Feinheit fait appel à Lucas Bally pour le conseil en stratégie politique
Pour l'année 2024, Feinheit s'était fixé pour objectif de développer le conseil en stratégie politique. Pour ce faire, l'agence a fait appel à Lucas Bally pour renforcer son équipe de conseillers. Il travaillait auparavant comme responsable de la communication au département des bâtiments de la ville de Zurich.
Rédaction
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19 décembre 2024
(Image : zVg.)
Chez Feinheit, Lucas Bally travaille comme conseiller en stratégie et en communication. Il apporte une grande expérience dans l'administration publique. Il a travaillé neuf ans à la ville de Zurich au sein du département des bâtiments, où il était en dernier lieu responsable de la communication. A 47 ans, il connaît donc parfaitement le système politique, le paysage médiatique et les procédures administratives. "Ce qui m'attire dans mes nouvelles fonctions chez Feinheit, c'est que je peux agir au-delà de la scène politique communale et traiter de nouveaux champs thématiques", explique Lucas Bally.
Un renforcement important
L'engagement de Lucas Bally arrive à point nommé pour l'agence : début 2024, Feinheit a annoncé vouloir renforcer le conseil en stratégie politique pour les autorités, les organisations et les entreprises. "Lucas est le complément idéal de l'équipe existante. Avec lui, nous pourrons encore mieux mettre en valeur nos atouts en matière d'analyse politique, de stratégie et de communication", explique Isabelle Bamert, partenaire de l'agence.
Originaire de Bâle, il apporte de nombreuses autres connaissances qu'il pourra mettre à profit chez Feinheit : Après un master en journalisme, sociologie et informatique à l'université de Zurich, il a d'abord travaillé dans une start-up Internet. Il a ensuite rejoint la Radio Télévision Suisse pour diriger des projets en ligne et mettre en place la première stratégie de médias sociaux interdépartementale.
Une nouvelle étude d'impact montre les canaux les plus puissants pour la collecte de fonds
L'étude d'impact d'une campagne cross-média de Caritas Suisse donne un aperçu détaillé des contributions à l'impact des différents canaux de génération de dons. Les résultats doivent aider les organisations à but non lucratif ainsi que les entreprises d'autres secteurs à optimiser leurs futures campagnes.
Rédaction
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19 décembre 2024
(Image symbolique : Unsplash.com)
La campagne cross-média de Noël 2023 de Caritas Suisse avait pour objectif de générer des dons et de mieux faire connaître le travail à l'étranger de l'organisation à but non lucratif (NPO). Pour ce faire, Caritas Suisse a combiné plusieurs canaux : Direct mailing, OOH, DOOH, annonces dans la presse, e-mail, display, Social Media Ads et SEA.
L'étude d'impact réalisée par Exactag à la demande de Post Advertising a examiné dans quelle mesure ce mix média cross-média a bien fonctionné et quels canaux ont généré le plus de dons. Elle a été élaborée à l'aide du "Marketing Mix Modeling" - une méthodologie "coûteuse, mais particulièrement pertinente" selon les indications.
"Les conclusions du Marketing Mix Modeling nous aident à mieux cibler le budget média pour la prochaine campagne et à aborder les groupes cibles pertinents de manière encore plus précise", explique Christoph Keiser, coresponsable du département Fundraising + Marketing de Caritas Suisse.
Des connaissances précieuses pour tous les secteurs
Une modélisation du marketing mix se base sur un grand nombre de données qui sont généralement confidentielles. C'est pourquoi les résultats ne sont presque jamais publiés. "Le fait que Caritas Suisse donne un aperçu des résultats de cette étude est remarquable", déclare Daniel Schönmann, responsable de la recherche publicitaire et de la communication chez Post Advertising. "En tant que grande organisation à but non lucratif, elle rend sciemment les conclusions de l'étude accessibles à des organisations plus petites et à des entreprises d'autres secteurs. Ainsi, elles peuvent également en profiter et optimiser leurs campagnes cross-médiatiques".
