Le top sharing pourrait être la solution à la crise de la relève dans le commerce de détail

En matière d'emploi, le commerce de détail est doublement sous pression : d'une part, en raison de la proportion élevée d'employés à temps partiel, surtout des femmes, qui ne peuvent plus revenir à des postes de direction après avoir fondé une famille. D'autre part, la formation de la relève des cadres ne jouit que d'un faible prestige. Michèle Aschwanden s'est penchée sur ces problèmes dans son travail de fin d'études pour le bachelor en économie d'entreprise HWZ. Elle considère le top sharing comme une solution à la crise de la relève.

De g. à d. : Dr. Claude Meier, chef du service Méthodologie scientifique HWZ, Michèle Aschwanden, diplômée en économie d'entreprise HWZ et lauréate du prix de la durabilité de cette année, ainsi que Patrick Bernhard, responsable de la zone de marché Entreprises Zurich Ville chez UBS. Le travail de fin d'études primé propose le top sharing comme solution à la crise de la relève des cadres dans le commerce de détail. (Image : zVg)

Avec son travail, Michèle Aschwanden, diplômée en économie d'entreprise HWZ, a remporté le prix du développement durable décerné par l'UBS pour les travaux de bachelor exceptionnels de la HWZ Hochschule für Wirtschaft Zürich. Elle y met en lumière les défis que le commerce de détail, l'un des secteurs d'emploi les plus importants de l'économie suisse, doit relever, notamment en ce qui concerne la relève des cadres féminins.

Moins d'opportunités de carrière pour les femmes

En 2016, le Tages-Anzeiger a intitulé les résultats d'une évaluation à grande échelle "Les chances de carrière des femmes dans le commerce de détail". Certes, il y a un taux élevé de femmes parmi le personnel des supermarchés, mais les filiales sont généralement dirigées par des hommes. La syndicaliste Priscilla Imboden a expliqué le faible taux de femmes au niveau de la direction par le fait que les modèles alternatifs de travail et de temps partiel sont peu acceptés dans le commerce de détail au niveau des cadres. Par conséquent, après la naissance de leur premier enfant, la plupart des femmes travaillant dans le commerce de détail ne peuvent plus assumer leur ancienne fonction de cadre et doivent en prendre une autre.

Le top partage comme solution

Le top sharing, dans lequel deux cadres se partagent une fonction dirigeante et assument ensemble des tâches et des responsabilités de direction, pourrait y remédier. Les résultats de l'étude qualitative approfondie menée par Michèle Aschwanden, titulaire d'un bachelor en économie d'entreprise, montrent que l'introduction du top sharing peut offrir aux jeunes femmes du commerce de détail une toute nouvelle perspective, qui pourrait les motiver à travailler à long terme dans le secteur alimentaire. L'essentiel est de montrer que le top sharing permet de concilier de manière optimale famille, carrière et activités de loisirs.

Prévenir les connaissances en friche

Le fait que la plupart des femmes travaillant dans le commerce de détail ne puissent pas reprendre leur ancienne fonction de direction après la naissance de leur premier enfant laisse un précieux savoir-faire inutilisé et rend difficile une réinsertion ultérieure. Certaines entreprises du commerce de détail ont déjà reconnu le potentiel des postes de direction à temps partiel pour les femmes avec enfants et leur permettent de reprendre leur activité de direction. Ainsi, les entreprises continuent à utiliser le savoir-faire existant et les femmes cadres peuvent concilier au mieux leur famille et leur carrière grâce à l'activité de direction à temps partiel.

Michèle Aschwanden a mené 22 entretiens avec quatre groupes de personnes différents. La diversité des personnes interrogées est impressionnante : des gérantes de filiales de tous âges, avec ou sans famille, avec ou sans expérience du top sharing, des jeunes femmes de la relève, des propriétaires d'entreprise, des directeurs de vente, des responsables RH, des experts du travail des femmes et de la diversité. Cette diversité confère aux résultats empiriques une pertinence particulière, selon le jury du prix UBS pour le développement durable.

Source : www.fh-hwz.ch

Communication interne : le plus souvent via Intranet et directement

Une étude a analysé la communication interne dans les grandes entreprises : Intranet touche le plus d'employés, suivi par l'entretien avec les supérieurs et les collègues. Mais lorsqu'il s'agit de la pertinence de l'information, l'entretien avec le chef ou la cheffe est imbattable.

Informations via Intranet ou entretien direct avec le chef : voici les points de contact les plus pertinents pour la communication interne. (Image : Unsplash.com)

Quels sont les canaux ou les Touchpoints les plus utilisés dans les entreprises pour la communication interne et considérés comme les plus pertinents ? C'est ce que le Perikom-Faktencheck, réalisé en collaboration avec Accelerom AG et la HWZ Hochschule für Wirtschaft de Zurich, a voulu découvrir à l'aide d'un sondage en ligne. Dans ce but, plus de 900 collaborateurs de grandes entreprises suisses comme les CFF, Lindt & Sprüngli ou Clariant ont été interrogés en mars 2021. Les résultats de l'enquête doivent aider à définir les bonnes priorités en matière de communication interne dans le cadre de la numérisation et de la complexité croissante des canaux de communication.

Intranet central pour la collecte d'informations

A la question de savoir quels sont les Touchpoints utilisés par les collaborateurs pour s'informer, l'Intranet arrive en tête. Juste derrière, on trouve l'entretien avec le supérieur direct et les collègues. Les messages vidéo du CEO sont également considérés comme très importants - ce qui a probablement connu un essor important à l'époque de Corona. Mais si l'on demande où les collaborateurs entrent en contact pour la première fois avec un nouveau thème, c'est l'entretien avec le supérieur hiérarchique qui arrive en tête.

L'importance de l'entretien avec les supérieurs est inégalée

Le rôle central de l'entretien avec les supérieurs est frappant. Selon l'enquête, ce point de contact obtient des valeurs maximales dans toutes les phases du processus d'information. Ainsi, les discussions avec les supérieurs - que ce soit lors d'une réunion d'équipe ou d'un entretien individuel - sont perçues comme extrêmement crédibles et pertinentes lorsqu'il s'agit de changer d'opinion ou de comportement.

(Graphique : Perikom)

Les personnes âgées utilisent généralement plus de Touchpoints que les jeunes. Jeune

Le fact checking a également permis de déterminer à quel type de collaborateurs appartiennent les personnes interrogées (motivés, adaptés, minimalistes et désabusés) et si des différences importantes peuvent être constatées. L'une des principales conclusions est que plus une personne est extravertie, plus elle utilise de points de contact.

L'une des grandes surprises de l'enquête réside dans le fait que les collaborateurs plus âgés sont davantage tournés vers les canaux numériques. Cela contredit le préjugé selon lequel jeune signifie numérique. Cette constatation peut également être interprétée dans le sens que les jeunes collaborateurs s'informent généralement moins, tandis que les plus âgés sont plus attentifs aux nouvelles informations.

