L'électromobilité plus rentable à long terme

Une nouvelle étude montre qu'à long terme, le passage à la mobilité électrique est plus avantageux sur le plan économique que d'autres concepts de transport neutres en termes d'émissions de gaz à effet de serre.

L'électromobilité plus rentable à long terme-perspectives environnementales
L'électromobilité plus rentable à long terme-perspectives environnementales

Si l'on veut que les transports soient neutres en termes d'émissions de gaz à effet de serre en 2050, il faudra à l'avenir utiliser des véhicules à propulsion alternative et de nouveaux carburants qui ne produisent pas d'émissions nocives pour le climat.

Une étude récente de l'institut allemand Öko-Institut réalisée en collaboration avec le centre de recherche DVWG à l'EBI et INFRAS pour le compte de l'Agence fédérale allemande pour l'environnement montre désormais que, du point de vue des coûts économiques, le passage à l'électromobilité est le mieux placé en comparaison directe avec d'autres options de propulsion et de carburant neutres en termes d'émissions de gaz à effet de serre.

Globalement, les coûts supplémentaires liés au passage aux véhicules électriques sont donc un peu plus d'un quart moins chers pour les voitures et environ la moitié moins chers pour les camions longue distance que pour les véhicules fonctionnant avec des carburants basés sur l'électricité, à savoir le méthane, l'hydrogène ou l'essence synthétique et le diesel importés. Dans leurs scénarios, les experts ont intégré les coûts économiques liés à l'achat des véhicules, à la mise en place des infrastructures de ravitaillement et de recharge ainsi qu'à la mise à disposition de l'énergie entre 2010 et 2050.

La mise à disposition d'énergie fait la différence

Selon l'Öko-Institut, l'élément le plus important du calcul des coûts est ici la mise à disposition de l'énergie, c'est-à-dire les coûts engendrés par la production, le transport et l'utilisation des carburants. Jusqu'au ravitaillement, la production et la distribution des carburants à base d'énergie renouvelable nécessitent, selon la technologie, jusqu'à 50 % d'électricité en plus que la mobilité électrique. De plus, les véhicules électriques sont deux fois plus efficaces en termes de consommation d'énergie que les véhicules à moteur à combustion. Ces deux facteurs se combinent pour faire augmenter les coûts de l'approvisionnement en énergie des carburants à base d'électricité.

"L'utilisation directe de l'électricité, tant pour le transport de personnes que de marchandises, est la variante la plus rentable pour un transport neutre à long terme en termes d'émissions de gaz à effet de serre", explique Peter Kasten, expert en mobilité et chef de projet de l'étude à l'Öko-Institut. "Certes, l'électromobilité est encore chère aujourd'hui, surtout en raison du coût élevé des batteries. Mais si les coûts des véhicules électriques s'alignent à moyen ou long terme sur ceux des autres types de véhicules, le bilan sera nettement positif pour les électriques".

Coûts raisonnables pour la transformation de l'infrastructure

Cela vaut également pour les coûts supplémentaires liés à la mise en place de l'infrastructure des stations-service et de recharge. Or, selon Kasten, ceux-ci sont justement beaucoup plus gérables qu'on ne le pense généralement pour le développement de l'électromobilité : "Les coûts du changement d'infrastructure énergétique sont nettement inférieurs à ceux d'un changement de système dans la mise à disposition de l'énergie et dans la propulsion des véhicules". Et : "C'est là que la politique et l'économie doivent poser les jalons pour l'avenir. Car ce n'est qu'avec une infrastructure de recharge suffisamment disponible et fiable que les véhicules électriques pourront s'imposer sur le marché et faire valoir leurs avantages en termes de coûts énergétiques".

Cette analyse s'applique aussi bien au transport de personnes qu'au transport routier de marchandises. Ainsi, selon l'équipe de recherche, les coûts économiques supplémentaires entre 2010 et 2050 pour les camions électriques hybrides à caténaire seraient deux fois moins élevés que pour les autres options neutres en termes d'émissions de gaz à effet de serre, malgré les investissements dans l'infrastructure de caténaire sur les autoroutes. En raison du kilométrage élevé des camions, les avantages en termes de coûts de la fourniture d'énergie se font particulièrement sentir pour les camions. Dans le transport aérien et maritime, l'utilisation directe de l'électricité n'est pas disponible et les carburants à base d'électricité représentent une option importante pour la protection du climat dans ces applications.

Source : Öko-Institut e.V., Berlin

Les spécialistes de la vente gagnent plus que la moyenne

15% de plus que la moyenne suisse - les emplois dans le secteur de la vente sont comparativement bien rémunérés. C'est ce que montre la dernière étude salariale de Careerplus, qui examine de plus près l'évolution salariale du groupe professionnel Sales. L'étude le prouve : Il vaut la peine de gravir les échelons dans cette branche.

