Peter Richner, Empa : "Il est urgent de remplacer les énergies fossiles".

Dans une interview, Peter Richner, directeur adjoint de l'Empa, parle de notre avenir énergétique - et de la difficulté de faire des "prévisions".

Avenir énergétique
Peter Richner s'exprime sur l'avenir énergétique de la Suisse et souligne la nécessité de remplacer les énergies fossiles. (Image : Empa)

Monsieur Richner, la pénurie d'énergie a été l'un des thèmes dominants de ces derniers mois - et elle devrait continuer à nous préoccuper, comme le montre par exemple la poursuite de nombreuses mesures d'économie au-delà de la période de chauffage. Comment l'Empa a-t-il passé l'hiver ?

Peter Richner : Grâce à une combinaison de temps chaud et de mesures d'économie sélectives, nous avons pu réduire la consommation d'énergie de 14% au total entre octobre 2022 et mars 2023 par rapport à la même période de l'année précédente. Et ce qui est particulièrement important pour nous, c'est que nous avons réalisé cette économie sans avoir à subir de restrictions opérationnelles.

Comment y êtes-vous parvenu, quelles mesures avez-vous prises ?

Nous avons réduit la température des pièces et l'éclairage, renoncé à l'eau chaude sanitaire et éliminé systématiquement les pertes en mode veille.

Allez-vous poursuivre ces mesures ? Ou même faire d'autres pas en direction d'un approvisionnement énergétique durable ?

Nous allons certainement pérenniser la majorité des mesures. En outre, nous continuons à investir dans une gestion optimisée de la température des locaux et nous allons mettre en service cette année encore un nouveau type d'accumulateur de chaleur saisonnier sur notre campus de Dübendorf, ce qui nous permettra de réaliser encore une fois des économies significatives en matière d'énergie de chauffage.

Le tournant énergétique vers un approvisionnement énergétique durable est actuellement sur toutes les lèvres, notamment en raison du vote imminent de la loi sur le climat et l'innovation. Chaque personne impliquée semble faire circuler des chiffres différents qui semblent étayer l'un ou l'autre point de vue. Pourquoi règne-t-il une telle "cacophonie" de chiffres ?

En effet, les nombreuses études publiées par l'Empa et bien d'autres au cours des derniers mois et années semblent à première vue contradictoires. Il faut toutefois garder à l'esprit qu'il ne s'agit toujours que d'examiner les résultats ou les conséquences de certaines décisions et actions, dans le sens d'un "SI-ALORS". Il s'agit donc de scénarios possibles - et non de prévisions qui prétendraient décrire exactement la situation en 2040 ou 2050.

Les hypothèses sur lesquelles se base une étude sont donc déterminantes pour les résultats. Ceux-ci sont logiquement différents si une étude part du principe que le potentiel d'énergie renouvelable de la Suisse - c'est-à-dire le soleil, le vent, l'eau et la géothermie - est entièrement exploité et si une autre étude n'active que partiellement ce potentiel.

Un bon exemple est le travail d'Andreas Züttel et ses collègues, dans laquelle ils ont étudié ce que cela signifierait si la Suisse voulait couvrir à tout moment 100% de ses besoins en énergie par une production nationale - en d'autres termes, si elle était complètement autosuffisante sur le plan énergétique. Il s'agit d'une situation qui n'a plus été observée depuis au moins l'industrialisation qui a débuté dans la seconde moitié du 19e siècle. L'analyse montre que l'autosuffisance énergétique totale ne pourrait être atteinte qu'à des coûts exorbitants, combinés à des interventions massives dans notre environnement. En ce sens, l'étude confirme le bien-fondé de la stratégie actuelle de la Suisse, qui vise un mélange d'efficacité énergétique, de développement des énergies renouvelables en Suisse, d'intégration au réseau électrique européen et de commerce mondial d'énergies renouvelables.

Cela signifie donc que les différents coûts dépendent simplement de tout ce que l'on inclut dans la "facture globale" de la transition énergétique ?

Outre la faisabilité technique, les coûts jouent bien entendu un rôle essentiel dans toutes les études sur la transformation du système énergétique. Là encore, il convient d'être attentif à chaque travail, car il n'existe pas de définition du "système énergétique" acceptée par tous. Il faut en outre distinguer ce qui constitue des coûts supplémentaires effectifs et ce qui doit être supporté dans tous les cas sous forme d'entretien et d'investissements de remplacement - autrement dit : même sans transformation de notre système énergétique. Ainsi, l'étude de "Swiss Banking", souvent citée actuellement, fait état de coûts totaux de 387 milliards de CHF, dont 58%, soit 225 milliards de CHF, sont des investissements de remplacement. Rien que 35% des coûts totaux sont liés à la première acquisition de véhicules électriques par des particuliers. Mais il ne s'agit en grande partie pas de coûts supplémentaires, car d'ici 2050, l'ensemble du parc automobile sera de toute façon renouvelé au moins une fois et les coûts des véhicules électriques et des véhicules à combustion se rapprochent en permanence.

Malgré toutes les différences entre les différentes études et les différents modèles, quels sont les points qui font l'unanimité et qui sont actuellement considérés comme sûrs ?

Tout le monde s'accorde à dire qu'il est nécessaire de remplacer complètement les sources d'énergie fossiles. Et cela doit se faire le plus rapidement possible afin de maintenir les dommages causés par le réchauffement climatique dans des limites acceptables. Par ailleurs, la sécurité de l'approvisionnement est insuffisante, étant donné la grande dépendance actuelle vis-à-vis des importations en provenance de régions parfois critiques.

Le passage aux énergies renouvelables s'accompagne d'une forte électrification dans les systèmes de chauffage des bâtiments et dans la mobilité, ce qui entraîne en même temps un grand gain d'efficacité énergétique : Tant une pompe à chaleur qu'un moteur électrique sont environ trois fois plus efficaces qu'une chaudière ou un moteur à combustion. Cela entraîne une réduction des besoins en énergie primaire, mais en même temps une plus grande demande en électricité.

