SCM : près de 160 solutions logicielles en comparaison
Les entreprises sont aux prises avec des défis complexes en matière de gestion de la chaîne logistique mondiale. Le bon logiciel peut être décisif, mais le choix est difficile. L'"Aachener Marktspiegel Business Software - Supply Chain Management 2025" compare près de 160 solutions et offre un aperçu du marché.
Rédaction - 18 février 2025
Comparaison de plus de 160 solutions de gestion de la chaîne d'approvisionnement. (Image : Trovarit AG)
La nouvelle édition de "Aachener Marktspiegel Business Software - Supply Chain Management 2025", publiée par Trovarit AG en collaboration avec le Fraunhofer-Institut für Produktionstechnik und Automatisierung IPA et le FIR e.V. de la RWTH d'Aix-la-Chapelle, offre une aide à la décision à toutes les entreprises qui souhaitent acquérir un avantage concurrentiel avec une nouvelle solution SCM.
Aperçu complet du marché - orientation dans un environnement dynamique
L'édition actualisée de l'étude de marché examine et compare près de 160 solutions SCM de plus de 130 fournisseurs SCM. Les entreprises disposent ainsi d'une aide à l'orientation fondée et indépendante pour leur choix de logiciel. L'étude de marché examine aussi bien les systèmes SCM spécialisés que les systèmes ERP avec des fonctionnalités SCM intégrées, afin de montrer quelles approches de solutions sont adaptées aux besoins des entreprises.
Logiciel SCM : augmenter l'efficacité grâce à la numérisation
Les logiciels SCM modernes soutiennent les entreprises de diverses manières : de la planification de la demande à la surveillance en temps réel des chaînes d'approvisionnement, en passant par la gestion de la production et de la distribution. Face aux incertitudes mondiales et à la volatilité des marchés, la transparence, la flexibilité et la résilience de la chaîne d'approvisionnement sont essentielles. L'étude de marché analyse les fonctions clés des solutions SCM et fournit aux entreprises une base de comparaison et d'évaluation systématique.
Aide pratique pour le choix du logiciel
La multitude de solutions SCM disponibles sur le marché ne facilite pas le choix d'un logiciel. L'étude de marché montre quelles solutions sont particulièrement adaptées à des exigences spécifiques et met à disposition une méthodologie structurée pour choisir un logiciel SCM de manière sûre et efficace. L'analyse se base sur des critères centraux tels que la fonctionnalité, la facilité d'utilisation, la capacité d'intégration et la sécurité des investissements.
Andrea Vetsch est depuis de nombreuses années le visage de la Journée suisse de la qualité (TSQ) et, en tant qu'animatrice, elle rassemble les gens et les thèmes. Dans l'interview qu'elle a accordée à Prisca Zammaretti, directrice de la SAQ, elle parle de sa vision de la qualité, des défis de l'animation et de ses moments forts personnels.
Prisca Zammaretti : Andrea, le terme "qualité" semble souvent abstrait. Que signifie-t-il pour toi, tant sur le plan professionnel que privé ?
Andrea Vetsch : Dans mon travail, la qualité est synonyme de soin, de correction et de précision. Au journal télévisé, chaque mot doit être juste, c'est pourquoi nous travaillons avec le principe des six yeux. Deux autres personnes - le producteur et le "service de correction" - vérifient les présentations, tant au niveau du contenu que de la langue. Dans ma vie privée, je place la santé au premier plan - c'est pour moi la qualité ultime de la vie.
Tu animes la Journée de la qualité suisse depuis plusieurs années déjà. Qu'est-ce qui te passionne toujours dans cette tâche ?
Pour moi, chaque animation est comme une formation continue. J'apprends une quantité incroyable de choses, que ce soit sur l'économie circulaire, le new work ou les techniques de créativité. C'est également passionnant de voir quels sont les thèmes qui animent d'autres entreprises. Cette diversité est un grand plaisir !
Comment te prépares-tu à la modération ? As-tu des rituels spécifiques ?
Je téléphone à l'avance à toutes les personnes avec lesquelles je vais avoir de longues conversations sur scène - cela crée un climat de confiance et une bonne base. Le jour même, j'essaie d'être bien reposée et je suis reconnaissante que quelqu'un s'occupe de mes cheveux et de mon maquillage. Je peux ainsi me concentrer pleinement sur le contenu de la présentation.
Une journée entière de congrès - comment rester calme et confiant ?
Le plus grand défi est de maintenir la concentration et la fraîcheur tout au long de la journée. Pour cela, il est essentiel d'arriver bien reposé. Une bonne préparation est un gage de sécurité. J'ai constaté que de courtes pauses à l'air libre me sont particulièrement bénéfiques.
Qu'est-ce qui fait pour toi une bonne modération, surtout sur un sujet complexe comme la qualité ?
Une bonne animation emmène les gens avec elle et aborde les questions qui se posent également dans le public. Elle est variée - tantôt sérieuse, tantôt humoristique - et parvient à regarder derrière la façade de son interlocuteur. Le plus important : il doit en résulter un véritable échange, quelque chose qui touche et émeut.
Y a-t-il un moment sur scène que tu as particulièrement retenu ?
Lors du dernier TSQ, la neuroscientifique Barbara Studer nous a montré à quel point il est libérateur de sortir de sa zone de confort - à tel point que nous avons spontanément chanté ensemble "Blowing in the Wind" sur scène. Kathrin Lehmann, ancienne sportive de haut niveau et entrepreneuse, a également impressionné par son côté terre à terre et sa proximité. Son message sur l'importance de célébrer les succès m'a laissé une impression durable.
Cette année, le slogan du TSQ est "Démarrer avec clairvoyance". Qu'est-ce que cela signifie pour toi personnellement ?
Cette année, j'ai particulièrement à cœur de faire preuve de clairvoyance : en avril, je pars pour un voyage d'un mois afin d'acquérir de nouvelles perspectives et de me ressourcer. J'y réfléchirai à ce qui est important pour moi et aux objectifs que je souhaite encore atteindre.
Le thème de l'IA est omniprésent. Quel rôle joue-t-elle dans ton travail d'animatrice et de journaliste ?
