La course de la Saint-Sylvestre devient neutre en énergie

Le public est de plus en plus conscient de la durabilité des grandes manifestations, car celles-ci ont un impact élevé sur l'environnement, l'économie et la société. La course de la Saint-Sylvestre de Zurich, qui aura lieu le 11 décembre 2016, sera le premier événement sportif de Suisse à être neutre en termes d'énergie.

La course de la Saint-Sylvestre sera neutre en énergie en 2016. Photo : alphafoto.com / Felix Brunner
La course de la Saint-Sylvestre sera neutre en énergie en 2016. Photo : alphafoto.com / Felix Brunner

La course de la Saint-Sylvestre de Zurich, qui aura lieu le 11 décembre 2016, est le premier événement sportif de Suisse à être neutre en termes d'énergie. Cela est rendu possible grâce à EWZ et à d'autres entreprises qui veillent à ce que l'on économise autant d'énergie que la course de la Saint-Sylvestre en tant qu'événement.

Économiser l'énergie au lieu de compenser le CO2

Le concept de neutralité énergétique a été développé par EWZ. Contrairement aux modèles traditionnels, il ne s'agit pas de compenser les émissions de CO2 par des certificats au moyen d'argent, mais d'économiser effectivement autant d'énergie que la course de la Saint-Sylvestre de Zurich en consomme au total : par exemple la mobilité des participants, le catering, l'éclairage et l'infrastructure.

Cela fonctionne de la manière suivante : D'une part, la consommation d'énergie de la Zürcher Silvesterlauf doit être réduite autant que possible grâce à des mesures d'économie d'énergie propres. D'autre part, en tant que partenaire énergétique, EWZ a mis en œuvre des mesures d'efficacité avec d'autres entreprises, c'est-à-dire des conventions d'objectifs contraignantes pour les économies d'énergie. Au total, la consommation d'énergie totale de la course de la Saint-Sylvestre de Zurich de 324 600 kWh est ainsi compensée. Cela correspond à la consommation annuelle d'énergie d'environ 100 ménages.

Changement numérique : des votes contraignants sont nécessaires

Les entreprises suisses sont-elles vraiment équipées pour les secteurs d'activité numériques ? Le résultat d'une enquête intersectorielle menée par PwC Suisse et l'Université de Saint-Gall auprès de plus de 100 dirigeants et de plus de 500 clients finaux le montre : Seules les entreprises dotées d'une culture d'entreprise agile et flexible sont en mesure de se transformer avec succès.

Pour tous les managers, le numérique n'est pas synonyme de transformation numérique (photo : depositphotos_AndreyPopov).

En raison de la forte augmentation des attentes des clients en matière de solutions numériques, la pression pour transformer le 'numérique' en une stratégie gagnante augmente encore plus", explique Holger Greif, responsable de la transformation numérique chez PwC Suisse.

La culture d'entreprise est l'épine dorsale de toute transformation numérique. Ce n'est qu'avec une culture agile et flexible que les entreprises sont en mesure de se transformer avec succès. Si ces valeurs se reflètent également dans la structure et sont vécues de manière cohérente par le management, les entreprises peuvent tirer profit de la numérisation.

Quatre implications pertinentes ont pu être déduites de l'étude :

1. l'harmonisation

Dans tous les secteurs, il y a un manque de compréhension commune de l'accélération du changement numérique. Pour trouver un dénominateur commun au sein de l'entreprise, le top management (définition de la stratégie), le middle management (exécution de la stratégie) et finalement le client - dont les besoins doivent être satisfaits - doivent tous avoir la même idée de ce que l'on entend par numérisation.

2. orientation client

Les besoins des clients, qui évoluent de plus en plus rapidement, ne sont souvent pas satisfaits par les nouveaux produits et services numériques. Pour offrir une valeur ajoutée au client, il est nécessaire de le placer au centre de l'action.

3. perspectives externes

Être innovant avec les ressources existantes est l'un des plus grands défis. Il est donc essentiel d'apporter à l'entreprise de nouvelles perspectives et de nouveaux talents avec de nouvelles approches.

4) "auto-disruption".

Les entreprises doivent avoir la volonté de changer de mentalité et d'adopter une culture de l'erreur. Seules celles qui apprennent de leurs propres erreurs peuvent réussir rapidement. Suivre de nouveaux modèles d'entreprise et remettre en question son propre succès n'est pas seulement une manière de se mettre au défi, mais aussi de faire progresser la transformation numérique.

Mettre en œuvre des stratégies numériques et les transformer en initiatives mesurables

Il n'a jamais été aussi pertinent de transformer les facteurs mentionnés en une stratégie numérique. "Ce n'est que lorsque le management et les attentes des clients sont alignés que les entreprises peuvent générer de la valeur ajoutée dans le domaine numérique. En raison de la forte augmentation des attentes des clients en matière de solutions numériques, la pression de transformer le 'numérique' en une stratégie réussie augmente encore plus", explique Holger Greif, responsable de la transformation numérique chez PwC Suisse.

www.pwc.ch

La vente mobile se développe, mais le chiffre d'affaires est généré par le desk

Les possibilités de vente mobiles dans le domaine de l'e-commerce progressent. Comme le démontre Adobe dans sa dernière étude "ADI Mobile Retail Report 2016", les plus grands moteurs de croissance sont les smartphones, bien avant les tablettes et les ordinateurs de bureau. Malgré l'énorme taux de croissance des ventes de smartphones, l'ordinateur de bureau reste toutefois la vache à lait du commerce électronique.

