Etude Baloise : moins de la moitié des Suisses peuvent économiser de l'argent
Malgré une conscience élevée de l'importance de l'épargne, moins de la moitié de la population suisse parvient à mettre régulièrement de l'argent de côté. C'est ce que montre un sondage représentatif réalisé par la Baloise et l'institut d'études de marché YouGov auprès de 2 032 personnes âgées de 15 à 79 ans.
Rédaction - 2 octobre 2025
Alors que 79 % estiment qu'il est important d'épargner, seuls 47 % ont effectivement pu mettre de l'argent de côté au cours des six derniers mois. L'épargne est particulièrement importante en Suisse alémanique (50 %), nettement moins en Suisse romande (41 %) et au Tessin (31 %). La principale motivation est de se prémunir contre les dépenses imprévues (71 %). Les jeunes de moins de 30 ans épargnent plus souvent en vue de l'acquisition d'un logement.
Prévoyance : le compte d'épargne reste le favori
En ce qui concerne les solutions de prévoyance, le compte d'épargne classique continue de dominer (71 pour cent). Plus de la moitié dispose en outre d'un compte 3a, mais seuls 31 pour cent misent sur une solution de titres. Ce sont surtout les jeunes de 15 à 22 ans qui montrent une affinité pour les formes modernes de placement : 39 pour cent utilisent des plans d'épargne en actions ou en ETF.
Des lacunes dans les connaissances financières
Malgré un vif intérêt pour les thèmes financiers, 60 % estiment que leurs connaissances sont tout au plus moyennes. 69 % critiquent la transmission insuffisante de compétences financières à l'école. Trois quarts des personnes interrogées souhaitent que les thèmes de la finance et de la prévoyance soient davantage ancrés dans l'enseignement dès le plus jeune âge.
Incertitude quant à l'avenir
Aujourd'hui, 57 % se sentent à l'aise financièrement, mais ce chiffre tombe à 44 % quand on regarde vers l'avenir. Les principales préoccupations sont la stabilité du système de prévoyance (24 %) et les éventuelles lacunes de la retraite (20 %). Le scepticisme est particulièrement marqué dans le groupe d'âge des 30-44 ans.
La retraite anticipée reste un vœu pieux
Plus d'une personne sur deux de moins de 65 ans rêve d'une retraite anticipée - mais seuls 11 pour cent entreprennent des démarches concrètes. Rétrospectivement, 37 pour cent des personnes de plus de 65 ans indiquent vouloir aborder leur planification de la prévoyance de manière différente.
Le conseil reste centralisé
Malgré des offres numériques croissantes, l'échange personnel reste décisif : 53 % ont déjà eu recours à un conseil classique auprès d'une banque ou d'une assurance. Mais ce sont surtout les jeunes qui se montrent de plus en plus ouverts aux formats numériques.
L'étude révèle un écart important entre les souhaits financiers et leur réalisation concrète. "Ces soucis peuvent être considérablement réduits grâce à une planification financière proactive, comme celle que propose la Baloise avec son modèle Insurbanking ; déclare Clemens Markstein, CEO de la Baloise Suisse. La prévoyance précoce et l'éducation financière sont considérées comme essentielles pour réduire l'écart entre les souhaits et la réalité.
La Fondation Suisse devient Spheriq
La plateforme FondationSuisse, lancée il y a six ans, se présente désormais sous le nom de Spheriq et se concentre sur son rôle d'infrastructure numérique pour le secteur de l'utilité publique. Désormais, "Fit" et "Hope" montrent en un coup d'œil quelles sont les organisations à but non lucratif et les fondations donatrices qui se correspondent.
Rédaction - 1er octobre 2025
Florence Schnydrig Moser, directrice du Private Banking de la Zürcher Kantonalbank et présidente du conseil d'administration de Spheriq, et Stefan Schöbi, CEO de Spheriq, se réjouissent de la nouvelle présentation de la plateforme. (Photo : Jasmin Frei)
"Spheriq est synonyme d'espace numérique interconnecté et sécurisé, dans lequel les bonnes idées trouvent les bons partenaires et déploient leurs effets", résume la présidente du conseil d'administration Florence Schnydrig Moser. Le nouveau nom réunit deux idées directrices : Sphère pour la diversité des champs d'action sociaux dans lesquels la philanthropie agit, et IQ pour la compétence en matière de données et de technologie. La société Philanthropy Services AG, qui gère la Fondation Suisse, se présentera également à l'avenir sous le nom de Spheriq AG.
Outre l'initiative de numérisation avec SwissFoundations, les membres de proFonds bénéficient désormais des avantages de la plateforme dans le cadre d'un partenariat associatif. Spheriq est ainsi encore plus fortement ancrée dans l'écosystème de l'utilité publique.
La Suisse, hotspot mondial de la philanthropie
La Suisse fait partie du peloton de tête mondial en matière de densité de fondations et d'engagement dans la société civile - du secteur associatif aux ONG internationales. Avec 15 fondations pour 10'000 habitants, soit six fois plus qu'aux Etats-Unis, avec plus de 140 milliards de francs de patrimoine des fondations et plus de 20'000 associations d'utilité publique, la Suisse marque de son empreinte la philanthropie internationale.
Dans cet environnement, la FondationSuisse s'est établie ces dernières années comme la plus grande plateforme philanthropique. Avec la relance sous le nom de Spheriq, le rôle d'infrastructure numérique pour le secteur d'utilité publique est renforcé de manière ciblée. Spheriq crée ainsi la base d'une nouvelle qualité de collaboration numérique dans le secteur.
Promouvoir et collecter des fonds plus efficacement
"Simplement plus efficace" - cette devise résume la mission affinée de Spheriq : des outils numériques intelligents qui réduisent la complexité et augmentent l'impact, que ce soit pour le soutien, la collecte de fonds, le réseautage ou les dons. Avec la relance, un niveau supplémentaire de soutien est ajouté : le répertoire des acteurs montre désormais, avec les évaluations "Fit" et "Hope", à quel point les organisations sont compatibles - et à quel point un partenariat réussi est réaliste.
Spheriq s'adresse aussi bien aux organisations de soutien qu'aux associations, aux experts et aux donateurs et permet à tous les groupes cibles - au-delà de la philanthropie classique des fondations - de se connecter à l'ère numérique. Avec des outils pour la communication, la recherche, le traitement des subventions et la gestion des demandes et des tableaux, ainsi qu'avec des insights basés sur les données, Spheriq offre les instruments et les bases essentiels pour une philanthropie numérique efficace.
Un large réseau et des partenaires solides
Le développement de ces outils se fait en collaboration avec des associations professionnelles et des partenaires scientifiques et dans le cadre de l'initiative de numérisation commune avec SwissFoundations : Désormais, proFonds, l'association faîtière des fondations d'utilité publique de Suisse, met également à disposition son offre de membres sous forme numérique via Spheriq. De plus, Spheriq renforce sa présence en Suisse romande et au Tessin et développe sa coopération avec des organisations faîtières régionales, nationales et internationales.
