Label contre les déchets sauvages

A partir de mai 2017, le label No Littering distinguera les villes, les communes et les écoles qui s'engagent contre le littering. Le label doit encourager les institutions dans leur engagement, les motiver à prendre d'autres mesures et faire connaître leur engagement auprès de la population. La Communauté d'intérêts pour un monde propre (IGSU) est à l'origine du label. La nouvelle mesure est soutenue par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et par l'organisation Infrastructures communales (OKI).

Bâle-Ville, l'un des premiers promoteurs du label No Littering, mise sur le nettoyage, la sensibilisation, la répression, les manifestations propres et l'implication des commerçants dans la lutte contre les déchets sauvages. (Photo : Jérôme Depierre)

 

Les villes, les communes et les écoles jouent un rôle clé dans la lutte contre le littering. Elles supportent une grande partie des coûts engendrés par le littering et ont la responsabilité d'inciter la population à gérer correctement les déchets. Elles sont très nombreuses à fournir un travail intensif et à mettre en œuvre des actions créatives. Mais leur engagement n'est pas suffisamment perçu et apprécié par le public.
La Communauté d'intérêts monde propre (IGSU) introduit le label No Littering afin de confirmer l'engagement des villes, des communes et des écoles, de les motiver à poursuivre leurs efforts et de faire connaître leurs prestations. Le label permet en outre aux institutions de prendre clairement position et de s'engager publiquement contre la mauvaise habitude de jeter ou d'abandonner négligemment des déchets sur le sol.


La persévérance est nécessaire
Le fait qu'une personne élimine correctement ses déchets ou qu'elle les jette simplement par terre dépend de son attitude. Les attitudes ne peuvent pas être changées d'un jour à l'autre. Il faut du temps et de la persévérance pour convaincre quelqu'un de changer son comportement. Le label doit contribuer à maintenir la motivation des institutions à un niveau élevé et à poursuivre résolument les objectifs fixés. "L'IGSU conseille et soutient depuis de nombreuses années les villes, les communes et les écoles dans leur lutte quotidienne contre le littering", rapporte Nora Steimer, directrice de l'IGSU. "Avec le lancement du label No Littering, nous donnons un nouveau signal clair en faveur d'un environnement propre et aidons à diffuser les messages des institutions".

Les villes, les communes et les écoles saluent l'initiative
"Nous travaillons tous les jours pour inciter les gens à éliminer correctement leurs déchets", explique Matthias Nabholz, chef de l'Office de l'environnement et de l'énergie de Bâle-Ville. "Le label souligne l'importance de la tâche consistant à aborder le problème des déchets sauvages de manière conséquente et en collaboration avec la population. De plus, cette distinction confirme que nous sommes sur la bonne voie".


Martin Frei, collaborateur technique de l'administration des constructions de St. Margrethen, se réjouit lui aussi du lancement du label : "Le label No Littering représente pour nous une grande possibilité de montrer à la population, de manière croustillante, tout ce que nous faisons et les actions que nous avons prévues pour l'avenir".

Denise Widmer, directrice générale de l'école de Suhr, estime qu'il est important que le label puisse également être demandé par les écoles : "La gestion correcte des déchets doit être apprise dès le plus jeune âge. Le label motive les écoles à traiter le thème du littering de manière encore plus intensive et récompense celles qui s'engagent déjà avec succès pour un environnement propre".


Le label désigne et encourage les institutions engagées
Toutes les villes, communes et écoles de Suisse ont la possibilité de demander le label. Pour ce faire, l'institution doit adhérer au catalogue d'exigences et faire une promesse de prestation suffisante. Si la ville, la commune ou l'école se voit attribuer le label, elle peut l'utiliser gratuitement dans toute sa communication pendant l'année civile correspondante et montre ainsi de manière efficace pour le public que le littering n'est pas accepté dans le domaine de responsabilité de son institution. Elle renforce ainsi l'impact de ses mesures de lutte contre le littering.


Les déchets sauvages sont inesthétiques et coûtent
L'indice de littering de l'IGSU confirme que des mesures de lutte contre le littering sont nécessaires. Selon le sondage de l'année dernière, près des trois quarts des personnes interrogées se sentent "plutôt fortement" à "fortement" dérangées par les déchets qui traînent. De plus, le littering occasionne chaque année des coûts à huit chiffres : "Selon une étude de l'OFEV de 2010, les dépenses de nettoyage s'élevaient alors à près de 200 millions de francs par an dans toute la Suisse", indique Marco Buletti, chef de section Division Déchets et matières premières de l'Office fédéral de l'environnement OFEV. Les villes et les communes devraient en supporter environ 75%. "Le label No Littering de l'IGSU valorise les institutions qui s'engagent contre les déchets sauvages et permet de mettre l'accent non seulement sur les problèmes, mais aussi et surtout sur les solutions possibles", explique Marco Buletti.

60% de l'électricité suisse est renouvelable

L'électricité consommée en Suisse provient à 58% d'énergies renouvelables : 53% de grandes centrales hydrauliques et environ 5% de photovoltaïque, d'éolien, de petites centrales hydrauliques et de biomasse. 21% proviennent de l'énergie nucléaire et près de 2% des déchets et des sources d'énergie fossiles. Pour 19% de l'électricité fournie, l'origine et la composition ne sont pas vérifiables. C'est ce que montrent les données relatives au marquage de l'électricité en 2015.