Le célèbre bâtiment d'Adobe Systems dans la Silicon Valley inspire le commerce électronique. (Image : Depositphotos ©wolterke)

74 % des visites sont toujours générées par le commerce européen via le desktop. Le smartphone continue certes de rattraper son retard, mais il reste derrière le desktop.

Pour le "Adobe Mobile Retail Report", les données consommateurs ont été examinées sur la base de plus de 300 milliards de visites sur plus de 16'000 et de plus de 90 milliards de lancements d'applications. Aucun chiffre n'a été relevé pour la Suisse, mais des tendances similaires à celles de l'ensemble du marché européen du commerce électronique devraient se dessiner.

Le chiffre d'affaires généré par les smartphones a augmenté de manière significative l'année dernière en Europe, il a même doublé en France (+103%) et en Grande-Bretagne (+99%). En Allemagne également, la tendance est clairement au shopping mobile (+90%). En tant que moteur de croissance du commerce, les smartphones se placent ainsi nettement devant les ordinateurs de bureau et les tablettes.

Malgré l'énorme taux de croissance du chiffre d'affaires des smartphones, l'ordinateur de bureau reste toutefois la vache à lait du commerce électronique : le commerce allemand a par exemple enregistré 79% de son chiffre d'affaires annuel via le canal desktop et seulement 9% via le smartphone. C'est à cette conclusion que parvient le dernier "ADI Mobile Retail Report 2016" d'Adobe.

Préférence pour le bureau (encore)

Le rapport actuel de l'ADI montre une image similaire en ce qui concerne le trafic de détail en ligne : même en ce qui concerne le nombre de visites sur les sites web des commerçants, le smartphone convainc en tant que générateur de trafic avec une croissance immense de 54 % en moyenne en Europe (Grande-Bretagne : 42 %, Allemagne : +80 %, France : +88 %). En revanche, l'importance des ordinateurs de bureau diminue quelque peu en comparaison annuelle (-6 pour cent). Dans l'ensemble, la distribution via les ordinateurs de bureau conserve "l'avantage" :

74 % des visites sont toujours générées par le commerce européen via le desktop. Le smartphone continue certes de rattraper son retard, mais il reste derrière le desktop.

"Les chiffres de croissance impressionnants du rapport ADI Mobile Retail 2016 montrent clairement que le mobile est incontournable dans le commerce électronique de demain. Mais il est également clair qu'il existe encore un énorme écart de performance entre le desktop et le smartphone. En Europe, le taux de conversion sur ordinateur est 2,6 fois plus élevé que sur smartphone", déclare Andreas Helios, Senior Group Manager Digital Marketing Solutions chez Adobe Systems.

Il y a là un besoin urgent de rattrapage pour le commerce. Il s'agit de ne plus transposer le commerce desktop un à un sur le smartphone, mais de répondre aux exigences spécifiques du mobile dans le sens d'une expérience client réussie. Ce n'est qu'ainsi que les clients pourraient conclure leur achat directement sur leur smartphone et ne pas être abandonnés en route, estime le Senior Group Manager Digital Marketing Solutions chez Adobe Systems.

http://www.adobe.ch

Première promotion de conseillers en énergie et en efficacité diplômés

Sept diplômés et une diplômée ont été les premiers à terminer la nouvelle formation de conseiller en énergie et en efficacité avec diplôme fédéral.

Ce sont les huit premiers diplômés de la nouvelle formation de l'AES. (Photo : obs/VSE / AES/Hans-Peter Thoma)
Ce sont les huit premiers diplômés de la nouvelle formation de l'AES. (Photo : obs/VSE / AES/Hans-Peter Thoma)

Andreas Küng, Dominique Urech, Erich Schwegler, Franziska Hirschle, Hanspeter Gisler, Jürg Blattner, Markus Schelbert et Patrick Weber sont les premiers diplômés de la nouvelle formation de l'AES menant au diplôme fédéral de conseiller en énergie et en efficacité. Ils sont appelés à jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre pratique de la stratégie énergétique 2050.

Des généralistes pour la transition énergétique

Les énergies renouvelables - comme l'eau, le soleil et le vent - vont marquer l'avenir. Et l'utilisation prudente de l'énergie, c'est-à-dire l'efficacité énergétique, devient de plus en plus importante pour les entreprises. C'est pourquoi l'AES a développé la formation de conseiller en énergie et en efficacité (CEA).

Les EEB proposent des conseils professionnels complets dans ces deux domaines. Ils savent en outre où et comment les énergies renouvelables peuvent être utilisées de manière idéale. Cette profession exigeante associe les domaines de la société, de l'économie, de la technique et de l'écologie. Dans le cadre de la restructuration en cours du système énergétique, ces conseillers jouent donc un rôle d'interface précieux. Du point de vue de leur qualification, les conseillers en énergie électrique sont des généralistes qui ont déjà passé un examen professionnel (ou un diplôme équivalent). La formation s'adresse à des professionnels engagés qui connaissent les opportunités offertes par le tournant énergétique et qui veulent les saisir.