Les publipostages sont particulièrement efficaces
L'étude d'impact montre que bien plus de 50 % du volume des dons pendant la période de la campagne peut être attribué à la campagne publicitaire cross-média. Ces dons supplémentaires sont également appelés dons incrémentaux. Il s'agit de l'augmentation nette des dons qui n'aurait pas été attendue sans les mesures publicitaires. Les mailings directs apportent la plus grande contribution à l'impact dans le médiamix, ce qui confirme leur rôle dominant en tant que média déclenchant l'action lors de la collecte de fonds. Les campagnes OOH et DOOH ont également une influence plus que proportionnelle sur la génération de dons lorsque la pression publicitaire est suffisante.
Le renforcement du cross-média augmente l'efficacité
Outre l'efficacité des canaux, l'étude a également examiné l'efficience de la campagne. Pour la campagne de Noël 2023, Caritas Suisse a augmenté les coûts nets de la campagne de dix pour cent par rapport à l'année précédente et a ainsi augmenté les dons incrémentaux de manière disproportionnée de 37 pour cent. Au final, le retour sur investissement publicitaire (Return on Advertising Spend, ROAS) a augmenté de 24 pour cent. Cette efficacité accrue est surtout due au renforcement de la crossmédialité - le mix média habilement élargi. Selon l'analyse d'efficacité, le publipostage est le top performer en matière de ROAS, suivi de la publicité DOOH et du display. Ces trois canaux se renforcent mutuellement.
Trois recommandations pour la stratégie crossmedia
L'étude en déduit trois recommandations d'action centrales pour les NPO et les entreprises d'autres secteurs afin d'optimiser leur stratégie crossmedia. Premièrement, elles devraient exploiter les synergies entre les trois top performers que sont le publipostage, la publicité DOOH et l'affichage. Une telle réorientation du mix média augmente l'efficacité globale de leurs campagnes. Deuxièmement, l'étude recommande d'optimiser les campagnes au niveau régional : A l'aide de Data & Analytics, il est possible d'identifier des régions d'une grande importance. Si les annonceurs augmentent de manière ciblée leur pression publicitaire dans ces régions, ils augmentent non seulement l'impact, mais aussi l'efficacité de leurs campagnes. Troisièmement, les optimisations du setting des campagnes et du mix média devraient se faire par petites étapes afin de vérifier l'effet en continu.
Le site Étude d'impact d'Exactag pour le compte de Post Advertising se base sur le Marketing Mix Modeling. Celui-ci réunit trois étapes de méthode : l'analyse à long terme, l'analyse des campagnes et l'analyse intra-canal (environnements). La procédure a été étroitement coordonnée avec Caritas Suisse. Les données proviennent de différentes sources, étaient anonymes et ont été validées en collaboration avec la NPO. L'utilisation de méthodes statistiques et de procédés d'apprentissage automatique a permis d'identifier des modèles dans les données. Des corrélations entre les dépenses publicitaires et les recettes de dons ont été mises en évidence, ce qui permet des optimisations ciblées.
Susanne Brunner est la "journaliste de l'année
Le magazine professionnel Schweizer Journalist:in désigne Susanne Brunner, rédactrice pour l'étranger et directrice de la rédaction pour l'étranger de la radio SRF, comme journaliste de l'année. Roger de Weck reçoit le prix pour l'ensemble de son œuvre.
Rédaction
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19 décembre 2024
(Image : zVg. SRF/Thilo Remini)
Le magazine de la branche Journaliste suisse:in désigne chaque année les journalistes qui ont accompli un travail exceptionnel au cours de l'année. Pour l'élection 2024, 1126 participants ont voté.
Cette année, c'est Susanne Brunner, rédactrice pour l'étranger et directrice de la rédaction étrangère de la radio SRF, qui a été élue. "Une très belle reconnaissance après une année extrêmement turbulente au Proche-Orient et dans d'autres régions du monde : pas seulement pour mon travail, mais aussi pour les reportages de la SRF à l'étranger", a déclaré Brunner à propos de sa distinction.
