Les Suisses sont généralement considérés comme des payeurs ponctuels de factures. Le service d'information économique Bisnode D&B a une fois de plus analysé le comportement de paiement en Suisse et constate que des fossés se creusent.
Rédaction - 24 novembre 2016
Au Tessin et dans certains cantons romands, la morale de paiement n'est pas au beau fixe. Mais les paradis fiscaux de Zoug et de Schwyz ne sont pas non plus des enfants modèles. (Image : Bisnode D&B)
Le Tessin est le canton avec la plus mauvaise morale de paiement : 61,5 pour cent des factures y sont payées en retard. C'est ce que révèle l'analyse actuelle du comportement de paiement des entreprises au premier semestre 2016. Mais la Suisse italophone n'est pas la seule à se distinguer de manière particulièrement négative avec un pourcentage très élevé de paiements en retard - il y a manifestement un effet de barrière de rösti lorsqu'il s'agit de régler les factures dans les délais. Les cantons frontaliers ne présentent pas non plus une morale de paiement particulièrement bonne. A l'intérieur de la Suisse, le comportement de paiement s'améliore nettement. Le canton d'Uri se distingue ici de manière particulièrement positive, puisque seulement 18,7 % des factures ont été réglées en retard. Au total, 40,5 % des factures ont été payées en retard dans toute la Suisse. Le retard moyen était de 10,8 jours.
Communiqué de presse Compasso : Lutte contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée
"Incapacité de travail - estampillée pour toujours et à jamais ?". L'association Compasso montre à l'aide d'exemples lors du séminaire de cette année que ce n'est pas forcément le cas et présente, à l'aide d'instruments pratiques, comment fonctionne une réinsertion réussie des personnes atteintes dans leur santé.
Rédaction - 24 novembre 2016
La réinsertion ne réussit pas toujours du premier coup. (Image : Depositphotos_GeorgeRudy)
"La réinsertion génère une plus-value pour toutes les personnes concernées et apporte une contribution importante à la lutte contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée", conclut Martin Kaiser.
Les changements démographiques en Suisse ont pour conséquence que le nombre de personnes actives disponibles est de plus en plus faible. Aujourd'hui déjà, le marché du travail suisse manque cruellement de personnel qualifié dans de nombreux secteurs. Il est donc de plus en plus important de mieux exploiter le potentiel de main-d'œuvre nationale. Les personnes souffrant d'un handicap en font également partie.
Compasso aide les employeurs à réintégrer des professionnels compétents dans le processus de travail ou à les maintenir dans la vie active. "Compasso apporte ainsi une contribution importante à la réduction de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée", souligne le président de la Confédération Johann N. Schneider-Ammann dans son message de bienvenue aux participants du colloque de cette année.
Souligner les compétences
La réinsertion consiste à réintégrer dans le premier marché du travail les personnes qui ont quitté le processus de travail à la suite d'un accident ou d'une maladie. Alors que les expériences en matière de détection précoce et de maintien de l'emploi sont déjà bonnes, les efforts de réinsertion n'en sont qu'à leurs débuts. Selon Stefan Ritler, vice-directeur et chef du domaine Assurance-invalidité de l'OFAS, le nombre de rentes a certes diminué plus rapidement que prévu, mais les objectifs politiques en matière de réinsertion à la sortie de la rente (révision 6a de l'AI) ne sont pas encore atteints. Des exemples pratiques réussis montrent toutefois que la réinsertion peut également réussir. "L'essentiel est de se concentrer sur les capacités et les aptitudes de la personne handicapée, et non sur ses déficits", souligne Martin Kaiser, président de Compasso.
L'office AI de Soleure donne un aperçu de la pratique et montre, à l'aide d'une réinsertion réussie, ce qui peut être fait concrètement. L'assistante de soins concernée avait souffert d'une hernie discale et ne pouvait plus exercer son activité dans le domaine des soins de longue durée. Grâce à un essai de travail, elle a pu reprendre pied en tant qu'assistante médicale. "Un cas aussi peu spectaculaire que typique", estime le président de la conférence Anton Hanselmann, ancien chef du personnel de Frutiger AG et actuel vice-président de Compasso. "La réinsertion a réussi parce que toutes les personnes impliquées ont tiré à la même corde et ont utilisé de manière ciblée les instruments à disposition".
Instruments pour les employeurs
Afin de soutenir les employeurs de manière ciblée, Compasso a continué à développer les informations et les instruments de réinsertion. Quand mon entreprise convient-elle aux personnes atteintes dans leur santé ? Quelles conditions-cadres doivent être remplies sur le lieu de travail ? Quels sont les aspects juridiques à prendre en compte ? Compasso propose des informations complètes à ce sujet sur son portail en ligne remanié. Les points de contact directs de l'AI pour les employeurs sont également à disposition. "C'est justement pour les PME qu'il s'avère décisif de pouvoir s'adresser facilement aux interlocuteurs", souligne Ueli Streit, responsable du développement spécialisé chez Compasso.
Une coopération cohérente comme facteur clé
Pour clore la manifestation, Stefan Ritler, vice-directeur et responsable du domaine Assurance-invalidité de l'OFAS, Monika Dudle-Ammann, présidente de la Conférence des offices AI, le Dr Fulvia Rota, membre du comité de la Société suisse de psychiatrie et psychothérapie SSPP, Daniel Andris, responsable Coordination & Analyse, Mobiliar Prévoyance et Ann-Kathrin Greutmann, responsable Diversité et Santé, Banque cantonale de Zurich, discuteront de ce qui permet une réinsertion professionnelle réussie.
