Confédération : un grand potentiel d'utilisation des énergies renouvelables

Aujourd'hui déjà, 88% de l'électricité et 40% de l'énergie thermique consommées par la Confédération et les entreprises proches de la Confédération proviennent de sources renouvelables. Un nouveau rapport montre qu'il existerait un potentiel encore bien plus important.

Confédération : un grand potentiel d'utilisation des énergies renouvelables
Il existe un grand potentiel d'utilisation des énergies renouvelables au niveau fédéral.

La Confédération assume son rôle de modèle dans le cadre du premier paquet de mesures de la Stratégie énergétique 2050. D'ici 2020, elle vise une augmentation de l'efficacité énergétique de 25% par rapport à l'année de référence 2006. Les acteurs susmentionnés se sont regroupés pour former le modèle énergétique fédéral et ont déjà dépassé cet objectif avec une augmentation de l'efficacité de 26,7% (voir le communiqué de presse du 29 juin 2016). Sans efforts supplémentaires, il n'est toutefois pas garanti que cette valeur puisse être maintenue ou même augmentée dans les années suivantes.

La Confédération veut également aller de l'avant dans l'utilisation et l'autoproduction d'énergies renouvelables. Le Conseil fédéral a donc invité mi-2014 les acteurs de l'initiative Exemple d'énergie pour la Confédération à réaliser des analyses de potentiel correspondantes. Elles doivent montrer dans quelle mesure et à quel coût les énergies renouvelables pourraient être produites sur leurs sites et bâtiments. Le rapport consolidé sur les différentes analyses de potentiel est désormais disponible.

Potentiels électriques

Aujourd'hui, les acteurs de l'exemple énergétique fédéral consomment 1'444 gigawattheures d'électricité par an (GWh/a). 88% (1'277 GWh/a) proviennent de sources renouvelables, dont 10% (139.4 GWh/a) d'autoproduction. Les analyses de potentiel montrent un potentiel réaliste de développement de l'autoproduction de 232,4 GWh/a. Le potentiel le plus important est celui de l'énergie solaire, suivi de l'énergie hydraulique et éolienne. Plus de 50% de ce potentiel est indiqué par le DDPS. Ce potentiel réaliste permettrait de faire passer la part de l'autoproduction d'électricité renouvelable dans la consommation totale d'électricité des acteurs de 10% actuellement à 26%. A noter : L'électricité utilisée pour l'exploitation des chemins de fer (courant de traction) ne fait pas partie de l'analyse du potentiel. Aujourd'hui déjà, plus de 90% du courant de traction provient d'énergies renouvelables.

Les coûts d'investissement pour exploiter l'ensemble du potentiel électrique réaliste sont estimés à environ 370 millions de francs, dont la majeure partie pour les installations photovoltaïques.

Potentiels thermiques

Aujourd'hui, les acteurs de l'exemple énergétique fédéral consomment 917,4 gigawattheures d'énergie thermique par an. 40% (370,3 GWh/a) proviennent de sources renouvelables, dont 70% (261,5 GWh/a) sont autoproduits. Les analyses de potentiel révèlent un potentiel technique global de 438,0 GWh/a pour la chaleur (et le froid) produite à partir de sources renouvelables dans le domaine des EPF. Le plus grand potentiel technique réside dans l'utilisation de l'énergie environnementale avec 35%, suivie par le bois avec 30%. Le potentiel économiquement réalisable n'a pu être que partiellement recensé. Il s'avère toutefois qu'à l'heure actuelle, seul moins d'un tiers du potentiel technique peut être exploité de manière rentable.

Si les chauffages existants doivent être remplacés au cours des 20 à 30 prochaines années et que 50% du potentiel technique doivent être exploités, cela entraînera des coûts d'investissement supplémentaires de 59 millions de francs. Pour l'utilisation des rejets thermiques, la production de chaleur à partir de la biomasse (CCF) et l'utilisation de l'énergie environnementale dans le domaine des EPF, les coûts d'investissement supplémentaires sont estimés à 215 à 230 millions de francs au minimum.

Obstacles

Pour tous les acteurs, le principal obstacle à la mise en œuvre des potentiels réside dans la mise à disposition des moyens d'investissement nécessaires. Cela vaut également pour les solutions rentables sur toute leur durée de vie, car l'investissement initial est généralement plus élevé que pour les solutions conventionnelles. Pour les grandes installations qui produisent également de l'énergie pour des clients externes, un obstacle réside dans le fait que des moyens financiers sont engagés en dehors de l'activité principale. Par ailleurs, il existe des sites qui se prêteraient très bien à la production d'électricité, mais dont les acteurs n'ont pas de besoins propres en électricité. Comme l'administration fédérale civile, le domaine des EPF et le DDPS n'ont pas de mandat de production et de vente d'énergie, les potentiels de tels sites ne peuvent pas être exploités pour le moment.

Suite de la procédure

Les acteurs de l'exemple en matière d'énergie doivent développer des plans d'action pour traiter les potentiels et les obstacles identifiés d'ici fin 2017. La rentabilité doit être prise en compte. Un rapport sur les progrès réalisés sera régulièrement établi dans le cadre du groupe de coordination fédéral Exemple d'énergie.

Source : OFEN

"Twint numérise l'ensemble du porte-monnaie"

Mobile payment Au printemps 2016, Twint AG a fusionné avec Paymit afin de promouvoir un standard suisse en matière de paiement mobile. Thierry Kneissler, CEO de Twint, parle dans une interview avec MK des projets d'avenir du service de paiement et explique les valeurs ajoutées pour les annonceurs et les clients.

Twint et Paymit ont décidé au printemps de faire cause commune. Quand le nouveau service de paiement commun sera-t-il lancé ?

La solution commune sera lancée progressivement en 2017. Nous travaillons actuellement d'arrache-pied à la migration des systèmes. La plupart des banques suisses supporteront la nouvelle solution, notamment PostFinance, UBS, Raiffeisen, Credit Suisse, les banques cantonales de Zurich et de Vaud. Les banques pourront désormais éditer leurs propres applications Twint, et les clients pourront relier directement l'application à leur compte bancaire ou y déposer une carte de crédit.

Outre la fonction de paiement, Twint offre aux commerçants la possibilité de faire de la publicité, par exemple via des coupons.

Exactement. Il ne s'agit toutefois pas d'espace publicitaire, mais - dans la mesure où ils souhaitent de telles offres - d'avantages concrets pour les clients. C'est pourquoi nous appelons ces possibilités des "valeurs ajoutées". De notre point de vue, les valeurs ajoutées sont absolument centrales. Car elles sont la clé pour que de nombreux Suisses utilisent Twint à l'avenir.

Quelles sont exactement les offres disponibles sur Twint ?

Outre les coupons numériques, Twint propose des cartes de pointage numériques ainsi que le dépôt de cartes de fidélité. Une fois déposée ou activée, la carte client est automatiquement intégrée dans le processus de paiement. L'exemple le plus connu est la Supercard de Coop. Twint est donc bien plus qu'une nouvelle solution de paiement et numérise l'ensemble du porte-monnaie.