Répartition régionale du salaire annuel moyen dans le groupe professionnel Sales (source : base de données Careerplus 2016) avec l'écart régional en pourcentage selon l'indice des régions de l'Office fédéral de la statistique. (Graphique : Careerplus)

"On ne parle pas d'argent", dit un vieux proverbe. "Faux", estime le cabinet de conseil en ressources humaines Careerplus qui, avec ses études salariales régulièrement publiées, donne un aperçu de ce sujet tabou qu'est le salaire. La dernière publication en date porte sur le groupe professionnel Sales. Un groupe professionnel qui, avec un salaire annuel brut moyen de 85 447 francs, gagne environ 15 pour cent de plus que la moyenne suisse dans les deuxième et troisième secteurs économiques (74 328 francs).

Où gagne-t-on le mieux sa vie dans les métiers de la vente ?

C'est dans la région de Zurich que les salaires moyens sont les plus élevés (89 890 francs) et au Tessin qu'ils sont les plus bas (72 886 francs). Les plus hauts salaires sont ceux des directeurs des ventes, qui atteignent 150 000 francs par an, tandis que les employés du service interne se situent en bas de la classe salariale, avec un salaire annuel de 71 500 francs. Les deux facteurs les plus importants pour l'évolution du salaire dans les métiers de la vente sont l'expérience dans le secteur et la connaissance des produits. Un chef de produit expérimenté peut par exemple gagner jusqu'à 36 % de plus que son collègue inexpérimenté. Les langues étrangères et les formations continues ont également un effet positif sur le montant du salaire. Un directeur des ventes disposant de connaissances dans ce domaine reçoit jusqu'à un cinquième de salaire en plus.

Mon salaire est-il conforme au marché ?

Pour cette étude, le cabinet de recrutement Careerplus a analysé les dossiers d'environ 2300 employés de la vente entre 2013 et 2015. L'étude fournit non seulement des informations complètes sur le salaire annuel brut pour les catégories d'âge et de fonction pertinentes dans le domaine de la vente, mais elle révèle également le potentiel d'évolution salariale en termes de formation et de formation continue, de type d'entreprise et de marge de manœuvre. Deux doubles pages sont consacrées à différents profils d'emploi dans la vente, de l'employé administratif au chef de projet en passant par le vendeur. Afin de déterminer un cadre salarial aussi pertinent que possible pour une personne présentant un profil donné, un formulaire de calcul du salaire est joint à l'étude. Les candidats peuvent ainsi voir si leurs prétentions salariales sont conformes au marché, et les entreprises disposent ainsi d'un point de comparaison pour l'élaboration des salaires.

Source : www.careerplus.ch

creditworld continue de s'établir sur le marché

La jeune entreprise creditworld met en relation des PME à la recherche de crédits avec des investisseurs privés et professionnels. Elle propose ainsi un instrument efficace contre la pénurie de crédit qui règne et du carburant pour le moteur si important des PME suisses.

Le management de creditworld : Kai Ren, Philipp Schneider, Nicolas Meier (de g. à dr.)

Pour les entreprises, les raisons d'opter pour ce mode de financement sont multiples. D'une part, cette méthode permet de s'adresser à un grand nombre d'investisseurs de manière efficace et coordonnée. D'autre part, un lien direct entre le débiteur et le créancier est rentable, car il n'y a par exemple pas de coûts d'infrastructure élevés pour un réseau de filiales. Cela a notamment un effet positif sur les conditions d'intérêt.

Les investisseurs, quant à eux, ont la possibilité d'investir dans des entreprises suisses intéressantes, ce qui constitue une alternative intéressante à un taux d'intérêt nul ou même négatif sur un compte bancaire. Afin de soutenir les investisseurs de manière professionnelle dans leur processus de décision, chaque projet de crédit est examiné par le partenaire d'évaluation indépendant Euler Hermes (www.eulerhermes.ch). Selon les propres indications de creditworld, une tarification équitable, transparente et compréhensible ainsi que des conditions contractuelles attrayantes, une focalisation inconditionnelle sur le client avec une compétence élevée en matière de conseil et une séparation stricte entre l'activité de contrôle et l'activité d'intermédiation sont la recette du succès.

Les grands projets entraînent une augmentation rapide du volume des ventes avec une grande sélectivité

Selon les indications de l'entreprise, un volume de crédit de plus de 100 millions de francs suisses a déjà été soumis à la plate-forme au cours des dix derniers mois et plus de 7 millions de francs suisses ont été négociés avec succès. D'autres projets passionnants sont dans le pipeline, poursuit l'entreprise. Les premiers remboursements ont déjà eu lieu.