Pour être honnête, je suis "old school" sur ce point : Je n'ai encore jamais utilisé d'outils tels que ChatGPT ou autres.
Pour conclure : pourquoi ne pas se priver du TSQ ?
Le TSQ fournit de nouvelles impulsions, te fait sortir de ta bulle et te donne l'occasion de rencontrer des personnes et des projets inspirants. Et bien sûr : le réseautage !
Ce sont des aperçus passionnants, Andrea. C'est impressionnant de voir comment tu vis la qualité sur et en dehors de la scène et comment tu enrichis la Journée de la qualité suisse. Merci beaucoup pour cet entretien inspirant !
A propos de la personne
Andrea Vetsch a étudié la germanistique, le journalisme et la pédagogie sociale à Zurich. Depuis 2005, elle présente le téléjournal, avec des passages par "Schweizweit" et "10vor10". Depuis 2020, elle est à nouveau le visage de l'édition principale du Tagesschau après une interruption. Elle accompagne la Journée de la qualité suisse depuis 2021 en tant que présentatrice.
Journée de la qualité suisse
La Journée suisse de la qualité a été créée en 2008 par la SAQ Swiss Association for Quality. L'objectif de cette manifestation est de promouvoir un échange intersectoriel sur le thème de la qualité, l'un des piliers de l'économie suisse. Le congrès annuel est organisé par la SAQ Swiss Association for Quality en collaboration avec Shift Switzerland.
Après un vaste processus de sélection à l'automne 2024, Sir Mary est depuis lors la nouvelle agence créative principale de PostFinance. Une campagne d'image a été mise en œuvre comme premier pas vers une collaboration à long terme.
Rédaction - 18 février 2025
La campagne d'image doit véhiculer le nouveau positionnement de PostFinance de manière émotionnelle et avec la devise "Savoir ce qui compte". L'accent est mis sur la compréhension des besoins et des valeurs individuels des habitants de la Suisse. Dans le cadre de cette campagne, le nouveau branding de PostFinance apparaît pour la première fois dans l'environnement publicitaire.
Avec cette réorientation stratégique, PostFinance entend renforcer sa position d'expert financier orienté vers la clientèle et adapter ses offres de manière plus précise aux différents groupes cibles.
Partenariat et égalité des chances
"Nous sommes très reconnaissants de la confiance accordée par PostFinance et nous nous réjouissons de mettre en œuvre leur nouvelle stratégie de marque de manière créative", déclare Nicolas Hostettler, directeur de Sir Mary. "Avec son slogan 'Savoir ce qui compte', la campagne d'image envoie un signal clair : La banque s'oriente vers les univers de vie de ses clients - proche, authentique et d'égal à égal".
Chez PostFinance aussi, l'impatience est grande : "Avec Sir Mary, nous avons trouvé un partenaire solide qui comprend nos valeurs et met en œuvre des idées innovantes", déclare Dennis Lengacher, responsable Marketing Communications (co-lead). "Cette campagne d'image est la première étape d'une collaboration à long terme qui nous permettra de renforcer et de développer notre communication marketing", ajoute Yves Ekmann, responsable Marketing Communications (co-lead).
De nombreuses autres campagnes en préparation
Suite à la campagne d'image, d'autres mesures sont déjà prévues pour toute la période stratégique - pour une communication marketing globale et intégrée sur l'ensemble des groupes cibles stratégiques et des thèmes de PostFinance.
La campagne d'image sera visible dans les semaines à venir à la télévision, au cinéma, en OOH, en numérique et sur les médias sociaux.
Responsable chez PostFinance : Jelena Mesic (Marketing Manager / Direction de projet), Dennis Lengacher et Yves Ekmann (Responsables Marketing Communications en co-lead), Taru Koch (Responsable Branding & Communications), Andreas Badstoeber (Senior Brand Manager), Alessandro Di Leta (Responsable Customer Centricity & Innovation Design), Julia Mehr (Market Manager), Sarah Bucher (Head People Attraction), Laura von Allmen (Employer Branding Specialist). Responsable chez Sir Mary : Adrian Merz (Executive Creative Director), Katrin Espelage (Creative Director), Lukas Wietlisbach (Art Director), Sandro Heierli (Art Director), Tobias Natterer (Copywriter), Caro Ellert (Copywriter), Sebastian Bouchareb (Copywriter), Jacqueline Willimann (Account Director), Nicolas Hostettler (Managing Director), Daniel Zuberbühler (Managing Partner). production : Akkurat Studios ; Nina Klein (productrice), Marc Fischer (chef de post-production), Kyra Bartley (réalisatrice), Carlos Feher (DOP), Leonidas Befeldt (monteur), Gustav Karlström (compositeur), Dubdub Studios (sound design & mix), Sam Gilling (grading), Delia Baum (photographie). Médias : Havas Media, Webrepublic.
"Les marques doivent se réapproprier le récit et les faits".
Il y a cinq ans, Andy Was Right lançait l'une des principales agences de contenu indépendantes de Suisse. Roger Hämmerli, Founding & Managing Partner, s'entretient avec m&k sur les montagnes russes de la création d'une agence en période d'incertitude, ses ambitions - et le prochain chapitre pour l'agence.
Rédaction - 17 février 2025
Roger Hämmerli de Andy Was Right.
m&k : Roger Hämmerli, cela fait cinq ans que nous avons réalisé notre première interview dans votre premier bureau sur palettes en bois.
Roger Hämmerli : Ah, les bonnes vieilles palettes en bois. En toute honnêteté. Je ne sais même plus ce que je faisais avant Andy. Soit c'est bon signe, soit c'est très mauvais signe et je me fais vieux. (rires). Il s'est passé un nombre incroyable de choses pendant cette période et parfois, on se dit "Quoi ? 5 ans seulement" et à d'autres moments, on se sent déjà comme un vieux routier de l'environnement du marché. Je mentirais si je disais que cela a été une période facile. Quelques mois avant la création de Covid-19, en passant par la guerre en Ukraine et le deuxième mandat de Donald J. Trump, nous avons tout traversé - j'ose dire qu'il y a des situations de marché plus simples.