Confiance élevée dans l'IA en Suisse, mais le public ne reconnaît pas son utilisation quotidienne
Selon une nouvelle enquête d'Equinix, une entreprise mondiale d'infrastructure numérique, les Suisses utilisent quotidiennement l'intelligence artificielle sans s'en rendre compte. En effet, seuls 38 % des Suisses interrogés déclarent utiliser cette technologie au quotidien.
Rédaction - 1er octobre 2025
L'"ère de l'intelligence" a commencé. C'est la conclusion qu'Equinix tire des résultats d'une enquête. (Image : Depositphotos.com)
Des applications quotidiennes comme les recherches Google et les trackers de santé aux avantages invisibles dans la recherche de médicaments ou la planification des retraites, l'IA est déjà bien ancrée dans notre quotidien. Une grande partie des Suisses interrogés sont convaincus de comprendre le fonctionnement de l'IA (67 %), mais seuls 38 % déclarent utiliser quotidiennement des services ou des applications basés sur l'IA. 12 % déclarent même ne jamais les utiliser, ce qui révèle un manque évident de connaissances dans la compréhension publique de cette technologie émergente.
L'IA, la nouvelle technologie la plus rapidement adoptée
L'enquête, qui comprend les conclusions de 6000 personnes interrogées en Suisse, en Finlande, en Allemagne, en Espagne, en Suède et au Royaume-Uni, a révélé qu'un nombre surprenant de 77 % de personnes dans cette région ne sont pas préoccupées par l'importance croissante de l'intelligence artificielle dans la société. En Suisse, ce chiffre atteint même 82 %. En fait, deux tiers des personnes sur place ont déjà confiance en l'IA. Comparé aux niveaux de confiance initiaux des innovations précédentes, telles que l'Internet ou le téléphone portable, cela indique que l'IA sera la nouvelle technologie la plus rapidement acceptée dans l'histoire moderne.
Bruce Owen, président EMEA d'Equinix, constate : "L'IA est déjà dans votre poche, à votre poignet et dans votre boîte de réception, mais ces données montrent que la plupart des gens n'en sont pas conscients. Si nous voulons réaliser le véritable potentiel de l'IA, nous devons mieux comprendre comment nous l'utilisons déjà. L'innovation commence par l'éducation".
Améliorer la compréhension
Historiquement, chaque grande innovation s'est accompagnée d'incertitudes et de malentendus, de l'apparition d'Internet aux téléphones portables que nous emportons aujourd'hui partout avec nous. Pourtant, toutes ces technologies sont devenues un élément essentiel de notre vie et de notre travail. Elles ont suscité d'énormes innovations et ont eu un impact dans des secteurs importants de la société tels que la communication, la santé, le divertissement et d'autres domaines.
Étant donné que la confiance des consommateurs dans l'IA est déjà supérieure à la tendance historique et va à l'encontre de celle-ci, les données indiquent une opportunité pour une nouvelle ère d'innovation. Pour exploiter ce potentiel, il est désormais essentiel d'améliorer la compréhension de ce qu'est l'IA, de son fonctionnement et de ce qu'elle nous apporte déjà.
L'ère de l'intelligence a commencé ?
D'autres résultats importants de l'enquête montrent
Plus de la moitié des personnes interrogées dans la région EMEA (56 %) sont convaincues de comprendre comment fonctionne l'IA. En Suisse, ce pourcentage est encore plus élevé : 67 % des personnes interrogées ont confiance en cette technologie.
La confiance varie fortement entre les groupes d'âge : 72 % (CH : 73 %) des moins de 35 ans sont confiants, contre seulement 41 % des plus de 55 ans. En Suisse, cette différence d'âge est moins marquée : 57 % des plus de 55 ans déclarent avoir confiance dans la technologie.
Il existe une nette différence entre les sexes : 62 % des hommes déclarent avoir confiance dans l'IA, contre seulement 50 % des femmes. Les chiffres pour la Suisse montrent une plus grande confiance : 71 % des hommes ont déclaré avoir confiance, contre 63 % des femmes interrogées.
4 utilisateurs sur 5 (77 %) dans la région EMEA n'ont pas d'inquiétudes ou de craintes quant au rôle croissant de l'IA dans la société. Les Suisses sont encore plus positifs à l'égard de cette technologie : 82 % déclarent ne pas avoir de craintes ou d'inquiétudes.
Seul un tiers (33 %) des utilisateurs de la région EMEA déclarent utiliser quotidiennement des services ou des applications basés sur l'IA. En Suisse, ce chiffre est de 38 %, un quart (25 %) déclarant utiliser sciemment l'IA plusieurs fois par semaine, tant en Suisse que dans la région EMEA.
L'"ère de l'intelligence" a commencé, constate Equinix. L'IA y joue un rôle clé. Mais l'IA n'existe pas de manière isolée. L'IA distribuée redéfinit déjà des secteurs entiers, accélère les découvertes et ouvre des possibilités infinies. L'innovation ne peut toutefois s'épanouir que si le public est mieux informé, afin que la technologie soit accessible, acceptée et utilisée efficacement à grande échelle. "Les plateformes d'IA peuvent désormais développer des molécules actives qui atteignent la phase d'essai clinique en moins de 18 mois au lieu de plusieurs années", explique Bruce Owen. "Elles permettent aux thermostats intelligents d'apprendre les routines quotidiennes et l'intensité carbone du réseau pour économiser de l'énergie et des coûts, et peuvent même améliorer la qualité des aliments en optimisant les processus de production et en réduisant les déchets".
Les centres de données comme base
Avec plus de 120 datacentres dans la région EMEA, Equinix constitue la base de l'IA et des avantages qu'elle peut apporter à la société. Une infrastructure sécurisée, en réseau et à faible latence permet à l'IA d'atteindre son plein potentiel. Pour continuer à progresser, Equinix a récemment mis en place un espace mondial de test de l'IA (AI Proving Ground) qui offre aux entreprises un environnement dynamique pour collaborer avec des partenaires technologiques de pointe en matière d'IA, tester des solutions communes, réduire les risques et raccourcir les délais de mise sur le marché. "Sans l'infrastructure qui relie tout cela, ces avancées ne seraient pas possibles. Chez Equinix, nous connectons les gens dans le monde entier, mais la connexion seule ne suffit pas. La confiance sans une véritable compréhension risque de ralentir l'adoption et de limiter le potentiel de l'IA à transformer les soins de santé, l'économie et la société. Il est maintenant temps que les gouvernements et l'industrie donnent la priorité à l'éducation à l'IA, en plus du développement de l'infrastructure, afin que les innovations soient accueillies avec clarté et non avec confusion", conclut Bruce Owen.
D'ailleurs... Certaines marques ne meurent pas de la perte de sens, mais de l'absence de relations.
Dans notre rubrique "A propos...", Laura Colledani et Klaus Ammon de Management Tools se penchent à tour de rôle sur des thèmes de notre époque. Cette fois-ci : Acheté, mais pas écouté - Pourquoi le client est passé à autre chose depuis longtemps en son for intérieur.