A titre de comparaison, l'Institut pour les services financiers de Zoug (IFZ) estime le volume total de toutes les plateformes de prêt à 7,9 millions de francs suisses pour l'année 2015. Pour l'année 2016, l'IFZ a pronostiqué une croissance marquée, en particulier dans le domaine du prêt aux PME. La dynamique actuelle du marché permet de penser que les prévisions de l'IFZ seront confirmées et même dépassées. Ceci, associé à l'intérêt croissant des investisseurs pour le financement des PME, nous rend confiants dans le fait que les plateformes de peer-to-peer lending s'établiront comme un complément aux canaux traditionnels de financement par crédit.

Nicolas Meier, un nouveau partenaire expérimenté, rejoint le projet

Avec le succès de creditworld, l'équipe n'a cessé de s'agrandir au cours des derniers mois. En outre, un troisième partenaire, Nicolas Meier, a rejoint creditworld cet été. Nicolas soutiendra l'équipe tant sur le plan stratégique qu'opérationnel et, outre son activité principale dans les domaines de l'origination d'affaires et du screening de crédit, il continuera à promouvoir l'institutionnalisation de creditworld. Auparavant, Nicolas a travaillé pendant 10 ans dans le domaine du private equity chez Partners Group, où il a fourni des capitaux à des petites et moyennes entreprises et aidé des équipes de direction à réaliser leurs projets d'entreprise. Il connaît donc parfaitement les besoins de la clientèle de creditworld et, grâce à sa longue expérience en tant que Buyside Investment Manager, il pourra renforcer les compétences de creditworld dans le domaine de l'évaluation et du traitement des crédits.

Source : www.creditworld.ch

Changement de direction chez Haworth Schweiz AG

Domenic Meier reprend au 1er janvier 2017 la fonction de General Manager d'Haworth Schweiz AG de Mark Helfenstein. Dans cette fonction, Domenic Meier siègera également au Management européen. Monsieur Mark Helfenstein continuera à être responsable du groupe Ideation en tant que Vice President Europe.

Domenic Meier (à gauche) succède à Mark Helfenstein au poste de General Manager d'Haworth Schweiz AG. (Photos : zVg)

Après onze ans en tant que General Manager du fabricant de mobilier de bureau Haworth Schweiz AG, Mark Helfenstein, General Manager Suisse et Vice President Ideation Europe, a décidé de prendre un peu de recul sur le plan professionnel. Il réduira son temps de travail chez Haworth à 50% et se concentrera à l'avenir principalement sur son rôle de Vice President Ideation Europe et de membre de l'équipe stratégique européenne.

Domenic Meier, travaille pour Haworth depuis le 1er mars 2008. En tant que Sales & Marketing Director, il était responsable de la vente, du Customer Service, du marketing et de différents départements de soutien à la distribution. Monsieur Meier connaît donc parfaitement Haworth et le marché suisse du mobilier de bureau et est donc parfaitement équipé pour continuer à assurer le succès de Haworth Schweiz AG, communique l'entreprise.

Haworth est une entreprise familiale dont le siège se trouve à Holland, Michigan/USA, et qui emploie plus de 6500 personnes dans le monde. L'entreprise réalise actuellement un chiffre d'affaires de 1,82 milliard de dollars américains. En Suisse, l'entreprise emploie une centaine de personnes.

Source : www.haworth.ch

Les directeurs financiers se montrent optimistes malgré les incertitudes

Parmi les directeurs financiers en Europe, l'ambiance reste morose et l'incertitude grande, alors qu'en Suisse, l'optimisme est plutôt en hausse. C'est ce qui ressort de la dernière European CFO Survey du cabinet de conseil Deloitte. Les directeurs financiers interrogés restent toutefois confiants dans la capacité de leur entreprise à surmonter l'incertitude et à se développer.

Malgré les incertitudes, de nombreux CFO suisses sont plus optimistes pour l'avenir que leurs collègues européens (photo : Marko Greitschus / pixelio.de)

Malgré l'incertitude persistante face à l'environnement économique et commercial, les directeurs financiers européens restent optimistes quant au potentiel de croissance de leur entreprise pour l'année à venir, selon la dernière enquête Deloitte European CFO Survey. Lors de l'enquête du troisième trimestre 2016, les entreprises membres de Deloitte ont interrogé 1'148 CFO dans 17 pays européens, dont 111 en Suisse.

Deux tiers (67%) des directeurs financiers européens ont déclaré que leur entreprise était confrontée à une grande incertitude financière et économique, cette proportion étant légèrement inférieure à celle du premier trimestre (66%). C'est au Royaume-Uni et en Allemagne que cette perception est la plus forte (88%) et en Finlande qu'elle est la plus faible (36%). En Suisse, le pourcentage des CFO qui enregistrent une forte incertitude est légèrement inférieur à la moyenne européenne, avec 63%. Ce chiffre a baissé de six points de pourcentage depuis le premier trimestre, car le choc du taux de change s'estompe peu à peu.