Le prix pour l'ensemble de l'œuvre sera décerné en 2024 à Roger de Weck, tandis que le manager média de l'année est Mark Dittli. En outre, 14 autres journalistes ont été récompensés dans différentes catégories. Les premiers prix sont les suivants :
Rédaction en chef : Dominique Strebel (Observateur)
Politique : Philipp Loser (Tages-Anzeiger)
Reporter : David Nauer (SRF)
Économie : Reto Lipp (SRF)
Recherche : Adrienne Fichter (République)
Société : Mona Vetsch (SRF)
Chronique : Anna Rosenwasser (République)
Culture : Simone Meier (Watson)
Sport : Florian Raz (Tamedia, à partir de décembre) Vue)
Newcomer : Gina Bachmann (NZZ am Sonntag)
Journalisme local : Simon Jacoby (Tsri.ch)
Photo/vidéo : Laurent Gilliéron (Keystone-SDA)
Audio/Radio : Salvador Atasoy (SRF)
Rédaction de l'année : Woz
La remise des prix aura lieu le 24 mars 2025 au Museum für Gestaltung de Zurich.
Thjnk Zurich est un nouveau membre de LSA Leading Swiss Agencies
L'agence de stratégie marketing et de communication intégrée Thjnk Zurich, gérée par ses propriétaires, est membre depuis début décembre 2024 de Leading Swiss Agencies LSA, l'association des principales agences de communication de Suisse.
Rédaction
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18 décembre 2024
Andrea Bison, co-CEO de Thjnk Zurich et publicitaire de l'année en titre. (Image : zVg.)
Basée dans le quartier animé de Zurich Kreis 4, l'agence de 44 personnes s'occupe d'entreprises telles que Swiss, Ochsner Sport, Edelweiss, Helsana, Sunrise et, depuis 2024, Migros. L'idée directrice "Une pensée a le pouvoir de tout changer" est à la fois la devise et la philosophie vécue de Thjnk, qui se manifeste par "des stratégies pionnières et des solutions de communication globales", explique l'ASL dans un communiqué.
L'éventail des prestations de Thjnk englobe la stratégie, le campaigning, le design, le contenu, la performance et l'IA. Grâce à sa pensée visionnaire et à sa compréhension profondément ancrée de la transformation, l'agence s'est fait une place d'acteur précurseur dans le paysage suisse de la communication.
Andrea Bison, cofondatrice et CO-CEO de Thjnk et "Annonceur de l'année 2024", se réjouit beaucoup de son admission à l'ASL : "Il sera passionnant d'aborder ensemble avec les autres agences de l'ASL les thèmes et les défis de notre branche et de participer ainsi activement à la construction de l'avenir du monde de la communication suisse".
La proposition d'interdire la publicité pour les caisses maladie n'est plus d'actualité
Les caisses-maladie suisses pourront continuer à utiliser l'argent des primes pour faire de la publicité. Une intervention parlementaire pour une telle interdiction a été rejetée mardi par le Conseil national et n'est donc plus d'actualité.
Rédaction
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17 décembre 2024
(Image symbolique : Keystone/Christian Beutler)
Par 122 voix contre 71, la Chambre des cantons n'a pas donné suite à l'initiative parlementaire de Baptiste Hurni (PS/NE). Hurni a déposé l'initiative alors qu'il était encore conseiller national. Il est aujourd'hui conseiller aux Etats. Il a argumenté que les primes d'assurance maladie augmentaient et augmentaient encore, mais que les caisses maladie faisaient de la publicité à grande échelle. Il faut mettre un terme à ces "dépenses inutiles".
La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) a donné suite à l'initiative au début de cette année. Mais la commission sœur du Conseil des Etats n'a pas approuvé cette décision, de sorte que l'initiative est revenue à la CSSS-N. Le Conseil national a donc décidé de ne pas donner suite à l'initiative.
Celle-ci a proposé de ne pas donner suite à l'intervention. La porte-parole de la commission Kris Vietze (TG/PRD) a déclaré au Conseil que, du point de vue de la majorité de la commission, une interdiction de la publicité empêcherait les caisses maladie de faire connaître de nouvelles offres. Cela entraverait inévitablement l'innovation, la diversité de l'offre et la concurrence.