Laura Colledani - 30 septembre 2025
Il y a ce moment que personne ne prévoit. Il n'arrive pas avec un bang, mais avec un silence. Les campagnes sont en cours, les touchpoints sont utilisés, le budget a été débloqué - et pourtant, l'écho ne vient pas. Pas seulement au niveau du taux de clics. Mais plus profondément. Là où il devrait y avoir de l'animation.
De nombreuses marques vivent cela sans le nommer ainsi. Au lieu de cela, on optimise, on rebrandise, on repositionne. Comme si la perte de résonance était une panne technique et non une crise relationnelle.
C'est pourtant bien de cela qu'il s'agit : une crise relationnelle silencieuse. Les marques qui créaient autrefois un sentiment d'appartenance ressemblent souvent aujourd'hui à des émetteurs sans vis-à-vis. On les entend, mais on ne les ressent plus. Le consommateur n'est pas forcément unsatisfait - il est absent intérieurement.
Et cette "absence intérieure" n'est pas une réaction à court terme, mais un processus lent. Il apparaît là où la communication devient un moyen d'exploitation. Là où les campagnes ne naissent plus d'une volonté, mais d'un devoir. Lorsque le langage perd sa fonction parce qu'il ne laisse plus de traces.
Comment en arrive-t-on là ?
Dans un monde qui communique sans cesse, un mutisme se remarque difficilement. Ce n'est pas un échec du volume, mais du contact. Lorsque le langage ne s'adresse plus qu'à des groupes cibles et non à des personnes. Lorsque la personnalisation devient une astuce mathématique plutôt qu'un geste d'intérêt réel.
Les marques ne perdent pas l'homme par l'erreur. Elles le perdent par l'indifférence - souvent involontairement, mais systématiquement. Ce n'est pas le savoir qui manque, mais la proximité.
Les outils sont sophistiqués, les équipes sont engagées - mais le niveau relationnel n'est pas touché. Peut-être parce qu'elle n'apparaît pas dans les briefings. Ou - parce qu'il n'existe pas de KPI pour la "cohérence".
Ce qui se passe ensuite
La perte de résonance est rarement sans conséquence. Les marques sont certes encore achetées, mais on ne les pense plus. Elles se transforment en fonction, en option dans le menu déroulant. Remplaçables par d'autres. Et un jour ou l'autre, elles ne sont plus pertinentes.
C'est alors qu'interviennent les schémas de réaction habituels : plus d'analyses, plus de tests, plus de données. On se demande : que manque-t-il ? Mais on se demande rarement : Qui avons-nous perdu ?
Et c'est ainsi que se crée une dangereuse stagnation derrière l'activité.
Ce qui est nécessaire maintenant
Les marques n'ont pas besoin d'un nouveau slogan. Elles ont besoin d'une autre oreille. Pas d'un meilleur ciblage, mais d'une autre attitude. Il ne s'agit pas d'attirer l'attention, mais d'être réceptif. Il ne s'agit pas du prochain moment viral - mais de renouer silencieusement avec ce qui a été : une relation.
On peut le faire avec Écoute des consommateurs le terme d'écoute. Ou simplement l'écouter. Ce n'est pas la méthode qui est décisive, mais l'espace : un espace dans lequel les consommateurs ne sont pas interrogés, mais écoutés.
Et cet espace ne commence pas avec des outils. Mais par une question honnête : qui sommes-nous - du point de vue des clients* et des consommateurs* ?
Au fait ... Certaines marques ne meurent pas de perte d'importance, mais de manque de relations.
Solutions SaaS tierces : Relever les défis de la conformité
Le respect des politiques de conservation des données est essentiel pour les entreprises, car il garantit que les informations précieuses sont stockées en toute sécurité et que les réglementations sectorielles - aussi complexes soient-elles - sont respectées. Ces cadres de gouvernance définissent la manière dont les entreprises gèrent les données sensibles, depuis leur création et leur utilisation active jusqu'à leur archivage ou leur destruction.
Rédaction - 30 septembre 2025
De nombreux responsables informatiques luttent contre les risques cachés des politiques de conservation des données SaaS. (Image : Depositphotos.com)
Aujourd'hui, de nombreuses entreprises s'appuient sur des applications SaaS telles que Microsoft 365, Salesforce et Google Workspace. Cependant, le transfert des processus et des données vers le cloud a ouvert une brèche dangereuse dans la fiabilité de la conservation des données, car les fonctions de conservation par défaut des fournisseurs tiers ne répondent souvent pas aux exigences de conformité ou aux objectifs de protection des données. Cette situation met gravement en danger les entreprises qui pensent à tort que leurs fournisseurs SaaS remplissent pleinement leurs obligations de conservation.
Pourquoi les politiques de conservation des données sont-elles importantes dans les environnements SaaS ?
Des politiques efficaces de conservation des données peuvent aider. Elles régissent l'ensemble du cycle de vie des informations critiques pour l'entreprise et définissent des directives claires pour la conservation, y compris les délais, les méthodes de stockage et les protocoles de suppression. Ces directives forment un cadre de gouvernance qui aide les entreprises à se protéger contre les violations de la conformité ou les pertes de données inattendues. Et ce n'est pas si simple, car les plateformes SaaS, de par leur complexité, ont fondamentalement modifié le paysage de la gestion des données et entraîné de nouveaux défis dans le traitement des données. Par exemple, lorsque des informations sensibles se trouvent dans des environnements en nuage contrôlés par le fournisseur et non sur place, les approches traditionnelles de la gouvernance des données ne sont pas suffisantes. Le fait que les données SaaS se trouvent souvent à différents endroits, avec parfois une transparence et un contrôle limités, entraîne des difficultés considérables pour maintenir des pratiques de conservation cohérentes et conformes.
Ce défi est particulièrement important pour les entreprises des secteurs fortement réglementés, avec des exigences de conformité strictes. Les prestataires de soins de santé, par exemple, qui sont confrontés aux exigences HIPAA, les institutions financières qui se conforment à la réglementation FINRA (en Suisse : FINMA) et les entreprises mondiales qui sont soumises au RGPD sont confrontées à des exigences de conformité spécifiques que les paramètres SaaS standard pour la fidélisation des fournisseurs ne permettent souvent pas de satisfaire de manière adéquate. Ces réglementations exigent généralement des périodes de conservation plus longues, des mécanismes de contrôle plus détaillés et des fonctions d'audit plus robustes que ceux habituellement utilisés dans la plupart des applications SaaS, ce qui crée une lacune critique nécessitant une attention immédiate.
Connaître, comprendre et mettre en œuvre les défis spécifiques aux fournisseurs de services
Microsoft 365
Malgré la robustesse des fonctionnalités, il faut garder à l'esprit que la conservation des données de Microsoft 365 est limitée. La plateforme a des restrictions de conservation spécifiques aux données Exchange Online et SharePoint, de sorte qu'elle peut ne pas répondre à toutes les exigences de conformité des entreprises.