Les participants à la table ronde sont unanimes : une collaboration entre les partenaires impliqués, empreinte d'ouverture et de confiance, est le facteur clé d'une réinsertion réussie. "Plus les cas sont pris en charge activement tôt, plus les chances de succès sont grandes. Rester spectateur et attendre est un mauvais conseil", résume le Dr Barbara Rigassi, directrice de Compasso, un autre enseignement de la table ronde.
"La réinsertion génère une plus-value pour tous les participants et apporte une contribution importante à la lutte contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée", conclut Martin Kaiser. "Notre objectif est de maintenir ou de rétablir l'employabilité du plus grand nombre possible de personnes aux capacités réduites !" http://Compasso.ch
Étude sur les "sept champs d'innovation de l'avenir numérique
Si l'économie suisse veut s'équiper pour l'avenir et assurer sa compétitivité numérique à long terme, elle doit réussir à utiliser les forces disruptives comme des opportunités. Dans le livre blanc "Shaping Switzerland's digital future", KPMG se projette dans l'avenir et esquisse les champs d'innovation possibles pour la Suisse.
Rédaction - 24 novembre 2016
(Image : depositphotos)
KPMG souligne que le système fédéral de démocratie directe n'a jamais été aussi actuel à l'ère des médias sociaux participatifs.
La numérisation a entamé sa marche triomphale en tant que "4e révolution industrielle" il y a des années. Le centre de gravité de cette évolution se trouve toutefois dans la Silicon Valley. Cela représente un désavantage pour l'économie suisse dans la mesure où elle ne peut plus décider de manière autonome des développements les plus importants, de leur contribution future à la valeur et, en fin de compte, de l'attractivité de la place économique. En conséquence, la Suisse doit apprendre dans les prochaines années à gérer les forces disruptives et à les utiliser de manière ciblée. Pour ce faire, elle peut miser sur ses atouts reconnus, mais doit aussi s'attaquer avec détermination à des champs d'action importants.
La Suisse est capable de gérer ces forces disruptives avec succès grâce aux atouts établis de sa place économique :
Il s'agit notamment de la stabilité politique, de la démocratie directe, de règles strictes en matière de protection des données, d'une société moderne et technophile, de la sécurité juridique, d'un système fiscal compétitif, d'une main-d'œuvre hautement qualifiée, d'une législation du travail flexible, d'un niveau de vie élevé ainsi que d'universités et d'activités de recherche et développement de premier plan.
Mais pour maintenir son attractivité en tant que site économique, la Suisse devra également travailler sur ses faiblesses. Il s'agit notamment des coûts salariaux élevés, d'une politique d'immigration incertaine liée à la mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse, ainsi que des conditions fiscales qui font encore obstacle aux start-ups et de la réticence classique des Suisses.
Un avenir viable pour la Suisse
KPMG a désigné sept domaines d'innovation qui offrent des opportunités considérables pour la Suisse :
1. établi numérique
L'économie numérique mondiale va générer une chaîne de valeur fondamentalement nouvelle. Les délocalisations dans les pays à bas salaires devraient perdre de leur attrait, car les compétences dans des domaines technologiques tels que l'analyse de données seront de plus en plus demandées. La Suisse dispose d'excellentes conditions pour devenir une banque de travail numérique pour l'économie mondiale : Parmi celles-ci, on compte une infrastructure bien développée ainsi qu'un niveau élevé de stabilité, de sécurité juridique et de protection des données. Toutefois, la Suisse doit investir davantage dans la formation et la recherche.
2ème fiduciaire de données au monde
Les données représentent la monnaie de l'ère numérique. La Suisse jouit d'une réputation internationale de partenaire fiable et digne de confiance. Aujourd'hui déjà, de nombreux centres de données et autres infrastructures y sont implantés. Pour que la Suisse puisse continuer à se positionner comme un dépositaire fiable de données, la politique doit créer les bonnes conditions-cadres et trouver l'équilibre nécessaire entre la protection des données et l'utilisation la plus ouverte possible des données.
3. la Fintech Valley
La Suisse aurait tout ce qu'il faut pour devenir un leader dans le domaine des services financiers numériques : Des années d'expérience dans les secteurs de la banque et de l'assurance combinées à une expertise technologique. Pour l'instant, les développements dans le domaine de la technologie financière se concentrent trop sur le petit marché national et ne sont donc pas encore suffisamment perçus au niveau international. En outre, les coûts salariaux élevés - et la productivité plus faible qui en découle - entraînent une compétitivité trop faible.
4. commandes industrielles résistantes
L'industrie 4.0 en réseau s'appuie sur des systèmes de contrôle et des mécanismes de défense qui fonctionnent. Sans ces systèmes de sécurité, des incidents et même des catastrophes menacent le monde réel, par exemple des cyberattaques contre des infrastructures critiques comme les centrales électriques. Le savoir-faire de la Suisse en matière de cybersécurité fait déjà partie de l'élite mondiale. Il s'agit maintenant de mettre les bons accents libéraux dans la politique de formation et de migration afin d'éviter une pénurie de personnel qualifié dans le domaine de l'ingénierie.
5. robotique dans le domaine de la santé
Les progrès techniques dans le domaine de la robotique ainsi que le vieillissement croissant de notre société sont deux évolutions actuelles qui se déroulent en parallèle. La démographie entraîne une augmentation des coûts de la santé, qui pourraient toutefois être réduits à l'avenir grâce à l'utilisation accrue de robots dans les hôpitaux et les établissements de soins. La Suisse dispose d'une excellente recherche en robotique, par exemple dans l'environnement des EPF de Zurich et de Lausanne.