Pertinence pour la pratique quotidienne de l'entreprise

Que signifient les résultats de l'étude pour la pratique ? Les résultats ont été présentés à un groupe de dix responsables de la communication pour discussion. Ceux-ci étaient d'accord sur le fait que les points de contact de la communication avec les collaborateurs gérés par les responsables de la communication (Intranet, réunion d'information, etc.) attirent certes l'attention sur un thème. Mais cela ne suffit pas à modifier le comportement des collaborateurs. La communication des supérieurs et des collègues est nécessaire. C'est là que l'on reconnaît le plus grand potentiel de la communication interne. Mais le chemin à parcourir semble long et difficile, les concepts pour y parvenir sont rares dans la pratique et, comme souvent, les ressources font défaut. Mais sans l'intégration de la communication des cadres et de la communication dans les réseaux internes entre les collaborateurs eux-mêmes, les responsables de la communication ne parviendront pas à établir une communication interne réellement créatrice de valeur.

Enseignements pour une bonne communication interne

  1. Les canaux de communication internes tels que l'intranet, le journal du personnel ou la newsletter génèrent certes une grande portée, mais leur pertinence est plutôt faible.

  2. Le dialogue personnel, que ce soit avec des collègues ou des supérieurs, est central lorsqu'il s'agit d'ancrer des messages.

  3. Contrairement à la règle générale typique "plus c'est jeune, plus c'est numérique", plus l'âge augmente, plus les points de contact numériques sont utilisés.

  4. Les différences entre les cols bleus et les cols blancs sont plutôt marginales : Il est surprenant de constater que les cols bleus utilisent autant de points de contact numériques que les cols blancs.

Source : Péricom

Smidex Suisse Exposyum : la nouvelle conférence sur la sécurité informatique

Zurich accueille un nouveau salon de la sécurité avec une grande conférence spécialisée : les 17 et 18 novembre 2021, l'événement Smidex Suisse Exposyum aura lieu dans la halle 550, à Zurich-Oerlikon. En tant que visiteurs, ce sont moins les experts en informatique que les PME qui seront au centre de l'attention.

Le Smidex Suisse Exposyum, qui se tiendra les 17 et 18 novembre à Zurich-Oerlikon, fournira des informations pratiques pour améliorer la sécurité informatique dans les PME. (Image : zVg)

Une PME suisse sur trois a déjà été victime de cyber-attaques. Quatre pour cent ont été victimes de chantage à la suite de ces attaques. Même si les données des petites entreprises sont moins intéressantes pour les cybercriminels, ces entreprises restent des cibles attrayantes pour eux pour deux raisons : Premièrement, pour extorquer une rançon à l'aide d'un ransomware, et deuxièmement, pour les utiliser comme porte d'entrée pour des attaques contre des entreprises plus grandes qui travaillent avec ces PME. Si nous regardons les chiffres du premier semestre 2021, 10 294 cyberincidents ont été signalés au Centre national de cybersécurité (NCSC). Une tendance à la hausse.

C'est dans ce contexte que Smidex Suisse Exposyum (néologisme pour Expo + Symposium) a été créé. L'événement est une plateforme en direct pour la cybersécurité et les systèmes de sécurité physique, qui n'est pas seulement fréquentée par les CSIO et les CIO, mais aussi par les représentants du niveau C des PME et les responsables de la sécurité en général. C'est pourquoi l'événement met clairement l'accent sur les solutions pratiques et moins, voire pas du tout, sur les thèmes des développeurs.

Ce qu'il faut savoir des experts

Un programme complet sera proposé aux participants dans le cadre de plus de 20 exposés. L'introduction sera assurée par Nicolas Bürer, Managing Director de digitalswitzerland, qui parlera de l'avenir et des opportunités de l'innovation numérique et des risques et opportunités auxquels nous serons confrontés dans les années à venir, ainsi que des hypothèses qui en découlent. L'un des orateurs sera également Candid Wüest, VP Cyber Protection Research d'Acronis, qui montrera, à l'aide d'une enquête récente, où les entreprises se battent actuellement le plus et comment cela se situe par rapport à la fusion des cyberattaques.

Aarno Aukia, CTO de VSHN - The DevOps Company, présentera la Secure Banking Operation Platform et parlera des processus de développement agiles, des plateformes de conteneurs et des outils d'ingénierie de sécurité opérationnelle. Et bien sûr, les hackers éthiques jouent également un rôle important dans la conférence. Sandro Nafzger, CEO & Partner, Bug Bounty Switzerland GmbH, explique dans un talk passionnant pourquoi une collaboration avec eux est la clé de la réussite de toute transformation numérique.

Recommandations pratiques pour une meilleure sécurité informatique dans les PME

Mais on peut aussi apprendre de première main comment se déroule une cyberattaque, quelles erreurs auraient pu être évitées et comment s'en prémunir pour l'avenir. Andreas Plüer, responsable du service numérique de l'usine électrique EKT du canton de Thurgovie, l'a appris à ses dépens et en parle clairement.

Pour ceux qui se sentent bien protégés sur le plan logiciel, l'exposé de Christophe Monigadon, responsable de la sécurité de l'information de la Banque cantonale bernoise, leur ouvrira les yeux. Il provoque en disant "Pourquoi avons-nous besoin d'une culture de la sécurité informatique ? Nous avons déjà un pare-feu !" et fournit de solides arguments en sa faveur.

Patrik Kamber, Program Manager Digital Solutions, Johnson Controls, explique comment l'intelligence artificielle et les workflows aident le personnel de sécurité à identifier rapidement les contextes de danger en calculant des évaluations de risque en temps réel.

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Outre le programme de la conférence, les fournisseurs de sécurité concernés tiendront un stand à Smidex Suisse, tels que Acronis, Avast, Bug Bounty Suisse, Cisco, Elca, EVVA, Samsung, Siemens Suisse, Splunk, Thycotique, Trendmicro, Trigon, T-Systems, Watchguard, qui dialoguent avec les visiteurs professionnels intéressés et les aident dans leurs démarches de sécurité grâce à leur grande expérience.

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Satisfaction avec les prestataires de services : top ou flop ?

Qu'en est-il de la satisfaction à l'égard des prestataires de services ? Quelles sont les attentes des clients, y compris en comparaison européenne ? Les réponses à ces questions sont fournies par une enquête représentative commandée par un grand prestataire de services dans le domaine du workwear.

Satisfaction à l'égard des prestataires de services : Elle est la plus élevée dans la restauration et l'hôtellerie. (Image : zVg / CWS Workwear)

Dans la vie privée, les services d'artisanat et de livraison de colis ou les opérateurs de téléphonie mobile jouent souvent un rôle important en tant que prestataires de services, dans l'environnement de travail, ce sont les fournisseurs, les agences ou les imprimeries. Une nouvelle enquête de CWS Workwear montre quels services les clients souhaitent actuellement et à l'avenir et quel est leur degré de satisfaction vis-à-vis des prestataires. L'enquête a été réalisée en mai 2021 par l'entreprise d'études de marché SKOPOS en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas et en Pologne.