Salesforce
Les environnements Salesforce présentent leurs propres défis. Les entreprises qui s'appuient exclusivement sur les fonctionnalités natives de Salesforce sont souvent confrontées à d'importantes lacunes en matière de conformité, dues aux options de sauvegarde limitées de la plateforme, qui se résument essentiellement à une fonction basique de "corbeille", incompatible avec de véritables fonctions de gestion de la conservation.
Google Workspace
Dans les environnements Google Workspace, des restrictions particulières s'appliquent à la conservation des communications Gmail, des documents Drive et des données de tableau. Cela a un impact particulier sur les scénarios de travail distribués, dans lesquels les informations critiques sont créées en permanence et partagées avec des équipes distantes. Google propose certes des fonctions de conservation via Google Vault, mais celles-ci ne sont pas identiques à la conformité aux règles de protection des données et aux fins d'eDisovery.
Il faut une stratégie de conservation des données complète pour les applications SaaS
Ces exemples le montrent : Les professionnels de l'informatique ont besoin de conseils systématiques et d'outils spécialement conçus pour identifier et évaluer les lacunes en matière de conservation dans les environnements SaaS. Lors de cette évaluation, les fonctions de conservation natives de chaque plateforme SaaS doivent être examinées en profondeur à la lumière des obligations réglementaires spécifiques de l'entreprise et des politiques de gouvernance des données établies.
La conservation fiable est un élément important de la gestion des données, qui a deux niveaux de signification : L'un se réfère à la conservation, c'est-à-dire à la période pendant laquelle les données de sauvegarde sont stockées dans une solution de sauvegarde dédiée. L'autre fait référence à la durée pendant laquelle une plateforme telle que Microsoft 365 ou d'autres outils SaaS primaires conservent les données supprimées avant de les supprimer. Le lien entre ces deux définitions est souvent négligé et souligne le besoin urgent d'une solution de sauvegarde complète, comme par exemple Arcserve SaaS Backup. Cette solution permet de combler cette lacune en gérant la conservation de manière sécurisée dans une perspective de sauvegarde. Elle garantit que les données supprimées sont protégées bien au-delà des limites de la politique de conservation d'un fournisseur SaaS, ce qui offre à la fois une sécurité et un filet de sécurité puissant pour une entreprise. Arcserve SaaS Backup est une solution complète de sauvegarde cloud-native cloud-to-cloud et peut être utilisée dans des clouds d'applications SaaS tels que Microsoft Office 365, Entra IDLes services de gestion de la relation client sont hébergés par Microsoft Dynamics 365, Salesforce, Google Workspace et Zendesk.
Une fois par an, le Beobachter décerne le Prix Courage à des personnalités exceptionnelles qui ont impressionné par leur engagement désintéressé et courageux. Six candidatures sont dès à présent en lice.
Rédaction - 29 septembre 2025
Le vote du public permet de désigner trois favoris. Le jury, présidé par l'ancienne conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, décidera ensuite qui recevra le prix. Prix Courage sera récompensé.
Ces personnes courageuses sont nominées :
Deux artisans sont devenus des sauveurs
Le 26 novembre 2024, deux artisans sont en retard. Ce petit retard devient une aubaine pour de nombreuses victimes d'un grave accident de la route. En tant que Kevin Kieffer et Redon Cacaj à Coblence AG, au tournant d'un virage abrupt, une image d'horreur se présente : une voiture complètement détruite, un conducteur couvert de sang. Un peu plus loin : un bus renversé, des passagers bloqués, dont des enfants. Le duo agit immédiatement et sauve d'innombrables blessés du car postal et de la voiture accidentés.
Il a révélé des dysfonctionnements à l'hôpital vétérinaire
Des chiens et des chats couchés dans leurs propres excréments, des moisissures et des germes multirésistants : Les dysfonctionnements de l'hôpital vétérinaire de Zurich ont été décrits par l'infirmier Jorge Pereira documenté par des centaines de photos prises avec des téléphones portables et mis à la disposition de l'observateur. Il a dû le payer cher. Après sa dénonciation, il a perdu son emploi.
Elle a fondé une école secrète pour filles en Afghanistan
Mahbube Ibrahimi a fui seule en Suisse, y a suivi des études secondaires et a fondé il y a bientôt deux ans une école en ligne pour les filles en Afghanistan. Cette jeune femme de 20 ans donne ainsi à plus de 270 élèves de son pays l'espoir d'une éducation.
Elle a risqué son travail pour la sécurité des patients
Il y a deux ans, une annonce dans un journal de Haute-Engadine a fait des vagues : Dans une lettre ouverte, une femme informait Ladina Christoffel sur son licenciement et sa mise à pied ultérieure en tant que médecin-chef de la clinique gynécologique de l'hôpital de Haute-Engadine. Avec la communauté d'intérêts Pro Medico Plus, elle a nommé les problèmes qui ont été gardés sous le coude en interne : Manque de personnel, surcharge de travail, sécurité des patients compromise. Plus tard, l'Inspection du travail des Grisons a documenté plus de 3000 infractions à la loi sur le travail.
Elle s'est battue contre des cordées d'hommes
Danica Zurbriggen, professeur d'université à Zermatt, apprend en rentrant chez elle l'élection à l'unanimité d'un ex-conseiller national PDC à la présidence de la Chambre valaisanne du tourisme. L'homme, condamné pour harcèlement sexuel et harcèlement obsessionnel, prend ainsi un poste de direction, bien qu'une femme qui l'avait dénoncé travaille dans une organisation appartenant à la Chambre du tourisme. Agacée que le condamné devienne ainsi indirectement le chef de sa victime, Zurbriggen exprime son mécontentement d'abord sur Instagram, puis dans une lettre de lecteur. Sa lettre et la discussion en ligne atteignent des milliers de personnes, ce qui déclenche un débat national - et culmine avec la démission de l'ancien conseiller national.
Il a brisé une spirale de violence
Kurt Erni a vécu dans son enfance une violence et une négligence extrêmes de la part de sa mère sadique, qui le maltraitait physiquement et psychologiquement, tandis que son père quittait la famille très tôt. Malgré ces traumatismes, Erni s'est juré de ne pas devenir comme sa mère et a construit une carrière réussie en tant que cuisinier, policier et plus tard chef de service, renonçant délibérément à avoir ses propres enfants. Les expériences refoulées l'ont toutefois conduit à un effondrement, qui a été diagnostiqué plus tard comme un trouble de stress post-traumatique. Aujourd'hui, Erni traite publiquement son passé, notamment par le biais d'un livre, afin de briser le tabou de la violence féminine et de donner du courage aux autres personnes concernées.
Dominique Strebel, rédacteur en chef du BeobachterTous les nominés ont fait preuve d'un grand courage, ont surmonté des obstacles et ont accepté des inconvénients pour que notre société devienne un peu plus juste, équitable et meilleure. Cela mérite notre admiration à tous et nous inspire à défendre nous aussi avec courage des valeurs plus élevées - surtout à une époque où les intérêts individuels sont trop souvent mis en avant".