Près de 60% de l'électricité consommée en Suisse provient d'énergies renouvelables

Les données relatives au mix de fourniture d'électricité suisse (mix électrique à partir de la prise, voir encadré) sont collectées chaque année et publiées sur www.stromkennzeichnung.ch dans le cockpit du marquage de l'électricité. Les données publiées aujourd'hui renseignent sur la fourniture d'électricité 2015. Le tableau est le suivant :

  • 53,4% de l'électricité fournie en 2015 ont été utilisés en Grandes centrales hydroélectriques ont été produits (2014 : 49,5%). L'énergie hydraulique fournie a été produite à 88,8% (2014 : 87,6%) en Suisse.
  • 20,7% (2014 : 26,0%) de l'électricité fournie ont été utilisés en Centrales nucléaires de la production d'électricité. Ce chiffre est inférieur à la part de l'énergie nucléaire dans le mix de production suisse (34%). L'énergie nucléaire fournie provient à 88,2% de Suisse.
  • 19,4% (2014 : 18,1%) de l'électricité fournie provenaient de des sources d'énergie non vérifiables. Cette part relativement élevée s'explique probablement par le fait que le marché européen achète de plus en plus d'électricité d'origine fossile et nucléaire, sans acheter les garanties d'origine correspondantes. La part des sources d'énergie non vérifiables n'a cependant que légèrement augmenté par rapport à l'année précédente.
  • La part nouvelle source d'énergie renouvelable (solaire, éolien, biomasse et petite hydraulique) est en constante augmentation, passant de 4,7% (2014) à 4,9% en 2015, dont 94% ont été produits en Suisse et près des trois quarts soutenus par la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC).
  • En 2015, l'électricité fournie provenait en petites quantités de Déchets (1%) et les sources d'énergie fossiles (0.6%).

Plus de transparence

Afin d'accroître la transparence pour les clients et d'assurer la qualité du marquage de l'électricité, le Conseil fédéral a déjà mis en œuvre différentes mesures. Depuis 2013, toutes les centrales électriques - à l'exception des très petites installations - doivent être enregistrées dans le système de garanties d'origine géré par la société nationale du réseau de transport Swissgrid. De plus, l'ordonnance sur l'énergie exige des fournisseurs qu'ils utilisent toutes les garanties d'origine existantes pour le marquage de l'électricité et qu'ils déclarent à leurs clients une part de "sources d'énergie non vérifiables" supérieure à 20%.

Début 2016, le Conseil fédéral a en outre indiqué dans le rapport "Marquage de l'électricité : déclaration complète obligatoire avec garanties d'origine" comment les sources d'énergie non vérifiables (électricité grise) pourraient être totalement éliminées. Sur la base de ce rapport, la déclaration complète a été intégrée dans la proposition du 1er février 2017 relative à la révision de l'ordonnance sur l'énergie.

Voitures à gaz à faibles émissions d'oxyde d'azote

Les derniers résultats de mesure de l'Empa, l'institut de recherche du domaine des EPF à Dübendorf ZH, montrent que les voitures diesel modernes émettent beaucoup plus d'oxydes d'azote que prévu. Lors des tests effectués par l'Empa, les véhicules à gaz ont obtenu de bien meilleures valeurs : ils roulaient 60 à 140 fois plus proprement que les voitures diesel mesurées.

Les véhicules à gaz émettent massivement moins d'oxydes d'azote toxiques que les véhicules diesel.

Les véhicules diesel font à nouveau la une des journaux. La raison en est les derniers résultats de mesure de la Empaqui montrent la quantité d'oxyde d'azote émise par les voitures diesel modernes. Les oxydes d'azote sont particulièrement problématiques en ce qui concerne la formation d'ozone en été. Dans les villes, les oxydes d'azote provenant du trafic dépassent régulièrement les valeurs limites prescrites.
"Ceux qui souhaitent dès aujourd'hui rouler plus proprement que ne l'exige la loi peuvent le faire", écrit l'Empa dans le dernier numéro de son magazine "Empa Quarterly" et suggère l'achat d'un véhicule au gaz naturel/biogaz. En effet, les voitures à gaz testées ont obtenu d'excellentes valeurs de mesure : Alors que les véhicules diesel modernes Euro 6 émettaient jusqu'à 1400 mg/km d'oxydes d'azote, les voitures à gaz en émettaient moins de 10 mg/km. Elles roulaient donc 60 à 140 fois plus proprement que les véhicules diesel mesurés. Les valeurs maximales d'une voiture à essence également testée étaient supérieures à 50 mg/km.

Au moins 10% Biogaz
Les véhicules à gaz circulent en Suisse avec une part de biogaz d'au moins 10 pour cent. Ils émettent non seulement moins d'oxydes d'azote que les véhicules traditionnels, mais aussi beaucoup moins de CO2 et d'autres polluants nocifs pour l'environnement et la santé, comme les particules fines. Le classement Auto-Environnement de l'Association Transports et Environnement (ATE) confirme depuis des années le caractère écologique des véhicules à gaz. En 2017, ils ont à nouveau atteint les premières places.

texte : VSG

138 000 tonnes de déchets électroniques collectées

En 2016, la population suisse a remis près de 138 000 tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques pour élimination. Cela représente 4000 tonnes de plus que l'année précédente.