Des problèmes de mise en œuvre sont également à craindre, car de nombreuses caisses maladie sont actives aussi bien dans le domaine de l'assurance de base que dans celui des assurances complémentaires. De plus, les dépenses publicitaires des caisses représentent environ 0,4 % du volume des primes. Il ne s'agirait donc pas d'économies notables. (SDA/swi)
Lidl devient partenaire officiel de l'UEFA Women's EURO 2025 en Suisse
En sponsorisant l'UEFA Women's EURO 2025™, Lidl souligne son engagement en faveur du sport et d'un mode de vie sain. Le tournoi se déroulera du 2 au 27 juillet 2025 dans huit villes suisses.
Rédaction
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16 décembre 2024
(Photo by Alex Livesey - UEFA/UEFA via Getty Images)
Lidl poursuit son voyage réussi dans le sponsoring sportif et devient partenaire officiel de l'UEFA Women's EURO 2025. Après des engagements comme l'UEFA EURO 2024Lidl montre une fois de plus son rôle de promoteur global d'un mode de vie actif et sain en participant à des compétitions de handball ou de cyclisme.
"Le sport est un élément important de notre engagement à long terme en faveur de la santé et d'une alimentation consciente", explique Nathalie Forrer, directrice marketing de Lidl Suisse. "Nous sommes particulièrement heureux que ce temps fort de l'été ait lieu en Suisse et que nous puissions le célébrer ensemble".
Le tournoi se déroulera dans huit villes suisses - dont Zurich, Genève et Berne. Lidl prévoit sur place des activités variées pour les visiteurs et profite de la plate-forme pour associer sport et alimentation pour un large public.
Guy-Laurent Epstein, directeur marketing de l'UEFA, ajoute : "En tant que l'un des principaux détaillants alimentaires d'Europe, Lidl est un partenaire idéal pour nous aider à faire connaître l'énergie et la fascination des tournois de football de l'UEFA à un public encore plus large".
Avec des produits frais, des alternatives à base de plantes et des options à base de céréales complètes, ainsi que son soutien à des événements sportifs, Lidl encourage non seulement une alimentation consciente, mais aussi un style de vie actif.
Disruption du marketing : une étude de cas suisse sur le marketing d'accueil publiée dans le livre de Kotler
Dans une nouvelle étude de cas avec l'Aide Suisse aux Montagnards, Brain & Heart Communication montre comment le marketing d'accueil et le logiciel "Content Catalog" peuvent révolutionner les campagnes numériques.
Rédaction
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16 décembre 2024
Peter Erni, CEO Brain & Heart Communication
Avec son étude de cas sur le thème du marketing d'accueil, l'agence zurichoise Brain & Heart Communication met une approche innovante sous les feux de la rampe. Le travail a été publié pour la première fois dans le prestigieux Livre "Essentials of Modern Marketing" du professeur Philip Kotler et Kotler Impact.
Le concept de marketing de réception permet d'atteindre les groupes cibles à l'aide de Big Data, d'algorithmes et d'IA, exactement là et au moment où ils sont réceptifs aux messages. L'étude de cas montre comment l'Aide Suisse aux Montagnards a optimisé ses campagnes numériques grâce au logiciel "Content Catalog". L'organisation a ainsi doublé ses dons en ligne, obtenu 1000 impressions pour seulement 0,45 CHF et augmenté le trafic de son site web avec un CPC de seulement 0,06 CHF - des résultats bien inférieurs aux benchmarks de la branche.
"Cette nouvelle stratégie marketing est la prochaine étape au-delà de l'interruption et du permission marketing", explique Peter Erni, CEO de Brain & Heart Communication. L'étude de cas montre comment les approches basées sur les données et les technologies innovantes peuvent aider les entreprises à gagner en efficacité et en compétitivité.
Nouvelle salle des fêtes de Berne : un game-changer pour l'ère de l'événementiel
La nouvelle salle des fêtes sur le site de BERNEXPO ouvrira ses portes en 2025. Avec son architecture impressionnante, sa technique innovante et ses multiples possibilités d'utilisation, elle marquera une étape importante pour le secteur de l'événementiel.