Quels sont les avantages de la publicité mobile via les coupons ?

Les coupons sont un instrument de marketing classique permettant d'augmenter les ventes. Avec Twint, le commerçant peut s'adresser à des groupes de clients ciblés et minimiser ainsi la perte de diffusion. Et ce, sur le smartphone, que beaucoup n'éloignent pas de plus d'un mètre, même en dormant.

Les coupons de Twint sont également très pratiques pour le client : il peut activer les coupons qui l'intéressent et ils sont automatiquement validés lors du paiement avec Twint. Fini le temps où l'on se rappelle à la caisse qu'il y a encore un coupon quelque part chez soi...

Mais pour cela, Twint a besoin des données personnelles des utilisateurs.

Les clients ont le choix. En d'autres termes, ils acceptent en toute connaissance de cause que leurs données soient utilisées à cette fin. Ils peuvent modifier ce paramètre à tout moment, c'est-à-dire désactiver l'utilisation des données. Il est bien entendu possible d'utiliser la fonction de paiement de Twint sans un tel consentement.

Indépendamment de cela, nous ne transmettons pas de données personnelles aux commerçants. Les données restent chez Twint et sont enregistrées en Suisse. La seule exception est la transmission du numéro de la carte client lorsqu'un client l'a déposé dans l'application Twint. C'est analogue au monde physique : si je présente la carte client à la caisse, le commerçant connaît cette information.

Des cartes de pointage peuvent également être utilisées. Quelle est l'idée sous-jacente ?

Les cartes de pointage servent à fidéliser les clients et de nombreux commerçants en proposent aujourd'hui sous forme physique. Souvent, ces cartes sont oubliées ou ralentissent le processus de paiement à la caisse. Si le client a activé la carte de timbrage chez Twint, il reçoit automatiquement un timbre numérique à chaque paiement. Lorsque la carte de pointage est pleine, le client reçoit un coupon avec l'offre correspondante dans l'application Twint. Les clients comme les commerçants bénéficient de beaucoup plus de commodité.

Pouvez-vous déjà nous donner un exemple de campagne réussie via Twint ?

Digitec a utilisé le couponing lorsqu'il a rejoint Twint. Lors de la campagne, 650 coupons ont été diffusés, dont environ 500 ont été activés et 60 échangés. La campagne a donc atteint un taux de conversion des coupons activés en coupons échangés de plus de dix pour cent.

Est-il également possible d'intégrer Twint dans la boutique en ligne de l'entreprise ?

Oui, Twint est une solution de paiement cross-canal : on peut payer à la caisse d'un magasin, à des distributeurs automatiques et dans le commerce électronique ou envoyer de l'argent à des amis. Lors du processus de paiement dans une boutique en ligne, un code QR apparaît, que l'on scanne dans l'application Twint pour ensuite confirmer le paiement. Il n'est donc plus nécessaire de saisir les données de la carte de crédit lors du processus de paiement. La nouvelle solution permettra en outre de relier Twint directement au compte bancaire. Il n'existe pas de moyen plus rapide et plus pratique que Twint pour faire ses achats en ligne.

Quelles sont les extensions prévues pour Twint à l'avenir ?

En nous basant sur le système actuel, nous pouvons offrir beaucoup de choses avec peu d'efforts de développement : Nous voulons par exemple remplacer l'argent liquide dans chaque magasin de ferme ou aider les commerçants à réaliser des promotions sur plusieurs canaux. Nous souhaitons également rendre le processus de check-out encore plus pratique pour les achats en ligne ou permettre le paiement des factures via Twint. n

La lutte pour l'attention dans la publicité mobile

La publicité mobile sera le numéro 1 du marché publicitaire mondial à partir de 2017. Mais comment procéder pour que des campagnes de plusieurs millions de francs ne passent pas à côté de l'attention des utilisateurs de smartphones et de tablettes et ne se perdent pas quelque part en route ? Des spécialistes prennent position.

Les smartphones et les tablettes ont pris la suprématie numérique. Cela fait déjà deux ans que la fréquence d'utilisation des terminaux mobiles dans le monde a dépassé pour la première fois celle des ordinateurs de bureau. Depuis, l'écart ne cesse de se creuser. Selon des enquêtes internationales, la première chose qu'une personne sur deux fait aujourd'hui en se réveillant est de prendre son smartphone. Plus de 3,5 milliards de personnes sont donc également des destinataires potentiels de toutes sortes de messages numériques. Ce n'est donc qu'une conséquence logique qu'en 2017, le mobile dépassera également l'Internet stationnaire en termes de dépenses publicitaires mondiales et le distancera probablement rapidement.

Des opportunités gigantesques et de nombreux défis

La "publicité mobile", comme on l'appelle dans le jargon, offre donc des chances gigantesques, mais aussi de nombreux défis qu'il s'agit de maîtriser. Les spécialistes de la branche en sont convaincus. Par exemple Boris Sabel, directeur de Plista, un fournisseur de solutions pour la publicité native et la distribution de contenus basé à Berlin. "Les petits écrans des terminaux mobiles par rapport à ceux des ordinateurs de bureau font que les annonces sur les smartphones sont rapidement plus intrusives et gênantes que celles sur les ordinateurs de bureau", fait-il remarquer. C'est pourquoi, selon lui, il est important pour les annonceurs de trouver de nouveaux formats innovants qui s'intègrent mieux aux petits écrans.

"Les différents systèmes d'exploitation des terminaux mobiles font également que la publicité mobile devient un défi", explique Sabel. Environ 80 pour cent de l'utilisation mobile se fait au sein d'applications. La publicité doit toujours être adaptée au système d'exploitation respectif en raison de la "navigation dans l'application". "Si l'on accède à Internet via un navigateur, comme c'est le cas pour les ordinateurs de bureau, le système d'exploitation ne joue aucun rôle".

Architectures de tracking et tracking de conversion

"Les campagnes pour mobiles et tablettes représentent un grand défi en termes de conception, de production, de ciblage et surtout de mesure de résultats tangibles", explique Ivano Celia, propriétaire et directeur de Media Bros GmbH à Uster près de Zurich. Selon lui, cette activité est particulièrement difficile en Suisse, car elle en est encore à ses balbutiements. "Les éditeurs locaux se sont d'abord un peu endormis sur le sujet. Maintenant, pratiquement chaque éditeur suisse invente ses propres formes de publicité avec ses propres désignations et formats. Mais malheureusement, les spécifications correspondantes sont souvent incomplètes ou décrites de manière erronée", explique Celia.

Cela rend les choses assez difficiles pour les planificateurs et les agences de création qui gèrent le tout, et surtout pour les annonceurs qui paient pour cela. "En même temps, Facebook, Instagram, YouTube et Google dominent le marché et proposent des offres de pointe dont le marché suisse ne semble même pas tenir compte". La publicité sur mobile et tablette est encore très difficile à réaliser dans notre pays, du moins à grande échelle, et n'est pas modulable à l'échelle industrielle.