Les quantités de déchets électroniques recyclés ont augmenté dans presque toutes les catégories.

En Suisse, les appareils électriques et électroniques usagés peuvent être remis gratuitement pour être recyclés. Ceci grâce à la taxe anticipée de recyclage (TAR) qui s'applique à l'achat d'un nouveau produit. Le recyclage de l'électronique est organisé et géré par les deux systèmes de reprise suivants SENS eRecycling et Swico Recycling. En 2016, 137'808 tonnes de déchets électriques et électroniques ont été produites au total (133'789 l'année précédente). En termes de poids total, 62% sont des appareils ménagers et des ampoules (SENS eRecycling), 38% sont des appareils usagés issus de l'informatique, des télécommunications et de l'électronique grand public (Swico Recycling).

Augmentation des quantités récupérées pour les appareils ménagers et le photovoltaïque
Le système SENS a permis de reprendre et de traiter 85'446 tonnes d'appareils électriques et électroniques. Par rapport à l'année précédente, la quantité reprise a augmenté dans presque toutes les catégories. Le gros et le petit électroménager marquent particulièrement ce résultat avec une augmentation de 10 et 11%. En revanche, les quantités de luminaires (-18%) et de sources lumineuses (-1%) sont en recul. L'évolution dans le domaine du photovoltaïque est passionnante - depuis début 2015, les modules sont repris dans tous les centres de collecte SENS. Les installations photovoltaïques de première génération sont désormais continuellement démontées et remplacées par des installations modernes et efficaces. Cette tendance se reflète très clairement dans les taux de reprise : alors qu'en 2015, environ 70 tonnes de modules photovoltaïques étaient recyclées avec SENS, ce chiffre est passé à environ 120 tonnes en 2016.


Les poids légers restent tendance
La tendance vers des produits ICT à la fois plus performants et plus légers s'est poursuivie en 2016. Ainsi, l'année dernière, le poids total des quantités récupérées a baissé d'environ 4 %. Au total, 52'362 tonnes d'appareils informatiques, d'électronique de divertissement et de télécommunication ont été rapportées (54'721 tonnes l'année précédente).

Contrairement au nombre d'unités, qui a continué d'augmenter. Le facteur déterminant reste la redistribution des écrans plats et des écrans cathodiques. En 2016, le nombre de téléviseurs à écran plat et de moniteurs PC à écran plat rapporté au poids total a augmenté respectivement de 52% et de 30%. Il en va tout autrement pour les téléviseurs à tube cathodique et les moniteurs PC. Ici, le poids a diminué de 34 pour cent (TV) et de 39 pour cent (PC).

Consommation d'électricité stable malgré un hiver froid

Plus de jours de chauffage, croissance de la population et croissance économique : malgré tout, la consommation d'électricité en Suisse est restée stable en 2016 par rapport à l'année précédente.

Barrage dans la vallée de la Verzasca : la production hydroélectrique a diminué de 8% en 2016.

En 2016, la consommation nationale d'électricité en Suisse était de 62,6 milliards de kWh. Après déduction des pertes de transport et de distribution de 4,4 milliards de kWh, la consommation d'électricité s'élève à 58,239 milliards de kWh. Cela représente 0,01% ou 7 millions de kWh de moins qu'en 2015 (58,246 milliards de kWh). Les variations par rapport à l'année précédente ont été de -1,2% au premier trimestre, +1,0% au deuxième, -2,8% au troisième et +2,8% au quatrième trimestre 2016.

Bien que d'importants facteurs d'influence (voir ci-dessous) aient eu pour effet d'augmenter la consommation, la consommation d'électricité en Suisse est restée stable, car ils ont pu être compensés par des gains d'efficacité :

  • Développement économique : selon les premiers résultats provisoires, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,3% en 2016 (source : Secrétariat d'État à l'économie, SECO).
  • Evolution de la population : selon les résultats provisoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS) du 6 avril 2017, la population de la Suisse a augmenté de 1,1% en 2016.
  • Météo : en 2016, les degrés-jours de chauffage ont augmenté de 6,7% par rapport à l'année précédente (voir tableau en annexe). Etant donné qu'en Suisse, près de 10% de la consommation d'électricité sont utilisés pour le chauffage, cette évolution a un léger effet d'augmentation de la consommation.

Les analyses annuelles ex post de la consommation d'énergie pourront fournir des informations supplémentaires sur les facteurs déterminants de l'évolution de la consommation d'électricité (publication en octobre 2017).

Production nationale d'électricité en 2016

La production d'électricité (production nationale) a diminué de 6,6% en 2016 pour atteindre 61,6 milliards de kWh (2015 : 66,0 milliards de kWh). Après déduction de la consommation des pompes de stockage de 2,9 milliards de kWh, la production nette s'élève à 58,7 milliards de kWh. Au troisième trimestre, la production nationale était supérieure à celle de l'année précédente (+0,7%), mais au premier (-10,6%), au deuxième (-1,3%) et au quatrième trimestre (-16,4%), elle était inférieure aux valeurs correspondantes de l'année précédente.

