle est capable de réaliser de grands projets d'infrastructure de haute qualité et dans les délais".
Une équipe de spécialistes des grands projets et du financement de projets élabore avec les parties impliquées des solutions sur mesure, flexibles et innovantes, dans le sens d'un renforcement de la place industrielle suisse.
Plus d'informations
SERV Assurance suisse contre les risques à l'exportation Rue de Genève 6 CH-8002 Zurich +41 58 551 5555 | www.serv-ch.com | LinkedIn
L'impôt minimum mondial est vu d'un œil critique par les entreprises suisses
Un impôt minimum global est considéré par les entreprises actives au niveau international comme une menace pour la compétitivité de la Suisse. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par le cabinet d'audit Deloitte. Pour compenser les recettes fiscales supplémentaires qui en résulteraient, la plupart des responsables fiscaux interrogés auprès des entreprises suggèrent de supprimer l'impôt anticipé.
Rédaction - 25 novembre 2021
De nombreuses entreprises actives au niveau international estiment que l'impôt minimum mondial initié par l'OCDE met en péril la compétitivité de la place économique suisse. (Image : Unsplash.com)
A la mi-2021, 130 Etats se sont mis d'accord dans les grandes lignes sur de nouvelles règles fiscales internationales sous l'égide de l'OCDE. La mise en œuvre doit avoir lieu à partir de 2023 - en Suisse également. Cela alimente actuellement le débat sur l'attractivité fiscale de la Suisse. En effet, les entreprises actives au niveau international ont naturellement à cœur d'avoir une place économique attrayante. Lorsqu'il s'agit d'investissements et de décisions d'implantation, les responsables fiscaux de ces entreprises ont leur mot à dire.
L'impôt minimum mondial, une menace pour la compétitivité
Dans ce contexte, le cabinet d'audit Deloitte a interrogé entre septembre et mi-octobre 2021 un total de 49 Head of Tax / Senior Tax Professionals d'entreprises multinationales cotées en bourse et privées ayant un lien commercial fort avec la Suisse. Plus d'un quart des responsables fiscaux de ces entreprises considèrent que l'introduction d'un taux d'imposition minimal global constitue définitivement un danger pour la compétitivité de la place économique suisse. Pour la moitié des personnes interrogées, la réforme a tendance à représenter un danger. Seuls 14% des personnes interrogées estiment que la compétitivité ne sera pas affectée par un impôt minimum global.
L'introduction d'un taux d'imposition minimum global est-elle un danger ou une chance pour la compétitivité ? (Graphique : Deloitte)
Certains responsables fiscaux verraient toutefois des opportunités dans la réforme fiscale mise en place par la communauté internationale, constate néanmoins l'étude. "Un impôt minimum global ne réduirait l'avantage fiscal de la Suisse que de quelques points de pourcentage par rapport à des pays comme l'Allemagne, la France ou les Etats-Unis. Mais d'un autre côté, l'avantage fiscal de pays comme l'Irlande, Hong Kong, Malte, Chypre ou Dubaï diminuerait ou disparaîtrait", explique Reto Gerber, responsable de la fiscalité chez Deloitte Suisse. "Cela pourrait conduire les entreprises à transférer en Suisse des tâches actuellement situées dans des lieux à faible fiscalité".
Les impôts ne sont pas le principal facteur d'implantation
Deloitte a également posé la question de l'impact d'un taux d'imposition minimum sur huit fonctions différentes de l'entreprise. Il en ressort que les fonctions financières, la production et la recherche et le développement sont les plus sous pression : environ 40% des personnes interrogées anticipent un impact négatif de l'impôt minimum global sur ces fonctions de l'entreprise en Suisse.
Cela est d'autant plus important que les entreprises considèrent systématiquement la Suisse comme leur site international préféré pour toutes les fonctions d'entreprise interrogées, écrivent les auteurs de l'étude. "Les personnes interrogées connaissent parfaitement la place économique suisse. C'est donc un bon signe qu'elles la jugent aussi attractive par rapport à d'autres pays comme le Royaume-Uni, Singapour, les Pays-Bas ou l'Irlande", explique Gerber. L'environnement fiscal est toutefois loin d'être le facteur le plus important : selon les résultats de l'étude Deloitte, la stabilité politique, le bon fonctionnement des infrastructures et la qualité de vie élevée arrivent en tête. Mais il ressort également de l'enquête que les autorités favorables à l'économie et la situation géographique sont manifestement plus importantes pour les entreprises actives au niveau international que les impôts.
