Réserver un service de nettoyage en ligne : Maintenant aussi pour les PME
La plate-forme en ligne Batmaid, qui permet aux particuliers de réserver un service de nettoyage, étend désormais son champ d'activité aux entreprises : Sous "Batmaid for Business", les PME peuvent désormais aussi commander un tel service de nettoyage.
Rédaction - 15 novembre 2021
Batmaid, ici un aperçu du front office à Lausanne, propose désormais un service de nettoyage pour les clients professionnels. (Image : zVg / Batmaid)
Batmaid est, selon ses propres dires, la première plateforme en ligne de Suisse qui permet aux particuliers de réserver un service de nettoyage. La plate-forme appartient à Batgroup, un groupe d'entreprises qui propose une solution complète pour tous les services de nettoyage : Nettoyage de maisons privées, nettoyage final d'objets loués et nettoyage de commerces. Sous le nom de Batmaid for Business, un service de nettoyage pour les petites et moyennes entreprises (PME) est désormais également introduit. L'accent est mis sur les magasins, les cabinets médicaux, les centres de fitness et les bureaux. Batmaid for Business propose un service numérisé, des réservations immédiates et un service après-vente.
Service de nettoyage étendu aux PME
L'élargissement du champ d'activité aux clients PME correspond à la stratégie de croissance que Batmaid poursuit en Suisse. En tant que leader national du marché dans le domaine du nettoyage privé, l'entreprise mise désormais aussi sur la simplicité et la flexibilité de ses services ainsi que sur la qualité élevée de son service clientèle pour les entreprises. Les premiers clients existent déjà, comme l'indique Batmaid. "Nos premières expériences avec les salons Clarins et les magasins d'optique VIU ont montré que nous répondions aux attentes d'une clientèle exigeante", explique Andreas Schollin-Borg, fondateur et CEO. Selon Batmaid, le marché du nettoyage pour les PME présente peu de concurrence et sa valeur est estimée à près de 4 milliards de francs.
Une demande croissante et des services spécialisés
Les PME sont très demandeuses de services adaptés. Batmaid for Business est une réponse aux besoins spécifiques de ces entreprises. Sous la direction de François Pfeiffenschneider, une équipe interne se consacre désormais à la gestion et au suivi des comptes des clients professionnels et est ainsi en mesure d'offrir un service de nettoyage de haute qualité et sur mesure. Les collaborateurs reçoivent une formation supplémentaire sur les spécificités des entreprises qui nécessitent des procédures de nettoyage particulières, comme les cabinets médicaux ou les laboratoires. "Depuis sa création, j'ai toujours considéré Batmaid comme un moteur de changement dans le secteur du ménage. Grâce au talent de nos équipes et à l'agilité de notre modèle d'entreprise, nous pouvons développer des services qui facilitent la vie de tous nos clients", déclare Andreas Schollin-Borg.
Tendances RH 2022 : dix points qui vont préoccuper les services RH
Que nous réserve l'année 2022 dans les départements des ressources humaines ? Nous jetons un coup d'œil sur les tendances RH en 2022. Une chose est sûre : les conséquences de la pandémie ne seront probablement pas encore terminées, mais les départements RH joueront un rôle décisif.
Rédaction - 11 novembre 2021
Tendances RH 2022 : où va-t-on dans les départements des ressources humaines ? (Image : depositphotos.com)
En 2021, les services RH ont continué à ressentir les effets de la situation pandémique bien plus que les autres services de l'entreprise : Souvent, les collaborateurs des ressources humaines sont devenus les chefs d'orchestre de la gestion de la pandémie au sein de l'entreprise et ont dû - la plupart du temps en travaillant eux-mêmes à domicile - intégrer les nouveaux modèles de travail dans le quotidien de l'entreprise, être à l'écoute des collaborateurs tout en gardant à l'esprit les objectifs de l'entreprise.
Tendances RH 2022 en dix points
En se basant sur les expériences de cette période, les responsables RH se préparent à une année de consolidation et de réorientation. Le Dr. Arne Sjöström, Senior People Scientist chez Culture Amp esquissé :
2022 sera une année de redémarrage : L'introduction du télétravail et des modèles de travail hybrides a bouleversé beaucoup de choses dans les entreprises, mais entre-temps, la routine est revenue. Les entreprises profiteront donc de l'année à venir pour se consolider : Elles passent au crible leurs valeurs, leur mission et leur vision en tant qu'entreprise afin d'ajuster les paramètres en conséquence. Le réajustement doit ensuite répondre aux défis du nouveau monde du travail.
Les managers se sentent épuisés : Dans de nombreuses entreprises, les cadres et les chefs d'équipe sont à bout de souffle. S'ils ont tenu la barre jusqu'à présent, les cadres sont désormais de plus en plus nombreux à démissionner et à chercher de nouveaux postes. S'ils quittent l'entreprise, cela peut avoir des répercussions importantes sur l'ensemble de l'organisation : leurs collaborateurs peuvent ainsi perdre le soutien nécessaire et le soutien habituel au sein de l'entreprise, ce qui peut déclencher un effet domino en cas de démissions.
Les contrats de travail sont de plus en plus personnalisés : À temps plein, à temps partiel ou à durée déterminée, les contrats sont de plus en plus variés. D'une part, cela met les managers au défi de garder une vue d'ensemble sur les collaborateurs qui peuvent faire quoi. D'autre part, ces différents modèles de contrats déstabilisent également les employés eux-mêmes, car ils se rendent compte à quel point il est facile de modifier leur propre statut d'emploi pour l'adapter aux besoins de l'entreprise.
L'intérêt pour les questions d'égalité et de DEI augmente : En raison de la pandémie, les initiatives internes des entreprises en matière de diversité et d'inclusion ont d'abord été ralenties, ce qui a accentué les inégalités existantes. Dans la région DACH, ces thèmes feront l'objet d'une attention accrue en 2022. Dans un premier temps, ils doivent également surmonter des problèmes structurels, par exemple pour collecter des données internes sur la diversité dans l'entreprise, par exemple au moyen d'une enquête thématique auprès des collaborateurs. Dans ce domaine, les responsables RH devront intensifier leur travail de persuasion et d'information sur la nécessité de ces données. Ce n'est qu'ainsi qu'il sera possible de rendre visibles les injustices sociales existantes ainsi que les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes. Ce n'est qu'alors qu'il sera possible de mettre en place des mesures ciblées pour créer un monde du travail inclusif et diversifié.
Les ressources humaines - un domaine clé pour la régénération des organisations : Ce rôle augmente également le niveau de respect et de confiance accordé aux responsables RH. Covid a tellement changé les entreprises que les RH ont été obligées d'endosser en plus le rôle d'agent Covid interne. Dans la foulée, les projets d'amélioration de l'environnement de travail ont été mis en veilleuse, car il fallait plutôt s'occuper de l'insécurité croissante des employés, de la logistique du travail à domicile et des mesures internes de lutte contre la pandémie. En 2022, les responsables RH pourront relancer leurs plans. Tout cela se fera avec un bonus de confiance, ce qui entraînera à son tour un niveau élevé de reconnaissance et d'engagement de la part des employés.