Les couvrir, surtout en hiver, est sans doute le plus grand défi à relever. Il n'existe pas de solution unique, mais une multitude de variantes. Si l'on analyse les différentes voies de transformation, on constate qu'elles ne se distinguent guère en ce qui concerne les mesures à prendre au cours des prochaines années : Nous devons améliorer considérablement l'efficacité énergétique dans tous les domaines (bâtiments, mobilité, processus industriels) et développer massivement les capacités d'énergies renouvelables dans le pays. Ce n'est que dans la deuxième phase, à partir de 2030/2035, que l'on observe une différenciation entre les différents scénarios, qui se distinguent principalement par le degré d'autosuffisance et le mix de technologies utilisées.

Compte tenu de l'urgence et de l'ampleur du défi, il serait donc indiqué de mettre davantage l'accent sur la mise en œuvre cohérente des premières étapes que nous devons franchir au cours des deux à cinq prochaines années. Nous avons mal utilisé les quinze dernières années et avons préféré focaliser les discussions sur une description aussi précise que possible de la situation en 2050. Cela est certes tout à fait important, mais ne doit pas nous empêcher de faire ce qui est nécessaire MAINTENANT - et sur lequel il y a d'ailleurs un large consensus.

Que voulez-vous dire par "les 15 dernières années ont été mal utilisées" ? Qu'avons-nous donc manqué en Suisse durant cette période ?

Le développement des installations photovoltaïques en est un bon exemple. Les prix des modules PV baissent de manière exponentielle depuis de nombreuses années, d'un facteur 10 environ entre 2010 et 2020 ! Parallèlement, la quantité de puissance photovoltaïque installée augmente dans une mesure similaire à l'échelle mondiale. En revanche, si l'on observe la situation en Suisse, on constate que l'installation a stagné, voire diminué à partir de 2013 et n'a recommencé à croître qu'à partir de 2019. Si, au lieu de cela, le marché photovoltaïque suisse s'était développé parallèlement au marché mondial, la puissance installée en Suisse serait aujourd'hui déjà plusieurs fois supérieure. La production nationale d'électricité aurait donc été proportionnellement plus élevée, et l'industrie de transformation se serait également développée en conséquence durant cette période et disposerait aujourd'hui de capacités d'installation nettement plus importantes. Nous serions donc aujourd'hui dans une bien meilleure situation de départ en ce qui concerne la sécurité de l'approvisionnement en électricité.

Comment en est-on arrivé à cette stagnation dans le domaine du photovoltaïque ?

Après Fukushima et l'abandon de la technologie nucléaire par la Suisse, on aurait pu s'attendre à ce que la priorité soit donnée au développement de technologies alternatives dans le pays. Ce n'est manifestement pas le cas. On a trop longtemps misé sur une stratégie d'importation d'électricité, alors qu'il est vite apparu que nos pays voisins étaient confrontés à des défis similaires, notamment en hiver, et que la conclusion d'un accord sur l'électricité avec l'UE s'avérait très difficile.

Encore une question sur la sécurité de l'approvisionnement - qui est très en vogue, et pas seulement depuis la guerre en Ukraine. Devons-nous, pour y parvenir, "produire" toute l'énergie en Suisse, c'est-à-dire devenir autosuffisants ?

Encore une fois, une autarcie totale n'a aucun sens, ni économique ni écologique, le prix est tout simplement trop élevé. Elle ne fait pas non plus partie de la stratégie énergétique de la Suisse. Depuis l'industrialisation, la Suisse n'est plus autosuffisante sur le plan énergétique ; il en va de même pour de nombreux autres aspects comme la nourriture, les médicaments, etc. Il est bien plus important de mettre en place un système d'approvisionnement résilient, basé sur une forte production nationale avec de l'eau, du soleil et éventuellement du vent et de la géothermie, avec des possibilités de stockage adéquates. Ce système est complété par l'importation d'énergie renouvelable, éventuellement sous forme de vecteurs énergétiques synthétiques comme l'hydrogène et le méthane, qui peuvent tout à fait être produits dans des régions éloignées de la Suisse. En effet, l'énergie renouvelable y est abondante. Deux aspects sont toutefois importants : les sources d'approvisionnement doivent être diversifiées afin de ne pas tomber dans une dépendance critique vis-à-vis de certains pays ou régions du monde. Et il faut une bonne intégration de la Suisse dans le réseau énergétique européen. A l'avenir, celui-ci ne comprendra pas seulement de l'électricité, mais probablement aussi de l'hydrogène et du méthane synthétique. Si nous n'y avons pas accès, ou seulement de manière limitée, notre sécurité d'approvisionnement sera remise en question.

Plus d'informations : Empa

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/peter-richner-empa-ersatz-fossiler-energietraeger-dringend-noetig/

SAP récompense les entreprises avec les "SAP Quality Awards

Le 27 avril, SAP a décerné en Suisse les SAP Quality Awards 2023 et récompensé les implémentations d'applications SAP les plus réussies dans les trois catégories "Business Transformation", "Cloud Transformation" et "Sustainability". Parmi les lauréats figure une entreprise de métrologie renommée.

Prix de la qualité SAP
SAP Quality Awards 2023 : les gagnants de Suisse. (Image : SAP Suisse)

Depuis 2008, SAP Suisse décerne chaque année le Quality Award à des clients qui se distinguent par des prestations exceptionnelles lors de la planification et de la réalisation de projets d'implémentation. Les implémentations SAP réussies montrent non seulement une planification de projet à un niveau de qualité élevé, mais aussi une concentration sur des mises en œuvre rapides et rentables, proches du standard SAP.

Les Quality Awards récompensent une performance exceptionnelle

Les projets sont évalués par un jury à l'aide de dix principes de qualité recommandés par SAP, dont le respect promet de meilleurs résultats lors de l'implémentation de logiciels standard. L'objectif est d'obtenir des résultats de projet qui génèrent une valeur ajoutée mesurable et qui répondent à l'exigence de cycles d'introduction courts et d'une création de valeur rapide. Les Quality Awards récompensent les clients SAP qui font preuve d'une performance exceptionnelle. Parallèlement, les Awards encouragent la création d'une communauté de "penseurs" au sein de laquelle la collaboration avec les clients et les partenaires est renforcée.

Quality Awards pour 13 projets dans 3 catégories

Afin de déterminer les meilleurs projets de l'année passée pour les SAP Quality Awards 2023, l'équipe de SAP Quality Management Suisse a de nouveau évalué un grand nombre de projets SAP achevés avec succès. Cette année, SAP Suisse a décerné des prix dans trois catégories, dont pour la première fois dans la catégorie "Sustainability".