Tu dois simplement y aller avec la ferme conviction que tu as la meilleure idée.
Mais le fait que ça ait quand même marché ne plaide-t-il pas en votre faveur ? Avec des clients comme UBS, Axpo ou Fisherman's Friend, on pourrait te reprocher de "râler à haut niveau".
Les superbes mandats que nous avons pu remporter, notamment en 2024, avec Axpo et UBS en tant que Social Lead, se distinguent naturellement dans le portefeuille. Ou encore Fisherman's Friend, que nous accompagnons depuis des années - presque depuis notre création - mais tu ne vois que le résultat. (sourit). En arrière-plan, cela a demandé beaucoup de travail. Des heures et des heures à rejeter des idées et à investir dans l'espoir que cela fonctionne. Nous avons toujours dû naviguer au plus près du vent. En tant que jeune agence indépendante, tu n'as pas d'avance ou de réserve de budget comme les acteurs établis contre lesquels tu te bats. Tu dois simplement partir avec la ferme conviction que tu as la meilleure idée pour résoudre ce problème. Mais en résumé, tu as raison : si tu m'avais demandé il y a cinq ans si je souscrirais à la situation de départ actuelle, je n'aurais pas hésité à prendre le stylo. Mais maintenant, nous sommes prêts pour le prochain chapitre.
Le prochain chapitre ?
Les jeunes agences et leurs fondateurs - moi y compris - continuent de croire qu'ils font les choses un peu différemment et mieux. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de la nouveauté. Mais à partir d'une certaine taille et d'une certaine position sur le marché, tu dois aussi respecter les règles du jeu et les normes afin de pouvoir participer à des appels d'offres plus importants et à des structures de mandats plus complexes. Et c'est ce à quoi nous avons travaillé en 2024. Avec une nouvelle image de marque, de nouvelles structures et de nouvelles disciplines dans nos équipes, nous faisons le pas vers la grande table.
Concrètement, cela signifie ?
En 2025, Andy s'attaquera au marché de manière plus dynamique et plus claire. Notre nouvelle présentation est une première étape - et il y aura encore quelques projets dont nous pourrons bientôt parler avec vous.
On a l'impression qu'Andy veut toujours aller de l'avant. Tu ne te reposes jamais ?
Honnêtement, nous sommes restés silencieux trop longtemps. Cela m'agace. C'est pourquoi nous parlons maintenant (rires). Mais c'était de notre faute. En 2024, nous avons consacré énormément de temps à la nouvelle "conscience d'Andy". L'obtention de gros mandats nous a obligés à devenir adultes. Et cela demande beaucoup d'énergie, de temps et de patience au sein de l'entreprise.
Ce qui me motive toujours, c'est l'idée qu'il existe des approches de plus en plus innovantes pour raconter des histoires numériques - et nous ne devons et ne pouvons pas nous arrêter là. Nous sommes à l'aube de l'ère des agents IA et autres. Il s'agit maintenant - même si cela fait mal - de remettre en question les structures, les processus et les anciennes façons de penser. Même pour une agence qui n'a que cinq ans d'existence sur le marché. Je suis fermement convaincu que 2025 peut être une année charnière pour nous, les agences.
Les plateformes sociales nous tendent actuellement un miroir - et celui-ci donne une image plutôt sale.
Qu'est-ce qui nous attend en 2025, surtout en ce qui concerne les médias sociaux ?
2025 et au-delà sera certainement un défi à bien des égards. Mais je suis persuadé que nous saurons y faire face en tant que secteur et en tant que société. En tant que prestataire de services dans le domaine de la communication, nous avons la possibilité de développer des solutions adaptées en collaboration avec nos partenaires.
Quel est le thème qui ressort le plus pour toi ici ?
Je vois actuellement beaucoup de mouvements et un changement de comportement dans l'écosphère des plates-formes de médias sociaux. De X à Meta et TikTok, les conversations, les contenus et les réactions de la communauté changent. Les bureaux tech de la Silicon Valley et le nouveau gouvernement américain ont actuellement de nombreux projets, mais la réglementation n'en fait certainement pas partie. Mark Zuckerberg et Elon Musk nous indiquent justement ce à quoi la société devra se préparer dans les années à venir : Contre-vérités, stupidité, vulgarité, bots de propagande et pur Internet non filtré. Les plates-formes sociales nous tendent actuellement un miroir - et celui-ci donne une image plutôt sale.
Qu'entends-tu par ta dernière remarque - le miroir tendu à la société ? Sommes-nous nous-mêmes responsables de la situation ?
En termes pragmatiques : oui, nous le sommes. Aucune plateforme ne t'oblige à écrire des blagues ou des commentaires dégradants sur le physique d'une influenceuse sur le profil d'une autre personne, ou à harceler une personne de centaines de commentaires parce qu'elle a fait une erreur en public. Seulement, Internet ne nous a jamais montré de véritables conséquences pour ce type de comportement - sauf dans certains cas extrêmes qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires. Avec le fact-checking, les équipes de modération, le machine learning, l'éducation et bien d'autres choses encore, les plateformes sociales tentent depuis toujours de lutter contre les discours haineux, les contenus pornographiques, la violence et autres. Avec un succès mitigé - et ce succès est aujourd'hui mis en veilleuse dans certaines parties du monde, Meta et d'autres plates-formes réduisant les fact-checkers, les initiatives et les équipes de modération.
Les médias sociaux se transforment désormais en véritable table ronde numérique - et ce, avec tous les participants que tu ne connais en fait que par les désagréables réunions de famille.
Quelle en sera la conséquence ?
Que nous puissions suivre le cours des idées sociales sans filtre sur les médias sociaux. Avec une différence toutefois décisive par rapport à la vie réelle : Il n'y a pas de barrière ou d'obstacle à l'expression de son propre point de vue. Je dirais que chacun d'entre nous a déjà pensé sa chose à propos de quelque chose et a ensuite jugé préférable de ne pas partager cette pensée avec la personne se trouvant dans la même pièce, n'est-ce pas ? Eh bien, oui. Les médias sociaux se transforment désormais en véritable table ronde numérique - et ce, avec tous les participants que tu ne connais en fait que par les fêtes de famille désagréables. Et les opinions qui te font grincer des dents, même avec des nerfs d'acier.