Le vote du public Les trois nominations ayant obtenu le plus de voix seront ensuite soumises au jury présidé par l'ancienne conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf. Ce comité décidera qui recevra le Prix Courage 2025. Le 13 novembre, le prix sera remis solennellement à la lauréate ou au lauréat à la Papiersaal de Zurich.
Le nombre de robots industriels dans le monde a doublé en dix ans
En 2024, l'industrie manufacturière a installé un total de 542'000 nouveaux robots industriels dans les usines du monde entier, soit plus du double qu'il y a dix ans. La barre des 500 000 unités a ainsi été dépassée pour la quatrième année consécutive. L'Asie a de nouveau enregistré la plus grande part : 74 % de tous les nouveaux robots y ont été mis en service. L'Europe en a eu 16 % et l'Amérique 9 %. C'est ce qui ressort de l'annuaire World Robotics 2025 de l'International Federation of Robotics.
Rédaction - 29 septembre 2025
Les robots ressemblant à des êtres humains sont considérés comme la prochaine grande innovation dans le domaine de la robotique : le plus grand marché mondial de robots industriels, la Chine, a déjà défini des plans concrets pour la production de masse d'humanoïdes. (Image : Neura Robotics / www.presseportal.de)
"Les nouvelles statistiques de la robotique mondiale montrent le deuxième meilleur résultat en termes d'installations annuelles pour 2024 depuis le début des enquêtes - seulement 2 % en dessous du pic d'il y a deux ans", a déclaré Takayuki Ito, président de la Fédération internationale de la robotique. "Le passage de nombreux secteurs à l'ère du numérique et de l'automatisation se caractérise par une énorme augmentation de la demande. Le parc opérationnel mondial de robots industriels s'élevait à 4'664'000 unités en 2024, soit une augmentation de 9 % par rapport à l'année précédente".
L'Asie, moteur de la croissance
Chine est le plus grand marché de la robotique au monde en 2024, avec une part globale de 54 % de toutes les unités. Avec 295 000 unités, l'industrie chinoise a mis en service le plus grand nombre de robots jamais installé en une année. Pour la première fois, les fabricants chinois ont vendu plus de robots dans leur pays que les fournisseurs étrangers. La part de marché a atteint 57 %, dépassant ainsi nettement le taux des années précédentes, qui était encore de 28 % il y a 10 ans. Le parc opérationnel chinois de robots industriels a dépassé la barre des 2 millions d'unités en 2024, ce qui constitue également un record mondial. Les fournisseurs de robotique en Chine parviennent à conquérir de nouveaux marchés pour l'automatisation. Cela crée la base d'une demande supplémentaire. D'ici 2028, le potentiel de croissance annuelle moyenne de l'industrie manufacturière chinoise est de 10 %.
Japon est le deuxième marché mondial de la robotique industrielle avec 44'500 unités installées en 2024, ce qui lui permet de maintenir sa position malgré un léger recul de 4 %. Le parc opérationnel a augmenté de 3 % pour atteindre 450'500 unités. La demande de robots d'usine devrait croître légèrement à des taux faibles à un chiffre en 2025 et à des taux moyens à un chiffre au cours des prochaines années.
Corée du Sud a installé 30 600 unités en 2024, soit une baisse de 3 %. Depuis 2019, les taux annuels évoluent latéralement autour d'une marque d'environ 31'000 unités. La Corée du Sud est le quatrième plus grand marché de la robotique au monde, après les États-Unis, le Japon et la Chine.
Inde est en pleine croissance avec un nombre record de 9 100 nouveaux robots industriels installés en 2024, soit une augmentation de 7 %. L'industrie automobile est le secteur client le plus fort avec une part de marché de 45 %. En termes d'installations annuelles, l'Inde se place désormais au sixième rang mondial, juste derrière l'Allemagne.
Marché des robots industriels en recul en Europe
Dans Europe le nombre de robots industriels installés a certes diminué de 8 % pour atteindre 85 000 unités, mais il s'agit tout de même du deuxième meilleur résultat jamais enregistré. Au total, 80 % de toutes les installations de robots ont été réalisées dans l'Union européenne (67 800 unités). La demande en Europe profite particulièrement de la tendance à la nearshoring. Le taux de croissance annuel moyen de 2019 à 2024 a été de plus 3 %.
Allemagne est le plus grand marché de la robotique au sein de l'Europe et le cinquième au niveau mondial. Après une année record en 2023, le nombre d'installations a diminué de 5 % en 2024 pour atteindre 27 000 unités, ce qui constitue le deuxième meilleur résultat depuis les enregistrements. La part de marché du volume annuel total en Europe s'élève ainsi à 32 %. Le nombre d'installations en ItalieLe nombre d'unités vendues sur le marché européen, le deuxième plus important, a baissé de 16 % pour atteindre 8 800 unités. Espagne se place en troisième position (5.100 unités) grâce à une forte demande de l'industrie automobile, dépassant ainsi ses voisins français. La France (4 900 unités) recule à la quatrième place avec une baisse de 24 %.
Au Royaume-Uni, le nombre d'installations a baissé de 35 % en 2024 pour atteindre 2'500 unités. Le record de 3'800 robots industriels en 2023 a marqué un pic unique, dû au programme de crédit d'impôt "Super-Deduction", qui a pris fin au premier trimestre 2023. Pour le reste, les chiffres d'installation ont évolué latéralement au cours des dix dernières années, avec des effets cycliques. En 2024, les installations de robots au Royaume-Uni se classent au 19e rang mondial.
Amérique : baisse de 10
Pour la quatrième année consécutive, le nombre d'installations de robots en Amérique a dépassé les 50'000 unités : Au total, 50'100 unités ont été installées en 2024. Cela correspond à une baisse de 10 % par rapport à 2023.
Le site ÉTATS-UNIS sont le plus grand marché de robots industriels de la région, avec une part de 68%. Au total, on a enregistré une baisse de 9 % des installations en 2024, soit 34 200 unités. Comme les fabricants américains sont peu nombreux, le pays importe la majorité de ses unités robotiques du Japon et d'Europe. Cependant, il existe aux États-Unis de nombreux intégrateurs de systèmes nationaux qui mettent en œuvre des solutions d'automatisation robotisées.
Dans Mexique le nombre total d'installations a atteint 5'600 unités. Cela correspond à une baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. En 2024, l'industrie automobile est restée le principal acheteur de robots industriels au Mexique, avec une part de 63 %.
Dans Canada les installations de robots ont diminué de 12 % pour atteindre 3 800 unités. La demande dans le pays dépend en grande partie des cycles d'investissement de l'industrie automobile. En 2024, la part de l'industrie automobile au Canada était de 47 %.
Perspectives d'avenir : Croissance avec date d'expiration
L'OCDE et le FMI prévoient une croissance mondiale comprise entre 2,9 % et 3,0 % en 2025 et entre 2,9 % et 3,1 % en 2026. Cependant, les tensions géopolitiques, les conflits armés en Europe de l'Est et au Moyen-Orient ainsi que les perturbations commerciales ont un impact négatif sur l'économie mondiale.