6. la Suisse comme incubateur de grandes idées
La créativité humaine, la médiation entre les parties ainsi que les approches constructives de résolution des problèmes seront également nécessaires dans l'avenir numérique, probablement plus que jamais. La Suisse accueille déjà diverses organisations et manifestations internationales telles que l'ONU et le WEF. Pour que la Suisse puisse continuer à développer sa position de hub neutre et créatif dans ces conditions changeantes, il faut continuer à entretenir intensivement les échanges internationaux entre l'économie, la politique et la science.
7. la démocratie directe comme produit d'exportation
Le système fédéral de démocratie directe n'a jamais été aussi actuel à l'ère des médias sociaux participatifs. Avec "Democracy as a Service" (DaaS), la Suisse pourrait être un exemple pour d'autres États et proposer son modèle de réussite comme article d'exportation - notamment en combinaison avec les nouvelles technologies. Toutefois, pour être crédible, la Suisse doit d'abord faire des progrès dans le domaine de sa propre cyberadministration et faire avancer l'introduction d'une Digital ID nationale.
Pour en savoir plus sur l'étude "Shaping Switzerland's digital future", cliquez sur ce lien. Lien
Aldi introduit le recyclage des briques à boisson
Une nouvelle installation de tri permet de séparer proprement les briques à boisson et les bouteilles en plastique. Ces dernières peuvent ainsi être collectées ensemble. Aldi Suisse est le premier détaillant à introduire cette collecte.
Rédaction - 23 novembre 2016
Aldi introduit le recyclage des cartons à boissons-perspectives environnementales
Depuis la mise en service de la nouvelle installation de tri par Müller Recycling AG à Frauenfeld au début de l'année, il est possible de séparer proprement les cartons à boissons et les bouteilles en plastique. Les cartons à boissons et les bouteilles en plastique peuvent ainsi être collectés ensemble.
Aldi Suisse est désormais le premier détaillant à avoir mis en place cette nouvelle collecte : depuis août 2016, ALDI SUISSE collecte - dans un premier temps dans les 65 filiales de la succursale de Schwarzenbach - les briques à boisson en même temps que les bouteilles en plastique. L'introduction à l'échelle nationale de la collecte des cartons à boissons et des bouteilles en plastique doit être achevée d'ici fin 2017.
La collecte commune simplifie le processus d'élimination des déchets
Les cartons de boissons vides de lait, de thé glacé et de jus de fruits et les bouteilles en plastique vides de produits laitiers, de produits de douche, de lessive et de nettoyage sont collectés ensemble dans un conteneur de collecte et ramenés au centre logistique par les camions qui approvisionnent le magasin en marchandises. Ainsi, il n'y a pas de trajets supplémentaires. Au centre logistique, elles sont compressées et acheminées vers l'installation de tri à Frauenfeld.
Après le tri, les bouteilles en plastique collectées sont transformées sur place en regranulat. Celui-ci est utilisé pour fabriquer de nouvelles bouteilles en plastique ou d'autres produits en plastique. Les cartons à boisson sont compressés en balles et transportés à l'usine de papier Model AG. Les fibres de carton obtenues via le système de recyclage peuvent être utilisées six à sept fois dans la production de carton. Avec les précieuses fibres de carton, Model AG produit du carton ondulé pour de nouveaux emballages.
Les PME sous-estiment le risque de cybercriminalité
Les PME suisses sont catastrophiquement mal équipées contre les pirates informatiques. Bien qu'elles soient de plus en plus nombreuses à considérer la cybercriminalité comme un risque clé, seules 2,5 % d'entre elles disposent d'une protection suffisante.
Rédaction - 23 novembre 2016
Les pirates informatiques et autres cybercriminels représentent une menace potentielle considérable pour les PME. (Photo : Fotolia.com)
Aucun risque n'a pris autant d'importance dans l'économie suisse que la cybercriminalité. C'est ce que révèle une enquête représentative de l'assurance Zurich auprès des petites et moyennes entreprises (PME). Aujourd'hui, 12 % des PME estiment que les pirates informatiques représentent un risque clé pour elles. Cette proportion a plus que quadruplé par rapport à 2013. En revanche, la part des PME qui se considèrent absolument trop petites et insignifiantes pour être victimes de cybercriminels a nettement diminué. Seules 13 % d'entre elles estiment ne pas être du tout dans le collimateur des pirates.
Des cyber-risques sous-estimés
Bien que la peur augmente fortement, la plupart des PME suisses sont mal équipées. Seuls 2,5 % des propriétaires et directeurs interrogés indiquent que leur entreprise dispose de mesures de protection pleinement opérationnelles et actualisées. Extrapolé aux quelque 562 000 PME* de Suisse, cela signifie que 548 000 d'entre elles ne disposent pas d'une protection efficace. Les entreprises les plus exposées sont celles qui considèrent les cyberrisques comme un risque clé et qui n'ont pourtant pris aucune mesure. Leur nombre s'élève au moins à 53'000.
"Ce grand écart entre la prise de conscience des risques et l'adoption de mesures concrètes montre que la majorité des PME sont complètement dépassées et se sentent impuissantes face aux cybercriminels", explique Christian La Fontaine, spécialiste des cyberrisques chez Zurich. Cela s'explique par deux raisons principales : "Premièrement, il manque dans de nombreuses directions un expert des questions informatiques, les cyberrisques ont donc longtemps été sous-estimés", explique La Fontaine. "Deuxièmement, les mesures efficaces ne sont pas toujours bon marché. Pendant longtemps, les PME ont donc hésité à allouer les budgets nécessaires".
Les principaux risques pour les PME.