  • La catégorie "Transformation des entreprises" comprend de grands projets avec plus de 500 utilisateurs, une durée de projet de plus de 6 mois et une charge de travail de plus de 900 jours-personnes.
  • Dans la catégorie "Transformation du cloud" les grands projets sont évalués avec les mêmes exigences que les projets de transformation d'entreprise, mais l'accent est mis sur la transformation des solutions cloud.
  • Dans la catégorie "Sustainability" récompensera les projets qui utilisent une ou plusieurs solutions du portefeuille de développement durable de SAP. Ils doivent en outre démontrer un impact mesurable sur au moins un des 17 objectifs de développement durable des Nations unies.

Dans chaque catégorie, un gagnant principal ainsi que d'autres gagnants ont été récompensés par un Award. Au total, 13 projets d'entreprises actives en Suisse, dont les projets répondaient particulièrement bien aux exigences des Awards, ont été récompensés cette année.

Lauréat dans la catégorie "Transformation des entreprises

Le jury a désigné comme grand gagnant le Hôpital cantonal de Saint-Gall a été choisi. Son projet de transformation commerciale SAP S/4HANA, l'un des plus grands projets hospitaliers de Suisse, avait pour objectif de consolider cinq entreprises indépendantes du groupe hospitalier sur un nouvel environnement système. L'harmonisation et la standardisation des processus et des données de base constituaient un facteur important du projet. Le jury a été impressionné par le traitement des interdépendances techniques et organisationnelles complexes ainsi que par la nécessité de garantir les exigences de disponibilité d'un hôpital de soins aigus. L'hôpital cantonal de Saint-Gall a été soutenu dans ce grand projet par son partenaire d'implémentation Swisscom.

L'excellente implémentation de SAP S/4HANA on-premise a également valu un prix à l'entreprise :

  • BühlerUn groupe technologique suisse actif au niveau international a mis en œuvre un projet SAP S/4HANA complet, qui a été intégré à d'autres solutions SAP. Le partenaire de mise en œuvre était Swisscom.
  • Le site Coop Société Coopérative a converti ses deux systèmes centraux SAP Retail à SAP S/4HANA. Les partenaires du projet étaient SAP Suisse, SNP et retailsolutions.
  • Le site Helsana Assurances ont réalisé une migration de l'environnement SAP existant vers le nouvel environnement SAP S/4HANA sur Azure. Le projet a été soutenu par NTT Data Business Solutions.
  • Le groupe international de tabac JT International a créé, avec l'application SAP Trade Platform Integration, la condition préalable à une couverture de flux de trésorerie de bout en bout, afin de protéger les flux de paiement contre le risque de fluctuations (de change). Le partenaire de mise en œuvre était PwC Suisse.
  • Le site Canton de Bâle-Campagne a réalisé un renouvellement complet de l'environnement système. Cela comprend une transformation vers SAP S/4HANA ainsi que la mise en service d'autres solutions SAP. L'entreprise de conseil NOVO Business Consultants a soutenu ce projet.
  • Le site Hôpital universitaire de Bâle a migré, en collaboration avec Swisscom, sa solution SAP existante vers SAP S/4HANA afin de poser les bases de ses futurs projets de numérisation.
  • Un autre projet client, dont le nom ne peut être divulgué, a également été récompensé.

Lauréat dans la catégorie "Cloud Transformation

Le grand gagnant de cette catégorie est le groupe suisse Kistler Instrumente, pionnier et leader mondial de la métrologie dynamique. Ce projet de transformation cloud comprenait l'implémentation de SAP Commerce Cloud, SAP Business Technology Platform et SAP Variant Configuration and Pricing. Avec le renouvellement de toutes les plates-formes techniques pertinentes qui en découle, Kistler réoriente fondamentalement le parcours client numérique. Le jury a été particulièrement impressionné par l'approche de gestion du changement choisie. Les améliorations commerciales mesurables et déjà obtenues après quelques mois d'exploitation ont également impressionné. Sybit a soutenu et accompagné ce projet en tant que partenaire d'implémentation.

Les autres gagnants de la catégorie "Transformation du Cloud" sont

  • L'entreprise ferroviaire BLS a implémenté, en collaboration avec SAP Suisse, plusieurs composants de SAP SuccessFactors afin de standardiser, de simplifier et d'optimiser les processus RH.
  • Roche Diagnostics a l'intention d'ouvrir de nouvelles voies dans le domaine de la santé en proposant des produits et services numériques grâce à l'implémentation des solutions SAP Subscription Billing et SAP Entitlement Management. Ce projet a été soutenu par les partenaires de mise en œuvre Accenture et SAP Suisse.

Lauréat dans la catégorie "Sustainability

Le principal gagnant dans le segment de la durabilité s'appelle Clariant International. L'entreprise mondiale de chimie de spécialités a mis en œuvre un projet visant à calculer automatiquement l'empreinte carbone de ses produits, ainsi qu'à la simuler et à la prédire. Le groupe mondial suisse peut ainsi identifier les potentiels de réduction de CO2 et prévoir les futures émissions de CO2, ainsi que calculer ses propres engagements de réduction de CO2 sur la base des prévisions. Le jury a été convaincu par la grande force d'innovation dans le domaine de la durabilité ainsi que par le caractère phare de ce projet pour d'autres entreprises. Le groupe NDC a conseillé Clariant dans le cadre de ce projet.

Un prix "Sustainability" a également été décerné à l'entreprise. JT International : Avec l'introduction de la solution SAP Business Integrity Screening, le groupe de tabac s'est donné les moyens de contrôler et de surveiller ses partenaires commerciaux sur la base d'informations de sanctions économiques et commerciales. SAP Suisse a soutenu le projet lors de l'implémentation.

Source : SAP Suisse

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/sap-zeichnet-unternehmen-mit-den-sap-quality-awards-aus/

La Suva enregistre plus de 10 000 chutes par an sur les chantiers

Les chutes de hauteur constituent l'un des plus grands risques d'accident sur les chantiers ainsi que dans l'industrie et l'artisanat. Chaque année, plus de 10'000 personnes tombent au travail dans des entreprises assurées auprès de la Suva. A l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, l'assureur rappelle une fois de plus ces règles vitales.