Il reste encore quelques places pour le prochain cours du printemps 2017. Début : 28 avril 2017. Les personnes intéressées peuvent encore s'inscrire jusqu'à fin décembre 2016. Informations et inscription sur le site de l'AES.

Un éclairage public à LED efficace : effeSTRADA+ est prolongé

Après le succès de la première phase, le programme de promotion de l'éclairage durable effeSTRADA+ sera reconduit à partir du 16 janvier 2017 et de nouveaux projets pourront à nouveau être soumis.

effeSTRADA veut promouvoir des éclairages efficaces sur le plan énergétique dans les espaces publics.
effeSTRADA veut promouvoir des éclairages efficaces sur le plan énergétique dans les espaces publics.

effeSTRADA est le programme national de promotion de l'Association professionnelle de l'industrie de l'éclairage (fvb) visant à soutenir les communes dans l'adaptation de leur éclairage public à une solution LED intelligente. effeSTRADA est soutenu par ProKilowatt et coordonné par l'Association professionnelle de l'industrie de l'éclairage (fvb). L'Agence suisse pour l'efficacité énergétique (S.A.F.E.) se charge du déroulement opérationnel du programme. Des experts neutres sont là pour conseiller et surveiller le monitoring.

Objectifs dépassés

L'objectif d'effeSTRADA est clair : promouvoir un éclairage public efficace sur le plan énergétique. En Suisse, l'éclairage public représente environ 1,5 % de la consommation totale d'électricité. Des LED modernes combinées à une commande intelligente permettraient d'économiser 70 pour cent de l'énergie.

Avec la somme de promotion de 1 million de francs, effeSTRADA poursuivait de 2014 à 16 l'objectif de déclencher des investissements de 5 millions de francs et d'économiser 1,7 million de kWh d'électricité par an. Selon Daniel Cathomen (fvb), les objectifs de la première phase d'effeSTRADA ont été atteints plus rapidement que prévu et ont en outre été largement dépassés : au lieu des 5000 points lumineux LED visés, 5500 ont été subventionnés. Mais beaucoup plus de projets ont été déposés. Plusieurs projets ont dû être rejetés parce que les économies réalisées étaient trop faibles ou parce que les critères n'étaient pas remplis. Au final, des projets ont été rejetés et le budget a été épuisé.

En outre, 390 kWh/a ont été économisés par point lumineux et par an au lieu de 345 kWh/a. Sur 20 ans, l'économie d'énergie a atteint 124%, soit 42,7 GWh au lieu de 34,5 GWh. Au total, 48 communes ont été soutenues. effeSTRADA a versé 100 francs par point lumineux.

Seuil d'éligibilité abaissé

Pour effeSTRADA+, le projet qui lui succède et qui débutera le 16 janvier 2017, le bonus de 100 francs par point lumineux reste inchangé. En revanche, les demandes à partir de 25 points lumineux LED (contre 50 auparavant) sont encouragées si le luminaire est équipé d'un détecteur de mouvement. Chaque point lumineux doit permettre d'économiser au moins 225 kWh/a (contre 200 kWh/a auparavant) ; en règle générale, les anciennes lampes à vapeur de sodium sont remplacées. La durée du programme d'encouragement est à nouveau de trois ans, ou jusqu'à ce que les fonds d'encouragement de 1,2 million de francs soient épuisés. Les projets soutenus doivent être achevés au plus tard 18 mois après leur dépôt.

Inscription au programme de soutien à l'adresse : www.effestrada.ch

Auteur : Stefan Harmann, Magasin de presse

L'investissement durable dans la pratique

En Suisse, les investisseurs institutionnels montrent un intérêt croissant pour les placements durables. Cela s'accompagne d'un besoin croissant d'informations, tant parmi les conseils de fondation des caisses de pension et des fondations que parmi les experts techniques des assurances et d'autres investisseurs institutionnels. Avec le manuel sur les placements durables, Swiss Sustainable Finance (SSF) présente pour la première fois un ouvrage de référence sur ce thème.

Comment mettre en œuvre concrètement une politique de placement durable ? Un nouveau manuel donne des conseils.
Comment mettre en œuvre concrètement une politique de placement durable ? Un nouveau manuel donne des conseils.

La prise en compte de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les investissements rencontre un succès croissant auprès des investisseurs institutionnels suisses, comme l'a montré la dernière étude de marché sur les placements durables en Suisse. "En raison de la diversité des différentes approches, il n'est souvent pas facile pour les responsables de se faire une idée d'ensemble et de choisir celle qui convient à leur organisation. C'est pourquoi nous avons élaboré, en collaboration avec une trentaine d'experts issus de nos membres, un manuel pratique sur le sujet", explique Sabine Döbeli, directrice de Swiss Sustainable Finance.