La durabilité est importante

Le thème de la durabilité joue également un rôle important dans les services : selon l'enquête, une orientation durable des prestataires de services est importante pour la majorité des personnes interrogées (86 %), le plus souvent aussi bien à titre privé que professionnel. En comparaison internationale, la Suisse est un précurseur en matière de durabilité et devance l'Autriche (76 %) et l'Allemagne (69 %). Les jeunes de moins de 40 ans accordent plus d'importance à l'orientation durable des prestataires de services que les personnes interrogées des autres tranches d'âge.

"Les solutions durables deviennent de plus en plus importantes non seulement pour les produits, mais aussi pour les services. Les convictions privées influencent les attentes et les préférences des clientes et des clients vis-à-vis des fournisseurs. Nous le ressentons de plus en plus", explique Juliana Scherrmann, responsable du marketing chez CWS Workwear, un prestataire de services leader dans le domaine des vêtements de travail.

Préférence pour les prestataires de services régionaux offrant des conseils personnalisés

Dans ce contexte, le thème de la régionalité est également important pour beaucoup : 65 % des personnes interrogées préfèrent soutenir des prestataires de services régionaux. En Autriche, ce chiffre atteint même 74 %, alors qu'il n'est que de 46 % aux Pays-Bas. La tranche d'âge des 40-49 ans est celle qui accorde le plus d'importance à la régionalité d'un prestataire de services, avec 83 %. A cela s'ajoute le souhait d'un conseil personnalisé : tous les pays accordent de l'importance à un entretien de vente personnel, la Suisse étant le pays qui en accorde le plus (68 %). En Allemagne, 59 % le souhaitent et en Autriche 64 %.

L'orientation client influence la satisfaction à l'égard des prestataires de services

Une forte orientation client est importante pour les personnes interrogées et n'est pas toujours perçue. Plus d'un tiers, soit 39 %, estiment que "le client est roi" n'est pas vécu par les prestataires de services, et même 44 % en Autriche. Les Pays-Bas se distinguent positivement dans ce domaine, puisque seuls 13 % y sont insatisfaits de l'orientation client.

Mais les attentes des clients ne sont pas toujours satisfaites : Une personne sur cinq déclare même être souvent insatisfaite des prestataires de services. En comparaison européenne, les Allemands sont les plus souvent insatisfaits avec 24 %, les Suisses avec 19 %, les Polonais les plus satisfaits avec seulement 17 % d'insatisfaction régulière. De tous les groupes d'âge, les 25-29 ans sont les plus insatisfaits. Les femmes (24 %) ont en outre tendance à être plus insatisfaites que les hommes (18 %).

Les principaux motifs d'insatisfaction sont la mauvaise qualité du service, le manque de compétence et la mauvaise disponibilité. 12 % se plaignent en outre de prestataires de services peu aimables ; en Autriche, la proportion est la plus élevée (17 %) par rapport aux autres pays, tandis qu'elle est plus faible en Suisse (9 % seulement). Les jeunes de moins de 40 ans sont plus nombreux à avoir affaire à des prestataires de services peu aimables ; les 25-29 ans, avec 22 %, sont particulièrement nombreux à se plaindre du manque d'amabilité des prestataires de services.

La plus grande satisfaction envers les prestataires de services dans l'hôtellerie et la restauration

La gastronomie et l'hôtellerie sont les mieux notées par les personnes interrogées par rapport aux autres branches de services, avec 90 % de satisfaction - 86 % en Suisse. Les services de cosmétique et de coiffure suscitent 89 % de satisfaction, et même 95 % en Autriche. En Suisse, ils ne sont que 84 %. En ce qui concerne les services automobiles, il existe des différences notables entre les pays : Aux Pays-Bas, 82 % des personnes interrogées sont satisfaites, en Pologne 75%. En Suisse, la satisfaction à l'égard des services automobiles est de 82 %.

Avec 80 % de répondants satisfaits, les professions artisanales obtiennent un résultat moyen par pays similaire à celui des services automobiles (81 %). C'est aux Pays-Bas que l'artisanat obtient le plus haut niveau de satisfaction parmi les personnes interrogées (86 %). C'est en Allemagne et en Belgique que la satisfaction à l'égard des prestataires de services dans le domaine de l'artisanat est la plus faible (78 %). En Suisse, la satisfaction est de 80 %.

Tous pays confondus, un quart des personnes interrogées sont plutôt insatisfaites des services de livraison de colis. En Allemagne et en Autriche, 69 % sont satisfaits de leurs livreurs, en Suisse tout de même 76 %. Les entreprises de téléphonie mobile et les fournisseurs d'accès à Internet, avec 71 %, ainsi que les prestataires de services marketing, avec 69 % de personnes satisfaites, ferment la marche dans le classement de satisfaction des branches de services. La proportion d'insatisfaits en Suisse est même de 36 % (opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d'accès à Internet) et de 40 % (marketing).

Source : CWS-boco Suisse SA

Nouvelle entreprise de développement organisationnel et de conseil en gestion axée sur les PME

Après avoir travaillé pendant de nombreuses années du côté des agences et dans le développement organisationnel de nombreuses agences de communication suisses, Silvia Peter présente aujourd'hui sa propre entreprise. Elle souhaite désormais mettre à profit sa riche expérience de collaboration avec des clients issus d'un large éventail de secteurs dans son travail avec les PME.

Silvia Peter a créé sa propre entreprise de développement organisationnel. (Image : zVg)

En octobre 2021, un nouvel acteur dans le domaine du développement organisationnel et du conseil en gestion fera son entrée sur le marché. Forte d'une longue expérience dans des agences de communication renommées ainsi que d'une expérience dans le développement de structures organisationnelles - en dernier lieu à la direction d'un fournisseur de logiciels ERP - Silvia Peter offre une grande richesse d'expérience grâce à sa vision de plus de cent entreprises. Elle apporte en outre un large éventail d'expériences sectorielles, un MBA en "leadership et développement organisationnel" ainsi que des connaissances professionnelles approfondies et un large éventail de connaissances méthodologiques.

"Donner des ailes aux entreprises pour qu'elles développent durablement leur cœur de métier, afin qu'elles soient prêtes pour l'avenir et qu'elles puissent ensuite le rester", c'est ainsi que Silvia Peter décrit la vision de son entreprise. Sa palette d'offres comprend, outre le développement organisationnel et le conseil en gestion, le conseil & le coaching ainsi que la formation & l'entraînement sur des thèmes concrets comme par exemple "l'offre créative".

"Selon différentes études menées au cours des vingt dernières années, seuls 16 % des collaborateurs sont engagés (cf. Gallup.com 2013 et 2021). Imaginez l'impact si seulement un pourcentage minime de personnes non engagées prenaient soudainement plaisir à leur travail. Ce n'est qu'une des nombreuses raisons pour lesquelles je suis convaincue que je peux contribuer au succès de nombreuses entreprises et agences grâce à mon regard extérieur". explique Silvia Peter pour justifier son choix de se mettre à son compte.

