Analyse de la transparence ESG de 77 fonds immobiliers suisses et allemands
L'entreprise de conseil spécialisée dans l'immobilier pom+Consulting AG a analysé pour la deuxième fois les rapports annuels de fonds immobiliers suisses et de fonds publics allemands sous l'angle des caractéristiques de durabilité ESG. Les différences sont particulièrement marquées en ce qui concerne les rapports sur les indicateurs énergétiques et les valeurs cibles visées.
Rédaction
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9 janvier 2025
Pom+Consulting a analysé les rapports annuels de fonds immobiliers suisses et allemands. Les différences apparaissent surtout au niveau des indicateurs ESG. (Image : www.depositphotos.com)
L'analyse des rapports annuels 2023/24 porte sur 43 fonds publics cotés à la Bourse suisse et 34 fonds publics allemands. En Allemagne, de nombreux indicateurs qui doivent être intégrés dans le rapport annuel sont ancrés dans la loi. En Suisse, les rapports de durabilité vont de plus en plus au-delà des exigences légales en raison d'autres contraintes. La taille des portefeuilles des fonds étudiés va de 100 millions à 3 milliards de francs en Suisse, alors qu'elle se situe entre 18 millions et 18 milliards d'euros en Allemagne.
Les aspects environnementaux en point de mire
Alors qu'en Suisse, presque tous les fonds (91 %) fournissent au moins des informations quantitatives sur les aspects environnementaux, 37% des fonds ne s'expriment pas du tout sur l'aspect social de la durabilité. En Suisse, les critères de gouvernance sont présents dans près de deux tiers des véhicules immobiliers. En Allemagne, les quatre dimensions de la durabilité sont représentées de manière nettement plus équilibrée qu'en Suisse. 30 % à 40 % des fonds fournissent des informations quantitatives sur la société, l'environnement et la gouvernance.
L'aspect économique est mentionné par moins de 10 % des fonds dans les deux pays, mais cela s'explique par le fait que les indicateurs économiques sont intégrés dans les rapports financiers.
Les normes créent la comparabilité
L'analyse souligne que les aspects ESG sont désormais solidement ancrés dans le rapport annuel de la plupart des fonds. Toutefois, la transparence et le niveau de détail varient encore fortement. L'utilisation de normes de reporting comme la GRI ou la CSRD et de benchmarks comme le GRESB s'avère essentielle pour garantir la cohérence et la comparabilité des rapports de durabilité au sein de la classe d'actifs et entre les pays.
Les aspects environnementaux tels que les émissions de CO2, la consommation d'énergie et les objectifs de zéro net ou de limitation du réchauffement climatique restent les premiers critères de différenciation des placements immobiliers durables. A l'avenir, les chiffres clés relatifs à l'énergie grise, mais aussi aux champs d'action économiques et sociaux, devraient être davantage mis en avant dans les rapports.
Tendances Cisco en matière de technologie et d'IA en 2025 : une meilleure interaction entre l'homme et l'IA
En 2025, les technologies d'intelligence artificielle et de cybersécurité vont particulièrement évoluer. Pour Cisco, Liz Centoni, Executive Vice President and Chief Customer Experience Officer, se penche sur six tendances tech et IA qui redéfinissent l'interaction entre l'homme et la machine.
Rédaction
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9 janvier 2025
Six tendances de l'IA en 2025 : comment les agents IA, les humanoïdes et la cybersécurité modifient l'interaction entre l'homme et la machine. (Image : www.depositphotos.com)
1. des agents IA pour plus de personnalisation et d'efficacité
Prévoir les besoins des clients ou identifier des problèmes potentiels dans le réseau de l'entreprise et les résoudre automatiquement : en 2025, l'IA passera du statut d'outil à celui d'assistant. En effet, au lieu d'être réactive avec des entrées utilisateur, des règles ou des ensembles de données, l'IA basée sur un agent travaille de manière proactive. Elle apprend en permanence des processus en cours et prend des décisions sans, ou avec peu, d'interaction humaine. Dans ce contexte, les agents IA pourront bientôt collaborer afin de reproduire des processus de travail complexes et d'automatiser des fonctions commerciales avancées. Pour les entreprises, ce développement est synonyme d'efficacité accrue. Elle nécessite toutefois des directives éthiques contraignantes afin de garantir l'équité et la transparence et de protéger la propriété intellectuelle.
2. les humanoïdes basés sur l'IA créent une nouvelle dynamique sur le lieu de travail
Les humanoïdes, c'est-à-dire les robots ressemblant à des êtres humains et dotés de fonctions d'intelligence artificielle, feront partie du personnel des entreprises dès 2025. Cela entraîne également une nouvelle dynamique du lieu de travail : les entreprises doivent par exemple s'assurer que leur connectivité présente une faible latence et un débit suffisant. En effet, la performance des humanoïdes dépend de leur capacité à traiter et à analyser les données en temps réel. Parallèlement, les entreprises doivent protéger les humanoïdes contre les cyber-attaques et les manipulations de leurs logiciels et de leurs commandes. En outre, les dirigeants devraient faire en sorte que les collaborateurs humains ne craignent pas de perdre leur emploi.
3. l'IA augmente les exigences en matière d'infrastructure et de fourniture de données
L'IA promet des innovations. Mais plus le développement avance, plus les obstacles se multiplient : Ainsi, le Cisco AI Readiness Index montre qu'en Suisse, seules cinq pour cent des entreprises peuvent exploiter tout le potentiel des technologies basées sur l'IA. Des partenaires stratégiques sont nécessaires pour identifier et prioriser les cas d'application de l'IA, former les équipes et moderniser les infrastructures. Les équipes informatiques sont plus que jamais appelées à optimiser la gestion, l'hygiène, l'étiquetage et l'organisation des données, qui sont actuellement réparties sur plusieurs systèmes et sites.
4. nouvelles cybermenaces et amélioration de la sécurité grâce à l'IA
En 2025, les entreprises devront améliorer leurs mesures de sécurité pour faire face à de nouveaux types de cyberattaques. Il s'agit notamment des attaques par injection de promt, qui se déguisent en entrées utilisateur légitimes dans les systèmes d'intelligence artificielle générative. Avec l'avènement des ordinateurs quantiques, les entreprises devraient également commencer à mettre en place des protocoles de sécurité résistants aux attaques quantiques afin de protéger les données sensibles. Parallèlement, il faut s'attendre à une augmentation des attaques d'ingénierie sociale et de la chaîne d'approvisionnement en raison de l'interconnexion croissante. L'IA peut ici aussi soutenir les équipes de sécurité humaines, renforcer le réseau en tant que système de défense central et appliquer les directives de manière cohérente.