Prévention des accidents
Les chantiers restent "accidentogènes" : chaque année, plus de 10 000 chutes de hauteur s'y produisent. (Image : Suva)

Un coup d'œil sur les statistiques des accidents le montre : Le risque d'accident sur le lieu de travail a baissé de 13 pour cent au cours des dix dernières années. Le nombre de chutes de hauteur stagne toutefois à un niveau élevé. Et chaque année, 10 500 personnes continuent de tomber au travail. Les chutes de hauteur restent donc l'un des plus grands risques d'accident sur les chantiers ainsi que dans l'industrie et l'artisanat. Par rapport à d'autres types d'accidents, les chutes de hauteur entraînent plus souvent des blessures graves, voire mortelles. L'année dernière, par exemple, plusieurs accidents graves et mortels ont eu lieu lorsque des personnes sont tombées dans le vide à travers des toits en fibrociment. A l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail du 28 avril, la Suva rappelle qu'il faut respecter ces règles vitales. 

Même les chutes de faible hauteur sont dangereuses

Ce qui est souvent sous-estimé : Même les chutes de faible hauteur peuvent avoir des conséquences dramatiques. Dans les entreprises assurées par la Suva, près de 100 des 5500 accidents professionnels survenant chaque année avec des échelles entraînent une invalidité. Trois d'entre eux sont mortels. "Près d'un accident professionnel sur trois ayant entraîné des séquelles permanentes ou la mort est une chute", explique André Meier, chef de la division Sécurité au travail et protection de la santé à la Suva. C'est pourquoi le respect des règles vitales est si important. C'est ainsi que deux tiers des accidents graves et mortels peuvent être évités. Les connaissances sur ces règles sont certes disponibles, mais il manque parfois une culture de prévention durable dans les entreprises. "Dans une culture de prévention qui fonctionne, tous les collaborateurs assument leur responsabilité pour un travail sûr et sain et ont le courage de dire stop en cas de danger", explique André Meier. Ce n'est que lorsque le danger est écarté que le travail doit être poursuivi.

La Suva soutient les entreprises dans le développement d'une culture de prévention et a mis en place diverses mesures de prévention. Moyens d'information  et Modules de prévention sur les thèmes de la sécurité au travail et de la protection de la santé dans l'offre. 

Huit règles vitales pour la construction de bâtiments

  1. Nous sécurisons les bords de chute à partir d'une hauteur de chute de 2 mètres.
  2. Nous sécurisons immédiatement les ouvertures dans le sol.
  3. Nous manipulons les grues conformément aux prescriptions et nous manutentionnons les charges en toute sécurité.
  4. Nous travaillons à partir d'une hauteur de chute de 3 m uniquement avec un échafaudage de façade.
  5. Nous contrôlons les échafaudages quotidiennement.
  6. Nous créons des voies d'accès sécurisées à tous les postes de travail.
  7. On porte l'équipement de protection individuelle.
  8. Nous sécurisons les tranchées et les excavations à partir d'une profondeur de 1,5 mètre.

Source : Suva

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/suva-verzeichnet-jaehrlich-ueber-10-000-abstuerze-auf-baustellen/

Stuiq développe une nouvelle marque de mobilité pour Mobility

Stuiq a créé une nouvelle marque pour le client Mobility : avec un nom, un objectif, une identité visuelle, un site web et une campagne - le résultat : i&any. Le premier système de covoiturage de Suisse.

i&anyPourquoi ne pas partager un service de transport si l'on a la même destination. Grâce à une application, les passagers réservent très facilement leur trajet. Exactement comme on le connaît des autres services de transport Ridehailing. Ils sont pris en charge là où ils se trouvent ou à des points d'arrêt définis, mais toujours à proximité. Un algorithme intelligent traite toutes les demandes de trajet et regroupe les trajets similaires afin d'obtenir un taux de remplissage optimal.

En tant qu'agence leader de Mobility, Stuiq a développé le branding en collaboration avec l'équipe d'innovation de Mobility : Naming, Purpose et Corporate Design. En tant que Corporate Start-up de la coopérative Mobility, i&any est un nouveau service de Ridepooling. Pour l'instant, uniquement la nuit à Zurich - mais si le succès est au rendez-vous, d'autres cas d'application devraient suivre rapidement. La campagne démarre en même temps que le lancement de la marque. La sensibilisation à la nouvelle marque se fera principalement par le biais des canaux en ligne et sociaux, mais aussi par le biais d'une nouvelle manière de se déplacer, utile et sociale.

 

 

 

La gestion des processus (BPM) continue de gagner en importance

Une nouvelle étude menée par l'Institut d'informatique de gestion de la ZHAW School of Management and Law avec la participation du BOC Group le prouve : La gestion des processus d'entreprise (BPM) gagne de plus en plus en pertinence dans les entreprises.

Étude BPM ZHAW BOC
L'Institut d'informatique de gestion de la ZHAW School of Management and Law a publié une nouvelle étude sur la gestion des processus (Business Process Management BPM) en collaboration avec BOC Group. (Image : Unsplash.com)

Une étude menée par la ZHAW et le BOC Group, intitulée "Businesssprozessmanagement Studie 20232", a examiné l'importance de la gestion des processus dans les entreprises. Elle se base sur une enquête menée auprès de plus de 300 entreprises de différentes branches et tailles et se penche sur le statu quo, les développements des 11 dernières années et les tendances futures. Alors qu'il y a plus de dix ans, le BPM était encore considéré comme une "discipline de gestion des temps modernes", il fait aujourd'hui partie intégrante des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. L'étude met en lumière non seulement les objectifs classiques de la gestion des processus tels que l'optimisation, mais aussi d'autres scénarios tels que la gestion de la qualité, le SCI, la conformité, la numérisation ou l'orientation client, qui sont de plus en plus souvent associés au BPM.