Nouveaux titres professionnels : Les modèles de travail modifiés exigent de nouveaux rôles au sein des départements des ressources humaines. Même si des titres tels que "Head of Workplace Systems", "Head of Organisational Operation Systems" ou "Head of Remote" sont encore très rares en Allemagne, l'expérience montre que de telles évolutions vont également s'implanter dans notre pays. Le monde du travail hybride doit être conçu, organisé et mis en place, et les nouvelles désignations décrivent mieux la portée de chaque fonction. En outre, ces rôles se conçoivent également comme une interface avec d'autres départements, comme l'informatique par exemple. Cela attirera à son tour davantage de candidats masculins pour des postes dans les départements des ressources humaines, où la plupart des femmes travaillent.
La boîte à outils du service des ressources humaines est en train de changer : Les employés ont toujours besoin du soutien des services RH, car l'évolution du monde du travail signifie aussi que les attentes des employés vis-à-vis de leur employeur changent. Des offres avantageuses pour le déjeuner ou une salle de sport dans l'entreprise n'ont pas beaucoup de sens dans un bureau à domicile. Au lieu de cela, les employés souhaitent des prestations qui leur facilitent vraiment la vie, comme par exemple des conditions de travail flexibles.
Re-nomadisme pour tous les employés : Le rapport de force entre les travailleurs à domicile recrutés au cours des deux dernières années et ceux qui connaissent encore les horaires de bureau a changé. Les entreprises ne reviendront pas au travail purement présentiel - les changements ont été trop radicaux pour cela. Pour ne pas laisser se creuser un fossé entre ces deux groupes, qui ont connu les entreprises dans des situations très différentes, une phase de réintégration s'impose pour tous. Ce réengagement permet de s'assurer que tout le monde est sur un pied d'égalité et que le nouveau départ est réussi, quel que soit le modèle de travail choisi.
L'éventail des générations s'élargit : Le personnel d'une entreprise sera plus diversifié que jamais sur le plan démographique : les entreprises emploient aussi bien des personnes ayant 50 ans d'expérience professionnelle que des jeunes débutants de la génération Z. Les entreprises ont besoin d'une main-d'œuvre plus qualifiée pour faire face à la concurrence. Encouragés par des modèles de travail flexibles, les collaborateurs expérimentés disposant d'une solide connaissance du marché peuvent repousser leur départ à la retraite et rester plus longtemps dans l'entreprise. Pour en profiter et réussir le transfert de connaissances au sein de l'entreprise, il faut créer des possibilités pour que les générations apprennent les unes des autres.
Le niveau de transparence est repensé : Aujourd'hui déjà, les employés sont noyés dans un flot de notifications dès qu'ils se connectent à leur poste de travail. Sur la voie d'une culture d'entreprise aussi transparente que possible, les entreprises risquent de plus en plus de désorienter leurs collaborateurs : un flux d'informations débordant entraîne une perte de vue d'ensemble. Par conséquent, le sentiment de surmenage augmente. Le défi consiste à l'avenir à trouver le bon niveau de transparence et à fournir aux collaborateurs les bonnes informations au bon moment.
Travailler de manière hybride : Ces conseils vous permettront de réussir
De nombreuses entreprises misent désormais sur des formes de travail dites hybrides, dans lesquelles les employés peuvent travailler de manière variable à domicile ou sur place. Pour pouvoir travailler de manière productive dans de tels environnements, la jeune entreprise zurichoise Headsquarter, qui gère deux espaces de coworking, présente neuf conseils.
Rédaction - 11 novembre 2021
Le travail hybride fait de plus en plus partie du quotidien. Quelques conseils permettent d'y parvenir même là où il faut encore s'habituer. (Image : zVg / Headsquarter)
Travailler depuis son bureau, son canapé ou son balcon n'a longtemps pas été très populaire en Suisse. Avec la pandémie, les entreprises ont été soudainement contraintes de permettre à leurs collaborateurs de travailler à domicile chaque fois que cela était possible. Cela a ouvert des possibilités pour des formes de travail hybrides - d'innombrables collaborateurs ont désormais le choix de déterminer leur lieu de travail de manière flexible certains jours.
Le travail flexible, un modèle d'avenir
La flexibilité sur le lieu de travail est tout à fait souhaitable. Mais les environnements de travail changeants comportent aussi des défis, comme le sait Anil Varghese, directeur de Headsquarter : "De nombreuses entreprises ont encore du mal à faire confiance à leurs collaborateurs lorsqu'ils ne sont pas physiquement présents. Pourtant, une évaluation des performances moderne, basée sur les résultats, contre une culture Facetime à l'ancienne, serait plus que nécessaire dans de nombreux secteurs". La jeune entreprise Headsquarter gère deux espaces de coworking dans la ville de Zurich.
Headsquarter s'y connaît - selon ses propres dires - en matière de postes de travail qui favorisent le bien-être mental et physique et conduisent ainsi à une productivité accrue. Ces conseils permettent déjà d'augmenter facilement l'efficacité :
Sharing is caring
La flexibilité ne fait pas seulement partie des défis du travail hybride, mais aussi des conditions préalables. Celui qui n'est pas flexible en termes de lieu et, dans une certaine mesure, de temps, ne peut pas travailler de manière efficace. Une autre condition pour un environnement de travail fonctionnel est un accès numérique aux informations, indépendamment du lieu, par exemple via le cloud. Il est ainsi possible d'accéder aux documents depuis n'importe où. Les connaissances doivent également être partagées, que ce soit en ligne ou en face à face. Ceux qui sont assis à la table de la cuisine chez eux doivent avoir le même accès aux connaissances que les personnes sur place. C'est essentiel pour une culture de travail saine et productive.
Implication de tous les collaborateurs
Pour pouvoir satisfaire tous les collaborateurs, il faut un changement de culture d'entreprise. De nombreuses entreprises ont tendance à mesurer la productivité de leurs collaborateurs en fonction de leur présence physique et à favoriser ainsi ceux qui choisissent d'être plus présents au bureau. Or, la performance n'a rien à voir avec la présence physique. Il est toutefois tout à fait souhaitable d'inciter les collaborateurs à travailler au bureau et à y avoir des échanges sociaux.
Le bureau comme deuxième maison
Lorsque l'on change souvent de lieu de travail, il est essentiel de choisir un lieu de travail attractif. "Un environnement de travail attrayant et inspirant, qui se distingue délibérément du bureau à domicile, qui offre toutes les commodités fonctionnelles et dans lequel on aime aussi se retrouver socialement, favorise considérablement la productivité", explique Anil Varghese. L'échange entre collègues est également important au bureau. Pour favoriser les cultures d'équipe, il est recommandé de coordonner les échanges sociaux les jours de bureau.
Une communication claire pour réussir
La transparence est un autre mot clé. Il faut des règles internes claires et la possibilité de participer à des réunions afin qu'aucun collaborateur ne se sente désavantagé. En plus des réunions, une journée de travail doit laisser suffisamment de place aux échanges spontanés pour permettre de précieuses discussions. "Les rencontres spontanées et imprévues entre collègues et personnes partageant les mêmes idées favorisent non seulement la satisfaction des collaborateurs, mais aussi des valeurs indicatives mesurables telles que la productivité et l'innovation", souligne Varghese.