En quatre parties, le contexte des placements durables est mis en lumière, les approches actuelles de placements durables ainsi que des classes d'actifs durables spécifiques sont présentées et un guide pour la mise en œuvre concrète d'une politique de placement durable est présenté. En complément, huit études de cas illustrent la manière dont différentes organisations suisses ont mis en œuvre avec succès leur propre politique de placement durable.

Les partenaires soulignent l'importance d'un outil d'information indépendant

L'idée de ce manuel est venue du groupe de travail du SSF "Investisseurs institutionnels", dont font partie de grands investisseurs de renom tels que Helvetia, La Mobilière, Nest Fondation collective, Swiss Re et la Suva. Ceux-ci ont accompagné le processus et ont veillé, avec une équipe de rédaction, à ce que la publication ait une orientation pratique et neutre. "Les organisations qui gèrent de l'argent à titre fiduciaire ne peuvent plus éviter le sujet," explique Hubert Niggli, responsable des finances à la Suva et vice-président de Swiss Sustainable Finance, "le manuel les aide à s'informer sur les différentes options et leur pertinence pour leur propre organisation".

Ulla Enne, responsable du groupe de travail "Investisseurs institutionnels" du SSF et spécialiste des placements chez Nest Fondation collective, une institution de prévoyance qui investit avec succès depuis des années en appliquant une stratégie de placement durable, partage également cet avis et ajoute : "La prise en compte de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus de placement peut aider à mieux identifier les opportunités et les risques de placement à long terme. En tant qu'institution de prévoyance, nous considérons en outre qu'il est de notre devoir de contribuer à un développement durable". Le vaste réseau de SSF a permis de recruter des experts techniques appropriés comme auteurs pour chaque thème. L'Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP), l'Association suisse d'assurances (ASA) et SwissFoundations soulignent, en tant que soutiens, la pertinence du thème pour leurs organisations membres et saluent cette source d'information neutre sur le sujet.

Source : Swiss Sustainable Finance

Le Conseil fédéral baisse les taux de la RPC

Les exploitants d'installations photovoltaïques et de petites centrales hydrauliques recevront à l'avenir des taux nettement plus bas de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). C'est ce qu'a décidé le Conseil fédéral.

Photovoltaïque : les taux de rémunération seront à nouveau réduits en 2017.
Photovoltaïque : les taux de rémunération seront à nouveau réduits en 2017.

Mauvaise nouvelle pour les exploitants d'installations photovoltaïques : les taux de rétribution devraient à nouveau être massivement réduits en 2017. Le taux de rétribution du photovoltaïque sera réduit jusqu'à 28% en deux étapes, le 1er avril et le 1er octobre 2017, et s'élèvera alors uniformément à 13,7 centimes pour les installations rapportées et indépendantes et à 15,8 centimes pour les installations intégrées.

La rétribution unique pour les installations photovoltaïques d'une puissance maximale de 30 kW sera abaissée en deux étapes au 1er avril 2017 et au 1er avril 2018. Pour les installations intégrées et indépendantes, la contribution de base reste inchangée, la contribution de puissance est réduite de 100 francs/kW au total au cours des deux étapes. Pour les installations intégrées, la contribution de base diminue de 200 francs et la contribution à la puissance diminue en deux étapes de 150 francs/kW au total.

Les nouveaux taux de rétribution RPC et les rétributions uniques s'appliquent aux installations mises en service après l'entrée en vigueur de la présente révision de l'ordonnance.

Petite hydroélectricité : bonus d'aménagement hydraulique et redevances de base concernés

Les petites centrales hydroélectriques sont également concernées. Celles-ci bénéficieront dès le 1er janvier 2017 d'une baisse de la rétribution de base pouvant aller jusqu'à 18% et d'une baisse du bonus hydraulique pouvant aller jusqu'à 50%. Les nouveaux taux de rémunération s'appliquent aux installations mises en service après l'entrée en vigueur de la présente révision de l'ordonnance. Ne sont pas concernés les exploitants d'installations mises en service à partir du 1er janvier 2017, mais qui ont reçu une décision positive avant cette date et qui ont envoyé la première déclaration complète d'avancement du projet.

Le 2 décembre 2016, le Conseil fédéral a fixé ces modifications et d'autres dans une révision de l'ordonnance sur l'énergie qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017.

Source : Conseil fédéral/DETEC/OFEN

Etude sur les objectifs environnementaux des entreprises suisses

Une étude commandée par l'OFEV a analysé les objectifs environnementaux des entreprises suisses.

L'énergie, les émissions et les déchets figurent en tête des objectifs environnementaux
L'énergie, les émissions et les déchets figurent en tête des objectifs environnementaux

Les entreprises jouent un rôle décisif dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) fixés en 2015. D'une part, elles fournissent les biens et les services dont la consommation laisse une "empreinte" qui risque de dépasser les limites de la charge planétaire. D'autre part, elles disposent de nombreuses ressources et possibilités d'influence qui leur permettent d'apporter une contribution essentielle au développement durable.

La pertinence des objectifs concrets

La mesure dans laquelle elles sont conscientes de leur responsabilité sociale (Corporate Responsibility) peut être mesurée, entre autres, par le fait qu'elles ont reconnu la thématique de l'environnement comme un facteur de réussite stratégique et qu'elles l'ont systématiquement ancrée dans leur management.