Rédaction
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16 décembre 2024
L'achèvement de la nouvelle Festhalle de Berne avance à grands pas et donne déjà le ton : La façade chatoyante, la tonnelle de 500 mètres de long et les caractéristiques techniques les plus modernes comme un écran LED de 150 m² font de ce bâtiment multifonctionnel un point de mire. "Tant l'achèvement que la commercialisation se déroulent comme prévu", explique Tom Winter, CEO de Bernexpo AG.
Avec la salle de concert Stage et le centre de congrès Cube, la Festhalle réunit deux espaces événementiels flexibles et offre une scène impressionnante à des stars comme Gotthard, Felix Lobrecht et à des organisateurs de congrès internationaux. La durabilité a également été prise en compte : l'architecture crée non seulement de l'espace pour les grandes manifestations, mais aussi pour les points de rencontre locaux, comme les marchés ou une Tavolata d'une longueur record.
Outre l'équipement multifonctionnel, des événements tels que les World Cheese Awards ou le Muv-Festival comptent parmi les points forts. "Avec la nouvelle salle des fêtes, nous animons durablement le site de Bernexpo et renforçons le rayonnement international de Berne", conclut Winter.
Dépenses de jouets en 2024 : les Suisses économisent à nouveau
L'incertitude économique influence les ventes de Noël. Une étude récente de NIQ-GfK montre que les dépenses en jouets en 2024 seront à nouveau inférieures à celles de l'année précédente et que le Black Friday prendra de l'importance.
Rédaction
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16 décembre 2024
(Image : DALL-E)
Les dépenses de Noël pour les jouets en Suisse continuent de baisser : en moyenne, les consommateurs prévoient de dépenser 373 francs suisses cette année, soit nettement moins que les 500 francs suisses de l'année record 2022. Ce recul montre les effets sensibles de l'augmentation du coût de la vie et des incertitudes économiques sur le comportement d'achat.
Dans ce contexte, les achats en ligne restent populaires : 71 % des personnes interrogées achètent à la fois en ligne et dans le commerce stationnaire, la part des achats exclusivement en ligne augmentant légèrement. Kurt Meister, expert du marché, souligne : "L'évolution positive des achats de Noël en ligne devrait se poursuivre".
Les journées promotionnelles comme le Black Friday jouent également un rôle de plus en plus important. 21 % des personnes interrogées profitent d'offres spéciales - une augmentation de 5 % par rapport à 2022. "Les gens font des achats plus ciblés et prêtent davantage attention aux promotions", explique Meister.
L'étude se base sur un sondage représentatif réalisé en Suisse romande et en Suisse alémanique du 5 au 10 décembre 2024.
Le Conseil fédéral veut interdire les symboles nazis dans l'espace public
Le Conseil fédéral veut interdire l'utilisation et la diffusion de symboles nazis en public. Les contrevenants seront désormais passibles d'une amende d'ordre de 200 francs. Ce n'est que dans un deuxième temps que le Conseil fédéral veut également interdire d'autres signes extrémistes et faisant l'apologie de la violence.
Rédaction
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15 décembre 2024
Beat Jans lors de la conférence de presse de vendredi. (Capture d'écran : YouTube.com)
L'interdiction des symboles attribués au Troisième Reich est particulièrement urgente, a déclaré le ministre de la Justice Beat Jans vendredi à Berne devant les médias. Car les incidents antisémites ont fortement augmenté, dans le monde comme en Suisse. Les symboles synonymes de haine, de violence et de souffrance doivent disparaître de l'espace public.
Le contexte est déterminant
Le simple fait d'exhiber des symboles nazis en public n'est pas punissable aujourd'hui, a déclaré Jans. En revanche, il est interdit d'utiliser ces symboles dans le cadre d'une publicité pour l'idéologie qu'ils représentent ou lorsqu'ils sont utilisés de manière dégradante contre des personnes ou des groupes.
Le Conseil fédéral veut interdire non seulement la croix gammée, le salut hitlérien et les runes SS, mais aussi les codes numériques tels que "18" et "88" qui pourraient être lus comme "Adolf Hitler" ou "Heil Hitler". C'est le contexte qui doit décider quand de tels symboles sont punissables.