Restaurants et coiffeurs également touchés
La Fontaine s'attend à ce que la proportion de PME fortement exposées augmente encore dans les années à venir. "Plus les modèles commerciaux des entreprises sont numérisés, plus elles sont exposées aux cyberrisques". Les restaurants ou les coiffeurs, par exemple, qui prennent des réservations ou des engagements principalement via Internet ou des applications, peuvent subir une douloureuse perte de chiffre d'affaires après un piratage. "Si les clients ne peuvent plus réserver en ligne comme d'habitude, il ne reste plus que la clientèle de passage", explique La Fontaine. Alors que l'on considérait auparavant que ce sont surtout les grandes PME qui sont exposées aux risques dans le cyberespace, c'est de plus en plus le cas pour les petites entreprises.
Dans le domaine des cyber-risques, les PME craignent surtout le vol de données. "Les dommages sont particulièrement graves lorsque des criminels volent les données des cartes de crédit des clients", explique La Fontaine. "Si cela se produit, une PME se voit souvent confrontée à une sérieuse atteinte à sa réputation et à une baisse de son chiffre d'affaires". La crainte d'une interruption forcée de l'activité commerciale arrive en deuxième position. "Ce cas peut se produire lorsque des pirates informatiques surchargent un site web avec un flot de demandes, de sorte que les clients ne peuvent plus accéder au site", explique La Fontaine. Des virus peuvent également forcer des interruptions. "Si un collaborateur ouvre un e-mail contenant un virus, tout un système informatique peut être bloqué pendant plusieurs jours".
Le secteur gazier demande la reconnaissance du biogaz comme énergie renouvelable
Le biogaz injecté dans le réseau de gaz naturel n'est pas reconnu comme une énergie renouvelable au sens des prescriptions cantonales. L'industrie gazière suisse demande maintenant que les obstacles bureaucratiques soient supprimés, notamment en ce qui concerne l'importation de biogaz.
Rédaction - 22 novembre 2016
Le biogaz doit être reconnu à l'avenir comme une énergie renouvelable. (Image : Energie 360°)
De plus en plus de biogaz est injecté dans le réseau de gaz naturel suisse : Selon l'association professionnelle VSG, la quantité a quadruplé au cours des cinq dernières années et s'élève aujourd'hui à 262 GWh. Le secteur gazier critique le fait que seul le biogaz transformé en électricité est encouragé par les pouvoirs publics - s'il est utilisé pour le chauffage, il n'est pas reconnu comme énergie renouvelable au sens des prescriptions cantonales.
La VSG invite donc les responsables politiques et administratifs à poser les jalons pour que le potentiel du biogaz en tant que source d'énergie durable et climatiquement neutre puisse être pleinement exploité.
La demande augmente
En Suisse, la demande en biogaz est en forte hausse. Combiné au gaz naturel, il est utilisé non seulement comme carburant, mais aussi de plus en plus pour le chauffage. De plus en plus de fournisseurs de gaz locaux mélangent une part fixe de biogaz au gaz naturel. Le biogaz est une énergie renouvelable et sans CO2 produite à partir de déchets naturels. L'offre nationale étant limitée, il est également importé des pays voisins. L'industrie gazière estime que la part de biogaz vendue augmentera encore considérablement dans les années à venir. Ce que l'on oublie souvent, c'est qu'en injectant le biogaz dans le réseau, on obtient un rendement global plus élevé que celui de la production d'électricité à partir de biogaz.
Le biogaz a un grand potentiel en tant qu'énergie renouvelable ; combiné au gaz naturel et à d'autres gaz renouvelables, il pourrait contribuer de manière importante à la réalisation des objectifs énergétiques et climatiques de la Confédération.
Dès 2010, l'industrie gazière a créé un fonds de soutien dans lequel les fournisseurs locaux versent chaque année environ 3 millions de francs. Cela permet de soutenir les investissements dans de nouvelles installations de production ainsi que l'injection dans le réseau. Entre-temps, 25 installations sont en service entre le lac Léman et le lac de Constance.
L'industrie gazière veut supprimer les obstacles juridiques et bureaucratiques qui existent aujourd'hui pour la reconnaissance du biogaz ; d'une part pour le modèle de prescriptions des cantons (MoPEC 2014) ainsi que pour l'importation de biogaz. L'accent est mis sur la reconnaissance du biogaz comme énergie renouvelable pour toutes les utilisations.
Les accords bilatéraux sont importants pour une Suisse ouverte
Le 21 novembre, des représentants de haut niveau de la science et de l'économie ont discuté de l'importance des réseaux internationaux et des accords bilatéraux avec l'Union européenne (UE). Ils étaient unanimes : un abandon de la voie bilatérale nuirait à la Suisse en tant que site économique et de recherche.
Rédaction - 22 novembre 2016
Selon la Chambre de commerce de Zurich, Zurich représente l'ouverture sur le monde et la rentabilité de toute la Suisse. (Image : depositphotos_lightpoet)
Google Suisse, mais aussi la PME des sciences de la vie InSphero AG à Schlieren, ont souligné l'importance d'universités remarquables et reliées entre elles au niveau international, ainsi que la possibilité de recruter des spécialistes.
La Suisse est aujourd'hui connectée économiquement, politiquement et culturellement autour du globe, mais surtout en Europe. De nombreuses entreprises nationales font avancer l'innovation et créent des emplois sûrs, car elles profitent de cette ouverture. Les accords bilatéraux avec l'UE sont un élément central de cette structure.
Ils ne sont pas seulement décisifs pour l'économie d'exportation, mais aussi pour le site de recherche suisse. En effet, grâce à ces contrats, la Suisse est reliée au réseau européen de recherche, unique au monde. "Toutefois", souligne la Chambre de commerce de Zurich, "ce rattachement est sous pression depuis l'acceptation de l'initiative sur l'immigration en février 2014".
Relations suisses
Des représentants de la science et de l'économie ont discuté aujourd'hui de l'importance de ces accords pour l'économie et la recherche dans le cadre de la soirée "Ouverture économique - Suisse quo vadis ?" organisée par la Chambre de commerce de Zurich en collaboration avec Interpharma, swissuniversities et stark+vernetzt (economiesuisse).