L'existence ou l'absence d'objectifs concrets est un indicateur pertinent et probant à cet égard. En effet, selon une vieille "sagesse du management", on ne peut pas et on ne pourra pas gérer ce que l'on ne peut pas mesurer. Et dans le contexte de la gestion d'entreprise, on ne peut mesurer que quelque chose pour lequel on a préalablement formulé un objectif avec les indicateurs correspondants.

C'est sur ce point qu'est parti le projet "Objectifs environnementaux des entreprises en Suisse", élaboré au cours de l'été 2016, sur mandat de l'OFEV, par un consortium de recherche dirigé par le professeur Claus-Heinrich Daub, directeur adjoint de l'Institut pour la gestion d'entreprise à la Haute école d'économie FHNW, en collaboration avec Herbert Winistörfer, directeur du Center for Corporate Responsibility à la ZHAW School of Management and Law.

Le but de l'étude était de déterminer quels objectifs environnementaux les entreprises suisses publient (dimension quantitative), quels thèmes ou champs d'action environnementaux sont abordés et comment les objectifs sont formulés (dimension qualitative). Il s'agissait également d'identifier les facteurs d'entrave et les facteurs potentiellement favorables.

Pour ce faire, l'équipe de recherche s'est intéressée aux 500 plus grandes entreprises suisses. Celles qui disposent d'un rapport public et publient au moins un objectif environnemental ont été étudiées en détail. Cet échantillon de base était composé de 88 entreprises.

En outre, huit petites et moyennes entreprises (PME) pionnières en matière de reporting sur le développement durable et huit multinationales considérées comme des "meilleures pratiques" en matière d'objectifs environnementaux ont été analysées en tant qu'échantillon de comparaison.

Comme l'analyse des rapports ne peut pas fournir d'informations sur les motivations et le contexte de la fixation d'objectifs, des entretiens individuels et de groupe ont été menés. Les entretiens ont porté sur des directeurs ou des CEO ainsi que sur des responsables du développement durable ou de l'environnement de quelques entreprises sélectionnées.

Des différences importantes entre les branches

La proportion d'entreprises ayant des objectifs environnementaux varie considérablement d'un secteur à l'autre : Alors que dans l'industrie du papier et du carton, dans les banques et dans l'industrie cosmétique, le pourcentage est de 50% ou plus, il est de 5% dans le secteur informatique.

Pour la plupart des entreprises qui formulent des objectifs, l'accent est mis sur l'énergie, les émissions, les eaux usées et les déchets et matériaux. La biodiversité, les produits, le transport et les certificats de fournisseurs sont moins pris en compte. La plupart se limitent à des domaines traités en interne - les étapes précédentes ou suivantes de la chaîne de création de valeur ne sont que rarement prises en compte.

L'étude complète ainsi qu'un résumé se trouvent sur le site Site web de l'OFEV. 

La bombe à retardement de l'empreinte numérique

Le fait de ne pas connaître sa propre empreinte numérique comporte des risques pour sa carrière, car les employeurs s'intéressent de plus en plus à ces données. En même temps, l'utilisation consciente de telles informations offre des chances de se présenter sous un jour positif, par exemple lors de la recherche d'un emploi. Selon une étude récente de XING, les risques et les opportunités sont tous deux sous-estimés.

Le monde numérique ne révèle pas toujours le véritable caractère multiple d'une personne. (Image : Depositphotos_PokerMan)

Seules 6% des femmes interrogées déclarent contrôler leur empreinte numérique.

Seule une personne sur dix en Suisse alémanique vérifie régulièrement ce que l'on peut trouver sur Internet à son sujet. Pourtant, près d'une personne sur trois a déjà découvert des contenus indésirables à son sujet. Risqué : une personne de moins de 30 ans sur quatre publie des contenus privés sur les réseaux en ligne, comme des photos osées que l'employeur n'a pas le droit de voir. C'est ce que montre une étude représentative commandée par le réseau professionnel en ligne XING.

Les informations personnelles disponibles sur Internet influencent de plus en plus de domaines de la vie. Qu'il s'agisse du futur employeur qui, avant d'embaucher un candidat, scrute son profil sur les médias sociaux à la recherche de contenus compromettants, de la nouvelle connaissance qui se procure des informations de fond en ligne avant le deuxième rendez-vous ou du voisin qui, au lieu de bavarder dans la cage d'escalier, préfère faire plus ample connaissance avec son interlocuteur de manière non contraignante en utilisant Google.

Pas de doute : notre empreinte numérique, comme on appelle aussi la somme de ces informations, gagne en importance.

Une utilisation consciente de l'information peut créer de nouvelles opportunités dans la vie professionnelle. Voici les principaux résultats de l'étude représentative réalisée par l'entreprise de sondage d'opinion Marketagent.com AG pour le compte de XING :

Différents motifs  

Même pas 10% des Suisses alémaniques vérifient régulièrement leur empreinte numérique, par exemple en recherchant leur propre nom dans Google. 50% déclarent vérifier rarement leurs informations, lorsqu'ils y pensent par hasard. 24% n'ont vérifié leur empreinte numérique qu'une seule fois et 17% ne se sont jamais souciés de savoir quelles informations les concernant étaient publiquement disponibles sur Internet.