Les directeurs financiers restent optimistes quant à la croissance du chiffre d'affaires

Les perspectives financières de leur entreprise sont considérées par 26% des directeurs financiers comme plus optimistes qu'il y a trois à six mois, une légère augmentation par rapport aux 25% du premier trimestre. C'est au Royaume-Uni que l'optimisme est le plus faible après le référendum sur le Brexit, avec seulement 16%. Ce sont les directeurs financiers suédois qui ont l'opinion la plus positive de la situation - 44% se sont déclarés confiants. En Suisse, l'optimisme est légèrement supérieur à la moyenne, avec 271 pt2p.

En dépit de l'incertitude élevée et de la faible propension au risque, 65% des CFO s'attendent à ce que le chiffre d'affaires de leur entreprise augmente l'année prochaine, contre 63% au T1 2016 (Suisse au T3 : 64%). 46% des CFO britanniques s'attendent à une augmentation du chiffre d'affaires, le pourcentage le plus faible de tous les pays. Les CFO polonais sont les plus optimistes, 83% d'entre eux prévoyant une croissance du chiffre d'affaires.

Michael Grampp, économiste en chef chez Deloitte en Suisse : "Malgré l'environnement économique difficile, les directeurs financiers sont confiants dans le fait que leurs entreprises vont surmonter l'incertitude et croître au cours des douze prochains mois. Cela s'explique en partie par le fait que les entreprises se sont mieux adaptées à l'environnement incertain dans lequel elles opèrent maintenant depuis un certain temps. Mais cela montre également la résistance du secteur européen des entreprises, qui a dû faire face à une croissance lente et à plusieurs chocs au cours des dernières années, mais qui montre des signes de reprise plus durable cette année. La croissance du PIB européen devrait s'élever à 1,6% cette année. Bien qu'il s'agisse de la troisième année consécutive de faible croissance pour l'Europe, c'est aussi le chiffre le plus élevé à ce jour depuis la crise financière".

Brexit et risques politiques

37% des directeurs financiers ont déclaré que les négociations sur la sortie des Britanniques de l'Union européenne nuiraient à leur activité, tandis que 50% ne s'attendent à aucun impact. 5% estiment que la sortie aura un impact positif. C'est en Grande-Bretagne que le sentiment négatif est le plus fort : 65% estiment que le Brexit aura un impact négatif sur le développement économique. Mais l'imminence du Brexit suscite également des inquiétudes parmi les directeurs financiers au Portugal (52%), aux Pays-Bas et en Irlande (48% chacun). En Suisse, le sentiment est un peu plus optimiste, mais 23% expriment tout de même leur inquiétude.

Les directeurs financiers ont également été interrogés sur les aspects d'un Brexit potentiel qui affecteraient le plus leur entreprise. À cette question, les participants de 14 pays ont répondu que la complexité et les coûts réglementaires croissants auraient les conséquences les plus graves. La limitation de la mobilité de la main-d'œuvre et la réduction des opportunités d'exportation en raison des obstacles non tarifaires au commerce ont également été mentionnées.

Dans l'ensemble, les participants interrogés dans neuf pays ont classé l'incertitude géopolitique et économique comme le plus grand facteur de risque pour les entreprises l'année prochaine, tandis que la faiblesse de la demande intérieure a été citée comme le plus grand risque dans quatre pays. Ces deux facteurs sont également considérés avec inquiétude en Suisse, tandis que le risque de change est le plus souvent mentionné et que les risques monétaires et les questions de réglementation figurent également en tête de liste.

Michael Grampp commente : "Les entreprises de toute l'Europe ont dû faire face à différents chocs politiques au cours de l'été, ce qui s'est traduit par une grande incertitude. Le Brexit est le premier d'entre eux. Plus d'un tiers des directeurs financiers européens ont indiqué que les négociations sur la sortie des Britanniques de l'UE auraient un impact négatif sur leur entreprise. Les inquiétudes autour des changements réglementaires pèsent le plus lourd, mais les restrictions à la mobilité de la main-d'œuvre et aux opportunités d'exportation sont également citées comme des risques pour les entreprises européennes".

"Le Brexit n'est toutefois pas la seule préoccupation des Européens. L'incertitude politique, qui se fait sentir à des degrés divers dans des pays allant de l'Espagne à la Turquie, les prochaines élections en France et en Allemagne et maintenant, bien sûr, le résultat des élections aux États-Unis, suscitent des inquiétudes dans les sphères dirigeantes des entreprises".