Les installations hydroélectriques (centrales au fil de l'eau et centrales à accumulation) ont produit 8,0% d'électricité de moins que l'année précédente (centrales au fil de l'eau - 0,1%, centrales à accumulation - 13,7%). En été 2016, la production des centrales hydroélectriques a baissé de 2,4% par rapport à l'année précédente (centrales au fil de l'eau + 1,4%, centrales à accumulation - 6,2%), et de 15,4% au cours des deux trimestres d'hiver (centrales au fil de l'eau - 3,2% et centrales à accumulation - 21,2%).

La production d'électricité des centrales nucléaires suisses a baissé de 8,4% pour s'établir à 20,2 milliards de kWh (2015 : 22,1 milliards de kWh). Malgré le record de production de la centrale nucléaire de Gösgen, cette baisse s'explique principalement par les arrêts exceptionnels de la centrale nucléaire de Beznau I (toute l'année) et de la centrale nucléaire de Leibstadt (de septembre à décembre). En 2016, la disponibilité du parc nucléaire suisse était de 69,4% (2015 : 76,0%).

Les centrales hydroélectriques ont participé à la production totale d'électricité à hauteur de 59,0%, les centrales nucléaires à hauteur de 32,8% et les installations thermiques conventionnelles et renouvelables à hauteur de 8,2%.

Excédent d'importations en 2016

Avec des importations de 38,0 milliards de kWh et des exportations de 34,1 milliards de kWh, l'année 2016 s'est soldée par un excédent d'importations de 3,9 milliards de kWh (2015 : excédent d'exportations de 1,0 milliard de kWh). Au premier et au quatrième trimestre (trimestres d'hiver), la Suisse a importé un solde de 8,2 milliards de kWh (2015 : 3,3 milliards de kWh) ; au deuxième et au troisième trimestre, elle a exporté un solde de 4,3 milliards de kWh, comme l'année précédente.

Les recettes provenant des exportations d'électricité se sont élevées à 1'387 millions de francs (4,09 ct./kWh). Les importations ont entraîné des dépenses de 1'532 millions de francs (4,04 ct./kWh). Ainsi, en 2016, la Suisse a enregistré pour la première fois un solde négatif de son commerce extérieur de 145 millions de francs (2015 : solde positif de 234 millions de francs).

Source : OFEN

Une installation power-to-heat permet une puissance de réglage négative

Alpiq met en service sa première installation Power-to-Heat - et propose ainsi une nouvelle puissance de réglage négative. Cela doit permettre d'ouvrir de nouvelles opportunités commerciales sur les marchés de l'énergie dans le contexte de la volatilité des énergies renouvelables.

La production de vapeur est assurée dans la chaufferie par deux chaudières à électrodes d'une puissance de 11 MW chacune.
(Photo : Alpiq)

Plus l'énergie solaire et éolienne fluctuante est injectée dans le réseau, plus la probabilité est grande qu'à un moment donné, la production d'électricité soit supérieure à la consommation. Pour utiliser ce surplus, il est possible de recourir à des accumulateurs - ou à des installations offrant une puissance de réglage négative. C'est ce qu'a fait l'entreprise énergétique Alpiq vient d'être mise en service pour la première fois à Niedergösgen : L'installation Power-to-Heat (P2H) utilise le surplus d'électricité pour produire de la vapeur industrielle dans deux chaudières à électrodes d'une puissance électrique de 11 MW chacune.

Contribuer à la stabilité du réseau

Alpiq propose la puissance négative flexible de l'installation Power-to-Heat sur le marché de l'énergie de réglage. Les exploitants du réseau de transport utilisent cette puissance pour compenser les différences entre l'électricité produite et consommée et garantir ainsi la stabilité du réseau. Cela offre de nouvelles opportunités commerciales pour le groupe énergétique.

L'installation est située sur le site de la centrale hydroélectrique de Gösgen. Le site est optimal en vue d'une utilisation flexible de l'installation P2H en raison de la proximité de la conduite de vapeur entre la centrale nucléaire de Gösgen et l'usine de papier Model AG ainsi que de la proximité de la centrale hydraulique et de l'infrastructure du réseau électrique.

Outre la commercialisation sur le marché de l'énergie de réglage, il existe une possibilité de collaboration avec la Papierfabrik Model AG. L'usine de papier utilise déjà de la vapeur de processus provenant de la centrale nucléaire - mais jusqu'à présent, l'approvisionnement était interrompu pendant la révision annuelle de la centrale nucléaire. La nouvelle installation peut désormais y remédier. Elle injecte la vapeur de processus directement dans la conduite de vapeur de chauffage existante.

Le cœur de l'installation, la chaufferie qui abrite les deux générateurs de vapeur, a été construit par Alpiq. Les travaux ont commencé début octobre 2016 et ont coûté environ 6 millions de CHF.

Promotion de l'innovation : de bonnes notes pour la CTI

Les instruments d'encouragement de la CTI fonctionnent - mais doivent être encore mieux connus : C'est ce que montrent deux évaluations et analyses d'impact sur la promotion de l'innovation.