5. l'IA réduit les pannes de réseau
La disponibilité continue du réseau informatique est de plus en plus importante pour la satisfaction des clients et l'efficacité opérationnelle. L'utilisation de l'IA est prometteuse pour éviter les erreurs de configuration manuelle et garantir un fonctionnement ininterrompu. Les outils intelligents peuvent exécuter des flux de travail automatisés tout au long du cycle de vie du réseau et offrir une traçabilité pour chaque action. Ils révolutionnent la gestion et l'assurance du réseau en apprenant des configurations et en effectuant des analyses comparatives.
6. l'IA exige de nouvelles solutions pour la durabilité
L'IA consomme beaucoup d'énergie. C'est pourquoi, en 2025, les entreprises chercheront de plus en plus de partenaires pour réaliser leurs engagements Net Zero et leurs objectifs de durabilité. Mais l'IA peut également jouer un rôle décisif dans l'exploitation de nouveaux potentiels en matière d'économies d'énergie : il est ainsi possible de combiner des technologies de réseau définies par logiciel avec un système d'énergie électrique composé de micro-réseaux à courant continu (DC-Microgrids). Cela permet une meilleure transparence des émissions ainsi qu'une plateforme d'optimisation de la consommation, de la distribution et du stockage de l'énergie.
BDO Suisse regroupe les Management Services et nomme Christoph Scholl au poste de COO
Au 1er janvier 2025, BDO a regroupé les Management Services stratégiques sous le poste nouvellement créé de Chief Operating Officer. Ce poste sera occupé par Christoph Scholl, ancien CIO, responsable des Management Services stratégiques et partenaire chez BDO Suisse.
Rédaction
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9 janvier 2025
Christoph Scholl, nouveau COO de BDO Suisse. (Image : BDO)
Le nouveau COO de BDO Suisse, Christoph Scholl, travaille depuis plus de 20 ans pour BDO et sera désormais responsable des domaines IT, sécurité de l'information et des données, gestion de projets, People & Culture, Marketing & Business Development ainsi que de la gestion immobilière. Avec le poste de COO nouvellement créé, BDO regroupe les Management Services sous une seule direction et renforce ainsi la collaboration entre les secteurs.
"Christoph Scholl allie un savoir-faire entrepreneurial de longue date et une expérience de direction avérée à une vision pratique de l'efficacité et du progrès. Il a non seulement marqué de son empreinte son domaine de responsabilité, mais aussi le processus stratégique, et il fera avancer de manière décisive le développement des Management Services. Je me réjouis de la poursuite de notre collaboration", a déclaré le CEO Thomas Studhalter.
Christoph Scholl, 40 ans, a commencé sa carrière professionnelle en 2000 en tant qu'apprenti en informatique chez BDO à Soleure et a travaillé jusqu'en 2013 en tant que chef de projet et chef d'équipe Informatique clients avant d'être promu CIO en 2013. En 2023, il a également pris la direction des départements People & Culture et Marketing & Business Development. En ce qui concerne son nouveau rôle, il déclare : "Je me réjouis de travailler avec mon équipe pour renforcer l'interdépendance des structures internes et développer ensemble des solutions qui profiteront à nos collaborateurs, à l'entreprise et, surtout, aux parties prenantes externes".
Christoph Scholl est titulaire depuis 2018 d'un Executive Master of Business Administration de l'Université de Saint-Gall, il est actif en politique et dans le bénévolat dans sa commune de résidence de Selzach, il est marié et père de trois enfants. La nomination de Christoph Scholl au poste de COO marque une étape importante dans la transformation de la direction de l'entreprise. Dans son nouveau rôle, il continuera de rapporter au CEO Thomas Studhalter et siègera en même temps au Directoire de BDO Suisse.
Best Places to Work : ces entreprises feront partie des 25 meilleures d'Europe en 2024
Le programme Best Places to Work récompense chaque année des employeurs exceptionnels. Le classement des meilleurs lieux de travail en Europe pour l'année 2024 vient d'être publié. En tête, on trouve des entreprises de différents secteurs qui convainquent par des concepts de travail innovants et un fort engagement envers leurs collaborateurs. Une entreprise suisse figure également dans le top 25.
Rédaction
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8 janvier 2025
Best Places to Work a publié son classement des 25 meilleurs employeurs 20234 en Europe. (Image : www.bestplacestoworkfor.org)
Alors qu'en Suisse, les employeurs au niveau des PME sont soutenus par le Prix de l'employeur suisse le programme Best Places to Work se concentre sur les entreprises qui se distinguent par des concepts innovants dans toute l'Europe. Les deux programmes ont pour objectif d'identifier et de récompenser des lieux de travail exceptionnels, que ce soit au niveau national ou international.
MSD en tête du classement des meilleurs employeurs
Cette année, MSD, un leader mondial de l'industrie pharmaceutique, arrive en tête du classement, suivi de PPD Global et de Novo Nordisk, qui mettent tous deux l'accent sur le bien-être et le développement de leurs collaborateurs. Ces entreprises ont été récompensées pour avoir créé des lieux de travail où les collaborateurs sont motivés pour contribuer à la mission et aux objectifs de l'entreprise.
Les autres entreprises qui se distinguent dans le classement sont Rebeldot, leader en matière d'innovation et d'agilité dans le secteur technologique, et United Media Services, connue pour son management et sa culture du lieu de travail axés sur les collaborateurs. Takeda, Pluxee et Dipharma figurent également dans le peloton de tête pour leur politique de ressources humaines orientée vers l'avenir et leurs valeurs d'entreprise fortes.
Le programme de certification "Best Places to Work" a évalué les entreprises sur la base d'une série de critères, dont l'efficacité de la gestion, l'engagement des collaborateurs, la flexibilité du lieu de travail et la promotion de la diversité et de l'intégration. Les entreprises figurant sur la liste se distinguent par leur capacité à créer non seulement un environnement productif, mais aussi un environnement de soutien, dans lequel les employés se sentent soutenus et valorisés et peuvent s'épanouir.
Best Places to Work : le classement 2024
Ce sont les 25 meilleurs employeurs en Europe pour 2024 - parmi eux, à la 19e place, Bossard Group, une entreprise aux racines suisses :
MSD
PPD Global
Novo Nordisk
Rebeldot
United Media Services
Takeda
Pluxee
Dipharma
RetuRo
Basware
Computacenter
Exness
Servier
Upp
Wisecom
Mladvisory
Forvis Mazars CEE
Olea Medical
Bossard
Mēness Aptieka
Konecta
Frime
Fortenova Grupa
Ruthmann
BlueLink
Ces entreprises sont les meilleures lorsqu'il s'agit de créer un environnement de travail inspirant qui favorise la réussite et le bien-être de leurs collaborateurs. Grâce à des approches innovantes, ces entreprises mettent non seulement l'accent sur le développement de leurs équipes, mais apportent également une contribution positive à la culture d'entreprise générale dans toute l'Europe.