Imprimés sur un maillot de football ou de basket, les chiffres peuvent continuer à être affichés, a déclaré Jans en réponse à une question d'un journaliste. Une pratique juridique doit s'établir, notamment en ce qui concerne l'utilisation de ces chiffres. Par ailleurs, les amendes prononcées peuvent faire l'objet d'un recours.
Le Conseil fédéral prévoit des exceptions à l'interdiction pour les activités scolaires, artistiques et journalistiques. Par exemple, les comptes rendus médiatiques d'incidents antisémites seraient autorisés. Ils seraient également autorisés dans les cours d'histoire, dans les représentations satiriques et historiques.
Respect des autres cultures
Le Conseil fédéral prévoit également des exceptions pour les symboles de religions existantes. La croix gammée est un symbole très ancien, écrit-il. En Asie, et notamment en Inde, il est souvent associé à l'hindouisme, au bouddhisme ou au jaïnisme, écrit-il dans son projet de message.
Appelée svastika en sanskrit, la croix gammée a dans ces cultures la signification d'un signe solaire et est considérée comme un "porte-bonheur". Le Conseil fédéral veut donc exclure d'emblée de l'interdiction les symboles religieux déjà existants qui ressemblent ou sont identiques aux symboles nazis.
Le Conseil fédéral veut expressément interdire l'utilisation, le port, l'affichage et la diffusion de symboles nationaux-socialistes. Il veut également interdire, par exemple, les barbouillages de croix gammées sur des affiches ou des murs de maison.
Préserver la liberté d'expression
Les nouvelles dispositions pénales doivent respecter le droit fondamental à la liberté d'expression, a déclaré Jans. Mais il s'agit de fixer des limites claires à une idéologie qui ne veut pas admettre la liberté d'expression, qui propage la haine et l'injustice et qui combat quasiment le respect des minorités.
Selon le Conseil fédéral, l'interdiction s'appliquerait également à l'espace virtuel. Le problème, c'est que dans de tels cas, les auteurs sont souvent anonymes et qu'il est difficile de les retrouver.
Avec cette loi, le Conseil fédéral entend remplir un mandat du Parlement, du moins une première partie de celui-ci. En effet, les Chambres ont également demandé l'interdiction des symboles extrémistes, de discrimination raciale et faisant l'apologie de la violence d'autres idéologies. Le Conseil fédéral entend mettre en œuvre cette disposition dans une étape ultérieure.
Une loi indépendante est prévue
Le Conseil fédéral propose une loi indépendante pour l'application de l'interdiction. C'est la manière la plus rapide de combler les lacunes de la législation, écrit-il. Et il serait possible de sanctionner les infractions par une procédure d'amende d'ordre.
Si la norme était plutôt inscrite dans le code pénal, les procureurs et les tribunaux devraient s'occuper des porteurs de symboles nazis. Le Conseil fédéral estime que cela aggraverait la surcharge actuelle de la justice.
La consultation sur la loi relative à l'interdiction d'utiliser publiquement des symboles nationaux-socialistes dure jusqu'au 31 mars 2025. (SDA/swi)
ADC Switzerland : plus d'or et un nouveau prix pour les créateurs de contenu
L'appel à candidatures pour les ADC Awards 2025 est ouvert : Les travaux peuvent être soumis dès maintenant dans 22 catégories et être soumis au jury. Il y a désormais plus de catégories, un nouveau prix pour les créateurs de contenu et, pour la première fois, des distinctions multiples en or.
Rédaction
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13 décembre 2024
Fidèles à la devise "Montrer comment ça marche", les travaux récompensés par l'ADC servent de modèle et de boussole pour l'industrie de la communication elle-même, ses talents et ses commanditaires. Le jury de l'ADC est composé des plus grands créatifs de l'industrie de la communication ainsi que des spécialistes les plus compétents de l'industrie créative. Ensemble, ils discutent et évaluent les candidatures et définissent les critères de référence avec leurs évaluations. Le jury se penchera sur les travaux conçus en Suisse entre le 1er janvier 2024 et le 28 février 2025 et publiés en Suisse et/ou à l'étranger. Le site Date limite de dépôt des candidatures : 1er avril 2025.