Définir et visualiser les architectures de suivi

Ivano Celia ne souhaite toutefois pas seulement désigner les dysfonctionnements, mais aussi proposer des solutions. "Pour une mesure solide de telles campagnes, nous recommandons de définir et de visualiser très tôt des architectures de suivi, pour une meilleure compréhension de tous les participants au projet ainsi que comme base pour la mise en œuvre technique".

Comme pour les films, il est judicieux d'écrire un storyboard. Pour les campagnes sur mobile et tablette, le suivi des conversions devrait en outre être testé de manière approfondie suffisamment tôt avant le lancement de la campagne. Celia : "On peut ainsi s'assurer que le déroulement et les mesures fonctionnent sans problème pendant la campagne".

Manque d'acceptation et d'attention

"Dans le domaine de la publicité mobile, nous devons encore nous pencher davantage sur les défis de la publicité en ligne. Dario Piccinno, propriétaire et partenaire d'Eyeonx, évoque un autre sujet.

Il est donc d'autant plus important de planifier toute la campagne, c'est-à-dire l'ensemble du parcours de l'utilisateur, jusque dans les moindres détails. "Cela commence par le fait que le message publicitaire doit être communiqué sans grands détours. Si nous avons éveillé l'intérêt de l'utilisateur - et si nous ne l'avons pas agacé - il est prêt à s'intéresser davantage au produit ou à la marque - et à cliquer sur la bannière publicitaire".

Piccinno est convaincu qu'un ciblage bien pensé aide énormément à éviter les pertes de diffusion et à s'adresser aux utilisateurs dans des domaines thématiques ciblés.

Une page de renvoi spécifique à la campagne a du sens

"Mais même le support publicitaire le plus innovant, le plus beau et le plus intéressant ne sert à rien si l'utilisateur ne trouve pas en un clic ce qui lui a été promis sur la bannière", explique le spécialiste d'Eyeonx. Cela signifie que les obstacles éventuels doivent être éliminés en amont de la campagne. Le site web doit être examiné de près : Est-il responsive ? L'utilisateur s'y retrouve-t-il ? A-t-il accès aux informations souhaitées en quelques clics et peut-il acheter le produit promu ? Piccinno : "Pour amener l'utilisateur encore plus facilement et directement aux informations pertinentes, il est souvent judicieux de créer une landing page spécialement conçue pour la campagne".

Moins de complexité, c'est plus d'attention

Pour Claudio Holenstein, Country Manager Suisse d'Adverserve, les surfaces publicitaires très limitées sur les petits écrans mobiles constituent également un défi essentiel pour le marketing mobile. Il est donc important et efficace de présenter les messages de manière simplifiée. "L'attention est ainsi beaucoup plus élevée, car la consommation du message publicitaire se fait en toute connaissance de cause".

Holenstein fait remarquer que les mobiles sont désormais utilisés 24 heures sur 24. Les intervalles d'utilisation sont donc plus courts, mais plus fréquents que pour les ordinateurs. "C'est pourquoi le message doit être pertinent et simple". La publicité mobile ne doit en aucun cas être considérée comme une simple extension des mesures en ligne classiques. "Le potentiel est bien trop énorme pour cela".

Les attentes doivent être clairement définies

Afin de rendre ce potentiel mesurable et de l'exploiter effectivement, Theodor Esenwein, Chief Innovation Officer chez Adwebster, recommande, comme pour toute campagne, de définir clairement les attentes au préalable et d'évaluer le bon Key Performance Indicator (KPI). "La page d'atterrissage, en particulier pour les campagnes mobiles, présente cependant ses propres dangers", constate-t-il.

Si celle-ci n'est pas optimisée pour les appareils mobiles ou si le processus de conversion est trop long, un grand potentiel peut être gaspillé. "En raison de la surface plus petite, il est souvent plus difficile de garantir une reconnaissance entre l'annonce et la page cible. Or, c'est justement cette reconnaissance qui est particulièrement importante sur les appareils mobiles, car l'utilisateur doit être informé qu'il se trouve sur la page correcte et souhaitée".

Distinction claire entre tablette et smartphone

Un énorme potentiel, de nombreux pièges : la bonne gestion de la publicité mobile détermine donc de manière décisive le succès des campagnes. Quelles sont les formes de publicité sur smartphone et tablette qui fonctionnent le mieux à l'heure actuelle ?

Il n'est pas facile de répondre à cette question, explique Ivano Celia. Il faut considérer les formes de publicité séparément, car les éditeurs et les plateformes en ligne suivent des voies différentes à cet égard. "Il est peu probable que quelqu'un pense spontanément à Facebook, Instagram, YouTube et Google pour la publicité sur mobile et tablette. Pourtant, ce sont effectivement les quatre acteurs les plus pertinents avec la plus grande portée planifiable sur les smartphones et les tablettes en Suisse".

Mais il faut aussi faire la différence entre tablette et smartphone. Pour la tablette, le monde est plus ouvert parce qu'il n'y a pas forcément besoin d'une application et que les sites Responsive bien conçus des éditeurs avec une approche classique sont également pris en compte. "Facebook, en revanche, est aujourd'hui utilisé à 80 ou 90 pour cent via un smartphone, dont la majeure partie avec l'application Facebook".

Les formes publicitaires intégratives sont demandées

Pour Dario Piccinno aussi, le succès de cette forme de publicité s'oriente en premier lieu sur le comportement des utilisateurs. "Il ne faut pas oublier que les appareils mobiles sont souvent utilisés sur le canapé pour passer le temps, mais le plus souvent en déplacement et pour obtenir rapidement des informations".

Il est donc important de miser sur des formes publicitaires intégratives qui s'intègrent parfaitement dans le contenu et qui ne perturbent pas inutilement le flux de lecture, voire qui agacent. Piccinno cite le mobile rectangle comme bon exemple. "Mais les annonces vidéo sont également de plus en plus appréciées - il faut toutefois veiller à ce que le contenu soit adapté aux mobiles, c'est-à-dire des vidéos courtes et concises avec un message publicitaire clair".

La publicité native, une solution efficace

Du point de vue de Boris Sabel, la publicité native offre une solution efficace aux défis de la publicité mobile. "Grâce à leur design, les Native Ads s'intègrent parfaitement dans le contexte éditorial des sites web et des applications mobiles".

Ainsi, le flux de lecture n'est pas perturbé et une expérience utilisateur positive est garantie - ce qui profite à l'acceptation de l'utilisateur. "Grâce à la combinaison informative du texte d'accroche et de l'image, l'utilisateur peut en outre décider individuellement et en très peu de temps si les contenus proposés l'intéressent", explique Sabel.