La gestion du cycle de vie des produits devient un système d'apprentissage
L'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans la gestion du cycle de vie des produits (PLM) marque un tournant : alors que les systèmes PLM servaient jusqu'à présent surtout à relier et à gérer les données de manière structurée, l'IA leur confère des capacités proactives et collaboratives. Le "Digital Thread" - le fil numérique qui traverse tous les processus - devient ainsi le cœur du développement et de la fabrication modernes de produits.
Rédaction
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8 janvier 2025
L'IA modifie la gestion du cycle de vie des produits : le fil numérique devient le cœur du développement et de la fabrication modernes des produits. (Image : www.aras.com)
"Le PLM et l'IA forment un partenariat symbiotique dans lequel les deux technologies se renforcent mutuellement. Le PLM fournit les données et les relie entre elles. Elle constitue ainsi quasiment la base de l'utilisation de l'IA. Celle-ci est alors en mesure d'évaluer les données et de les interpréter", explique Jens Rollenmüller, Regional Vice President chez Aras. Selon l'expert en numérisation, ce n'est que par la mise en réseau des domaines les plus divers tout au long du cycle de vie du produit que le potentiel de l'IA peut être pleinement exploité dans l'environnement industriel.
Le 'fil numérique', en tant qu'image numérique constamment actualisée du produit physique, fournit les informations nécessaires à l'analyse et sert de base aux décisions. Cette évolution influence l'ensemble du processus de production - de la fabrication au recyclage en passant par la conception. Rollenmüller : "Ainsi, à l'aide de technologies d'IA innovantes, une nouvelle génération de systèmes PLM adaptatifs, auto-apprenants et proactifs voit le jour, permettant aux entreprises d'agir de manière plus flexible et efficace".
Le Digital Twin devient un conseiller actif
L'input continu de données est important pour un système PLM apprenant. Cela comprend l'analyse des données de production, la vérification du statut des fournisseurs, l'évaluation des commentaires des clients, même les commentaires sur les plateformes de médias sociaux peuvent fournir des informations importantes. Les résultats sont intégrés dans les processus de développement ou de fabrication ainsi que dans des prévisions de vente précises. À partir de la somme des données analysées, le logiciel fait des propositions d'optimisation intelligentes et aide à placer de nouveaux produits sur le marché de manière ciblée.
Le jumeau numérique accompagne le produit réel tout au long de son cycle de vie. Il collecte en permanence des données provenant aussi bien de la production que de l'utilisation par le client et transmet les informations pour analyse au PLM ou à l'IA qui se trouve derrière. Les connaissances acquises sont automatiquement intégrées dans les nouvelles générations de produits. Résultat : un développement plus rapide, des coûts réduits, une meilleure qualité et une meilleure adaptation aux souhaits des clients.
"Avec le Digital Thread, l'IA peut suivre les besoins des clients en temps réel et adapter le développement des produits en conséquence. L'hyperpersonnalisation devient ainsi possible. Les produits s'adaptent presque en temps réel aux besoins individuels", explique Rollenmüller, expert en numérisation.
L'IA sait comment fonctionne l'entreprise
L'utilisation de systèmes d'application basés sur l'IA par le spécialiste de la marine thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) est un exemple du large éventail d'applications. Les processus internes y sont analysés à l'aide de logiciels dans le but de créer une image numérique de l'ensemble de l'entreprise. Dr. Kira Giesecke, Head of Value Chain Strategy chez TKMS : "Grâce aux possibilités que nous avons maintenant avec Aras Innovator, nous mettons les informations en réseau. Nous parvenons ainsi, entre autres, à apprendre à l'IA comment fonctionne notre entreprise".
Logistique durable : Renault Trucks E-Tech D prouve ses performances lors d'un test longue distance
2 000 kilomètres avec le Renault Trucks E-Tech D : Dachser a réalisé avec succès le test pratique. Ce trajet longue distance souligne les performances et la fiabilité du camion électrique à batterie et marque une nouvelle étape vers des solutions logistiques durables.
Rédaction
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8 janvier 2025
2.000 kilomètres électriques : Dachser teste le Renault Trucks E-Tech D sur longue distance. Résultat : fiable et adapté à la vie quotidienne. (Photo : www.renault-trucks.de)
Le Renault Trucks E-Tech D a effectué avec succès un voyage aller-retour longue distance de plus de 2 000 kilomètres entre Bad Salzuflen, en Rhénanie du Nord-Westphalie, et la Hongrie. Le trajet a été effectué par Matthias Syrbe, planificateur chez Dachser, et son copilote, pour transporter des meubles en Hongrie à des fins caritatives.
"Au début, nous avions des doutes", raconte Syrbe. "Mais avec une planification minutieuse et le soutien de mon copilote, nous avons réussi à parcourir le trajet. Le camion à batterie électrique a parcouru tout le trajet sans problème".
Le plus grand défi a été de trouver des stations de recharge adéquates le long de l'itinéraire. Grâce à des applications modernes et à une planification minutieuse, les pauses de recharge nécessaires ont toutefois pu être effectuées efficacement. Au total, neuf arrêts de recharge ont été nécessaires pour mener à bien le parcours.
354 kilomètres parcourus d'une traite
"Une fois, nous étions vraiment à l'étroit. Nous avions choisi à l'avance un point de recharge avec une capacité de 330 kW. Mais sur place, nous n'avons reçu que 45 kW de courant de charge. Cela a complètement perturbé notre emploi du temps. Nous avons interrompu le processus de chargement et cherché une autre possibilité de chargement. Une fois sur place, le camion était trop haut pour le nouveau point de charge - nous avons dû repartir avec 10% de charge restante. Finalement, nous avons trouvé une autre possibilité de chargement. Il restait alors 2% dans les batteries - et nous étions tous les deux légèrement paniqués. Mais tout s'est bien passé, et cette situation a aussi eu un côté positif : nous savons maintenant que le camion électrique peut parcourir 354 kilomètres quand il le faut", poursuit Syrbe.
Frederic Ruesche, directeur général de Renault Trucks Allemagne, a déclaré : "Ce voyage longue distance réussi montre de manière impressionnante que nos camions électriques sont parfaitement adaptés non seulement à une utilisation urbaine, mais aussi à des trajets plus longs. Nous sommes fiers de pouvoir proposer une solution de transport durable et fiable avec le Renault Trucks E-Tech D".