Tous ont souligné l'importance des accords bilatéraux avec l'UE : le président national de Novartis, André Wyss, a expliqué dans son discours d'introduction pourquoi l'industrie pharmaceutique suisse, qui réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires à l'étranger en Europe, est tributaire de relations ouvertes avec l'UE : "Perdre l'accès non bureaucratique au marché européen et à la main-d'œuvre spécialisée européenne serait extrêmement douloureux pour nous tous, notamment parce que l'économie est également sous pression dans d'autres domaines".
Le président du conseil d'administration de Roche, Christoph Franz, a souligné qu'avec les accords bilatéraux, la Suisse avait "le beurre et l'argent du beurre" : A savoir, à la fois une base solide pour de bonnes relations commerciales avec les 28 Etats membres de l'UE et l'indépendance politique vis-à-vis de l'UE. Michael O. Hengartner, recteur de l'Université de Zurich, a souligné l'importance de la coopération avec l'UE dans le domaine de la recherche pour le paysage universitaire suisse.
Important pour la science
Michael O. Hengartner : "Pour pouvoir continuer à jouer dans la Ligue des champions de la recherche, il faut être relié aux programmes de recherche européens". Patrick Warnking, Country Director de Google Suisse, et Jan Lichtenberg, cofondateur et CEO de la PME des sciences de la vie InSphero AG à Schlieren, ont souligné l'importance d'universités remarquables et en réseau international ainsi que la possibilité de recruter des spécialistes pour leurs entreprises, également à l'étranger.
La directrice de la Chambre de commerce de Zurich, Regine Sauter, a illustré à quel point Zurich est un exemple de l'internationalité de l'économie suisse : "Cette ouverture est un facteur important de l'attractivité du site de Zurich".
L'économie et la science continueront à s'engager avec motivation pour faire comprendre aux citoyens suisses la valeur et l'importance de relations commerciales ouvertes pour la Suisse.
Le réseau en ligne XING réunit tous ses collaborateurs en Suisse sous un même toit. Outre l'équipe XING Suisse autour du directeur René Maeder, les collègues du secteur E-Recruiting travaillent également dans le nouveau bureau zurichois. Ce dernier sera encore renforcé le 1er décembre avec l'arrivée d'Yves Schneuwly comme nouveau responsable pays.
Rédaction - 22 novembre 2016
Yves Schneuwly nouveau responsable pays pour XING E-Recruiting. (Image : zVg)
Au total, 17 collaborateurs de XING poursuivront l'expansion de XING en Suisse depuis le nouveau bureau situé dans le centre-ville de Zurich. A propos de l'emménagement dans le bureau commun de la Gartenstrasse 25, le directeur de XING Suisse, René Maeder, a déclaré : "Avec la mise en place d'une équipe de haut niveau l'année dernière, nous avons créé la base pour la mise en œuvre réussie de notre stratégie locale. Le regroupement de tous les domaines d'activité de XING à une adresse centrale est une nouvelle étape importante pour renforcer notre présence en Suisse et orienter résolument notre offre vers les besoins du marché local".
Nouveau responsable pays
L'équipe suisse de XING E-Recruiting déménage également à l'adresse commune. Avec l'entrée en fonction d'Yves Schneuwly en tant que responsable national pour l'e-recrutement en Suisse, ce secteur de la clientèle commerciale sera encore renforcé le 1er décembre. Schneuwly dispose d'une longue expérience dans le domaine des talents et rejoint XING en provenance du spécialiste de l'employer branding Universum, où il a dirigé les activités de l'entreprise en Suisse.
L'équipe d'Eqipia, le spécialiste suisse de la recommandation d'employés racheté par XING en avril dernier, emménage également dans le nouveau bureau.
Renforcement des mesures contre la fraude à l'assurance
La Suva a déposé sa propre proposition de projet de loi visant à autoriser à nouveau les assurances-accidents à recourir à des détectives. Elle prend en outre d'autres mesures pour détecter les cas d'abus sans recourir à l'observation.
Rédaction - 22 novembre 2016
La Suva dépose un projet de loi modifié contre les "faux malades".
La Suva a analysé l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) du 18 octobre 2016 et met maintenant en œuvre de nouvelles mesures. Dans son arrêt, la CEDH a reproché à une autre assurance d'avoir fait appel à des détectives privés pour surveiller une victime d'accident. Elle a estimé que les bases légales actuelles en Suisse étaient insuffisantes pour cela.
La Suva a alors décidé de ne plus donner de nouveaux mandats d'observation jusqu'à nouvel ordre et de mettre fin à toutes les observations en cours. Elle s'en tient à cette décision et détruira également les documents d'observation déjà reçus dans les cas en cours. Il en va de même pour les évaluations médicales établies sur la base de matériel filmé.
La Suva dépose un projet de loi
Bien que la Suisse puisse encore faire appel de l'arrêt de Strasbourg, l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) a déjà annoncé qu'il mettrait en consultation d'ici la fin de l'année une révision de loi correspondante. En outre, la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) a décidé la semaine dernière d'élaborer également un projet de loi que le Parlement pourrait adopter, dans le cas le plus rapide, à l'automne 2017.
La Suva est favorable à une décision politique rapide qui réglemente clairement le recours aux détectives dans la loi et elle souhaite participer activement au processus politique. Elle a donc déjà soumis à l'OFAS sa propre proposition de formulation d'un article de loi sur le thème de la surveillance. Celui-ci règle entre autres les conditions qui autorisent une surveillance et où celle-ci peut avoir lieu.