Le niveau atmosphérique de l'utilisateur est décisif

Pour Claudio Holenstein d'Adverserve, le succès ou l'échec d'une campagne de publicité mobile se décide toujours en fin de compte au niveau de l'atmosphère de l'utilisateur. "C'est comme dans le monde des ordinateurs. Les messages qui ont du succès sont ceux qui sont bien conçus et intéressants, qui s'intègrent parfaitement dans le flux de lecture et qui ne se superposent pas quelque part et ne gênent donc pas. "n

Zurich distinguée comme ville de congrès durable

Zurich fait partie des villes de congrès les plus durables au monde. En comparaison avec d'autres villes, elle obtient le troisième meilleur score du Global Destination Sustainability Index (GDS). Cet indice promeut et encourage une industrie de la réunion durable dans le monde entier.

Zurich distinguée comme ville de congrès durable-perspectives environnementales
Zurich distinguée comme ville de congrès durable-perspectives environnementales

La ville de Zurich joue un rôle de pionnier dans l'organisation de congrès durables. Elle atteint en Classement GDS le troisième meilleur score par rapport aux autres villes. GDS est l'abréviation de Global Destination Sustainability Index. Il promeut et encourage le développement durable de l'industrie internationale du meeting et évalue l'attractivité des lieux de manifestation dans quatre catégories : Environmental Performance, Social Performance, Supplier Performance et Convention Bureau Performance. L'indice compte par exemple le pourcentage d'hôtels situés à moins d'une demi-heure d'un site d'exposition (Zurich : 98%) ou le nombre de chambres d'hôtel d'une ville pouvant se prévaloir d'un certificat de durabilité délivré par un label reconnu (Zurich : 50%).

Martin Sturzenegger, directeur de Zurich Tourisme, se réjouit de ce classement : "Ce résultat montre que nous sommes sur la bonne voie. Il reflète notre compréhension de la durabilité. Nous nous fixons des objectifs crédibles et ambitieux aux niveaux de l'économie, de l'écologie et de la société. La prise de conscience d'un développement durable - notamment dans le tourisme - doit être encore renforcée auprès de tous les groupes d'intérêts de la destination".

Source : Office du tourisme de Zurich

Domaines d'activité à optimiser pour la nouvelle année

Retarus, spécialiste mondial de la logistique de l'information, a identifié cinq tendances que les entreprises devraient prendre en compte dans leur communication commerciale en 2017 :

(Image : depositphotos_Symbolbild)

1.) Logiciels malveillants par e-mail

Selon l'institut AV-TEST, plus de 390.000 nouveaux programmes malveillants sont désormais enregistrés en moyenne chaque jour. Cela représente l'équivalent de 270 nouveaux virus informatiques par minute. Cela correspond également à une enquête récente des spécialistes de la sécurité de Retarus, qui ont enregistré en 2016 3,5 fois plus de virus en un seul mois que sur l'ensemble de l'année 2015. Le problème : les solutions antivirus pures ne peuvent pas offrir une protection à 100 %.

Il est donc urgent de mettre en place de nouveaux mécanismes de sécurité. Par exemple, des solutions de détection innovantes permettent d'identifier des programmes malveillants non détectés dans un premier temps, même s'ils ont déjà pénétré dans l'infrastructure de l'entreprise. L'administrateur est immédiatement informé des destinataires concernés et peut réagir avant même que le malware ne cause des dommages.

Si un fichier infecté a déjà été exécuté, les fonctions de détection facilitent non seulement l'analyse légale, mais fournissent également des informations sur la base desquelles les vulnérabilités peuvent être détectées et les paramètres du système optimisés.

2.) L'échange d'informations en point de mire

Avec l'augmentation du nombre de partenaires impliqués dans les processus commerciaux électroniques, la communication commerciale devient également plus complexe. Pour un succès commercial à long terme, un échange d'informations sans faille tout au long de la chaîne d'approvisionnement et la livraison fiable d'informations pertinentes sont donc au moins aussi importants que des contenus ciblés.

Qu'il s'agisse d'une commande, d'un rappel de produit ou d'un mTAN, il est important que les données critiques pour l'entreprise soient toujours disponibles au bon moment et au bon endroit dans le monde entier. Les messages qui ne sont pas livrés à temps ou qui ne sont pas fiables entraînent rapidement des coûts élevés. Les logisticiens de l'information permettent aux entreprises d'assurer un flux d'informations sans faille en mettant à disposition toutes les voies de communication électroniques dans le monde entier via un réseau de livraison global.

3.) Une numérisation conséquente

À l'avenir, le succès de l'entreprise dépendra plus que jamais de la qualité et de l'actualité des informations échangées. Les processus manuels existants sont souvent sujets à des erreurs et prennent beaucoup de temps. Pour optimiser les processus opérationnels, les processus de communication doivent être regroupés, consolidés et numérisés sans trop d'efforts. Les données doivent être transmises directement aux appareils ou aux applications qui en ont besoin et qui peuvent les traiter.

Les plateformes de communication en nuage et les services qui y sont connectés assurent un échange d'informations efficace, que ce soit de personne à personne (P2P), d'application à personne (A2P) ou automatisé dans le cadre de la communication de machine à machine (M2M).

4. l'expérience client est décisive

Selon les analystes d'IDC, le marché de la gestion des communications clients va croître en moyenne de huit pour cent au cours des cinq prochaines années. Les processus de communication sur mesure sont ici décisifs : seule une communication commerciale fiable, sûre et personnalisée permet de se rapprocher des clients et de les fidéliser, créant ainsi un avantage déterminant sur des marchés saturés où la pression concurrentielle est forte.

Grâce à une prestation de services fiable, à une communication et une intégration automatisées des processus et à des rapports transparents, il est possible d'utiliser des services de communication innovants pour effectuer des transactions plus efficacement et garantir une interaction plus rapide avec les clients. Dans l'idéal, les services peuvent être intégrés de manière transparente dans des applications commerciales par le biais d'API standardisées et être adaptés à tout moment, de manière rapide et flexible, à de nouvelles exigences. Ils répondent en outre aux exigences les plus élevées en matière de sécurité et de conformité.

5.) Exigences croissantes en matière de communication dans l'IdO

Qu'il s'agisse d'appareils ménagers, de voitures ou de robots industriels, de plus en plus d'appareils sont reliés entre eux par l'Internet des objets (IoT). Une partie importante de l'utilité du produit résultera à l'avenir de la combinaison intelligente de logiciels, de capteurs et de communication. Afin de garantir un flux d'informations sûr et intégré sur toutes les parties de la chaîne de processus, différents protocoles d'application et de communication doivent être imbriqués les uns dans les autres.

Des solutions cloud spéciales pour la logistique de l'information permettent un échange de données efficace et sécurisé de toutes les plateformes intégrées. Les informations importantes pour l'entreprise sont toujours livrées au bon moment et dans le format le plus approprié pour le destinataire. Si nécessaire, les données sont traduites automatiquement dans d'autres normes de communication.