Source : www.deloitte.ch

Camionnette : le gaz bat le diesel

L'éco-liste des voitures de livraison 2017 de l'ATE montre que les nouvelles voitures de livraison émettent moins de CO2 grâce à l'objectif de flotte de CO2 de l'UE. Toutefois, les camionnettes diesel émettent clairement plus d'oxydes d'azote que ce qui est autorisé. Suite au scandale du diesel, le système d'évaluation de la liste écologique des véhicules de livraison a donc été adapté. Les véhicules de livraison fonctionnant au gaz sont les mieux placés d'un point de vue écologique.

La camionnette de livraison à gaz bat les perspectives environnementales du diesel
La camionnette de livraison à gaz bat les perspectives environnementales du diesel

La consommation de carburant et les émissions de CO2 des nouvelles camionnettes ont nettement diminué. Cela s'explique notamment par l'effet de l'objectif de flotte de l'UE pour les véhicules utilitaires légers. Dans ce cadre, la moyenne de la flotte des nouveaux véhicules vendus ne doit pas dépasser 175 grammes de CO2 par kilomètre à partir de 2017, et une valeur cible de 147 g/km s'appliquera à partir de 2020. Bien que ces objectifs de flotte ne s'appliquent pas encore à la Suisse, les acheteurs suisses de camionnettes profitent du fait que les constructeurs misent de plus en plus sur des moteurs plus efficaces.
Dans les catégories de véhicules qui obtiennent la meilleure note de cinq étoiles dans l'éco-liste des camionnettes, on trouve principalement des modèles à gaz. Il s'agit des modèles Fiat Panda Van 0.9, Fiorino 1.4, Doblò Cargo 1.4, ainsi que VW Caddy 1.4, Opel Combo 1.4 et Piaggio Porter 1.3. Le Ford Transit Courier 1.0 SCTi, fonctionnant à l'essence, obtient également cinq étoiles.

L'offre de camionnettes électriques respectueuses de l'environnement est encore modeste à l'heure actuelle. Néanmoins, les marques Citroën, Peugeot, Renault, Nissan, Iveco et Piaggio proposent une petite sélection de camionnettes électriques.

L'éco-liste des véhicules de livraison est la seule évaluation environnementale de ce type en Suisse et tient compte des effets sur le climat, la santé et l'environnement. Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre, constituent le principal critère d'évaluation. La "liste environnementale des fourgonnettes 2017" est disponible sur le site Internet www.lieferwagen-umweltliste.ch sous forme de fichier pdf. La base de données interactive des fourgonnettes et minibus est également disponible sur le même site.

Source : TCS

Premier compte d'épargne pour le financement du développement

Les personnes qui souhaitent cofinancer un développement durable avec leur épargne peuvent le faire dès maintenant : C'est possible grâce au premier compte d'épargne régulier en Suisse pour le financement du développement.

Les investisseurs privés suisses peuvent investir leur argent dans des projets durables.
Les investisseurs privés suisses peuvent investir leur argent dans des projets durables.

La Banque Alternative Suisse (BAS) et Oikocredit lancent le premier compte d'épargne régulier de Suisse, grâce auquel les clientes et clients des banques suisses créent un avantage socio-écologique direct dans les pays en développement.

Les épargnantes et les épargnants versent de l'argent à la BAS sur le Compte de soutien Oikocredit un seul. Comme pour tout autre compte, la banque garantit la sécurité des avoirs. Dans le cadre du partenariat, la BAS accorde un prêt à hauteur des fonds placés à Oikocredit International, dont le siège se trouve aux Pays-Bas. Cette coopérative d'investissement à vocation sociale finance ainsi des organisations partenaires dans plus de 70 pays en développement.

Elle permet ainsi d'octroyer des microcrédits à des personnes économiquement actives sur place, de promouvoir les énergies renouvelables ou de financer des coopératives de petits paysans qui produisent par exemple des aliments issus du commerce équitable pour leur propre marché ou pour l'exportation vers la Suisse. Avec plus de quarante ans d'expérience dans ce domaine, Oikocredit est l'une des principales institutions privées de financement du développement durable dans le monde.

Etude : le marché suisse de la caution

La ZHAW School of Management and Law (SML) a analysé le marché suisse de la caution en collaboration avec Euler Hermes. Au sein de l'industrie suisse de l'assurance, comme dans le reste du monde, c'est un marché très spécialisé qui connaît une forte croissance. En Suisse, des réglementations de plus en plus nombreuses stimulent le marché de la caution.

De nos jours, la notoriété n'est pas la seule chose importante, il faut aussi des soutiens en ligne simples. (Depositphotos_ AndreyPopov)

L'étude montre que la notoriété et le rating sont des facteurs importants pour le choix d'un fournisseur de garantie et de cautionnement particulier.