Plutôt sombre, donc, tout ça ?
Pas du tout. Je ne crois tout simplement pas que l'on puisse s'attarder sur des platitudes et des chants de kumbaya à une telle époque. Les détracteurs des faits, les adeptes du "flat eart" et les disciples d'Elon Musk ne le font pas non plus. Il faut appeler les choses par leur nom. Et je suis convaincu qu'en tant que société, mais plus particulièrement dans notre secteur, nous avons désormais la possibilité de façonner ce nouveau paysage social. Et dans ce contexte, les marques joueront un rôle décisif. Les marques doivent se réapproprier le récit et les faits et ne pas simplement laisser faire. A une époque où la confiance dans la politique et les médias classiques est chancelante, les entreprises peuvent s'engouffrer dans la brèche et convaincre avec des valeurs et des arguments clairs. Cela n'a jamais été aussi important.
Y a-t-il un peu d'optimisme dans ces propos ?
Je me décrirais comme un optimiste pragmatique. Je ne pourrais pas être entrepreneur autrement. Imaginez que je sois un pessimiste. Dans ce cas, la création d'une agence à cette époque aurait été ma perte personnelle. (rires). Mais pour revenir à ta question : Oui, il y a de l'optimisme. Parce que je sais, sur la base du comportement sur les réseaux sociaux, qu'une grande partie des utilisateurs sont des lecteurs silencieux qui ne contribuent pas activement au discours ou au partage de contenus. Il faut aller chercher ces personnes. Pas la minorité très bruyante, parfois extrême. Il ne sert à rien de discuter dans les colonnes de commentaires avec ceux qui refusent les faits ou de les "combattre". Il faut marquer des points avec des informations bien préparées, des histoires passionnantes et bien racontées. Et nous, les agences, en collaboration avec nos marques partenaires, sommes les mieux placées pour le faire, n'est-ce pas ? Il est maintenant de notre devoir d'améliorer durablement la consommation des médias et le comportement de la prochaine génération sur les médias sociaux. Pour que la politique, le quatrième pouvoir et, en fin de compte, notre société aient à nouveau devant eux le paysage de communication que nous méritons.
C'était ta conclusion ?
Mon mot de la fin ? 2025 sera croustillant, mais quelle année dans un passé récent ne l'a pas été ? Il s'agit maintenant d'aller de l'avant avec courage et caractère - aussi et surtout en tant que marque. Andy et moi sommes impatients de relever le défi et je suis sûr que cette année nous réserve encore bien des surprises. Une petite remarque pour commencer : en matière de courage et de caractère, nous avons déjà quelque chose en cours. Nous en parlerons bientôt. Comme toujours, ce fut un plaisir de bavarder avec vous. Merci d'être passés - même si ce ne sont plus des palettes Euro un peu inconfortables, mais charmantes. (sourit).
Andy avait raison est une agence de contenu indépendante qui réunit toutes les disciplines liées aux histoires numériques sous un même toit. L'agence vit et aime la culture pop et les tendances, le contenu étant l'élément principal et non secondaire. Alors que d'autres gèrent les parties prenantes, Andy préfère gérer les communautés et les atteindre avec des contenus qui font vraiment bouger les choses.
SDV Award 2025 : les soumissions sont lancées
L'appel d'offres pour le SDV Award 2025 est en cours. Nous recherchons des campagnes de marketing de dialogue exceptionnelles réalisées en 2024. La date limite d'envoi est le 24 mars 2025.
Rédaction - 16 février 2025
Cette année encore, l'Association Suisse de Marketing de Dialogue (ASMD) récompensera des travaux innovants, créatifs et stratégiquement bien pensés dans le domaine du marketing de dialogue.
Le concours est ouvert depuis vendredi. Les campagnes qui ont été réalisées et publiées entre le 1er janvier 2024 et le 31 janvier 2025 peuvent être soumises.
Transparence des salaires : encore de nombreuses lacunes
A l'occasion de l'Equal Pay Day du 15 février 2025, le cabinet de conseil Mercer, actif dans le monde entier, a publié le "Global Pay Transparency Report". Le rapport conclut que la transparence des salaires est certes de plus en plus importante, mais que la mise en œuvre des exigences en matière de transparence a encore beaucoup de retard à rattraper, en particulier en Suisse.
Rédaction - 14 février 2025
Le Global Pay Transparency Report de Mercer estime qu'il y a encore du retard à rattraper en matière de transparence des salaires, notamment en Suisse. (Image : Depositphotos.com)
Le "Global Pay Transparency Report" publié par Mercer se base sur les réponses de plus de 1'000 entreprises du monde entier. Il conclut en substance que la transparence des salaires devient de plus en plus importante pour les entreprises du monde entier, non seulement pour se conformer aux réglementations locales dans certains pays, mais aussi pour attirer et retenir les collaborateurs.
La transparence des salaires uniquement sous la pression de la réglementation ?
Selon l'enquête, pour 77 pour cent des entreprises au niveau mondial, la conformité est la principale raison de leur stratégie de transparence des salaires. Plus de 50 pour cent considèrent l'amélioration de la satisfaction des collaborateurs et la conformité avec les valeurs de l'entreprise comme des aspects importants. Les valeurs pour les entreprises suisses coïncident largement avec les résultats globaux.
"Il est temps que les entreprises soient actives en matière de transparence des salaires. Une rémunération équitable étant la deuxième raison la plus importante pour laquelle les collaborateurs choisissent une entreprise. Les employeurs devraient donner la priorité à ce fait s'ils veulent continuer à faire des affaires avec succès", déclare Mikolaj Jaszczuk, Principal Consultant Rewards chez Mercer Suisse.
Des déficits importants
Bien que les employeurs reconnaissent les attentes croissantes en matière de transparence des salaires, il subsiste encore un déficit important dans la mise en œuvre. Moins d'un tiers (32 pour cent) des entreprises ont déclaré être préparées à répondre aux exigences mondiales en matière de transparence. En Suisse, ce chiffre était de 50 pour cent.