Un flux d'informations sûr et efficace entre l'entreprise, ses partenaires et ses clients contribue de manière déterminante au succès commercial.

https://www.retarus.com/

Le "travail simple" est également central

Garder les travailleurs âgés qui ont fait leurs preuves dans l'entreprise n'est pas seulement une nécessité sous le mot d'ordre de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, mais aussi là où une qualification formelle n'est pas nécessaire : dans le travail simple.

Un travail précis et rapide est nécessaire : Budimir Popovic rive les ressorts de base et les ressorts de flexion pour les abaissements de portes chez Planet GDZ. (Photo : Markus Imhof/Planet GDZ AG)

De nombreuses entreprises s'efforcent de maintenir et de promouvoir le potentiel des travailleurs âgés dans le travail simple, afin de conserver les collaborateurs éprouvés et leurs compétences au sein de l'entreprise. Les entreprises considèrent que le plus grand risque - pour les collaborateurs comme pour l'entreprise - est la santé des collaborateurs âgés. C'est ce que montrent les résultats d'une étude de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse FHNW. L'étude contribue à combler les lacunes de productivité et de qualification qui vont de pair avec le vieillissement du personnel et la pénurie de personnel.

Simple, mais pas sans exigences

Si un travail est considéré comme "simple", cela ne signifie pas qu'il est sans exigence. Le terme "travail simple" désigne les activités qui ne nécessitent pas de qualification formelle. Les travailleurs apprennent ces activités dans le cadre d'une formation initiale. Le travail simple est principalement exercé par des personnes sans diplôme professionnel, mais aussi par des personnes dont les qualifications ne sont pas reconnues dans notre pays ou qui ne peuvent accéder au marché du travail avec leurs qualifications. La forte proportion de femmes et d'immigrés dans le travail simple est frappante. Dans de nombreux secteurs, le travail simple est associé à un âge moyen relativement élevé.

Pour la Suisse, il n'existe pas de données sur l'ampleur totale du travail simple. Dans des économies comparables à l'Allemagne, la part du travail simple dans l'industrie manufacturière est d'environ 25%. En Suisse, on compte par exemple 50 pour cent de travailleurs simples dans le secteur de la transformation de la viande.

"Le travail simple est central"

"Les employés effectuant un travail simple ont longtemps été considérés comme une ressource de main-d'œuvre flexible, facilement interchangeable et remplaçable, mais cela a changé depuis", explique Thomas Geisen de la Haute école de travail social FHNW, qui a dirigé l'étude avec des collègues de la Haute école d'économie FHNW et de la Haute école pédagogique FHNW. L'étude montre que le travail simple est considéré par de nombreuses entreprises comme un facteur productif central. "Pour nous, le travail simple est central", s'accordent à dire des responsables du groupe de restauration SV Suisse et du groupe Bell, transformateur de viande. Et un responsable de Planet GDZ, fabrication et vente de joints abaissés pour portes, constate : "Ce sont les collaborateurs qui réalisent chez nous la création de valeur".

Le travail simple ne disparaîtra pas

L'hypothèse répandue selon laquelle le travail simple va quasiment disparaître en raison de la rationalisation et de l'automatisation ne devrait pas se confirmer. Au contraire, le travail simple évolue sous l'effet des changements technologiques et des transferts ont lieu dans les chaînes de production ou entre les branches, par exemple par le biais de l'externalisation. Ainsi, la diminution du travail simple dans la production industrielle est compensée par une augmentation dans les services aux personnes.

Beaucoup de routine, santé en danger, peu de formation continue

Le risque de problèmes de santé est considéré par les entreprises comme le principal défi de la fidélisation du personnel âgé. Les personnes âgées travaillant dans des emplois simples ont souvent exercé pendant des années des activités routinières et généralement pénibles sur le plan physique, dans des conditions difficiles et avec un faible salaire. De telles contraintes, mais aussi le manque de possibilités d'évolution et de promotion, peuvent avoir un effet négatif sur la fidélisation des employés à l'entreprise. "Un coup d'œil sur les statistiques de la formation continue montre que ce sont justement les personnes sans diplôme professionnel qui n'utilisent guère les offres formelles de formation continue et de qualification", explique Nathalie Amstutz, responsable du co-projet à la Haute école d'économie FHNW.

Stratégies pour garder les collaborateurs qui ont fait leurs preuves

Les entreprises qui abordent activement les défis du travail simple cherchent des réponses dans les domaines de la promotion de la santé, de la formation continue et de la gestion du personnel. Plusieurs des entreprises interrogées ont introduit la rotation des postes afin de lutter contre les charges unilatérales et la monotonie excessive. Des incitations financières et des avantages sont également proposés. Et les responsables du personnel ont déjà l'œil sur le recrutement de personnel pour des tâches simples, afin que les nouveaux collaborateurs restent plus longtemps : Recruter du personnel résidant dans la région ou faire venir d'anciens employés temporaires sont des stratégies courantes.

Le sujet n'a guère été étudié jusqu'à présent

L'étude de la FHNW "Personnel vieillissant et travail simple" est la première enquête sur ce thème en Suisse ; même au niveau international, le sujet n'a été étudié que de manière ponctuelle. Vingt entreprises de l'industrie de production, de l'hôtellerie et de la restauration ainsi que du secteur social et de la santé ont participé à l'étude. Outre les entreprises citées Planet GDZ, SV Suisse et le groupe Bell, Syngenta, ABB et l'hôtel cinq étoiles bâlois Les Trois Rois ont également participé à l'étude. En outre, dix interviews ont été menées avec des experts d'associations, d'assurances sociales et de syndicats.

Le projet "Personnel vieillissant et travail simple" fait partie du programme de recherche et de développement "Société vieillissante". Ce programme est l'une des quatre initiatives stratégiques avec lesquelles la FHNW s'attaque aux défis sociaux de notre époque. Les trois autres thèmes actuels : Il manque du personnel qualifié en sciences naturelles et techniques (initiative stratégique "EduNaT"), une gestion durable de l'énergie est nécessaire (initiative "Energy Chance"), la compétitivité de l'économie doit être renforcée (initiative "Entrepreneuriat").

Source : Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse, Haute école de gestion

Comment le chef du personnel travaillera-t-il dans cinq ans ?

Nous aimons parler de l'avenir - mais à quoi ressemblera-t-il ? Le responsable RH du futur a envoyé à Christoph Kull de Workday une carte postale de l'année 2021. Voyez vous-même à quoi pourrait ressembler le travail d'un chef du personnel, ou plutôt d'un Chief Employee Experience Officer (CHRO) dans le futur.

La meilleure approche pour commencer l'analyse est d'aller de l'arrière vers l'avant. Un CHRO doit pouvoir définir des objectifs. (Image : Depositphotos_deposithar)

La responsable RH du futur suit les traces de l'actuel directeur financier et devient un élément clé de la gestion.