Le marché suisse de la caution se compose de marchés bancaires et d'assurances, la relation avec la banque étant traditionnellement très ancrée en Suisse et largement acceptée. Toutefois, les entreprises ont de plus en plus recours aux assurances en tant que garants, car elles sont plus flexibles en termes de conditions et de rédaction/d'écriture des contrats, ce qui est de plus en plus important. Au niveau international également, le marché de la caution est dominé par les banques dans la plupart des pays, mais les assureurs apparaissent de plus en plus comme des prestataires compétitifs.

La SML s'attend à ce que les réglementations croissantes telles que Bâle III et Solvabilité II modifient les conditions-cadres pour les cautionnements. Comme Solvabilité II a des conséquences moins graves pour le marché de l'assurance, les solutions d'assurance correspondantes pourraient gagner en attractivité à long terme.

Objectifs de conformité avec garanties

Dans le cadre de 15 entretiens qualitatifs avec des entreprises leaders de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux, la SML a constaté que les directives internes au groupe, comme par exemple les directives de conformité, prescrivent de plus en plus souvent des garanties et des cautions pour certaines opérations. Dans l'industrie de la sous-traitance, de la maintenance, du commerce de détail et en partie aussi dans l'industrie des biens d'investissement, ce sont en premier lieu les donneurs d'ordre qui exigent un instrument de couverture tel qu'une garantie ou un cautionnement.

Par ailleurs, l'étude montre qu'à partir d'une certaine taille de projet, des garanties sont impérativement nécessaires. Cela vaut surtout pour les grands projets dans les domaines de l'infrastructure, de l'énergie et des biens d'investissement. En outre, les groupes internationaux sont davantage tributaires de garanties, que ce soit en raison de directives internes, de prescriptions de conformité ou parce qu'il s'agit de nouveaux clients avec lesquels une relation de confiance doit d'abord être établie. C'est pourquoi la SML et les entreprises interrogées estiment que le besoin d'instruments de garantie aura tendance à augmenter. Toutefois, les cautionnements représentent un coût non négligeable pour les entreprises suisses.

Les notations sont importantes pour les donneurs d'ordre

L'étude montre que la notoriété et le rating sont des facteurs importants dans le choix d'un fournisseur de garantie et de cautionnement particulier. Des conclusions et des solutions de gestion en ligne peu compliquées sont également demandées, tout comme la rapidité et l'exhaustivité de l'offre. Il ne faut pas oublier non plus, outre l'expérience et l'expertise en matière de conseil, le contact personnel qui est très apprécié.

Un marché en croissance avec du potentiel

Selon SML, le marché des cautions a connu une croissance continue d'environ +6% entre 2011 et 2014. Au total, 50% du marché est dominé par les garanties de loyer et de construction. La demande de cautionnement dépend fortement de l'industrie concernée. La SML s'attend à ce que l'orientation croissante des PME suisses vers l'exportation donne un coup de pouce au marché de l'assurance-caution.

Pour consulter l'étude complète, voir ce Lien

Engagement Migros coopère avec Venture Kick

Le fonds de soutien Engagement Migros est le premier partenaire fondateur de l'initiative de localisation digitalswitzerland à soutenir le programme Venture Kick. Engagement Migros fait ainsi un nouveau travail de pionnier dans le soutien d'idées commerciales hautement innovantes et de start-up en Suisse.

Plusieurs spin-offs ont déjà pu profiter du programme de soutien Venture Kick. (Image : zVg)

Engagement Migros soutient le programme Venture Kick dans le cadre d'un projet pilote de deux ans. Celui-ci encourage les idées commerciales innovantes dans tous les domaines, des prémices à la création d'entreprise. Depuis son lancement en 2007, Venture Kick a développé un processus très efficace basé sur l'habilitation, l'accélération et une procédure de sélection compétitive.

Place de l'innovation en Suisse

Engagement Migros permet des projets pionniers dans le changement social, et depuis 2015, également dans le domaine de l'économie. L'accent est mis ici sur le renforcement de la place d'innovation suisse ainsi que sur la stimulation de la création de valeur numérique en Suisse. En tant que premier partenaire, Engagement Migros a également soutenu la mise en œuvre pilote de l'accélérateur Kickstart, qui s'est récemment achevée à Zurich.

Le Fonds de soutien est alimenté par les entreprises du groupe Migros à hauteur d'environ dix millions de francs par an et permet ainsi la réalisation d'une cinquantaine de projets pionniers. Depuis 2012, Engagement Migros complète le Pour-cent culturel Migros.

Venture Kick, une initiative de la fondation Venture Kick, est financée par : Fonds de soutien Engagement Migros, Fondation Gebert Rüf, Fondation Ernst Göhner, Fondation ProTechno, Fondation Lombard Odier, Debiopharm Group, Rising Tide Foundation, ESA BIC Switzerland, André Hoffmann, Hansjörg Wyss et Martin Haefner.