Le secteur de la robotique n'est pas à l'abri des conditions macroéconomiques mondiales. Toutefois, rien n'indique que la tendance de croissance à long terme s'achève dans un avenir prévisible. Si les tendances varient considérablement d'une région à l'autre, l'évolution globale reste positive. Au niveau mondial, le nombre d'installations de robots devrait augmenter de 6 % en 2025 pour atteindre 575 000 unités. Selon les prévisions, la barre des 700'000 unités sera dépassée d'ici 2028.
Ses robots livrent des colis et de la nourriture : Marko Bjelonic, CEO Rivr.ai, dans le podcast
Un chien ressemblant à un robot livre des repas et des colis à Zurich. Marko Bjelonic explique comment il révolutionne la logistique avec Rivr.ai. Il est cofondateur et CEO de l'entreprise suisse de robotique, dans laquelle Jeff Bezos investit aussi massivement.
Rédaction - 29 septembre 2025
Les robots autonomes ne sont plus une musique d'avenir à Zurich. Ce qui ressemble à de la science-fiction est visible au quotidien : à Oerlikon et Regensdorf, des assistants robotisés livrent des repas et des paquets jusque devant la porte. Dans le podcast "AI und Gesellschaft - Wege in die Neue Welt" de l'Académie suisse du texte, Marko Bjelonic, cofondateur de Rivr.ai et diplômé de l'ETH, parle des chances, des obstacles et des visions de cette technologie.
Bjelonic explique comment son équipe a déjà mis en œuvre des projets concrets avec des partenaires comme SwissPost et JustEat. Les essais pilotes se heurtent certes aussi à des questions de réglementation, mais en étroite concertation avec les autorités, les obstacles ont souvent pu être surmontés plus rapidement que dans d'autres pays.
La Suisse deviendra donc un terrain d'essai idéal pour la robotique au quotidien. L'investissement de Jeff Bezos a marqué une étape particulière. Grâce à la confiance du fondateur d'Amazon, Rivr.ai a non seulement gagné du capital, mais aussi une attention internationale. "Nous faisons partie de la première vague de robots dans les rues", explique Bjelonic. "Ce n'est pas seulement une question de technique, mais d'utilité pour la société".
La question des emplois est également centrale. La robotique n'est pas un tueur d'emplois, souligne Bjelonic, mais une impulsion pour de nouveaux domaines professionnels comme la gestion des robots. Le travail de livraison est allégé par des systèmes intelligents, tandis que de nouvelles opportunités apparaissent.
La vision d'avenir de Rivr.ai s'étend bien au-delà de Zurich. Elle prévoit des robots multimodaux capables de se déplacer dans différents environnements, jusqu'à une mise à l'échelle internationale. La start-up de l'ETH veut ainsi non seulement changer le secteur de la logistique, mais aussi contribuer au discours global sur l'intégration sociale de la robotique.
Le podcast vidéo "AI und Gesellschaft - Wege in die neue Welt" est produit par la Stiftung Text Akademie. Deux épisodes sont publiés chaque mois, sur Spotify ( https://open.spotify.com/show/4mSsEJuaShBuanBfBjoAeM?si=01b4363426db4d28) , Youtube https://youtube.com/playlist?list=PL4InE9vz-QptAjyy0QXyk6lWFKXreWEh2&feature=shared et d'autres plateformes de podcasting.
Marko Bjelonic a également été invité à une conférence spécialisée de Swiss Export, dont nous avons parlé ici ont.
L'empathie et la serviabilité dans le contact avec la clientèle est King
Une nouvelle étude mondiale du Zurich Insurance Group se penche sur l'empathie dans une économie de plus en plus influencée par l'IA.
Rédaction - 28 septembre 2025
Quel est le rôle de l'empathie dans une économie de plus en plus influencée par l'IA ? Existe-t-il un écart croissant entre les attentes des clients en matière d'empathie et ce qu'ils apprennent des entreprises ? C'est sur ces questions centrales que se penche une nouvelle étude mondiale du Zurich Insurance Group (Zurich).
Le rapport, développé en collaboration avec le professeur Jamil Zaki, académicien renommé de l'empathie et directeur du Stanford Social Neuroscience Laboratory, se base sur une enquête mondiale de YouGov auprès de plus de 11.500 consommateurs dans onze pays. Les résultats de l'étude montrent clairement que l'empathie est reine. Les consommateurs préfèrent les échanges authentiques et apprécient beaucoup les entreprises qui font preuve de compréhension et de sollicitude, en particulier dans les moments difficiles.
Un avantage concurrentiel grâce à l'empathie
Trois personnes interrogées sur cinq (60 pour cent) ont déclaré qu'elles n'utilisaient que les offres des entreprises qui se souciaient vraiment d'elles et de leurs besoins, tandis que près des trois quarts (73 pour cent) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles éviteraient les entreprises qui font preuve d'un manque d'empathie pour leur situation ou leurs circonstances. 43 % des consommateurs interrogés ont quitté une marque par le passé en raison d'un manque d'empathie, et 61 % supplémentaires seraient même prêts à payer davantage pour une marque qui se soucie vraiment d'eux.
En outre, l'enquête constate que les avantages de l'intelligence artificielle (IA) sont reconnus, mais qu'il y a un manque d'échanges émotionnels authentiques - 71% des personnes interrogées pensent que l'IA ne peut pas établir de véritables connexions humaines et 92% apprécient l'interaction humaine directe empreinte d'émotions via la disponibilité 24h/24 et 7j/7.
Les attentes d'empathie envers les prestataires de services financiers restent souvent insatisfaites
Le rapport offre une vision intersectorielle et montre que l'empathie est surtout attendue dans les services financiers - 88 % des consommateurs la considèrent comme importante (en deuxième position après les prestataires de soins de santé), mais seulement 63 % s'accordent à dire que le secteur est réellement empathique.
"Dans le monde d'aujourd'hui, l'empathie est cruciale pour la création d'expériences clients. Les expériences positives de nos clients sont déterminantes pour la croissance à long terme. Les entreprises doivent donc créer de véritables liens humains, comme base de la confiance et de la loyauté. En agissant de manière empathique, les entreprises peuvent se créer un avantage concurrentiel et établir des relations durables avec leurs clients", souligne Daniela Cerna-Wirths, Head of Strategy, Customer and Sustainability au sein du groupe Zurich Allemagne. "Chez Zurich, nous voulons comprendre encore mieux nos clients afin de faire un mile supplémentaire pour eux. Nous sommes convaincus que l'empathie est une compétence qui s'apprend et qui nous aide à entretenir des relations stables et valorisantes avec nos clients".
"L'empathie est le fil conducteur de tous mes travaux scientifiques. De nombreuses années de recherche montrent régulièrement qu'elle favorise la confiance, la collaboration et le succès à long terme. Ce rapport souligne comment l'empathie intervient dans le monde des affaires et pourquoi elle est importante - et fournit des arguments convaincants pour l'intégrer dans chaque expérience client", déclare le Dr Jamil Zaki, directeur du Standford Social Neuroscience Laboratory.