La journée d'un CHRO - dont le titre est peut-être aussi Chief Employee Experience Officer ou Chief People Officer - ressemblera peut-être à cela dans cinq ans : Le matin, elle se connecte à un appel budgétaire pour expliquer au CEO comment le nouveau concept de personnel a permis d'atteindre les derniers pics de rentabilité. Ensuite, elle s'assoit dans la salle de conférence de réalité virtuelle à Tokyo pour le briefing de presse.

Enfin, à l'heure du dîner, elle rencontre les principaux clients logistiques de l'entreprise en Europe pour se faire une idée des camions sans conducteur et des navires entièrement automatisés, et de l'influence que cela aura sur la culture et l'orientation stratégique de son entreprise.

Tendances possibles

Le responsable RH du futur suit les traces de l'actuel directeur financier et devient un élément clé du management. Le CFO est un modèle de réussite : il a appris à parler le langage du conseil d'administration et à présenter les bons faits pour que ses recommandations deviennent des contributions de valeur stratégique.

Compétences des responsables RH

Que doit savoir faire le directeur des ressources humaines de demain ? "Un CHRO doit diagnostiquer les problèmes, prévoir les résultats et proposer des solutions qui, au niveau du personnel, aident à créer de la valeur pour l'entreprise [article complet en anglais à cette adresse Lien ].“

Le crux, c'est le pronostic :

En modélisant son plan pour l'avenir, le CHRO peut montrer au conseil d'administration ce que les bons talents dans des rôles clés signifient concrètement pour l'entreprise - et comment atteindre avec eux les objectifs de l'entreprise et les bénéfices.

Mais des prévisions fiables nécessitent une analyse robuste. Avec des chiffres solides, le responsable RH peut enfin convaincre les conseils d'administration, traditionnellement orientés vers les chiffres, de ses projets et se défaire de la réputation du "département RH qui se sent bien".

Analyse de données, la voie vers la table du conseil d'administration

La meilleure approche pour commencer l'analyse est d'aller de l'arrière vers l'avant. Au lieu de fouiller dans la montagne de données à la recherche de modèles, le CHRO définit ses objectifs, trouve une problématique claire et revient au début. Pour utiliser ensuite les données avec succès, trois choses sont nécessaires : une affinité pour l'analyse et l'évaluation, des jeux de données propres et le bon logiciel.

Tout cela peut s'apprendre ou se procurer - et fait partie du bagage de base d'un CHRO performant et orienté vers les affaires.

À partir des données, le CHRO du futur identifie les défis fondamentaux de l'entreprise : sondages anonymes ou feedbacks spécifiques sur certains managers, tout peut être analysé pour identifier à temps les courants importants. Armé de ces connaissances, le CHRO sera bientôt assis à la table du CEO et du CFO en tant que partenaire à part entière, il informera la presse sur les stratégies en matière de personnel qui permettent de résoudre les problèmes fondamentaux et il aura un lien direct avec les clients de l'entreprise et les tendances actuelles. Réjouissons-nous donc de l'avenir ! (Texte : Christoph Kull/Workday)

www.blogs.workday.com

"Les bonnes manières ont aujourd'hui une grande importance"

Les bonnes manières, c'était hier ? Loin de là. Dans la société actuelle, et surtout au travail, les bonnes manières ont de nouveau une grande importance. "De bonnes manières sont un signe d'estime", explique la formatrice Susanne Beckmann. Selon elle, il ne s'agit pas de règles poussiéreuses, mais de recommandations pour une présentation appropriée et l'effet sur les autres. Une interview.

Susanne Beckmann : "L'important, c'est d'être authentique en adoptant un comportement valorisant, plutôt que d'avoir l'air d'être imposé".

"Aujourd'hui, le nom de Knigge est synonyme de tout ce qui est lié au savoir-vivre, aux bonnes manières et au style. - Et cela a retrouvé aujourd'hui une grande importance, notamment dans le monde des affaires, car le besoin et la nécessité de nos valeurs pour une interaction positive sont reconnus et souhaités par de très nombreuses personnes".

Madame Beckmann, Knigge est mort depuis longtemps. Pourquoi parle-t-on encore de lui aujourd'hui ?

Susanne Beckmann : Ce qu'Adolph Freiherr Knigge a écrit il y a bien plus de 230 ans n'était pas un ensemble de règles sur la manière de tenir correctement son verre de vin ou de fileter le poisson dans son assiette. Son objectif était d'aider les personnes de statuts et d'origines différents à vivre ensemble de manière respectueuse. Aujourd'hui, le nom de Knigge est synonyme de tout ce qui est lié au savoir-vivre, aux bonnes manières et au style. - Et cela a retrouvé aujourd'hui une grande importance, notamment dans le monde des affaires, car le besoin et la nécessité de nos valeurs pour une cohabitation positive sont reconnus et souhaités par de très nombreuses personnes.

Quelles sont, selon vous, les bonnes manières ?

Je voudrais illustrer mon propos par un petit exemple : Aujourd'hui, il n'est pas rare de voir des collaborateurs passer de longues heures sur leur téléphone portable pendant une réunion. D'une part, je considère cela comme un comportement irrespectueux envers la personne qui dirige la réunion et, d'autre part, cela prolonge inutilement la réunion en raison d'un manque de concentration. Cet exemple peut être transposé à de nombreux autres domaines. Cela commence par une tenue vestimentaire et une apparence appropriées, se poursuit par l'attention et l'estime, et se termine par des manières de table et un comportement adéquats lors des repas d'affaires.

Comment différenciez-vous le contact avec différentes personnes et différents groupes professionnels ?

Au fond, non, car je trouve qu'il va de soi d'accorder du respect à tout le monde. Cela vaut aussi bien pour le service de nettoyage ou l'employé de la production que pour le président du conseil d'administration. Tous les hommes, avec leurs capacités et leur personnalité, sont importants dans les entreprises et bien entendu dans notre société. C'est pourquoi il convient de s'adapter aux différents groupes professionnels, situations et occasions, tant au niveau du contenu que de la langue et de l'apparence. Pour cela, il est possible de développer son propre style dans certaines limites et règles. L'important est d'être authentique en adoptant un comportement valorisant plutôt que d'avoir l'air artificiel. Je considère nos règles sociales comme des garde-fous dans lesquels chacun peut suivre son propre chemin.

L'"envergure" de ces garde-fous est-elle en train de changer ?

En tout cas, il y a toujours des changements. Par le passé, nous avons connu des périodes où l'on a essayé de supprimer complètement ces garde-fous. Entre-temps, l'évolution va à nouveau dans l'autre sens : les bonnes manières ont aujourd'hui à nouveau une grande importance, même dans l'économie.

D'où vient ce changement et qu'est-ce que cela signifie pour les entreprises ?