Renforcement du travail sur le terrain
Afin de pouvoir continuer à lutter de manière ciblée contre les abus jusqu'à l'entrée en vigueur d'une base légale claire, la Suva veut suivre de manière plus intensive les cas remarquables : Davantage d'examens médicaux, une collaboration renforcée avec les autorités ainsi qu'un plus grand nombre d'auditions de témoins doivent permettre de clarifier la situation à un stade précoce. En outre, en cas de soupçons fondés, elle veut effectuer des contrôles plus fréquents avec le service extérieur. Il y aura toujours des cas isolés et coûteux qui ne pourront être évités que grâce à des détectives.
Conférence sur le climat à Marrakech : des progrès lents
La 22e conférence de l'ONU sur le climat s'est achevée le 19 novembre 2016 à Marrakech. Les négociations se sont concentrées sur la mise en œuvre de l'accord de Paris.
Rédaction - 20 novembre 2016
La conférence sur le climat de Marrakech s'est achevée. Mais les solutions nécessitent de la patience.
Avec l'accord de Paris de 2015, tous les États sont pour la première fois tenus de formuler des objectifs climatiques. L'objectif est de limiter le réchauffement moyen de la planète bien en dessous de 2 degrés Celsius, avec une augmentation maximale de la température de 1,5 degré. La convention est entrée en vigueur le 4 novembre 2016. Lors de la 22e conférence de l'ONU sur le climat qui s'est achevée le 19 novembre 2016 à Marrakech, les États ont commencé à discuter des modalités de mise en œuvre de la convention.
Objectif : des directives uniformes
L'objectif des négociations de Marrakech était de commencer à élaborer des dispositions uniformes et des directives contraignantes - le "Paris Rules Book" - notamment pour la fixation des objectifs climatiques définis au niveau national et l'établissement des rapports. Il s'agit de rendre à l'avenir mesurables et vérifiables les progrès des différents pays et les effets sur la politique climatique mondiale.
Les négociations ont montré que le chemin vers une compréhension commune est long. Le rythme présenté a été lent, mais correspond aux divergences persistantes et parfois fondamentales entre les pays. Les négociations ont notamment été freinées par les efforts de plusieurs pays en développement pour revenir au statut d'avant Paris et réintroduire la dichotomie rigide entre pays développés et pays en développement.
"Mise en route du "Paris Rules Book
Malgré les retards, des succès partiels ont été obtenus. Ainsi, les prochaines étapes des différents volets de négociation ont été mises sur les rails : des sous-groupes traiteront de manière approfondie des questions spécifiques et soumettront des propositions au secrétariat de la CCNUCC. Sur la base de ces conclusions, des ateliers techniques seront organisés d'ici la COP 23. L'objectif est de conclure les négociations sur le "Paris Rules Books" en 2018.
Certains thèmes, comme la transparence et les mécanismes de marché, ont fait l'objet de discussions approfondies. Dans le domaine du financement de la lutte contre le changement climatique, les pays donateurs ont présenté la "feuille de route" qui prévoit de consacrer 100 milliards d'euros par an à la lutte contre le changement climatique à partir de 2020. USD pour soutenir la politique climatique dans les pays en développement. Avec le "Climate Action Day", une plateforme a été créée pour la première fois dans le cadre de la COP afin de rendre visible le grand engagement des acteurs non étatiques (villes, régions, entreprises, ONG). Il s'agit là d'une impulsion importante pour la société civile en faveur d'une politique climatique ambitieuse. Car pour atteindre les objectifs de Paris, des moyens et des initiatives privés sont également nécessaires.
Les priorités de la délégation suisse concernaient la formulation des objectifs climatiques, les mécanismes de marché et la transparence ; elle a notamment dirigé les négociations sur le financement climatique. Lors de la COP 22, la conseillère fédérale Doris Leuthard a annoncé un soutien financier aux pays en développement pour l'établissement de rapports (1 million de CHF) et le transfert de technologie (4 millions de CHF). Ces deux domaines sont essentiels à l'avancement d'une politique climatique ambitieuse.
Première conférence des parties à l'accord de Paris
La première Conférence des parties à l'Accord de Paris (Conference of the Parties to the Paris Agreement CMA) s'est ouverte à Marrakech. Elle a adopté la Déclaration d'action de Marrakech et s'est mise d'accord sur la marche à suivre. La Suisse, qui n'a pas encore ratifié l'accord, n'y a participé qu'en tant qu'observateur, mais a néanmoins pu s'impliquer activement. La CMA se réunira à nouveau en 2017 pour faire le point sur la mise en œuvre de l'Accord de Paris. En 2018, toutes les décisions pertinentes à ce sujet devraient ensuite être adoptées en un seul paquet lors de la CMA. Lors de la conférence sur le climat COP 23, qui se tiendra à Bonn en 2017 sous la présidence des Fidji, la poursuite du travail sur le "Paris Rules Book" sera donc au premier plan.
Proclamation d'action de Marrakech pour notre climat et le développement durable
A l'invitation du roi du Maroc, les chefs d'Etat et de gouvernement ont adopté la Proclamation d'action de Marrakech lors de la 22e conférence sur le climat. Ils y soulignent l'urgence d'agir face au réchauffement climatique et insistent sur le caractère irréversible de la dynamique internationale de lutte contre le changement climatique. Dans leur appel, les ministres se réfèrent aussi bien à l'Accord de Paris sur le climat qu'à l'Agenda 2030 et aux Objectifs de développement durable de l'ONU. Dans ce sens, la proclamation demande des mesures de lutte contre la pauvreté, de sécurité alimentaire et des activités ciblées pour répondre aux défis du changement climatique dans l'agriculture.