Ancrer fermement l'empathie dans la stratégie de l'entreprise
Considérer l'empathie comme une capacité qui s'apprend et l'intégrer dans les procédures peut aider à construire des relations stables avec les clients. Parmi les principales recommandations du rapport figurent
Intégration stratégique : Faire de l'empathie un élément central de la stratégie de l'entreprise et la considérer comme déterminante pour le succès à long terme - et pas seulement comme un geste sympathique.
Formation à l'empathie et développement des compétencesInvestir dans des formations sur mesure, adaptées à la fois au marché et à la fonction de l'entreprise, afin que les collaborateurs de première ligne puissent réellement comprendre les besoins des clients et y répondre.
Engagement et mesurabilité par les dirigeants : Veiller à ce que les cadres donnent l'exemple d'un comportement empathique et en saisissent l'impact comme un indicateur de performance important.
Technologie et lien humain : Combiner l'efficacité technologique avec une interaction humaine authentique - utiliser l'IA en soutien, mais ne pas remplacer complètement les rencontres personnelles dans les moments décisifs pour le client.
Ancrage culturel : Intégrer l'empathie dans le travail quotidien et la culture d'entreprise, de sorte qu'elle devienne la base de toutes les activités commerciales.
Test en situation réelle : La formation à l'empathie de Zurich dans le monde entier améliore la satisfaction des clients
Bien que 45 pour cent des consommateurs pensent que l'empathie ne peut pas être entraînée, le 'Global Empathy Training Program' de Zurich, plusieurs fois récompensé, prouve le contraire. Développé en collaboration avec Be Human Partnership, 26 pour cent des employés de Zurich dans le monde ont déjà suivi près de 46.000 heures de formation au Royaume-Uni, en Suisse, en Amérique du Nord, en Malaisie et en Australie depuis son lancement en 2023 - et le programme continue de se développer. En Allemagne, environ la moitié des quelque 4.600 employés ont déjà suivi la formation - le taux de participation le plus élevé pour un pays de Zurich dans le monde.
Grâce aux formations et à d'autres mesures, des améliorations mesurables peuvent être constatées : La fidélisation et la loyauté des clients augmentent et le Transactional Net Promoter Score (TNPS) a progressé de 7 points (au niveau mondial) entre janvier 2024 et juin 2025. L'empathie et la serviabilité dans le contact avec les clients sont également perçues en Allemagne : Depuis 2023, le NPS (Net Promoter Score) concernant ces deux facteurs a pu être amélioré pour atteindre 79 points.
Sika défend sa première place au classement suisse des rapports annuels
Sika s'assure une nouvelle fois la victoire générale dans le célèbre classement des rapports annuels des Chief Communications Officers de HarbourClub. Comme l'année précédente, le jury a récompensé le groupe de chimie du bâtiment. Geberit arrive en deuxième position et Swisscom en troisième.
Rédaction - 25 septembre 2025
Les grands gagnants de l'année 2025, photographiés par Barbara Müller : Hans-Peter Nehmer (président du jury HarbourClub), Quynh Arguello (Corporate Communications Manager, Sika), Myriam Käser (Chief Communications Responsibility Officer, Swisscom) et Roman Sidler (Head of Corporate Communication Investor Relation, Geberit).
Quelque 170 invités ont assisté à la remise des prix le 25 septembre au SIX Convention Point de Zurich - un événement qui honore chaque année les meilleurs rapports des principales entreprises suisses.
Le rating se concentre sur la qualité des rapports de gestion de toutes les entreprises cotées au SPI, complétés par les 50 entreprises au chiffre d'affaires le plus élevé, 15 compagnies d'assurance au volume de primes le plus important et 25 banques au total de bilan le plus élevé. Au total, le jury a évalué 214 rapports cette année. Migros s'est imposée dans la catégorie Design, devant Avolta et la ZKB. UBS s'est imposée dans la catégorie Value Reporting, Clariant et SGS complètent le podium. La Poste Suisse s'est distinguée en remportant le prix spécial pour la qualité exceptionnelle de ses textes. Swica a reçu une Mention spéciale pour le design et Bucher pour le Value Reporting.
Le classement des rapports annuels récompense les rapports remarquablement innovants et créatifs. L'évaluation neutre est rendue possible par le partenaire d'organisation Linkgroup et le soutien d'Antalis, d'Apostroph Group, d'EQS, de PwC et de SIX. Tous les résultats détaillés ainsi que les PDF des rapports sont disponibles en ligne sur www.gbrating.ch peuvent être consultés. Le président du jury, Hans-Peter Nehmer, s'est montré impressionné par la diversité et la qualité des travaux présentés et a remis les prix en personne.
Imprimantes de bureau : la cybermenace sous-estimée
Le manque de sensibilisation aux risques liés aux imprimantes non sécurisées ainsi que l'absence ou l'insuffisance de formation des collaborateurs rendent les entreprises vulnérables aux cyberattaques.
Rédaction - 25 septembre 2025
Sécurité des imprimantes : les collaborateurs doivent être encore plus sensibilisés. (Image : Sharp)
Les imprimantes non sécurisées représentent toujours une cybermenace souvent sous-estimée pour les PME suisses, comme le prouvent les résultats d'une enquête de Sharp. 44 pour cent des 1001 employés interrogés dans des petites et moyennes entreprises (PME) suisses ont ainsi déclaré que leur entreprise ne mettait pas en œuvre de mesures de sécurité informatique spécifiques aux imprimantes. Dans un monde où les cyber-attaques sont devenues presque quotidiennes, cette négligence en matière d'imprimantes représente un risque de sécurité à prendre au sérieux.
Le manque de compréhension conduit à une protection insuffisante
Le problème ne réside pas tant dans les appareils eux-mêmes, qui peuvent être solidement protégés contre les attaques de l'extérieur par quelques réglages techniques de base. C'est plutôt la compréhension fondamentale qui fait souvent défaut : la plupart des employés de bureau n'ont toujours pas conscience du fait qu'une imprimante est équipée de son propre disque dur et de nombreuses interfaces réseau et qu'elle peut effectivement être piratée. Selon une enquête, seuls 15 % des personnes interrogées font le lien entre leur imprimante de bureau et la cybersécurité.
Le sujet reste également majoritairement absent des formations à la sécurité informatique : Seuls 19 % des collaborateurs ont déclaré avoir été informés, dans le cadre de formations, des cyber-risques potentiels liés à des imprimantes non protégées.
Il n'est donc pas étonnant que de nombreux employés ne se soucient guère de l'imprimante de bureau dans leur travail quotidien, et encore moins de leur propre utilisation : 33% des personnes interrogées impriment par exemple des fichiers qu'elles envoient par e-mail depuis leur bureau à domicile sur des imprimantes d'entreprise au bureau, où ils restent longtemps sans surveillance dans le bac de sortie. 27 % utilisent pour cela des clés USB personnelles, sans être conscients des risques de sécurité qui y sont liés, et seuls 21 % reconnaissent que les impressions laissées sans surveillance dans le bac de sortie d'une imprimante pourraient même représenter un risque pour la protection des données.