Nous vivons à une époque où les produits et les services sont souvent interchangeables. La seule différence réside dans l'individu et son impact sur le partenaire commercial ou le client. Celui qui peut convaincre ici par son attention, son style et son estime, a du succès. En outre, une cohabitation respectueuse au sein de l'entreprise permet de vivre une culture d'entreprise motivante, qui donne ensuite une image positive à l'extérieur. Pour ces raisons, les dirigeants d'entreprise attachent de l'importance à un comportement approprié de leurs collaborateurs - des apprentis aux cadres. De nombreux patrons se remettent à dîner avec des candidats pour voir comment ils se comportent. Cela montre à quel point il est nécessaire de se montrer sûr de soi dans ce domaine, car cela peut être décisif pour l'attribution d'un emploi à qualifications égales.

Où les erreurs les plus fréquentes sont-elles commises ?

Eh bien, je n'appelle pas forcément cela une erreur, car il s'agit de développer un certain tact pour certaines situations et occasions. Si l'on connaît les principales règles du savoir-vivre moderne, on peut choisir de les appliquer ou non en toute connaissance de cause, mais il faut alors en assumer les éventuelles conséquences. Il est certain qu'en matière d'habillement, il existe une certaine tendance à la décontraction qui va ici et là à l'encontre du style et de l'étiquette. De même, les manières à table ne correspondent pas toujours aux attentes. Dans la communication, l'attention, c'est-à-dire l'écoute classique, fait souvent défaut. Ce ne sont souvent que des détails qui dérangent l'autre, mais qui sont justement décisifs pour la sympathie ou le rejet.

Peut-on apprendre les bonnes manières ?

Les bonnes manières, ou du moins le sens du savoir-vivre, relèvent en tout cas du foyer familial. Lorsque cela n'existe pas ou plus dans la famille ou à l'école, il faut organiser des séminaires et des formations pour apprendre aux gens à se comporter de manière souveraine et respectueuse dans les différentes situations. Le feed-back que je reçois lors de mes manifestations me montre que ce thème touche beaucoup de gens et qu'il y a beaucoup d'insécurité. J'aimerais transformer ces incertitudes en un comportement sûr et sympathique. Ce que je souhaite transmettre : il ne s'agit pas d'apprendre par cœur des règles ou des modèles de comportement isolés, mais d'avoir le sentiment de savoir quel comportement est adapté à chaque situation. Un bon style n'a pas tant à voir avec des règles qu'avec un certain tact pour les autres.

Susanne Beckmann est formatrice en "Business Knigge" et donne des séminaires dans des entreprises à tous les niveaux hiérarchiques sur le savoir-vivre moderne dans la vie professionnelle. Elle a réuni des conseils et des informations spécialement destinés aux débutants dans son livre "#Benehmen" (ISBN 978-3-00-053228-3). www.susanne-beckmann.de

Dans la prochaine édition imprimée de l'ORGANISATEUR, un article de l'experte suisse en matière de bonnes manières sera également publié. Susanne Abplanalp sur le savoir-vivre au bureau.

Digicomp a une nouvelle patronne

Après 13 ans en tant que CEO, le propriétaire Peter Kupper transmettra la direction opérationnelle de Digicomp à Bak-Heang Ung le 1er janvier 2017 et se concentrera sur le travail stratégique en tant que président du conseil d'administration. Entré chez Digicomp en 2006 et membre de la direction depuis 2011, Baki Ung garantit la continuité en matière de stratégie, de qualité et de suivi des clients, est-il précisé.

Bak-Heang Ung, la nouvelle PDG de Digicomp.

En tant que CEO, Bak-Heang Ung prend la présidence de la direction du groupe Digicomp, qui comprend Digicomp Academy AG, la filiale romande Digicomp Academy Suisse Romande SA ainsi que la société Somexcloud GmbH, acquise mi-août 2016. En tant que CIO, Danko Petrovic fera également partie de la direction pour faire avancer la numérisation du groupe Digicomp et de ses solutions clients.

Peter Kupper voit les plus grands défis pour son équipe dans la numérisation des offres d'apprentissage : "Nous sommes en train de concevoir le mélange approprié de contenus d'apprentissage numériques, de séminaires d'approfondissement et d'échanges d'experts de manière à ce que tous les types d'apprenants et toutes les exigences d'apprentissage puissent être adressés. Avec notre solution globale de formation continue en entreprise, nous apportons les connaissances de nos experts à proximité du lieu de travail de nos participants, tant sur le plan géographique que temporel".

Peter Kupper reste président du conseil d'administration du groupe Digicomp. Il se réjouit : "Avec Bak-Heang Ung, Digicomp a à sa tête une personnalité charismatique et bien connectée qui connaît le business de l'apprentissage comme peu d'autres. En tant que nouvelle CEO, elle donnera les bonnes impulsions pour un avenir prospère de Digicomp en cette période de défi de la numérisation".

www.digicomp.ch

L'électricité verte est de plus en plus populaire

Le courant vert a le vent en poupe : en 2015, les clients et clientes de l'énergie ont commandé 11,3 térawattheures de produits électriques écologiques. Cela correspond à environ 20% de l'électricité vendue en Suisse.

La demande de produits électriques issus d'énergies renouvelables n'a cessé d'augmenter ces dernières années.
La demande de produits électriques issus d'énergies renouvelables n'a cessé d'augmenter ces dernières années.

En 2015, environ 25 pour cent de tous les ménages suisses et 13 pour cent des entreprises ont opté activement pour un produit d'électricité issu d'énergies renouvelables ou un produit d'éco-électricité certifié naturemade star. Ensemble, ces clientes et clients ont acheté en 2015 une quantité d'électricité de 11,3 térawattheures, ce qui correspond à environ 20 pour cent de la consommation totale d'électricité en Suisse.

La demande de produits électriques issus d'énergies renouvelables n'a cessé d'augmenter ces dernières années. En 2015, six pour cent de plus de clients finaux et de consommateurs finaux ont opté pour l'un d'entre eux par rapport à l'année précédente.

L'enquête de marché 2015 porte sur la part de gâteau colorée en vert dans le graphique (produits électriques renouvelables sélectionnés). Celle-ci représente 20 pour cent de la consommation totale d'électricité en Suisse. (Graphique : VUE)
L'enquête de marché 2015 porte sur la part de gâteau colorée en vert dans le graphique (produits électriques renouvelables sélectionnés). Celle-ci représente 20 pour cent de la consommation totale d'électricité en Suisse. (Graphique : VUE)

L'enquête de marché de l'Office fédéral de l'énergie et de l'Association pour une énergie respectueuse de l'environnement VUE considère l'action active du client d'électricité. C'est pourquoi les quantités d'électricité vendues par le biais de produits Green Default sans opting-out ne sont pas comprises dans l'enquête. En effet, ces clients reçoivent du courant issu à 100% d'énergies renouvelables en tant que produit standard sans possibilité de choix et ne peuvent pas passer à un produit énergétique (partiellement) non renouvelable.