Pour plus de détails sur les programmes de soutien, voir www.venturekick.ch et www.engagement-migros.ch

Globi remporte le Prix climatique Zurich 2016

"Globi et l'énergie" veut permettre aux enfants d'acquérir une éducation énergétique durable. Pour cela, il a été récompensé par le Prix climatique Zurich 2016. "Zum guten Heinrich" valorise les fruits et légumes tordus et remporte le prix spécial pour les start-ups.

Les grands gagnants du Prix climatique Zurich
Les grands gagnants du Prix climatique Zurich

L'Energietal Toggenburg et ses 12 communes ont de grands projets : d'ici 2034, l'énergie consommée dans la vallée sera produite à partir de sources renouvelables. L'association de promotion Energietal Toggenburg travaille déjà activement dans ce sens. Avec le projet "Nach-haltige Energiebildung" (NEB), elle a introduit dans les écoles de Wattwil Krinau et Mosnang une formation énergétique pratique pour la prochaine génération.

Dans son dernier livre "Globi et l'énergie", Globi apprend aux enfants pourquoi le climat change et ce qu'ils peuvent faire pour y remédier. L'idée du livre de Globi vient de l'association de soutien elle-même, qui a également participé à la mise en œuvre du contenu. La deuxième pierre angulaire du projet NEB est la visite des lieux dits "énergétiques". Les enfants apprennent tout sur l'énergie durable à la cascade de Steintal ou à la centrale fluviale de Dreien près de Mosnang. "Nous créons ainsi chez les enfants et les adolescents la base d'une action responsable et donc de la réalisation de notre vision d'une vallée autosuffisante en énergie", explique Thomas Grob, président de l'association de promotion. Grâce à ce projet, Energietal Toggenburg a bien mérité la somme de 50 000 CHF qui lui a été attribuée pour le prix principal du Prix climatique Zurich 2016.

Joachim Masur, CEO de Zurich Suisse : "C'est un exemple de la manière sympathique dont Globi permet d'ancrer le savoir et de le relier dans la pratique à des exemples tirés de la nature. Nous félicitons chaleureusement l'association de promotion du Toggenburg et la commune scolaire de Wattwil Krinau pour cette performance".

Prix spécial start-up : plus c'est coudé, mieux c'est
La start-up "Zum guten Heinrich" utilise ce que l'on ne trouve pas sur les tables des supermarchés : des fruits et des légumes tordus. Les jeunes entrepreneurs s'en servent pour créer des menus de restauration végétariens et végétaliens pour des événements d'entreprise ou privés dans la région de Zurich. "Nous contribuons ainsi à la réduction du gaspillage des ressources et montrons aux gens que les aliments non conformes sont irréprochables et savoureux", explique Lukas Bühler, cofondateur de la start-up. Avec son idée "No Waste", le jury a récompensé "Zum guten Heinrich" en lui attribuant le prix spécial pour les start-ups, doté de 25 000 CHF.

Distinction pour l'entrepreneur Roland Brack

Pour la 19e fois consécutive, le cabinet de conseil et d'audit EY Suisse a cherché l'Entrepreneur Of The Year. L'entrepreneur argovien Roland Brack a participé à la sélection nationale et a même été élu parmi les finalistes.

Le fondateur de BRACK.CH se hisse en finale : Roland Brack lors de la remise des prix du concours Entrepreneur Of The Year.

Chaque année en octobre, EY Suisse décerne le prix très convoité d'Entrepreneur Of The Year dans le cadre d'une prestigieuse soirée de gala. Ce prix, reconnu au niveau national et international, récompense les entrepreneurs les plus innovants et les plus performants de notre pays. L'Argovien Roland Brack en fait partie. Le fondateur du commerçant spécialisé en ligne BRACK.CH de Mägenwil a réussi cette année à se hisser parmi les finalistes de la catégorie services/commerce.

Brack n'a pas tout à fait réussi à remporter la victoire. Mais il a lui aussi reçu une distinction pour son travail d'entrepreneur et son engagement au sein et en dehors de son entreprise lors d'une soirée de gala à l'Hôtel Royal Savoy à Lausanne le 28 octobre 2016. "Être finaliste a été un grand honneur pour moi. Même si cela n'a finalement pas suffi pour remporter la victoire, je suis très fier de pouvoir jeter un regard rétrospectif sur l'histoire réussie de mon entreprise", explique Roland Brack.

Le commerçant spécialisé en ligne BRACK.CH a récemment été récompensé par le Swiss Arbeitgeber Award 2016 et le ICT Education and Training Award 2016.

http://www.brack.ch

Un site d'avenir : la Suisse numérique

Dans le cadre du panel CNO 2016 du 1er novembre 2016 à Berne, une étude de l'association eGov Suisse a également été présentée. Cette étude s'est penchée sur la question des avantages qu'un dossier citoyen électronique pourrait apporter à la Suisse. Les résultats ont été discutés lors d'une table ronde.