Travailler sans souci
Le travail hybride peut donc finalement être perçu comme un enrichissement du quotidien professionnel et augmenter la productivité ainsi que la satisfaction des travailleurs. Ceux qui ne disposent pas d'un environnement propice au travail à la maison peuvent se retirer dans des espaces de coworking. Les espaces de Headsquarter proposent non seulement des locaux tels que des salles d'atelier et de réunion et des chatboxes privées, mais aussi une cuisine équipée, un salon et des salles de sport pour s'aérer l'esprit.
Liste de contrôle pour un travail hybride qui fonctionne
Flexibilité dans l'espace et le temps: Garantir la flexibilité en termes de lieu et de temps
Accès omni-canal à l'information: Accès à l'information quel que soit l'endroit où l'on se trouve
Partage des connaissances agnostiques sur les appareils: Égalité d'accès à la connaissance
Mesurer la performance - un changement culturel: Changement de culture : la productivité n'est pas liée à la présence physique
Rendez le bureau au moins aussi attrayant que votre "maison".: Fournir des raisons de travailler au bureau
Choisir le bon bureau - en tant que service: Se procurer le lieu de travail en tant que service et selon les besoins actuels
Co-coordination des jours de bureau : Favoriser la collaboration et l'échange social au bureau
Politiques transparentes en matière de travail nouveau : Établir des règles internes claires afin d'impliquer tous les employés
Interactions non planifiées : Permettre des rencontres et des réunions imprévues
Plus d'informations sur le Page d'accueil de Headsquarter
Abacus DEEP : une nouvelle génération de logiciels d'entreprise
L'entreprise de logiciels Abacus Research SA présente avec "Abacus DEEP" une nouvelle génération de logiciels de gestion. Selon le fabricant, il permet de tenir une comptabilité entièrement autonome. Une étape importante, comme le fait savoir Abacus avec assurance.
Rédaction - 10 novembre 2021
Claudio Hintermann, CEO d'Abacus, présente Abacus DEEP, une nouvelle étape importante de la forge de logiciels suisse. (Image : zVg / Abacus)
Claudio Hintermann, CEO d'Abacus Research SA, a présenté la cinquième génération du logiciel de gestion Abacus lors de la 27e Abacus Partner Conference du 9 novembre 2021 : "Abacus DEEP". La conférence était placée sous la devise "Welcome to the future". L'objectif de la nouvelle génération de logiciels est une plateforme ERP sûre et numérique qui permet une comptabilité autonome en temps réel sans papier. Cela signifie que les processus de comptabilisation ne se font plus que sous forme numérique et que les informations sont immédiatement disponibles pour les clients.
deepbox comme plaque tournante numérique universelle
Grâce à l'intégration sans faille des technologies deep les plus diverses, les justificatifs des créanciers et des débiteurs ainsi que leurs paiements peuvent désormais être traités de manière autonome. Une fonction importante pour l'échange des données est assurée par deepbox, une sorte de boîte aux lettres électronique qui échange les documents, les informations et les paiements entre les clients, les fournisseurs, les fiduciaires, les banques, les assurances, les administrations, mais aussi les appareils ou les biens immobiliers et le logiciel de gestion Abacus ainsi qu'AbaNinja. Grâce à "Abacus DEEP", qui utilise des technologies de la filiale DeepCloud SA, tous les processus de comptabilisation effectués manuellement jusqu'à présent peuvent être éliminés.
Mais deepbox peut aussi être relié à des entreprises externes. Armin Arnegger, CEO de KMS AG, le principal fournisseur de solutions pour les administrations fiscales en Suisse alémanique, a ainsi présenté la solution prévue, clever-tax. Celle-ci permet de relier directement les bilans et les comptes de résultats de deepbox aux déclarations fiscales des entreprises.
Comptabilisation directe en temps réel
Un autre élément de la nouvelle génération de logiciels de gestion est l'intégration complète des processus avec la néo-banque YAPEAL. Les frais ou les paiements peuvent être comptabilisés en temps réel et de manière totalement autonome. Grâce à ces innovations, Abacus renforce, selon ses propres dires, sa position de leader suisse des logiciels de gestion pour les PME et les administrations publiques.
Les nouveautés fonctionnelles centrales, telles que la planification financière et des investissements ainsi que les développements ultérieurs dans les domaines d'application AbaFiduciaire, Gestion des services, Maintenance, AbaUnit pour la saisie du temps et des prestations, MyAbacus "for mobile", la connexion à UKA Connect de HRM Systems pour les déclarations de maladie et d'accident, AbaClik avec un processus de validation facilité ainsi qu'AbaClock avec reconnaissance faciale, ont également suscité un grand intérêt auprès des plus de 700 participants à la conférence. À l'avenir, des logiciels tiers pourront être connectés encore plus facilement à Abacus via l'API REST.
Source et informations complémentaires : www.abacus.ch
Un marché record dans "Die Höhle der Löwen Schweiz", épisode 3/3
De nouveau en prime time, le mardi 9 novembre 2021 : cinq autres startups se sont aventurées dans la "Höhle der Löwen". Elles ont conclu le plus gros contrat de l'histoire de l'émission.
La dernière fois, nous avons pu parler d'un investissement de plusieurs millions. Celui-ci a même été dépassé dans cette émission. Mais nous reviendrons plus tard sur cette transaction record. Il a d'abord été question d'autres modèles d'entreprise, qui ont nécessité tantôt plus, tantôt moins de demandes de la part des cinq lions. Belinda Juon et Nicolas Heini ont d'abord présenté leur jeune entreprise "FirstCar". Elle conseille les conducteurs novices et se tient à leur disposition pour toute question relative à leur première voiture. En bref : "FirstCar" accompagne les jeunes conducteurs de la première leçon de conduite jusqu'à l'achat de leur première voiture, une sorte de "Booking.com" pour les débutants, comme le décrivent les deux jeunes entrepreneurs. L'offre comprend par exemple aussi leurs propres véhicules d'apprentissage avec double pédale. La demande est énorme, selon Nicolas Heini. Pour poursuivre sa croissance, il demande donc un investissement de 300'000 francs contre une participation de 10 pour cent dans l'entreprise. Le modèle commercial a suscité un grand intérêt, en particulier chez Roland Brack et Tobias Reichmuth. Ils étaient tous deux convaincus du potentiel du marché. Ils se sont donc mis d'accord pour investir ensemble 300 000 francs - contre une participation de 20 pour cent dans la SA en cours de création. Belinda Juon et Nicolas Heini ont accepté cet accord sans trop réfléchir.