Les produits aquatiques et les produits mixtes les plus demandés

Les produits d'eau pure et les produits mixtes sont en tête des commandes - environ 99% de l'énergie commandée activement est vendue par le biais de ces produits. Les produits d'eau pure ont pris de plus en plus d'importance ces dernières années. Cela se reflète également dans les chiffres de la production d'électricité : selon le marquage de l'électricité 20141 , 91 pour cent de l'électricité renouvelable produite en Suisse l'a été dans des centrales hydroélectriques.

Le label de qualité naturemade, un argument de vente important 

La certification naturemade joue un rôle central dans les produits Mix. 57 pour cent de l'électricité vendue par les produits Mix est certifiée naturemade basic, 11 pour cent porte le label naturemade star - le label de qualité le plus strict en Europe pour l'éco-électricité.

Répartition entre un nombre croissant de fournisseurs d'électricité

Au total, 380 fournisseurs d'électricité sur 645 proposaient en 2015 un produit électrique issu d'énergies renouvelables. Ces dernières années, les ventes en constante augmentation se sont réparties sur un nombre croissant d'acteurs du marché. Alors qu'en 2008, trois fournisseurs étaient responsables de 85% des ventes, en 2015, 80% des produits d'électricité renouvelable ont été vendus par les dix plus grands fournisseurs.

Source : Association pour une énergie respectueuse de l'environnement VUE

Sage Start pour les petites entreprises et les start-ups

Sage lance la nouvelle version 2017 de Sage Start, qui facilite encore davantage la collaboration des petites entreprises et des start-up avec leur fiduciaire. Grâce à Sage Start, les entrepreneurs peuvent désormais se faire assister directement en ligne par l'expert-comptable, même dans les domaines auxquels ils ne sont pas eux-mêmes abonnés.

(Image : Sage)

C'est justement dans la comptabilité salariale complexe qu'une solution de programme flexible offre d'énormes avantages. Bien entendu, avec la version 2017, les clients sont prêts pour les formats ISO 20022 du nouveau trafic des paiements, que les établissements financiers suisses introduisent progressivement.

Collaboration flexible avec l'agent fiduciaire

Le nouveau Sage Start offre l'avantage de permettre aux jeunes et aux petites entreprises de démarrer avec la facturation de manière légère et économique, tout en permettant à la fiduciaire d'accéder à l'ensemble des fonctions du logiciel de son côté. Ainsi, l'agent fiduciaire peut gérer la comptabilité salariale dans Sage Start du client fiduciaire, même si ce dernier n'est abonné qu'à Sage Start Facturation, par exemple.

Version trilingue supervisée

"L'expérience montre que c'est la comptabilité salariale qui donne le plus de fil à retordre à nos clients, car elle est très complexe", explique Maxime Bossy, Managing Director de la fiduciaire Findea. "Avec le nouveau Sage Start, il est facile pour nous d'accompagner nos clients de manière sûre et compétente, notamment en ce qui concerne les salaires. De plus, comme Sage Start est trilingue, il est également adapté à l'accompagnement de nos clients en Suisse romande et au Tessin".

Modèle de cloud hybride

Cette collaboration flexible est rendue possible par le modèle de cloud hybride de Sage Start, dans lequel seules les données de l'application sont conservées dans le cloud. Si le client fiduciaire utilise par exemple la comptabilité financière Sage Start, il voit la comptabilisation correspondante des salaires dans sa comptabilité. Si le client décide ultérieurement de s'abonner lui-même à la comptabilité salariale, il obtient immédiatement un accès complet à toutes les comptabilisations de salaires déjà effectuées.

Le client fiduciaire conserve à tout moment la maîtrise de ses données. Celui-ci peut accorder à son fiduciaire l'accès à ses données et le lui retirer en quelques étapes.

Prêt pour le nouveau trafic des paiements

Avec ISO 20022, les établissements financiers suisses uniformisent les formats d'échange de données entre les entreprises et les banques. Sage Start met déjà à disposition tous les nouveaux formats pour les virements, les extraits de compte et les rapports BVR. Grâce à la nouvelle norme ISO, tous les mouvements de l'e-banking peuvent être comparés de manière entièrement automatisée avec la comptabilité de Sage Start, ce qui simplifie considérablement la gestion des liquidités. Cette comparaison des comptes bancaires fonctionne avec toutes les banques suisses.

Le logiciel de gestion est modulaire et disponible à partir de 30 CHF/mois. Les mises à jour et le support sont inclus. Liens complémentaires :

www.sagestart.ch
www.sage-treuhand.ch
www.findea.ch

Les gagnants du Family Business Award 2016

L'entreprise FRAISA SA de Bellach dans le canton de Soleure a remporté cette année le Family Business Award. L'entreprise familiale a convaincu le jury d'experts par sa gestion d'entreprise durable. Hier, la direction de FRAISA a reçu une VW Passat Variant GTE comme prix dans les locaux d'AMAG Soleure.

FRAISA SA, représentée par Peter Roth (à gauche), chef de projet Développement de produits, et les membres de la direction, Hanspeter Kocher (2e à partir de la gauche), Stefan Gutmann (au centre) et Thomas Nägelin (2e à partir de la droite) et Andreas Iseli, AMAG.

Depuis 2012, le Family Business Award récompense chaque année une entreprise familiale suisse gérée de manière particulièrement durable. Le prix a été créé par AMAG en l'honneur de son fondateur Walter Haefner. Cette année, Blumer-Lehmann AG de Gossau, FRAISA SA de Bellach et le Groupe Volet SA de St-Légier étaient en finale. FRAISA SA a convaincu le jury d'experts par sa culture d'entreprise, son engagement à long terme et son développement durable.

En tant que lauréate, elle rejoint les précédents lauréats Wyon AG (2015), Entreprises et Domaines Rouvinez (2014), SIGA Holding AG (2013) et Trisa AG (2012).

La remise des prix a eu lieu le 6 décembre 2016 chez AMAG Soleure. Tous les finalistes du prix reçoivent un véhicule de la part d'AMAG - cette année, il s'agit d'une VW Passat Variant GTE. L'hybride plug-in de la maison Volkswagen accompagnera les finalistes pendant un an de manière efficace et durable.

FRAISA montre sa passion pour le produit

FRAISA produit des outils de coupe ultramodernes pour l'usinage des métaux. L'entreprise a été fondée en 1934 et compte aujourd'hui 540 collaborateurs sur sept sites, ce qui en fait l'un des principaux fabricants de la branche. Malgré sa taille et ses différents sites, FRAISA est une véritable entreprise familiale avec un lien fort entre l'équipe de direction et le personnel. Les collaborateurs se distinguent par leur enthousiasme et leur identification avec le produit. Ainsi, le produit est toujours au centre des préoccupations et toutes les activités et prestations de service sont orientées en conséquence.

Prix de l'entreprise familiale 2017

Pour participer au Family Business Award 2017, la fenêtre d'inscription sera ouverte à partir de février prochain sur le site Internet www.family-business-award.ch à nouveau disponible.

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