Malgré les différences de législation en matière de transparence des salaires, les entreprises américaines sont en tête et une entreprise sur cinq a mis en place une stratégie de transparence des salaires. En Europe (à l'exception du Royaume-Uni et de l'Irlande), seules 7% des entreprises ont mis en place une stratégie de transparence des salaires, alors que la législation sur la transparence des salaires dans l'UE entrera en vigueur en 2026.
Principales différences et limites des exigences actuelles en matière d'égalité salariale
L'exigence suisse en matière d'égalité salariale, qui fait partie de la loi révisée sur l'égalité, constitue certes un pas dans la bonne direction, mais son caractère unique et le manque de transparence requis peuvent considérablement limiter son efficacité. Dans un article, Mikolaj Jaszczuk et Stefanie Schweitzer, Managing Consultant Rewards and Pay Equity, mettent en lumière les différences entre la loi suisse sur l'égalité salariale et la directive européenne sur l'égalité et l'équité salariale. Alors que la Suisse impose une analyse unique de l'égalité salariale, l'UE mise sur un contrôle continu pour garantir l'égalité à long terme.
La loi suisse sur l'égalité, révisée en 2020, exige des entreprises de plus de 100 employés une analyse unique de l'égalité salariale. Celle-ci doit être réalisée à l'aide d'une méthode validée scientifiquement et faire l'objet d'un contrôle externe. Les entreprises qui réussissent l'examen ne doivent pas effectuer d'autres analyses. Il manque donc un mécanisme de contrôle et de développement régulier, ce qui fait perdre à la loi son efficacité.
En revanche, la directive européenne oblige les entreprises à effectuer des analyses régulières - tous les ans ou tous les trois ans, selon la taille de l'entreprise. En outre, elle encourage la transparence en obligeant les entreprises à divulguer des informations sur les salaires, ce qui devrait conduire à une structure salariale plus équitable. Les candidats ont également le droit de recevoir des informations sur les structures salariales, tandis que les employeurs ne sont pas autorisés à demander des informations sur l'historique des salaires. Cela réduit les asymétries d'information entre les entreprises et les employés.
La Suisse devrait-elle revoir son modèle ?
L'article de Mercer identifie quatre différences majeures entre la réglementation suisse et la directive européenne :
Fréquence des analyses : Alors que la Suisse exige un examen unique, l'UE mise sur une surveillance continue.
Méthode d'analyse : La Suisse exige une analyse de régression validée scientifiquement, tandis que l'UE impose un contrôle plus général de l'égalité salariale.
Portée et transparence : L'UE accorde une grande importance à la transparence en obligeant les entreprises à divulguer des informations sur les salaires. La Suisse n'exige qu'une communication interne des résultats.
Suivi et contrôle : En Suisse, il n'existe pas d'organisme de surveillance officiel. En revanche, l'UE oblige les Etats membres à mettre en place des organismes de surveillance qui garantissent le respect des prescriptions.
Les auteurs concluent que l'analyse unique en Suisse ne suffit pas à garantir une égalité salariale durable. Alors que la directive européenne peut entraîner un changement profond de la structure salariale, le modèle suisse reste un instrument ponctuel sans effet à long terme. Une adaptation de la réglementation suisse pourrait donc s'avérer nécessaire pour se mettre au diapason des normes internationales et garantir une rémunération plus équitable.
Etude de réputation des médias 2025 : La Mobilière et CPT en tête de liste
La Mobilière arrive en tête du classement de la réputation médiatique des assurances, suivie par Swiss Re et Zurich. Parmi les caisses maladie, c'est CPT qui obtient le meilleur score de réputation. L'étude réalisée par Swissreputation.group en coopération avec Pressrelations Suisse a analysé pour cela les contributions des médias sur l'ensemble de l'année 2024.
Rédaction - 13 février 2025
Parmi les grandes compagnies d'assurance suisses, la Mobilière a la meilleure réputation médiatique. Swiss Re, Zurich, AXA et Swiss Life suivent aux places suivantes. Parmi les caisses maladie, c'est CPT qui obtient le meilleur score, devant CSS, Visana, Sanitas et Atupri. L'étude se base sur l'évaluation de plus de 40'000 déclarations pertinentes dans les médias en ligne et imprimés en allemand, français et italien.
L'analyse montre que les cinq assurances les mieux placées ont des profils de réputation globalement équilibrés. La Mobilière obtient le meilleur score pour "ESG & Sustainability", Swiss Re pour "Management & Leadership", Zurich, Swiss Re et Swiss Life pour "Economic Performance". La Suva et la Baloise ont certes obtenu des résultats de pointe en "Products & Services" et "Innovation", mais ne se sont pas classées dans le top 5.
En ce qui concerne les caisses-maladie, l'image médiatique est globalement plus négative, marquée par des thèmes tels que l'augmentation des primes ou des cas isolés de prestations non prises en charge. CPT est en tête du classement, tandis que CSS convainc dans "Innovation" et "ESG & Sustainability", mais recule dans "Products & Services" et "Economic Performance". Visana présente un profil équilibré, Sanitas montre des faiblesses dans "Workplace" et Atupri est à la traîne dans "Economic Performance".
L'étude utilise des analyses basées sur l'IA pour évaluer les thèmes, le ton et la visibilité des entreprises. Selon le directeur de Swissreputation.group, Lukas Zihlmann, une forte réputation médiatique n'est pas acquise : "Il faut la mériter chaque année".
Crise de ressentiment : les erreurs institutionnelles alimentent le mécontentement mondial
L'étude "Edelman Trust Barometer" de cette année révèle une crise mondiale de ressentiment alimentée par l'échec institutionnel des 25 dernières années. L'étude montre qu'un profond sentiment d'injustice et de désespoir prévaut, ce qui mine la confiance dans les institutions.
Rédaction - 11 février 2025
L'étude "Edelman Trust Barometer 2025" révèle une nette crise mondiale de mauvaise volonté, due à un échec institutionnel au cours des 25 dernières années. Cette crise est alimentée par plusieurs facteurs qui conduisent à un sentiment généralisé d'injustice et de désespoir.