Plus d'informations et contact : www.silviapeter.ch

Pour des voyages lointains socialement responsables : Lancement d'une nouvelle plateforme d'ONG

De nombreux voyages mènent dans des pays touchés par une grande pauvreté et des problèmes sociaux. Une nouvelle plate-forme d'ONG rend désormais possible des voyages lointains socialement acceptables : Meetchangemakers.com.

Kekeletso Tsiloane a non seulement innové dans le secteur avec une nouveauté sud-africaine - une brique en plastique certifiée - mais a également ouvert la voie au recyclage, à la responsabilité sociale et au renforcement de la base. Kekeletso Tsiloane est l'une des Changemakers qui peuvent être soutenues via une "compensation sociale" pour des voyages à longue distance socialement responsables. (Image : Meetchangemakers.com)

Dès que les restrictions d'entrée dues à la pandémie seront levées, les gens seront de nouveau attirés par les destinations lointaines. Beaucoup sont désormais conscients de l'empreinte écologique qu'ils laissent derrière eux et acceptent la compensation des émissions de CO2. Comme de nombreux voyages lointains mènent également dans des pays du tiers monde, une composante sociale vient s'ajouter à la composante écologique. Meetchangemakers.com l'a compris et propose une "compensation sociale" afin de rendre les voyages à longue distance plus socialement acceptables. Plus encore : la compensation sociale profiterait à un "changemaker" et à sa cause. En même temps, le voyageur aurait la possibilité de rencontrer le "changemaker" et de découvrir son initiative sociale - d'où le nom "Meetchangemakers".

Des voyages lointains socialement acceptables - et des expériences marquantes

Meetchangemakers se considère comme une ONG qui "fait quelque chose de différent" pour faire bouger les choses dans le monde. Un projet pilote vient d'être lancé en Afrique du Sud. On y trouve par exemple une survivante du cancer qui est devenue une pionnière de l'agriculture pour nourrir sa communauté, ou un graffeur qui transforme des quartiers délaissés et sort des enfants de la rue grâce à l'art créatif. D'autres changemakers inspirants sont des programmeurs pour enfants défavorisés, des écologistes, des gangsters réformés et des défenseurs des droits de l'homme, tous avec des histoires tout à fait inhabituelles.

Ce n'est pas un hasard si l'Afrique du Sud a été choisie pour le projet pilote. Derrière Meetchangemakers se trouvent François Rüf et Gisela Piercey de Suisse. Piercey a elle-même vécu en Afrique du Sud pendant les 16 dernières années et, grâce au projet, elle peut rendre quelque chose au pays qui a marqué sa vie. Elle vient de l'industrie du voyage et a trouvé un moyen d'utiliser le tourisme pour soutenir les changemakers.

Il est temps de mettre en place une "compensation sociale

Les compensations sociales peuvent facilement être mises en œuvre dans le cadre des budgets d'investissement social des entreprises - pour s'assurer que leurs frais de déplacement ont un impact social positif. La plateforme meetchangemakers.com invite donc les philanthropes, les voyageurs et le public à visiter son site web pour en savoir plus sur les personnes soutenues par son projet pilote. Il existe différentes manières de s'engager, de la contribution financière au bénévolat en passant par la sensibilisation du public.

www.meetchangemakers.com 

Design de bureau 2022 : quelles tendances se dégagent de Pinterest ?

Après plus d'un an d'incertitude et de travail à domicile, de nombreuses entreprises reviennent lentement à leurs routines d'avant la pandémie et retrouvent leur "ancienne" culture de bureau. Mais à quoi ressemblent les "nouveaux" bureaux ? Une analyse de milliers de posts Pinterest révèle les designs de bureau de 2022.

Designs de bureau 2022 : voici un exemple de "bureau scandinave" caractérisé par un mobilier épuré. (Image : onzon/Shutterstock)

Experts de Savoy Stewartun des principaux agents immobiliers et experts en immobilier d'entreprise basé au cœur de Londres, ont tenté d'identifier les grandes tendances en matière de design de bureau pour 2022. Pour ce faire, ils ont parcouru des milliers de tableaux Pinterest consacrés à de nombreux styles d'aménagement de bureaux. Le nombre d'images épinglées pour chaque style a permis de prédire les styles qui intéressent le plus les gens actuellement et ceux qu'ils intégreront probablement dans leur espace de travail dans un avenir proche.

Minimaliste, classique, scandinave : le top 3 des designs de bureau en 2022

Le design de bureau le plus populaire en 2022 devrait être le "bureau au design minimaliste" avec pas moins de 273 028 épingles sur tous les tableaux de Pinterest. Un bureau minimaliste sans désordre offre un environnement aéré dans lequel on peut parfaitement se concentrer. Le site "bureau classique" est en deuxième position avec 179 931 pins sur tous les tableaux Pinterest. Certains peuvent penser que les bureaux classiques sont dépassés, mais ils ont tort. En effet, les aspects classiques reviendront en force dans la conception des bureaux en 2022 en raison des intérêts des personnes. En troisième position, on trouve le "bureau scandinave" avec 162 972 épingles sur tous les tableaux de Pinterest. Tout comme le style minimaliste, un bureau au style scandinave offre un environnement propre avec une touche de nature.

Seulement en queue de peloton : Bureaux intelligents et écologiques

Le site "bureau moderne" est en quatrième position avec 147 590 pins sur Pinterest. Il est généralement obtenu en choisissant des couleurs froides, des designs sobres et des textures douces. Un "bureau intelligent" à son tour, est parfait pour les employés technophiles qui préfèrent laisser la technologie leur simplifier la vie. Avec 143 065 épingles dans tous les tableaux Pinterest, le design de bureau intelligent est la cinquième tendance la plus importante prédite pour 2022.

En sixième position se trouve le "bureau coloré" avec 81.290 pins, suivi de "Design art déco" avec 49 223 pins sur tous les tableaux Pinterest. Le site "Bureau écologique" est en huitième position avec 47 899 épingles. Avec des éléments organiques et naturels et une touche de vert, un bureau respectueux de l'environnement devrait être exactement ce dont notre planète (et toutes les personnes qui épinglent ce design sur Pinterest) a besoin maintenant.

En neuvième position se trouve le "bureau loft" avec 30.713 pins. Les bureaux de type loft se caractérisent par un style urbain moderne, qui se traduit par une abondance d'espaces ouverts et d'éléments industriels dans l'aménagement. La dixième tendance la plus importante en matière de design de bureau en 2022 est le "loft". "Bureau Pop Art" avec 25 007 épingles sur tous les tableaux d'affichage de Pinterest.

Source : Savoy Stewart Ltd, Londres

42 jeunes champions suisses des métiers sélectionnés pour les WorldSkills 2022 à Shanghai

42 jeunes champions des métiers, faisant partie de l'équipe nationale SwissSkills, se prépareront intensivement au cours des 12 prochains mois aux Concours Mondiaux des Métiers et à la comparaison avec les meilleurs professionnels du monde entier.