Deal record pour les plantes d'intérieur
Sven Jakelj, Severin Candrian, Janko Jakelj et Gabriela Troxler de Flawil (SG) ont lancé leur boutique de plantes en ligne "feey". Celle-ci fournit aux amateurs de plantes de toute la Suisse non seulement des plantes d'intérieur adaptées à leur propre style de vie, mais aussi des conseils gratuits en matière de plantes à la clientèle. Plus encore : grâce à la réalité augmentée, la plante souhaitée peut être projetée chez soi avant l'achat et ainsi être testée sur place. Une idée qui enthousiasme les investisseurs. Les perspectives de croissance semblent également impressionnantes : De 600'000 francs en 2020, les quatre jeunes entrepreneurs en sont déjà à environ 2 millions. Avec une expansion en Allemagne, ils prévoient même d'atteindre les 12 millions dans les prochaines années. Dans ce contexte, leur souhait d'investissement semblait modeste : 100'000 francs avec une participation de 5 pour cent à l'entreprise - en préparation d'un prochain tour de financement important. Anja Graf a proposé : "Pourquoi ne pas faire ce grand tour de financement dès aujourd'hui ?" Une proposition dont Sven, Severin, Janko et Gabriela ont brièvement discuté. Le montant de la participation à l'entreprise s'est ensuite transformé en "pièce de résistance" lors des négociations, qui ont été passionnantes pour les spectateurs. En effet, les fondateurs ne voulaient pas en céder trop aux lions, même avec une offre de 1 million de francs. Finalement, ils se sont retrouvés face à un choix : soit 900 000 francs d'investissement contre 25 pour cent de participation à l'entreprise, soit même 1,2 million contre 30 pour cent. Les quatre jeunes entrepreneurs ont alors opté pour la dernière solution - et le deal record était un fait, dans lequel Lukas Speiser, fort de son expérience dans la création d'une boutique en ligne, prend le lead. "Des sex-toys aux plantes", tel est le commentaire d'Anja Graf. "Je peux enfin raconter à mes grands-parents ce que je fais", a rétorqué Lukas Speiser.
Le "gagnant du cœur"
L'entrepreneur individuel Dominik Liechti, avec "bearbeat", s'est à nouveau occupé de petits pains. Il loue une scène musicale mobile avec tout ce qu'il faut et dispose d'un grand réseau d'artistes de tous les genres. Il peut ainsi organiser des musiciens et musiciennes en direct adaptés à chaque manifestation. Le fondateur a transformé deux Piaggo Apes en scènes mobiles et se rend directement à l'événement avec les accessoires techniques. Ainsi, l'organisateur n'a pas de frais supplémentaires. Dominik Liechti a besoin de 88 000 francs pour poursuivre sa croissance. Les louves n'ont toutefois pas bien compris comment l'entrepreneur individuel comptait s'y prendre seul. Jürg Schwarzenbach a fini par demander : "Que veux-tu vraiment atteindre avec ton entreprise ?" Réponse de Dominik Liechti : "Faire plaisir aux gens". "Tu es le mieux placé pour le faire toi-même. Pour cela, tu n'as pas besoin d'un investisseur", a déclaré Jürg Schwarzenbach. Dominik Liechti a donc quitté la grotte en tant que "vainqueur des cœurs", mais sans investissement - il a tout de même failli convaincre les lions avec un bref concert, mais ceux-ci ont promis de réserver "bearbeat" à coup sûr une fois.
Trop de "puissance marketing" ?
Avec "Paido Soda", une boisson rafraîchissante pauvre en calories, Kanteevan Thamilchevan et Markus Kollmair de Thalwil ZH veulent faire fureur. Avec toute la puissance marketing dont ils disposent, les deux hommes ont présenté leur boisson, composée entre autres de vitamines. Elle contient peu de calories et peu de sucre et pourrait par exemple être utilisée comme boisson rafraîchissante après une séance d'entraînement intense. Mais cette boisson peut également être utilisée pour préparer des cocktails. Avec cette recette et un concentré de puissance publicitaire, les deux compères n'ont toutefois pas réussi à convaincre les lions. Lukas Speiser leur a attesté un "bon branding", mais n'a pas voulu s'engager. Des rides profondes sont apparues sur le front de Barbara Hein, qui a qualifié la boisson de "petits oursons en gomme dissous dans l'eau". L'avis unanime des cinq investisseurs à la fin : "Vous pouvez faire mieux tout seul", un marché existe bel et bien pour cela.
Une bonne idée échoue à cause d'un modèle de participation difficile
Il ne restait plus que l'intervention de Florian Felder avec "niuway". Il veut endiguer le flot de déchets lors des festivals de musique avec des tentes fabriquées de manière durable. Une intention certes louable, d'autant plus que Florian Felder s'attend à un renouveau des nombreux festivals en plein air l'année prochaine. L'idée : au lieu d'utiliser leurs propres tentes, les festivaliers devraient utiliser celles de "niuway", qui devraient être démontées à la fin de l'événement, remises en état et disponibles pour le prochain festival. Les louves se sont montrées sceptiques, d'autant plus lorsqu'elles ont appris que ce n'était pas le propriétaire principal, Andreas Bär, qui se tenait devant elles, mais "seulement" le seul employé avec une participation minoritaire de 10 pour cent dans l'entreprise. On pouvait lire un certain désespoir sur le visage de Florian Felder qui présentait - c'est peut-être ce qui a conduit à une proposition surprenante de Barbara Hein : "100'000 francs contre 60 pour cent de participation à l'entreprise, dont nous te céderions 30 pour cent". Est-ce que c'était le salut ? Un appel téléphonique avec l'actionnaire principal devait arranger les choses - mais n'a finalement pas pu le faire, car le propriétaire principal Andreas Bär n'était prêt à faire qu'une concession de 10 pour cent. L'accord a donc été rompu. Mais il restait à Florian Felder un "prix de consolation" : le "ticket fondateur" pour une apparition dans MediaShop.
Parfois, il suffit de beaucoup de cœur
Conclusion de cette émission : D'un côté, deux start-ups prometteuses se sont hissées au sommet avec des business cases évolutifs et un deal record. On parlera certainement encore de ce dernier dans un avenir proche, tout comme de "Nomady", qui a gagné un investissement lors de la dernière saison. "Nomady" est une place de marché qui met en relation les amoureux de la nature et les propriétaires fonciers. Les amateurs de camping finissent par trouver des emplacements pour leur camping-car ou leur tente auprès de fournisseurs privés. Les propriétaires fonciers louent leurs terrains ou leurs cabanes aux utilisateurs, comme sur la plateforme Airbnb.
D'un autre côté, il s'est avéré qu'avec beaucoup de passion, on peut certes réaliser beaucoup de choses, mais qu'il n'est pas nécessaire pour cela de convaincre des investisseurs. Or, le monde des PME vit tout autant de ces entrepreneurs que des "unicorns" potentiels.
Vous trouverez des interviews de deux investisseurs dans "Die Höhle der Löwen Schweiz". ici, une rétrospective de l'émission du 2 novembre 2021 est disponible ici.
Réussir la valorisation des données : où le bât blesse-t-il ?
Selon une étude internationale sur l'analyse des données menée par la société de conseil AWK sur les facteurs de réussite et les écueils de la "transformation des données en valeur", toutes les entreprises interrogées - en majorité suisses - ont certes reconnu l'importance stratégique des données. Une petite minorité d'entre elles a même déjà pu développer de nouveaux modèles commerciaux grâce à l'analytique. Mais près d'un tiers des projets lancés ont échoué.