"C'était très amusant de rouler à l'électricité", résume Syrbe. "Le camion électrique à batterie a montré que l'électromobilité est également possible sur de longues distances".
Parfait pour la distribution
Le Renault Trucks E-Tech D est spécialement conçu pour la distribution urbaine et régionale. Avec un poids total autorisé de 16 tonnes et une capacité de batterie de 200 à 400 kWh, il offre une autonomie suffisante pour la plupart des tâches de distribution. Le véhicule électrique de Renault est disponible en différentes variantes de carrosserie et convient aussi bien au transport de marchandises sèches que de marchandises réfrigérées. De plus, il est qualifié pour une utilisation dans des zones à faibles émissions.
Un nouvel institut se concentre sur la santé mentale et organisationnelle
Avec le nouvel Institut de santé mentale et organisationnelle, la Haute école de psychologie appliquée FHNW donne un signal fort quant à l'importance de la santé mentale et organisationnelle dans un monde du travail en pleine mutation. La codirection est assurée par les professeurs Michaela Knecht et Andreas Krause.
Rédaction
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8 janvier 2025
Vivre, travailler et changer en bonne santé - les principaux champs d'action de l'Institut pour la santé mentale et organisationnelle (MOG). (Image : Haute école de psychologie appliquée FHNW)
L'Institut pour la santé mentale et organisationnelle (MOG), créé le 1er janvier 2025, se consacre à la conception de conditions de travail favorables à la santé, à l'accompagnement des changements organisationnels ainsi qu'au renforcement de la résilience au niveau individuel, des équipes et de l'organisation. "Le maintien et la promotion de la santé dans le monde du travail posent de plus en plus de défis aux organisations et à la société", explique le professeur Tanja Manser, directrice de la Haute école de psychologie appliquée FHNW. "Avec la création du nouvel institut, nous soutenons les entreprises avec des solutions scientifiques et pratiques et contribuons avec des compétences psychologiques au champ d'avenir stratégique Future Health de la FHNW".
Une base solide pour l'avenir
La Haute école de psychologie appliquée FHNW dispose d'une expertise reconnue dans le domaine du travail et de la santé. Michaela Knecht et Andreas Krause et leur équipe apportent depuis de nombreuses années une contribution importante à la promotion de la santé mentale et organisationnelle grâce à des projets de recherche novateurs, des conseils pratiques et des formats d'enseignement innovants. Ces compétences constituent la base de la poursuite du développement et de la mise en place de nouvelles priorités en fonction des besoins de l'économie et de la société.
L'anticipation de nouvelles possibilités
La création de l'institut ouvre la possibilité d'utiliser de manière encore plus ciblée l'expertise développée à la Haute école de psychologie appliquée FHNW et de donner des impulsions durables pour le monde du travail de demain. "Nous nous réjouissons de développer et d'expérimenter de nouvelles approches pour renforcer la santé mentale et organisationnelle en collaboration avec des partenaires issus de l'économie, de la société et de la recherche", ont déclaré Michaela Knecht et Andreas Krause.
Vivre, travailler et changer en bonne santé
L'Institut pour la santé mentale et organisationnelle (MOG) se concentre sur trois champs d'action centraux qui répondent aux besoins de l'économie et de la société :
Vivre en bonne santé : Promouvoir l'équilibre entre le travail et la vie privée et renforcer le sens et la santé au quotidien.
Travailler en bonne santé : Recherche et diffusion de la gestion de la santé en entreprise (GSE), analyse des risques et ressources psychosociaux au travail et soutien à l'auto-soin et à la prévention de l'auto-danger.
Changer pour être en bonne santé : Accompagnement de la promotion de la santé dans les processus de changement au sein des organisations, notamment lors de l'introduction de nouvelles formes de travail et de collaboration.
Événement pratique "Future Health - la contribution de la psychologie appliquée", 7 mai 2025, Olten
Des experts de l'Institut pour la santé mentale et organisationnelle présenteront des approches innovantes pour répondre aux défis d'un monde du travail de plus en plus complexe et dynamique. L'accent sera mis sur des solutions visant à promouvoir la résilience, la santé mentale et la performance durable dans les entreprises.
Netskope, un des principaux fournisseurs de Secure Access Service Edge (SASE) et Security Service Edge (SSE), a publié son dernier rapport de recherche. Il révèle qu'en raison de la prolifération et de la sophistication des attaques de phishing, les employés d'entreprise auront cliqué sur des appâts de phishing près de trois fois plus en 2024 que l'année précédente. Les résultats se basent sur les données collectées par Netskope auprès d'entreprises du monde entier et sont publiés dans le cadre du rapport annuel Cloud & Threat Report de Netskope.
Rédaction
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7 janvier 2025
Les clics de phishing ont triplé en 2024. Les entreprises doivent utiliser des solutions modernes de sécurité des données pour réduire les menaces. (Image : www.depositphotos.com)
Le taux de réussite des appâts de phishing triple
Malgré les tentatives répétées des entreprises de sensibiliser leurs employés à la sécurité, notamment pour qu'ils ne soient pas victimes de phishing, les utilisateurs en entreprise ont cliqué sur des appâts de phishing presque trois fois plus souvent en 2024 qu'en 2023. Plus de huit utilisateurs sur mille ont cliqué sur un lien de phishing chaque mois. Cela représente une augmentation de 190% par rapport à l'année précédente, où moins de trois utilisateurs d'entreprise sur mille avaient été victimes de tentatives de phishing.
L'endroit où les pirates hébergent leurs données utiles malveillantes est également un élément de l'ingénierie sociale. Ils veulent héberger des contenus malveillants sur des plateformes auxquelles les victimes accordent une certaine confiance. Parmi celles-ci, on trouve des applications cloud populaires comme GitHub, Microsoft OneDrive et Google Drive. En 2024, 88% des entreprises ont téléchargé au moins une fois par mois du contenu malveillant à partir d'applications cloud populaires.
La cible principale des campagnes de phishing sur lesquelles les utilisateurs ont cliqué en 2024 était les applications cloud, qui représentaient plus d'un quart de tous les clics de phishing, soit 27%. Parmi les applications cloud, Microsoft était de loin la marque la plus souvent attaquée, avec 42%. Ce sont surtout les informations de connexion à Microsoft Live et à Microsoft 365 qui ont été visées par les pirates.