Avec 42 champions des métiers, la Suisse veut faire le meilleur score possible aux WorldSkills 2022 de Shanghai (photo : zVg)

42 jeunes professionnels âgés de 18 à 22 ans, qui ont tous démarré avec succès leur carrière professionnelle par un apprentissage, représenteront la Suisse et leurs métiers aux WorldSkills de Shanghai du 12 au 17 octobre 2022. Un an avant la grande ouverture, 40 noms de la sélection suisse sont connus, sauf pour les installateurs/installatrices sanitaires et de chauffage et les charpentiers/charpentières, dont la nomination n'interviendra que dans les prochaines semaines. Jusqu'à présent, l'équipe comprend 32 hommes et 8 femmes issus de 15 cantons différents, la Suisse romande étant représentée par 6 compétiteurs/trices. Dans trois disciplines (paysagistes, automaticiens et industrie 4.0), des équipes de deux personnes sont en compétition, ce qui signifie que la Suisse est représentée dans 39 concours au total.

Les participants aux EuroSkills apportent "l'esprit de Graz" à l'équipe

Pour la toute première fois lors d'une mission WorldSkills, pas moins de sept membres de l'équipe apportent leur expérience des championnats internationaux. Les champions d'Europe Yunus Ruff et Silvan Wiedmer (Industrie 4.0), Mario Liechti (électronicien/2e à Graz), Gil Beutler (polymécanicien en automation/2e), Susan Wildermuth (peintre décoratrice/3e), Adrian Büttler (plâtrier-constructeur à sec/3e) et Jan Meier (constructeur/4e) porteront "l'esprit de Graz" dans l'équipe suisse des WorldSkills.

Une préparation intensive en perspective

Les meilleurs jeunes professionnels du pays se sont recommandés pour l'équipe nationale dans le cadre des SwissSkills Championships et - selon le métier - lors d'autres procédures de sélection organisées par les associations professionnelles.

Au cours des 12 prochains mois, les champions professionnels vont devoir se préparer de manière extrêmement intensive, mais aussi très marquante sur le plan personnel et professionnel. Le type d'entraînement préparatoire est aussi différent que les 39 compétitions dans lesquelles la Suisse sera représentée à Shanghai. Ce que tous les participants ont en commun, c'est que seuls l'assiduité, l'abnégation et la détermination permettront de réaliser le rêve de décrocher la médaille visée. Lorsque l'équipe suisse défilera dans un an avec le drapeau suisse lors de la grande cérémonie d'ouverture, les membres de l'équipe auront chacun en moyenne près de 1000 heures de préparation derrière eux.

Des experts soutiennent les champions professionnels

Pour la préparation spécifique, les talents professionnels peuvent compter sur le soutien de leurs experts désignés par les associations professionnelles, qui coordonnent en général très étroitement le programme de formation avec les employeurs et peuvent compter sur leur soutien important. Le programme de préparation comprend également des éléments physiques et mentaux, ainsi que des formations à la présentation et aux médias. La cohésion de l'équipe et l'échange d'expériences au sein des 42 concurrents et concurrentes sont encouragés dans le cadre de 6 week-ends d'équipe.

"L'année prochaine sera très intense pour notre équipe nationale et exigera beaucoup de passion et de persévérance. Mais avant tout, le chemin que nos membres de l'équipe ont maintenant devant eux jusqu'à l'année prochaine est une formation continue unique et inestimable et une école de vie avec de nombreux moments hautement émotionnels", explique Martin Erlacher, le délégué technique de SwissSkills.

Pour plus d'informations, cliquez ici : www.swiss-skills.ch/shanghai

Révocation des cadres supérieurs : quand les chefs perdent leur emploi

La révocation de top managers n'a plus rien d'exceptionnel, car même des cadres supérieurs très bien payés ne sont pas à l'abri de perdre leur poste. Parfois, les investisseurs exigent un changement de stratégie, parfois la culture d'entreprise et la personnalité ne s'accordent pas aussi bien qu'espéré.

Quand les chefs sont licenciés : La révocation des cadres supérieurs ne se fait pas sans heurts. En suivant quelques conseils, les chefs licenciés s'adaptent mieux à leur nouvelle situation. (Image : Depositphotos.com)

Dans les entreprises cotées en bourse, la révocation de cadres supérieurs est souvent publiée sous forme de communiqué ad hoc : les médias concernés spéculent alors sur les raisons, les objectifs et le sens de cette mesure. Il est beaucoup plus rare que l'on parle de ce qu'une telle révocation signifie pour un cadre supérieur et de la manière dont les entreprises peuvent soutenir efficacement leurs cadres dans le processus de séparation.

Car c'est précisément ce qu'ils devraient faire - tant par sens des responsabilités envers les cadres qui ont quitté l'entreprise que dans leur propre intérêt. Un conflit de séparation tenace peut en effet s'avérer coûteux et long et, en fin de compte, nuire à toutes les parties concernées - aux personnes concernées et à l'entreprise. Il vaut donc la peine, surtout pour les cadres supérieurs, d'assumer sa responsabilité d'entreprise et son devoir d'assistance même après une révocation.

D'abord l'avocat, ensuite le choc

Peu importe que l'entreprise se réoriente ou qu'un concurrent interne indésirable ait mis les décideurs de son côté : Une révocation inattendue est ressentie comme une grande injustice par la plupart des personnes concernées. Il n'est donc pas surprenant qu'elles contactent en premier lieu leur avocat. Et c'est une bonne chose, car un examen précis des accords contractuels et de la situation actuelle est indispensable dans une telle situation. En outre, un avocat compétent en droit du travail peut encore optimiser les conditions de résiliation et exiger des prestations supplémentaires utiles. Il peut s'agir, par exemple, d'un accompagnement compétent en matière de reclassement de cadres supérieurs qui, dans cette phase difficile, assiste la personne concernée avec des conseils, des stratégies intelligentes et d'excellents contacts. Une telle offre peut bien sûr aussi venir de l'entreprise responsable elle-même.

Des préoccupations économiques au plus haut niveau

Bien sûr, les cadres supérieurs reçoivent aussi des salaires élevés. Un cadre supérieur ne se retrouvera donc pas tout de suite dans une maison de retraite, notamment grâce à des indemnités de départ généralement généreuses. Toutefois, même à ce niveau de revenu, un certain malaise s'installe lorsque les paiements réguliers font défaut. En effet, parallèlement à l'augmentation de salaire, le style de vie personnel et les obligations à remplir ont souvent évolué. Ces habitudes et ces obligations ne peuvent pas être facilement réduites. C'est pourquoi les hauts salaires restent rarement indifférents à la perte de leur position hautement rémunérée, même d'un point de vue financier.

Soudain le silence

Mais les conséquences psychologiques sont souvent bien pires : Alors qu'ils étaient encore nécessaires, très respectés et courtisés, la révocation de cadres supérieurs signifie pour eux bien plus qu'une simple perte d'emploi. Souvent, l'ébranlement s'étend jusque dans la vie privée et ébranle les fondements de la personnalité. En effet, les personnalités axées sur la performance et la carrière gèrent particulièrement mal une perte soudaine d'importance. Les amis et la famille réagissent souvent avec irritation lorsque l'homme à succès, jusque-là extrêmement occupé professionnellement, passe soudainement ses journées à attendre, déprimé, des appels téléphoniques. Parfois, les cadres supérieurs rappelés tombent carrément en léthargie. Cela s'explique aussi par le fait qu'ils n'ont souvent pas l'expérience de tels revers, car leur carrière était jusqu'alors en pleine ascension.