Rédaction - 9 novembre 2021
Le big data est partout : mais de nombreuses entreprises ont encore du mal à réussir la création de valeur des données. (Image : Pixabay.com)
La valorisation des données est l'un des thèmes majeurs de l'ère numérique. Pour 87% des entreprises interrogées par le groupe AWK dans le cadre d'une étude internationale, issues des secteurs les plus divers ainsi que du secteur public, les "Data Analytics" revêtent une importance stratégique. L'étude, à laquelle 127 entreprises, pour la plupart suisses, ont participé, s'est fixé pour objectif d'identifier les facteurs de réussite et les écueils de la "transformation des données en valeur". Il n'en reste pas moins que 40 pour cent des participants à l'étude ont déjà pu développer de nouveaux modèles commerciaux grâce à l'analytique ! 44 pour cent ont réalisé une augmentation de leur chiffre d'affaires et 50 pour cent ont au moins pu économiser des coûts. En conséquence, une majorité écrasante (81%) va développer sa valeur ajoutée à partir des données, alors que seuls 13% veulent rester au niveau actuel.
La création de valeur des données n'en est qu'à ses débuts dans de nombreux endroits
Dans plus de la moitié des cas (55%), les données étayent et justifient les décisions à venir. Pour un autre tiers (35%), les données et les prévisions sont déjà utilisées systématiquement pour prendre des décisions, mais pour 5% seulement, les données orientent les décisions de manière automatisée. Jonas Dischl, Head of Data Analytics & AI chez AWK Group, commente : "Il est rare que l'on prenne des décisions sans tenir compte des données et des faits. Mais la transformation conséquente 'Data-to-Value', c'est-à-dire la création systématique de valeur à partir des données disponibles, est encore en construction chez la majorité des participants. L'étude montre où se situent les défis et confirme nos expériences dans la pratique quotidienne du conseil".
Où l'analyse des données est la plus utilisée
Il n'est pas étonnant que l'utilisation de l'analyse des données soit la plus répandue dans les départements de l'entreprise axés sur les chiffres, tels que Finance & Controlling (53 pour cent), selon une autre conclusion de l'étude. Les ventes et le marketing ainsi que, de manière plus surprenante, la production (40 pour cent chacun) utiliseraient également ces outils, suivis par l'informatique avec 39 pour cent. Un peu plus d'un quart (26 pour cent) du service clientèle s'appuie déjà sur des données. Dans la recherche et le développement, ils ne sont que 20 pour cent, mais la stratégie et le pilotage ainsi que le business development sont légèrement plus élevés avec respectivement 23 et 22 pour cent. Christian Mauz, partenaire chez AWK Group, interprète : "Les puissants outils de la science des données ont créé de toutes nouvelles possibilités de création de valeur à partir des données. L'analyse des données est plus importante que jamais pour la pérennité des entreprises. Mais une plus-value à long terme n'est créée que si les cas d'application sont conçus de manière conséquente selon le principe Data-to-Value. Ce n'est aujourd'hui le cas que pour une minorité d'entreprises".
Des idées existent - la mise en œuvre est difficile
Certes, 85 % des entreprises ne manquent pas d'idées pour des scénarios d'application axés sur les données. Mais le manque de conditions préalables les empêcherait de mettre ces idées en pratique. L'étude étaye ce constat par les chiffres suivants : Plus des deux tiers (67 pour cent) ont un budget et près des deux tiers (60 pour cent) disposent des outils et technologies nécessaires. Mais près de 40 pour cent indiquent que leurs données n'ont pas la qualité requise et pour 43 pour cent, ce sont les ressources et les compétences qui font défaut. Les spécialistes sont rares et la plupart du temps décentralisés dans les entreprises. En moyenne, toutes les entreprises interrogées emploient 10 spécialistes dans le domaine de l'analyse des données, quelle que soit la taille de l'entreprise.
Absence de processus pour la création de valeur des données
Une procédure s'est établie, dans laquelle on travaille avec des preuves de concept avant d'implémenter une solution de manière productive. Cependant, près de 90% d'entre eux n'ont pas de processus défini pour gérer les cas d'utilisation mis en œuvre et évaluer leur potentiel pour la suite. Il n'est donc pas étonnant que la proportion de preuves de concept envoyées soit assez élevée, avec près d'un tiers (28%) : "Les entreprises commencent seulement à comprendre comment fonctionne le processus de transformation des données en valeur. Pour la majorité d'entre elles, l'intégration technique exigeante est la plus grande pierre d'achoppement. Parallèlement, les processus, les responsabilités et les interfaces ne sont pas encore mûrs", écrit AWK à propos de cette constatation.
Les personnes intéressées peuvent se procurer l'étude ici : Groupe AWK
SwissSkills 2022 lance l'entrepreneuriat comme nouvelle discipline
Le concours EntrepreneurSkills sera organisé pour la première fois lors des SwissSkills 2022 à Berne. Il s'agira de désigner la meilleure équipe suisse en matière d'entrepreneuriat. Les jeunes professionnels qui ont des ambitions ou des idées entrepreneuriales en plus de leur formation peuvent s'inscrire dès maintenant à la compétition.
Rédaction - 9 novembre 2021
Lors des SwissSkills 2022, les meilleures équipes de la discipline Entrepreneurship seront désormais également récompensées. (Image : SwissSkills)
L'esprit d'entreprise, c'est-à-dire la pensée et l'action entrepreneuriales, est de plus en plus présent dans les programmes de formation. Afin de promouvoir l'initiative personnelle et l'esprit d'entreprise, l'entrepreneuriat doit être introduit systématiquement dans la formation professionnelle initiale en Suisse. L'accent est mis sur la mise en œuvre dans l'enseignement général, l'ancrage du thème dans les programmes scolaires sous la responsabilité des cantons et la formation continue des enseignants. Le site formation pilote correspondante est actuellement en cours dans différentes régions linguistiques de Suisse (Berne, Soleure, Valais, Tessin). Ces efforts sont soutenus par le SBFI, mais ils sont encore loin d'avoir atteint leur but, car l'esprit d'entreprise n'est enseigné qu'à environ 10 % de tous les apprentis en Suisse à la fin du projet pilote.
Une communauté d'intérêts veut promouvoir l'esprit d'entreprise lors des SwissSkills 2022
Afin de promouvoir davantage l'entrepreneuriat et de le rendre plus visible, différentes organisations ont fondé la CI EntrepreneurSkills. Il s'agit entre autres du centre de formation professionnelle d'Olten BBZ, du GZS Gründungsdienstleistungen Kanton Solothurn, de la Conférence suisse des directeurs CSD et de l'association faîtière des diplômés des hautes écoles spécialisées FH SUISSE. La CI est présidée par le conseiller national Andri Silberschmidt.