Les personnes interrogées considèrent le manque de ressources et de personnel comme le plus grand défi dans le domaine du BPM. Un autre aspect important est l'acceptation du BPM dans l'entreprise. Selon l'étude, il existe encore un potentiel d'amélioration dans ce domaine. Malgré ces défis, les pronostics pour l'avenir sont prometteurs. Plus de 68% des personnes interrogées sont convaincues que le BPM aura à l'avenir une pertinence accrue ou fortement accrue dans les entreprises. L'étude montre également que les entreprises utilisent de plus en plus des outils spécialisés dans la gestion des processus ou des outils de modélisation graphique basés sur des bases de données. La suite BPM ADONIS du groupe BOC en est un exemple. Cette entreprise développe et distribue des logiciels de modélisation d'entreprise de pointe dans les domaines GPM, EAM et GRC pour une gestion d'entreprise efficace et complète à l'ère numérique.

L'étude montre que le BPM est passé d'une discipline marginale à une composante centrale et stable des entreprises. Les entreprises qui mettent en œuvre le BPM avec succès peuvent ainsi faire face activement aux conditions complexes et dynamiques de notre époque et obtenir des avantages concurrentiels.

Les personnes intéressées peuvent consulter l'intégralité Télécharger gratuitement l'étude BPM iciLes participants ont pu se faire une idée encore plus complète de l'état, des développements et de l'avenir du BPM.

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/prozessmanagement-bpm-gewinnt-weiter-an-bedeutung/

MetaDesign positionne SIG sur la voie d'un avenir durable

SIG, fournisseur mondial de systèmes et de solutions d'emballage, prépare sa marque pour l'avenir : une nouvelle expérience de marque signée MetaDesign met l'accent sur le thème du développement durable.

SIG durableCe n'est pas un secret : la population mondiale augmente et a besoin d'une alimentation sûre et abordable, tout en réduisant la consommation de CO2 et de plastique. En tant que fournisseur mondial de systèmes et de solutions d'emballage, SIG a pour objectif non seulement d'améliorer les activités de ses clients, mais aussi d'être un leader en matière de développement durable. A l'occasion de l'acquisition de Scholle
IPN et Evergreen Asia ont accompagné MetaDesign SIG dans son repositionnement.

Pour lancer cette collaboration stratégique, MetaDesign a traduit la vision ambitieuse de SIG en un leitmotiv "for better" et une narration correspondante. "for better" doit décrire l'ambition de développer les emballages les plus durables. De plus, "for better" inspire SIG à fournir des solutions innovantes et flexibles, à faire un travail de pionnier et à contribuer à changer le business des clients de SIG pour le meilleur.

Une nouvelle expérience de marque

Sur cette base stratégique, MetaDesign a créé une expérience de marque qui permet de vivre le voyage de SIG dans le sens de "for better". Elle raconte l'histoire d'hommes et de femmes d'action qui ne s'arrêtent jamais. Des idées innovantes qui commencent par un scribble. Et de rythme et de dynamisme, car la durabilité est d'une urgence absolue pour la planète et pour nous les hommes. En même temps, SIG crée ainsi quelque chose d'unique dans un environnement marqué par la technologie et la précision. L'élément essentiel de l'expérience est l'expérience numérique, qui est structurée de manière simple et qui, grâce à sa modularité, peut être adaptée rapidement et de manière flexible aux changements de comportement des utilisateurs, tout en étant accessible. Le Spatial Branding pour les tradeshows et les environnements de bureau, quant à lui, vit la durabilité grâce à des concepts facilement modulables en combinaison avec des matériaux durables.

Mais le véritable porte-drapeau de la nouvelle expérience de la marque, ce sont les emballages eux-mêmes, ainsi que le nouveau design harmonisé des emballages pour toutes les familles de produits. De plus, une "vue éclatée" en 3D permet de visualiser facilement les deux principaux moteurs de la durabilité, invisibles de l'extérieur, à savoir le nombre de couches et les matériaux utilisés.

MetaDesign positionne SIG sur la voie d'un avenir durable

SIG, fournisseur mondial de systèmes et de solutions d'emballage, prépare sa marque pour l'avenir : une nouvelle expérience de marque signée MetaDesign met l'accent sur le thème du développement durable.

SIG durableCe n'est pas un secret : la population mondiale augmente et a besoin d'une alimentation sûre et abordable, tout en réduisant la consommation de CO2 et de plastique. En tant que fournisseur mondial de systèmes et de solutions d'emballage, SIG a pour objectif non seulement d'améliorer les activités de ses clients, mais aussi d'être un leader en matière de développement durable. A l'occasion de l'acquisition de Scholle
IPN et Evergreen Asia ont accompagné MetaDesign SIG dans son repositionnement.

Pour lancer cette collaboration stratégique, MetaDesign a traduit la vision ambitieuse de SIG en un leitmotiv "for better" et une narration correspondante. "for better" doit décrire l'ambition de développer les emballages les plus durables. De plus, "for better" inspire SIG à fournir des solutions innovantes et flexibles, à faire un travail de pionnier et à contribuer à changer le business des clients de SIG pour le meilleur.

Une nouvelle expérience de marque

Sur cette base stratégique, MetaDesign a créé une expérience de marque qui permet de vivre le voyage de SIG dans le sens de "for better". Elle raconte l'histoire d'hommes et de femmes d'action qui ne s'arrêtent jamais. Des idées innovantes qui commencent par un scribble. Et de rythme et de dynamisme, car la durabilité est d'une urgence absolue pour la planète et pour nous les hommes. En même temps, SIG crée ainsi quelque chose d'unique dans un environnement marqué par la technologie et la précision. L'élément essentiel de l'expérience est l'expérience numérique, qui est structurée de manière simple et qui, grâce à sa modularité, peut être adaptée rapidement et de manière flexible aux changements de comportement des utilisateurs, tout en étant accessible. Le Spatial Branding pour les tradeshows et les environnements de bureau, quant à lui, vit la durabilité grâce à des concepts facilement modulables en combinaison avec des matériaux durables.

Mais le véritable porte-drapeau de la nouvelle expérience de la marque, ce sont les emballages eux-mêmes, ainsi que le nouveau design harmonisé des emballages pour toutes les familles de produits. De plus, une "vue éclatée" en 3D permet de visualiser facilement les deux principaux moteurs de la durabilité, invisibles de l'extérieur, à savoir le nombre de couches et les matériaux utilisés.

Planted : voici la saucisse à griller végétalienne

Juste à temps pour le début de la saison des barbecues, la start-up Foodtech suisse Planted lance sa première saucisse végétale. Composée de six ingrédients naturels, elle permet, selon Planted, d'économiser 71 pour cent de CO2 et 79 pour cent d'eau.