Pas d'activisme aveugle !

Mais attention : même les initiatives prétendument judicieuses par lesquelles les personnes concernées tentent de prendre leur destin en main - comme elles en ont l'habitude - peuvent avoir un effet extrêmement contre-productif. Par exemple, de nombreux cadres supérieurs pensent que grâce à leur bon réseau et à leurs excellentes qualifications, il leur sera facile de trouver un nouvel emploi par eux-mêmes. En conséquence, ils prennent leur téléphone, appellent leurs précieux contacts et, encore sous l'effet de ce qu'ils ont vécu, leur annoncent leur licenciement. Il n'est pas rare que l'on se plaigne un peu et que l'on lave son linge sale. De telles conversations ne mènent malheureusement à rien, car ni la curiosité, ni la solidarité, ni la pitié ne sont des motifs pour confier à quelqu'un une nouvelle tâche à responsabilité au plus haut niveau de la direction.

Il faut une nouvelle et bonne légende

Un conseiller expérimenté et qualifié sait combien il est important, dans une telle situation, de transformer la défaite subie en une histoire à succès. Il aide ses clients à développer une nouvelle légende positive et passionnante qui étaye de manière crédible leur attractivité et leurs compétences pour de nouvelles tâches de direction. Et pour ce faire, il ne s'agit pas simplement d'inventer une histoire. Il s'agit plutôt d'accompagner la personne concernée de manière globale, de rééquilibrer sa personnalité dans son ensemble et de développer avec elle une nouvelle stratégie de carrière tournée vers l'avenir.

Pas une affaire pour le dossier de candidature

Les postes de haut niveau dans des entreprises attrayantes ne sont pas publiés sur Stepstone et une candidature conventionnelle n'est pas non plus d'une grande aide. Il est donc important de combiner un job hunting systématique et un marketing de recommandation. L'objectif est de transporter un cadre supérieur vers un nouveau poste approprié. Pour y parvenir, un conseiller doit disposer d'un excellent réseau et d'une très bonne réputation dans les hautes sphères de l'économie. Il peut ainsi attirer l'attention des membres du conseil d'administration ou du conseil consultatif sur son client et mettre le "tambour publicitaire" en action de manière aussi silencieuse qu'efficace. L'efficacité de cette méthode est démontrée par le fait que les cadres supérieurs restent en moyenne 9 à 12 mois sans emploi sans conseil, alors qu'avec un soutien approprié, ils trouvent un nouveau poste après seulement 3 à 6 mois. Dans l'idéal, un tel conseil ne prend fin que lorsque l'onboarding a été mené à bien.

Conclusion : la révocation des cadres supérieurs ne les épargne pas

Lorsque des cadres supérieurs sont rappelés de manière inattendue, il n'est pas rare que tout un monde s'écroule pour eux. La perte d'emploi s'accompagne de sentiments de perte d'importance, d'angoisse économique et d'impuissance. Cela peut avoir des répercussions durables sur la personnalité, mais aussi sur les relations avec les partenaires, les amis et les familles. Les entreprises seraient bien avisées d'éviter les effets d'une colère et d'un désespoir compréhensibles, ainsi que de longues batailles juridiques, en aidant les personnes concernées à surmonter la situation et à trouver très rapidement une nouvelle responsabilité de haut niveau qui leur convienne, grâce à des conseils conçus de manière appropriée.

 

Liste de contrôle : Ce qu'il faut faire en cas de révocation d'un cadre supérieur

Les top managers révoqués sont confrontés à un nouveau défi de taille. Ce qu'ils devraient faire dans cette situation difficile - et ce qu'il faut éviter :

C'est à faire :

  • Trouver des alliés et de nouveaux contactsLes réseaux internes et externes doivent toujours être entretenus. En effet, les alliés au sein de l'entreprise voient parfois le changement arriver avant que le top manager ne se doute de quelque chose. Après le départ, il s'agit de nouer de nouveaux contacts pour rester à l'écoute du marché.
  • Assurer sa sécurité financièreLa perte d'un emploi creuse un trou dans le budget du ménage, même avec des salaires élevés. Il faut donc être prévoyant et assurer sa situation financière tant que les ressources sont encore là. Lors des négociations de départ, il convient en outre de mettre l'accent sur une indemnité de départ appropriée.
  • Clôturer les projets en coursCe qui a été commencé doit être achevé. Les départs devraient être bien organisés et les cadres supérieurs devraient recevoir la reconnaissance qu'ils méritent.
  • Chercher de nouvelles activités: Le temps passé en famille, les loisirs ou l'engagement dans des fonctions honorifiques, des associations ou des comités donnent aux cadres une mission utile en cette période de changement.
  • Faire appel à des conseillers externesLes professionnels de l'orientation professionnelle apportent leur soutien par le biais d'un coaching individuel et offrent également une aide concrète dans le processus de candidature. L'échange avec d'autres personnes ayant vécu des expériences similaires peut également aider à faire le point.

Il faut éviter cela :

  • Communication émotionnelleLa colère et les coups bas verbaux ne servent à rien, bien au contraire. Si l'on souhaite se servir de son ancien employeur comme d'une référence crédible, il convient de réfréner ses émotions et de rester professionnel.
  • Susciter la compassionPersonne n'a jamais été promu à un poste de direction par empathie. Faire preuve de compassion au sein de son réseau professionnel n'est donc pas une solution pour les cadres supérieurs révoqués. Il s'agit plutôt de sortir fort de la crise.
  • C'est toujours la faute des autresIl y a toujours une raison à la révocation. Celle-ci n'est pas nécessairement liée à l'incompétence du cadre supérieur. L'entreprise peut également changer. Néanmoins, les cadres supérieurs révoqués devraient examiner les erreurs qu'ils ont pu commettre et en tirer des leçons pour leur nouveau poste.
  • Sombrer dans la léthargieLes personnes qui ont l'habitude d'être utilisées au travail pendant la majeure partie de la journée tombent dans un trou profond après la perte de leur emploi. Les personnes concernées devraient toutefois sortir rapidement de cet état et accepter pour cela l'aide de leur entourage (personnel).
  • Actionnisme aveugleAprès le licenciement, les cadres supérieurs devraient prendre leur temps et ne pas décrocher directement leur téléphone pour trouver un nouveau poste. Il faut laisser passer la tempête et faire appel à un soutien externe, par exemple à un conseiller de carrière.

 

Auteur : 
Dr. Eckart Eller est le CEO du groupe EL-NET. https://www.elnet.group/

Lancement des Best Retail Cases Switzerland

Sous la désignation "Best Retail Cases Switzerland", le commerce de détail et l'e-commerce en Suisse disposent depuis aujourd'hui d'une nouvelle plate-forme. Best Retail Cases est une initiative de la Location Based Marketing Association, l'association professionnelle internationale pour le marketing de détail et les solutions de localisation.