Voici les principales causes de ce ressentiment, telles qu'elles sont identifiées dans les sources :
Le fossé grandissant entre les masses et l'élite : L'étude révèle une inégalité croissante des revenus et le sentiment que "le système favorise les riches". D'où l'impression que "les riches ne paient pas leur juste part d'impôts" et que "l'égoïsme des riches est à l'origine de nombre de nos problèmes".
manque d'informations de qualité : Il est de plus en plus difficile de distinguer les informations crédibles de la désinformation. Les gens ont le sentiment que les organisations d'information cherchent à attirer un large public plutôt qu'à fournir les informations nécessaires. Il devient en outre plus difficile de savoir si les nouvelles proviennent de médias sérieux ou d'individus qui tentent de tromper.
Un profond scepticisme à l'égard du système politique : De nombreuses personnes considèrent le système politique comme "cassé". Cette perception entraîne une perte de confiance dans les dirigeants gouvernementaux, en particulier lorsque ceux-ci "disent des choses qu'ils savent être fausses ou constituent des exagérations grossières".
Pessimisme généralisé quant à l'avenir : De nombreuses personnes n'ont aucun espoir de voir leur famille se porter mieux dans cinq ans. Selon l'étude, "60 % de nos répondants disent être de mauvaise humeur, ils ne croient pas que le système fonctionne, ils se sentent sous pression par rapport à leurs factures, ils ont effectivement du mal à s'y retrouver dans ce monde de désinformation, et ils n'ont aucun espoir pour l'avenir".
Augmentation de l'insécurité de l'emploi : De nombreux travailleurs s'inquiètent de la sécurité de leur emploi, car ils se sentent menacés par les conflits commerciaux internationaux, les concurrents étrangers, les délocalisations à l'étranger, les menaces de récession, l'automatisation et le manque de formation.
L'étude souligne que ce ressentiment conduit à une pensée "à somme nulle", dans laquelle le gain de l'un est considéré comme une perte pour l'autre. Cela est particulièrement évident chez les personnes ayant un niveau élevé de ressentiment, qui sont plus susceptibles de croire que "ce qui favorise leurs intérêts se fait au détriment des autres". En outre, l'étude montre que la peur d'être discriminé est à son plus haut niveau, avec une augmentation de 10 points de pourcentage depuis 2021.
L'un des principaux constats de l'étude est le déclin mondial sans précédent de la confiance dans les employeurs. Par rapport à 2018, la confiance des travailleurs dans leurs employeurs a diminué. L'étude constate que les entreprises ne peuvent jouer leur rôle avec succès "que si elles créent les conditions qui leur permettent d'être performantes. Cela signifie qu'elles doivent écouter leurs propres employés pour savoir ce qu'ils veulent". Il apparaît également qu'une majorité de personnes dans 23 pays sur 26 ont un niveau moyen ou élevé de ressentiment envers les entreprises, les gouvernements et les riches. L'étude a également constaté que les personnes ayant un niveau de mauvaise volonté plus élevé sont plus susceptibles de se méfier de l'utilisation de l'intelligence artificielle.
L'étude souligne en outre la nécessité d'une collaboration entre toutes les institutions pour surmonter la crise de confiance. Les entreprises doivent se concentrer sur leurs compétences clés, telles que "créer de bons emplois avec des salaires décents", investir dans les communautés locales et "créer des conditions équitables pour tous". Les gouvernements doivent remplir leurs missions, les médias doivent à nouveau rapporter des faits et les ONG doivent "guérir la structure sociale". Ce n'est qu'ainsi que "l'optimisme pourra l'emporter sur le ressentiment" et qu'une perspective d'avenir positive pourra être rétablie.
Doodle se prépare à la prochaine phase de croissance
Après cinq années marquantes, le CEO Renato Profico quittera Doodle à la mi-2025. La recherche d'un successeur est lancée.
Rédaction - 11 février 2025
Doodle, le fournisseur international de logiciels de planification professionnelle des rendez-vous, annonce un changement à la tête de l'entreprise. Renato Profico, qui dirigeait l'entreprise en tant que CEO depuis fin 2019, quittera ses fonctions à la mi-2025.
Sous sa direction, Doodle s'est transformé d'une plateforme financée par la publicité en un modèle d'abonnement à succès. Des étapes importantes ont été franchies durant cette période : la modernisation technique, une présence renforcée sur le marché en Amérique du Nord et en Europe et un chiffre d'affaires de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Avec l'achèvement de cette transformation et la dynamique actuelle du marché dans le domaine SaaS, le conseil d'administration a décidé d'entamer la prochaine phase de croissance avec une nouvelle personnalité dirigeante. La recherche d'un successeur disposant d'une expérience dans le domaine du SaaS et de la croissance est déjà en cours. Renato Profico restera à la disposition de Doodle pendant la phase de transition afin d'assurer un passage de témoin en douceur.
Daniel Mönch, président du conseil d'administration de Doodle SA et Chief Portfolio Officer de TX Group, souligne : "Nous remercions chaleureusement Renato pour son engagement infatigable et son travail visionnaire. Il a non seulement marqué Doodle de son empreinte stratégique, mais il l'a également enrichi de sa personnalité inspirante. C'est avec confiance que TX Group envisage la prochaine phase de Doodle".
L'hospitalité en Suisse en 2025 : que nous réserve l'avenir ?
Le tourisme et l'hôtellerie-restauration en Suisse sont en plein essor : selon le syndicat Unia, le nombre de nuitées dans l'hôtellerie suisse n'a jamais été aussi élevé que ces deux dernières années. Comme par le passé, suivre le rythme de la concurrence reste un défi.
Rédaction - 11 février 2025
Le secteur suisse de l'accueil enregistre un nombre croissant de clients. À l'avenir, les établissements d'hôtellerie-restauration miseront davantage sur l'IA et d'autres supports technologiques. (Image : Alev Takil / Unsplash.com)
En tant que fournisseur leader de solutions technologiques pour le secteur de l'accueil, nous, chez Oracle, présentons nos prévisions pour le secteur de l'accueil en 2025. Sur la base de notre expertise et des enseignements tirés de notre collaboration avec différentes entreprises du secteur de l'accueil, nous prévoyons les évolutions suivantes au cours des 12 prochains mois.