Dans l'ensemble, les hommes sont plus soucieux de leur image virtuelle. 13% d'entre eux déclarent rechercher régulièrement des informations sur leur propre personne sur Internet. Chez les femmes, ce chiffre n'est que de 6%.

Contenu indésirable

Les raisons de vérifier régulièrement les informations que nous laissons sur la toile ne manquent pas. 30% des personnes interrogées ont déjà trouvé des informations qu'elles auraient préféré ne pas voir apparaître publiquement sur Internet. Les 70% restants incluent bien entendu toutes les personnes qui n'ont pas cherché du tout.

Ceux qui ont trouvé ce qu'ils cherchaient étaient surtout contrariés par des données personnelles qui n'étaient plus valables et des profils de médias sociaux obsolètes, suivis par des contenus publiés sans autorisation.

Assis sur une "bombe à retardement numérique

26% des personnes interrogées dans le groupe d'âge de 29 ans et moins ont déclaré avoir déjà partagé en ligne, dans leur environnement privé, des contenus que leur employeur ne peut pas voir. Les péchés les plus fréquents : des photos trop dénudées, des images avec des personnes avec lesquelles on préférerait ne pas être associé professionnellement et des photos sur lesquelles on a visiblement bu trop profondément. Les groupes d'âge plus élevés jouent davantage la carte de la sécurité et publient moins souvent des contenus qui pourraient poser problème par la suite.

De plus, les femmes sont globalement plus prudentes que les hommes lorsqu'il s'agit de contenus sensibles. Parmi elles, 90% s'abstiennent de tout contenu susceptible d'offenser l'employeur. Chez les hommes, ce chiffre n'est que de 77% au total.

Conclusion : les Suisses méconnaissent l'importance de leur empreinte numérique pour leur carrière

Deux tiers des Suisses alémaniques (66%) ne pensent pas que leurs activités sur les réseaux en ligne influencent leur carrière professionnelle. Une idée fausse, mettent en garde les experts. Danica Ravaioli, responsable des ressources humaines chez Adecco Suisse : "Les informations disponibles publiquement sur Internet font partie de l'image globale que nous avons des nouveaux collaborateurs potentiels. Il ne s'agit même pas en premier lieu d'éventuels contenus négatifs, mais plutôt de la chance de se démarquer des autres candidats grâce à des profils en ligne intéressants et à une empreinte numérique globalement positive".

Selon Stefan Poth, Managing Director smart.heads et professeur de Personal Branding à la Haute école d'économie de Zurich (HWZ), ce sont précisément ces opportunités qui sont encore trop peu saisies :

"Il vaut la peine de soigner son profil sur les réseaux professionnels en ligne. C'est justement dans la recherche directe de candidats, la chasse de têtes, que l'on fait de plus en plus de recherches sur les réseaux numériques et c'est là qu'un profil actuel et attrayant est décisif. Les résultats de l'enquête m'étonnent donc. Il y a manifestement un écart entre la pertinence perçue et observable dans la pratique de l'empreinte numérique pour la recherche d'emploi".

Cet écart de perception serait particulièrement important chez les femmes interrogées. 75% ne croient pas à l'influence de leurs activités sur les réseaux en ligne sur leur propre carrière.

www.xing.com

TRAVEL RISK MAP 2017 met en évidence les risques potentiels

Les entreprises mettent l'accent sur la sécurité, bien que le nombre d'incidents de santé soit nettement plus élevé, soulignent les spécialistes d'International SOS et de Control Risks. La dernière TRAVEL RISK MAP 2017 offre un aperçu complet des risques dans les différents pays et aide les entreprises de différentes tailles et leurs collaborateurs mobiles dans leurs mesures de réduction des risques.

En 2016, plusieurs nouveaux événements ont eu un impact sur le secteur du voyage. Les nouveaux risques figurent sur le TRAVEL RISK MAP 2017 (copyright International SOS).

L'année dernière, près d'un tiers (32%) des décideurs ont apporté des modifications aux plans de voyage d'affaires sur la base d'évaluations des risques des différents pays. "Il est très important pour les décideurs en entreprise de disposer d'une source objective fiable pour pouvoir mettre en œuvre des politiques et des plans de voyage", explique Aurora Chatard, Regional Security Manager Europe chez International SOS et Control Risks.

"Les événements de cette année ont fait que les voyages dans des lieux considérés jusqu'ici comme sûrs sont de plus en plus perçus comme un défi. Les mesures prises pour réduire ces risques doivent être appropriées et basées sur le risque réel et non sur la perception générale. Les soins de santé et la sécurité routière ont déterminé plus de 70% de nos services d'assistance l'année dernière".

Souvent, ces questions sont éclipsées par des incidents plus marquants, mais nettement moins probables, comme les attaques terroristes. Les informations et l'évaluation complète de tous les facteurs de risque sont la base de la réussite des voyages d'affaires, de la protection des employés et de la continuité des activités.