La nouvelle plateforme Best Retail Cases Switzerland récompense entre autres les projets de numérisation réussis dans le commerce suisse. (Image : zVg)

L'initiative "Best Retail Cases Switzerland" crée une interface commune entre les solutions, les fournisseurs et les clients. Elle est commercialisée par Innovation World Switzerland et ming agentur ag. La plate-forme présente une collection de cas suisses de commerce de détail et de commerce électronique porteurs d'avenir. L'objectif est de transmettre des connaissances et de présenter des applications innovantes pour le commerce à l'aide d'exemples concrets. Divers événements en ligne et en direct sont organisés tout au long de l'année. Un prix sera également décerné.

Vitrine commerciale en ligne toute l'année et webinaires

"En raison de la numérisation croissante, le commerce se trouve dans une phase de mutation rapide. Avec Best Retail Cases Switzerland, nous voulons montrer concrètement ces changements. Les modèles omnicanal innovants, les technologies intelligentes, le design créatif et les systèmes en réseau doivent pour ainsi dire bénéficier de leur propre vitrine", explique Ewa Ming, la principale initiatrice. Il ne s'agit pas seulement de présenter des cas passionnants, mais aussi d'organiser des événements et de créer des réseaux tout au long de l'année. À partir de mars 2022, des webinaires thématiques présenteront les tendances et les meilleurs cas.

Best Retail Cases Award pour les meilleurs cas de Suisse

Les meilleurs cas seront récompensés pour la première fois le 7 décembre 2021 par un prix spécifique dans différentes catégories. Dès à présent, les fournisseurs, distributeurs et fabricants peuvent soumettre leurs cas déjà utilisés dans la pratique. Les utilisateurs auront ensuite l'occasion de voter pour les solutions qu'ils préfèrent. Ces votes ainsi que l'évaluation du jury détermineront finalement les gagnants du prix.

Pour plus d'informations, voir https://bestretailcases.com/ch.

Les Suisses veulent améliorer leurs compétences numériques

Trois bons quarts de la population suisse veulent améliorer leurs compétences numériques après avoir fait l'expérience du travail à domicile, de l'apprentissage à distance et des achats en ligne pendant la pandémie de Corona.

Améliorer les compétences numériques : C'est ce que souhaitent 44% des Suisses. Et c'est justement la numérisation qui facilite l'apprentissage tout au long de la vie. (Image : Pixabay.com)

Six participants sur dix à une enquête représentative s'attendent à ce qu'Internet et la technologie créent de nouveaux emplois. Face à de telles perspectives, l'attitude fondamentale envers la numérisation reste positive. La cinquième édition de l'étude Oliver Wyman "Switzerland's Digital DNA" est publiée dans le cadre de la Journée suisse du numérique de digitalswitzerland.

Plus de la moitié veut développer ses compétences numériques

Les restrictions liées à la pandémie de Corona ont accéléré la numérisation en Suisse, comme dans de nombreux autres pays. Mais il en résulte aussi un besoin de rattrapage, comme le montre la cinquième édition d'une enquête représentative menée par le cabinet international de conseil en stratégie Oliver Wyman auprès de quelque 1500 participants. Selon cette enquête, 44% de toutes les personnes interrogées souhaitent développer leurs compétences technologiques. Ce souhait est particulièrement marqué chez les jeunes. Pour 20% de toutes les personnes interrogées, il s'agit tout d'abord de se familiariser avec les nouvelles technologies, ce qui est surtout le cas des personnes plus âgées. Au total, 76% de la population suisse ont fait part de leur volonté d'apprendre. Les personnes actives sont particulièrement conscientes de l'importance croissante des technologies numériques. Ainsi, 62% ont déclaré que l'Internet et les technologies créent des emplois pour les personnes. Cependant, un peu plus d'une personne interrogée sur cinq craint de ne pas pouvoir suivre le rythme du progrès technique, en particulier dans les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration, du commerce et de l'administration publique.

Plus de compétences numériques, différentes ou améliorées : Les besoins diffèrent selon les générations. (Graphique : Oliver Wyman)

La numérisation facilite l'apprentissage tout au long de la vie

"La majorité de la population suisse ne se satisfait plus de son statu quo numérique", observe Nordal Cavadini, partenaire chez Oliver Wyman. "Après l'expérience de la pandémie, on veut davantage utiliser la numérisation pour soi et y participer activement". Si les employeurs veulent fidéliser le personnel qualifié, ils devraient prendre en compte ce souhait et former eux-mêmes leurs employés ou soutenir financièrement leur volonté d'apprendre. La pénétration de l'e-learning facilite la formation continue. Selon la conviction de 75% des personnes interrogées, Internet et la technologie simplifient le processus d'apprentissage.

Diana Engetschwiler, responsable de la Journée suisse du numérique, une initiative de digitalswitzerland, déclare : "La souveraineté numérique de la population suisse est depuis le début au cœur de la Journée du numérique. Le changement numérique ne peut être façonné que si les gens sont impliqués dans la transformation numérique. L'objectif de la Journée nationale du numérique est d'impliquer les gens dans un discours ouvert sur la transformation et de proposer des offres de formation continue afin de déclencher l'initiative personnelle pour l'apprentissage tout au long de la vie".

Les Suisses voient également les avantages de la numérisation en cours dans d'autres domaines de la vie. Internet et les technologies simplifient la planification de la mobilité pour 80% et les possibilités de participation démocratique pour 68%. Au vu de tels avantages, trois personnes interrogées sur quatre considèrent la numérisation comme une chance pour la Suisse. C'est surtout dans le domaine de la santé que les Suisses sont ouverts au changement. Pour six personnes interrogées sur dix, Internet et les technologies aident déjà à vivre plus sainement. Kolja Dutkowski, principal chez Oliver Wyman et expert en numérique, appelle à la précipitation : "La numérisation est une chance énorme pour le secteur de la santé de personnaliser l'offre actuelle et d'augmenter l'efficacité. Plus tôt les parties prenantes feront des progrès tangibles, plus grande sera la possibilité de surmonter les réticences".

Réticence à partager les données avec les entreprises technologiques et les commerçants en ligne

Tous secteurs confondus, la population suisse fait davantage confiance aux hôpitaux, aux médecins et aux caisses maladie qu'à tout autre secteur économique lorsqu'il s'agit de transmettre des données personnelles. Selon l'enquête, c'est le cas de 69%. Les seules autres institutions que les personnes interrogées jugent de manière aussi positive sont les banques et le secteur scientifique (universités, hautes écoles, instituts de recherche). En revanche, la méfiance règne surtout à l'égard des commerçants en ligne et des entreprises technologiques. Seuls 24% des personnes interrogées font confiance à ces secteurs économiques à forte croissance ; 56% n'ont pas confiance. Pour les commerçants en ligne nationaux, l'enquête contient toutefois un message positif : ils ont pu profiter davantage que leurs concurrents étrangers de l'augmentation des achats sur le Web due à la pandémie.