1ère IA : de l'expérience à l'effet
La forte concentration sur l'automatisation pilotée par l'IA dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration passera de slogans et d'expériences à des initiatives concrètes qui résoudront les problèmes aigus du secteur et créeront de nouvelles opportunités.
De la rationalisation des processus d'enregistrement à la personnalisation de l'expérience des clients, l'IA permettra d'améliorer le service à la clientèle et d'offrir des suggestions sur mesure, comme des surclassements de chambre ou des recommandations de repas en temps réel. Les gestes réfléchis, longtemps recherchés et mis en œuvre par des concierges expérimentés, étaient jusqu'à présent limités à la taille ou aux ressources de l'hôtel. L'IA peut toutefois aider à planifier, trouver et mettre en œuvre efficacement de véritables services dans des établissements de toutes tailles, avec un minimum d'efforts et de coûts.
À l'avenir, l'IA aidera les hôteliers à prendre des décisions importantes en identifiant et en surveillant des problèmes qui pourraient autrement passer inaperçus. De cette manière, les hôtels pourront organiser leurs processus de manière plus efficace, réagir de manière flexible et prendre des décisions rapides basées sur des données. En outre, l'IA modifiera la planification du personnel en optimisant les processus de travail et en prenant en charge les tâches de routine. Le personnel aura ainsi plus de temps pour se concentrer sur des tâches plus exigeantes et de valeur.
Grâce aux API ouvertes et aux marchés de plug-ins, les hôtels peuvent tester les technologies d'IA rapidement et à moindre coût, et obtenir des résultats en quelques semaines, ce qui leur permet de prendre plus rapidement des décisions concernant le déploiement ou le passage à des solutions alternatives.
2. le voyage contrôlé du client : de l'arrivée au suivi du séjour
Les premières innovations dans le domaine des applications orientées vers les clients ont été accompagnées d'hésitations, de résistances et d'obstacles. Les hôteliers craignaient par exemple de sacrifier le service aux clients et de perturber leur activité. Cette époque est révolue. L'introduction réussie de solutions technologiques dans le secteur de l'hôtellerie a permis de dissiper ces inquiétudes en offrant un service amélioré ainsi qu'un contrôle détaillé de l'expérience des clients - parfaitement adapté aux besoins des hôteliers.
À l'avenir, les clients auront davantage de contrôle et d'influence pour personnaliser leurs voyages et les rendre inoubliables. Grâce à la multitude de plates-formes de réservation en ligne et aux nouveaux acteurs du secteur du voyage, tels que les sociétés de cartes de crédit proposant des primes de voyage et des offres spéciales, de nouvelles possibilités s'offrent aux voyageurs, en particulier à ceux qui sont férus de technologie. En utilisant habilement plusieurs programmes de fidélité, ils peuvent combiner différents avantages et adapter parfaitement leurs voyages à leurs souhaits personnels.
Les hôteliers qui s'engagent dans l'innovation et se concentrent sur la création d'expériences uniques pour les clients voient s'ouvrir devant eux des possibilités importantes. En utilisant des technologies qui soutiennent de nouvelles expériences avant et pendant le séjour, les hôtels peuvent élargir leur offre. Les technologies sur le terrain et au-delà du terrain permettent une approche de vente axée sur le client et basée sur les attributs, ce qui permet aux hôtels d'aller au-delà des types de chambres et des prix traditionnels. Cette évolution permet aux clients de personnaliser leur séjour en choisissant certains attributs, tels qu'un étage supérieur, un balcon, une chambre communicante ou une mini-cuisine, qui correspondent à leurs préférences et à leurs besoins. Les hôtels qui reconnaissent et exploitent ces possibilités de partenariat se retrouveront en tête. Non seulement en termes de croissance du chiffre d'affaires, mais aussi en termes de fourniture d'expériences inoubliables aux clients.
3. consolidation technique : rationalisation des processus, amélioration de la satisfaction des clients
L'hôtellerie se trouve à un tournant et la technologie est au cœur du changement. Les hôtels ont pris conscience du rôle crucial que joue la technologie dans la réussite et l'amélioration de l'expérience des clients. Les attentes des clients étant en constante évolution, il est essentiel pour les hôtels et les entreprises de restauration de toujours garder une longueur d'avance. Cela implique non seulement l'introduction de solutions innovantes, mais aussi une collaboration stratégique avec des fournisseurs de technologie qui peuvent simplifier leurs opérations et élargir leur offre.
En consolidant leurs écosystèmes technologiques et en choisissant des fournisseurs qui proposent une suite complète de solutions de base, il est possible d'éviter la nécessité de dupliquer les interfaces et de mapper les données entre les systèmes, ce qui pourrait entraîner des frictions et des silos. De cette manière, les marques de restauration peuvent rationaliser leurs opérations et réduire la complexité souvent associée à la gestion de plusieurs fournisseurs.
Cette approche rationalisée peut présenter de nombreux avantages. Travailler avec des fournisseurs disposant d'un large éventail de compétences peut permettre d'améliorer la rentabilité. En regroupant les services et les solutions, les fournisseurs peuvent proposer des prix plus compétitifs et des forfaits flexibles adaptés aux besoins individuels des établissements d'accueil. Cela simplifie non seulement l'aspect financier de la gestion des fournisseurs, mais ouvre également la voie à des économies de coûts qui peuvent être réinvesties dans l'amélioration de l'expérience des hôtes.
Un autre avantage important des partenariats stratégiques avec des fournisseurs est le potentiel d'innovation. En travaillant en étroite collaboration avec des fournisseurs de technologies, les hôtels et les entreprises de restauration peuvent développer ensemble des solutions qui répondent aux défis spécifiques du secteur et aux besoins particuliers de leurs clients. Cette approche collaborative favorise une culture de l'innovation qui permet aux établissements de restauration d'être à la pointe des derniers développements et d'offrir à leurs clients une expérience exceptionnelle et différenciée.