Les apps personnelles brouillent les frontières
L'ubiquité des applications personnelles en nuage dans l'entreprise a créé un environnement dans lequel les employés utilisent ces applications, sciemment ou non, pour traiter ou stocker des données sensibles. Il en résulte une perte de contrôle organisationnel sur les données et des violations de données potentielles. Parmi les principales applications personnelles auxquelles les utilisateurs envoient des données, on trouve le stockage en nuage, le webmail, GenAI, les médias sociaux et les applications de calendrier personnel.deep
En 2024, 88% de tous les employés utilisaient chaque mois des applications personnelles dans le nuage. Plus d'un utilisateur sur quatre (26%) a téléchargé, posté ou envoyé d'une autre manière des données dans des applications personnelles. Les données sensibles qui fuient via des applications personnelles sont en tête de liste pour la plupart des entreprises. Le type de violation de la politique de confidentialité le plus courant concerne les données réglementées (60%), qui incluent les données personnelles, financières ou de santé téléchargées sur les apps personnelles. Les autres types de données concernés par les violations de la politique sont la propriété intellectuelle (16%), le code source (13%), les mots de passe et les clés (11%) et les données cryptées (1%).
Les tendances de croissance de GenAI se poursuivent
En 2023, GenAI a fait son entrée dans le monde du travail. L'adoption croissante des applications GenAI, tant par les entreprises que par les utilisateurs - ainsi que le volume total d'applications GenAI en service - s'est poursuivie jusqu'en 2024 :
L'utilisation organisationnelle est passée de 81% d'entreprises utilisant des applications GenAI en 2023 à 94% en 2024. ChatGPT reste l'application GenAI la plus populaire et est utilisée dans 84% des entreprises.
Le pourcentage d'employés utilisant des applications GenAI a triplé, passant de 2,6% à 7,8%. Les entreprises de vente au détail et de technologie sont en tête de tous les secteurs avec une moyenne de plus de 13 % de tous les employés qui utilisent des applications GenAI chaque mois.
Les entreprises utilisent désormais en moyenne 9,6 applications GenAI, contre 7,6 il y a un an. Les 25% d'entreprises les plus haut placées utilisent maintenant au moins 24 applications GenAI, tandis que les 25% les plus bas utilisent au maximum 4 applications GenAI.
Gestion du risque lié aux données GenAI
En 2024, les applications GenAI sont devenues de plus en plus courantes dans les entreprises - 94 % les utilisent déjà. Cependant, il apparaît que de nombreuses entreprises n'en sont qu'à leurs débuts lorsqu'il s'agit de mettre en place des contrôles sécurisés pour GenAI et d'atténuer les risques qui y sont liés pour les données.
45% des entreprises utilisent la DLP pour contrôler le flux de données dans les applications GenAI. L'adoption de la DLP pour GenAI varie fortement selon le secteur. Avec 64 %, le secteur des télécommunications arrive en tête.
34% des entreprises misent sur le coaching interactif des utilisateurs en temps réel pour permettre aux individus de prendre des décisions appropriées et éclairées.
Dans 73% des cas où les utilisateurs sont avertis d'une infraction potentielle au droit des sociétés, ils décident de ne pas poursuivre sur la base des informations de coaching fournies.
73% des entreprises bloquent au moins une application GenAI, le nombre d'applications GenAI bloquées étant constant d'année en année, avec une moyenne de 2,4.
Le nombre d'applications bloquées par les 25% supérieurs de toutes les organisations qui bloquent les applications GenAI a plus que doublé l'année dernière, passant de 6,3 applications à 14,6.
Les principaux enseignements pour les entreprises
Netskope recommande aux entreprises de suivre les étapes suivantes pour protéger leurs environnements :
Les utilisateurs sont bombardés de liens d'hameçonnage de toutes parts : E-mail, médias sociaux, annonces dans les résultats des moteurs de recherche et sur l'ensemble du web. De plus, genAI facilite la tâche des attaquants pour créer des liens de phishing convaincants. Cela montre bien qu'il ne suffit pas de compter uniquement sur l'éducation pour détecter une tentative de phishing. Elle doit s'accompagner d'investissements dans une protection moderne des données.
Les employés continuent de partager, par inadvertance ou intentionnellement, des fichiers via leurs comptes personnels. Ils incluent des informations protégées dans des sauvegardes personnelles ou utilisent des instances d'apps privées pour emporter des données avec eux lorsqu'ils quittent l'entreprise. Quelle que soit leur intention, les entreprises doivent limiter l'accès aux apps ayant des objectifs professionnels légitimes. Elles doivent également mettre en place un processus de vérification et d'approbation pour les nouvelles apps et mettre en œuvre une surveillance continue. Cette dernière doit alerter les experts en sécurité lorsque des apps sont utilisées de manière abusive ou compromises.
La tendance selon laquelle de plus en plus d'entreprises et d'employés utilisent GenAI se poursuivra en 2025. GenAI est de plus en plus utilisé sur le lieu de travail. Avec le nombre croissant d'apps, des contrôles sont nécessaires pour s'assurer que seules les apps autorisées sont utilisées. Les entreprises devraient utiliser une sécurité moderne des données pour contrôler le transfert de données vers les apps autorisées. Un coaching en temps réel aide les collaborateurs à prendre des décisions éclairées lors de l'utilisation d'apps GenAI. En outre, des contrôles sont nécessaires pour bloquer les apps non autorisées.
"Le dénominateur commun pour les organisations qui travaillent à sécuriser l'utilisation des apps en entreprise et à atténuer les défis du paysage des menaces est la nécessité d'une sécurité moderne des données", explique Ray Canzanese, directeur de Netskope Threat Labs. "L'époque où la sécurité des données était une notion en aval est révolue. Elle doit être intégrée de manière transparente dans chaque aspect des opérations d'une entreprise. De la lutte contre le phishing à la gestion de GenAI en passant par la protection des applications personnelles, la sécurité des données n'est plus une protection à la marge. Elle est devenue un cadre dynamique et proactif, avec un coaching des utilisateurs en temps réel, un DLP et des contrôles spécifiques aux applications, afin de garder une longueur d'avance sur un paysage de menaces en constante évolution".
L'intégralité du rapport Cloud and Threat Report : 2025 peut être consultée sur le site ici peut être consulté. Plus d'informations sur les menaces basées sur le cloud et les derniers insights de Netskope Threat Labs : Threat Research Hub de Netskope.
Beat Welti devient le nouveau Country Leader de Selecta Suisse
Beat Welti a repris le poste de Country Leader de Selecta Suisse. Ce manager expérimenté apporte une vaste expertise de la branche des biens de consommation et a contribué de manière déterminante au succès d'entreprises renommées telles que Lindt & Sprüngli, Mars, Migros, Unilever et plus récemment Bofrost. En mettant clairement l'accent sur l'innovation et l'excellence du service à la clientèle, il continuera à développer Selecta en tant que fournisseur leader dans le secteur de la technologie alimentaire.