Contrôles actuels de voyage et de sécurité

En parallèle à la Travel Risk Map 2017, une vaste enquête a été menée par l'institut Ipsos MORI auprès de plus de 1000 décideurs. Les participants proviennent de 75 pays, représentent environ 500'000 collaborateurs mobiles dans le monde et sont responsables de la réduction des risques liés aux voyages dans leur entreprise.

Malgré une perception accrue du risque de voyage (72% des personnes interrogées), 44% ont déclaré que leur activité de voyage avait augmenté l'année dernière. Plus de la moitié d'entre eux s'attendent à une nouvelle augmentation de leur activité de voyage pour l'année 2017. Voici deux tendances de voyage :

  • 80% des organisations ont modifié leurs itinéraires l'année dernière en raison de problèmes de santé et de sécurité.
  • Près de la moitié des personnes interrogées (48%) indiquent que leur entreprise a investi davantage dans la réduction des risques liés aux voyages au cours de l'année écoulée.

De même, environ 47% de toutes les entreprises interrogées s'attendent à ce que leurs investissements dans les mesures de sécurité continuent d'augmenter. Dans cette perspective, les risques potentiels pour la santé ne doivent pas être négligés. - L'Outlook (que l'on peut trouver sur International SOS) dans la base de données interactive de l'OCDE donne un aperçu des régions les plus dangereuses pour la sécurité et la santé.

TRAVEL RISK MAP 2017

Étude : les salariés suisses ont un autre tic-tac

Lorsqu'il s'agit de l'attractivité d'un employeur ou des raisons pour lesquelles les collaborateurs restent fidèles à une entreprise, les employés suisses ont d'autres priorités que leurs collègues à l'étranger. Comme trop peu d'entreprises en ont pris conscience jusqu'à présent dans notre pays, il est nécessaire d'agir au niveau de la gestion du personnel pour pouvoir rester dans la course aux talents.

En raison des possibilités de soutien numérique, la répartition entre activités hautement qualifiées et activités de soutien va changer radicalement.

"En Europe, le salaire de base est cité en premier depuis des années. Nous attribuons le fait que ce facteur ait désormais gagné en importance en Suisse à l'incertitude économique subjectivement ressentie dans ce pays également", explique Olaf Lang, directeur du département de conseil Talent & Rewards chez Willis Towers Watson.

Deux études récentes de Willis Towers Watson montrent qu'il existe en Suisse un besoin de rattrapage en ce qui concerne l'agenda de modernisation de la gestion des ressources humaines. Elles révèlent que les points de vue des employés et des employeurs divergent encore largement en ce qui concerne les facteurs importants pour l'acquisition, la fidélisation et la motivation des collaborateurs. Cette situation, ainsi que les lacunes dans les compétences de direction, mettent en péril l'engagement durable des collaborateurs et donc le succès de l'entreprise.

Au niveau européen, le salaire de base (1), la sécurité de l'emploi (2) ainsi qu'un travail stimulant (3) font partie des raisons les plus souvent citées pour expliquer l'attrait d'un employeur du point de vue des employés. Ces facteurs sont également cités en premier lieu en Suisse, mais dans un ordre différent. Dans ce pays, l'activité stimulante arrive en tête, suivie du salaire de base et de la sécurité de l'emploi. Le salaire se place donc désormais dans le top 3 par rapport à 2014 (6e rang) et 2012 (4e rang).

Importance du salaire de base

"En Europe, le salaire de base est cité en premier depuis des années. Nous attribuons le fait que ce facteur ait désormais gagné en importance en Suisse à l'insécurité économique ressentie subjectivement dans ce pays également. Il apparaît clairement que les besoins fondamentaux de l'activité, comme par exemple la rémunération, la sécurité de l'emploi et autres, gagnent en importance", explique Olaf Lang, responsable du département de conseil Talent & Rewards chez Willis Towers Watson.

Par sécurité de l'emploi, on n'entend pas seulement le souci de perdre son poste, mais aussi la continuité, la stabilité d'une activité ou la sécurité générale de la carrière.

Mot-clé : Fidélisation des employés

D'autres différences par rapport à l'échantillon global apparaissent dans la plus grande importance accordée par les employés suisses aux collègues compétents, à l'organisation flexible du travail et aux temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail. Si ce dernier facteur joue un rôle moins important pour le recrutement, la proximité du lieu de travail arrive même en troisième position parmi les facteurs les plus importants pour la fidélisation des collaborateurs.

En ce qui concerne la fidélisation, les employés citent respectivement en première et deuxième position un package salarial attractif et les possibilités de développement de carrière. "Il est important de savoir que d'autres facteurs sont à prendre en compte pour la fidélisation des collaborateurs et d'en tenir compte dans la stratégie RH. Car si ces facteurs ne sont réalisables que par un changement, les employés suisses profitent d'un marché du travail toujours sain", souligne Olaf Lang.