La CI EntrepreneurSkills organise la discipline de compétition Entrepreneurship aux SwissSkills 2022, permettant ainsi aux Suisses d'accéder à cette discipline lors des EuroSkills et des WorldSkills. En effet, des compétitions internationales en entrepreneuriat sont déjà organisées, mais jusqu'à présent sans la participation d'équipes suisses. "Notre objectif est de repérer les jeunes professionnels qui font preuve de performances et d'initiative supérieures à la moyenne et de leur offrir une compétition qui leur ouvre les portes du grand monde", explique Andri Silberschmidt.
Recherche de jeunes ayant l'esprit d'entreprise
Dès maintenant, les équipes peuvent s'inscrire aux journées de sélection qui auront lieu au printemps dans toutes les régions du pays. Sont recherchées des personnes nées en 1999 ou plus jeunes, qui suivent un apprentissage professionnel, qui ont déjà terminé leur formation ou qui étudient dans une haute école spécialisée ou une école supérieure. Tous ceux qui aiment travailler de manière créative à des solutions, qui ont des idées de business ou qui veulent se réaliser en tant qu'entrepreneur peuvent s'inscrire jusqu'au 28 février 2022. Lors des journées de sélection, huit équipes issues de toutes les régions linguistiques de Suisse se qualifieront pour les journées finales à l'occasion des SwissSkills en septembre 2022. Lors des SwissSkills 2022, des modèles d'entreprise seront élaborés et présentés à un jury de professionnels au cours d'une compétition de plusieurs jours. L'équipe gagnante pourra s'appeler "Champion(ne) suisse:en Entrepreneurship".
Toutes les informations sur la nouvelle discipline de compétition Entrepreneurship et sur l'inscription aux journées de sélection sont disponibles sur www.entrepreneurskills.ch à trouver.
Le secteur de l'événementiel est toujours en crise
Dans le contexte de restrictions économiques importantes ainsi que de la chute effrayante du chiffre d'affaires de 55% par rapport à 2019, l'arrêt des aides économiques nécessaires au secteur de l'événementiel est tout simplement inacceptable. L'Alliance des associations d'organisateurs de spectacles demande donc le maintien des aides financières créées par Corona afin d'assurer la survie de nombreuses entreprises.
Rédaction - 8 novembre 2021
En 2021, les concerts et les fêtes sont restés rares. En conséquence, le secteur de l'événementiel dresse à nouveau un bilan sombre. (Image : Pixabay.com)
Le secteur de l'événementiel espérait que les carnets de commande seraient pleins à partir de l'automne 2021, afin de compenser, du moins en partie, les pertes de chiffre d'affaires. La réalité montre que les manifestations ne peuvent souvent pas être rentables en raison du surcroît de travail considérable lié à la mise en œuvre des mesures de protection nécessaires et du nombre restreint de visiteurs, voire qu'elles doivent être annulées à l'avance pour éviter tout dommage. L'obligation de certification et le fait que les tests de certification Covid seront payants à partir du 1er octobre 2021 ont également un effet restrictif sur le volume de visiteurs.
Le secteur de l'événementiel connaît une nouvelle année sombre
Les chiffres de la 2e enquête sectorielle de la branche de l'événementiel et des foires et salons 2021 montrent une image claire : après une année 2020 noire comme du charbon, la branche a bientôt derrière elle une autre année 2021 sombre. Avec un chiffre d'affaires de 2,37 mia. CHF en 2020, la branche n'affiche fin 2021 qu'un chiffre d'affaires d'environ 2,52 mrd. CHF. La comparaison avec le chiffre d'affaires réalisé en 2019, l'année précédant la pandémie (CHF 5,56 milliards), montre clairement que la crise n'est pas encore terminée dans le secteur de l'événementiel et des salons et que la reprise sera nettement plus longue que prévu. Même pour l'année 2022, les prévisions tablent sur une augmentation de 50% du volume du chiffre d'affaires par rapport à 2019.
L'aide financière reste nécessaire
Les chiffres montrent que la poursuite des mesures est essentielle pour la branche. L'enquête montre également que seules des aides financières telles que les indemnités de chômage partiel ont permis d'éviter des suppressions d'emplois encore plus massives. L'Alliance des associations de diffuseurs demande donc la poursuite de toutes les mesures de soutien et d'indemnisation macroéconomiques et sectorielles jusqu'à fin 2022, car les conditions-cadres ne permettent toujours pas une exploitation normale. Dans le cas contraire, les restrictions concernant spécifiquement notre secteur ne seraient plus justifiées, selon Christoph Kamber, président d'EXPO EVENT Swiss LiveCom Association. Une fois toutes les mesures levées, il faudra encore attendre six à douze mois avant que la branche ne retrouve une activité normale.
De même, l'Alliance des associations d'organisateurs de manifestations se prononce en faveur du OUI aux modifications de la loi Covid 19 : Elle crée la base légale temporaire pour les prestations de soutien économique urgentes et nécessaires, notamment pour le bouclier de protection, et constitue la base du certificat Covid, qui rend possible l'organisation de manifestations de grande envergure et crée la confiance chez les visiteurs, dont la branche a un besoin urgent en période de grande incertitude.
Le commerce suisse doit investir environ 9 milliards d'ici 2030
Commerce Suisse, l'association faîtière du commerce, a jeté un regard sur l'avenir du commerce à l'horizon 2030. Les thèmes de l'économie circulaire, de la durabilité et de la gestion des déchets comptent parmi les principaux défis. Ils ne pourront être maîtrisés qu'avec une numérisation encore plus intelligente et une meilleure logistique. Pour ce faire, les commerçants devront investir près de 9 milliards de CHF dans les années à venir.
Rédaction - 8 novembre 2021
Le commerce suisse est confronté à de grands défis, notamment en matière de durabilité et d'économie circulaire. Bio Partner Schweiz montre par exemple comment ces thèmes peuvent être abordés. La photo montre Alina Müller, qui vient de terminer son apprentissage et qui est désormais assistante au sein du Product Management de Bio Partner. Ce fournisseur leader de produits bio vient de lancer la première boisson à l'avoine bio suisse et propose une fondue de noix de cajou à base de noix concassées.
Depuis des millénaires, des processus similaires s'appliquent au commerce : quelqu'un produit une marchandise et trouve un acheteur ou quelqu'un avec qui l'échanger. S'il y a une distance entre A et B, un commerçant entre en jeu. Les règles du jeu sont régulièrement réinventées à cet effet. C'est à nouveau le cas actuellement, comme l'a expliqué Kaspar Engeli, directeur de Commerce Suisse, à l'occasion d'une rencontre avec les médias : "D'ici 2030, le commerce suisse devra relever quelques grands défis".
La situation des affaires s'améliore
Compte tenu de la crise de la Corona, les conditions pourraient être pires. Toujours est-il que lors de la dernière enquête du KOF de Commerce Suisse, 92% des 500 grossistes suisses interrogés ont indiqué que la situation des affaires était bonne ou satisfaisante. Comme on le sait, les chaînes d'approvisionnement en partie perturbées sont source d'inquiétude. Celles-ci ont décuplé le coût des nouveaux conteneurs. Cela ralentit le transport et renchérit les marchandises - pour le commerce de gros comme pour le consommateur.