La CTI reçoit une évaluation positive - mais trop d'entreprises ne connaissent pas les instruments de promotion. (Image : Depositphotos.com)

Les institutions de recherche, les entreprises et les start-ups présentent le travail de la Commission pour la technologie et l'innovation CTI de bonnes notes : Leur travail est ciblé et non bureaucratique, les instruments de R&D sont coordonnés et le coaching est utile. Ce qui est regretté, c'est que les offres de la CTI sont encore trop peu connues. C'est à ces résultats que sont parvenues deux évaluations externes et analyses d'impact de la promotion de l'innovation commandées par la CTI.

L'évaluation externe atteste que la CTI dispose, dans le domaine de l'encouragement de projets R&D, d'un ensemble d'instruments cohérents et coordonnés qui permettent d'encourager aussi bien les projets d'innovation axés sur la science que ceux axés sur le marché. Les partenaires de projet jugent en outre positivement la structure légère et non bureaucratique avec des temps de traitement courts et les connaissances spécialisées du marché et de la science. Selon l'évaluation, la satisfaction concernant la mise en œuvre est grande aussi bien chez les partenaires de recherche que chez les partenaires économiques, et un peu plus élevée chez les premiers. Les évaluateurs voient un potentiel dans la notoriété de la CTI : 55% des entreprises industrielles de plus de 20 salariés ne connaissent pas la CTI.

Un tiers d'emplois et d'exportations en plus
Les enquêtes menées auprès des partenaires économiques attestent du renforcement de la compétitivité grâce aux projets soutenus par la CTI. Les entreprises indiquent que les projets CTI les aident surtout à accélérer la mise sur le marché et à générer une plus grande part de marché. Les PME impliquées dans des projets CTI réalisent en outre des dépenses de R&D significativement plus élevées et des investissements plus importants que les entreprises comparables qui n'ont pas été soutenues. Selon leurs propres déclarations, les entreprises soutenues par la CTI améliorent leur chiffre d'affaires d'environ 50 % dans le domaine des projets soutenus et y ont environ un tiers d'employés et d'exportations en plus.

Du point de vue des partenaires de recherche, l'utilité réside principalement dans la mise en réseau avec les partenaires économiques et le renforcement des activités de recherche. L'encouragement de la CTI renforce en outre la relève scientifique par de nouvelles embauches.

80% des start-ups labellisées sont encore sur le marché
La mise en œuvre du coaching pour les start-ups est également jugée transparente et conforme aux objectifs. 80% des start-ups estiment que le coaching est utile. Le groupe cible des start-ups basées sur la science est atteint : plus de la moitié sont des spin-offs de hautes écoles. Selon l'enquête, la notoriété du coaching pourrait toutefois encore être améliorée : un quart des start-ups interrogées d'un groupe de contrôle ne connaissait pas l'offre de la CTI. En ce qui concerne l'impact du coaching, les effets sont positifs : Le taux de survie des start-up ayant reçu le label CTI entre 2005 et 2009 est de 80 pour cent. Les 300 start-up admises au coaching pendant la même période ont créé environ 1350 emplois à temps plein jusqu'en 2016. Environ 15 pour cent des start-ups CTI sont des start-ups à croissance rapide.

Trois évaluations externes dans trois domaines
La CTI a pour mandat légal de rendre compte de son activité d'encouragement et de fournir des informations sur ses effets économiques. C'est pourquoi elle a commandé en octobre 2015 trois évaluations externes et analyses d'impact dans les domaines de l'encouragement des projets R&D, du coaching de l'encouragement des start-up et de la promotion de l'entrepreneuriat. Les mandats ont été attribués à trois consortiums. Les deux premiers rapports contenant des recommandations à l'intention de la CTI sont désormais disponibles, le rapport sur la promotion de l'entrepreneuriat sera publié à l'été 2017. En 2018, les suivis des rapports seront publiés avec des résultats actualisés sur une plus longue période.

De son côté, le Contrôle fédéral des finances (CDF) réalise, parallèlement aux analyses d'impact, des études de cas qualitatives sélectionnées sur l'encouragement de projets R&D par la CTI.

La CTI a rédigé des prises de position sur les deux rapports finaux et les recommandations qu'ils contiennent, dans lesquelles elle indique comment classer les conclusions et quelles mesures - également pour Innosuisse qui sera opérationnelle à partir du 1.1.2018 - en découlent désormais. Les rapports finaux et les prises de position peuvent être téléchargés ici : www.kti.admin.ch/wirkungsanalyse.

Texte : CTI

Création d'un réseau de femmes ingénieurs dans le domaine de l'eau

Mettre en réseau les femmes ingénieurs du secteur de l'eau et les rendre plus visibles : C'est ce que veut faire le réseau des femmes ingénieurs de l'eau, créé en janvier.

Le comité directeur du réseau est composé d'Angelika Hess, Lena Mutzner, Angela Birrer et Alexandra Fumasoli (de gauche à droite).

NeWI est l'acronyme du réseau récemment créé des femmes ingénieurs dans le domaine de l'eau. NeWI vise à rendre les femmes ingénieurs dans le domaine de l'eau (eau potable, eaux usées, cours d'eau, protection contre les crues, construction hydraulique, hydrologie et autres) visibles les unes pour les autres ainsi que pour le public. NeWI offre une plate-forme pour l'échange d'expériences personnelles et professionnelles et rassemble des femmes ayant des parcours professionnels et des postes différents. En outre, NeWI souhaite encourager la relève et présenter des modèles aux jeunes femmes ingénieures et aux candidates à l'entrée dans la vie professionnelle, ainsi que des parcours de carrière possibles.