Saucisse à rôtir PlantedAvec la Planted Bratwurst, Planted élargit sa gamme de grillades avec la Planted Bratwurst, sa première saucisse végétale. Selon l'entreprise, elle doit être une alternative plus durable et plus saine aux grillades traditionnelles. Avec six ingrédients naturels, elle serait la saucisse la plus propre du marché et contiendrait 76% d'acides gras saturés et 18% de sel en moins, mais 36% de protéines en plus qu'une saucisse à griller animale.

Une étape de fermentation supplémentaire dans le procédé de fabrication spécialement développé par Planted confère au produit son goût. La start-up évolue ainsi avec son temps : en effet, de plus en plus de personnes souhaitent s'alimenter de manière plus durable et réduire leur consommation de viande animale.
de la production. Les souhaits des consommateurs sont pour Planted un moteur important dans le développement de nouveaux produits. La saucisse est disponible en exclusivité chez Coop et dans la boutique en ligne de Planted, en deux saveurs, au prix de 5,95 francs (deux saucisses de 90 grammes).

Voici les "Top marques suisses 2023

Dans son étude de marché "Trusted Brand 2023", Reader's Digest s'est penché sur les marques qui transmettent les messages les plus crédibles et sur l'impact de la situation politique mondiale sur le comportement d'achat.

Marque de confiance
Image : Alex Shute ; Unsplash.

Les marques qui tiennent leurs promesses de prestations conservent leur position même en période d'incertitude. Dans son étude sur les marques "Trusted Brand 2023", Reader's Digest a examiné qui a défendu avec succès sa position de leader et comment la situation politique et économique mondiale se répercute sur le comportement d'achat.

Les chiffres montrent un besoin de constance. Dans pas moins de 18 catégories de produits, les marques gagnantes ont le même nom que l'année dernière : VW (automobiles), Banque Raiffeisen (banques/services financiers), Ricola (bonbons), Nivea (gel douche et cosmétiques), Miele (appareils ménagers/de cuisine), Amplifon (fabricant d'appareils auditifs), CSS (caisses maladie), Emmi (produits laitiers), Voltaren (douleurs musculaires et articulaires), Similasan (remèdes naturels), Fielmann (marques d'opticiens/lunettes), Lindt & Sprüngli (chocolat), Tessin (régions/lieux de vacances suisses), Qualipet (produits pour animaux/alimentation animale), V-Love (produits végétaliens/végétariens), La Mobilière (assurances) et Burgerstein (produits vitaminés). Dans onze catégories de produits, l'ordre des trois premières marques est même resté inchangé (bonbons, gel douche, fabricants d'appareils auditifs, caisses maladie, produits laitiers, remèdes naturels/homéopathie, marques d'optique/lunettes, chocolat, régions/lieux de vacances suisses, assurances, produits vitaminés).

Les challengers ne montent que dans deux catégories

Des challengers ne se hissent en tête que dans deux catégories : Jumbo (624 mentions) dépasse Coop Brico+Loisirs (225 voix) dans les magasins de bricolage et de loisirs créatifs, et NeoCitran (262 mentions) prend la place de Vicks (227 voix), vainqueur l'année dernière, dans la catégorie des produits contre la toux et les refroidissements.

La force de certaines marques gagnantes est particulièrement évidente. Toutes catégories confondues, Lindt & Sprüngli a obtenu le plus grand nombre de mentions pour le chocolat (845 mentions). Le deuxième de la catégorie chocolat est Cailler avec 293 voix. Dans la catégorie des marques d'optique/lunettes, Fielmann a obtenu un résultat exceptionnel avec 732 mentions, suivi de Visilab avec 203 voix. Ricola est très bien ancrée dans la catégorie des bonbons avec 714 mentions. Le challenger Haribo obtient 334 mentions.

Reader's Digest a étudié de près l'influence de la situation mondiale sur le moral des consommateurs. Pas moins de 58 pour cent des personnes interrogées sont constantes dans leur comportement d'achat et ont déclaré rester fidèles aux marques qui leur sont familières. 55 pour cent ont déclaré être de plus en plus attentifs aux prix avantageux - un signe de prudence. Près de la moitié des participants à l'étude (44 %) n'ont pas été impressionnés par les gros titres négatifs. Ils ont déclaré ne rien changer à leur consommation. Cependant, 34 % d'entre eux limitent leurs achats.

Aperçu des têtes de liste en 2023

  • Automobile : VW
  • Banques/services financiers : Banque Raiffeisen
  • Marchés de la construction et des loisirs : Jumbo (nouveau vainqueur de la catégorie)
  • des bonbons : Ricola
  • Gel douche : Nivea
  • Appareils ménagers/de cuisine : Miele
  • Appareils auditifs (fabricant) : Amplifon
  • antitussif et antirhume : Neocitran (nouveau vainqueur de la catégorie)
  • Cosmétique : Nivea
  • Caisses d'assurance maladie : CSS
  • Produits laitiers : Emmi
  • Troubles musculaires et articulaires : Voltaren
  • Remèdes naturels/homéopathie : Similasan
  • Marques d'opticiens/lunettes : Fielmann
  • Du chocolat : Lindt & Sprüngli
  • Régions/lieux de vacances suisses : Tessin
  • Produits pour animaux/alimentation animale : Qualipet
  • Produits végétaliens/végétariens : V-Love (Migros)
  • Assurances : La Mobilière
  • Produits vitaminés : Burgerstein

À propos de l'étude : L'étude de marque indépendante "Trusted Brand" est réalisée par Reader's Digest depuis 2001 et compte parmi les études de consommateurs les plus importantes et les mieux établies en Europe. En collaboration avec l'institut Dialego d'Aix-la-Chapelle, Reader's Digest a interrogé 2300 consommateurs en Suisse.

Journée de la qualité suisse 2023 : L'être humain en point de mire

La prochaine Journée suisse de la qualité aura lieu le jeudi 11 mai 2023 au Kursaal de Berne. Pour une fois, il ne s'agit pas de thèmes "techniques" autour de la qualité, des systèmes de gestion et des processus d'amélioration continue, mais de l'être humain.