Besoin de rattrapage de la part des employeurs

Les employeurs ont du retard à rattraper en ce qui concerne l'évaluation des principaux intérêts des collaborateurs. Pour ces derniers, le package salarial est le premier besoin de base à assurer. Viennent ensuite les opportunités de carrière, la sécurité de l'emploi ou la proximité du lieu de travail. Pour d'autres facteurs de fidélisation, les employeurs évaluent également l'importance de manière différente, voire erronée. Ainsi, selon l'étude Willis Towers Watson Global Workforce Study 2016, la relation avec le supérieur hiérarchique ou l'organisation flexible du travail ne jouent aucun rôle dans la décision des collaborateurs de rester fidèles à une entreprise.

En raison des nouvelles possibilités de soutien technique et numérique, la répartition entre activités hautement qualifiées et activités de soutien va changer de manière drastique. "Les entreprises devront donc à l'avenir regarder encore plus attentivement que par le passé de quel savoir-faire elles ont besoin pour quelles tâches et avec quelles offres - qu'il s'agisse du salaire, du contenu du travail, de l'ambiance de travail ou des possibilités de développement - elles peuvent attirer les collaborateurs ou les freelances adéquats. Les exigences en matière de compétences de direction des managers augmentent ainsi notamment", souligne Lang.

Vous pouvez commander la présentation en anglais des principaux résultats sur willistowerswatson@open-up.ch.

Cinq conseils sur la sécurité de l'information dans les entreprises

La cybersécurité a fait son entrée dans la liste des priorités des directions d'entreprises européennes. Selon une étude récente de l'assureur britannique Lloyd's, 54 % d'entre elles se préoccupent de ce sujet. La sécurité de l'information revêt une importance particulière. Car les données sont le pétrole de l'avenir et ont souvent une importance critique pour l'entreprise. A cela s'ajoutent les lois et les directives qui régissent par exemple le traitement des données personnelles.

Gabriel Gabriel donne des conseils aux directions d'entreprises sur la manière de mieux protéger leurs entreprises contre la cybercriminalité.

La Zurich Assurances a elle aussi récemment Sondage a constaté que les PME étaient "catastrophiquement mal équipées" contre les cyber-attaques. Il n'est bien sûr jamais possible d'exclure complètement une attaque réussie de l'extérieur ou de l'intérieur. Mais des mesures simples rendent déjà plus difficile pour les malfaiteurs de s'emparer d'informations critiques pour l'entreprise. Gabriel Gabriel, Managing Director de Brainloop Suisse, donne cinq conseils pour vivre en toute sécurité.

1. identifier et classer les informations confidentielles

Tous les documents ne sont pas dignes de protection. Un système de classification facile à comprendre avec les catégories ouvert, interne, confidentiel, strictement confidentiel permet de clarifier la manière dont les différents documents doivent être traités et quels groupes de personnes ont accès.

2. définir les responsabilités

Tous les collaborateurs n'ont pas besoin d'accéder à toutes les données sur le serveur de l'entreprise. Cela vaut également pour l'informatique qui, dans de nombreux cas, peut agir sans restrictions. Plus le cercle des personnes autorisées est restreint, plus il est facile d'exclure les abus. Un historique des révisions ainsi qu'une gestion des droits d'information, qui interdit par exemple d'imprimer ou de sauvegarder localement un document, sont également utiles.

3. protéger techniquement les informations

Outre les dispositions organisationnelles susmentionnées, des mesures techniques garantissent la sécurité de l'information. Pour cela, de nombreuses exigences doivent être remplies, telles qu'un cryptage de bout en bout, une gestion efficace des accès, une journalisation conforme aux exigences de révision et une gestion des droits d'information. En même temps, elles doivent être faciles à utiliser. Les solutions basées sur le cloud de fournisseurs externes marquent par exemple des points avec une mise en œuvre simple. Si les entreprises optent pour une telle solution, elles doivent toutefois veiller à ce que le fournisseur n'ait pas non plus accès aux données sensibles. L'emplacement du centre de données est également important. Il détermine la législation en vigueur en matière de protection des données. Les solutions Brainloop, telles que la Secure Dataroom, répondent à ces exigences et permettent de stocker les données en Suisse et même dans leur propre centre de données.

4. mettre en place des politiques internes et former les collaborateurs

Même les meilleurs mécanismes de défense contre la cybercriminalité ne fonctionnent que s'ils sont connus et acceptés par les collaborateurs. Cela suppose que la solution utilisée soit conviviale et que l'entreprise investisse dans des mesures de formation. Les règles relatives au traitement des données sensibles doivent être clairement communiquées et consultables par tous.

5. contrôler la conformité

Ce qui reste à faire : Veiller à ce que toutes les directives soient effectivement respectées. En cas de fuite de données, il faut pouvoir identifier les données concernées et les personnes qui y ont eu accès.

"Ces dernières années, la menace de la cybercriminalité n'a cessé de croître", poursuit Gabriel Gabriel. "Il est donc logique que la sécurité de l'information soit devenue un thème de gestion et que la protection des données sensibles et critiques pour l'entreprise soit une priorité". Selon le directeur général de Brainloop Suisse, qui propose des solutions hautement sécurisées basées sur le cloud pour le respect des exigences légales et des politiques de conformité, un environnement de travail sûr devrait être aussi naturel que la ceinture de sécurité dans une voiture.

Plus d'informations : www.brainloop.com

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