Rédaction
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7 janvier 2025
Beat Welti prend la direction de Selecta Suisse en tant que Country Leader. Il se concentre sur l'innovation, les solutions numériques de restauration et le service à la clientèle. (Image : www.selecta.com)
"Selecta est idéalement positionné pour répondre à la demande croissante de solutions de restauration flexibles, numériques et durables", explique Beat Welti. "Nos solutions de restauration évolutives - des snacks aux repas frais, en passant par le café et les boissons haut de gamme - sont dotées de technologies intelligentes telles que les données de vente en temps réel. Cela nous rapproche de nos clients et améliore notre efficacité. Je me concentrerai sur l'excellence du service à la clientèle. Je vais également développer des partenariats stratégiques dans le domaine des produits durables ainsi qu'avec des clients institutionnels afin d'assurer notre croissance à long terme".
Selecta, fondée et établie en Suisse depuis 1957, est passée au cours des dernières années du statut de fournisseur traditionnel de distributeurs automatiques à celui de précurseur dans le domaine de la Food Tech. Les micro-marchés, les réfrigérateurs intelligents et les aliments frais accessibles 24h/24 et 7j/7 ne sont que quelques-unes des solutions avancées que l'entreprise propose aujourd'hui, tant en Suisse qu'en Europe. Ces innovations s'adressent aux grandes entreprises, aux PME ainsi qu'au secteur public et améliorent considérablement l'offre de restauration pour les consommateurs finaux.
"Je suis très heureux qu'en la personne de Beat Welti, nous ayons pu recruter un expert qui connaît parfaitement le secteur suisse des biens de consommation", déclare Christian Schmitz, CEO de Selecta Group. "Sa vaste expérience et ses connaissances approfondies de la branche seront pour nous un atout pour continuer à faire avancer nos objectifs".
Créativité et culture d'entreprise en point de mire du KMU Swiss Symposium
Le symposium de cette année est consacré aux questions de créativité et de culture d'entreprise dans un contexte durable. Et le format spécialement adapté à cet effet offre diverses occasions de réseautage personnel. Environ 400 participants sont attendus. Des experts de renom présenteront des exposés sur le thème du congrès sous différentes perspectives.
Rédaction
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6 janvier 2025
Créativité et culture d'entreprise : la base d'un succès durable - KMU Swiss Symposium 2025 à Baden. (Image : Alexander Wagner)
Dans le monde dynamique des affaires d'aujourd'hui, la créativité et la culture d'entreprise positive s'avèrent être des facteurs clés pour le succès à long terme d'une entreprise. Des études montrent que les entreprises qui encouragent ces aspects de manière ciblée ont plus de succès sur le plan économique et s'imposent mieux face à la concurrence. La volonté d'expérimenter, l'orientation à long terme et la culture de communication ouverte contribuent de manière déterminante au succès de l'entreprise. Les effets sur ce point sont multiples et mesurables. De l'augmentation de la perception de la marque à la conquête de nouveaux marchés en passant par l'augmentation de l'efficacité grâce à des processus innovants, il est prouvé que les entreprises créatives obtiennent de meilleurs résultats.
Afin d'éclairer la thématique sous différentes perspectives, des personnalités issues de différents secteurs - notamment l'énergie, l'industrie, la banque et les services - apporteront leur expérience. Diverses entreprises présenteront leurs prestations sur des stands et d'anciens intervenants ainsi que d'illustres personnalités du monde économique et politique seront également présents. Les participants aux symposiums PME suisses apprécient donc particulièrement le lien avec la pratique et l'ambiance familiale.
Le déroulement du symposium a été légèrement adapté. Entre le marché de Baden, qui aura lieu en amont, et le début du symposium, les participants auront la possibilité de visiter une entreprise renommée à distance de marche du lieu de la manifestation ou de s'entretenir avec les exposants. Cela répond au souhait d'augmenter le réseautage dans le cadre de la manifestation.
Récompense pour des performances durables exceptionnelles
Le prix décerné ces deux dernières années a été rebaptisé PME Swiss Award, ce qui a permis d'en affiner le concept. Celui-ci récompense une entreprise suisse qui, par son courage et son engagement, assure le succès de l'entreprise pour les générations futures. Le jury a désigné une gagnante parmi les cinq entreprises nominées. Cette entreprise - nous pouvons d'ores et déjà le dévoiler - sera récompensée par le PME Swiss Award pour ses performances exceptionnelles et constantes pendant de nombreuses années, avant le cocktail dînatoire qui clôturera le symposium.
Personnalités de renom
Les personnalités suivantes, dotées d'un esprit d'entreprise, laisseront des impressions durables :
Antje Kanngiesser, CEO du groupe Alpiq
Chantal Moerker, propriétaire d'Inner Leadership
Josef Ackermann, ancien président du directoire de la Deutsche Bank
L'IA révolutionne les industries : Cinq tendances industrielles pour 2025
L'intelligence artificielle va fondamentalement changer le paysage industriel en 2025. Jürgen Hindler, Senior Manager Sales Development & Strategy - Supply Chain Management chez Oracle, explique cinq tendances centrales dont les entreprises devraient tenir compte pour ne pas se laisser distancer dans la transformation numérique.
Rédaction
-
6 janvier 2025
Oracle donne un aperçu de la transformation numérique de l'économie de production. (Image : Oracle)
Industrie automobile : la réinvention numérique
Le secteur automobile est en pleine mutation technologique. Face aux défis complexes - de l'électromobilité à la concurrence mondiale en passant par le renforcement des exigences réglementaires - l'IA devient une technologie clé indispensable. Elle optimise les chaînes d'approvisionnement et la logistique de production tout en révolutionnant l'interaction avec les clients.
Un scénario d'avenir possible : les constructeurs automobiles pourraient à l'avenir guider numériquement les clients tout au long du processus de fabrication de leur véhicule - de la première commande jusqu'au "mariage", au cours duquel le châssis et le groupe motopropulseur sont assemblés au montage. Pour cette vision, il est essentiel de disposer d'une base de données robuste dans le cloud, qui permette un échange d'informations transparent entre les systèmes et fournisse des données en temps réel. Sans cette base, l'utilisation de l'IA risque d'être inefficace et sans effet.
Industrie chimique : la durabilité rencontre l'efficacité
L'industrie chimique est confrontée à des défis complexes : des coûts énergétiques élevés, des réglementations environnementales strictes et une énorme pression mondiale en faveur de l'innovation. C'est là que l'IA déploie son énorme potentiel, en posant les jalons de processus plus durables et en optimisant radicalement l'utilisation des ressources.