Par ailleurs, les pays industrialisés confirment l'objectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour des mesures climatiques dans les pays en développement. USD. Ils appellent les acteurs non étatiques à participer à ces objectifs climatiques ambitieux et soulignent les opportunités que ce processus offre à l'économie.
Source : OFEV
Commentaire invité : Doing Business In America
Après le théâtre électoral incroyablement agressif, on pourrait penser que les puissants en Amérique sont devenus fous et que les protagonistes ont perdu toute forme de décence, de respect et de capacité de communication. Mais, malgré la victoire électorale de Donald Trump, l'Amérique va se calmer, espérons-le, comme elle le fait après chaque élection. Et reprendre ensuite très vite le cours normal de ses affaires - car son passe-temps favori s'appelle désormais le business, selon l'estimation de l'auteur invité Daniel Tschudy.
Rédaction - 18 novembre 2016
Le président Donald Trump : un atout pour faire des affaires avec les États-Unis ? (Image : Alisa - Fotolia.com)
Il est possible que l'on ait eu moins envie de voyager professionnellement dans le pays des possibilités illimitées cette année, mais on ne peut pas ignorer les États-Unis. Et dès que le mode de fonctionnement normal sera rétabli, il sera grand temps de réfléchir à la meilleure façon de faire des affaires avec les Américains - et, en fin de compte, de réussir.
L'auteur et penseur anglais Richard Lewis a montré il y a des années déjà, dans ses propres analyses, ce que signifie la communication commerciale aux Etats-Unis. A savoir, en exagérant, la lutte et la concurrence d'éviction, ou autrement dit : Rugby pur et dur. Avec le pictogramme ci-dessous, Lewis explique le déroulement de l''échange' entre deux interlocuteurs : du contact initial, toujours très collégial aux Etats-Unis avec des tapes dans le dos et des 'big smiles', au combat, avec des provocations et des sarcasmes, si nécessaire des humiliations et des 'ridiculisations' ; jusqu'à l'échange ouvert de coups. Bref : "doing business in america". Le plus beau, et c'est là que la comparaison avec le rugby s'impose, c'est que tout rentre dans l'ordre ensuite. On s'embrasse, on se félicite de la réussite du "match" et on va boire une bière dans le bar le plus proche.
Les affaires en Amérique selon Richard Lewis.
Le Far West
Le qualifier de machisme ne reflète pas vraiment la situation. Car la solution rustique a bien plus à voir avec l'identité américaine qu'on ne le pense parfois. Certes, Manhattan et une grande partie de la Californie se sont depuis longtemps alignés sur un code de conduite inter-national, mais les Etats-Unis d'Amérique fonctionnent encore, avec respect, comme à l'époque du Far West. La mentalité de cow-boy, une affaire d'hommes bien sûr, domine les affaires courantes. Les grandes entreprises, comme tout le reste, doivent être conquises et dépassées. De grandes parties de l'Amérique se considèrent encore aujourd'hui comme des conquérants du monde en soi, même pour des microprojets nationaux.
Ce qui s'est passé ces derniers mois entre Hillary Clinton et Donald Trump est grotesque d'un point de vue non-américain ; et probablement aussi pour de nombreux Américains. Pourtant, cet échange émotionnel ne peut pas être considéré comme un cas classique de communication aux Etats-Unis. Même si de nombreuses circonstances annexes (le rôle des médias, les budgets incroyables des partis, le jeu étrange du FBI) peuvent être considérées comme 'typiquement américaines'.
Un meilleur exemple a été donné il y a huit ans, lorsque Mitt Romney et Barack Obama se sont affrontés dans une atmosphère beaucoup plus civilisée. A l'époque aussi, les insultes fusaient ; les deux hommes se montraient du doigt et voulaient prouver à quel point l'autre était incapable d'assumer la présidence. Mais tout cela avec beaucoup plus de style, et donc plus facile à consommer que l'élection de 2016. A la fin, les deux hommes se sont serré la main. L'un a félicité Obama pour sa victoire, l'autre a félicité Romney pour son bon combat. Les deux hommes, sans doute très sérieux, se sont respectés et ont "bu une bière ensemble après la campagne". Presque littéralement d'ailleurs, car Obama a ensuite invité Mitt Romney à la Maison Blanche et a même suggéré que le républicain Romney devrait travailler pour lui. On peut laisser ouverte la question de savoir si c'était sérieux. Mais la campagne électorale de 2008 était un meilleur exemple de la manière dont on fait encore des affaires aujourd'hui en Amérique. Directement et en confrontant les points de vue, pour ensuite trouver des solutions par consensus. Mais il faut d'abord se battre pour ses propres intérêts avant de pouvoir conclure avec succès.
No go easy
Les Européens et les Asiatiques ont encore du mal avec cette mentalité dans leurs efforts de vente et d'acquisition. Et ils envoient malgré tout des représentants "inadaptés" en termes de type et de présentation. Car 'Corporate America' ne veut pas des soft-talkers, mais des tough- & rough-movers. Les approches intellectuelles sont moins demandées que, justement, un style de rugby robuste : avec le ballon ovale en travers du milieu. Il est donc compréhensible qu'une grande partie du monde des affaires américain soit plus proche de Donald Trump que d'Hillary Clinton.
Alors, en route pour l'Amérique, mais avec des vendeurs adaptés au marché et des outils adéquats, s'il vous plaît.
Vers l'auteur :
Daniel Tschudy donne des conférences, coache et écrit sur les valeurs interculturelles et les modèles de comportement (cultural intelligence) dans l'environnement commercial global. Il se concentre entre autres sur les nouveaux marchés d'Afrique et d'Asie, avec un intérêt particulier pour la Chine et le Japon.