Les fondatrices et membres du comité sont Angela Birrer, ingénieure dans le domaine de l'assainissement urbain ; Alexandra Fumasoli, ingénieure en génie des procédés dans le domaine des stations d'épuration ; Angelika Hess, assistante scientifique en gestion des eaux urbaines à l'EPFZ, ainsi que Lea Mutzner, qui travaille actuellement sur sa thèse de doctorat à l'Eawag sur le thème des micropolluants.

Événements et ateliers

Le réseau a été lancé en janvier 2017 avec un premier événement réussi. Plus de 50 participantes ont pu prendre part à une visite guidée passionnante du NEST, le bâtiment modulaire de recherche et d'innovation de l'EMPA et de l'EAWAG. D'autres événements vont maintenant suivre en 2017, comme l'événement carrière pour les étudiantes, un atelier sur le thème du temps partiel et de la carrière (où les hommes sont également les bienvenus) et le barbecue d'été NeWI prévu chaque année.

Réseau des femmes ingénieurs en eau lors de l'événement fondateur

L'adhésion est actuellement gratuite et l'enregistrement peut se faire à tout moment via la page d'accueil. Le réseau se réjouit d'accueillir de nouveaux membres afin de mener ensemble NeWI vers un avenir prospère. Pour plus de détails sur les événements et l'adhésion, veuillez consulter le site Internet www.wasseringenieurinnen.ch à trouver.

Trop de substances étrangères dans le recyclage du PET

La population suisse est de moins en moins regardante sur le recyclage du PET : la part de matières étrangères augmente. Cela met en danger et renchérit le cycle de recyclage des bouteilles. PET-Recycling Schweiz appelle donc à une plus grande précision dans le tri.

De plus en plus de matières étrangères se retrouvent dans la collecte du PET. PET-Recycling Suisse prévient que la pollution par des substances étrangères met en danger le cycle hautement écologique des bouteilles et renchérit le recyclage du PET. La technique seule ne peut pas y remédier, les Suisses sont appelés à agir. Une nouvelle campagne vise à inciter avec humour la population à éliminer correctement les bouteilles en plastique et en PET.

Les bouteilles en PET pour boissons sont des emballages alimentaires et doivent donc répondre aux exigences les plus élevées en matière de propreté et de pureté. Le degré de pureté du produit recyclé doit être de 99,96 pour cent à la fin du processus de recyclage. Cette valeur n'est possible qu'avec une collecte sélective. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire OFAG exige même que seules les bouteilles à boissons en PET collectées par type soient utilisées pour le recyclage dans le circuit des bouteilles. Cette prescription vise à protéger les consommateurs.

Les centres de tri ne résolvent pas le problème

Si des substances étrangères parviennent à la collecte du PET, les bouteilles à boissons en PET sont souillées par des liquides résiduels (p. ex. shampoing, produits de nettoyage, etc.). Même les deux nouvelles installations de tri de Frauenfeld et Grandson, qui comptent parmi les plus modernes du monde, ne peuvent rien y changer a posteriori. Plus la charge en substances étrangères est élevée, plus il est difficile d'atteindre le degré de pureté exigé. Dans les cas extrêmes, la vitesse des installations de tri doit être réduite jusqu'à 25 pour cent et le tri manuel intensifié. Les substances étrangères triées doivent en outre être éliminées à grands frais - une évolution qui pèse sur l'ensemble du système de recyclage.

Une seule mesure pour aider : bien séparer

La collecte séparée est la base du processus de recyclage ultérieur. Il faut absolument veiller à ce que seules les bouteilles à boissons en PET soient placées dans les conteneurs de collecte bleus et jaunes. En cas de doute, ces trois questions peuvent vous aider : s'agit-il de PET ? Y avait-il une boisson dedans ? S'agit-il d'une bouteille ? Ce n'est que si l'on peut répondre par "oui" à ces trois questions que la bouteille doit être déposée dans la collecte de PET.

Toutes les autres bouteilles en plastique peuvent être recyclées grâce à la collecte séparée des bouteilles en plastique de Migros et Coop, dans le cadre d'un processus de recyclage propre, distinct de celui du PET. Le reste doit être jeté à la poubelle et en aucun cas dans les collectes sélectives.

La collecte des bouteilles en plastique par les grands distributeurs permet aux consommateurs de séparer plus facilement leurs bouteilles en PET et en plastique au début du processus de recyclage. Si le tri est correctement effectué à la source, le recyclage du PET s'en trouve renforcé.

Texte : kw/PET Recycling Schweiz

Bio Suisse a le vent en poupe : Tous les chiffres sont à la croissance

L'année dernière, tous les chiffres clés de l'agriculture biologique et du marché bio étaient nettement à la hausse. C'est ce que montre le nouveau rapport annuel de Bio Suisse. La Suisse est ainsi championne du monde de la consommation bio.

Des poules heureuses : la part de produits et d'exploitations bio augmente sans cesse.