Les entreprises actives dans le commerce extérieur annoncent également une amélioration de la situation des affaires. C'est ce qui ressort d'une nouvelle enquête de Commerce Suisse. 40% des personnes interrogées s'attendent à une augmentation du chiffre d'affaires en 2021 par rapport à l'année précédente. Les accords de libre-échange jouent un rôle très important, comme le confirment 84% des spécialistes du commerce extérieur. Cela vaut indépendamment de la taille de l'entreprise. Selon le SECO, ce sont les petites et moyennes entreprises qui profitent le plus du libre-échange. Alors qu'en 2019 - grâce aux accords de libre-échange - les entreprises suisses de plus de 250 employés ont économisé environ 728 millions de francs de droits de douane sur les importations, les PME ont fait encore mieux avec un total de 1,134 milliard de francs.
Changements d'ici 2030
Cet argent est nécessaire de toute urgence, car les entreprises commerciales suisses sont confrontées à de grands changements. Il s'agit de les financer. D'ici 2030, les spécialistes du commerce extérieur s'attendent à des changements importants dans les canaux de distribution et les marchés (26%), dans la durabilité et l'économie circulaire (24%), dans la numérisation (23%) ainsi que dans le transport et la logistique (19%). 48% des personnes interrogées accordent une grande importance au thème de l'économie circulaire. Mais il manque encore une ressource importante pour cela : le savoir. Selon l'enquête, de nombreuses entreprises et fournisseurs n'ont pas encore les connaissances nécessaires sur l'économie circulaire. De plus, il y a un manque de personnel qualifié dans ce domaine. Or, le savoir-faire et les compétences professionnelles sont nécessaires pour repenser les processus (18%), trouver de nouveaux fournisseurs (11%), modifier les contrats (8%) et faire face à l'augmentation des coûts (8%).
Le commerce suisse face à des défis complexes
Pour les entreprises commerciales, les défis sont de plus en plus complexes. La numérisation continue à jouer un rôle clé, car certains changements dans l'économie circulaire et la logistique ne peuvent être mis en œuvre que sur cette base. Kaspar Engeli souligne que les commerçants suisses ont fait d'énormes progrès en matière de numérisation et qu'ils ont déjà consenti de gros investissements au cours des dernières années. Mais cela ne suffit pas, comme l'explique le directeur de l'association faîtière : "Pour franchir la prochaine étape de développement, les budgets sont maintenant massivement augmentés. Si nous partons du principe que les quelque 35 000 entreprises commerciales investiront en moyenne 250 000 CHF au cours des prochaines années, nous parlons d'environ 9 milliards de CHF d'investissements dans des domaines tels que les interfaces intelligentes, le big data, la sécurité ainsi que la traçabilité et l'économie circulaire". De plus, la mise en réseau numérique souffre encore de systèmes non compatibles. Les PME actives dans le commerce de gros se trouvent souvent dans une position sandwich entre la clientèle et les fournisseurs. Les deux ont leurs propres systèmes numériques que la PME doit utiliser ou qui doivent être compatibles avec son propre système. Cela implique des dépenses supplémentaires pour les PME. Kaspar Engeli : "Commerce Suisse exige des progrès en matière de compatibilité des systèmes numériques. Cela simplifierait et accélérerait grandement la numérisation généralisée dans le commerce". Afin de promouvoir ces processus et d'autres similaires, Commerce Suisse va à l'avenir se mettre davantage en réseau avec la recherche et les hautes écoles.
La campagne d'employer branding de l'entreprise électrique Jaisli-Xamax AG entre dans sa deuxième phase. En collaboration avec l'agence Serviceplan Suisse, trois nouveaux clips ont été créés pour la célèbre plateforme de vidéos courtes TikTok et Instagram.
Rédaction - 5 novembre 2021
Halloween joue aussi un rôle dans les vidéos TikTok de Jaisli-Xamax AG. (Image : zVg / Jaisli-Xamax)
Pour assurer une relève suffisante, les entreprises doivent non seulement faire preuve de beaucoup de créativité, mais aussi utiliser systématiquement les nouveaux médias. Les places d'apprentissage sont de plus en plus difficiles à pourvoir, en particulier dans les métiers manuels. L'entreprise électrique Jaisli-Xamax mise donc sur les médias sociaux pour trouver des apprentis. L'objectif : atteindre les jeunes là où ils évoluent dans les médias.
TikTok et Instagram
Dès 2020, Jaisli-Xamax AG a choisi la plateforme TikTok, soutenue par Instagram, comme canal principal pour la candidature à une place d'apprentissage. La campagne a attiré l'attention et suscité un écho médiatique. Depuis août 2021, l'entreprise forme désormais une centaine d'apprentis dans les métiers d'installateur-électricien* CFC, de monteur-automaticien* CFC, d'électricien de montage* EFF et d'employé de commerce. L'objectif est de continuer à enthousiasmer les jeunes pour l'apprentissage technique.
Profiter de l'engouement pour Halloween
En collaboration avec l'agence Serviceplan Suisse, Jaisli-Xamax a produit trois nouveaux clips divertissants. Une attention encore plus grande a été portée aux formats TikTok, qui sont particulièrement appréciés par le groupe cible des 13-15 ans, sur le point de choisir un métier. Par exemple, l'une des transitions très appréciées du clip "Jongleur". Ou encore le glitch challenge de l'atelier des tableaux électriques ainsi que le battage médiatique autour d'Halloween. Bien entendu, toujours avec un contenu ou un visuel en rapport avec les différents métiers d'apprentissage.
Un jeune footballeur chez Jaisli-Xamax SA
Pour ce deuxième tour également, tous les acteurs* sont des apprentis et des collaborateurs* de Jaisli-Xamax. Parmi eux, Yannis Ryter, 15 ans, qui a commencé en août sa formation d'électricien de montage CFC et qui joue en parallèle avec les jeunes de l'équipe M17 du FC Bâle.
Comment transformer son bureau en espace de coworking
Les formes de travail hybrides devraient devenir la norme dans de nombreuses entreprises à l'avenir. Cela modifie l'utilisation des bureaux et les exigences en matière d'infrastructure informatique. Cet article montre comment la technologie aide les entreprises à créer leurs propres espaces de coworking.
Rédaction - 5 novembre 2021
Réaménagement des espaces de bureaux : Les espaces de coworking devraient également offrir une flexibilité maximale sur le plan technologique. (Image : zVg / Dell Technologies)
La question de savoir si les collaborateurs doivent retourner complètement au bureau ou s'ils peuvent au moins exercer une partie de leur temps de travail indépendamment du lieu où ils se trouvent divise actuellement les esprits. Ceux qui misent sur une forme mixte devraient réfléchir à l'aménagement des bureaux. Si moins de collaborateurs travaillent en permanence dans l'entreprise, moins de postes de travail fixes ou individuels sont nécessaires. Pour créer les conditions nécessaires au desksharing, il faut le soutien de technologies conviviales et intelligentes.
Le coworking en entreprise
Si les collaborateurs peuvent choisir librement leur lieu de travail au sein de l'entreprise, l'échange interdépartemental est encouragé - on est toujours assis à côté d'autres collègues. Cela permet de briser les silos et d'éliminer les barrières entre les équipes et les espaces de travail. C'est ainsi que les bureaux deviennent des espaces de coworking propres à l'entreprise.