Les appareils électriques consomment de moins en moins d'électricité
Les appareils électriques sont de plus en plus efficaces. Bien que le nombre total d'appareils ait augmenté de plus de 46% au cours des treize dernières années, leur consommation d'électricité a diminué de 455 GWh par an (- 5,9%) durant la même période. C'est ce que montre une analyse des appareils électriques vendus en Suisse, réalisée à la demande de l'Office fédéral de l'énergie.
Rédaction - 17 novembre 2016
Les gros appareils ménagers tels que les sèche-linge sont de plus en plus efficaces.
Le site Étude se base sur les données de l'Association professionnelle suisse des appareils électrodomestiques (FEA) et de l'Association économique suisse de la technologie de l'information, de la communication et de l'organisation (Swico). Elle montre qu'environ 17,33 millions de gros appareils électroménagers sont utilisés en Suisse, soit 28% de plus qu'en 2002 (13,57 millions). Ceux-ci ne génèrent toutefois qu'une augmentation de 1,7% de la consommation d'énergie (5,33 TWh en 2015 contre 5,24 TWh en 2002). Les plus gros consommateurs d'électricité dans la catégorie des gros appareils ménagers sont les cuisinières/fours électriques (1,39 TWh), les réfrigérateurs (1,01 TWh) et, avec une tendance à la hausse, les sèche-linge (832 GWh).
Dans le domaine de l'électronique grand public/IT, les différences sont encore plus importantes. Le nombre d'appareils utilisés est passé de 20,1 millions à 33,6 millions (+ 67%) au cours des 13 dernières années, les plus fortes augmentations étant celles des ordinateurs portables (+ 4,9 millions), des tablettes (+ 3,9 millions) et des décodeurs (+ 2,9 millions). Malgré la forte augmentation du nombre d'appareils, leur consommation électrique totale a diminué de 610 GWh (- 24%), les économies les plus importantes ayant été réalisées sur les PC (- 330 GWh) et les moniteurs (- 280 GWh).
Gros électroménager : des gains d'efficacité grâce aux exigences minimales et aux étiquettes énergie
En 2015, selon les statistiques de la FEA, environ 327`200 appareils de réfrigération ont été vendus, ce qui a entraîné une consommation d'énergie de 52 GWh. La consommation par litre de volume de réfrigération était de 0,72 kWh, alors qu'en 2003, cette valeur était encore de 1,31 kWh/a (- 45%).
La pompe à chaleur a permis de réaliser d'importants gains d'efficacité dans le domaine des sèche-linge. Ainsi, les sèche-linge vendus en 2015 consommaient en moyenne 133 kWh par an. En 2008, lorsque les sèche-linge à condensation étaient encore les plus vendus, cette valeur était environ trois fois plus élevée (407 kWh).
Grâce aux gains d'efficacité réalisés, la consommation d'énergie des gros appareils ménagers en 2015 était inférieure de 1,48 TWh (ou 21,7%) à la consommation extrapolée du même nombre d'appareils avec l'efficacité de 2002.
On constate une tendance générale à la vente d'appareils de meilleure qualité. Les raisons en sont, outre le développement technologique, l'établissement de l'étiquette-énergie, des exigences minimales toujours plus élevées, les efforts des branches et les mesures d'accompagnement de la Confédération (SuisseEnergie).
Les prescriptions d'efficacité sont adaptées en permanence en Suisse. Afin d'éviter les entraves au commerce et les coûts supplémentaires qui en découlent pour les fabricants, les commerçants et les consommateurs, la Suisse s'accorde notamment sur le contenu avec le droit de l'UE. Dans certains cas, la Confédération a toutefois édicté des exigences plus élevées pour les appareils électriques par rapport à l'UE (p. ex. réfrigérateurs, sèche-linge). L'étiquette énergie est actuellement en cours de révision dans l'UE. L'OFEN salue la proposition de l'UE de réintroduire des étiquettes énergie avec une classification de A à G. C'est la seule façon de garantir que l'étiquette énergie reste un facteur de décision pertinent lors de l'achat d'appareils électriques.
Équipements informatiques, bureautiques et électroniques grand public : consommation d'électricité réduite de 25% en 15 ans
Pour les téléviseurs, on constate depuis longtemps une tendance à l'utilisation de la technologie LED. Grâce à cette technologie désormais très répandue, la consommation d'électricité des téléviseurs diminue (- 9 GWh par rapport à l'année 2000). Ceci malgré l'augmentation du parc (+ 39%) et des surfaces d'écran toujours plus grandes (+ 286%).
Les ordinateurs personnels (consommation spécifique en 2015 : 66 kWh/an) et les écrans (26 kWh) ont été lentement remplacés par des ordinateurs portables moins gourmands en énergie (20 kWh). Plus récemment, les ordinateurs portables ont été remplacés par des tablettes (4,4 kWh).
Malgré l'augmentation du nombre de pièces dans le domaine de l'informatique, de l'électronique de bureau et de divertissement et des durées d'utilisation plus longues, la consommation d'énergie a pu être réduite par rapport aux années précédentes. L'une des raisons pourrait être l'introduction d'exigences minimales concernant la consommation en mode veille.
La consommation spécifique par appareil, calculée en moyenne sur l'ensemble des appareils, a diminué de 124,4 kWh en 2000 à 56,3 kWh en 2015. Les durées d'utilisation plus longues et les exigences de confort accrues sont prises en compte ici.
Grâce aux gains d'efficacité réalisés, la consommation d'énergie de tous les appareils de l'informatique, de la bureautique et de l'électronique grand public était en 2015 de 1,79 TWh (ou 48,6%) inférieure à la consommation extrapolée du même nombre d'appareils avec l'efficacité de l'année 2000.
On peut s'attendre à ce que l'efficacité des appareils électriques continue à s'améliorer à l'avenir, mais probablement pas au même rythme que ces 15 dernières années.