Le bio est toujours en plein boom : en 2016, Bio Suisse a de nouveau enregistré une nette progression. C'est ce que montre le dernier rapport annuel de l'organisation faîtière de la branche bio suisse.

Au 1er janvier 2017, 6144 exploitations en Suisse et au Liechtenstein arboraient le bourgeon bio, soit 386 de plus que l'année précédente. C'est le nombre le plus élevé depuis les années 90. Au total, les exploitations cultivent environ 140 000 hectares, ce qui correspond à une part de 13,4 pour cent de la surface agricole utile totale. La viticulture connaît un véritable boom : 26 viticulteurs misent désormais sur le Bourgeon et augmentent d'un coup leur surface viticole d'un tiers. La plupart des exploitations bio se trouvent dans les cantons des Grisons (1302) et de Berne (1162).

La croissance du marché s'accélère

Le marché bio a également enregistré une hausse : le chiffre d'affaires des aliments bio a atteint un nouveau record avec plus de 2,5 milliards de francs. La part de marché a également augmenté et atteint désormais 8,4 pour cent. Et la croissance s'est même accélérée : Alors qu'en 2015, le marché avait augmenté de 5,2%, en 2016, la croissance a atteint 7,8%.

En Suisse romande, le chiffre d'affaires et la part de marché ont connu une croissance supérieure à la moyenne. La moitié des consommateurs et consommatrices achètent des produits biologiques tous les jours ou plusieurs fois par semaine. Cela représentait 299 francs par personne (2015 : 280 CHF). La Suisse est ainsi championne du monde de la consommation de produits biologiques.

Coop et Migros sont les principaux bénéficiaires du boom du bio : ils réalisent ensemble les trois quarts du chiffre d'affaires, le commerce spécialisé bio doit se contenter de la troisième place.

 

Les produits les plus populaires sont les œufs, les légumes et le pain

Tous les groupes de produits ont progressé et gagné des parts de marché. Comme les années précédentes, les produits frais sont le segment le plus important, avec un chiffre d'affaires de 1,25 milliard de francs et une part de deux tiers du panier total des produits bio. Les produits convenience continuent de gagner en importance et connaissent à nouveau une croissance supérieure à la moyenne. L'importance des produits frais se reflète également dans la liste des best-sellers des différents produits : les légumes arrivent désormais en deuxième position, devant le pain frais. L'œuf reste le produit bio le plus apprécié. La part de marché est supérieure à 20 % pour les trois produits. Ce sont les produits laitiers qui génèrent le plus de chiffre d'affaires : En incluant le fromage, ils représentent un chiffre d'affaires de 314,4 millions de francs.

Vers rapport annuel complet de Bio Suisse

Les ruisseaux sont trop chargés en pesticides

Les petits cours d'eau sont contaminés par une multitude d'herbicides, de fongicides et d'insecticides. Une étude réalisée sur cinq ruisseaux suisses à la demande de l'Office fédéral de l'environnement le montre : Dans aucun cas, les exigences légales en matière de qualité de l'eau n'ont été respectées.

L'idylle est trompeuse : ce sont justement les petits ruisseaux qui sont particulièrement souvent pollués.

45'000 kilomètres, soit les trois quarts du réseau hydrographique suisse, sont considérés comme des petits ruisseaux et des ruisselets. Jusqu'à présent, il n'existe cependant pas de stations de mesure qui y surveillent la qualité de l'eau sur de longues périodes. La valeur informative des échantillons est limitée. Sur mandat de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), l'Eawag et le Centre Ecotox Eawag-EPFL ont donc examiné de plus près cinq cours d'eau en collaboration avec cinq cantons (TG, BL, BE, VS, TI) et l'Association suisse des professionnels de la protection des eaux (VSA). Leurs bassins versants sont typiques d'une forte exploitation agricole. De mars à août 2015, près de 1800 échantillons d'eau ont été collectés. Aujourd'hui, les participants ont publié les évaluations dans deux articles spécialisés de la revue Aqua&Gas. (Ici et ici)

Une multitude de substances actives et des concentrations élevées

Les soupçons selon lesquels les petits cours d'eau sont fortement contaminés par des produits phytosanitaires (PPP) se sont confirmés. Le nombre de substances est très élevé : les chercheurs ont détecté 128 substances actives différentes issues des grandes cultures, des cultures maraîchères, des cultures fruitières et de la vigne dans les échantillons, 61 herbicides, 45 fongicides et 22 insecticides. Dans 80% des échantillons, l'exigence de l'ordonnance sur la protection des eaux (≤0,1 µg/L) d'au moins une substance n'a pas été respectée - dans les cinq ruisseaux étudiés pendant plus de 60 jours, dans le Weierbach (BL) et l'Eschelisbach (TG) pratiquement pendant toute la durée de l'étude de six mois. Des concentrations de certaines substances allant jusqu'à 40 µg/L ont été constatées. Les pics de courte durée sont probablement encore plus élevés, car tous les échantillons ont été moyennés sur au moins une demi-journée.