La Suisse n'est pas (encore) un modèle brillant en matière de cyberadministration. (Image : Fotolia.com / Adaptation : thb)

Tout le monde parle de numérisation. Mais lorsqu'il s'agit des processus entre les citoyens et les autorités, c'est-à-dire de la cyberadministration, la Suisse est encore à la traîne par rapport aux autres pays. Cela a des répercussions sur la place économique. Car au 21e siècle, on veut collaborer avec les institutions publiques de manière efficace, transparente, simple et surtout électronique. L'étude publiée en juin a maintenant identifié les conditions politiques et technologiques pertinentes pour la mise en œuvre du dossier électronique du citoyen. Ce "e-dossier du citoyen" est une plateforme électronique destinée à toute personne vivant en Suisse. Celles-ci peuvent y enregistrer et modifier volontairement des données pertinentes et autoriser d'autres acteurs à accéder à ces données. L'objectif est de faciliter l'échange de données entre les personnes, les entreprises et les instances étatiques.

Démarches administratives numériques

Ce sont surtout les démarches administratives fréquentes, telles que les inscriptions et les radiations lors d'un changement de domicile, qui devraient à l'avenir pouvoir être effectuées de manière entièrement électronique. "Les PME devraient également pouvoir obtenir des autorisations en ligne le samedi", a déclaré Martin Pletscher d'economiesuisse, citant une autre exigence possible de la cyberadministration. Pletscher a participé à la table ronde avec la conseillère nationale Kathy Riklin, le professeur Matthias Finger - qui a réalisé l'étude mentionnée ci-dessus sur le plan scientifique - et Renato Gunc, président de l'association eGov Suisse. Le 1er novembre, la tendance générale semblait unanime : la cyberadministration doit délibérément se concentrer sur la numérisation des processus administratifs quotidiens. Des applications plus poussées, comme le vote électronique, ne sont pas encore praticables pour le moment.

900 millions de francs pourraient être économisés

Si l'on en croit Martin Pletscher, "numérisation" ne signifie pas simplement transférer le monde analogique sur Internet. Il doit aussi s'agir, lors du développement d'un dossier citoyen électronique, de remettre en question les réglementations existantes afin de pouvoir les supprimer si nécessaire. Le professeur Finger a également abondé dans ce sens : "Le gain de la cyberadministration réside dans son efficacité et son utilité pour l'économie nationale". Et la numérisation doit aussi être conséquente : "On ne peut pas laisser un guichet analogique ouvert en même temps", a déclaré Martin Pletscher, qui a mis en garde dans ce contexte contre des doublons coûteux. En ce qui concerne les coûts, l'étude en question estime les coûts uniques d'implémentation à environ 300 millions de francs, les économies annuelles en revanche à environ 900 millions. En contrepartie, "les services publics et les processus politiques pourraient être améliorés et la mise en œuvre des politiques publiques facilitée", précise l'étude.

"Ne pas exploiter les peurs"

Les conditions technologiques seraient en principe toutes réunies. Mais selon l'étude eGov, il existe d'autres critères principaux qui ont également été mis en avant par Renato Gunc lors de la table ronde :

  • "Le citoyen est au centre" : le citoyen et la citoyenne doivent rester propriétaires de leurs données et de leurs informations.
  • "Transparence et confiance" : l'État ou un partenaire de confiance doit fournir le dossier électronique du citoyen. Les informations et les sources ainsi que l'accès aux données doivent être transparents.
  • "Sécurité" : les opérateurs doivent pouvoir garantir la sécurité des données et des informations.
  • "Décentralisé, mais complet" : les données peuvent être gérées de manière décentralisée et ne sont rassemblées que lors d'une application ou d'une consultation. Le dossier électronique du citoyen doit permettre d'effectuer toutes les tâches officielles et les tâches administratives importantes.

De plus, la responsabilité du dossier électronique du citoyen doit être attribuée à un seul département au sein de la Confédération. Car c'est précisément la structure fédéraliste de la Suisse qui rend difficile l'introduction de la cyberadministration. De nombreux systèmes communaux et cantonaux se sont développés et ne sont pas compatibles entre eux. Lors de la discussion, la conseillère nationale Kathy Riklin a également demandé la fin de "l'esprit de clocher". Et elle a appelé à voir avant tout les opportunités. "On exploite encore trop les peurs", a-t-elle constaté.

Texte : Thomas Berner / pd

Plus d'informations sur la cyberadministration et le dossier électronique du citoyen : www.egov-schweiz.ch

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