La question de la confiance et, par conséquent, de l'utilisation restrictive des données continuera à préoccuper les entreprises. 61% ont souligné qu'ils n'aimaient pas transmettre des données à des tiers.
ne transmettraient pas. Le scepticisme persistant résulte notamment de la crainte de cyber-attaques. Un peu plus de 70% de la population suisse part du principe qu'Internet et la technologie entraînent une augmentation de la cybercriminalité. Dutkowski, spécialiste du secteur chez Oliver Wyman, appelle l'économie à agir : "A l'ère du numérique, les données ont une importance capitale. Celui qui veut les utiliser doit garantir à ses clients les normes de sécurité les plus élevées et communiquer de manière transparente".

Les Suisses ne veulent toutefois pas s'en remettre uniquement aux entreprises pour protéger leurs données et favoriser la diffusion des technologies numériques. La majorité des personnes interrogées continue de penser qu'une réglementation renforcée du secteur technologique est nécessaire. Cavadini, partenaire d'Oliver Wyman, appelle à un dialogue plus poussé : "La politique et l'économie doivent trouver un bon équilibre entre les différents intérêts afin de réussir la prochaine étape de la numérisation". La population suisse est en tout cas prête à suivre le mouvement ; c'est aussi ce que montre le sondage actuel.

Source et informations complémentaires : https://digitaltag.swiss/

Finalistes du Prix SVC Nordschweiz 2021 : Six histoires de succès impressionnantes

Le réseau d'entreprises Swiss Venture Club (SVC) décernera le 25 novembre le Prix SVC Nordschweiz 2021. Le jury composé de dix-sept experts a désigné six finalistes parmi une bonne centaine d'entreprises de la région.

Qui remportera le Prix SVC Nordschweiz 2021 ? Six entreprises sont en lice pour la finale. (Image : Thomas Berner)

L'organisme responsable et l'initiateur du Prix SVC Nordschweiz est le Swiss Venture Club, une association indépendante à but non lucratif visant à promouvoir et à soutenir les PME en Suisse. Avec ce prix, il distingue des PME exemplaires de la région qui convainquent par leurs produits et leurs services, par leurs innovations, par leur culture d'entreprise, par la qualité de leurs collaborateurs et de leur management ainsi que par un succès durable et un ancrage régional. La remise du Prix SVC Nordschweiz 2021 aura lieu le 25 novembre 2021 au Congress Center Basel. On y attend 1200 invités issus des milieux économiques, scientifiques, politiques et culturels. La cérémonie sera animée par Dani von Wattenwyl.

Les finalistes du Prix SVC Nordschweiz 2021 sont une fois de plus six histoires à succès impressionnantes issues des cantons de Bâle-Campagne, Bâle-Ville et Argovie :

  • alltech Installationen AG, Muttenz : La société alltech Installationen AG a été fondée en 1997. Domiciliée à Muttenz et avec une filiale à Arlesheim, alltech Installationen AG compte aujourd'hui environ 200 collaborateurs et fait partie des entreprises d'installation leaders du nord de la Suisse. Son succès repose sur ses compétences professionnelles et de service éprouvées dans les domaines des installations sanitaires, de chauffage, industrielles et frigorifiques, des systèmes d'énergie, du service de chaudières et d'un service 24h/24, comme l'explique l'entreprise. L'entreprise est dirigée par le CEO Mauro Fusco. www.alltech.ch
  • IfA Institut für Arbeitsmedizin AG, Baden : L'ifA Institut für Arbeitsmedizin AG est un prestataire de services complet pour la santé dans les entreprises et pour les particuliers, avec différentes spécialités comme la médecine générale, la médecine du travail, la physiothérapie, la psychothérapie, la cardiologie, la gynécologie et la pédiatrie. L'ifa a été créé en 1995 en tant qu'externalisation du service médical d'entreprise d'ABB. Aujourd'hui, l'ifa comprend cinq secteurs d'activité : Cabinet médical, médecine du travail, centres de santé, promotion de la santé en entreprise et télémédecine. L'entreprise est dirigée par Dieter Kissling, propriétaire & CEO, et emploie 120 personnes. www.arbeitsmedizin.ch
  • MEDGATE, Bâle : Depuis l'an 2000, Medgate exploite avec la Medgate Tele Clinic le plus grand centre médical télémédical d'Europe. Les patients sont conseillés et traités 24 heures sur 24 par téléphone et par vidéo. Pour les consultations sur place, les patients ont en outre accès aux Medgate Mini Clinics ainsi qu'aux médecins et cliniques du réseau de partenaires Medgate. Dans le monde entier, Medgate emploie 500 collaborateurs sur quatre sites. Les prestations de services sont facilement accessibles, simples et compréhensibles pour les patients. L'entreprise est dirigée par le CEO Andy Fischer, docteur en médecine. www.medgate.ch
  • Monopol AG, Fislisbach : Depuis sa création en 1947, Monopol AG produit des peintures pour façades, des peintures industrielles et des protections anticorrosion pour l'acier, l'aluminium et le plastique. Les revêtements de Monopol AG sont utilisés par des architectes de renom dans le monde entier. L'entreprise familiale emploie environ 160 personnes sur ses sites en Suisse et en Inde. L'entreprise est dirigée par le propriétaire et CEO Lionel Schlessinger. www.monopol-colors.ch
  • revendo AG, Bâle : revendo AG est une entreprise suisse dont le siège est à Bâle. Depuis sa création en 2013, revendo agit avec son concept d'upcycling contre la montagne toujours croissante de déchets électroniques. Au cours des sept dernières années, outre la boutique en ligne, neuf filiales ont été ouvertes dans les villes de Bâle, Zurich, Berne, Bienne, Saint-Gall, Lucerne et Winterthour. Le concept de revendo met l'accent sur la réutilisation des produits Apple et Android afin de renforcer l'utilisation durable et de maintenir les appareils en circulation plus longtemps. Avant que les appareils achetés ne soient remis en vente, leurs performances sont améliorées par de petites améliorations techniques et le remplacement de composants. L'entreprise emploie environ 120 personnes et est dirigée par Aurel Greiner, VRP & CEO & actionnaire principal, et Laurenz Ginat, CEO. www.revendo.ch
  • Robotec Solutions AG, Seon : Robotec Solutions AG fait partie des pionniers de l'automatisation robotisée avec des sites en Suisse, en Allemagne et en Chine. Avec l'expérience de plus de 700 projets réalisés pour diverses branches, l'entreprise est un leader dans la construction de systèmes robotisés. Robotec Solutions AG a été fondée en 1983 et emploie aujourd'hui 55 personnes. La durabilité est très importante pour l'entreprise : Elle utilise exclusivement de l'électricité issue d'énergies renouvelables et elle veille à appliquer des principes d'approvisionnement respectueux de l'environnement et un recyclage optimal. Robotec Solutions AG est dirigée par le propriétaire et CEO Nick Koch. www.robotec-ag.com
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