Mélanges à toxicité chronique et aiguë

Comme la valeur maximale de 0,1 µg/L par substance individuelle dans l'ordonnance sur la protection des eaux n'en dit pas assez sur le véritable risque pour les organismes, les chercheurs ont également comparé les données d'analyse avec des critères de qualité écotoxicologiques. En outre, des biotests ont été réalisés avec des algues et des écrevisses de rivière et la diversité des invertébrés a été étudiée. En effet, en moyenne, ce n'est pas une, mais 20 à 40 substances qui ont été trouvées dans chaque échantillon. Les résultats laissent peu de place à l'interprétation : dans tous les cours d'eau, les critères de qualité relatifs à l'écotoxicité chronique ont été dépassés, parfois de plusieurs fois, au minimum pendant deux semaines (TI), au maximum jusqu'à cinq mois et demi (BL, TG). Dans quatre cours d'eau, même les concentrations à partir desquelles le mélange de pesticides présente un risque de toxicité aiguë pour les organismes sensibles ont été dépassées, au maximum pendant deux mois (VS). Les écrevisses lâchées dans l'un des ruisseaux ont montré des taux de mortalité plus élevés et un comportement léthargique, associés à des concentrations élevées de pesticides. L'évaluation a donné des notes insatisfaisantes et mauvaises sur tous les sites. La pollution la plus faible a été constatée dans la station de mesure tessinoise, car le bassin versant concerné présente une intensité d'exploitation agricole moindre en comparaison. Marion Junghans du Centre Ecotox résume : "Le mélange sans cesse changeant de nombreuses substances à des concentrations problématiques et les risques élevés persistants ne laissent dans de nombreux cas aucun temps de récupération aux organismes".

Plan d'action pour la réduction des risques liés aux produits phytosanitaires en cours d'élaboration

Pour Stephan Müller, chef de la division Eau de l'OFEV, les résultats confirment que les PPS issus de l'agriculture sont - avec les micropolluants qui parviennent dans les eaux via les stations d'épuration - les plus importantes pollutions matérielles actuelles des eaux de surface suisses. C'est surtout le cas dans les petits ruisseaux, qui présentent un intérêt particulier car ils constituent des refuges et des "nurseries" pour les organismes aquatiques, notamment les poissons.

Les mesures techniques récemment adoptées par le Parlement permettent de réduire de moitié la part de micropolluants produite par les stations d'épuration. Selon Müller, il faut maintenant réduire sensiblement la contamination par les PPS. Le plan d'action sur les PPP, élaboré sous l'égide de l'Office fédéral de l'agriculture et dans lequel la protection des eaux est un thème prioritaire, constitue un pas important dans cette direction. En outre, les utilisateurs sont appelés à manipuler ces poisons environnementaux avec précaution et à les utiliser le moins possible.

texte : OFEV

Gestion exemplaire des déchets verts : le Green Award revient à Renens

La commune vaudoise de Renens pratique une excellente gestion des déchets verts et reçoit pour cela le GREEN AWARD suisse de Biomasse Suisse, doté de 3000 francs. Ce prix récompense son excellent travail d'information, son système de collecte exemplaire et sa valorisation de haute qualité des déchets verts.

Une gestion exemplaire des déchets verts : collecte au porte-à-porte des biodéchets avec un camion fonctionnant au biogaz dans la commune de Renens.

Un sac à ordures suisse contient en moyenne environ 30 pour cent de déchets organiques. Or, ces déchets verts peuvent être mieux utilisés sur le plan énergétique que dans une usine d'incinération des ordures ménagères. Il est possible d'en tirer de l'électricité, de la chaleur, du carburant et même du compost. Renens a reconnu très tôt ce potentiel et entreprend beaucoup pour orienter la biomasse dans la bonne direction.

Renens sensibilise parfaitement

Une bonne explication et une large information constituent l'alpha et l'oméga de la gestion des déchets verts de Renens, qui a été récompensée. Des dépliants illustrés avec humour, des calendriers des déchets en plusieurs langues et des fiches d'information faciles à trouver sur Internet fournissent des informations complètes sur la collecte séparée des déchets verts. De plus, des chômeurs et des bénévoles font office d'ambassadeurs pour cette cause. Ces deux éléments suscitent une forte motivation de la part de la population.

Un système de collecte simple

Renens soutient la volonté de collecte de la population avec son système de déchets simple. Une à deux fois par semaine, elle vide les conteneurs bruns qui peuvent être achetés directement auprès de la commune. Pratiquement tous les déchets biogènes sont acceptés, y compris les déchets alimentaires cuits et les déchets de jardin ligneux. L'élimination des déchets verts est financée par une taxe forfaitaire. Renens crée ainsi une incitation financière supplémentaire. Les déchets résiduels sont financés par une taxe au sac.

Le Green Award récompense Biomasse Suisse Les prix récompensent les communes ou syndicats intercommunaux suisses qui se distinguent par une gestion exemplaire des déchets verts. Les critères d'évaluation couvrent tous les domaines, de la sensibilisation et de l'information de la population à la valorisation des déchets verts, en passant par les services de collecte. Le prix est doté d'un montant total de 6000 francs et sera décerné aux trois premiers lauréats. Plus d'informations sur : www.greenaward.ch

Lauréat du Green Award 2017 :

1ère place Renens VD

2e place Sauge BE

3e place Plan-les-Ouates GE

Texte : Biomasse Suisse

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