Sensibiliser et prendre des dispositions techniques
"Les imprimantes sont rarement perçues comme un risque de sécurité dans le travail quotidien et sont donc souvent mal protégées, ce dont profitent les cybercriminels. Pourtant, la sécurité des imprimantes n'a rien de sorcier : les entreprises devraient procéder aux configurations de sécurité nécessaires, maintenir les logiciels de leurs scanners et imprimantes à jour et effectuer des sauvegardes régulières - ce qui permet déjà d'obtenir une protection de base solide", explique François Müller, COO de Sharp Electronics Suisse.
"En outre, les entreprises devraient introduire des normes de sécurité uniformes pour les équipes travaillant en mode hybride et sensibiliser davantage leurs collaborateurs aux questions de sécurité liées aux MFP", poursuit François Müller. "Cela commence par exemple par le fait que les impressions et les copies confidentielles ne doivent pas être laissées sans surveillance dans le bac de sortie du MFP ou être jetées sans être sécurisées. Outre le manque de précautions techniques, ce sont souvent ces prétendues futilités qui augmentent significativement le risque de perte de données ou d'abus par des personnes non autorisées. Un conseil d'experts peut en outre aider à concevoir une stratégie de sécurité globale et à minimiser le risque de perte de données".
Plus de 80% des entreprises suisses utilisent l'IA sans plan préalable
Près de la moitié des entreprises suisses utilisent actuellement l'intelligence artificielle (IA). Selon une étude récente de Swiss AI Report, les défis les plus souvent cités sont le manque d'intégration de l'IA dans les systèmes existants, la protection des données, la sécurité informatique et les obstacles techniques. Patrick Sommer, Managing Director chez CNT Managment Consulting en Suisse, sait que l'utilisation structurée de l'IA est absolument judicieuse.
Rédaction - 24 septembre 2025
En route quasiment à l'aveuglette : dans de nombreuses entreprises, l'IA est utilisée sans plan. (Image : Unsplash.com / édité avec ChatGPT)
Les domaines d'application de l'intelligence artificielle ont également trouvé un écho dans les entreprises suisses. Comme le montre l'actuel AI Swiss Report montre que près de 30 % des 1.338 cadres interrogés indiquent qu'ils s'attendent à une augmentation de l'utilisation de l'IA. Les technologies sont surtout utilisées pour la traduction, la rédaction de lettres, d'e-mails ou de textes publicitaires. Un autre quart des entreprises utilise l'IA de manière ciblée pour optimiser les processus de travail et l'analyse des données. Patrick Sommer, Managing Director de l'entreprise de conseil numérique CNT Management Consulting, en connaît les avantages. "L'utilisation de l'IA est devenue depuis longtemps un must dans le quotidien de nombreuses entreprises, que ce soit pour l'établissement de rapports ou pour le conseil. Au lieu de créer des documents manuellement, l'IA peut utiliser des processus commerciaux préalablement analysés pour générer des scénarios de contrôle automatiques".
Les entreprises suisses ont du mal avec l'IA : seules 13% d'entre elles misent sur des objectifs et une intégration clairs
Une étude du Swiss AI Report (2025) a examiné de plus près l'approche de l'IA dans les entreprises suisses. "Seules 13% des entreprises suisses travaillent avec des objectifs clairement définis en matière d'IA. Souvent, la mise en œuvre à long terme et l'intégration dans des systèmes technologiques déjà existants font défaut", explique Sommer. Pour le manager CNT, les avantages d'une utilisation structurée de l'IA dans les organisations sont clairs comme de l'eau de roche. "L'observation, l'analyse et l'optimisation des processus d'entreprise les plus divers prenaient autrefois énormément de temps, et des ateliers spécifiques étaient souvent organisés à cet effet. Cela coûtait du personnel, du temps et des ressources. Aujourd'hui, l'IA nous fournit une image objective de différents problèmes en quelques heures". Selon Sommer, c'est surtout le Process Mining assisté par l'IA qui est utile pour un fonctionnement efficace de l'entreprise : "Avec cette méthode, les entreprises reconnaissent, à l'aide de l'enregistrement numérique des activités, comment les processus commerciaux se déroulent réellement dans la réalité. Les entreprises peuvent ainsi comprendre, analyser et améliorer plus rapidement les structures internes. Avec l'intégration de l'IA dans le système SAP du client, il est possible, au moyen d'assistants intelligents (SAP Joule), de donner immédiatement une information sur le moment où une commande a été créée, approuvée ou livrée. À partir de là, l'IA visualise le déroulement réel du processus - non pas tel qu'il devrait être, mais tel qu'il est réellement".
L'IA en pratique : comment les entreprises rendent les processus plus intelligents et plus efficaces
Lors de l'utilisation de l'IA dans le quotidien de l'entreprise, le savoir-faire nécessaire à une utilisation responsable de l'IA fait souvent défaut. Pourtant, l'intégration est non seulement rapide, mais aussi convaincante dès que le contexte technique est compris, comme le rapporte l'expert en conseil. Dans le contexte du conseil, il utilise SAP Joule pour générer des blocs de code. "Nous donnons à l'IA des instructions en langage naturel sur ce qu'une fonction doit faire, par exemple : 'Crée un rapport qui affiche toutes les commandes de clients ouvertes de plus de 10.000 francs'", explique le manager. Alors que la saisie, le traitement et l'analyse des chiffres nécessitaient beaucoup de temps et d'efforts avant l'intégration de l'IA, celle-ci écrit aujourd'hui elle-même une grande partie du code ABAP, confirme Sommer. Et il ajoute : "Le travail quotidien se déplace de plus en plus de la configuration manuelle vers l'analyse, le contrôle et l'intégration stratégique d'outils pilotés par l'IA. Dans ce contexte, les clients attendent non seulement un savoir-faire technique, mais aussi des conseils avisés sur la manière d'utiliser les applications d'IA de manière efficace et en accord avec les normes suisses strictes en matière de protection des données et de transparence dans leur propre entreprise".
Peur du remplacement par la technologie : les consultants doivent-ils craindre pour leur emploi ?
Une question très débattue est celle de l'impact de l'utilisation croissante de l'IA sur l'avenir professionnel des consultants. L'avis de Sommer à ce sujet est clair : l'intelligence artificielle modifie le paysage du conseil, mais ne remplace pas l'expertise humaine, elle la complète. "L'IA peut traiter les données plus rapidement, identifier les tendances et fournir des suggestions que les conseillers interprètent ensuite", explique Sommer. Alors que les activités de routine automatisées comme les scripts de test, les présentations ou la génération de code sont de plus en plus prises en charge par l'IA, le conseiller reste indispensable pour le contexte, l'empathie et l'accompagnement des processus de changement. "Le conseil signifie bien plus que des faits et des chiffres : Il s'agit de gérer le changement et d'entraîner les gens dans des processus de changement - et l'IA ne peut pas faire cela", prévient-il. L'IA est "comme un système de navigation : elle indique l'itinéraire le plus rapide, mais c'est toujours l'homme qui décide si l'on contourne le bouchon ou si l'on fait une halte", souligne Sommer en guise de conclusion.