La maintenance prédictive est un domaine d'application particulièrement prometteur. L'IA permet de détecter à temps les problèmes potentiels des machines, d'éviter les arrêts imprévus et de planifier les réparations avec précision. L'entreprise Noble Plastics en est un parfait exemple : grâce à des analyses basées sur l'IA des données d'usure des outils, le système fournit des alertes précises pour une maintenance optimale. Cela permet d'éviter les produits défectueux tout en réduisant les coûts grâce à une planification plus intelligente.
Construction mécanique : la numérisation comme bouée de sauvetage
L'un des plus grands défis du secteur de la construction mécanique est la lenteur de la numérisation de nombreux sites de production. De nombreuses entreprises travaillent encore avec des systèmes isolés ou s'appuient sur des processus basés sur le papier - une situation qui complique considérablement l'introduction de technologies modernes.
L'IA peut faire la différence en automatisant les processus, en réduisant les temps de développement et en améliorant la qualité des produits. Les simulations et les modèles basés sur des données permettent de rendre les processus plus efficaces et de générer des résultats plus précis, ce qui garantit de véritables avantages concurrentiels.
L'exemple de Bosch montre à quoi peut ressembler une intégration réussie de l'IA : Dans un centre de services qui reçoit plus de 200 000 demandes de clients par an, des systèmes basés sur l'IA fournissent des réponses et des solutions ultra-rapides à des problèmes très complexes. La qualité de l'interaction entre les clients et l'entreprise s'en trouve nettement améliorée.
Secteur de l'énergie : l'IA comme accélérateur de la transition énergétique
Le secteur de l'énergie est confronté à d'énormes défis qui exigent une transformation en profondeur. Les incertitudes réglementaires, la sécurité d'approvisionnement fluctuante et l'immense pression en faveur de la décarbonisation exigent des approches de solutions innovantes. C'est précisément là que l'IA devient une technologie clé : elle permet une gestion plus précise des flux d'énergie, accélère le développement des énergies renouvelables et optimise les réseaux existants avec une efficacité qui aurait été impensable il y a encore quelques années.
Construction : les systèmes autonomes à la conquête des grands projets
Un exemple de la force de transformation de l'IA se trouve en Chine, dans le secteur de la construction. Une autoroute de 160 kilomètres y a été construite de manière entièrement automatisée - un projet phare qui démontre de manière impressionnante les possibilités des systèmes autonomes en combinaison avec l'IA. Ce développement prouve de manière convaincante que les technologies d'IA peuvent être utilisées dans des projets d'infrastructure de petite ou de grande envergure.
Technologie cloud : le fondement invisible de la réussite de l'IA
Indépendamment des secteurs industriels spécifiques, le cloud s'avère être un facteur de réussite décisif pour les applications d'IA. Il crée l'infrastructure technologique nécessaire au stockage et au traitement de quantités gigantesques de données et constitue la base des applications en temps réel. Que ce soit dans la chaîne d'approvisionnement, le service à la clientèle ou le développement de produits, sans le cloud, les projets d'IA restent souvent fragmentaires.
Western Digital fournit un exemple pratique significatif : l'IA y est utilisée pour prédire les heures d'arrivée des livraisons avec une exactitude précise. Les données en temps réel permettent d'organiser de manière nettement plus efficace les processus de suivi tels que la planification des ressources et la gestion du transport. De telles applications illustrent parfaitement comment l'association du cloud et de l'IA peut augmenter durablement la compétitivité des entreprises.
Regard vers l'avenir : l'IA, une stratégie d'entreprise indispensable
Bien que l'IA soit déjà devenue la norme dans de nombreux domaines, la véritable révolution est encore à venir. Le secteur automobile expérimente déjà des processus de conception guidés par l'IA pour de nouvelles propulsions hybrides. Dans le secteur de la chimie, des systèmes intelligents sont utilisés pour atteindre des objectifs de durabilité ambitieux. L'ingénierie mécanique utilise l'IA pour naviguer dans des chaînes d'approvisionnement mondiales complexes.
En 2025, l'IA ne sera plus une option parmi d'autres. Elle devient au contraire un élément central de toute stratégie d'entreprise axée sur le succès et la compétitivité à long terme. Celles qui n'investissent pas dès maintenant dans les technologies d'IA et l'infrastructure cloud nécessaire risquent d'être distancées.
Un message sans équivoque : la révolution de l'IA ne peut pas être arrêtée - elle est déjà en marche.
2024 bat à nouveau le record de création d'entreprises
Les chiffres quotidiens de la création d'entreprises pour l'année 2024 sont disponibles - et établissent à nouveau un record. Jamais autant d'entreprises n'ont été créées en Suisse que cette année. Selon l'étude actuelle de l'Institut IFJ pour les jeunes entreprises "Analyse nationale des créations d'entreprises en Suisse en 2024", 52'978 nouvelles entreprises ont été enregistrées. Ce chiffre dépasse celui de l'année record 2023, au cours de laquelle un pic de 51'637 créations avait déjà été atteint.
Rédaction
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6 janvier 2025
Jamais autant d'entreprises n'ont été créées en Suisse que cette année. (Image : www.ifj.ch)
Avec 52'978 créations d'entreprises, le nouveau record suisse de créations d'entreprises est établi. Cela représente une croissance de 2,6% par rapport au record de l'année précédente, 2023. Simon May, co-directeur de l'IFJ, explique : "L'augmentation continue des créations d'entreprises reflète le désir de nombreuses personnes de se réaliser professionnellement et d'être indépendantes. L'augmentation du travail indépendant à temps partiel, en particulier, offre à de nombreux créateurs d'entreprise la possibilité de se lancer dans l'aventure avec peu de risques". En outre, la Suisse propose diverses offres de soutien de l'Etat et de l'économie privée qui soutiennent les créateurs d'entreprise dans leur parcours vers la création de leur propre entreprise.
Des effets positifs pour l'économie suisse
L'augmentation du nombre de créations d'entreprises n'est pas seulement un indicateur de l'esprit d'entreprise en Suisse, elle a également des conséquences importantes pour l'économie nationale. Elles créent de nouveaux emplois, stimulent la concurrence et font avancer les innovations. Selon le European Innovation Scoreboard 2024, la Suisse reste le numéro un incontesté de l'innovation en Europe. Le dynamisme croissant de la scène des fondateurs renforce les fondements de l'économie suisse et montre que la place économique suisse reste très compétitive. "Un moteur de création d'entreprise fort est un facteur essentiel pour une économie résistante et innovante", souligne May.