Diverses nouveautés
Désormais, la fusion des catégories Film & Audio Craft et la séparation des catégories "Audio" et "Film", axées sur les idées, devraient permettre une évaluation encore plus compétente des travaux soumis. Du point de vue du jury, les spécialistes de ces genres pourront utiliser leur savoir-faire de manière ciblée.
Et s'il existe des créateurs de contenus créatifs qui correspondent aux critères de l'ADC ? Le président de l'ADC, Thomas Wildberger, n'a rencontré jusqu'à présent que "peu d'influenceurs vraiment géniaux" : "C'est en effet une discipline encore relativement jeune, que l'on pourrait simplement abandonner à son sort. Mais je pense qu'en tant qu'ADC, nous avons l'obligation d'accueillir cette branche chez nous et de l'améliorer en la jugeant". Une nouvelle catégorie, le Creative Influencer Award, a été créée à cet effet.
Il existe désormais des récompenses en or multiples
En outre, à partir de 2025, il sera également possible d'obtenir plusieurs fois l'or dans différentes catégories pour le même travail. Par exemple, un spot méritant l'or aussi bien dans "Film" que dans "Film-Craft" et "Direction artistique" pourrait faire le triple. Il en va de même en vert pour une annonce qui mérite - et obtient - une fois la plus haute distinction aussi bien en "texte" qu'en "annonce".
Avec l'initiative "Gender Compensation", lancée l'année dernière, il est toujours possible de mettre en évidence la sous-représentation des femmes dans les postes de direction créatifs, car l'outil indique les pourcentages de crédits entre les hommes et les femmes dans le travail soumis. Un déséquilibre peut être compensé en termes monétaires. Le club vise ainsi une excellente réalité 50/50, ce qui ne sera toutefois pas encore le cas en 2025, selon le communiqué.
Publicis en tête de deux des trois classements d'agences LSA
Les chiffres d'affaires des agences membres de LSA restent stables malgré une situation globale incertaine. C'est ce que montrent les revenus du chiffre d'affaires du classement des agences LSA de cette année. L'année dernière, les 96 agences LSA ont réalisé des recettes cumulées de 620 millions de francs. Publicis est en tête du classement des agences de communication et des groupes d'agences, tandis qu'EssenceMediacom occupe désormais la première place dans le classement des agences médias.
Rédaction
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13 décembre 2024
Le classement des agences de Leading Swiss Agencies LSA se base sur une évaluation des produits bruts d'exploitation (PBE) réalisés par les agences LSA pour l'année 2023 et offre une vue d'ensemble des agences de communication et de médias de Suisse organisées au sein de l'association. L'association établit ce classement chaque année pour servir de repère sur le marché suisse de la communication. Au sein de chaque catégorie, les agences sont classées en fonction du BBE effectivement réalisé.
Publicis en tête de deux classements
L'agence LSA la plus rentable est cette année Publicis Communications, composée de Publicis Communications Zurich/Lausanne, Saatchi & Saatchi et Publicis, avec un produit brut d'exploitation compris entre 75 et 100 millions de francs. La deuxième place est occupée par Farner Consulting avec Rod Kommunikation et la troisième place est désormais occupée par Webrepublic.
Par ailleurs, Publicis Groupe reste en tête du classement des groupes d'agences. La deuxième place est occupée, comme l'année dernière, par le groupe Jung von Matt, devant Omnicom Media Group Schweiz, qui se hisse désormais à la troisième place.
EssenceMediacom en tête du classement des agences médias
EssenceMediacom, avec un produit brut d'exploitation compris entre 17,5 et 20 millions de francs, est désormais l'agence média la plus rentable parmi les agences média LSA. La deuxième place est occupée par Publicis Media Zurich/Lausanne, et Biggie Zurich/Genève fait son entrée dans le top 3.
Le BBE se compose des prestations propres de l'agence facturées aux clients, y compris les freelances : honoraires de conseil de tous types, indemnités pour travaux textuels, graphiques et autres selon le compte de résultat, hors TVA et sans postes de passage ou revenus étrangers à la nature.