Journée des Suisses
L'être humain sera au centre de la Journée de la qualité suisse 2023. © saq

C'est bien connu : La transformation numérique et écologique ainsi que l'évolution démographique placent les entreprises face à des défis majeurs. Les organisations doivent s'adapter et développer de nouvelles structures afin de rester compétitives dans cet environnement en constante évolution. Pour le domaine de la qualité, cela signifie que les entreprises doivent également adapter leurs processus, produits et services aux nouvelles exigences. Mais comment s'y prendre ? Quelles sont les formes d'organisation, les méthodes et les stratégies qui y contribuent ? Est-il possible de garder le capital humain en ligne de mire ou faut-il s'adapter à de nouvelles approches de gestion et de management ? Et comment les entreprises peuvent-elles se positionner en tant qu'acteurs responsables afin de rester attractives en tant qu'employeurs sur le marché concurrentiel de la main-d'œuvre qualifiée ? C'est sur ces questions que se pencheront différents intervenants lors de la Journée de la qualité suisse 2023.

"New Leadership" : du point de vue économique et sportif

Lukas Scherer, professeur d'organisation et de direction à l'Institut für Organisation und Leadership (IOL) de la Haute école spécialisée de Suisse orientale, ouvre le bal. Il s'occupe principalement du développement stratégique des entreprises et des organisations. Son exposé portera sur le changement au sein des organisations. Les collaborateurs agiles et participatifs sont recherchés. Mais cela implique également de nouvelles attentes en matière de direction. Le "New Leadership" est demandé et le conférencier donnera diverses impulsions dans ce sens.

L'exposé d'Ana Campos, Managing Director de l'entreprise de conseil Accenture, s'intitule "New Work braucht New Learning". Il s'agira de savoir quelles compétences sont nécessaires pour les nouvelles formes de travail et dans quelle mesure les entreprises sont déjà prêtes.

Kathrin Lehmann, experte en football de la SRF, saisit ensuite la balle proverbiale du côté sportif : "La résilience dans l'économie et le sport, ou : la danse autour du drapeau du coin", tel est le titre de son exposé. Quels éléments l'économie peut-elle apprendre du sport de haut niveau ? Et où les deux secteurs atteignent-ils leurs limites ? La conférencière mettra l'économie et le sport en concurrence dans le cadre d'une comparaison ludique.

Diversité, culture de l'erreur et promotion de la santé

La deuxième partie de la conférence débutera par une table ronde sur le thème "Les meilleurs employeurs de Suisse : que font-ils différemment ?" Ensuite, trois ateliers parallèles se dérouleront dans le cadre de sessions ouvertes. Dans l'un de ces ateliers, le partenaire de la manifestation, Shift Switzerland, présentera des exemples issus de l'économie sur la manière dont la diversité peut être organisée dans le cadre d'une coopération de projet durable. Il y sera question des chances et des risques ainsi que des qualités de direction nécessaires. Un deuxième atelier - organisé par Size Consens AG - sera consacré à la gestion des erreurs et au développement d'une culture de l'erreur dans les entreprises. Enfin, le troisième atelier parallèle, organisé sous l'égide de Promotion Santé Suisse, traitera des chances et des défis de la gestion de la santé en entreprise dans le cadre du nouveau monde du travail.

Les auteurs Mikael Krogerus et Roman Tschäppeler, connus pour leurs best-sellers "Kleine Bücher für grosse Fragen" et leurs chroniques dans "Das Magazin", clôtureront la journée. Ils présenteront avec humour quelques figures de pensée et modèles d'action autour du thème "Work Life Skills".

Un autre point du programme sera la remise du Prix Seghezzi. Ce prix d'encouragement récompensera à nouveau une personne qui, dans son travail de fin d'études, s'est penchée de manière innovante et pertinente pour la pratique sur des questions et des approches de solutions qui traitent le thème "Gestion intégrée de la qualité et durabilité" de manière spécifique ou interdisciplinaire. n

Inscriptions et informations complémentaires : www.saq.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/tag-der-schweizer-qualitaet-2023-der-mensch-im-fokus/

Du fabricant de saucisses au leader du marché des alternatives à la viande

Dans une interview, Godo Röben raconte comment il a fait du fabricant de saucisses "Rügenwalder Mühle" un pionnier des produits de substitution à la viande. Il s'exprime lors du Congrès suisse des marques de cette année.

Godo Röben
Godo Röben s'exprime lors d'un symposium spécialisé. (Image : zVg.)

De plus en plus de personnes optent délibérément pour une alimentation à base de plantes - pour des raisons éthiques, de santé ou écologiques. Cela a également des répercussions sur l'industrie alimentaire.

En tant que directeur de longue date de l'entreprise de transformation de la viande "Rügenwalder Mühle", Godo Röben a réalisé la transformation pour redevenir une marque. Aujourd'hui, l'entreprise fait partie des leaders du marché des alternatives à la viande, selon ses propres indications.

Lors du Congrès suisse des marques du 14 juin à Zurich, Röben sera invité sur scène. Dans l'interview qu'il nous a accordée, il parle en avant-première des vents contraires, de l'instinct et des raisons pour lesquelles aucun secteur ne peut plus se permettre de ne pas agir de manière durable.

 

Godo Röben, quand avez-vous identifié la "tendance" vers une alimentation à base de plantes et comment y avez-vous réagi ? 

Godo Röben : Depuis plusieurs années, de nombreux arguments plaident en faveur d'une réduction de la consommation de produits d'origine animale. Les raisons se distinguent en raisons altruistes - éviter la souffrance animale - ce qui retient de nombreuses personnes de manger des produits d'origine animale ou l'impact que l'élevage de 150 milliards d'animaux a sur le climat. Mais des raisons plus égoïstes, comme leur propre santé, empêchent également de nombreuses personnes de continuer à manger autant d'animaux.

 

Quelles résistances - tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise - ont dû être surmontées pour parvenir à une transformation de la marque "Rügenwalder Mühle" qui soit adaptée au climat ?