Les statistiques de création d'entreprise en détail
Il est également passionnant d'observer qu'au cours des deux années record, un nombre nettement plus important d'entreprises ont été créées en début et en fin d'année. Et que les deux années record se comportent de manière égale avec la fréquence de création d'entreprises par trimestre. Un regard plus détaillé sur les chiffres de l'année 2024 illustre encore mieux l'attrait et le potentiel de la Suisse en tant que lieu de création d'entreprises.
L'analyse nationale actualisée quotidiennement par l'IFJ montre comment les créations d'entreprises en Suisse ont évolué sur l'ensemble de l'année 2024 par rapport à l'année précédente. (Image : Feuille officielle suisse du commerce FOSC ; analyse et graphique : IFJ Institut für Jungunternehmen AG)
Le climat de création d'entreprise est positif dans les grandes régions
En 2024, le sud-ouest de la Suisse (+6.3%) est la grande région qui connaît la plus forte croissance en termes de créations d'entreprises. L'Espace Mittelland (+3,4%) et le Tessin (+3,0%) enregistrent également une croissance significative par rapport à la même période de l'année précédente. On constate une croissance modérée dans les régions de Suisse centrale (+2,0%), de Zurich (+1,2%) et de Suisse orientale (+1,1%). La région Suisse du Nord-Ouest est la seule à enregistrer une baisse de -1,0%.
On constate une croissance modérée dans les régions de Suisse centrale (+2,0%), de Zurich (+1,2%) et de Suisse orientale (+1,1%). (Image : Feuille officielle suisse du commerce FOSC ; analyse et graphique : IFJ Institut für Jungunternehmen AG)
Cantons avec un taux de création élevé
Dans 19 cantons, le nombre de créations d'entreprises a augmenté en 2024 par rapport à la même période de l'année précédente. Ce sont actuellement les cantons avec une croissance des créations d'entreprises suisses : Appenzell Rhodes-Intérieures (+25.0%), Uri (+13.1%), Appenzell Rhodes-Extérieures (+12.8%), Fribourg (+11.5%), Valais (+10.7%), Zoug (+6.0%), Vaud (+5.5%), Saint-Gall (+5.1%), Genève (+4.7%), Obwald (+4.1%), Glaris (+3.2%), Tessin (+3.0%), Berne (+2.6%), Nidwald (+1.3%), Zurich (+1.2%), Jura (+1.1%), Schwyz (+0.6%), Argovie (+0.5%) et Neuchâtel (+0.1%).
Dans ces cantons, les créations d'entreprises sont actuellement moins nombreuses
Les cantons ayant enregistré une légère baisse en pourcentage sont Bâle-Ville (-0,8%), les Grisons (-0,8%), Soleure (-1,9%), Lucerne (-3,0%), Schaffhouse (-4,1%), Bâle-Campagne (-4,9%) et Thurgovie (-7,6%).
Comparaison des formes juridiques
En Suisse, les entreprises individuelles sont la forme juridique qui connaît la plus forte croissance en 2024, avec une augmentation de +3.4% par rapport à la même période de l'année précédente. La société anonyme (SA) suit avec une solide croissance de +2,4%, tandis que la société à responsabilité limitée (Sàrl) a progressé de +1,5% et reste la forme juridique la plus populaire parmi les nouvelles entreprises. La forme juridique de la société en nom collectif, également pertinente, enregistre un recul de -1,2%.
Comparaison des 10 dernières années
Avec ce nouveau record de création, l'année 2024 enregistre une tendance très positive. En moyenne, au cours des 10 dernières années, 46'552 nouvelles entreprises ont été inscrites chaque année au registre du commerce suisse. Avec 52'978 nouvelles entreprises, l'année 2024 enregistre le niveau le plus élevé et se situe, avec +13,8 %, nettement au-dessus de la moyenne des années précédentes.
L'année 2024 enregistre un nouveau record avec 52'978 nouvelles entreprises. Avec +13,8%, ce nombre est nettement supérieur à la moyenne des dix dernières années. (Image : Feuille officielle suisse du commerce FOSC ; analyse et graphique : IFJ Institut für Jungunternehmen AG)
Les secteurs qui créent le plus d'entreprises
Les trois secteurs qui sont montés sur le podium cette année sont l'artisanat (5'555 créations), le conseil (5'256 créations) et l'immobilier (4'883 créations). Ils sont suivis de près par le commerce de détail (4'585 créations) et les services B2B & B2C (4'379 créations). Il est toutefois passionnant d'observer que le paysage suisse de la création d'entreprise est très diversifié avec les 21 branches attribuées dans notre étude. Avec 5'555 nouvelles inscriptions, la branche la plus performante, l'artisanat, n'occupe que 10,4% de l'ensemble des créations, ce qui illustre bien la diversité du paysage de la création d'entreprise.
Les créateurs d'entreprise suisses battent à nouveau le record de création d'entreprise
Les chiffres actuels de l'année 2024 le confirment : La Suisse reste un site de premier ordre pour les jeunes entreprises et les start-up. Avec un nouveau record national de créations d'entreprises, la force de l'économie suisse et sa capacité d'innovation sont démontrées. Malgré les incertitudes mondiales, le nombre de nouvelles entreprises a nettement augmenté, dépassant même le précédent record de 2023.
Simon May explique : "Ce nouveau record de créations d'entreprises illustre l'esprit d'entreprise en Suisse et la volonté élevée de réaliser ses propres rêves et de prendre des risques entrepreneuriaux dans un environnement national relativement stable. Les derniers chiffres de l'OFS illustrent également l'importance des nouvelles entreprises pour le bon fonctionnement de l'économie nationale. Chaque année, 8% de toutes les entreprises suisses sont créées. Plus d'un employé sur dix travaille dans une entreprise de moins de dix ans. Le nombre croissant de créations d'entreprises contribue de manière déterminante à la création de nouveaux emplois et à la résistance économique de la Suisse. Avec un système politique stable, une infrastructure de premier ordre et des programmes d'encouragement ciblés, la Suisse peut se targuer d'une nouvelle année réussie".
Dans le domaine des start-up technologiques, le volume de financement est certes encore inférieur aux valeurs records des années 2021 et 2022, mais plusieurs signaux positifs sont apparus. Ainsi, des investissements croissants dans les domaines de la biotechnologie et de la technologie médicale, un nombre croissant d'initiatives de promotion ainsi que le fait qu'Horizon Europe sera à nouveau accessible aux participations suisses à partir de janvier 2025. Cela souligne la position de leader de la Suisse dans l'environnement mondial de l'innovation.
Les perspectives pour 2025 sont prometteuses. La transformation numérique avec l'intelligence artificielle et le fort esprit de création d'entreprise continuent de stimuler l'économie suisse.