4. le développement durable et les innovations respectueuses de l'environnement feront un grand pas en avant
Alors que les objectifs de durabilité pour 2030 ne sont plus qu'à cinq ans, l'accent est à nouveau mis sur les pratiques de durabilité et davantage d'innovations technologiques respectueuses de l'environnement sont intégrées dans les hôtels. Il peut s'agir d'un grand nombre de domaines, tels que les systèmes de gestion de l'énergie et de surveillance intelligente de l'eau, qui aident les hôteliers à optimiser leur consommation d'énergie ou d'eau.
En outre, les hôtels adopteront de plus en plus de plates-formes numériques et basées sur le cloud, qui peuvent réduire la consommation d'énergie sur place, encourager les opérations sans papier et minimiser les déchets. Un accent particulier sera mis sur l'utilisation de matériaux durables et recyclés dans les produits, afin de rendre l'hôtellerie plus écologique de bout en bout.
5. la sécurité comme avantage concurrentiel
Plusieurs violations de sécurité remarquables au cours de l'année écoulée ont rappelé à l'industrie de l'hôtellerie et des jeux d'argent qu'elle est une cible attrayante pour les cybercriminels. La divulgation des données des clients, l'interruption des opérations et l'atteinte à la réputation de la marque nous ont clairement rappelé que la sécurité reste une priorité majeure et un défi permanent pour le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.
La sécurité est certes une nécessité, mais dans un monde numérique de plus en plus risqué, en faire plus peut être un avantage concurrentiel. Les clients sont de plus en plus sensibles à leurs données personnelles et une rupture de confiance peut entraîner une perte de loyauté et un préjudice considérable pour leur image. En traitant la sécurité comme un aspect fondamental de l'expérience du client, les restaurateurs et les hôteliers peuvent s'assurer que leurs établissements resteront résilients et dignes de confiance dans les années à venir.
En réponse directe à cela, nous nous attendons à une évolution accélérée vers des solutions en nuage dans des centres de données sécurisés. Le cloud offre des fonctions de sécurité avancées avec lesquelles les solutions sur site ne peuvent souvent pas rivaliser. Avec un cryptage avancé, une authentification multi-facteurs et des contrôles d'accès robustes, les solutions en nuage peuvent offrir une protection plus forte contre les cyber-attaques.
En utilisant l'expertise et l'infrastructure de fournisseurs de cloud comme Oracle, les établissements d'accueil peuvent bénéficier de centres de données sécurisés spécialement conçus. Ces installations sont conçues pour protéger les données sensibles et atténuer les risques afin que les informations des hôtes restent protégées et confidentielles.
C'est pourquoi, en 2025, nous réaffirmons le message selon lequel la sécurité est un enjeu. Elle constitue le fondement sur lequel reposent à la fois la confiance des clients et la réputation de la marque. En mettant la sécurité au premier plan, les établissements d'accueil peuvent non seulement se protéger, mais aussi promouvoir une culture de la confiance et de la fiabilité, qui est appréciée par les clients.
Auteur : Yvan Cognasse est un expert chevronné dans le domaine de la transformation numérique, avec plus de 30 ans d'expérience. Il est responsable de l'équipe Business Insights et Enterprise Architects dans la région Europe du Nord chez Oracle et responsable de la promotion de la croissance des solutions et de la maximisation de l'excellence opérationnelle. Yvan Cognasse est également chargé de cours en transformation numérique à la HEG de Genève et keynote speaker sur le thème de l'intelligence artificielle.
Numbers veut faciliter l'accès des PME au marketing numérique
Fondée début 2025, la start-up bernoise Numbers mise sur une solution de marketing numérique flexible pour les petites et moyennes entreprises. Le concept : une équipe de marketing externalisée qui soutient les entreprises sans qu'elles aient besoin d'engager leurs propres spécialistes.
Rédaction - 11 février 2025
L'équipe fondatrice de Numbers (de g. à dr.) : Hans Oury, René Linder, Jean-Claude Zulauf et Arben Lekaj.
Derrière Numéros sont les spécialistes en marketing et en ligne Jean-Claude Zulauf et René Linder ainsi que les entrepreneurs et professionnels de la technologie Arben Lekaj et Hans Oury. Leur offre s'adresse aux PME qui souhaitent utiliser le marketing numérique, mais qui ne disposent pas des ressources internes nécessaires pour mettre en place leur propre équipe.
"Les besoins des PME en matière d'expertise transversale en marketing numérique sont énormes", déclare le co-directeur Jean-Claude Zulauf. "Mais le recrutement, la mise en place et la gestion d'une équipe correspondante sont souvent financièrement insupportables ou logistiquement irréalisables. A cela s'ajoutent les défis posés par l'évolution rapide des technologies, le manque de personnel qualifié et les fluctuations de la charge de travail".
Numbers analyse les campagnes, sites web et systèmes existants et développe des stratégies individuelles. L'automatisation et les outils basés sur l'intelligence artificielle sont utilisés pour offrir une transparence sur les indicateurs et les progrès.
L'entreprise mise sur un modèle d'abonnement et deux formules d'entrée de gamme avec des prix forfaitaires afin de rendre l'accès au marketing numérique professionnel planifiable. Plus d'informations sur Numbers.ch.
C'était le LSA Live Talk sur l'expérience client numérique
Christof Zogg s'est entretenu dans le dernier LSA Live Talk avec Nadine Federspiel et Philipp Griesser de Dept ainsi qu'avec Lukas Karrer de Helion Energy sur les facteurs de succès de l'application Helion One, l'activation des clients, la simplification et bien d'autres choses encore. La vidéo du talk est maintenant en ligne.
Rédaction - 6 février 2025
D'ici 2050, la Suisse veut atteindre la neutralité climatique. L'entreprise de solutions énergétiques Helion Energy s'est fixé pour objectif de faire avancer activement ce nouveau monde énergétique. Mais comment Helion Energy parvient-elle à s'imposer face à 700 concurrents sur un marché très concurrentiel ? Précisément dans le domaine des installations solaires, des pompes à chaleur et des solutions de recharge, où des services comparables sont proposés. La réponse : avec une expérience utilisateur numérique exceptionnelle, notamment sous la forme de la meilleure application suisse de l'année 2024 (BOSA) - l'application Helion One.