Halter, une entreprise suisse leader dans le domaine de la construction et de l'immobilier, a résolument pris le chemin de l'espace de coworking. Lors du réaménagement de ses bureaux, elle a veillé à ce que l'agencement soit flexible et invite à la collaboration. Un équipement informatique moderne permet aux utilisateurs de travailler facilement là où ils le souhaitent. Le réaménagement a également permis à Halter d'éliminer un vieux problème : les collaborateurs utilisaient différentes technologies de différents fabricants, ce qui compliquait à la fois le travail flexible et le support.
Ce qui caractérise un équipement informatique moderne
La connectivité indépendante du fournisseur offre une grande flexibilité. Ceux qui misent sur des types de connexion universels comme Thunderbolt ou USB-C permettent aux utilisatrices et utilisateurs de connecter facilement leurs ordinateurs portables.
Une large gamme de clients auprès d'un seul fournisseur simplifie l'approvisionnement. Selon leur activité, les collaborateurs ont des exigences différentes quant à leurs appareils. Le fournisseur doit pouvoir les couvrir au moyen d'un large portefeuille. Pour que la spécification de chaque collaborateur ne soit pas trop complexe, il est utile de le répartir en un nombre limité de types d'utilisateurs, appelés personas.
La configuration personnalisée permet une utilisation immédiate. Au lieu de confier la configuration de chaque appareil à son propre service informatique, ce qui prend beaucoup de temps, les clients peuvent aujourd'hui être livrés préconfigurés en usine. Sur demande, ils sont livrés avec tout - des applications aux contacts de l'entreprise en passant par les paramètres - directement aux collaborateurs, où qu'ils se trouvent.
Gain de temps grâce à la gestion et aux mises à jour informatiques centralisées. Les solutions centralisées conçues pour simplifier l'environnement du cycle de vie des PC permettent de réduire les coûts et de gagner du temps. Elles permettent d'automatiser l'installation, la configuration, la surveillance et la mise à jour des images des appareils clients.
Selon le dernier KMU ZH Monitor de la Banque cantonale de Zurich, l'ambiance positive prédomine dans les PME zurichoises. Mais la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et les goulets d'étranglement dans les livraisons sont source d'inquiétude.
Rédaction - 5 novembre 2021
Les PME zurichoises se portent bien, mais les goulots d'étranglement dans les livraisons et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée les inquiètent. (Image : Pixabay.com)
Face à un environnement complexe, la pression sur les petites et moyennes entreprises (PME) est forte. La pandémie Corona l'a encore accrue. Comment se portent donc les PME dans le canton de Zurich ? Le nouveau KMU ZH Monitor de la Banque cantonale de Zurich répond à cette question. Il se base sur une enquête à laquelle 323 entreprises ont participé cette année. A l'avenir, le KMU ZH Monitor sera publié chaque année au quatrième trimestre.
Les PME zurichoises se portent bien
"Les PME interrogées se portent bien", résume Patrick Sulser, responsable Corporate Finance de la Zürcher Kantonalbank, à propos de la première enquête. "Beaucoup ont réussi à surmonter la crise de Corona et envisagent désormais l'avenir avec un optimisme prudent. Une performance impressionnante qui prouve une fois de plus la capacité d'adaptation des PME zurichoises". C'est ce que montrent également les sept valeurs clés définies pour l'enquête (voir graphique). La nette majorité se situe dans la zone positive. Seuls les deux paramètres "évolution passée des affaires" et "évolution future des affaires" sont jugés neutres. "La raison en est probablement les mois passés, très difficiles sur le plan économique, et l'incertitude persistante quant à l'évolution épidémiologique", explique Patrick Sulser.
KMU ZH Monitor : Aperçu des valeurs clés.
En ce qui concerne l'évolution des affaires jusqu'à présent, c'est surtout l'évaluation du nombre d'employés qui frappe. Certes, près de la moitié des entreprises estiment que le nombre de collaborateurs est adéquat. Un bon tiers d'entre elles considèrent toutefois que l'effectif est juste. C'est surtout le cas des micro-entreprises de moins de dix collaborateurs.
En ce qui concerne l'évolution future des affaires, les attentes en matière de chiffre d'affaires diffèrent nettement selon la branche : les plus optimistes sont les membres de l'industrie. Plus de la moitié d'entre eux (55%) s'attendent à une augmentation du chiffre d'affaires. Dans les autres branches (agriculture, commerce, services économiques, services sociaux), 42% à 48% des entrepreneurs s'attendent à une hausse de leur chiffre d'affaires. Le secteur de la restauration/hôtellerie est moins confiant. Seuls 25% des entreprises s'attendent à des chiffres d'affaires plus élevés, près de 60% à des chiffres d'affaires inchangés et plus de 15% à des chiffres d'affaires légèrement ou nettement moins bons. Le secteur le plus pessimiste est celui de la construction/architecture, où 23% des personnes interrogées s'attendent à une baisse de leur chiffre d'affaires.
Les défis à relever : Pénurie de main-d'œuvre qualifiée, goulots d'étranglement dans les livraisons et concurrence
Les 323 entrepreneurs ont également été interrogés sur les principaux défis actuels : le manque de personnel qualifié est le plus souvent cité par près de la moitié des entrepreneurs (47%), les micro-entreprises étant moins concernées. C'est dans le groupe de branches construction/architecture que cette pénurie est la plus marquée (70%). Les difficultés de livraison de matières premières et de produits semi-finis représentent également un défi pour une entreprise sur trois. Sans surprise, cela concerne surtout le commerce (67%) et l'industrie (62%) le plus souvent. Enfin, la concurrence des concurrents nationaux et étrangers est l'un des défis les plus souvent cités. Environ 30% des entreprises interrogées y sont confrontées. Plus c'est grand, plus c'est intense.
KMU ZH Monitor : Défis actuels des PME (n=323, plusieurs réponses possibles)
Potentiel de développement des entreprises
L'enquête porte également sur les domaines dans lesquels les représentants des PME espèrent obtenir des impulsions supplémentaires et voir ainsi une plus-value pour leur entreprise. Près de la moitié des participants à l'enquête (46%) souhaitent augmenter encore leur attractivité en tant qu'employeur au cours de l'année à venir. Les idées visant à améliorer le positionnement de l'entreprise auprès de ses propres clients sont tout aussi intéressantes (45%). Le thème de l'innovation (37%) suit de près les deux leaders. Tous secteurs confondus, c'est l'un des cinq thèmes les plus souvent cités.
L'enquête menée auprès des PME zurichoises doit constituer une base supplémentaire pour la Zürcher Kantonalbank afin de traiter de manière approfondie les thèmes les plus souvent cités dans les mois à venir, en collaboration avec d'autres experts. Dans le cadre de l'initiative PME ZH, la ZKB continuera à l'avenir d'élargir son offre pour les PME zurichoises et proposera davantage d'ateliers gratuits, de webcasts et d'autres informations approfondies.