Supprimer l'impôt anticipé
En contrepartie de l'introduction de l'impôt minimum global, les responsables fiscaux des entreprises souhaitent voir disparaître l'impôt anticipé sur les placements de capitaux. Avec un taux de 35 pour cent, la Suisse a l'un des impôts les plus élevés au monde sur les distributions de dividendes et les revenus de l'épargne. Les soutiens aux activités de recherche ou la réduction des cotisations aux assurances sociales sont également largement approuvés.
"La suppression de l'impôt anticipé serait une solution gagnant-gagnant et donnerait en quelques années une impulsion supplémentaire à l'économie", explique Reto Gerber. D'une part, les investissements directs dans les entreprises suisses deviendraient plus simples et moins chers, et d'autre part, la Suisse deviendrait plus attrayante en tant que place de marché pour les capitaux étrangers. "Le Conseil des Etats a les cartes en main et peut adopter le projet d'abolition de l'impôt anticipé lors de la prochaine session d'hiver", conclut Reto Gerber.
Les entreprises numériques dans le collimateur
Mais la place fiscale suisse risque d'être encore plus malmenée : alors que l'impôt minimum global augmente le gâteau fiscal mondial, celui-ci devrait être réparti différemment dans le cadre du deuxième pilier des nouvelles règles de l'OCDE. Celle-ci aurait surtout des répercussions négatives sur les filiales des grands groupes. "Les nouvelles implantations en Suisse seraient moins attractives et les entreprises déjà installées risqueraient de subir une nouvelle saignée", explique Reto Gerber.
"Même après l'introduction de l'impôt minimum global, les impôts restent un facteur d'implantation pertinent pour les fonctions d'entreprise en Suisse, même si toutes les entreprises ne le soulignent pas aussi ouvertement", explique Reto Savoia, CEO de Deloitte. "Il faut donc des compensations judicieuses comme la suppression de l'impôt anticipé. En même temps, la concurrence fiscale intercantonale ne doit en aucun cas être limitée et nous devons également veiller à la bonne relation entre les contribuables et les autorités fiscales".
Boss Info AG reprend une autre entreprise et a un nouveau CEO
La société Boss Info SA, spécialisée dans l'ERP et l'infrastructure ICT ainsi que dans la collaboration, reprend e-support SA de Muri BE. De plus, le fondateur et actionnaire principal de l'entreprise, Simon Boss, devient le nouveau CEO.
Rédaction - 24 novembre 2021
Boss Info AG (représentée par le nouveau CEO Simon Boss, à gauche) reprend e-support (avec Christian Zimmermann, à droite). (Image : zVg / Boss Info)
Présent sur 8 sites en Suisse alémanique, Boss Info, fournisseur de solutions TIC et ERP pour les PME, reprend e-support. Les 11 collaborateurs de cette entreprise représentent un complément d'expertise professionnelle dans les domaines d'Office 365 et de la téléphonie, du Data Center, du réseau, de la sécurité et du travail agile, comme l'indique Boss Info. Le site d'e-support à Muri BE sera abandonné et le déménagement se fera dans les locaux modernes de Boss Info à Gümligen.
"Complément idéal"
Christian Zimmermann et l'équipe e-support trouvent leur avenir chez Boss Info : "La fusion d'e-support avec Boss Info représente un grand pas en avant pour mes collaborateurs et moi-même. Nous nous réjouissons de l'avenir commun et de pouvoir apporter ensemble notre savoir-faire pour le bien de nos clients", déclare Christian Zimmermann à propos de ses motivations à fusionner avec Boss Info. Tout comme Christian Zimmermann, Simon Boss, fondateur, président du conseil d'administration et copropriétaire de Boss Info AG et CEO de bossinfo.ch AG, attache une grande importance au soutien quotidien de ses clients dans leurs défis commerciaux grâce à des outils de pointe : "Je suis fermement convaincu que les deux palettes d'offres de nos entreprises se complètent idéalement. De plus, les cultures d'entreprise des deux sociétés s'enrichissent mutuellement, tant du point de vue technique que culturel". Les actionnaires d'e-support SA deviennent copropriétaires de Boss Info SA.
Le fondateur de l'entreprise reprend la direction de Boss Info AG
Outre le rachat d'e-support, Boss Info annonce également un changement dans la direction de l'entreprise : après de nombreuses années de collaboration, l'entreprise et Daniel Arnold se séparent. Le rôle de CEO a été défini selon un principe de rotation et a été repris par Daniel Arnold il y a environ un an. Le fondateur de l'entreprise et actionnaire principal, Simon Boss, assume dès à présent la fonction de CEO. Il mènera l'entreprise, qui s'est entre-temps fortement développée, vers la prochaine étape.