Imaginez un peu. Pendant près de 200 ans, on a produit de la viande et des saucisses à partir d'animaux et on s'y est installé dans une attitude de défense : que les animaux se portent bien, que le climat n'est pas si grave et que la viande est tout de même un morceau de force vitale. Et puis quelqu'un - de la direction - vient dire que nous devrions réfléchir à ces choses et que la saucisse végétalienne est peut-être une bonne idée. Il y a alors déjà beaucoup de vents contraires dans une entreprise. Ces vents contraires ne peuvent être apaisés que par une information abondante et répétée. Et surtout, avec des succès. C'est comme au football. Il n'y a pas de substitut aux victoires. Et là, le fait d'avoir du succès dès le début a tout simplement aidé. Mais les trois années qui nous séparent du lancement ont été un véritable défi.

 

Quelles décisions critiques en matière de marque et de communication avez-vous dû prendre dans ce contexte ?

De nombreuses agences, ainsi que des études de marché, se sont prononcées en faveur du lancement des produits végétariens sous une marque propre. Mais mon instinct me disait qu'il était juste de lancer les produits sous la marque Rügenwalder Mühle, car je pensais que sinon le moulin deviendrait une "bad bank" - les produits animaux sous le moulin et les produits végétaliens branchés sous une autre marque. Cela aurait été la fin à moyen terme de ce merveilleux moulin. Il valait mieux, à mes yeux, que nous développions la marque traditionnelle grâce à ces produits modernes.

 

Quel rôle joue la durabilité en général pour les marques alimentaires actuelles ? Selon vous, cela concerne-t-il surtout les fournisseurs de produits animaux classiques ou, en fin de compte, tout le monde ?

Le rôle que joue la durabilité pour les marques ou les entreprises est comparable à la question de savoir quel est le rôle de la respiration dans la vie. Je suis certain qu'aucun acteur du marché ne peut plus se permettre de ne pas respecter les règles du jeu durables en vigueur à l'échelle mondiale. Il s'agit plutôt maintenant de savoir à quel point on est durable et avec quelle authenticité on met en œuvre ces objectifs.

 

Comment les entreprises peuvent-elles se transformer de manière planifiée plutôt que d'être surprises par une disruption forcée ? Quels sont les avantages d'une telle approche ?

Chaque secteur, chaque entreprise connaît mieux que quiconque ses "points noirs". Ne plus cacher ces "points noirs", mais les aborder ouvertement et honnêtement et trouver ensuite des solutions, voilà la véritable voie à suivre. C'est aussi ce que nous faisons actuellement dans le secteur animalier : Nous disons que nous tuons et mangeons beaucoup trop d'animaux, nous parlons des problèmes que pose ce modèle commercial - changement climatique, souffrance animale, maladies pour le consommateur - et nous proposons ensuite de meilleurs aliments sans origine animale.


Godo Röben est invité le Congrès suisse des marquesle plus grand rendez-vous de la branche pour les décideurs de marques, les prestataires de services et les représentants des médias. Au 14 juin 2023 le secteur se réunit au Dolder Grand Hotel de Zurich sous la devise "Management de la marque au Challenge". Le contenu du congrès a été étendu aux scènes Tech et Digital. 75 speakers, 23 heures de programme et de nombreuses marques de renom attendent le public. Informations sous : Congrès des marques.ch

Jung von Matt Suisse crée l'harmonie pour Hüsler Nest

Jung von Matt Suisse a soutenu le fabricant de lits Hüsler Nest dans sa transformation complète en une organisation centrée sur le client et orientée vers le numérique. Il en est résulté une orientation stratégique et un positionnement de marque affinés - de la fraîcheur de l'image de communication à la rigueur de la présence sur le web.

Présentation de la marque Hüsler NestEn collaboration avec l'équipe de Hüsler Nest, quatre jeunes entreprises de Mat ont contribué à une orientation claire de la marque pour la prochaine phase de croissance et ont ainsi veillé à ce que la nouvelle image de marque de Hüsler Nest forme un tout harmonieux. Et ce, à travers tous les touchpoints de communication, hors ligne et en ligne.

Bonne nuit, bonne journée

La clarification de la stratégie d'entreprise et l'affinement du positionnement de la marque ont constitué des étapes importantes dans la transformation de Hüsler Nest en une organisation numérique et centrée sur le client. Le cabinet de conseil en management Leap Partners s'est chargé de la première étape. L'affinement du positionnement a été réalisé en collaboration avec Jung von Matt Brand Identity.

Sur la base de cette feuille de route stratégique claire, Jung von Matt Limmat a développé la présentation communicative de Hüsler. L'idée directrice "Bonne nuit. Bonne journée". Celle-ci étend la pertinence de la marque à toute la journée et se base sur une vérité tacite que nous connaissons tous : Celui qui dort bien démarre une meilleure journée.

La présentation autonome est complétée par grâce à un langage visuel intemporelLes personnes et les produits Hüsler Nest sont au centre de l'attention et une lumière chaude annonce déjà visuellement le "bonjour". Des sujets à la une pour l'OOH, les annonces et le site Internet de Hüsler Nest jouent avec l'idée directrice dans différents contextes.

La mise en œuvre numérique de l'expérience de la marque Hüsler-Nest a été réalisée par Jung von Matt Tech. Il en résulte une expérience web haut de gamme harmonieuse, dotée d'outils intelligents, qui véhicule harmonieusement l'univers unique de la marque Hüsler dans l'espace numérique également.


Responsable chez Hüsler Nest : Susanne Erlacher (responsable du marketing), Patrick Egloff (direction). Responsable chez Jung von Matt Limmat : Dominique Magnusson, Jacqueline Rufener (direction de la création), Elif Soysal, Tobias Peters, Brian Rossbach (texte), Ayleen Friedrich (direction artistique), Christian Omlin, Helena Amor (stratégie), Sebastian Kaps (direction de projet), Nick Schoberth (direction de compte), Luitgard Hagl (Managing Creative Director, Agency Lead). Responsable chez Jung von Matt Brand Identity : Alessandra Bally, Julius Jäger (stratégie). Responsable chez Jung von Matt Tech : Vitalli Peters (direction artistique), Emmanuel Denier (design d'écran), Mergime Raci (expérience utilisateur), Stefanie Pfeffer (gestion de projet), Michelle Scholz (Managing Director, Creation & Experience). Responsable chez Leap Partners : Mattias Weber (Managing Partner). Partenaires externes : Polarwind, Frame Eleven, Gold Interactive, WorldSites, Gango Luege.

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